Après deux heures de train, en provenance de la ville de Metz, nous arrivons à l’aéroport Charles De Gaulle au Terminal 2.
Nous rejoignons les comptoirs de notre compagnie : Aeroflot, qui pour ce vol, a laissé sa place à Air France, les compagnies faisant parties du même groupe de rapprochement, en l’occurrence Sky team, qui comporte une vingtaine de compagnies de différentes nationalités à travers le monde, ayant l’habitude de partager certains vols.
Une fois en possession de nos cartes d’embarquement, nous patientons trois heures avant de passer l’immigration et de rejoindre notre porte d’embarquement.
Nous attendons l’heure fatidique.
Et embarquons enfin à 19 h 30.
Après quatre heures de vol, nous arrivons à Moscou à 01 h 10 après 03 h 30 de vol. Les deux heures de décalage entre les heures de départ et d’arrivée ne se ressentent pas vraiment. Nous avions été dans l’obligation de faire nos visas avant le départ, en passant par l’agence Planète visa (41 rue violet 75 015 paris 01 42 19 00 91 information@planete-visas.fr) qui s’est occupé de tout en respectant les délais convenus au départ. Il nous a fallu remplir un questionnaire en ligne et fournir outre de nombreux documents administratifs, un Voucher, qui s’obtient par le biais de l’agence ou de l’hôtel réservé. Etant en transit pour quelques jours, nous n’en avions pas eu besoin, fournissant au passage une copie de nos billets de sortie du territoire et d’une feuille de route explicative.
Une fois le passage de l’immigration qui n’est plus qu’une formalité, nous arrivons dans le hall des arrivées.
Le taxi, qui fait parti d’un réseau d’agence nous coûte prés de 50 dollars, sans pouvoir faire autrement, le métro à cette heure tardive étant fermé. La ville de Moscou est la ville la plus peuplée d’Europe avec prés de 12 millions d’habitants et la plus étendue avec ses près de 1000 kilomètres carrées. Il nous faut bien une heure pour l’atteindre.
Mais, le spectacle qui se mérite vaut le coup d’œil. Surtout pour la kremlin, qui brille de mille feux.
Nous rejoignons enfin notre hôtel : Capital hostel (info@capitalhostel.com) qui aux abords de la place rouge est un hôtel de bonne qualité à prés de 60% moins onéreux que les concurrents situés à hauteur, approximativement 50 euros la nuit. Néanmoins, en cas d’arrivée tardive, il faut prévenir l’hôtel en amont, car il reste difficile à trouver.
Après une courte nuit de sommeil, nous nous levons et prenons une légère collation offerte par l’hôtel.
La place qui borde l’établissement comporte néanmoins tout ce qu’il faut pour reprendre des forces.
Une belle petite église de nature orthodoxe se laisse croiser.
Puis une autre de nature différente, mais toujours de même obédience.
Après une dizaine de minutes de marche, nous rejoignons un pont qui traverse la Moskva.
Les allées de la ville sont propres et étendues.
Nous traversons le pont.
Avant d’apercevoir la place rouge et son célèbre kremlin.
La vue y est splendide.
Le kremlin, demeure du président russe est entouré d’un vaste mur de brique rouge, qui noyé dans l’ensemble ressemble à une fortification imprenable.
Au loin, une cathédrale pointe son nez.
Alors que de l’autre côté du pont, un bâtiment soviétique imposant surplombe tous les autres.
Nous arrivons à l’entrée de la place rouge, qui est gratuite.
A son entrée, la cathédrale Saint-Basile accueille les voyageurs.
Véritable joyau d’architecture, ses tourelles semblent être coiffés d’un chapeau pointu.
Les murs qui entourent le kremlin sont infranchissables.
Et la place, représente la vitrine de la ville.
Nous avançons au centre le la place.
La cathédrale Saint-Basile s’éloigne au fur et à mesure de notre avancée. La place est entourée par des bâtiments de belle facture.
Mais tôt le matin, ils sont fermés et attendent patiemment 10 heures afin que le visiteur puisse prendre un café ou déguster une vodka à la russe, coup sec.
Nous nous approchons du mausolée de Lénine qui se trouve à gauche, sur la place.
La place est déserte, ce qui nous laisse le temps de vaquer, vague à l’âme. Nous prenons notre temps. Et de la traverser en quelques minutes seulement, alors qu’il faut compter quatre fois plus de temps lorsqu’elle est bondée. A la fin de la place, nous avons une vue privilégiée sur le musée historique d’état que nous visitons.
A sa droite, se trouvent les portes Ivères.
Nous empruntons une ruelle à droite de la place.
Faisant l’angle, une sorte de petite chapelle.
Nous quittons la place rouge.
Une belle statue d’un cavalier orne l’extérieur, passage obligé pour pénétrer dans l’enceinte du kremlin.
Nous entrons d’abord dans un parc.
Dans lequel se trouve la flamme du soldat inconnu, surveillé journellement par deux gardes.
Après avoir traversé le parc, nous achetons un ticket d’une dizaine d’euros, en descendant des escaliers, sous-jacent à une belle petite place.
Nous avons une vue dégagée sur la cathédrale du christ Saint-Sauveur.
Les bâtiments majestueux dominent la ville.
Afin de nous protéger de températures avoisinant les 28 degrés, nous nous abritons dans le parc que nous venons de quitter.
Nous pénétrons enfin dans le kremlin. A droite, après le premier bâtiment administratif croisé, nous rejoignons la place des cathédrales.
La première cathédrale que nous croisons est la cathédrale de la dormition.
Juste en face, se trouve la cathédrale de l’annonciation.
Cathédrale, forte de ses tourelles qui resplendissent de la place.
L’intérieur de la cathédrale n’est d’ailleurs pas en reste.
Vient ensuite le palais des patriarches.
Toutes les cathédrales sont regroupées sur une seule et même place.
Dont la cathédrale de l’archange Saint-Michel.
Tous les intérieurs sont merveilleusement bien conservés.
Ils sont typiques.
Voire beaucoup plus ostentatoires.
Nous rejoignons ensuite le clocher d’Ivan le grand, un des plus hauts de la place fortifiée.
En continuant notre chemin, nous arrivons à l’extrémité de l’enceinte fortifiée.
Avec une vue sur une des 19 tours que compte le kremlin.
Le kremlin est une appellation générale pour désigner l’ensemble de la place fortifiée.
Alors, qu’il représente normalement uniquement son lieu de travail.
Son habituelle résidence étant situé dans le palais des Terems. Les bâtiments en réfection sont recouverts d’une tapisserie murale, afin de ne rien laisser paraître, prestance de l’endroit oblige.
Non loin du clocher d’Ivan le grand, se trouve une cloche, qui faisait partie en amont de l’édifice, mais qui représente aujourd’hui une attraction à lui seul.
A l’intérieur de la place, certains agents laissent planer l’ombre encore bien vivante du KGB.
En face de ce bâtiment austère, des canons égayent les touristes de passage.
Nous quittons la place rouge en passant devant la place du manège.
Nous retraversons un parc.
Avant de nous rapprocher de la cathédrale du christ Saint sauveur.
Moscou compte de nombreux musées.
Et encore certaines guérites de l’Union soviétique.
Nous arrivons après une vingtaine de minutes de marche, à la cathédrale.
Qui apparaît derrière les arbres.
Elle est majestueuse. Une belle statue de lion orne l’entrée.
Le lendemain, nous reprenons notre visite de la ville.
Les ponts nous offrent de belles vues d’ensemble de la ville.
Avec en arrière plan, la cathédrale du christ Saint sauveur.
Ou le kremlin visité précédemment.
Les avenues sont larges. Paradoxalement, il n’y a que peu de policiers dans la ville.
Nous arpentons un petit parc.
Nous nous dirigeons à nouveau vers le kremlin.
Certains bâtiments attirent notre attention.
Tout comme certaines statues.
Ou certaines tours dont la tour de radio Ostenkino. Nous découvrons le couvent de Novodievitchi. En milieu d’après-midi, nous retrouvons le kremlin.
La luminosité différente du matin en change la perception.
Même le mausolée de Lénine semble plus brillant.
De l’autre côté des portes Ivères, une petite chapelle accueille les pèlerins de passage.
Nous traversons une petite place.
Et découvrons le théâtre Bolchoï.
Véritable joyau architectural.
Après une nuit dans une guest house, nous rejoignons le métro de la ville. Dans lequel nous pénétrons. Il représente une attraction appréciée des visiteurs.
Les rames sont bondées.
Et il est difficile de s’y situer sans demander de l’aide.
Nous descendons au Kolomenskoïe, situé à dix kilomètres au sud du centre ville. Nous reprenons le métro afin de rejoindre l’aéroport. Nous devons faire un changement dans un des quartiers de la ville.
Nous devons à présent prendre le train express.
Le ticket coûte une dizaine d’euros.
Nous patientons sur le quai.
En moins d’une heure, le train express nous emmène à l’aéroport.
Le paysage est changeant. Juste à peine pour nous maintenir éveillé. Nous descendons du train.
Et traversons une galerie commerciale.
Avant de rejoindre notre terminal à 20h00.
Nous patientons durant prés d’une heure devant la porte d’embarquement, après avoir passé les services de sécurité russes, agréables et souriants.
Nous nous essayons au russe.
Bonjour. Здравствуйте. (ZDRAS-tvoui-tyè)
Salut. Привет. (pri-VIET)
S.v.p. Пожалуйста. (pa-JAL-sta)
Comment allez-vous ? Как дела? (kak diela?)
Très bien, merci. Хорошо, спасибо. (kha-ra-CHO spa-SI-ba)
Quel est votre nom ? Как вас зовут? (kak vas za-VOUT?)
Mon nom est Ludovic.
Меня зовут Ludovic. (mi-gna za-VOUT Ludovic)
Heureux de vous rencontrer. Очень приятно. (O-tchen pri-YAT-na)
Merci.Спасибо. (spa-SI-ba)
Il n’y a pas de quoi Не за что. (GNE za chto)
Excusez-moi Извините. (iz-vi-NI-tyè)
Je suis désolé. Простите. (pra-STI-tyè)
Je ne parle pas le russe. Я не говорю по-русски. (ya gné ga-va-RIOU pa-ROU-ski)
Parlez-vous français ? Вы говорите по-француски (vi ga-va-RI-tyè pa fran-TSOU-ski?)
Y a il quelqu’un qui parle français ici ? Кто-нибудь здесь говорит по-француски? (KTO-ni-boud zdyès ga-va-RITE pa-fran-TSOU-ski?)
Je ne comprend pas Я не понимаю. (ya gni pa-ni-MA-you)
Au revoir До свидания. (da svi-DA-gna)
Nous nous rendons ensuite dans un restaurant traditionnel de l’aéroport.
En entrée, nous commandons du caviar. Nous avons le choix entre le vrai, le « noir », mais aussi le « rouge » (œufs de saumon) et les autres « caviars », d’aubergine ou de courgette. Nous pouvons également choisir du poisson fume cru ou cuit : esturgeon, saumon, flétan, sprat, hareng, maquereau, des salads, des champignons ou des pirojki (chaussons à la viande, au chou, aux champignons).
Vient ensuite la soupe appelée piervoye avec au choix :
Chtchi (soupe au chou généralement servie avec de la crème fraîche), borchtch : une soupe à base de betteraves, l’oukha (soupes de poisson) et autres solyanka etrassolnik qui comprend des petits morceaux de cornichons salés et est relevée d’olives. Le rassolnikest, une sorte de solyanka aux abats de volaille ou de veau et au riz ou à l’orge perlé de blé et l’okrochka, une soupe froide à base d’une boisson fermentée appelée le kvas, dans la composition de laquelle entrent différents légumes cuits et crus et de petits morceaux de viande ou de saucisson bouilli sont également au programme.
Le plat de résistance, appelé vtaroye ) offre autant de choix. Les goloubtsi sont des choux farcis, mais on farcit également les courgettes. Les pelmeni et les varienniki sont différentes sortes de bouchées composées de viande et d’oignons hachés dans des enveloppes de pâte fraîche.
Les poisons, dont l’esturgeon sont également à la fête, ainsi que le bœuf Stroganov (de fines lamelles de viande bien cuite baignant dans une sauce à la crème et aux oignons) sont à essayer avec les kotliéti pa kievski (des blancs de poulet au beurre), la grietchnievaya kacha, ou kacha tout court (sarrasin bouilli) et la solyanka , dont il existe plusieurs variantes, la base étant du chou grillé.
Sur le menu, nous pouvons également choisir une cuisine plus caucasienne, spécialité de la Russie : Le plov, plat de riz et de viande, les manti, sortes de pelmeni deux fois plus gros, dont la pâte doit « fondre » en bouche, les lobio (haricots rouges dans une sauce aux noix et à la coriandre), les satsivi (au poulet ou à l’esturgeon, toujours avec une sauce aux noix), le tchanakhi (mouton aux aubergines et aux tomates), le tchakhokhbili (poulet aux tomates et aux oignons), le khartcho, soupe à base de mouton et de riz et agrémentée de pruneaux, d’épine-vinette et d’estragon, les khinkaligéorgiens (bouchées à la viande) ou les Shashlick (brochettes).
Nous accompagnons notre repas à la vodka et pour digérer, nous commandons un thé servi avec des pirojki fourrés au coulis d’abricots ou de fruits rouges, ou avec des blintchiki, petites crêpes.
Nous montons dans notre avion à 22h40.
Nous apprendrons quelques jours plus tard qu’un avion de la Malaysia airlines qui a suivi la même route aérienne que la nôtre a été abattu par des séparatistes ukrainiens en plein vol.
Nous apprendrons également le lendemain de notre départ que le métro que nous venions d’emprunter a déraillé une heure après en être sorti et que plusieurs dizaines de morts furent à déplorer, des gens que nous avions peut-être croisé. Paix à leurs âmes !