Afghanistan
Les voyages individuels ou collectifs en Afghanistan sont formellement déconseillés dans tous les cas.
Un visa et passeport en cours de validité sont requis.
Les administrations et entreprises ne peuvent envisager de déplacement professionnel dans le cadre des actions appuyées par l’ambassade et les organismes multilatéraux présents sur place qu’en liaison avec l’ambassade, après information des services français compétents, et dans le respect le plus strict des règles de sécurité communiquées par l’ambassade et précisément spécifiées pour chaque mission. Ces règles couvrent la sécurisation des déplacements, qui doit commencer dès l’arrivée à l’aéroport, la détermination des itinéraires et des dates des missions, les formats des équipes et le choix de modalités d’hébergement présentant la plus haute sécurité possible. Les missionnaires opérant pour le compte de l’Etat ou de programmes multilatéraux en Afghanistan doivent suivre le même type de règles. Si leur respect le plus strict ne peut garantir que soit écarté tout risque sécuritaire, il ne fait en revanche aucun doute que leur non-respect ne peut que conduire à s’exposer inutilement et dangereusement.
Les organisations non gouvernementales qui choisissent d’être présentes en Afghanistan limitent la présence du personnel expatrié basé en permanence sur site et ont recours en priorité à des collaborateurs afghans pour toutes leurs missions sur le terrain. Les principales organisations présentes ont une sécurité stricte et utilisent le système d’alertes automatisé ANSO (Afghanistan Ngo Safety Office) pour alerter leurs collaborateurs des menaces. Leurs collaborateurs ne doivent faire aucune exception à ces règles et mesurer que, même en les respectant, leur séjour en Afghanistan comporte toujours des risques, et que le caractère humanitaire de leur action ne les protège aucunement des risques de terrorisme, de violence criminelle ou d’enlèvement.
Les ressortissants français civils employés par les organismes multilatéraux présents sur place (Nations unies et leurs agences, Union européenne, OTAN, grandes agences de développement) sont soumis aux protocoles de sécurités de ces organismes et doivent s’y conformer strictement.
Il convient, en tout état de cause, de signaler son arrivée à l’ambassade de France (section consulaire) dès les premiers jours du séjour aux fins d’inscription au registre des Français établis hors de France, et pour la diffusion des consignes de sécurité de l’ambassade par SMS ou courriel. Les personnes qui quittent le pays au terme de leur séjour professionnel doivent de même signaler leur départ à l’ambassade afin que les services consulaires puissent les radier de leurs listes. Ce geste est nécessaire à la sécurité de tous : il évite l’engorgement des messageries et permet de concentrer l’action sécuritaire de l’ambassade sur les seuls ressortissants effectivement présents.
Bangladesh
Les Français sont soumis aux visas. Les visas touristiques, de travail et d’affaires doivent être demandés auprès de l’Ambassade du Bangladesh à Paris.
Les ressortissants français peuvent se voir délivrer à l’arrivée au Bangladesh un visa d’une durée d’un mois maximum non renouvelable.
Bhoutan
Le visa, nécessaire pour entrer dans le pays, doit être demandé au moins 15 jours avant le départ, par l’intermédiaire d’un des 940 tours opérateurs agréés au Bhoutan ou leur représentant à l’étranger. Les tours opérateurs bhoutanais sont regroupés au sein d’une association : ABTO (courriel : abto@druknet.bt).
Le Département du tourisme bhoutanais ne délivre pas de visa directement. Le tour opérateur s’occupe de toutes les formalités, y compris le visa et le billet d’avion par Druk Air (compagnie aérienne nationale du Bhoutan et unique compagnie aérienne desservant le pays).
Il convient d’adresser au tour opérateur en fichier joint par courrier électronique (au format « .jpg ») ou par fax, une copie du passeport et les informations suivantes : nom, adresse permanente, lieu et date de naissance, nationalité, profession, date de la visite, endroits visités et durée du séjour, lieu(x) d’entrée et de sortie. Les formalités de visa ne seront accomplies par le Département du tourisme bhoutanais qu’après réception du dossier complet et du montant total correspondant à la formule touristique retenue.
Les autorités d’immigration délivrent le visa pour 15 jours à l’arrivée dans le pays, moyennant le paiement de 20 USD à l’aéroport de Paro (unique aéroport du Bhoutan). Deux photographies d’identité sont nécessaires à cette formalité. Le visa délivré est valable deux semaines et il peut être prolongé sur place au maximum pour deux semaines pour un montant de 560 ngultrum. L’agence de voyages ou l’interlocuteur local peut, le cas échéant, se charger des formalités de prolongation.
Le Bhoutan exige, de la part des touristes, un montant minimum de dépenses quotidiennes. Ainsi, le séjour coûte par jour et par personne au minimum 200 US$ en saison basse (mois de janvier, février, juin, juillet, août, décembre) et 250 US$ en saison haute (mois de mars, avril, mai, septembre, octobre, novembre). Ces dépenses incluent le logement, les repas, le guide, le chauffeur, les taxes locales et la redevance touristique.
En cas de passage de la frontière entre l’Inde et le Bhoutan, le visa indien est obligatoire et doit être demandé avant le départ, par exemple à l’Ambassade d’Inde à Paris. En outre, le visa permettant d’entrer en Inde ne suffit pas pour accéder à certains États indiens du Nord-Est, pour lesquels une autorisation spéciale est exigée. C’est le cas aujourd’hui pour le Sikkim, et potentiellement aussi pour le Mizoram, Manipur et Nagaland qui bénéficient d’une exemption susceptible d’être remise en cause à tout moment.
Le transit par l’Assam jusqu’à Guwahati nécessite une permission spéciale obtenue par le tour opérateur.
Birmanie
L’ambassade de Birmanie à Paris délivre normalement un visa de court séjour touristique pour une durée de 28 jours consécutifs.
Depuis le 1er juin 2012, une procédure de visas à l’arrivée a été mise en place pour 26 pays (dont la France) ; elle concerne uniquement les visas d’affaires et de transit sous certaines conditions.
En l’absence d’un retour d’expérience significatif sur cette nouvelle procédure, il reste néanmoins plus prudent de se munir du visa avant d’entamer tout voyage vers la Birmanie.
L’entrée et la sortie du territoire birman doivent se faire par un aéroport international (Rangoun et/ou Mandalay). Le franchissement de la frontière par la route est fortement déconseillé pour des raisons de sécurité.
De plus, il a de fortes chances d’être refusé. Enfin, les étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer et à circuler en Birmanie à bord de véhicules non immatriculés localement.
Avant tout départ en Birmanie, il convient de s’assurer :
• que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays ;
• de disposer de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour en numéraire uniquement et en billets en très bon état, les cartes bancaires ou les travellers chèques n’étant pas acceptés (lire attentivement la rubrique « Compléments »).
Les postes diplomatiques et consulaires ne prennent pas en charge les frais de séjour et de rapatriement.
• Compte tenu de la faible capacité hôtelière du pays et de la très fort augmentation du nombre de touristes, il est indispensable de réserver son hébergement à l’avance, en particulier durant la haute saison touristique.
Brunei
Les Français sont dispensés de visa d’entrée pour un séjour limité à 30 jours. Au-delà, un visa est exigé.
Cambodge
Le visa est obligatoire. Il peut être délivré à l’aéroport international de Phnom Penh par les services de l’immigration (contre paiement d’une taxe de 20$ pour les touristes et de 25$ pour les hommes d’affaires ; prévoir dans les deux cas une photo d’identité (de format 4 x 6 cm), à condition que le passeport ait une durée de validité suffisante (4 mois au minimum).
Les visas de tourisme ouvrent droit à un séjour d’un mois. Ils peuvent être prorogés d’un mois maximum, une seule fois, par les services de l’immigration de Phnom Penh. Il est également possible d’obtenir un visa de tourisme électronique via internet. Les personnes entrant au Cambodge, munies d’un visa de tourisme, via l’aéroport de Siem Reap, sont tenues de séjourner au minimum 24 h sur le territoire cambodgien avant de repartir à l’étranger.
Les visas pour les hommes d’affaires peuvent être prorogés d’un mois (une entrée), de trois mois (une entrée) ou de six mois (multiples entrées) ou d’un an (multiples entrées).
En cas de dépassement de la durée du visa, une pénalité de 5$ par jour de retard est appliquée.
Les doubles nationaux franco-cambodgiens bénéficient d’un visa » K » gratuit et permanent.
Les postes frontières internationaux avec délivrance de visa sont les suivants :
Aéroports :
• Aéroport international de Phnom Penh
• Aéroport international de Siem Reap
• Aéroport international de Sihanoukville/Kompong Som
Port :
• Port de Phnom Penh (Mekong)
Frontière terrestre Cambodge/Thaïlande :
• Prum
• Daung
• Cham Yeam
• Poipet
• O’Smach
• Chuam
Frontière terrestre Cambodge/Vietnam :
• Bavet
• Kha Orm Som Nor
• Phnom Den
• Tropiang Sre
• Tropiang Phlong
• Preah Chak
• Bantey Chakrey
Frontière terrestre Cambodge / Laos :
• O’Yadav
• Dong Kro Lor
Aucun visa n’est délivré à l’arrivée au port maritime de Sihanoukville/Kompong som et à celui de Oknha Mong de la province de Koh Kong.
Chine
Le visa est obligatoire pour les ressortissants français séjournant ponctuellement (30 jours maximum pour un visa touristique) ou durablement en Chine continentale (pour Hong-Kong et Macao, voir ci-dessous).
– Depuis le 1er janvier 2013, les ressortissants de 45 pays, dont la France, peuvent bénéficier d’un transit de 72 h sans visa à Pékin (aéroport de la capitale), à Shanghaï (aéroport de Hongqiao, aéroport de Pudong) et à Canton (aéroport Baiyun) depuis le 1er août 2013. Pour bénéficier de cette facilité, les passagers doivent être en possession d’un billet confirmé pour un pays tiers et, s’il y a lieu, d’un visa pour ce pays. Ils ne sont pas autorisés à quitter la municipalité de Pékin, celle de Shanghaï ou la province du Guangdong. Ils doivent repartir de leur aéroport d’arrivée dans les 72 h à destination du pays tiers. Cette facilité est réservée aux passagers en transit vers un pays tiers. Un aller-retour entre la France (ou tout autre pays) et Pékin, Shanghaï ou Canton, même pour une durée inférieure à 72 h, est soumis à l’obligation de visa. Les voyageurs doivent solliciter ce transit auprès de leur compagnie aérienne et sont invités à vérifier auprès de cette dernière si l’itinéraire proposé est compatible avec un transit de 72h sans visa.
Les ressortissants français sont autorisés à se rendre sur l’île de Hainan sans visa, à condition de passer par une agence de voyages et de faire partie d’un groupe de cinq personnes au moins. Dans ce cas, la durée de leur séjour ne pourra excéder 15 jours, et ils ne devront pas quitter l’île de Hainan pendant ce séjour. Ils devront repartir de Hainan pour une destination étrangère ou pour Hong-Kong ou Macao.
Les voyageurs sont invités à se reporter au site de l’Ambassade de Chine en France pour connaître les conditions d’obtention des visas et la liste des pièces à fournir.
Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de sortie du territoire. Avant le départ, il convient de vérifier que la période de validité du visa, et le nombre d’entrées accordées par les autorités chinoises correspondent bien à la durée et aux modalités du séjour.
Les dépassements de la durée de séjour autorisée sont sanctionnés par des amendes d’un montant de 500 yuans par jour (environ 62€), avec un maximum de 5000 yuans.
S’agissant des visas à double entrée valables 30 jours, bien vérifier les dates mentionnées sur la vignette : la date indiquée sous la mention « enter before » est la date limite avant laquelle doit être effectuée la deuxième entrée sur le territoire chinois (en cas de non-respect de cette date, la deuxième entrée n’est pas autorisée).
Une campagne de contrôles renforcés, portant sur la régularité du séjour des étrangers en Chine (visiteurs, résidents, étudiants…) a été annoncée par les autorités de police de Pékin. Elle a débuté le 15 mai pour une période de 100 jours et se traduit par des contrôles plus stricts. Les opérations ciblent plus précisément les zones fréquentées par les étrangers, situées dans les quartiers de Sanlitun et les universités dans le district de Haidian. Il est rappelé aux ressortissants étrangers qu’ils sont tenus de présenter leur passeport muni d’un visa valide – ou à défaut une copie lisible – lors de tout contrôle. Par ailleurs, dans le cadre de cette campagne, des contrôles sur les lieux de travail ne sont pas à exclure. Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité – ce qui n’est pas le cas du visa L (tourisme).
Les étrangers sont tenus de s’enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée au bureau de la police de leur zone de résidence. Les hôtels se chargent de cette formalité pour leurs clients.
Les journalistes en déplacement professionnel en Chine voudront bien se reporter à la fiche figurant sur le site de l’Ambassade de France en Chine, qui précise les procédures à suivre pour demander un visa et introduire du matériel professionnel de reportage.
Les musiciens dont les modalités d’entrée en Chine des instruments et du matériel n’auraient pas été préalablement réglées par leur agent ou l’organisateur de leur concert peuvent contacter le Service culturel de l’Ambassade de France à Pékin qui leur précisera les règles applicables en matière de dédouanement (caution).
Rappel : le visa pour la Chine ne permet pas d’entrer directement au Tibet, dont l’accès fait l’objet d’une réglementation particulière.
Les ressortissants français qui désirent, au cours de leur voyage en Chine, se rendre à Hong Kong ou Macao, puis revenir en Chine continentale pour y prendre un avion de retour vers l’Europe, doivent obtenir un visa comportant au minimum deux entrées. A défaut d’un tel visa, ils devraient solliciter un nouveau visa de la part des autorités chinoises afin de regagner Pékin, Shanghaï ou Canton.
L’attention des ressortissants français désireux de solliciter des visas de tourisme pour la Chine continentale depuis Hong Kong, y compris à destination de la zone économique spéciale de Shenzhen, est attirée sur le fait qu’un délai minimal de 4 jours est à prévoir et que des justificatifs sont exigés pour leur obtention : billet de retour, réservation d’hôtel et assurance (document original), attestation d’hébergement pour les voyageurs prévoyant un hébergement chez des particuliers. Pour les visas d’affaires, l’original de la lettre d’invitation, comprenant l’itinéraire prévu, est également demandé.
Dans ces conditions, il est vivement recommandé aux voyageurs venant de France à Hong Kong pour se rendre ensuite en Chine continentale de demander un visa d’entrée en Chine avant leur départ, auprès de l’ambassade de Chine à Paris ou des consulats de Chine en France.
Hong Kong et Macao
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour accéder à Hong Kong et Macao. En revanche, si, à partir de Hong Kong ou de Macao, ils souhaitent se rendre en Chine continental, ils doivent être préalablement munis d’un visa pour la Chine, dont la demande devra donc avoir été effectuée avant leur départ de France. Depuis avril 2008, les autorités chinoises ont en effet renforcé les modalités d’application de la réglementation en matière de délivrance de visas pour la Chine continentale.
Lors de l’entrée sur le territoire de Hong Kong, le passeport français doit être valide pour une durée de 6 mois au moins à partir de la date d’arrivée.
Les étrangers doivent, à l’entrée en Chine, déclarer à la douane les devises étrangères qu’ils portent lorsque celles-ci sont équivalentes ou supérieures à 5.000$. A la sortie de Chine, les étrangers doivent se conformer aux dispositions suivantes :
• s’ils sont détenteurs de moins de 5.000$ et s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’entrée, ils sont dispensés de toute formalité.
• s’ils sont détenteurs d’une somme comprise entre 5.000$ et 10.000$, ils doivent demander un « permis de port » dans une banque en présentant leurs passeports et visas ; ce permis devra être vérifié par la douane.
• s’ils sont détenteurs d’une somme supérieure à 10.000$, ils doivent :
1) demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeports et visas ;
2) soumettre ce permis de port, tamponné par la banque, au bureau pour le contrôle des devises étrangères dont relève ladite banque. Le bureau en question est chargé de vérifier l’authenticité, l’origine et l’utilisation des devises avant leur sortie.
3) présenter le permis de port ainsi vérifié à la douane.
Corée du Nord
Un visa est exigé pour l’entrée sur le territoire de la Corée du Nord. Il peut être obtenu auprès de la Délégation générale de la République populaire démocratique de Corée du Nord à Paris.
Une fois sur place, les étrangers dont le séjour est supérieur à 24 heures doivent s’enregistrer auprès du ministère des Affaires étrangères local. Cette démarche est automatiquement effectuée par la plupart des hôtels de Pyongyang.
La plupart des voyageurs se rendant en Corée du Nord à partir de la Chine, il est vivement recommandé de s’assurer que l’on dispose d’un visa chinois avec une durée, une validité et un nombre d’entrées suffisants (double entrée minimum).
Les journalistes professionnels doivent obtenir une autorisation spéciale pour séjourner en Corée du Nord et ne peuvent y entrer avec un visa touristique, quel que soit le motif de leur séjour.
Corée du Sud
Pour un court séjour (tourisme, voyage à but non lucratif), d’une durée inférieure à 90 jours, aucun visa n’est nécessaire, mais un passeport valide au moins six mois après la date du retour est requis.
Inde
RAPPEL : Les Français sont soumis au visa pour séjourner en Inde. Les personnes arrivant sans visa en cours de validité sont refoulées par les autorités indiennes.
Les étrangers doivent remplir les conditions pour lesquelles un type de visa leur a été attribué. Tout étranger arrivant sous couvert d’un visa « touriste » valable pour une période de six mois maximum est dispensé de s’enregistrer auprès des services de l’immigration. Aucun visa « touriste » ne peut être prorogé. Il est également impossible de modifier sur place tout autre type de visa (travail, étude, affaires, etc). En fonction de la nature du visa sollicité, la date d’expiration du passeport doit être postérieure d’au moins 3 ou 6 mois à la date de fin de validité du visa.
Depuis le 4 décembre 2012, seuls les étrangers ressortissants d’Afghanistan, de Chine, d’Iran, du Pakistan, d’Irak, du Soudan, du Bangladesh et les étrangers originaires du Pakistan ou du Bangladesh (quelle que soit leur nationalité), titulaires d’un visa « touriste » dont la durée de séjour est de 90 ou 180 jours et à entrées multiples, doivent respecter un délai d’au moins deux mois entre deux séjours en Inde.
Dans le cas où ces ressortissants souhaitent revenir dans le pays pendant ce délai de deux mois, ils doivent demander l’autorisation à la mission diplomatique indienne compétente, en spécifiant les raisons pour une nouvelle visite après une brève période. Dans ce cas, l’enregistrement auprès des services d’immigration est obligatoire dans les 14 jours suivant l’arrivée.
Cette réglementation s’applique aux étrangers titulaires d’un visa « touriste » qui, après être arrivés en Inde, sont sortis du pays, principalement pour faire un voyage touristique dans les pays limitrophes suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh, et reviennent en Inde dans un délai de deux mois avant de quitter définitivement le pays. Toutefois, les missions diplomatiques indiennes à l’étranger ainsi que les autorités d’immigration de tous les points d’entrée ont la possibilité d’autoriser ces ressortissants étrangers titulaires d’un visa « touriste » à faire deux ou trois retours dans le pays (Inde) si cela est nécessaire en fonction de leur itinéraire, qu’ils devront présenter accompagné des documents requis (réservations d’avion) et s’ils reviennent des pays suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh.
La durée totale de séjour ne peut dépasser, selon la durée de séjour indiquée sur le visa, 90 ou 180 jours.
Un étranger qui aura finalement quitté le pays après avoir bénéficié de la facilité de deux ou trois retours ne pourra revenir en Inde qu’après un délai de deux mois après son dernier départ. Il pourra obtenir une autorisation spéciale de la mission diplomatique indienne compétente uniquement en cas de situation imprévue telle que décès/maladie grave dans la famille, absence de possibilité de vol aérien pour rentrer dans son pays d’origine ou pour se rendre dans un autre pays ou toute autre situation impérieuse qui devra être dûment justifiée auprès de la mission diplomatique devant donner l’autorisation.
Le demandeur devra justifier :
– que le but de sa visite découle d’une situation d’urgence ;
– qu’il n’est pas engagé dans des activités commerciales, ni employé et qu’il ne poursuit pas des études ou des recherches ;
L’étranger devra s’enregistrer auprès du FRRO compétent dans les 14 jours suivant son arrivée dans le pays, de préférence au lieu de première entrée. Un cachet sera apposé sur son visa.
Si un ressortissant étranger dépose fréquemment des demandes de visa « touriste », c’est-à-dire moins d’un mois après l’expiration de son visa précédent, les missions diplomatiques indiennes devront signaler le cas à la division des étrangers du ministère de l’Intérieur afin d’obtenir l’autorisation de délivrer un nouveau visa « touriste ».
Documents requis pour l’enregistrement des étrangers titulaires d’un visa « touriste » :
– formulaire d’enregistrement rempli en triple exemplaire ;
– copie du passeport, du visa, du cachet d’arrivée des services d’immigration sur le passeport ;
– trois photographies d’identité récentes format passeport et preuve de résidence (copie d’un bail valide et notarié ou copie d’un formulaire C d’un hôtel ou copie d’une facture d’électricité ou de téléphone récente accompagnée d’une lettre du propriétaire).
L’accès à certaines zones du territoire indien (Arunachal Pradesh, Sikkim, frontières du Cachemire, du Rajasthan, de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarakhand) nécessite l’obtention de permis spéciaux. Une fois en Inde, l’obtention de ce document est très difficile (délai de 6 semaines minimum, présentation de nombreux justificatifs). Dans ce dernier cas, les demandes de permis spéciaux sont à adresser au Ministère de l’Intérieur indien.
En cas de perte ou de vol du passeport, il est impératif de se faire délivrer un visa de sortie. La démarche à suivre compte trois temps. Premièrement, il est nécessaire d’obtenir une déclaration de perte auprès de la police locale. Deuxièmement, il importe de se faire délivrer un passeport d’urgence au consulat. Troisièmement, il convient de s’adresser au Foreigners Regional Registration Office (FRRO) du lieu d’entrée en Inde.
De façon générale, il est fortement recommandé de toujours conserver avec soi une photocopie de son passeport et de son visa : en cas de perte ou de vol de l’original, les démarches seront considérablement facilitées.
Indonésie
Un visa d’entrée en Indonésie est exigé de tous les ressortissants français (et de nombreuses autres nationalités). Ces visas sont délivrés par les ambassades ou consulats d’Indonésie à l’étranger pour un séjour maximal autorisé de 60 jours.
Les ressortissants d’un certain nombre de pays, dont la France, bénéficient de la facilité d’obtention d’un visa lors de l’arrivée en Indonésie, limitée cependant à certains points d’entrée. Les visas délivrés à l’arrivée sont limités à 30 jours et sont renouvelables une fois, à condition d’avoir au moins une page libre dans le passeport.
Cette facilité n’est pas offerte aux détenteurs de passeports d’urgence, qui doivent obligatoirement obtenir un visa avant leur arrivée dans le pays.
Il est à noter que la taxe d’aéroport au départ d’Indonésie (150 000 rupiahs) n’est pas incluse dans le prix du billet, et qu’il faut s’acquitter de cette somme lors de l’enregistrement au guichet de la compagnie aérienne.
Points d’entrée permettant l’obtention de visas à l’arrivée
Aéroports : aéroport Soekarno-Hatta de Jakarta, aéroport Halim Perdana Kusuma de Jakarta, aéroport Ngurah Rai de Bali, aéroport Polonia de Medan, aéroport Sam Ratulangi de Manado, aéroport Tabing de Padang, aéroport Juanda de Surabaya, aéroport Adisucipto de Yogyakarta, aéroport Adisumarno de Surakarta, aéroport Selaparang de Mataram, aéroport Sepinggan de Balikpapan, aéroport Hasanuddin de Makassar et aéroport Eltari de Kupang.
Ports: port de Batam, port Belawan de Medan, port Tanjung Priok de Jakarta, port Tanjung Perak de Surabaya, port Benoa de Bali, port Sibolga (nord Sumatra), port Jayapura (Papouasie), port Teluk Bayur de Padang, port Bitung, port Tanjung Balaikarimum, port Tanjung Mas de Semarang, Port Tenau de Kupang, port Pare-Pare et port Soekarno-Hatta de Makassar.
Le coût de ce visa à l’arrivée en Indonésie s’élève à 25 USD pour un visa de 30 jours. Il est recommandé d’avoir l’appoint avec soi (en USD) pour éviter un taux de change défavorable ou que la monnaie ne vous soit pas rendue.
Il est rappelé que les autorités indonésiennes exigent que la date d’expiration du passeport soit supérieure de 6 mois à compter de la date d’entrée en Indonésie, au risque dans le cas contraire de se voir refouler aux frontières. Les voyageurs devront également veiller à ce que leur passeport contienne suffisamment de pages vierges pour l’apposition du visa.
Tout étranger demeurant en Indonésie après l’expiration de son visa est passible d’une amende de 200 000 rupiahs (environ 20 USD) par jour (’’overstay’’) pendant les 60 premiers jours de dépassement de visa. Au-delà de ces 60 jours, l’amende maximale est de 500 millions de rupiahs (environ 52 590 USD). Les services de l’immigration sont très vigilants, notamment dans les aéroports au moment de l’embarquement, et cette mesure ne connaît pas d’exception. Un étranger en situation de dépassement de séjour ne sera pas autorisé à quitter le pays s’il n’a pas acquitté le montant de l’amende et pourra même encourir une peine d’emprisonnement s’il n’est pas en mesure de régulariser rapidement sa situation.
S’agissant de la Papouasie (où les voyages restent déconseillés sauf raison impérative), une autorisation doit être sollicitée auprès du ministère indonésien des affaires étrangères à Jakarta. Ces autorisations sont délivrées au cas par cas, en fonction de la nature du voyage.
La loi indonésienne fait obligation aux personnes qui hébergent des étrangers de le signaler dans les 24 heures à la police locale ou au chef de quartier (RT), sous peine d’amende ou d’emprisonnement. Il convient donc de se mettre en conformité avec la loi lorsqu’un représentant de la police ou un chef de quartier se manifeste sur votre lieu de séjour (maison louée), en déclinant votre identité et en leur fournissant une photocopie de votre passeport et de votre visa. En cas de non conformité à cette loi, et dans certains cas, des policiers ou des chefs de quartier prétendent imposer sur le champ le payement d’une amende de plusieurs millions de rupiahs (plusieurs centaines d’euros). Tout paiement doit faire l’objet d’un reçu écrit, au poste de police, mentionnant le nom des officiers de police qui ont perçu les sommes versées.
Japon
Le visa est obligatoire pour un séjour d’une durée supérieure à 3 mois.
La présentation d’un passeport en cours de validité (et valide jusqu’à la date du retour) est obligatoire pour être admis sur le territoire.
Les autorités japonaises consultent systématiquement les fichiers d’Interpol. Tout voyageur utilisant un titre qui a été déclaré perdu ou volé (*) ou périmé ou ayant une validité insuffisante (même s’ils ont pu le faire sans encombre, avec d’autres destinations, jusqu’auparavant), se verra refuser d’office l’admission au séjour et sera renvoyé, par le premier vol retour disponible, vers la destination d’embarquement.
Des usagers déclarent leur passeport perdu ou volé puis le retrouvent plus tard et commettent l’erreur de le réutiliser.
Les enfants mineurs doivent disposer d’un passeport individuel. L’entrée sur le territoire sera refusée dans tous les autres cas (présentation par exemple d’un passeport périmé ou d’un laissez-passer, d’une carte nationale d’identité, d’un permis de conduire ou d’un livret de famille).
Les services consulaires ne peuvent intervenir auprès des services de l’immigration pour faciliter l’entrée sur le territoire japonais de ressortissants ne présentant pas les documents de voyage en cours de validité requis.
Les étrangers séjournant illégalement dans l’archipel ou qui prolongent leur séjour, même de 24h, après l’expiration de leur visa risquent une arrestation et une incarcération.
Les ressortissants étrangers qui entrent sur le territoire japonais sont soumis à la prise de données biométriques. Au moment des formalités d’admission, l’immigration japonaise procède à la prise d’empreintes digitales et à un portrait photographique (de face seulement).
Cette procédure s’applique à tous les ressortissants étrangers, y compris aux détenteurs d’un visa de retour japonais (« re-entry permit ») à l’exception des catégories suivantes :
1. résidents permanents bénéficiant de statuts spéciaux ;
2. personnes de moins de 16 ans ;
3. personnes exerçant des activités relevant des statuts de « diplomate » ou « officiel » ;
4. personnes invitées par les directeurs des organes administratifs officiels ;
5. personnes désignées par arrêté du Ministère de la Justice comme apparentées aux catégories citées aux points 3 ou 4.
Le trafic et l’usage de stupéfiants sont très sévèrement réprimés et les contrôles sont à l’avenant. La découverte d’une quantité très faible de cannabis sur un voyageur entraîne automatiquement sa garde à vue au commissariat de l’aéroport et, généralement, sa mise en examen. La garde à vue dure au minimum 3 jours et peut être prolongée à deux reprises de 10 jours sur décision du juge d’instruction. Celui-ci peut prolonger la détention pour un complément d’enquête. Une peine de prison est très souvent prononcée.
Les convoyeurs (« mules ») de produits illicites sont régulièrement interceptés. Les tribunaux appliquent la peine maximale et les condamnations comprennent 7 à 10 ans de réclusion criminelle, une forte amende et des travaux forcés.
Kazakhstan
Séjour de 3 mois maximum
Passeport d’une validité minimale de 6 mois, et visa (3 mois maximum) délivré à l’ambassade du Kazakhstan à Paris sur justification d’une invitation ou d’un contrat de travail. Pour un séjour ne dépassant pas 30 jours, cette invitation n’est pas nécessaire pour l’obtention de visas de tourisme ou d’affaires.
Pour tout séjour de plus de trois jours, enregistrement obligatoire à l’OVIR (police de l’immigration) à l’arrivée au Kazakhstan, à moins d’avoir été enregistré au passage de la frontière à l’arrivée dans un aéroport du pays. Cet enregistrement se traduit par la remise d’une attestation portant tampon officiel et qu’il convient de conserver jusqu’à la sortie du territoire. Vérifier que la carte d’immigration, visée par les services de l’immigration, comporte bien 2 tampons.
Nous invitons les voyageurs se rendant au Kazakhstan à des fins touristiques ou professionnelles à préalablement bien vérifier que :
• la durée de validité du visa correspond parfaitement à la durée programmée du séjour ;
• le nombre d’entrées inscrit sur le visa est suffisant (un visa « 1 entrée » n’autorise à entrer et sortir du territoire qu’une seule fois : si vous avez prévu de poursuivre votre séjour dans les pays voisins en repassant par le Kazakhstan, prévoyez un nombre d’ »entrées » suffisant).
De même, nous rappelons aux étudiants, volontaires internationaux et Français devant séjourner au Kazakhstan plusieurs mois consécutifs la nécessité de bien respecter les conditions d’enregistrement auprès de l’office compétent (OVIR). Le non-respect de ces dispositions peut en effet aboutir à une interpellation et un placement en détention suivi d’une présentation au tribunal. L’expulsion, une amende et une interdiction du territoire de la République du Kazakhstan font partie des sanctions prévues par la législation locale.
Il est à noter que la possession d’un visa pour un pays de la CEI ne vaut plus autorisation de transit à travers le territoire des autres États-membres. Un visa en bonne et due forme est donc nécessaire dans tous les cas.
Un passeport diplomatique français permet d’entrer sans visa au Kazakhstan pour un séjour inférieur à 90 jours.
Long séjour
Justificatifs à produire pour un visa de long séjour d’une durée de validité d’un an :
• contrat de travail
• adresse du lieu de résidence
• test de dépistage du sida
Interdiction à tout étranger de moins de 25 ans et dont l’expérience professionnelle attestée est inférieure à 3 ans, de travailler au Kazakhstan.
Kirghizstan
Les voyageurs sont dispensés de visa pour les séjours touristiques et d’affaires de moins de 60 jours. Ils devront toutefois s’assurer que le passeport a été dûment tamponné au moment de l’entrée sur le territoire.
Pour les séjours de plus de 60 jours, un visa (tourisme ou affaires) peut être obtenu contre paiement en USD dès l’arrivée à l’aéroport de Manas.
Les demandes de prolongation de visa sont à solliciter auprès du ministère des Affaires étrangères (10a rue Togolok Moldo / rue Toktogul – Bichkek), où elles font l’objet d’une étude et d’une décision au cas par cas.
Les voyageurs sont invités à se munir d’un passeport valide pour toute la durée du séjour.
En cas de perte ou de vol du passeport, il conviendra :
• de déclarer la perte ou le vol du document auprès de la police ;
• de solliciter, sur présentation de la déclaration remise par la police, auprès de l’ambassade d’Allemagne, l’établissement d’un titre de voyage (l’ambassade de France n’est pas en mesure de délivrer des titres d’identité ou de voyage) ;
• de solliciter la délivrance d’un visa de sortie auprès du ministère des Affaires étrangères.
Laos
Les Français sont soumis à visa pour se rendre au Laos et la durée de validité du passeport doit être supérieure d’au moins 6 mois au temps de séjour au Laos.
Les voyageurs doivent impérativement s’assurer que la date d’entrée est bien apposée sur leur passeport par le service de l’immigration au risque de devoir payer une amende (au moins 100 USD) pour pouvoir quitter le territoire laotien.
En outre, l’attention des voyageurs est appelée sur le fait que les postes frontières peuvent être fermés et la délivrance de visas interrompue sans aucune information préalable.
Les visas touristiques sont valables pour une entrée pour un séjour de 30 jours.
Les visas peuvent être délivrés par une représentation diplomatique ou consulaire laotienne et par la plupart des postes frontières.
La quasi-totalité des postes frontières laotiens sont habilités à délivrer des visas lors de l’entrée sur le territoire.
Pour se rendre en Chine, au Cambodge et au Vietnam par la route à partir du Laos, il est nécessaire de se munir au préalable d’un visa pour ces pays.
Le visa touristique peut être renouvelé au bureau de l’immigration de Vientiane pour la somme de 2 USD par jour. Une pénalité de 10 USD par jour sera appliquée en cas de dépassement de la validité du visa.
En cas de perte ou de vol, du passeport, faire une déclaration de vol au Commissariat de police central de Vientiane, à valider par la Police de l’Immigration. Attention, les déclarations délivrées en province sont rarement enregistrées officiellement, ce qui rend nécessaire leur validation par la Police de l’Immigration de Vientiane voire par le Commissariat de police central.
Il faut également se présenter à la section consulaire de l’ambassade de France à Vientiane, muni des copies du passeport (papier, fichier sur clef USB ou à une adresse e-mail) et de 2 photos d’identité, pendant les heures d’ouverture des bureaux. En dehors des heures d’ouverture, appeler le n° des urgences de l’ambassade de France à Vientiane.
Malaisie
Pour une durée de séjour de moins de trois mois en Malaisie péninsulaire et dans l’Etat du Sabah, le visa n’est pas nécessaire mais il faut être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins six mois. L’absence, sur le passeport, d’une période de validité supérieure à six mois, même d’un jour, entraîne la reconduction du voyageur vers son port d’embarquement ou sa détention par les autorités locales. Les autorités locales appliquant strictement ces dispositions, il est vivement conseillé aux voyageurs munis d’un passeport périmé, ou dont la validité est inférieure à six mois, de procéder, avant le départ, à son renouvellement, faute de quoi ils s’exposent volontairement aux sanctions précitées.
Concernant l’Etat du Sarawak, les touristes obtiennent un permis de séjour valable un mois à leur arrivée sur cet Etat:
• Par avion, aux aéroports suivants : Kuching, Miri et Sibu.
• Par la route : au poste frontière de Tebedu (frontière entre le Sarawak et Kalimantan – Indonésie), celui-ci étant parfois fermé en raison de troubles en Indonésie.
Sabah, Sarawak : entrée par voie terrestre depuis l’Indonésie fortement déconseillée en l’absence de poste frontière et de possibilité de faire viser le passeport.
• Les voyageurs entrés en Malaisie par voie maritime doivent s’assurer, à leur arrivée, qu’un officier de l’immigration vise effectivement leur passeport. Dans la négative, ils seront retenus au moment de quitter le territoire malaisien et placés en rétention administrative (de quelques heures à quelques jours) jusqu’à ce que les autorités locales aient pu vérifier la légalité de leur séjour en Malaisie.
Les autorités de l’immigration malaisienne recueillent, à tous les points d’entrée du territoire (voies aérienne, terrestre ou maritime), les données biométriques (empreintes des pouces et index) de tous les visiteurs étrangers. Seuls sont exemptés de cette procédure les enfants de moins de 12 ans, les titulaires de passeport diplomatique et les personnes amputées des doigts. Seront également exemptées les personnalités, après accord préalable des autorités de l’immigration.
Maldives
Pour les Français, comme pour les autres étrangers, aucun visa préalable n’est exigé pour un séjour de moins de 30 jours.
Le visa est délivré gratuitement à l’arrivée aux Maldives sur présentation d’un passeport valide pour la durée du séjour, d’un billet valide au départ des Maldives et d’une confirmation de réservation d’hôtel (ou à défaut de justificatifs de ressources suffisantes pour la durée du séjour : 100 USD + 50 USD par jour).
Afin d’éviter d’éventuels problèmes en cas de transit, il est fortement recommandé de disposer d’un passeport dont la durée de validité est de plus de 6 mois après la fin du séjour prévu.
Le visa délivré à l’arrivée est de 30 jours maximum. Les demandes de prolongation de séjour (jusqu’à 90 jours) sont payantes et soumises à condition, et doivent être effectuées auprès des services de l’immigration à Malé.
Attention: la détention d’un titre de séjour dont la limite de validité a expiré peut entraîner de lourdes conséquences (arrestation, détention puis expulsion).
Mongolie
Le visa d’entrée est obligatoire et il doit être obtenu avant le départ de France. Tout dépassement de la date de validité du visa est passible d’une forte amende.
Les voyageurs qui désirent se rendre en Chine ou en Russie après leur séjour en Mongolie doivent impérativement se procurer le visa nécessaire auprès du consulat du pays concerné, avant de quitter Oulan Bator. En effet, il n’est à ce jour pas possible d’obtenir un visa pour entrer sur les territoires chinois et russe aux postes frontières avec ces deux pays.
Néanmoins, une procédure réservée aux Français est actuellement en cours, afin de les exempter de visa.
Formalités d’entrée en Mongolie avec un véhicule
Il convient de respecter la procédure suivante :
• Bien avant le passage de la frontière mongole, il convient de se faire enregistrer auprès du département central des douanes à Oulan Bator, soit en passant par l’intermédiaire d’une agence de voyage de la capitale, soit en demandant l’aide d’un correspondant résidant en Mongolie. Lors de cet enregistrement, il y aura lieu d’indiquer les points d’entrée et de sortie du territoire mongol, la durée et les dates du séjour prévu, toutes les caractéristiques du véhicule (carte grise) et le nombre de passagers.
• Le département central des douanes communiquera ensuite ces informations aux postes frontières d’entrée et de sortie du véhicule.
• Au poste frontière d’entrée, la mention « T/M» sera apposée sur le visa mongol. Cette mention signifie une entrée en Mongolie avec un véhicule «M» pour un court séjour «T». Cela implique impérativement de ressortir avec ledit véhicule.
• Après l’enregistrement préalable au département central des douanes et avec le tampon « T/M», la sortie au poste frontière avec le véhicule ne doit pas poser de difficulté.
Pour conduire une voiture en Mongolie, il est impératif d’être titulaire du «permis international».
Une augmentation des problèmes, parfois graves, rencontrés par des compatriotes venus en Mongolie avec leur véhicule personnel (voitures ou camions) a été constatée en 2012. Le pays est vaste et peu peuplé, les garages sont rares et habitués aux seuls véhicules en circulation en Mongolie (marques russes et japonaises). Les difficultés du terrain (pistes, passages à gué) et les intempéries ont conduit à des accidents et à des bris de véhicules qui se sont avérés irréparables ou exigeant un remorquage coûteux, sur plusieurs centaines de kilomètres ; les pièces détachées sont souvent introuvables. De plus, toute personne entrée en Mongolie avec un véhicule a l’obligation de ressortir du territoire avec ce même véhicule, une transgression ou un retard de franchissement de la frontière entraînant de fortes pénalités mongoles, suivies de difficultés avec les services d’immigration chinois ou russes, aux frontières terrestres de la Mongolie.
Népal
Visa et passeport d’une durée de validité minimale de six mois obligatoires. Le visa est gratuit pour des séjours inférieurs à trois jours. Des visas touristiques de soixante jours peuvent être obtenus, en vous munissant de deux photographies d’identité, à votre arrivée à la frontière pour un coût de 30$ ou 25€ ou auprès des représentations diplomatiques népalaises en France pour un coût de 40€ (pour un visa entrée simple) ou 80€ (visa entrées multiples). Ces visas peuvent être prolongés sur place par périodes d’un mois, contre l’acquittement d’une taxe de 30$, jusqu’à la concurrence d’un séjour maximal de 150 jours par année civile. Il est également possible de faire l’acquisition d’un visa à entrées multiples coûtant 80$ : le droit à séjour initial n’est que de 60 jours, mais le droit à entrées multiples demeure acquis pour la totalité du droit à séjour annuel.
Le Népal pratiquant un contrôle des changes, il est obligatoire de déclarer auprès des douanes à l’entrée sur le territoire toute somme d’argent liquide d’un montant supérieur à l’équivalent en valeur de 2000$. Le non-respect de cette législation peut être puni par de fortes amendes et par des peines allant jusqu’à 3 ans de prison ferme.
Pour les personnes souhaitant se rendre au Népal avec leur véhicule personnel, il est indispensable d’être muni d’un carnet de passage en douanes. Sans présentation de cette pièce, le véhicule peut être refoulé, et, dans tous les cas, un droit journalier de séjour pour le véhicule sera à régler aux autorités népalaises.
Les voyageurs qui effectuent une excursion en Inde doivent exiger, au passage à la frontière, tant à l’aller qu’au retour, que leur passeport soit tamponné. Ils peuvent également se prémunir contre les conséquences d’un éventuel vol ou d’une perte de ce document en photocopiant les pages où figurent visas et tampons.
Les voyageurs se rendant au Tibet en passant par Katmandou doivent savoir que leur visa pour la Chine sera annulé en arrivant au Népal et remplacé par un visa spécifique à la région du Tibet. Le voyage individuel est maintenant autorisé mais il faut obligatoirement passer par les services d’une agence de voyage qui accomplira les formalités d’entrées. Il n’est pas possible de franchir la frontière avec son véhicule personnel.
Ouzbékistan
L’accès au territoire ouzbek est subordonné à la possession d’un visa. Pour l’obtenir, s’adresser à l’Ambassade de l’Ouzbékistan à Paris. Bien vérifier la période de validité du visa et ne pas dépasser celle-ci, sous peine de se voir infliger une amende pour régularisation du séjour.
Les personnes envisageant d’effectuer un voyage en Ouzbékistan comprenant un passage dans un pays voisin puis un retour en Ouzbékistan sont invitées à vérifier leur visa ouzbek avant leur départ. Elles doivent particulièrement veiller à bien disposer du nombre d’entrées nécessaire. Le visa doit comporter une entrée pour chaque passage de frontière en direction de l’Ouzbékistan. Des touristes sont régulièrement refoulés aux frontières avec les pays voisins lorsqu’ils veulent revenir en Ouzbékistan après avoir épuisé l’unique entrée de leur visa touriste ouzbek initial.
Les dates et le nombre de jours du visa doivent également être vérifiés et respectés sous peine de forte amende. Certains types de visa ne peuvent être prolongés sur place. Dans tous les cas, les démarches de prolongation doivent être entamées avant la date de péremption.
Les postes de passage frontaliers (à l’exception des points de contrôle des aéroports) sont fermés à la circulation automobile et piétonnière entre 22h00 et 7h00, à l’exception du poste frontalier autoroutier Tadjen (Kazakhstan) / Karakalpakie (Ouzbékistan), ouvert 24h/24. Certains postes de passage sont réservés aux frontaliers. D’autres postes sont ouverts aux européens, mais pas aux véhicules ; c’est le cas notamment du poste frontière avec le Kazakhstan Gusht-Kuprik/Cherniaevka (route Tachkent-Shymkent). Le poste le plus proche ouvert aux véhicules est Jallama/Konysbaev (route Chinoz-Shymkent). Par ailleurs, certains postes frontières terrestres peuvent être temporairement fermés en raison d’événements intérieurs ou affectant les pays voisins. Il convient donc de vérifier leur ouverture avant de prendre la route.
Pour tout séjour supérieur à 72 heures, il faut se faire enregistrer auprès de l’OVIR, organisme dépendant du ministère de l’Intérieur local. L’enregistrement est effectué soit par l’invitant (pour les visas privés, visas business,…), soit, lors d’un séjour dans un hôtel, par l’administration de l’établissement. Les titulaires d’un visa touriste (type T) ne sont pas autorisés à séjourner chez un particulier et doivent être enregistrés par un hôtel. Les talons d’enregistrements sont susceptibles d’être contrôlés lors de toute démarche administrative (notamment achat de billet de train, contrôle d’identité, franchissement de frontière…) et recoupés avec d’autres documents (factures d’hôtel, billets de trains…). Il convient de respecter scrupuleusement les règles d’enregistrement sous peine de forte amende, d’expulsion vers la France (aux frais du voyageur) et d’interdiction de séjour.
Les personnes prévoyant des séjours à bord de véhicules hors normes et/ou aménagés pour dormir doivent particulièrement prêter attention aux points suivants lors de la préparation de leur séjour.
• La règlementation ouzbèke en matière d’enregistrement de séjour des étrangers ne prévoyant pas spécifiquement le cas des personnes voyageant en Camping-car, les dispositions citées précédemment leur sont également applicables. S’agissant de titulaires de visas de tourisme, seuls les hôtels sont en mesure d’effectuer cet enregistrement. Il convient donc de prévoir de s’arrêter pour la nuit auprès d’hotels pour procéder à cet enregistrement.
• Certains sites et points de passage sont fermés à certaines catégories de véhicules en vertu de la règlementation locale, y compris certains camping-cars. C’est le cas notamment du col de Kamchik entre la région de Tachkent et la vallée de Ferghana, ce qui contraint les véhicules concernés à transiter par le Tadjikistan. Dans ce cas, un visa tadjik et l’acquittement de taxes douanières aux frontières (montant pouvant s’élever à plusieurs centaines d’euros), tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire ouzbek, sont nécessaires. Il est donc utile de se renseigner à l’avance sur la possibilité de franchir certains tronçons de votre itinéraire en fonction de la catégorie de votre véhicule.
D’une façon générale les véhicules hors gabarit doivent obtenir une validation expresse de leur itinéraire par les autorités locales.
La législation douanière exige la déclaration à l’arrivée des biens, valeurs et devises. Si la somme entrée est supérieure à 5000 USD, une taxe de 2% est perçue sur la totalité de la somme. La législation douanière exige que soit faite à l’arrivée sur le territoire Ouzbek une déclaration de toutes les devises, y compris celles en chèque voyage, des valeurs et des biens. Cette formalité s’accomplit en complétant deux formulaires de déclaration de douane (T6), dont l’un sera remis au voyageur et que celui-ci doit garder précieusement jusqu’à sa sortie du pays. A sa sortie du territoire ouzbek, le voyageur doit remplir une nouvelle déclaration (T6) indiquant les devises en sa possession et présenter celle obtenue à l’entrée en Ouzbékistan. Si le montant déclaré à la sortie est inférieur à la somme déclarée à l’entrée, aucun justificatif n’est demandé. Dans le cas contraire (si la somme à la sortie est plus élevée que celle déclarée à l’entrée), des justificatifs devront être fournis (tickets de retrait en espèces par carte bancaire, justificatifs de salaires perçus etc…). La sortie de devises est justifiée par la présentation des documents reçus à l’entrée. Pour une dépense égale ou supérieure à 2000 USD, on est tenu de présenter aux douaniers les certificats délivrés par les bureaux de change, confirmant la vente légale de devises. En cas de non-présentation, une amende représentant 30% de la somme détenue sera perçue.
La totalité des devises détenues par les voyageurs doivent être déclarées. Dans le cas contraire les voyageurs se verront confisquer les sommes non déclarées et s’exposeront à des poursuites pénales.
Pakistan
Un visa doit être obtenu auprès d’une représentation pakistanaise à l’étranger. Il est généralement accordé pour 3 mois. Au-delà de cette durée, il est nécessaire de solliciter une prolongation (payante) auprès des services du Ministère de l’Intérieur, Bureau du « Section Officer Visa ».
Il est impératif de respecter scrupuleusement les indications et restrictions portées sur les documents de voyage, comme la durée du visa. Il convient de ne pas essayer de se rendre sans autorisation dans des régions où le visa ne l’autorise pas, sous peine de se faire arrêter par les autorités pakistanaises, très vigilantes sur ce point, et d’être placé en détention. Plusieurs compatriotes en ont fait l’expérience. L’un d’eux a été détenu pendant 3 mois pour cette raison en 2009.
Les fonctionnaires de police pakistanais ne signalent pas toujours les problèmes rencontrés par des ressortissants étrangers. L’Ambassade ou le Consulat général ne sont donc pas systématiquement informés de l’arrestation d’un Français. Un compatriote a ainsi effectué plusieurs semaines de détention dans un isolement complet.
Les journalistes se rendant ou résidant au Pakistan sont invités à communiquer des précisions, préalablement à leurs déplacements, aux autorités pakistanaises et au service de presse de l’Ambassade de France à Islamabad ou au Consulat Général à Karachi. Ils doivent respecter strictement les restrictions de circulation précisées sur leurs visas. S’ils souhaitent se rendre dans des zones d’accès restreint, ils devront veiller à obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités fédérales compétentes.
Philippines
Les règles d’entrée et de séjour aux Philippines sont édictées par les autorités philippines, représentées en France par l’ambassade de la République des Philippines à Paris. Il importe que les Français s’informent auprès des autorités philippines sur les règles relatives à l’entrée et au séjour aux Philippines, et qu’ils s’y conforment.
Aucun visa préalable à l’arrivée n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Le tampon d’entrée apposé à l’arrivée par le service de l’immigration autorise le séjour jusqu’à 30 jours.
Cette mesure s’applique aux titulaires d’un passeport ordinaire (couverture de couleur bordeaux) et en théorie aux titulaires d’un passeport valable un an (couverture verte). Toutefois le service de l’immigration refuse parfois d’apposer un tampon d’entrée sur les passeports d’un an, exposant leurs détenteurs à un refus d’accès au territoire philippin et à leur renvoi immédiat. Il est donc fortement recommandé de privilégier les passeports ordinaires pour voyager aux Philippines.
Dans tous les cas, le visiteur doit être en possession d’un passeport ayant encore au moins six mois de validité et d’un billet d’avion de retour ou de continuation de son voyage. A défaut de réunir ces deux conditions, l’intéressé s’expose à une non-admission dans le pays et à son renvoi immédiat. Le non-respect de ces obligations constituant une négligence de la part du voyageur, aucune intervention auprès des autorités locales ne pourra empêcher son renvoi éventuel.
Il est possible d’obtenir sur place une prolongation de 29 jours au maximum, permettant un séjour total de 59 jours au maximum, avec paiement d’une taxe de 3 030 pesos. Cette démarche s’effectue auprès du bureau de l’immigration (Magallanes Drive, Intramuros, à Manille) ou auprès de l’une des antennes régionales de ce service.
Si l’extension n’a pas été demandée en temps voulu, une amende de 1 000 pesos est perçue.
Les voyageurs doivent acquitter à leur départ à l’aéroport une taxe de 200 pesos à Manille (moins en province) pour les vols intérieurs et de 550 pesos pour les vols internationaux.
Pour les voyages d’affaires ou pour participer à des conférences ou séminaires, il est préférable de prendre contact par avance avec l’ambassade des Philippines à Paris pour s’enquérir de l’éventuelle nécessité d’un visa spécifique.
Les Français séjournant deux mois ou plus aux Philippines doivent être titulaires d’un visa correspondant à la nature de leur séjour et préalablement délivré par l’ambassade des Philippines à Paris.
L’absence de visa ou le non renouvellement du visa sont des négligences qui entraînent une forte amende proportionnelle à la durée de séjour irrégulier et à l’interdiction de sortir des Philippines tant que la situation n’est pas régularisée.
Les mineurs sortant des Philippines non accompagnés d’une personne ayant l’autorité parentale peuvent être soumis à une autorisation de voyager « travel clearance » obtenue auprès du « Department of Social Welfare and Developpment » (DSWD) selon des conditions et une procédure décrite sur le site de ce service.
Singapour
Un passeport valable six mois après la fin du séjour est exigé à l’entrée à Singapour. A défaut vous serez empêché de poursuivre votre voyage vers un autre pays de la région appliquant la même règle, voire refoulé dès l’entrée à Singapour. L’ambassade de France à Singapour ne peut délivrer de passeport d’urgence dans ce type de cas. Il est donc vivement recommandé aux voyageurs de vérifier avant le départ la validité de leur document de voyage ainsi que les conditions d’entrée dans leur pays de destination finale.
Le séjour touristique maximum autorisé à Singapour est de trois mois (social visit pass délivré à l’arrivée). Tout dépassement est puni d’une amende.
Sri Lanka
Depuis le 1er janvier 2012, les voyageurs souhaitant effectuer à Sri Lanka des séjours inférieurs à 90 jours, y compris touristiques, ne sont autorisés à entrer dans le pays qu’à la condition d’avoir préalablement obtenu une autorisation (Electronic Travel Authorisation – ETA).
La demande d’autorisation ETA est obligatoire et payante. Elle peut être effectuée sur Internet ou auprès d’une ambassade de Sri Lanka si le séjour prévu à Sri Lanka est de moins de 30 jours. Pour des séjours de 30 à 90 jours, elle ne peut pas être sollicitée par internet mais seulement auprès d’une mission diplomatique de Sri Lanka.
L’autorisation ETA ne constitue pas un droit d’entrée : à l’arrivée à Sri Lanka, les visiteurs doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure à 6 mois, d’un billet de retour et de justificatifs de ressources pour la durée de leur séjour.
Il est recommandé aux voyageurs désireux d’effectuer un périple comprenant des étapes en Inde, à Sri Lanka et de nouveau en Inde de s’informer de la nouvelle réglementation indienne en matière de visa de tourisme.
Si l’objet de la visite à Sri Lanka est autre que touristique, il convient de formuler préalablement au départ une demande de visa auprès des autorités sri lankaises compétentes pour le lieu de résidence du visiteur.
Tadjikistan
Les voyageurs qui souhaitent se rendre au Tadjikistan doivent impérativement être détenteurs d’un visa tadjik.
La République du Tadjikistan délivre quatre types de visas d’entrée sur son territoire :
• de service
• d’études
• d’affaires
• de tourisme.
Les voyageurs désireux de se rendre au Tadjikistan par voie routière doivent obligatoirement détenir un visa délivré par l’une des ambassades du Tadjikistan installée en Europe (Bruxelles, Berlin et Londres) ou dans les pays traversés (Turquie, Iran, Emirats arabes unis, Russie, Ouzbékistan, Kazakhstan, République kirghize, Pakistan et Afghanistan). Les voyageurs se rendant au Tadjikistan par voie aérienne peuvent se procurer à leur arrivée à Douchanbé un visa touristique à entrée unique pour une durée maximale de 45 jours auprès du Bureau consulaire de l’aéroport. Il est important de prévoir deux photographies d’identité. Les voyageurs souhaitant visiter le Pamir doivent obligatoirement solliciter lors de la demande de visa l’autorisation de se rendre en Gbao (région autonome du Haut-Badakhshan), qui fera l’objet d’une mention particulière tamponnée sur le passeport.
Il est également possible d’obtenir un visa court séjour d’une entrée directement à l’aéroport de Douchanbé lors de l’arrivée mais celui-ci ne permettra pas de se rendre dans le Haut Badakhchan, cette autorisation ne pouvant être obtenue qu’auprès d’une ambassade du Tadjikistan. Toute entrée sur le territoire du Tadjikistan autre que par l’aéroport de Douchanbé nécessite également la délivrance d’un visa par une ambassade du Tadjikistan.
Il n’y a pas de représentation diplomatique du Tadjikistan en France, mais à Bruxelles, en Autriche ou en Allemagne.
A partir des pays voisins du Tadjikistan :
Un visa peut-être obtenu auprès des ambassades tadjiks (ou par l’intermédiaire de certaines agences de voyage) à Almaty, Bichkek ou Tachkent (prévoir paiement 6$).
La règle générale demeure que tout citoyen étranger doit se présenter dans les 72 heures suivant son arrivée dans l’un des bureaux d’enregistrement (OVIR). Toutefois, cette règle a été assouplie par un oukase présidentiel du 29 avril 2009 qui exempte d’enregistrement pendant 29 jours les voyageurs détenteur d’un visa touristique, qui devront donc se faire enregistrer au 30ème jour de présence au Tadjikistan puis, pour ceux qui possèdent un visa touristique de 90 jours, au soixantième jour de séjour. L’enregistrement dans les 72 heures ne reste donc obligatoire que pour les détenteurs de visas autres que de tourisme. De plus, les voyageurs munis d’un visa de tourisme se rendant au Tadjikistan par la route à bord de leur véhicule (automobile ou moto), même s’ils sont dispensés d’enregistrement des personnes à l’OVIR pendant 29 jours, doivent enregistrer ce véhicule dans les 72 heures suivant leur arrivée auprès du service des douanes. En effet, l’assouplissement du régime de contrôle des personnes, qui relève du service des migrations du ministère de l’Intérieur, n’implique pas de changement du contrôle des trafics illicites de véhicules, confié aux douanes.
Toute infraction au régime de l’enregistrement des étrangers sur le territoire du Tadjikistan pourra être sanctionnée lors des formalités de contrôle au départ du territoire aux postes frontaliers routiers et des aéroports (Douchanbé, Khodjent et Kulyab).
Pour les automobilistes et motocyclistes, la sanction prendra la forme de l’immobilisation du véhicule et de ses passagers jusqu’au paiement d’une amende. Pour les passagers à l’embarquement d’un vol retour, cette immobilisation peut se prolonger après le départ du vol, ce qui peut s’avérer particulièrement gênant du fait de la moindre fréquence des liaisons aériennes. La procédure prévoit de présenter le contrevenant au tribunal d’arrondissement, qui a un délai de 20 jours pour statuer sur la sanction. Celle-ci, conformément à l’article 499 du code des infractions administratives, peut aller du seul paiement d’une amende d’un montant compris entre 80 et 90 fois la somme des frais d’enregistrement (25 somoni), au paiement de l’amende assorti d’une expulsion du territoire avec interdiction de retour pendant 5 ans. Dans tous les cas, le contrevenant devra donc s’acquitter au minimum d’une amende comprise entre 320 et 360€, sans compter les frais additionnels découlant d’un maintien prolongé sur le territoire.
Taïwan
Le visa n’est pas obligatoire pour un séjour de moins de 90 jours. Dans tous les cas, la validité du passeport doit être supérieure à 6 mois, au risque de se voir interdire l’entrée du territoire.
Important : à l’entrée et pendant le séjour à Taïwan, les peines de prison encourues pour la consommation, la production et la culture, le trafic ou la simple possession de drogues de toutes catégories sont particulièrement sévères. La législation peut prévoir jusqu’à la peine capitale dans certains cas extrêmes.
Pour des séjours plus longs, les visas sont à solliciter auprès du Bureau de Représentation de Taipei en France.
Thaïlande
Pour les touristes français, aucun visa n’est exigé pour un séjour inférieur à 30 jours pour une entrée par voie aérienne (présentation du billet aller-retour), et inférieur à 15 jours par voie terrestre ou maritime, dès lors que le passeport est encore valable pour six mois au moins lors de l’entrée sur le territoire. Pour des durées supérieures à 30 jours, l’obtention d’un visa est obligatoire. Les visas touristiques sont délivrés par les ambassades de Thaïlande à l’étranger. Leur durée ne peut excéder 3 mois. Attention ! La durée du séjour mentionnée sur le visa est très souvent réduite au passage de la frontière par les services de l’immigration. Il convient de vérifier avec la plus grande attention la date maximum autorisée mentionnée sur le tampon d’entrée.
La police de l’immigration se montre très vigilante dans ses contrôles. Avant de voyager, il convient de s’assurer de la durée de validité du passeport, qu’il ne comporte ni anomalie particulière ni rature. La police de l’immigration refuse systématiquement l’entrée sur le territoire thaïlandais aux touristes dont les titres de voyages ne sont pas conformes.
Il convient également de vérifier qu’un tampon d’entrée mentionnant la date d’entrée dans le pays a bien été apposé sur le passeport lors du passage de la frontière (surtout par voie terrestre ou maritime). Faute de quoi, en cas de contrôle ou lors de la sortie du territoire, les autorités de l’immigration considéreront l’entrée comme illégale et les contrevenants devront alors en répondre devant un tribunal.
La durée maximale et non renouvelable d’un séjour touristique ne peut excéder 3 mois.
Tout séjour irrégulier dans le pays est puni sévèrement par la loi et s’accompagne d’une lourde amende. L’incapacité à la payer a pour conséquence un emprisonnement au centre de détention des services de l’immigration où les conditions de séjour sont particulièrement difficiles.
La mise en œuvre de la procédure d’expulsion dépend du paiement des frais de gestion du dossier, de l’amende ainsi que de l’achat du billet d’avion de retour qui sont à la charge de la personne expulsée. A défaut de prise en charge financière, la personne est maintenue en détention.
Les personnes expulsées pour entrée illégale ainsi que celles qui ont commis des délits pénaux dans le pays, sont en général définitivement interdites de séjour en Thaïlande.
Il est donc formellement recommandé de ne pas séjourner dans le pays au-delà du délai de validité du séjour.
Par ailleurs, il a été signalé à l’ambassade de France que des officines spécialisées dans la prolongation des visas de tourisme ou l’obtention d’autres catégories de visas ont procédé à la fabrication de faux visas, exposant leurs clients à des sanctions pénales.
Timor Est
Le visa d’entrée au Timor Est est délivré à l’arrivée et coûte 30 USD. Il s’applique à toutes les entrées par voie aérienne, maritime ou terrestre. Dans tous les cas, il est indispensable d’être muni d’un passeport dont la validité dépasse 6 mois au minimum la date d’entrée au Timor Est.
Attention : depuis avril 2010, tous les voyageurs arrivant par voie terrestre doivent obligatoirement solliciter, préalablement à leur arrivée, une autorisation de demande de visa auprès du Département de l’immigration du Timor Est. La demande peut s’effectuer en ligne et le délai pour obtenir l’autorisation est d’environ une dizaine de jours ouvrés.
Les voyageurs quittant le territoire doivent en outre s’acquitter d’une taxe de départ de 10 USD.
Les seuls points d’entrée au Timor Est sont les suivants :
• Aéroport international Nicolau Lobato, desservi par les compagnies Merpati (B737 200 ou Fokker 28) et Batavia Air (Airbus 320) au départ de Denpasar/Bali, Air North (Embraer Brasilia ou Metro 123) au départ de Darwin (Australie), et Air Timor au départ de Singapour.
• Port de Dili : Attention, tous les navires venant au Timor Est doivent reporter au port de Dili avant de se rendre dans d’autres ports timorais.
• Mota-Ain / Batugage par voie terrestre. Batugage est situé à 100 km de Dili et c’est la voie la plus directe pour rejoindre l’Indonésie.
• Salele, par voie terrestre. C’est le point d’entrée au sud du Timor Est qui donne accès à Suai (distance Salele/Suai : 50 km).
• Kefamenau, seul point d’entrée pour l’enclave d’Oecussi/Ambeno. La distance de Kefamenau à Ambeno est d’environ 30 km.
La seule monnaie en circulation au Timor Est est le dollar américain (USD). La banque ANZ dispose de plusieurs guichets automatiques à Dili. Il existe par ailleurs un contrôle des changes qui limite le montant des importations de devises.
Turkménistan
Le Service d’Etat des Migrations du Turkménistan est le seul organisme en charge de la délivrance des lettres d’invitation et des visas. Il est également en charge de l’enregistrement des étrangers et de leur contrôle durant leur séjour.
Le délai d’obtention d’une lettre d’invitation peut être long (trois à quatre semaines).
L’accès au territoire turkmène se fait sur présentation d’un passeport dont la durée de validité est d’au moins six mois.
Il doit également être revêtu d’un visa qui est délivré par l’Ambassade du Turkménistan à Paris sur présentation d’une invitation délivrée par le Service d’Etat des Migrations à la demande de la partie invitante (agence de voyage, particuliers, entreprises). Sur présentation de la lettre d’invitation (ou de sa copie), le visa peut être obtenu à l’aéroport d’arrivée et au port de Turkmenbachy.
Transiter par le Turkménistan nécessite l’obtention d’un visa de transit.
La région de Dashogouz et toutes les zones frontalières du Turkménistan font l’objet de restrictions particulières et nécessite une autorisation spéciale. Elle peut être obtenue avec le visa ou après l’arrivée sur le territoire.
20 postes frontières sont actuellement ouverts : 9 avec l’Iran, 3 avec l’Ouzbékistan, 1 avec le Kazakhstan, 2 maritimes avec le Russie et 3 avec l’Azerbaïdjan. Sauf mesures particulières, les postes frontières sont ouverts tous les jours de 9h à 18h.
Deux postes frontières existent avec l’Afghanistan, les voyages en Afghanistan sont absolument déconseillés.
Il convient de se renseigner auprès de l’Ambassade du Turkménistan en France pour connaître le tarif des visas.
Une taxe, en supplément du prix du visa, doit être payée à l’entrée dans le pays (12 dollars).
Double nationalité : Le Turkménistan ne reconnaît pas la double nationalité (sauf pour les citoyens russes). Les visiteurs tentant d’entrer et de sortir du pays en présentant deux passeports différents pourraient rencontrer des difficultés et ne pas être autorisés à quitter immédiatement le pays.
Tout étranger séjournant au-delà de trois jours, doit, dans un délai de trois jours suivant son arrivée, se faire enregistrer auprès du Service des Migrations. Cette formalité est indispensable et doit être effectuée par l’employeur, l’organisation ou la personne ayant demandé l’invitation. Pour les touristes ayant fait appel à une agence de voyage, celle-ci s’en charge généralement.
Les titulaires d’un visa de transit supérieur à cinq jours sont soumis à cette même obligation. Les titulaires d’un visa de transit inférieur ou égale à cinq jours peuvent se faire enregistrer à l’entrée et à la sortie du pays.
Le délai de trois jours court à compter du lendemain de l’arrivée. Le samedi, le dimanche et les jours fériés ne comptent pas.
Le formulaire d’enregistrement doit être conservé en permanence dans le passeport pour être présenté à toute réquisition. Il sera restitué au poste frontière du point de sortie. Le non-respect de cette formalité peut, au moment de quitter le territoire turkmène, conduire à une amende, une expulsion assortie d’une interdiction de séjour d’une à plusieurs années, voire à une incarcération.
Les hôtels ne peuvent pas procéder à l’enregistrement des étrangers.
Il est également nécessaire de se « désenregistrer » (se renseigner lors de l’enregistrement), au moment de quitter le pays.
Vietnam
Un visa est nécessaire pour séjourner au Vietnam. Il est à demander auprès de l’Ambassade du Vietnam à Paris. La date d’expiration du passeport français ne doit pas être inférieure de 6 mois à la fin de validité du visa ou du séjour au Vietnam.
En cas de transit, à l’aller comme au retour par le Vietnam, pour un pays tiers, il faut être titulaire d’un visa à entrées multiples ; aucune régularisation sur place, à l’entrée dans le pays, n’est possible.
Les étrangers peuvent entrer sur le territoire vietnamien aussi bien par les aéroports internationaux (Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Danang) que par les postes terrestres suivants :
• Chine : Mong Cai (province de Quang Ninh), Huu Nghi (province de Lang Son), Dong Dang (province de Lang Son), Lao Cai (province de Lao Cai)
• Laos : Cau Treo (province de Ha Tinh), Lao Bao (province de Quang Tri), Chao Lo (Quang Binh)
• Cambodge : Moc Bai (province de Tay Ninh), Son Tien (province d’An Giang).
Il est indispensable de souscrire une assurance maladie prévoyant le remboursement des frais médicaux engagés à l’étranger (les tarifs pratiqués par les structures privées étant élevés) ainsi que les frais d’un éventuel rapatriement sanitaire.