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Inde Agra Taj Mahal

Comment faire son visa pour l’Inde ?

Comment faire son visa pour l’Inde ?

Si chaque pays de la planète possède des spécificités qui lui sont propres, l’Inde, du fait de son territoire étendu et de son multiculturalisme renforce cet adage. Du Nord au Sud, chaque partie de cette contrée authentique est un véritable appel au voyage et à l’aventure. Cet appel est bien entendu renforcé par la gentillesse d’un peuple ayant véritablement le cœur sur la main. Mais, pour entrer dans le pays, il est nécessaire d’obtenir un visa. Ainsi, le visa Inde s’obtient sur le passeport ou entièrement en ligne. Nous vous décrivons dans cet article, les étapes qui vous permettent d’obtenir facilement et sans risque, votre visa électronique ou physique pour partir vous aussi à la découverte au sein de cette terre mythique des Maharadjahs.

Pays d’Asie, et accessoirement le plus peuplé de la planète, l’Inde trouve dans sa démesure, toute l’étendue de son potentiel. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, chaque région est l’occasion de vivre des émotions fortes, si fortes que rares sont les voyageurs qui ne sont pas marqués par leurs découvertes. La situation est bien simple et puise au travers de son modèle binaire, un surprenant constat : soit on aime le pays au point de le sublimer, soit on le déteste. Mais pas d’entre deux et c’est cette exacerbation des sentiments qui rend cette contrée si particulière.

Aucun autre pays du monde ne ressemble à l’Inde et par conséquence, rien n’y est comparable. Le simple fait de se promener dans la rue amènera autour de soi, des centaines de personnes qui, fiers de voir un étranger les visiter le leur feront savoir : sourires, salutations, regards ; pour en apprécier la portée, il ne faut pas être agoraphobe, mais au contraire accepter de prendre un bain d’humanité grandeur nature. Une manière différente de découvrir le monde, au combien généreux et duquel il y a tant à apprendre.

1.Formalités avant le départ

Le visa Inde s’obtient sur le passeport ou entièrement en ligne :

Il est possible de se déplacer à l’ambassade d’Inde et de rencontrer un officier consulaire. Cette demande présente l’inconvénient de devoir se rendre à Paris au 20 rue Albéric Magnard, dans le 16 èm arrondissement, donc indéniablement de devoir patienter avant de remettre les documents exigés et de se voir confier un autre rendez-vous aux fins de récupération du visa, donc par procédé itératif, de devoir à nouveau patienter et de se déplacer.

Depuis 2015, les autorités indiennes ont mis en place un dispositif de délivrance de visa à l’arrivée, appelé « e-Tourist visa ». Depuis le 1er avril 2017, ce dispositif a été étendu à d’autres types de visas (affaires, médicaux…). Cette procédure qui permet d’effectuer sa demande sur Internet et de ne pas avoir besoin de se déplacer, bénéficie néanmoins d’exemptions sur des cas spécifiques, généralement englobant des périodes un peu plus longues.

Sous peine de voir sa demande de visa rejetée et les frais inhérents payés, non remboursés, des agences peuvent s’occuper de cette démarche de demande de visa, physique ou électronique. Pour un coût supplémentaire, ces agences s’occuperont de toutes les démarches à votre place et vérifieront la légalité des pièces envoyées afin de déterminer si ces dernières correspondent à la demande aussi bien sur le fond que la forme.

En outre, en mandatant une agence, les voyageurs n’auront pas à déposer leurs empreintes pour obtenir leur visa sur passeport (obligatoire pour certains types de visas). En outre, les formulaires requis par le gouvernement indien étant difficiles à remplir, y compris pour la demande du visa électronique, passer ainsi par un professionnel permet d’éviter refus et perte de temps.  Une manière d’obtenir son visa dans les meilleures conditions.

2.Définition du visa électronique de voyage

A l’instar d’autres pays du monde, la dématérialisation des visas est une procédure qui permet d’entrer sur le territoire indien grâce à un visa électronique, visa attribué après le respect strict d’un remplissage de formulaires, l’envoi de documents requis et le paiement des frais inhérents.

Cette procédure, effectuée en indépendant ou par le concours d’une agence spécialisée mandatée, a pour mérites d’éviter un déplacement à l’aile consulaire de l’ambassade d’Inde.

3.La demande du visa électronique indien 

Mais pour être délivré, le visa Indien exige le remplissage d’un formulaire dans lequel il est nécessaire de fournir de nombreux renseignements.

Le demandeur devra avoir effectué en amont une réservation d’hôtel, du moins pour le premier jour de son arrivée, puis télécharger la page du passeport et la photo d’identité qui accompagnera le formulaire. Une fois le paiement effectué, la procédure peut prendre jusqu’à trois jours ouvrés pour obtenir la délivrance du visa.

Si chaque voyageur entrant sur le territoire doit posséder son visa, la demande électronique peut concerner plusieurs voyageurs qui décident de voyager ensemble.

Une fois le dossier traité, si toutes les pièces envoyées correspondent, l’accord du visa envoyé sur l’adresse mail mentionné se matérialise par la réception d’une autorisation de voyage sous forme électronique. Cette autorisation qui pourra être demandée par les compagnies aériennes lors de l’enregistrement devra être présentée à l’aéroport ou au port d’arrivée pour obtenir la délivrance du visa dans son passeport. Il n’est valable que pour les demandeurs de visa, titulaires d’un passeport ordinaires français d’une durée de validité d’au moins 6 mois à la date de délivrance de l’autorisation de voyage électronique.

Une fois arrivé en Inde, les empreintes du demandeur seront prises sur place en quelques secondes, de façon électronique, et un tampon d’entrée en Inde sera apposé sur le passeport présenté, qui doit correspondre en tout point au passeport utilisé lors de l’inscription.

4.Spécificités du visa électronique indien 

Depuis quelques années, le e-visa concerne 5 catégories de demandes : « e-Tourist, e-Business, e-Conference Visa, e-Medical attendant visa et e-Medical visa »

Le visa électronique est valable pour une double entrée pour le : « e-tourist » et « e-business visa », et pour une triple entrée pour le « e-medical visa »

Pour le visa tourisme, la durée du séjour permise est de 30 jours. Il est valide 120 jours après la demande obtenue.

Plus précisément, un voyageur aura 120 jours après l’acceptation de son visa pour entrer sur le territoire. Il pourra entrer sur le territoire indien dès l’octroi de son visa, même si la date qui figure sur son formulaire de demande est différente. Tout voyageur qui reporte son voyage et arrive en Inde le 119e jour de validité de son visa peut encore séjourner en Inde pendant 30 jours.

Petite précision : il n’est possible de réaliser que deux demandes de visa électroniques par an.

Pour le visa business, la durée du séjour permise est de 30 jours ; il est valide de 3 mois à 1 an après la demande obtenue de visa.

Pour des visas plus spécifiques ou différents de la liste permettant la délivrance d’un visa électronique, il est nécessaire de se rendre à l’ambassade d’Inde à Paris ou de mandater une agence spécialisée. Dans ce cas, la durée totale de séjour ne peut dépasser sans procédure supplémentaire sur place, selon la durée mentionnée sur le visa : 90 ou 180 jours. Les séjours d’une durée supérieure à 180 jours doivent être enregistrés auprès du Foreigners Regional Registration Office (FRRO) compétent.

Petite précision : Un étranger qui quitte le pays après avoir bénéficié de l’intégralité des sorties permis par son type de visa ne peut revenir en Inde qu’après un délai de deux mois après son dernier départ. Une autorisation spéciale pour ne pas avoir besoin d’attendre ce délai de deux mois peut être sollicitée à la mission diplomatique indienne compétente et ne peut être accordée qu’en cas de situation impérieuse dûment justifiée avec les dérogations suivantes : si le but de la visite découle d’une situation d’urgence et que le demandeur ne se rende pas en Inde pour travailler ou pour étudier. Une fois l’autorisation accordée, il sera nécessaire de s’enregistrer auprès du FRRO compétent dans les 14 jours suivant son arrivée dans le pays, de préférence au lieu de première entrée. Un cachet sera apposé sur le visa délivré.

Une fois le visa accepté, le voyageur peut ne pas respecter les dates d’entrées qu’il a renseignées sur la demande et arriver plus tardivement. Il est donc toujours possible de reporter la date d’arrivée jusqu’à un maximum de 120 jours après la date d’arrivée prévue dans le formulaire.

5.Points d’entrée et de départ des détenteurs du visa électronique indien

L’arrivée par avion pour les détenteurs de visas électroniques n’est autorisée qu’aux aéroports de : Ahmedabad, Amritsar, Bagdogra, Bengaluru, Bhubaneshwar, Calicut, Chennai, Chandigarh, Cochin, Coimbatore, Delhi, Gaya, Goa, Guwahati, Hyderabad, Jaipur, Kolkata, Lucknow, Madurai, Mangalore, Mumbai, Nagpur, Portblair, Pune, Tiruchirapalli, Trivandrum, Varanasi et Vishakhapatnam.

L’arrivée par bateau ou paquebot n’est autorisée qu’aux ports maritimes de : Chennai, Cochin, Mormugao (à Goa), New Mangalore (à Mangalore) et Mumbai.

Le départ du pays ne doit pas nécessairement correspondre au point d’arrivée. Ainsi, un voyageur pourra quitter l’Inde partout où se trouve un poste de contrôle de l’immigration : dans les aéroports internationaux, dans tous les ports maritimes et aussi aux frontières avec le Népal, à Banbasa, Gauriphanta, Jogbani, Ranigunj, Raxaul, Rupaidiha et Sunauli.

Les détenteurs de visas traditionnels délivrés par un consulat indien établi, en France ou à l’étranger, peuvent en ce qui les concerne, entrer par n’importe quel poste d’immigration du territoire.

6.Conditions d’octroi du visa électronique indien

Tous les citoyens européens sont autorisés à effectuer une demande de visa électronique pour l’Inde. Pour ce faire, ils doivent posséder un passeport valable jusqu’à 6 mois après leur arrivée, qu’ils soient adultes ou enfants. Le passeport doit en outre comporter trois pages vierges sur une desquelles sera apposé le visa.

Il est nécessaire de posséder un billet retour pour effectuer sa demande et une réservation d’hôtel est obligatoire. Cependant, aucune preuve de réservation ne sera demandée ; les informations concernant cette réservation doivent néanmoins être indiquées lors de l’inscription ; elles peuvent être vérifiées aléatoirement par les autorités.

Une fois la demande du visa effectuée, les demandeurs reçoivent une confirmation par mail. Cette confirmation ne correspond pas au visa effectif qui sera délivré lors de l’entrée sur le territoire, mais constitue une validation d’entrée autorisant la délivrance du visa.

Lors du passage des frontières, le policier au guichet pourra demander des preuves supplémentaires : réservation d’hôtel, fonds suffisants. La preuve de sortie du territoire : bus, avion est obligatoire ; en cas d’impossibilité à présenter cette preuve exigée, le refoulement du pays pourra être ordonné.

Le visa indien ne peut être utilisé qu’une seule fois, voire deux ou trois en cas d’entrées multiples autorisées. Lors de l’entrée dans le pays, le visa reçoit immédiatement un tampon. Un départ précipité du pays entraîne de fait l’annulation du visa en cours ou la réduction de deux sorties à une.

Les étrangers doivent remplir les conditions pour lesquelles un type de visa leur a été attribué. Tout étranger arrivant sous couvert d’un visa « touriste », physique ou électronique pouvant être en fonction de ce qu’il est, valable pour une période de six mois au maximum est dispensé de s’enregistrer auprès des services de l’immigration. Aucun visa « touriste » ne peut être prorogé. Un visa est accordé pour le seul objet au titre duquel il a été requis

7.Comment passer la frontière ?

Les touristes qui souhaitent visiter l’Inde ne doivent pas avec un visa touriste, travailler ou effectuer de bénévolat durant leur séjour sous peine de se voir expulser du pays.  Travailler nécessite un visa travail, commercer, nécessite le visa business et étudier oblige à la possession du visa étude.

Dans tous les cas d’un passage de la frontière, il convient de respecter les règles suivantes :

  • Ne pas doubler dans la file d’attente.
  • Présenter son passeport et son autorisation de visa imprimée en format A4.
  • Présenter la preuve d’une sortie du territoire.
  • Avoir un comportement approprié. Toujours rester calme.
  • Arborer une tenue correcte.
  • Répondre aux questions posées.

8. Coût et procédure du visa indien physique

Dans de nombreux cas, faire le visa électronique ne convient pas. Cette impossibilité peut concerner des domaines dans lesquels le visa électronique est impossible, mais elle peut également concerner des domaines pouvant donner lieu à un visa électronique comme le tourisme, mais tout simplement pour des durées supérieures aux trente jours permis par la procédure électronique. Dans ce cas, il est obligatoire de passer par un visa physique, qui donne pour avantage certain, l’impossibilité d’être refoulé à la frontière (sous peine de présenter un billet de départ du territoire).

Faire sa demande de visa peut s’effectuer de manière indépendante en se rendant au consulat. Néanmoins, pour plus de sureté, choisir une agence de visa vous permet de garantir vos chances d’obtention et de réussite de la demande. Une des sociétés françaises spécialisées dans le traitement des demandes est le site https://action-visas.com

Avec l’agence spécialisée Action-visas, après avoir effectué sa demande de visa, le demandeur est dans l’obligation d’en effectuer le paiement.

Le coût avec l’agence pour un visa : « Tourisme » est de 76 € par visa, décomposé en 11 euros représentant les frais consulaires et 65 euros composant les frais de service.

Le coût pour un visa affaire ou : « Business » est de 294 € par visa, décomposé en 201 euros représentant les frais consulaires et 93 euros composant les frais de service.

Les frais consulaires bénéficient au département de l’Immigration et couvrent les frais de vérification de la demande ; ils constituent également une source de revenus pour le gouvernement indien. Les frais de service inclus dans le prix du visa indien couvrent les frais de vérification et de traitement de la demande par un spécialiste francophone en visas. Grâce au contrôle minutieux de chaque demande, y compris les scans de passeport et les photos de passeport fournis, les erreurs fréquemment commises sont souvent détectées rapidement et peuvent être corrigées en temps voulu.Les coûts totaux mentionnés ci-dessus sont forfaitaires ; par conséquent, aucuns frais supplémentaires de transaction, d’administration ou autres ne seront facturés pour la demande de visa.

Le délai de traitement est approximativement de 6 jours. Pour une demande en urgence permettant la délivrance du visa en moins de 24 heures, il convient de rajouter des frais supplémentaires aux prix forfaitaires mentionnés. Cette demande exige également la présentation d’autres pièces justificatives, dont une lettre manuscrite du demandeur.

Des coûts supplémentaires peuvent également s’appliquer pour les trois options suivantes :

Impression de photos d’identité : 15 euros

Permission d’entrer au Sikkim : 29 euros

Remplissage du formulaire par un employé d’Action-visas : 35 euros

Le demandeur peut déposer ou faire déposer par un tiers le dossier complet dans les bureaux de Action-visas aux heures d’ouverture et à l’adresse suivante :

10-12 rue du Moulin des Prés 75013 Paris, Métro : Place d’Italie (sortie Bobillot) de 09h30 à 13h00 et de 14h00 à 16h30 du lundi au vendredi.

Une possibilité est également offerte aux demandeurs de le déposer dans la boite aux lettres sécurisée en dehors des horaires d’ouverture ou de l’envoyer en pli sécurisé, en recommandé avec accusé de réception, Chronopost DHL ou UPS.

Plusieurs documents sont à fournir pour la constitution du dossier pour une demande de visas touristiques :

  1. Le bon de commande du visa pour l’Inde, téléchargeable sur le site https://action-visas.com (si le demandeur passe par l’agence Action-visas.com)
  2. Le remplissage du formulaire sur le site officiel gov.in. Si le demandeur a choisi le remplissage du formulaire par les services de l’agence action-visas.com, ils doivent remplir les renseignements demandés sur une feuille imprimée envoyée par l’agence, qui se chargera de remplir correctement le formulaire directement en ligne.
  3. Deux photos d’identité identiques couleur sur fond blanc (pas de photocopie ni photos scannées), format 5 cm x 5 cm (aucun autre format ne sera accepté). La prise de vue doit montrer un gros plan du visage et des épaules. Le visage doit être positionné au centre du cadre et sans inclinaison.
  4. Le passeport avec une validité supérieure à 6 mois après le dépôt au consulat ainsi que 3 pages consécutives entièrement libres de toute inscription. Le passeport doit être en bon état sous peine d’être refusé par le consulat indien.
  5. Une copie de la page information du passeport comprenant la photo et les détails de l’état civil.

Pour les enfants mineurs, le dossier reste le même, sauf qu’il doit comprendre en plus une autorisation de sortie de territoire manuscrite signé par les deux parents ainsi qu’une copie du livret de famille et une copie des passeports des deux parents.

9.Coût et procédure du visa électronique indien

Pour commencer, il convient pour le demandeur de vérifier s’il remplit les conditions d’octroi du visa. A savoir : posséder un passeport valide comprenant 3 pages vierges, une carte bancaire et une photo en format numérique. Cette demande de documents concerne les visas touristiques, les demandes de visas : « Business » nécessitant en plus d’autres documents.

Ensuite, il est utile de rassembler les données dont il aura besoin : réservation d’hôtel, date d’arrivée, état-civil. En possession de ces informations, il peut se connecter sur le site officiel afin de faire sa demande : https://indianvisaonline.gov.in/evisa/tvoa.html

Il est possible de demander un seul visa ou plusieurs visas pour un groupe. Le même formulaire peut être utilisé pour une demande collective. Il suffit ainsi de sélectionner l’option « ajouter un voyageur » au bas du formulaire et de nouveaux champs apparaîtront pour ajouter un voyageur supplémentaire.

Il est d’abord demandé de saisir les coordonnées d’un seul voyageur. L’adresse e‑mail renseignée fait office de référence et sera celle à laquelle tous les visas seront envoyés.

Pour les visas touristiques qui sont les plus communs, deux seuls types de documents sont demandés : une photo et une copie du passeport. Par contre, le billet de sortie du territoire pourra être demandée à l’arrivée.

La photo doit être au format JPEG. Sa taille doit être comprise entre 10 ko et 1 Mo. La hauteur et la largeur de la photo doivent être égales. La photo doit présenter le visage de face, les yeux ouverts et sans lunettes. L’arrière-plan doit être de couleur claire ou blanche. La page du passeport doit être sous format pdf, de taille comprise entre 10 et 300 ko. Elle doit montrer la photographie et les détails de l’identité.

Si la demande de visa électronique paraît facile, en réalité cette procédure dans le fond est longue et complexe, non pas tant au niveau de la forme mais au travers de la précision exigée, tant les renseignements demandés sont précis. Pour rester concret, outre les exigences classiques de toutes les demandes de visas électroniques : l’état civil, avec les adresses, les coordonnées, les informations sur le passeport, le formulaire nécessite des informations sur l’état civil des parents, la religion pratiquée, le statut marital, ainsi que des éclaircissements sur les précédents voyages effectués et sur le travail. Avec certaines demandes biaisées, qui entraîneront un refus de la délivrance du visa, ce qui est le cas des voyageurs qui indiquent un travail en relation avec le gouvernement de leur pays ou en relation avec la presse, le cinéma ou l’écriture.

En outre, la procédure est entièrement en Anglais et si le demandeur se trompe, il n’aura pas la possibilité d’effectuer une correction : il lui faudra recommencer depuis le début, soit une perte de temps de près de 30 minutes.

Pour pallier ces déconvenues éventuelles, les agences spécialisées s’occupent de garantir la délivrance du visa électronique en procédant elles-mêmes au remplissage de la demande.

Afin d’éviter toute erreur, les demandeurs doivent fournir leurs renseignements sur une adresse mail de substitution envoyée par l’agence, renseignements qui seront vérifiés et ensuite formalisés sur le site officiel du gouvernement indien.

L’agence Action-visas garantit ainsi la délivrance du visa, sous peine de ne pas facturer sa prestation.

Le coût pour un visa touriste d’une durée de 30 jours valable 120 jours coûte 40 euros.

Le coût pour un visa affaires d’une durée de 180 jours valable 1 an est de 113 euros.

Petite précision : depuis la pandémie de Covid 19, le e-Visa Tourisme d’un an qui permet d’effectuer plusieurs séjours de 90 jours maximum en continu en multiples entrées est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

10.Permis spéciaux

L’accès à certaines zones du territoire indien (Arunachal Pradesh, Sikkim, frontières du Cachemire, du Rajasthan, de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarakhand) nécessite l’obtention de permis spéciaux. Les demandes pour ces permis se font auprès des services consulaires de l’ambassade d’Inde à Paris.

L’agence Action-visas peut également s’occuper de la demande de permis du Sikkim, pour un coût supplémentaire ; cette procédure doit être effectuée lors de la demande initiale du visa.

Une fois en Inde, l’obtention de ces accès est très difficile à obtenir et nécessite un délai de 6 semaines au minimum avec l’obligation de fournir à l’administration de nombreux justificatifs.

Dans ce dernier cas, les demandes de permis spéciaux sont à adresser au ministère de l’Intérieur indien (Ministry of Home Affairs – Foreigners Division, Jaisalmer House, Mansing Road, New Delhi – Tél. : +91 23 38 13 74)

L’accès à certaines des îles Andaman et Nicobar est conditionné à l’obtention d’une autorisation, délivrée par les services de l’immigration à Port Blair, des services consulaires de l’ambassade d’Inde à Paris, ou des bureaux de l’immigration à Delhi, Bombay, Chennai et Calcutta.

Conclusion

Pour y avoir séjourné, l’Inde fut pour moi une révélation. Voir des milliers de personnes dans les rues, foisonner au travers de leurs habits colorés me permis, grandeur nature, de me confronter à l’humanité dans ce qu’elle avait de plus authentique.

Mais si l’Inde a depuis facilité l’entrée des touristes grâce au visa électronique, les conditions d’obtention du précieux sésame restent compliquées et c’est pour cette raison que le recours à une agence dans le but de faciliter cette obtention reste pour moi, la relative tranquillité escomptée pour faire en sorte qu’un projet de voyage au sein de ce grand pays ne reste pas qu’une velléité.

Birmanie Lac Inle

Comment faire son visa électronique pour la Birmanie ?

Comment faire son visa électronique pour la Birmanie ?

 

Durant notre découverte de l’Asie du Sud-Est, nous ne pouvions pas passer aux côtés de la Birmanie, un pays mystérieux encore préservé du tourisme de masse, du fait de son passé politique trouble. Mais avant de le visiter, il est logiquement nécessaire d’y entrer. Nous vous décrivons dans cet article, les étapes qui vous permettent d’obtenir facilement et sans risque, votre visa Birmanie électronique pour le pays.

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Faire son autorisation de voyage électronique pour le Canada

Faire son autorisation de voyage électronique (AVE) pour le Canada

Du fait de son histoire commune et proche avec la France, le Canada fait rêver. Ainsi, en moyenne, ce sont près de 600 000 de nos compatriotes qui s’y rendent chaque année. Si pour entrer au Canada en tant que touristes, les Français et les citoyens européens peuvent bénéficier d’une procédure simplifiée au travers de l’autorisation de voyage électronique (AVE), cette procédure nécessite néanmoins une connaissance de la réglementation en vigueur afin de ne pas se faire refouler à l’immigration voire à l’embarquement. Nous allons ainsi vous donner toutes les explications vous permettant de faire une demande d’AVE pour le Canada.

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Visas demandés en Océanie pour les Français

Australie

Pour entrer et séjourner sur le territoire australien, tout ressortissant français doit, suivant l’objet et la durée de séjour envisagée, être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor) ou d’un visa.

L’Ambassade d’Australie à Paris ne traite plus les demandes de visa. Pour les personnes résidant en France, et suivant la catégorie de visa, les demandes doivent être formulées soit par voie électronique soit auprès de l’ambassade d’Australie de Madrid.
Les autorités australiennes ont généralisé le visa électronique (e-visa). Aucune vignette n’est apposée dans le passeport, la délivrance du visa demandé étant notifiée par messagerie électronique (courriel précisant la date de délivrance ainsi que les caractéristiques du visa).

Les conditions d’entrée et de séjour sur le territoire australien relevant de la compétence exclusive des autorités du pays, les représentations diplomatique et consulaire française en Australie ne se reconnaissent ni droit d’ingérence ni faculté d’intervention en ce domaine. Il est donc fortement recommandé aux intéressés d’anticiper leur demande de visa en fonction de leurs dates
de séjour.

1/ eVisitor (subclass 651)
Pour un séjour d’une durée maximale de 3 mois (tourisme, voyage d’affaires, visite privée ou familiale), le détenteur d’un passeport français doit être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor). La demande s’effectue en ligne : http://www.immi.gov.au/e_visa/evisitor.htm

Aucune vignette n’est apposée dans le passeport mais un courriel de confirmation, précisant la date de délivrance et les conditions liées au visa, est transmis au demandeur.

Une demande d’eVisitor doit être formulée pour chaque membre d’une famille, y compris les enfants, qu’ils disposent de leur propre passeport ou qu’ils figurent sur le passeport de l’un des parents.

L’intéressé doit voyager avec le passeport déclaré lors de la demande d’eVisitor ; en cas de délivrance d’un nouveau titre de voyage, le détenteur doit en informer sans délai et en tout état de cause avant la date de son voyage, les autorités australiennes.

Éligibilité :
Être en possession d’un passeport français valable 6 mois après la date de retour;
Être hors d’Australie lors de la demande et de la délivrance de l’eVisitor.

Conditions :
Ne peut être renouvelé;
Ne permet pas de travailler;
Permet d’étudier ou d’effectuer un stage dans la limite de 3 mois.

Coût :
gratuit.

Délais :
La demande doit être formulée au moins 2 semaines avant la date de voyage. Néanmoins, les demandes d’eVisitor sont généralement, et suivant les cas de figure, satisfaites relativement rapidement (de 3 à 10 jours).
NB/ Pour un séjour touristique d’une durée supérieure à 3 mois, la demande d’un visa touristique (subclass 676) doit être privilégiée.

2/ Working Holiday Visa / Visa vacances travail (subclass 417)
Il est fortement déconseillé de solliciter une demande de 2ème WHV (lequel répond à des conditions strictes d’éligibilité) sur la base de fausses déclarations. La coopération entre les différentes administrations australiennes étant particulièrement efficace, les personnes se risquant à frauder sont systématiquement appréhendées à leur arrivée en Australie et dans les 72h placées dans un vol retour sur la France.

La politique des autorités australiennes en matière d’importation d’articles et de produits, notamment alimentaires, étant très stricte, il est fortement conseillé de prendre connaissance de la réglementation en vigueur avant son départ.

Lors de l’arrivée en Australie, tout passager doit renseigner la carte passager à l’arrivée (Incoming passenger card). Cette carte, généralement remise dans l’avion par le personnel navigant, doit être renseignée soigneusement, sans oubli et avec honnêteté ; dans le doute, il est fortement conseillé de déclarer. La carte passager est présentée avec le passeport aux autorités douanières.

Franchises douanières (au 1er/09/2012) : puceoupas.
– Valeur maximale de 900 A$ (et 450 A$ pour une personne mineure) de marchandises courantes (souvenirs, appareil photo, équipement électronique, produits en cuir, parfum, bijoux, montre, équipements de sport). Uniquement autorisés aux personnes majeures :
puceoupas 2,25 litres d’alcool
– 50 cigarettes ou 50 grammes de cigares ou de produits à base de tabac.

Important
En cas de dépassement des franchises douanières autorisées, les droits et taxes à acquitter portent sur la totalité des articles de la catégorie concernée (marchandises courantes, alcool, tabac,….) et non seulement sur les articles concernés.

Au départ de l’Australie, possibilité de faire une demande de remboursement de la taxe sur les biens et services (GST) et de la taxe sur les vins (WET) dans le cadre du TRS (Tourist refund scheme).

 

Iles Cook

Le visa est inutile pour un séjour inférieur à un mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller-retour valide. Des prolongations de visa de séjour jusqu’à trois mois sont possibles.

 

Iles Fidji

Le visa de tourisme est délivré gratuitement, à l’arrivée, pour une durée maximum de 4 mois, aux Français en possession d’un passeport dont la validité doit être d’au moins six mois supérieure à la fin de validité du visa délivré, des justificatifs du séjour (hébergement, tour-operator) et d’un billet d’avion aller-retour.

 

Iles Salomon

Pour un séjour inférieur à trois mois, le visa est délivré à l’arrivée, sur présentation du passeport et d’un billet de retour. Un justificatif de ressources couvrant la durée du séjour peut être demandé. Une prolongation de visa peut être opérée sur place à l’immigration.

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent demander des visas adéquats très longs à obtenir. Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est nécessaire.

 

Nouvelle Zélande

Le visa est inutile pour des séjours inférieurs à 3 mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller et retour valide.

Tout visiteur, même exempté de visa en tant que touriste pour une durée de 3 mois maximum, doit présenter un billet aller-retour et pouvoir prouver qu’il disposera sur place de 1000 NZD (400 NZD s’il est logé gratuitement) par mois de séjour. Même dans le cas d’un emploi non rémunéré mais assorti d’avantages en nature, il n’est pas permis de travailler sans autorisation préalable de travail (Work permit, Working holiday visa). S’il apparaît à l’occasion d’un entretien avec l’officier de l’immigration, que les conditions d’entrée ne satisfont pas à la réglementation néo-zélandaise, tout visiteur est refoulé. Un retour en Nouvelle-Zélande sans visa s’avèrera ensuite difficile et le visa requis, même délivré, n’assurera pas un contrevenant de son entrée sur le territoire.

Les autorités néo-zélandaises autorisent les jeunes Français à séjourner en Nouvelle-Zélande à titre individuel dans le but d’y passer des vacances, en ayant la possibilité d’y exercer un emploi pour compléter les moyens financiers dont ils disposent. Elles leur délivrent à cet effet un visa vacances-travail à entrées multiples d’une durée de validité d’un an.

A l’arrivée en Nouvelle-Zélande, les bénéficiaires du programme se voient délivrer par le service de l’immigration une autorisation de travail valable 12 mois : celle-ci leur permet d’exercer un emploi auprès de plusieurs employeurs successifs, et aussi de s’inscrire à un cours de formation ou d’étude pour une durée maximale de 3 mois non renouvelable. Ils sont tenus de se conformer à la législation locale du travail.

Les conditions à remplir sont les suivantes:
• avoir des motivations répondant aux objectifs du programme;
• être âgé de 18 à 30 ans révolus lors du dépôt de la demande;
• ne pas avoir antérieurement bénéficié du programme;
• être titulaire d’un passeport en cours de validité et justifier de la possession d’un billet retour (ou des moyens financiers équivalents);
• justifier également de garanties financières suffisantes pour subvenir à ses besoins au début du séjour (le montant des ressources doit être de 2500€);
• avoir souscrit une assurance couvrant les risques maladie, maternité, invalidité et hospitalisation pour la durée du séjour.

La demande de visa doit être déposée auprès de l’Ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris.

Le nombre de visas susceptible d’être délivrés est de 5000.

Certaines précautions et gestes simples permettent d’éviter des complications douanières.

La loi néo-zélandaise en matière de règles douanières est intransigeante et l’introduction dans le pays de produits prohibés est étroitement contrôlée. Il est donc recommandé aux voyageurs de se conformer strictement à la règlementation en vigueur. Tout manquement peut être sévèrement sanctionné, à commencer par un refus d’entrée sur le territoire.

Une attention scrupuleuse est accordée par les services des douanes aux menaces extérieures pouvant affecter l’écosystème (bactéries, insectes ou autres petits animaux). L’approche « bio-sécurité » est d’une extrême rigueur lors des contrôles effectués à l’aéroport, une amende de 400 NZ dollars pouvant être infligée sur le champ en cas d’infraction.

Des déclarations frauduleuses ou incorrectes à la douane néo-zélandaise peuvent faire l’objet d’amendes immédiatement exigées allant jusqu’à 400 NZD.

De manière générale :
• lorsque vous préparez vos bagages, pensez à bien respecter la liste des produits interdits et ceux qui doivent être déclarés (voir ci-après);
• en transit, si durant votre escale vous pensez acheter un souvenir ou des denrées, assurez vous que ces produits sont bien autorisés sur le territoire néo-zélandais;
• à la descente de l’avion, pensez à ne rien emmener de ce qui était à bord (boissons, fruits, pâtisseries);
• aux douanes, faites de votre mieux pour faciliter le travail des douaniers.
Les produits strictement interdits :
• viandes aviaires (poulet, dinde, canard) et dérivés (foie gras frais) ainsi que les œufs;
• fruits frais, légumes et champignons;
• miel et produits dérivés pollens, cire et résine végétale;
• animaux vivants (dont chiens et chats), animaux de compagnies, oiseaux, œufs d’oiseaux, poissons et insectes;
• fleurs et feuillages, colliers de fleurs et assimilés;
• emballage en paille ou autres herbes;
• corail, ivoire, peau de serpent, produits à base de cuir de crocodile ou d’os de baleine (dont colliers, bijoux, artefacts ou ornements);
• coquillages et carapaces de tortues.
Ces produits seront systématiquement détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.
Produits devant être obligatoirement déclarés à l’arrivée :
• viandes (autres qu’aviaires), poissons et crustacés;
• produits à base d’œufs (pâtes, pâtisseries);
• fruits et légumes secs;
• pâtes et riz;
• noix, graines, céréales, herbes et épices;
• tous produits végétaux ou à base de plantes;
• produits à base de fleurs séchées;
• produits rembourrés avec des graines / céréales de la paille;
• produits à base de bambou, canne à sucre, noix de coco, ou de paille;
• tous produits contenant du bois ou à base de bois (incluant les instruments de musique);
• tous produits contenant ou à base de plumes, pelage, poils, peaux et os;
• tous trophées de chasse ou animaux empaillés;
• vêtements et chaussures ayant été en contact avec des animaux (dont animaux dits « de la ferme »), du matériel pour animaux, du matériel vétérinaire ou des cages à animaux;
• tous matériels et vêtements de camping, de trekking, et de marche ayant déjà été utilisés à la campagne ou à la montagne.

Après inspection, ces produits vous seront retournés pour la grande majorité. Les autres seront traités à vos dépens puis vous seront rendus et dans des cas plus rares seront détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.

 

Papouasie-Nouvelle-Guinée

Pour un séjour inférieur à deux mois, un visa de court séjour est nécessaire. Sur présentation d’un billet de retour, un visa peut être obtenu à l’arrivée moyennant le paiement d’une taxe (à l’heure actuelle 100 kinas soit environ 30€).

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent être titulaires de visas spéciaux longs à obtenir (en général 6 mois). Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est indispensable.

 

République des Palaos

Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Il est possible d’obtenir une prolongation de séjour auprès des services de l’immigration, après paiement d’une taxe d’un montant minimal de 50$.

 

Samoa

Les Français sont dispensés de visas pour des séjours inférieurs à un mois, mais doivent cependant disposer d’un billet d’avion valide permettant leur départ du pays.

 

Tonga

Le visa de tourisme est délivré gratuitement à l’arrivée, pour une durée allant de 21 à 31 jours (selon les dates des billets d’avion et des réservations d’hôtel), aux Français en possession d’un passeport en cours de validité (d’au moins 6 mois supérieurs à la fin de validité du visa délivré). La présentation d’un billet d’avion aller et retour est également exigée.

Ce visa peut être prolongé pour une durée ne pouvant excéder un total de 6 mois, à partir de la première date d’entrée. Dans ce cas, une taxe est perçue à chaque demande d’extension, jusqu’à 6 mois.

 

Vanuatu

Suite à l’entrée en vigueur le 7 février 2011 d’une nouvelle loi sur l’immigration, les visiteurs, à leur arrivée au Vanuatu, doivent être en possession d’un passeport dont la durée de validité doit dépasser, d’au moins six mois, celle du séjour envisagé ainsi que d’un titre de transport leur permettant de quitter le Vanuatu (billet retour valide).

Les personnes en provenance de France se verront attribuer à leur arrivée sur le sol du Vanuatu un « visa de visiteur » valable un mois et renouvelable en ville auprès du Département de l’immigration (cf. coordonnées infra). Le billet retour exigé à l’arrivée doit donc avoir une validité n’excédant pas un mois. En cas de prolongement du séjour, il conviendra de présenter une nouvelle réservation.

Pour les plaisanciers : seuls les ports de Port-Vila et de Luganville sont ouverts aux opérations de douane et d’immigration. De fortes amendes sont applicables en cas de non-respect de ces points d’entrée.

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Visas demandés en Europe pour les Français

Albanie

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours.

Au-delà de 90 jours de séjour, les voyageurs doivent solliciter un visa avant le départ.

Les enfants mineurs non accompagnés munis d’une seule carte nationale d’identité sécurisée ou d’un seul passeport ne pourront pas être admis sur le territoire national albanais. Ils devront également être en possession, lors de leur entrée en Albanie, d’une autorisation parentale ou d’une autorisation du tuteur légal.

 

Allemagne

Les touristes français ne sont pas soumis au visa.

Pour un séjour inférieur à trois mois, une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité suffisent. Pour un séjour supérieur à trois mois, l’Office des Etrangers (Ausländeramt) délivre une carte de séjour (Aufenthaltserlaubnis) sur présentation de justificatifs de ressources, d’une attestation de domicile (Wohnungsbescheinigung) et d’une pièce d’identité en cours de validité.

Les voyageurs empruntant les aéroports allemands, notamment Francfort, doivent être en possession de documents de voyage en cours de validité et autorisant l’entrée dans les pays de destination : carte nationale d’identité ou passeport, voire visa selon le cas. A défaut, les autorités de police n’autorisent pas les voyageurs à embarquer. Aucune exception n’est tolérée pour quelque motif que ce soit. Se renseigner auprès de la représentation diplomatique ou consulaire du pays de destination.

Les contrôles aux aéroports des voyageurs en provenance de pays situés hors de l’union européenne (sauf Royaume-Uni et Irlande) étant très stricts, notamment en ce qui concerne les débiteurs du trésor allemand, il est vivement conseillé de ne pas négliger de payer ses dettes contractées lors d’un précédent séjour en Allemagne (contraventions, etc.), sous peine de se voir contraint de s’acquitter de celles-ci sur le champ, en liquide.

Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM)

Passeport ou carte nationale d’identité en cours de validité.

Dispense de visa pour un séjour ne dépassant pas une durée de trois mois.

Au-delà de trois mois, le bureau des étrangers du Ministère de l’intérieur peut délivrer un permis de séjour (dans le cas où l’un des conjoints réside en Macédoine, ou d’un emploi dans une organisation ou institution étrangère ou dans une entreprise).

Pour tout séjour chez un particulier, obligation de s’enregistrer auprès du commissariat de police le plus proche du lieu de résidence dans les 24 heures suivant l’arrivée sur le territoire macédonien. Aucune obligation d’enregistrement lors d’un séjour à l’hôtel ou au camping.

Tout étranger âgé de moins de 18 ans, muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité qui voyage non accompagné de ses parents ou de son représentant légal doit être muni d’une autorisation écrite, signée par ses parents ou son représentant légal et certifiée par les autorités françaises compétentes.

 

Andorre

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour touristique ne dépassant pas 90 jours.

Afin d’éviter tout problème d’entrée ou de sortie du territoire, il est fortement conseillé que les mineurs voyageant non-accompagnés des parents et munis d’une carte nationale d’identité soient en possession d’une autorisation écrite signée du ou des parents et accompagnée de la photocopie du passeport ou de la carte nationale d’identité du ou des parents ayant signé l’autorisation.

Arménie

Pour un séjour inférieur à 180 jours sur une période d’un an (dans le cadre d’une visite familiale, de tourisme ou d’affaires), il n’est pas requis de visa. L’entrée sur le territoire s’effectue sur présentation d’un passeport d’une validité d’au moins trois mois au-delà de la date de fin de séjour prévue.

Les contrôles douaniers sont sévères. L’importation de bijoux (y compris les alliances), de devises et de marchandises est réglementée ou taxée. Un formulaire doit être rempli à l’entrée du territoire où il est conservé jusqu’à la sortie.

L’exportation de tout objet culturel, même de faible valeur, est soumise à une autorisation préalable, au risque de se le voir confisquer ou lourdement taxer.

 

Autriche

En tant que Français, vous pouvez transiter ou séjourner librement pendant 3 mois en Autriche sous réserve de présenter une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité suffisante ; y compris pour l’enfant inscrit sur le passeport du parent qui l’accompagne (NB : même pour un enfant en bas âge, le livret de famille ne constitue pas une pièce d’identité ou un document de voyage).

Les élèves ressortissants d’Etats tiers de l’Union Européenne, voyageant à l’intérieur de l’Union Européenne au sein d’un groupe scolaire et munis d’un document de voyage collectif (dit passeport collectif), devront être munis d’un justificatif d’identité (passeport, carte d’identité, DCEM, TIR…..).

Les contrôles sont systématiques à la frontière et les personnes démunies des documents nécessaires sont systématiquement refoulées.

Les Français souhaitant s’établir en Autriche doivent solliciter un certificat de déclaration (Anmeldebescheinigung). Cette formalité, distincte de la déclaration de domicile (Anmeldung), est à effectuer dans les trois mois qui suivent l’installation auprès des autorités municipales. Le non-respect des ces dispositions est passible d’une forte amende.

 

Azerbaidjan

Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, préalablement à leur départ, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa ne pourra être obtenu qu’auprès de l’Ambassade d’Azerbaïdjan compétente. Il n’est donc plus possible, comme c’était le cas auparavant, de solliciter en cas d’urgence un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bakou ou à tout autre poste d’une frontière terrestre.

Avant tout séjour et déplacement à Bakou et dans le reste du pays, il convient donc de s’assurer, avant son départ, de la validité des documents administratifs (visas, carte de résident le cas échéant) en fonction de la nature du séjour. En raison de problèmes récurrents, il est demandé aux voyageurs de vérifier, dès la délivrance, trois éléments essentiels du visa qui leur est accordé :

• la durée autorisée de séjour
• les dates de validité du visa (date d’entrée, avant laquelle il n’est pas possible de pénétrer sur le territoire azerbaïdjanais et date de sortie, au-delà de laquelle le voyageur se trouvera en situation irrégulière). Un visa valide est requis pour quitter le territoire azerbaïdjanais : en cas d’expiration du visa ou au cas où le séjour aurait excédé la durée de validité de visa, le paiement d’une amende sera exigé avant la délivrance d’un permis de sortie. Ce dernier est valable 48 heures après sa délivrance. Seul le Service d’Etat des migrations est compétent pour délivrer ce document, qui ne peut donc en aucun cas être obtenu à l’aéroport international de Bakou ou à aucun poste frontière du pays.

Les voyageurs étrangers peuvent, dans la limite de la durée autorisée de leur séjour en Azerbaïdjan, séjourner dans le pays selon des règles modifiées par une loi entrée en vigueur le 1er avril 2013.

Pour un séjour de 3 à 90 jours : Désormais, tout étranger arrivant en Azerbaïdjan et désirant y séjourner pendant plus de trois jours doit s’enregistrer dans les trois jours suivant son arrivée. La structure d’accueil de l’étranger (hôtel, agence immobilière ou propriétaire d’un appartement privé) devra adresser au Service d’Etat des migrations, par courrier postal ou électronique ou en dépêchant un représentant au Service d’Etat des migrations, un formulaire d’enregistrement assorti de la copie du passeport du visiteur étranger souhaitant s’enregistrer. Un certificat d’enregistrement doit ensuite être adressé à la structure d’accueil par le Service d’Etat des Migrations dans les 48 heures. La durée d’enregistrement est égale à la durée du visa. Le départ de l’étranger doit, en sens inverse, être notifié par la structure d’accueil au Service d’Etat des Migrations. Tout changement de lieu de résidence de l’étranger au cours de son séjour en Azerbaïdjan devra également être notifié au Service d’Etat des Migrations. Cet enregistrement ne donne lieu à l’émission d’aucune carte d’enregistrement. A défaut de structure d’accueil, c’est à l’étranger qu’il incombe, à titre personnel, de s’acquitter de l’ensemble de ces formalités. Tout défaut d’enregistrement est passible d’une amende. Cette amende devra être payée au Service d’Etat des Migrations et ne peut en aucun cas l’être à l’aéroport international de Bakou ou à aucun autre poste-frontière.

Pour un séjour de plus de 90 jours :
Pour un séjour de plus de 90 jours dûment motivé (travail, mariage, investissements…) un permis de résidence doit être sollicité auprès du Service d’Etat des migrations, 22 jours au moins avant l’expiration du visa d’entrée.

Les durées de séjour étant appréciées selon les cachets apposés obligatoirement sur le passeport par la police aux frontières azerbaïdjanaises, il est recommandé de s’assurer lors du passage de la frontière que cette formalité a bien été accomplie.

Les problèmes de visa sont fréquents pour les voyageurs en provenance ou à destination de Turkmenbachi, arrivant au port de Bakou par ferry. Compte tenu de l’irrégularité des liaisons, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).

L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabakh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabakh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.

 

Belgique

La Belgique étant membre de l’Union Européenne, il suffit d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

 

Biélorussie

Quel que soit le type de passeport français détenu (ordinaire, de service ou diplomatique), toute entrée sur le territoire est soumise à l’obligation de visa.
Les demandes de visas formulées en France doivent être déposées en personne ou par l’intermédiaire d’une agence touristique au service consulaire.

Il est également possible de se voir délivrer un visa biélorusse directement à « l’Aéroport national Minsk » en ayant préalablement transmis sous certains délais, sauf raison impérieuse, un dossier de demande de visa aux autorités biélorusses compétentes.

L’assurance médicale, obligatoire, doit être souscrite lors de l’entrée sur le territoire biélorusse, éventuellement au poste frontière.

Les ressortissants français en provenance de la Fédération de Russie doivent, pour pénétrer sur le territoire de Biélorussie, être munis de visas biélorusses en cours de validité. Aucun visa n’est délivré à la frontière terrestre. Les contrevenants s’exposent à une procédure pénale.

Les ressortissants français souhaitant se rendre en Fédération de Russie en transitant par la République de Biélorussie, notamment par train, doivent être munis à fois de visas biélorusses de transit et de visas russes en cours de validité délivrés, en principe, par l’ambassade de la Fédération de Russie de leur pays de résidence. Les contrevenants s’exposent également dans ce cas à une procédure pénale.

 

Bosnie-Herzégovine

Pour un séjour inférieur à 3 mois, il convient d’être muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffisante pour la durée du séjour (NB : si vous êtes en possession d’un document d’identité périmé, il vous sera impossible de quitter le territoire).

Il convient de s’assurer, en particulier lors d’un passage frontalier par la route, que le passeport a été correctement visé par les autorités et qu’il comporte bien la date d’entrée sur le territoire bosnien. A défaut, une amende, payable sur le champ, pourra être exigée lors de la sortie du territoire.

Pour les mineurs voyageant seuls, avec un seul de leurs parents ou avec une personne tierce, les autorités bosniennes exigent une autorisation parentale de sortie du territoire même lorsque l’enfant détient un passeport.

 

Bulgarie

Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés de visas de court et de long séjour : ils peuvent entrer et séjourner en Bulgarie avec un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité pour un séjour ne dépassant pas trois mois, sans autre formalité. Au delà, les ressortissants communautaires devront se présenter, dans un délai de trois mois à compter de la date de leur entrée sur le territoire bulgare, auprès du service des migrations du Ministère de l’Intérieur afin d’y obtenir un certificat de résidence prolongée, délivré le jour même du dépôt de la demande.

Depuis le 12 juin 2010, les ressortissants européens se rendant en Bulgarie par la voie terrestre (automobile, bus…) et transitant par la Serbie sont dispensés de la présentation du passeport aux frontières de ce pays. La carte d’identité sécurisée en cours de validité est suffisante pour entrer et circuler en Serbie.

Les enfants de nationalité tierce devront par ailleurs disposer du document de voyage pour étrangers mineurs, délivrés par les préfectures (DCEM ou TIR).

Pour les ressortissants étrangers résidant en France, la procédure permettant le retour peut être longue en cas de perte du passeport et de la carte de séjour. En effet, en cas de perte de passeport, l’intéressé devra solliciter l’obtention d’un nouveau document de voyage auprès de l’ambassade de son pays à Sofia. Si une telle représentation n’existe pas, et seulement dans ce cas, il conviendra de prendre l’attache du consulat afin d’envisager une procédure dérogatoire exceptionnelle. Cette procédure ne pourra être réalisée qu’après consultation de la Préfecture ayant délivré le titre de séjour en France, mais également du ministère de l’Intérieur. La durée pour la réalisation de toutes ces étapes varie de 2 jours à 3 semaines.

Les autorités bulgares sont de plus en réticentes à accepter le récépissé de titre de séjour comme document de voyage. Il est de plus en plus fréquent que l’accès au territoire, ou sa sortie, ne soit pas permis aussi longtemps qu’une confirmation de l’authenticité de ce document n’est pas apportée, ce qui peut prendre plusieurs jours. Les ressortissants turcs résidant en France et traversant la Bulgarie sont à cet égard invités à consulter le site Internet de leur ambassade à Sofia.

Depuis le 1er janvier 2007, les soins médicaux qui auront été nécessaires lors d’un séjour peuvent être directement pris en charge pour les personnes munies d’une carte européenne d’assurance maladie. Individuelle et nominative, la CEAM doit être demandée avant le départ du voyageur auprès de sa Caisse d’Assurance Maladie. Chaque membre de la famille devra disposer de sa propre carte, y compris les enfants de moins de 16 ans.
La CEAM, valable un an, remplace le formulaire E111 et d’autres formulaires (E110, E119 et E128), utilisés jusqu’à présent dans le cadre de séjours temporaires en Europe. Elle ne permet en aucun cas de recevoir des soins dits programmés (soins consécutifs à un traitement entrepris avant le séjour, soins ne pouvant être dispensés en France) qui restent soumis à la présentation du formulaire E112 et à l’accord préalable de la caisse de sécurité sociale.
A défaut, il est conseillé aux voyageurs de contracter une assurance médicale de voyage auprès d’un assureur privé.

Tout ressortissant français se rendant en Bulgarie ou transitant par le territoire bulgare en véhicule motorisé doit être en possession des documents du véhicule (carte grise et carte internationale d’assurance, dite « carte verte »). Le voyageur devra cependant vérifier la validité territoriale de sa carte verte pour les pays dont il aura à effectuer la traversée et qui se situent en dehors de l’Union européenne. Pour les personnes au volant d’un véhicule qui ne leur appartient pas, il faut une autorisation écrite de la part du propriétaire, dont la signature devra être légalisée.

Tout automobiliste souhaitant circuler en Bulgarie doit acheter au poste frontière, une vignette qui sera apposée sur le pare-brise.

Les tarifs 2011, pour les véhicules de tourisme allant jusqu’à 8 places (conducteur compris) sont :

• Pour une semaine : 10 leva, soit environ 5,12€ ;
• Pour un mois : 25 leva, soit environ 12,80€ ;
• Pour une année : 67 leva, soit environ 34,30€.

Le défaut de vignette peut entraîner le paiement d’une amende (100 leva pour les véhicules de tourisme).
La vignette est en principe exigible juste après l’entrée sur le territoire bulgare. Elle est donc en vente aux postes frontières. Cependant, afin de ne pas engorger ces postes, une souplesse est accordée pour les 30 premiers kilomètres en territoire bulgare. La vignette peut alors être achetée dans n’importe quelle station service. Il est toutefois recommandé de s’acquitter au plus tôt de cette taxe, car bien souvent, le défaut de vignette est constaté par le poste frontière de sortie du territoire bulgare.
La vignette, comme le reste, doit impérativement être payée en monnaie locale. Il est donc indispensable de s’en munir avant d’entrer en Bulgarie. Pour le poste de Kapitan Andreevo (Kapikule en turc) un bureau de change est ouvert au sein même du poste frontière.

Les contraventions doivent impérativement être dressées sur papier. Elles ne sont en aucun cas payables directement à l’agent. Elles peuvent être payées dans les banques, une agence est ouverte au niveau du poste frontière de Kapitan Adreevo.

L’important est de pouvoir identifier l’agent avec lequel vous rencontrez des difficultés. Il faut donc être en mesure de déterminer son nom, son matricule, son administration d’origine (Police, Douanes…), ainsi que les lieu et heure de la survenue du litige.

Il est toujours possible, aux postes frontières, de demander l’arbitrage du supérieur hiérarchique de l’agent, voire, le cas échéant de déposer plainte.

L’ambassade ne pourra appuyer une démarche vis-à-vis d’un abus, qu’à partir du moment où l’identification de l’agent aura été réalisée, et que la recherche d’une première médiation locale se sera révélée infructueuse.

Il est possible que pour une vérification quelconque, ou à la suite d’une infraction qui vous est reprochée, votre véhicule soit immobilisé. Le véhicule sera alors retenu non loin du poste frontière, ou directement à la fourrière. C’est le procureur qui décide de l’immobilisation, mais également de la restitution.

Aucun frais n’est à la charge du conducteur en cas d’immobilisation et de restitution. Il convient donc de ne pas répondre aux sollicitations diverses à l’effet de récupérer un véhicule, même si elles proviennent d’avocats.

Depuis 2005 la double tarification dans les hôtels, musées et restaurants est interdite. Les prix sont donc les mêmes pour les étrangers comme pour les Bulgares.

A l’entrée sur le territoire bulgare, comme à sa sortie toute somme en devises supérieure à 10.000€ doit faire l’objet d’une déclaration qui sera remplie auprès des autorités douanières. A la sortie du territoire bulgare : pour toute somme au-delà de 25 000 lévas, les ressortissants étrangers doivent signer une déclaration auprès des autorités du poste frontière, indiquant que la somme sortie n’est pas supérieure à la somme avec laquelle le ressortissant est entré sur le territoire bulgare.

Une déclaration aux douanes est également nécessaire pour les métaux et les pierres précieuses ou pour des objets appartenant au patrimoine culturel bulgare.

Il convient de mettre en garde contre des pratiques frauduleuses toujours très fréquentes dans de nombreuses officines de change. Ces dernières affichent des différences entre les cours d’achat et ceux de vente qui peuvent atteindre 75 pour cent. Les cours sont en général plus bas les week-ends. Il arrive également que le cours affiché soit modifié après votre entrée dans l’agence. Ou qu’un deuxième panneau avec d’autres taux soit affiché à l’intérieur. Il est donc conseillé de changer auprès des banques ou de bureaux de change ouverts dans les grands hôtels.

La Bulgarie est un pays de transit pour la drogue. Le gouvernement bulgare mène des actions contre les trafiquants et les auteurs d’infractions doivent s’attendre à des peines pénales très lourdes.

 

Chypre

L’ensemble du territoire de Chypre fait en droit partie de l’Union européenne. Tout ressortissant d’un État membre peut donc circuler librement dans l’ensemble de l’île et traverser la « ligne verte » (ligne de démarcation séparant le territoire contrôlé par la République de Chypre de celui que celle-ci ne contrôle pas) sur simple présentation aux points de passage d’un document d’identité en cours de validité (dans les faits, il est en outre demandé lors du passage du Sud au Nord de remplir un court formulaire, visé à l’entrée et à la sortie).

Sept points de passage permettent de traverser la « ligne verte », deux à l’Ouest (Limnitis/Yesilirmak ; Astromeritis/Zodeia), trois à Nicosie (Ayios Dometios/Metehan ; Ledra Palace et Ledra/Lokmaci), les deux derniers étant réservés aux piétons et cyclistes ; deux à l’Est (Pergamos/Pyla et Ayios Nicolaos/Strovilia).

Les touristes résidant dans le Sud peuvent passer une ou plusieurs nuits dans le Nord avant de retourner sur le territoire contrôlé par la République de Chypre, et inversement pour les touristes résidant au Nord qui souhaitent se rendre au Sud. Le passage de la ligne de démarcation en véhicule implique de souscrire une assurance complémentaire (généralement au point de passage lui-même ).

Les touristes se rendant dans la zone Nord de l’île (« République turque de Chypre-Nord » / RTCN) peuvent rapporter sur le territoire contrôlé par la République de Chypre, 260€ d’achats, 1 litre d’alcool et 40 cigarettes.

Les autorités de la République de Chypre considèrent que le fait de résider dans un hôtel ayant appartenu à des propriétaires chypriotes grecs avant l’intervention turque de 1974, ou bâti sur un terrain dont la propriété est litigieuse, peut exposer à des poursuites judiciaires fondées sur le chapitre 154 du code pénal « Transactions frauduleuses effectuées dans des propriétés appartenant à autrui », dont la violation prévoit une peine maximale de sept années d’emprisonnement.

Il est recommandé que les mineurs non accompagnés des parents se rendant dans l’île soient munis d’une autorisation de voyager comportant les signatures authentifiées des parents.

Afin de préserver la viabilité de ses institutions financières, le gouvernement de la République de Chypre a limité la circulation des espèces. En conséquence, les voyageurs sont invités, avant le départ, à se renseigner sur le montant de la somme en espèces pouvant quitter l’île, le montant étant sujet à des changements de règlementation.

 

Croatie

Pour un séjour touristique de moins de 3 mois, tous les voyageurs — mineurs inclus : le livret de famille ne suffit pas — doivent être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité de validité couvrant toute la durée du séjour.

Les visiteurs doivent se faire enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée en Croatie, auprès d’un commissariat de police ou d’un office du tourisme. En cas de séjour organisé, cette formalité est remplie par l’établissement d’accueil.

Si vous voyagez par la route et passez par les autoroutes et voies rapides de la Slovénie pour rejoindre la Croatie, l’achat d’une vignette slovène est obligatoire. Cette vignette à apposer sur le pare-brise du véhicule peut être achetée dans les stations services des autoroutes. Toute personne circulant sans vignette valide est systématiquement punie d’une forte amende. Les autorités peuvent confisquer les documents des contrevenants (carte nationale d’identité, passeport, carte grise du véhicule, permis de conduire) jusqu’au paiement de l’amende.

La police à la frontière prête la plus grande attention aux mineurs, qu’ils voyagent seuls ou accompagnés d’un adulte, détenteur ou non de l’autorité parentale. Tout mineur doit être muni d’un passeport individuel ou d’une carte nationale d’identité à son nom en cours de validité.

Dans le cas d’un mineur, accompagné ou non d’un adulte, la police peut chercher à vérifier l’objet de son séjour en Croatie et s’il voyage avec l’assentiment du (ou des) détenteur(s) de l’autorité parentale. Ainsi, outre un titre de voyage en cours de validité, il est conseillé d’être en mesure de présenter tout document pouvant attester de l’accord des détenteurs de l’autorité parentale (sur papier libre ou sur un formulaire disponible et visé en mairie) et de l’objet du séjour en Croatie.

Si le mineur est accompagné d’un adulte, détenteur de l’autorité parentale, il est conseillé par ailleurs d’être en mesure de présenter à la police un acte de naissance plurilingue, une décision de justice portant sur le partage de l’autorité parentale, un acte de mariage ou un livret de famille notamment.

 

Danemark

Pas de visa pour un séjour de moins de trois mois (réglementation de l’Union européenne). Le Danemark fait partie de la zone Schengen. La production de la carte d’identité ou du passeport est exigée. Ces documents doivent être en cours de validité.

Il est rappelé que le permis de conduire n’est pas un titre de voyage.

 

Espagne

Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa, mais ils doivent être munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Faute de pouvoir présenter un passeport en cours de validité, les voyageurs se rendant au Maroc via l’Espagne sont refoulés à la frontière terrestre (Melilla ou Ceuta) ou réembarqués (à Tanger) à destination de l’Espagne.

 

Estonie

Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa pour un séjour d’une durée maximale de trois mois en Estonie. La possession pendant le séjour en Estonie d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffit.

Pour un séjour supérieur à trois mois, il convient de faire sur place une demande de carte de séjour auprès du Département de la police et des frontières.

La délivrance d’une carte de séjour est subordonnée à l’acquittement d’une taxe de 24,28 € et implique que le demandeur remplisse certaines conditions financières et puisse justifier d’un domicile (inscription obligatoire au registre de la population estonienne) et d’une couverture sociale.

Depuis le 21 décembre 2007, l’Estonie fait partie de l’espace Schengen, qui regroupe 25 pays européens ayant aboli leurs frontières internes. Dès lors, les ressortissants étrangers (issus d’un Etat extérieur à l’UE) titulaires d’un titre de séjour délivré dans l’un de ces pays peuvent séjourner sans visa en Estonie jusqu’à 90 jours par semestre.

Pays membres de l’espace Schengen : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suède, République Tchèque.

Pays associés à l’espace Schengen : Islande, Norvège, Suisse.

 

Finlande

Les ressortissants de l’Union Européenne entrent sur présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité. Il est toutefois recommandé de se munir d’un passeport, seul document reconnu par certains établissements (hôtels, banques,…). De plus, il vous sera indispensable si vous envisagez de vous rendre en Russie depuis la Finlande ; si vous n’avez pas demandé de visa avant votre départ de France, il vous faudra impérativement prendre contact avec l’Ambassade de Russie à Helsinki. En revanche, la carte nationale d’identité suffit pour aller en Suède ou en Estonie depuis la Finlande.
Pour les séjours d’une durée supérieure à trois mois, il faut déclarer sa présence en Finlande auprès du bureau local de la police (frais de 40 euros par personne). Cette étape est indispensable pour pouvoir ensuite être enregistré comme résident en Finlande (formalité qui s’accomplit à la Mairie, qui vous notifie alors le numéro d’identification « henkilötunnus », nécessaire à la plupart des démarches en Finlande).

Pour voyager en Finlande avec ses animaux de compagnie, il faut se munir du passeport européen délivré et mis à jour par le vétérinaire, comprenant la vaccination antirabique, l’attestation de bonne santé et, s’ils sont âgés de plus de trois mois, le traitement contre l’ « echinococcus  » (qui doit être pratiqué dans les 30 jours précédant l’entrée en Finlande). En fonction de la provenance de l’animal ou du voyage effectué avant d’arriver en Finlande, la réglementation peut varier. Vous pouvez utilement consulter la brochure des douanes.

Attention : si vous poursuivez votre voyage par la Suède, une législation particulière plus restrictive s’applique.

 

Géorgie

Depuis le 1er mars 2009, les ressortissants français sont exemptés de visa pour un séjour égal ou inférieur à 360 jours en Géorgie. Tout séjour supérieur à cette durée nécessite l’obligation préalable d’un visa retiré auprès des consulats géorgiens à l’étranger ou à l’arrivée (aéroport).

Lors de l’accès au territoire géorgien, les agents de police chargés des contrôles aux frontières sont autorisés à vérifier l’objet du séjour, la possession de moyens de paiement couvrant la durée du séjour, la souscription d’une assurance voyage, l’existence d’une réservation d’hôtel ou d’une invitation par une personne physique ou morale résidente, d’une réservation de vol retour et des garanties d’accès au territoire de destination finale en cas de transit. Il convient donc de se munir de ces justificatifs avant de se rendre dans le pays.

Certains médicaments délivrés sur ordonnance en Europe ne sont pas autorisés à l’import en Géorgie. Ceci concerne notamment les opiacés. Il est donc fortement recommandé aux voyageurs sous traitement médical de vérifier auprès de l’ambassade de Géorgie en France avant leur départ, que les médicaments en leur possession sont autorisés en Géorgie, de se munir d’un original et de copies de leur ordonnance médicale et de déclarer l’intégralité de leurs médicaments lors du contrôle en douane à l’entrée.

 

Grèce

Dès lors que la durée du séjour ne dépasse pas 3 mois (court séjour) les ressortissants français, munis d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité, peuvent séjourner en Grèce sans visa.

 

Hongrie

Pour un séjour de trois mois maximum, le voyageur n’est pas soumis à visa mais il doit être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffisante pour la durée du séjour. Les déplacements en Hongrie sans document de voyage ou avec un document périmé sont passibles d’une amende pouvant atteindre 50.000 HUF (environ 170 euros).

Les mineurs non accompagnés doivent en outre être munis d’une attestation signée des deux parents, sur papier libre, mentionnant :

• nom, prénom, date et lieu de naissance du mineur, de la personne qui l’accompagne, et de ses parents ;
• numéro du document de voyage du mineur ;
• objectif et destination du voyage à l’étranger (adresse et téléphone) ;
• coordonnées de la personne ou de l’établissement (école, organisateur d’un cours) que le mineur va voir ou visiter ;
• autorisation du parent ou de la personne exerçant l’autorité parentale pour le voyage du mineur.

La légalisation de la signature des parents est recommandée bien que non obligatoire.

Les enfants mineurs étrangers résidant en France doivent se munir, préalablement à leur départ, du justificatif de séjour (TIR ou DECM). Tant que l’un de ces documents n’a pas été obtenu, il convient de différer le voyage.

Pour un séjour supérieur à trois mois, il convient de faire sur place une demande de carte de séjour, au plus tard le 93e jour de présence, auprès de l’office de l’immigration et de la nationalité.

 

Irlande

Avant de partir, vérifiez que le document avec lequel vous voyagerez est valide pour toute la durée de votre séjour. Il arrive qu’une compagnie aérienne accepte de vous embarquer, en toute illégalité, avec un document périmé : sachez que cette mansuétude ne s’étendra pas à votre retour. L’ambassade peut certes délivrer des laissez-passer, cependant ceux-ci sont normalement réservés aux personnes qui se retrouvent dépourvues de titre de voyage pour des raisons indépendantes de leur volonté. Votre dossier ne saurait donc, si vous voyagez avec un document expiré, être traité en priorité. A l’attente inhérente à la consultation de votre préfecture, vous devrez ajouter un délai supplémentaire, variable selon les périodes.

 

Islande

Pour des séjours de moins de trois mois, la présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport est suffisante. A noter que ces documents doivent avoir une durée de validité d’au moins trois mois après la fin du séjour envisagé.

L’importation d’animaux vivants est strictement interdite sans autorisation préalable. Toute infraction à cette législation est sanctionnée par l’abattage immédiat de l’animal et l’application d’une forte amende au contrevenant.

 

Italie

Pour un séjour de trois mois maximum, les ressortissants français doivent être en possession d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport à l’exclusion de tout autre document) en cours de validité.

Il n’a pas été rapporté de cas de mineurs français venus de France ayant rencontré des difficultés de sortie du territoire italien. Nous recommandons toutefois aux mineurs français résidant en Italie et pouvant se rendre à l’étranger porteurs de leur seule carte nationale d’identité (sécurisée en cours de validité) de se munir d’une autorisation de circulation pour mineur qui peut leur être délivrée par leur représentation consulaire.

 

Kosovo

Pour transiter ou séjourner au Kosovo, les ressortissants français doivent avoir un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour. Les mineurs non accompagnés doivent être en possession (en plus du passeport) d’une autorisation parentale légalisée par une administration française.

Tout étranger se rendant au Kosovo pour plus de 3 mois doit se faire immatriculer auprès du service d’enregistrement des étrangers de la police du Kosovo (Commissariat central, rue Luan Haradinaj à Pristina).

Le visa n’est pas requis mais le voyageur doit être en mesure de présenter une justification écrite du motif de son séjour, qui, accompagnée de l’apposition à la frontière d’un tampon sur son passeport, lui donne l’autorisation d’y séjourner pour une période de 90 jours renouvelable une fois.

Les voyageurs qui souhaiteraient se rendre directement du Kosovo en Serbie doivent impérativement détenir un tampon d’entrée en Serbie de moins de trois mois sur leur passeport, sous peine de se voir refuser I`entrée sur le territoire (le tampon par les douanes kosovares utilisé à l’heure actuelle n’est pas reconnu par les autorités serbes).

 

Lettonie

Court séjour
Pour un séjour dont la durée maximale est de 3 mois, les Français peuvent se rendre en Lettonie à condition d’être en possession d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour.

Long séjour
Pour un séjour supérieur à 3 mois, une carte de séjour doit, dès l’arrivée, être sollicitée auprès du service de la citoyenneté et de la migration.

 

Lituanie

La Lituanie a intégré l’espace Schengen le 21 décembre 2007. Depuis cette date, les contrôles aux frontières internes Schengen ont été en principe supprimés (au 31 mars 2008 pour les aéroports). Cependant les contrôles aléatoires sont fréquents notamment pour les passagers d’autobus aux frontières polonaise ou lettone. Il est rappelé que tout voyageur doit être en mesure de présenter lors de ces contrôles les documents suivants :

Passeport individuel ou carte nationale d’identité valide plus de trois mois après la durée prévue du séjour. Par ailleurs, les ressortissants étrangers tiers titulaires d’une carte de séjour en cours de validité délivrée par un des pays de l’espace Schengen circulent en Lituanie dans les mêmes conditions que les nationaux de ces pays.

Groupes : la Lituanie ne reconnaît pas les documents collectifs de voyage.

ATTENTION : les familles voyageant avec des enfants doivent, avant le départ de France, s’assurer que ces derniers disposent de documents d’identité ou de voyage avec photo. Le livret de famille seul n’est pas admis.

 

Luxembourg

Le pays étant membre de l’Union européenne, la carte nationale d’identité ou le passeport en cours de validité suffisent pour un séjour de moins de trois mois (le permis de conduire n’est pas un titre de voyage).

La délivrance du permis de séjour par les autorités luxembourgeoises est assortie de conditions de ressources personnelles (loi modifiée du 28 mars 1972 sur l’entrée et le séjour des étrangers).

 

Malte

Une carte nationale d’identité, un titre de séjour ou un passeport en cours de validité suffisent pour se rendre sur les trois îles de l’archipel maltais : Malte, Gozo et Comino.

Pour un séjour de plus de 3 mois, les citoyens français doivent obtenir un permis de résidence qui peut être temporaire ou permanent, selon votre cas.

 

Moldavie

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent se rendre en Moldavie sans visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours dans un semestre. Ils doivent toutefois être munis d’un passeport dont la validité est supérieure à 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire moldave.

En cas de dépassement de la durée maximale de séjour autorisée, une amende est infligée au voyageur et une interdiction de territoire de 3 ans lui est signifiée. Pour de plus amples informations sur les conditions éventuelles d’un séjour prolongé, il est recommandé avant votre départ de prendre l’attache des services consulaires de l’ambassade de Moldavie à Paris.

La date d’entrée sur le territoire moldave doit être attestée par un tampon apposé sur le passeport lors du passage à la frontière. Pour les voyageurs arrivant par avion, cette formalité est effectuée par les gardes-frontières à l’aéroport de Chisinau. Lorsque l’on arrive par la route, il faut veiller à ne passer que par les postes frontières officiels qui sont les seuls à être autorisés à effectuer cette formalité. L’entrée par la Transnistrie ne donne pas lieu à l’apposition d’un tel tampon, ce qui obligera le voyageur à devoir, dès son arrivée, aller régulariser sa situation auprès du bureau des migrations à Chisinau.

 

Monaco

Pour les ressortissants français, l’entrée en principauté ne nécessite aucun visa pour des séjours de moins de 3 mois. Au-delà de trois mois, la carte de séjour est obligatoire.

 

Monténégro

Il est rappelé que tout étranger se rendant en visite au Monténégro et qui est hébergé chez des particuliers doit déclarer sa présence au commissariat du quartier de la ville où il réside.

Les ressortissants des pays de l’Union Européenne n’ont pas besoin de visa pour les séjours inférieurs à 90 jours. Une carte nationale d’identité valide suffit pour les séjours inférieurs à 30 jours.

Les agences de tourisme locales proposent parfois des excursions dans les pays frontaliers. Pensez donc à consulter les conditions de séjour dans ces pays avant de vous y rendre.

Toute entrée ou sortie de devises d’un montant supérieur à 2000 euros est, sous peine de confiscation, soumise à déclaration et présentation du justificatif d’acquisition des devises.

Afin de permettre aux mineurs étrangers de franchir la frontière, de justifier de la régularité de leur séjour en France et d’y être admis en dispense de visa, ceux-ci doivent obligatoirement se munir de leurs documents de circulation (DCEM ou TIR).

 

Norvège

La Norvège appartenant à l’espace Schengen, il n’y a plus de contrôle aux frontières pour les voyageurs en provenance d’un autre pays de la zone Schengen, comme la France. Néanmoins, un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité sont exigés pour l’entrée et le séjour sur le territoire. Certains organismes exigent (banques notamment) la présentation d’un passeport pour l’accomplissement de certaines formalités.

L’archipel du Svalbard n’appartenant pas à l’espace Schengen, il est nécessaire de présenter un passeport en cours de validité pour s’y rendre.

 

Pays-Bas

L’accès au territoire européen des Pays-Bas nécessite une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité (à l’exclusion de tout autre document).

Toute personne âgée de quatorze ans et plus se trouvant sur le territoire européen des Pays-Bas doit être en possession d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport, carte nationale d’identité, permis de séjour néerlandais, permis de conduire néerlandais), qu’elle doit être en mesure de présenter aux forces de police néerlandaises sur leur demande.

Le passeport est obligatoire pour l’accès aux îles néerlandaises de Curaçao, Sint Maarten, Aruba (Etats du Royaume des Pays-Bas), Bonaire, Saba et Saint-Eustache (communes à statut particulier), qui ne relèvent pas de l’Espace Schengen.

Les ressortissants français qui se rendent à Saint Martin par la voie aérienne doivent également être munis d’un passeport, l’aéroport international Princess Juliana, qui dessert la collectivité d’outre mer française, étant situé côté néerlandais (Sint Maarten).

 

Pologne

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent accéder au territoire polonais sur présentation de l’un des documents suivants :

• passeport individuel en cours de validité (passeport collectif en cours de validité pour les enfants mineurs inscrits sur le passeport du parent voyageant avec eux) ;
• carte nationale d’identité en cours de validité.

En raison de la non reconnaissance par la Pologne de la double nationalité, tout binational polonais entrant sur le territoire est tenu de présenter une pièce d’identité polonaise en cours de validité.

Il convient d’éviter l’usage du passeport collectif (passeport délivré par les préfectures à des groupes) sans consultation préalable d’une représentation polonaise.

Des justificatifs des ressources nécessaires au séjour peuvent être demandés à l’entrée dans le pays.

Afin de lutter contre le trafic de cigarettes et d’alcool, l’importation de ces produits en provenance d’un pays non membre de l’Union européenne est limitée à :

• cigarettes par personne : 40 cigarettes par voie terrestre ou 200 cigarettes par voie aérienne ;
• alcool par personne : 4 l de vin, 16 l de bière ou 1 l de boisson titrant plus de 22°.
Les contrevenants sont passibles de confiscation des produits et d’amende.

L’importation et l’exportation de devises d’un montant égal ou supérieur à 10 000 € doivent faire l’objet d’une déclaration auprès des services de douanes.

La Pologne considérant tout objet de plus de 50 ans comme une antiquité, il convient donc de déclarer toute entrée ou toute sortie d’articles concernés par cette législation.

 

Portugal

Les voyageurs se rendant au Portugal, mineurs inclus, doivent être en possession d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport.

Bien qu’un passeport périmé depuis moins de 5 ans est également toléré, il convient toutefois de signaler que certaines compagnies aériennes n’acceptent pas sa présentation. Il convient donc de se renseigner auprès du transporteur avant le départ.

 

République Tchèque

Les ressortissants français peuvent entrer et circuler en République tchèque sur présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité. Il est indispensable pour les voyageurs inscrits sur un passeport collectif de se munir de leur carte d’identité, en cours de validité. Sans ce document, l’entrée en République tchèque leur sera refusée.

Même s’ils sont dispensés de carte de séjour, les mineurs étrangers peuvent avoir à justifier de la régularité de leur séjour en France lors de contrôles aux frontières. Le titre d’identité républicain (TIR) et le document de circulation pour étrangers mineurs (DCEM) répondent à cet objectif. Ces deux documents permettent aux mineurs étrangers d’être réadmis en France en dispense de visa. Il convient d’en faire la demande auprès de la préfecture du lieu de résidence.

Les étrangers mineurs dépourvus de DCEM ou de TIR doivent obtenir avant leur départ de France un visa de retour auprès de la préfecture de leur lieu de résidence, sauf s’ils sont ressortissants d’un Etat membre de l’UE ou de l’EEE.

Dans tous les cas, il est fortement recommandé aux établissements scolaires de s’adresser au service de la mise en règle de la préfecture compétente avant tout déplacement d’un groupe d’élèves comprenant des mineurs étrangers hors des frontières nationales.

Le permis de conduire français est reconnu en République tchèque.

La République tchèque impose aux étrangers ressortissants de pays autres que ceux de l’Union européenne et de la plupart des autres pays industrialisés (Etats-Unis, Canada, Japon…) de remplir en deux exemplaires des fiches d’identification. Cette formalité peut entraîner, par manque de moyens matériels mis à la disposition aux postes frontières, de longues files d’attente, en particulier entre la République tchèque d’une part et, d’autre part, l’Allemagne, la Pologne et l’Autriche.

 

Roumanie

L’entrée sur le territoire roumain des ressortissants des autres pays membres de l’Union européenne se fait sans visa.

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent accéder au territoire roumain sur présentation d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Pour un séjour de plus de trois mois, ils devront demander un permis de séjour aux autorités locales.

Pour un séjour de plus de 90 jours, les ressortissants de l’Union européenne et les membres de leur famille ont l’obligation de se faire enregistrer auprès de l’autorité pour les étrangers. Les documents délivrés sont :

• certificat d’enregistrement pour les ressortissants de l’UE ;
• carte de résidence pour les membres de famille qui ne seraient pas ressortissants de l’UE.

 

Royaume Uni

Pour les ressortissants de l’Union Européenne, se munir d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent résider au Royaume-Uni à deux conditions : y avoir un emploi ou disposer des ressources nécessaires pour faire face à leurs besoins sans avoir recours aux fonds publics britanniques. Le séjour n’est soumis à aucune restriction de durée. Le permis de séjour ou un enregistrement auprès de la police sont inutiles. En revanche, tout ressortissant d’un pays de l’Union peut, s’il le désire, faire une demande de permis de séjour auprès du Immigration and Nationality Directorate, Home Office.

 

Russie

Il est rappelé à nos compatriotes qu’ils ne peuvent pénétrer sur le territoire de la Fédération de Russie que munis des documents nécessaires à la circulation sur le territoire de la fédération de Russie, notamment un visa en cours de validité. Les contrevenants s’exposent à une procédure pénale. Outre une amende, dont le montant peut atteindre plusieurs milliers d’euros, ils encourent des peines allant jusqu’à l’emprisonnement ou une expulsion immédiate du territoire à leurs frais. Les consulats assurent assistance à notre communauté expatriée ou de passage, mais ne peuvent en aucun cas interférer dans les décisions de justice.

Un visa est nécessaire pour transiter par la Fédération de Russie ou pour y séjourner. Celui-ci doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Russie à Paris ou auprès des consulats russes de Strasbourg ou Marseille.

Les visas, à l’exception des visas de transit, sont délivrés sur présentation d’une invitation émanant d’un répondant russe (particulier, société, agent de tourisme, hôtel, institution). Durant le séjour, il faut toujours être en mesure de pouvoir contacter son répondant russe.

Tout demandeur de visa de plus de trois mois, à destination de la Fédération de Russie, est dans l’obligation d’effectuer et de présenter aux services consulaires russes un certificat HIV 1 et 2. Cette mesure est appliquée de façon stricte par l’Ambassade de la Fédération de Russie depuis le début du mois d’avril 2000.
A compter du 6 août 2012, les voyageurs souhaitant obtenir un visa pour la Fédération de Russie seront tenus d’effectuer leurs demandes en ligne en langue russe ou anglaise sur le site Internet du Département consulaire du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

L’exemplaire du questionnaire de la demande de visa dûment complété, imprimé et signé est à joindre au dossier de visa complet à déposer aux locaux du Service consulaire de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France, aux Consulats généraux à Strasbourg et Marseille ou au Centre de visas pour la Russie.

Tout ressortissant étranger doit remplir un formulaire d’immigration lors de son entrée sur le territoire russe. La partie invitante dispose d’un délai de trois jours pour déposer une notification de l’arrivée du visiteur auprès du Service fédéral de l’immigration. Ce service applique un tampon sur le coupon détachable de la notification et le rend au visiteur qui le garde dans son passeport pendant toute la durée du séjour en Russie.

Pour quitter la Fédération de Russie, il faut être muni d’un visa en cours de validité. En cas de dépassement du temps de séjour autorisé ou d’absence d’enregistrement auprès de la police, le voyageur n’est pas autorisé à quitter le territoire russe tant que sa situation n’est pas régularisée au regard de l’Agence fédérale de l’immigration (prolongation de visa – paiement d’une amende).

Les voyageurs français se rendant dans les différentes Républiques de la CEI (pays du Caucase et Asie Centrale) et transitant par la Fédération de Russie doivent obligatoirement être détenteurs d’un visa de transit russe. Le visa du pays de destination n’est pas valable pour transiter par la Russie. En cas de retour en France via la Russie, prévoir, dès le dépôt de la demande, un visa à entrées multiples ou à deux entrées.

 

Serbie

Les citoyens de l’Union européenne peuvent se rendre en Serbie pour des séjours inférieurs à 90 jours munis soit d’un passeport (sans visa) soit d’une carte nationale d’identité dont la validité couvre au moins la durée du séjour.

Afin de pouvoir retourner en France à l’issue de leur séjour en Serbie, les enfants mineurs étrangers résidant en France doivent se munir du Document de Circulation pour Etranger Mineur (DCEM) ou du Titre d’Identité Républicain (TIR) qui leur a été délivré par la préfecture.
Importations

Une interdiction absolue d’importation s’applique aux armes et munitions, aux substances psychotropes et à tout produit de type narcotique, toxines et substances nocives ainsi qu’aux marchandises piratées ou contrefaites. L’interdiction d’importation, de port et de transport s’applique aussi strictement pour les armes de 6ème et 7ème catégorie, en vente libre en France, dites armes blanches ou de tir, comme par exemples les pistolets à gaz, les aérosols incapacitants ou lacrymogènes. Le non-respect de ces dispositions est passible de peines de prison.

Des permis spéciaux sont nécessaires pour les animaux vivants, aliments pour animaux, animaux domestiques et des plantes ainsi que pour les stations de radio amateur.

Les marchandises personnelles (usagées) des voyageurs sont exonérées de taxes. Pour des marchandises neuves d’une valeur inférieure à 3000 €, il existe une procédure simplifiée de dédouanement : le taux de douane applicable consiste en un taux unique de 10 %, auquel s’ajoute une TVA au taux de 20 %. Sont en outre exonérés de droits de douane, en sus des effets personnels et des médicaments prévus pour des traitements habituels :
– un maximum de 200 cigarettes ;
– 1 flacon de parfum ;
– 1 litre de boissons alcoolisées.

L’entrée et/ou la sortie de devises sans déclaration, ni certificat bancaire, est limitée à 10.000€. Un montant supérieur doit être déclaré (et accompagné du certificat bancaire d’achat des devises) sous peine de confiscation.

Il est rappelé que tout étranger se rendant en visite en Serbie et qui est hébergé chez des particuliers doit déclarer sa présence au commissariat du quartier de la ville où il réside dans les 48h qui suivent l’arrivée. La déclaration doit se faire en présence de la personne vous hébergeant. La taxe à acquitter à cette occasion s’élève à environ 130 dinars (moins de 2€).

 

Slovaquie

Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour inférieur à 90 jours.

Pour entrer et circuler en Slovaquie, tout ressortissant français, quel que soit son âge, doit être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité.

Pour un séjour supérieur à 90 jours, les Français devront se présenter au bureau de la police des étrangers de leur domicile en Slovaquie munis d’un passeport en cours de validité et d’un justificatif de ce domicile. Ils se verront alors délivrer un titre de séjour.

 

Slovénie

Conditions d’entrée et de séjour des ressortissants français
Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa quel que soit la durée de leur séjour en Slovénie. En revanche, ils doivent obligatoirement être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Ces conditions s’appliquent également aux mineurs (un simple livret de famille ne suffit donc pas).

Dans certains cas, la législation slovène peut prévoir de lourdes amendes pour tout ressortissant européen qui voyagerait avec un titre d’identité ou de voyage périmé et une amende allant de 500 à 1200€ en cas d’absence totale de document d’identité. Ces sanctions sont effectivement appliquées.

a – Vous séjournez à l’hôtel ou au camping : la structure qui vous accueille se charge des formalités de déclaration de votre séjour temporaire auprès des autorités slovènes ;

b – Vous séjournez en Slovénie chez des amis, de la famille, pour une durée inférieure à 90 jours : vous devez obligatoirement signaler votre présence au poste de police le plus proche dans un délai de 3 jours à compter de votre arrivée en Slovénie. La personne qui vous héberge doit vous accompagner au poste de police pour effectuer cet enregistrement. Il est également obligatoire de signaler au poste de police tout changement d’adresse ainsi que votre départ définitif du pays. Si un étranger ne respecte pas cette réglementation, il peut faire l’objet d’une amende allant de 400 à 1200€.

c – Vous souhaitez séjourner plus de 90 jours en Slovénie : vous devez, dans un premier temps, signaler votre arrivée au poste de police (voir ci-dessus), puis présenter une demande d’attestation de déclaration de résidence pour citoyen de l’EEE (Potrdilo o prijavi prebivanja za drzavljana EGP) auprès du Département des étrangers de l’unité administrative (Upravna enota). Pour obtenir cette attestation de déclaration de résidence, il faut justifier à la fois de :

• son identité
• ses ressources financières
• son assurance maladie. L’administration slovène vous demandera de préciser la raison de votre séjour (travailleur salarié, travailleur indépendant, étudiant, autre). En fonction du motif de votre séjour en Slovénie, d’autres pièces justificatives vous seront réclamées : attestation de scolarité, contrat de travail, etc. L’attestation de déclaration de résidence pour citoyens de l’EEE est délivrée pour une période de 5 ans, ou moins si le séjour envisagé est inférieur. Sur la base de cette attestation, vous pouvez ensuite demander un certificat de résidence si vous avez besoin de justifier votre adresse
Un citoyen de l’Union européenne qui séjournerait en Slovénie sans attestation de résidence pourrait être verbalisé : l’amende va de 500 à 1200€.

Les ressortissants étrangers (issus d’un Etat extérieur à l’UE) titulaires d’un titre de séjour délivré dans l’un de ces pays peuvent séjourner sans visa en Slovénie jusqu’à 90 jours par semestre.

 

Suède

Pour un séjour de moins de 3 mois, la carte nationale d’identité ou le passeport, en cours de validité suffisante pour la durée du séjour, permettent d’accéder au territoire sans visa.

Certaines banques ou certaines administrations ne reconnaissant pas la carte nationale d’identité, il est préférable d’être en possession d’un passeport.

 

Suisse

Pour entrer sur le territoire suisse, les ressortissants français doivent être munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Les mineurs qui voyagent avec leurs parents, doivent être munis d’une pièce d’identité individuelle (passeport ou carte nationale d’identité). Le livret de famille n’est pas un titre de voyage. S’ils voyagent seuls, les mineurs doivent avoir un passeport individuel en cours de validité ou une carte nationale d’identité accompagnée d’une autorisation parentale.

Les ressortissants français faisant escale dans les aéroports internationaux de Suisse pour des destinations hors espace économique européen peuvent cependant être amenés à présenter, avant l’embarquement, un passeport dont la validité doit être, selon les cas, supérieure de 3 ou 6 mois, à la date de retour prévue.

Il est en tout état de cause conseillé de se renseigner sur les conditions imposées par le pays de destination finale du voyage.

Aucun vaccin n’est recommandé ou exigé pour l’accès au territoire suisse.

Les ressortissants français qui souhaitent effectuer un séjour de plus de trois mois en Suisse doivent prendre l’attache de l’Office cantonal chargé des étrangers du canton dans lequel ils envisagent de s’établir.

 

Turquie

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour touristique ne dépassant pas 90 jours sur une période de 180 jours (séjour continu ou fractionné).

Néanmoins, dans de nombreux cas, un document d’identité périmé depuis moins de cinq ans pourra et sera accepté.

Afin d’éviter tout problème d’entrée ou de sortie du territoire, il est fortement conseillé que les mineurs voyageant non-accompagnés des parents et munis d’une carte nationale d’identité soient en possession d’une autorisation de voyager des parents (autorisation rédigée sous seing privé et comportant une légalisation de la signature) ou, en cas de voyage scolaire, d’une attestation délivrée par le chef d’établissement.

En prévision du retour en France, nos compatriotes binationaux veilleront également à se munir d’un titre d’identité français (passeport ou CNI) en cours de validité.
Affaires douanières

La sortie des tapis neufs est soumise à présentation de la facture et des tapis anciens à celle d’un certificat émis par la direction du musée concerné.

 

Ukraine

Pour un séjour de moins de trois mois, aucun visa n’est exigé. Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent entrer sur le territoire ukrainien munis du passeport en cours de validité suffisante (NB : l’entrée sur le territoire est interdite sur la simple présentation de la carte nationale d’identité )

Pour tout séjour d’une durée supérieure à 90 jours le visa est obligatoire et doit être obtenu avant le départ car il ne peut être délivré dans les aéroports ukrainiens.

Les ressortissants étrangers résidant en Ukraine de façon permanente (stages, études, engagements professionnels…) doivent impérativement se faire enregistrer auprès des services du Ministère de l’Intérieur (OVIR).

Toute importation comprise entre 3000 et 15000 USD (ou équivalent) doit faire l’objet d’une déclaration. Au-delà de cette somme une autorisation est nécessaire. A la sortie du territoire, les sommes non déclarées et supérieures à 3000 USD peuvent être saisies par les douaniers.

Sont à déclarer :

• les bijoux dont la valeur excède 122€ ;
• l’alcool à partir d’un litre, ou à partir de deux litres pour le vin ;
• le tabac (cigarettes, cigares) : à partir de 200g ;
• les armes, explosifs, objets d’art et antiquités ;
• certains animaux, plantes, fruits, légumes ;
• les appareils à haute fréquence.

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Visas demandés en Asie pour les Français

Afghanistan

Les voyages individuels ou collectifs en Afghanistan sont formellement déconseillés dans tous les cas.

Un visa et passeport en cours de validité sont requis.

Les administrations et entreprises ne peuvent envisager de déplacement professionnel dans le cadre des actions appuyées par l’ambassade et les organismes multilatéraux présents sur place qu’en liaison avec l’ambassade, après information des services français compétents, et dans le respect le plus strict des règles de sécurité communiquées par l’ambassade et précisément spécifiées pour chaque mission. Ces règles couvrent la sécurisation des déplacements, qui doit commencer dès l’arrivée à l’aéroport, la détermination des itinéraires et des dates des missions, les formats des équipes et le choix de modalités d’hébergement présentant la plus haute sécurité possible. Les missionnaires opérant pour le compte de l’Etat ou de programmes multilatéraux en Afghanistan doivent suivre le même type de règles. Si leur respect le plus strict ne peut garantir que soit écarté tout risque sécuritaire, il ne fait en revanche aucun doute que leur non-respect ne peut que conduire à s’exposer inutilement et dangereusement.

Les organisations non gouvernementales qui choisissent d’être présentes en Afghanistan limitent la présence du personnel expatrié basé en permanence sur site et ont recours en priorité à des collaborateurs afghans pour toutes leurs missions sur le terrain. Les principales organisations présentes ont une sécurité stricte et utilisent le système d’alertes automatisé ANSO (Afghanistan Ngo Safety Office) pour alerter leurs collaborateurs des menaces. Leurs collaborateurs ne doivent faire aucune exception à ces règles et mesurer que, même en les respectant, leur séjour en Afghanistan comporte toujours des risques, et que le caractère humanitaire de leur action ne les protège aucunement des risques de terrorisme, de violence criminelle ou d’enlèvement.

Les ressortissants français civils employés par les organismes multilatéraux présents sur place (Nations unies et leurs agences, Union européenne, OTAN, grandes agences de développement) sont soumis aux protocoles de sécurités de ces organismes et doivent s’y conformer strictement.

Il convient, en tout état de cause, de signaler son arrivée à l’ambassade de France (section consulaire) dès les premiers jours du séjour aux fins d’inscription au registre des Français établis hors de France, et pour la diffusion des consignes de sécurité de l’ambassade par SMS ou courriel. Les personnes qui quittent le pays au terme de leur séjour professionnel doivent de même signaler leur départ à l’ambassade afin que les services consulaires puissent les radier de leurs listes. Ce geste est nécessaire à la sécurité de tous : il évite l’engorgement des messageries et permet de concentrer l’action sécuritaire de l’ambassade sur les seuls ressortissants effectivement présents.

 

Bangladesh

Les Français sont soumis aux visas. Les visas touristiques, de travail et d’affaires doivent être demandés auprès de l’Ambassade du Bangladesh à Paris.

Les ressortissants français peuvent se voir délivrer à l’arrivée au Bangladesh un visa d’une durée d’un mois maximum non renouvelable.

 

Bhoutan

Le visa, nécessaire pour entrer dans le pays, doit être demandé au moins 15 jours avant le départ, par l’intermédiaire d’un des 940 tours opérateurs agréés au Bhoutan ou leur représentant à l’étranger. Les tours opérateurs bhoutanais sont regroupés au sein d’une association : ABTO (courriel : abto@druknet.bt).

Le Département du tourisme bhoutanais ne délivre pas de visa directement. Le tour opérateur s’occupe de toutes les formalités, y compris le visa et le billet d’avion par Druk Air (compagnie aérienne nationale du Bhoutan et unique compagnie aérienne desservant le pays).

Il convient d’adresser au tour opérateur en fichier joint par courrier électronique (au format « .jpg ») ou par fax, une copie du passeport et les informations suivantes : nom, adresse permanente, lieu et date de naissance, nationalité, profession, date de la visite, endroits visités et durée du séjour, lieu(x) d’entrée et de sortie. Les formalités de visa ne seront accomplies par le Département du tourisme bhoutanais qu’après réception du dossier complet et du montant total correspondant à la formule touristique retenue.

Les autorités d’immigration délivrent le visa pour 15 jours à l’arrivée dans le pays, moyennant le paiement de 20 USD à l’aéroport de Paro (unique aéroport du Bhoutan). Deux photographies d’identité sont nécessaires à cette formalité. Le visa délivré est valable deux semaines et il peut être prolongé sur place au maximum pour deux semaines pour un montant de 560 ngultrum. L’agence de voyages ou l’interlocuteur local peut, le cas échéant, se charger des formalités de prolongation.

Le Bhoutan exige, de la part des touristes, un montant minimum de dépenses quotidiennes. Ainsi, le séjour coûte par jour et par personne au minimum 200 US$ en saison basse (mois de janvier, février, juin, juillet, août, décembre) et 250 US$ en saison haute (mois de mars, avril, mai, septembre, octobre, novembre). Ces dépenses incluent le logement, les repas, le guide, le chauffeur, les taxes locales et la redevance touristique.

En cas de passage de la frontière entre l’Inde et le Bhoutan, le visa indien est obligatoire et doit être demandé avant le départ, par exemple à l’Ambassade d’Inde à Paris. En outre, le visa permettant d’entrer en Inde ne suffit pas pour accéder à certains États indiens du Nord-Est, pour lesquels une autorisation spéciale est exigée. C’est le cas aujourd’hui pour le Sikkim, et potentiellement aussi pour le Mizoram, Manipur et Nagaland qui bénéficient d’une exemption susceptible d’être remise en cause à tout moment.

Le transit par l’Assam jusqu’à Guwahati nécessite une permission spéciale obtenue par le tour opérateur.

 

Birmanie

L’ambassade de Birmanie à Paris délivre normalement un visa de court séjour touristique pour une durée de 28 jours consécutifs.

Depuis le 1er juin 2012, une procédure de visas à l’arrivée a été mise en place pour 26 pays (dont la France) ; elle concerne uniquement les visas d’affaires et de transit sous certaines conditions.

En l’absence d’un retour d’expérience significatif sur cette nouvelle procédure, il reste néanmoins plus prudent de se munir du visa avant d’entamer tout voyage vers la Birmanie.

L’entrée et la sortie du territoire birman doivent se faire par un aéroport international (Rangoun et/ou Mandalay). Le franchissement de la frontière par la route est fortement déconseillé pour des raisons de sécurité.

De plus, il a de fortes chances d’être refusé. Enfin, les étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer et à circuler en Birmanie à bord de véhicules non immatriculés localement.

Avant tout départ en Birmanie, il convient de s’assurer :

• que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays ;
• de disposer de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour en numéraire uniquement et en billets en très bon état, les cartes bancaires ou les travellers chèques n’étant pas acceptés (lire attentivement la rubrique « Compléments »).
Les postes diplomatiques et consulaires ne prennent pas en charge les frais de séjour et de rapatriement.
• Compte tenu de la faible capacité hôtelière du pays et de la très fort augmentation du nombre de touristes, il est indispensable de réserver son hébergement à l’avance, en particulier durant la haute saison touristique.

 

Brunei

Les Français sont dispensés de visa d’entrée pour un séjour limité à 30 jours. Au-delà, un visa est exigé.

 

Cambodge

Le visa est obligatoire. Il peut être délivré à l’aéroport international de Phnom Penh par les services de l’immigration (contre paiement d’une taxe de 20$ pour les touristes et de 25$ pour les hommes d’affaires ; prévoir dans les deux cas une photo d’identité (de format 4 x 6 cm), à condition que le passeport ait une durée de validité suffisante (4 mois au minimum).

Les visas de tourisme ouvrent droit à un séjour d’un mois. Ils peuvent être prorogés d’un mois maximum, une seule fois, par les services de l’immigration de Phnom Penh. Il est également possible d’obtenir un visa de tourisme électronique via internet. Les personnes entrant au Cambodge, munies d’un visa de tourisme, via l’aéroport de Siem Reap, sont tenues de séjourner au minimum 24 h sur le territoire cambodgien avant de repartir à l’étranger.

Les visas pour les hommes d’affaires peuvent être prorogés d’un mois (une entrée), de trois mois (une entrée) ou de six mois (multiples entrées) ou d’un an (multiples entrées).

En cas de dépassement de la durée du visa, une pénalité de 5$ par jour de retard est appliquée.

Les doubles nationaux franco-cambodgiens bénéficient d’un visa  » K  » gratuit et permanent.

Les postes frontières internationaux avec délivrance de visa sont les suivants :

Aéroports :
• Aéroport international de Phnom Penh
• Aéroport international de Siem Reap
• Aéroport international de Sihanoukville/Kompong Som
Port :
• Port de Phnom Penh (Mekong)

Frontière terrestre Cambodge/Thaïlande :
• Prum
• Daung
• Cham Yeam
• Poipet
• O’Smach
• Chuam

Frontière terrestre Cambodge/Vietnam :
• Bavet
• Kha Orm Som Nor
• Phnom Den
• Tropiang Sre
• Tropiang Phlong
• Preah Chak
• Bantey Chakrey

Frontière terrestre Cambodge / Laos :
• O’Yadav
• Dong Kro Lor

Aucun visa n’est délivré à l’arrivée au port maritime de Sihanoukville/Kompong som et à celui de Oknha Mong de la province de Koh Kong.

 

Chine

Le visa est obligatoire pour les ressortissants français séjournant ponctuellement (30 jours maximum pour un visa touristique) ou durablement en Chine continentale (pour Hong-Kong et Macao, voir ci-dessous).

– Depuis le 1er janvier 2013, les ressortissants de 45 pays, dont la France, peuvent bénéficier d’un transit de 72 h sans visa à Pékin (aéroport de la capitale), à Shanghaï (aéroport de Hongqiao, aéroport de Pudong) et à Canton (aéroport Baiyun) depuis le 1er août 2013. Pour bénéficier de cette facilité, les passagers doivent être en possession d’un billet confirmé pour un pays tiers et, s’il y a lieu, d’un visa pour ce pays. Ils ne sont pas autorisés à quitter la municipalité de Pékin, celle de Shanghaï ou la province du Guangdong. Ils doivent repartir de leur aéroport d’arrivée dans les 72 h à destination du pays tiers. Cette facilité est réservée aux passagers en transit vers un pays tiers. Un aller-retour entre la France (ou tout autre pays) et Pékin, Shanghaï ou Canton, même pour une durée inférieure à 72 h, est soumis à l’obligation de visa. Les voyageurs doivent solliciter ce transit auprès de leur compagnie aérienne et sont invités à vérifier auprès de cette dernière si l’itinéraire proposé est compatible avec un transit de 72h sans visa.

Les ressortissants français sont autorisés à se rendre sur l’île de Hainan sans visa, à condition de passer par une agence de voyages et de faire partie d’un groupe de cinq personnes au moins. Dans ce cas, la durée de leur séjour ne pourra excéder 15 jours, et ils ne devront pas quitter l’île de Hainan pendant ce séjour. Ils devront repartir de Hainan pour une destination étrangère ou pour Hong-Kong ou Macao.

Les voyageurs sont invités à se reporter au site de l’Ambassade de Chine en France pour connaître les conditions d’obtention des visas et la liste des pièces à fournir.

Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de sortie du territoire. Avant le départ, il convient de vérifier que la période de validité du visa, et le nombre d’entrées accordées par les autorités chinoises correspondent bien à la durée et aux modalités du séjour.

Les dépassements de la durée de séjour autorisée sont sanctionnés par des amendes d’un montant de 500 yuans par jour (environ 62€), avec un maximum de 5000 yuans.

S’agissant des visas à double entrée valables 30 jours, bien vérifier les dates mentionnées sur la vignette : la date indiquée sous la mention « enter before » est la date limite avant laquelle doit être effectuée la deuxième entrée sur le territoire chinois (en cas de non-respect de cette date, la deuxième entrée n’est pas autorisée).

Une campagne de contrôles renforcés, portant sur la régularité du séjour des étrangers en Chine (visiteurs, résidents, étudiants…) a été annoncée par les autorités de police de Pékin. Elle a débuté le 15 mai pour une période de 100 jours et se traduit par des contrôles plus stricts. Les opérations ciblent plus précisément les zones fréquentées par les étrangers, situées dans les quartiers de Sanlitun et les universités dans le district de Haidian. Il est rappelé aux ressortissants étrangers qu’ils sont tenus de présenter leur passeport muni d’un visa valide – ou à défaut une copie lisible – lors de tout contrôle. Par ailleurs, dans le cadre de cette campagne, des contrôles sur les lieux de travail ne sont pas à exclure. Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité – ce qui n’est pas le cas du visa L (tourisme).

Les étrangers sont tenus de s’enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée au bureau de la police de leur zone de résidence. Les hôtels se chargent de cette formalité pour leurs clients.

Les journalistes en déplacement professionnel en Chine voudront bien se reporter à la fiche figurant sur le site de l’Ambassade de France en Chine, qui précise les procédures à suivre pour demander un visa et introduire du matériel professionnel de reportage.

Les musiciens dont les modalités d’entrée en Chine des instruments et du matériel n’auraient pas été préalablement réglées par leur agent ou l’organisateur de leur concert peuvent contacter le Service culturel de l’Ambassade de France à Pékin qui leur précisera les règles applicables en matière de dédouanement (caution).

Rappel : le visa pour la Chine ne permet pas d’entrer directement au Tibet, dont l’accès fait l’objet d’une réglementation particulière.

Les ressortissants français qui désirent, au cours de leur voyage en Chine, se rendre à Hong Kong ou Macao, puis revenir en Chine continentale pour y prendre un avion de retour vers l’Europe, doivent obtenir un visa comportant au minimum deux entrées. A défaut d’un tel visa, ils devraient solliciter un nouveau visa de la part des autorités chinoises afin de regagner Pékin, Shanghaï ou Canton.

L’attention des ressortissants français désireux de solliciter des visas de tourisme pour la Chine continentale depuis Hong Kong, y compris à destination de la zone économique spéciale de Shenzhen, est attirée sur le fait qu’un délai minimal de 4 jours est à prévoir et que des justificatifs sont exigés pour leur obtention : billet de retour, réservation d’hôtel et assurance (document original), attestation d’hébergement pour les voyageurs prévoyant un hébergement chez des particuliers. Pour les visas d’affaires, l’original de la lettre d’invitation, comprenant l’itinéraire prévu, est également demandé.

Dans ces conditions, il est vivement recommandé aux voyageurs venant de France à Hong Kong pour se rendre ensuite en Chine continentale de demander un visa d’entrée en Chine avant leur départ, auprès de l’ambassade de Chine à Paris ou des consulats de Chine en France.
Hong Kong et Macao

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour accéder à Hong Kong et Macao. En revanche, si, à partir de Hong Kong ou de Macao, ils souhaitent se rendre en Chine continental, ils doivent être préalablement munis d’un visa pour la Chine, dont la demande devra donc avoir été effectuée avant leur départ de France. Depuis avril 2008, les autorités chinoises ont en effet renforcé les modalités d’application de la réglementation en matière de délivrance de visas pour la Chine continentale.

Lors de l’entrée sur le territoire de Hong Kong, le passeport français doit être valide pour une durée de 6 mois au moins à partir de la date d’arrivée.

Les étrangers doivent, à l’entrée en Chine, déclarer à la douane les devises étrangères qu’ils portent lorsque celles-ci sont équivalentes ou supérieures à 5.000$. A la sortie de Chine, les étrangers doivent se conformer aux dispositions suivantes :

• s’ils sont détenteurs de moins de 5.000$ et s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’entrée, ils sont dispensés de toute formalité.
• s’ils sont détenteurs d’une somme comprise entre 5.000$ et 10.000$, ils doivent demander un « permis de port » dans une banque en présentant leurs passeports et visas ; ce permis devra être vérifié par la douane.
• s’ils sont détenteurs d’une somme supérieure à 10.000$, ils doivent :
1) demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeports et visas ;
2) soumettre ce permis de port, tamponné par la banque, au bureau pour le contrôle des devises étrangères dont relève ladite banque. Le bureau en question est chargé de vérifier l’authenticité, l’origine et l’utilisation des devises avant leur sortie.
3) présenter le permis de port ainsi vérifié à la douane.

 

Corée du Nord

Un visa est exigé pour l’entrée sur le territoire de la Corée du Nord. Il peut être obtenu auprès de la Délégation générale de la République populaire démocratique de Corée du Nord à Paris.

Une fois sur place, les étrangers dont le séjour est supérieur à 24 heures doivent s’enregistrer auprès du ministère des Affaires étrangères local. Cette démarche est automatiquement effectuée par la plupart des hôtels de Pyongyang.

La plupart des voyageurs se rendant en Corée du Nord à partir de la Chine, il est vivement recommandé de s’assurer que l’on dispose d’un visa chinois avec une durée, une validité et un nombre d’entrées suffisants (double entrée minimum).

Les journalistes professionnels doivent obtenir une autorisation spéciale pour séjourner en Corée du Nord et ne peuvent y entrer avec un visa touristique, quel que soit le motif de leur séjour.

 

Corée du Sud

Pour un court séjour (tourisme, voyage à but non lucratif), d’une durée inférieure à 90 jours, aucun visa n’est nécessaire, mais un passeport valide au moins six mois après la date du retour est requis.

 

Inde

RAPPEL : Les Français sont soumis au visa pour séjourner en Inde. Les personnes arrivant sans visa en cours de validité sont refoulées par les autorités indiennes.

Les étrangers doivent remplir les conditions pour lesquelles un type de visa leur a été attribué. Tout étranger arrivant sous couvert d’un visa « touriste » valable pour une période de six mois maximum est dispensé de s’enregistrer auprès des services de l’immigration. Aucun visa « touriste » ne peut être prorogé. Il est également impossible de modifier sur place tout autre type de visa (travail, étude, affaires, etc). En fonction de la nature du visa sollicité, la date d’expiration du passeport doit être postérieure d’au moins 3 ou 6 mois à la date de fin de validité du visa.

Depuis le 4 décembre 2012, seuls les étrangers ressortissants d’Afghanistan, de Chine, d’Iran, du Pakistan, d’Irak, du Soudan, du Bangladesh et les étrangers originaires du Pakistan ou du Bangladesh (quelle que soit leur nationalité), titulaires d’un visa « touriste » dont la durée de séjour est de 90 ou 180 jours et à entrées multiples, doivent respecter un délai d’au moins deux mois entre deux séjours en Inde.

Dans le cas où ces ressortissants souhaitent revenir dans le pays pendant ce délai de deux mois, ils doivent demander l’autorisation à la mission diplomatique indienne compétente, en spécifiant les raisons pour une nouvelle visite après une brève période. Dans ce cas, l’enregistrement auprès des services d’immigration est obligatoire dans les 14 jours suivant l’arrivée.
Cette réglementation s’applique aux étrangers titulaires d’un visa « touriste » qui, après être arrivés en Inde, sont sortis du pays, principalement pour faire un voyage touristique dans les pays limitrophes suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh, et reviennent en Inde dans un délai de deux mois avant de quitter définitivement le pays. Toutefois, les missions diplomatiques indiennes à l’étranger ainsi que les autorités d’immigration de tous les points d’entrée ont la possibilité d’autoriser ces ressortissants étrangers titulaires d’un visa « touriste » à faire deux ou trois retours dans le pays (Inde) si cela est nécessaire en fonction de leur itinéraire, qu’ils devront présenter accompagné des documents requis (réservations d’avion) et s’ils reviennent des pays suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh.

La durée totale de séjour ne peut dépasser, selon la durée de séjour indiquée sur le visa, 90 ou 180 jours.
Un étranger qui aura finalement quitté le pays après avoir bénéficié de la facilité de deux ou trois retours ne pourra revenir en Inde qu’après un délai de deux mois après son dernier départ. Il pourra obtenir une autorisation spéciale de la mission diplomatique indienne compétente uniquement en cas de situation imprévue telle que décès/maladie grave dans la famille, absence de possibilité de vol aérien pour rentrer dans son pays d’origine ou pour se rendre dans un autre pays ou toute autre situation impérieuse qui devra être dûment justifiée auprès de la mission diplomatique devant donner l’autorisation.

Le demandeur devra justifier :
– que le but de sa visite découle d’une situation d’urgence ;
– qu’il n’est pas engagé dans des activités commerciales, ni employé et qu’il ne poursuit pas des études ou des recherches ;
L’étranger devra s’enregistrer auprès du FRRO compétent dans les 14 jours suivant son arrivée dans le pays, de préférence au lieu de première entrée. Un cachet sera apposé sur son visa.

Si un ressortissant étranger dépose fréquemment des demandes de visa « touriste », c’est-à-dire moins d’un mois après l’expiration de son visa précédent, les missions diplomatiques indiennes devront signaler le cas à la division des étrangers du ministère de l’Intérieur afin d’obtenir l’autorisation de délivrer un nouveau visa « touriste ».

Documents requis pour l’enregistrement des étrangers titulaires d’un visa « touriste » :
– formulaire d’enregistrement rempli en triple exemplaire ;
– copie du passeport, du visa, du cachet d’arrivée des services d’immigration sur le passeport ;
– trois photographies d’identité récentes format passeport et preuve de résidence (copie d’un bail valide et notarié ou copie d’un formulaire C d’un hôtel ou copie d’une facture d’électricité ou de téléphone récente accompagnée d’une lettre du propriétaire).

L’accès à certaines zones du territoire indien (Arunachal Pradesh, Sikkim, frontières du Cachemire, du Rajasthan, de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarakhand) nécessite l’obtention de permis spéciaux. Une fois en Inde, l’obtention de ce document est très difficile (délai de 6 semaines minimum, présentation de nombreux justificatifs). Dans ce dernier cas, les demandes de permis spéciaux sont à adresser au Ministère de l’Intérieur indien.

En cas de perte ou de vol du passeport, il est impératif de se faire délivrer un visa de sortie. La démarche à suivre compte trois temps. Premièrement, il est nécessaire d’obtenir une déclaration de perte auprès de la police locale. Deuxièmement, il importe de se faire délivrer un passeport d’urgence au consulat. Troisièmement, il convient de s’adresser au Foreigners Regional Registration Office (FRRO) du lieu d’entrée en Inde.

De façon générale, il est fortement recommandé de toujours conserver avec soi une photocopie de son passeport et de son visa : en cas de perte ou de vol de l’original, les démarches seront considérablement facilitées.

 

Indonésie

Un visa d’entrée en Indonésie est exigé de tous les ressortissants français (et de nombreuses autres nationalités). Ces visas sont délivrés par les ambassades ou consulats d’Indonésie à l’étranger pour un séjour maximal autorisé de 60 jours.

Les ressortissants d’un certain nombre de pays, dont la France, bénéficient de la facilité d’obtention d’un visa lors de l’arrivée en Indonésie, limitée cependant à certains points d’entrée. Les visas délivrés à l’arrivée sont limités à 30 jours et sont renouvelables une fois, à condition d’avoir au moins une page libre dans le passeport.

Cette facilité n’est pas offerte aux détenteurs de passeports d’urgence, qui doivent obligatoirement obtenir un visa avant leur arrivée dans le pays.

Il est à noter que la taxe d’aéroport au départ d’Indonésie (150 000 rupiahs) n’est pas incluse dans le prix du billet, et qu’il faut s’acquitter de cette somme lors de l’enregistrement au guichet de la compagnie aérienne.

Points d’entrée permettant l’obtention de visas à l’arrivée
Aéroports : aéroport Soekarno-Hatta de Jakarta, aéroport Halim Perdana Kusuma de Jakarta, aéroport Ngurah Rai de Bali, aéroport Polonia de Medan, aéroport Sam Ratulangi de Manado, aéroport Tabing de Padang, aéroport Juanda de Surabaya, aéroport Adisucipto de Yogyakarta, aéroport Adisumarno de Surakarta, aéroport Selaparang de Mataram, aéroport Sepinggan de Balikpapan, aéroport Hasanuddin de Makassar et aéroport Eltari de Kupang.
Ports: port de Batam, port Belawan de Medan, port Tanjung Priok de Jakarta, port Tanjung Perak de Surabaya, port Benoa de Bali, port Sibolga (nord Sumatra), port Jayapura (Papouasie), port Teluk Bayur de Padang, port Bitung, port Tanjung Balaikarimum, port Tanjung Mas de Semarang, Port Tenau de Kupang, port Pare-Pare et port Soekarno-Hatta de Makassar.

Le coût de ce visa à l’arrivée en Indonésie s’élève à 25 USD pour un visa de 30 jours. Il est recommandé d’avoir l’appoint avec soi (en USD) pour éviter un taux de change défavorable ou que la monnaie ne vous soit pas rendue.

Il est rappelé que les autorités indonésiennes exigent que la date d’expiration du passeport soit supérieure de 6 mois à compter de la date d’entrée en Indonésie, au risque dans le cas contraire de se voir refouler aux frontières. Les voyageurs devront également veiller à ce que leur passeport contienne suffisamment de pages vierges pour l’apposition du visa.

Tout étranger demeurant en Indonésie après l’expiration de son visa est passible d’une amende de 200 000 rupiahs (environ 20 USD) par jour (’’overstay’’) pendant les 60 premiers jours de dépassement de visa. Au-delà de ces 60 jours, l’amende maximale est de 500 millions de rupiahs (environ 52 590 USD). Les services de l’immigration sont très vigilants, notamment dans les aéroports au moment de l’embarquement, et cette mesure ne connaît pas d’exception. Un étranger en situation de dépassement de séjour ne sera pas autorisé à quitter le pays s’il n’a pas acquitté le montant de l’amende et pourra même encourir une peine d’emprisonnement s’il n’est pas en mesure de régulariser rapidement sa situation.

S’agissant de la Papouasie (où les voyages restent déconseillés sauf raison impérative), une autorisation doit être sollicitée auprès du ministère indonésien des affaires étrangères à Jakarta. Ces autorisations sont délivrées au cas par cas, en fonction de la nature du voyage.

La loi indonésienne fait obligation aux personnes qui hébergent des étrangers de le signaler dans les 24 heures à la police locale ou au chef de quartier (RT), sous peine d’amende ou d’emprisonnement. Il convient donc de se mettre en conformité avec la loi lorsqu’un représentant de la police ou un chef de quartier se manifeste sur votre lieu de séjour (maison louée), en déclinant votre identité et en leur fournissant une photocopie de votre passeport et de votre visa. En cas de non conformité à cette loi, et dans certains cas, des policiers ou des chefs de quartier prétendent imposer sur le champ le payement d’une amende de plusieurs millions de rupiahs (plusieurs centaines d’euros). Tout paiement doit faire l’objet d’un reçu écrit, au poste de police, mentionnant le nom des officiers de police qui ont perçu les sommes versées.

 

Japon

Le visa est obligatoire pour un séjour d’une durée supérieure à 3 mois.

La présentation d’un passeport en cours de validité (et valide jusqu’à la date du retour) est obligatoire pour être admis sur le territoire.

Les autorités japonaises consultent systématiquement les fichiers d’Interpol. Tout voyageur utilisant un titre qui a été déclaré perdu ou volé (*) ou périmé ou ayant une validité insuffisante (même s’ils ont pu le faire sans encombre, avec d’autres destinations, jusqu’auparavant), se verra refuser d’office l’admission au séjour et sera renvoyé, par le premier vol retour disponible, vers la destination d’embarquement.

Des usagers déclarent leur passeport perdu ou volé puis le retrouvent plus tard et commettent l’erreur de le réutiliser.

Les enfants mineurs doivent disposer d’un passeport individuel. L’entrée sur le territoire sera refusée dans tous les autres cas (présentation par exemple d’un passeport périmé ou d’un laissez-passer, d’une carte nationale d’identité, d’un permis de conduire ou d’un livret de famille).

Les services consulaires ne peuvent intervenir auprès des services de l’immigration pour faciliter l’entrée sur le territoire japonais de ressortissants ne présentant pas les documents de voyage en cours de validité requis.

Les étrangers séjournant illégalement dans l’archipel ou qui prolongent leur séjour, même de 24h, après l’expiration de leur visa risquent une arrestation et une incarcération.

Les ressortissants étrangers qui entrent sur le territoire japonais sont soumis à la prise de données biométriques. Au moment des formalités d’admission, l’immigration japonaise procède à la prise d’empreintes digitales et à un portrait photographique (de face seulement).

Cette procédure s’applique à tous les ressortissants étrangers, y compris aux détenteurs d’un visa de retour japonais (« re-entry permit ») à l’exception des catégories suivantes :

1. résidents permanents bénéficiant de statuts spéciaux ;
2. personnes de moins de 16 ans ;
3. personnes exerçant des activités relevant des statuts de « diplomate » ou « officiel » ;
4. personnes invitées par les directeurs des organes administratifs officiels ;
5. personnes désignées par arrêté du Ministère de la Justice comme apparentées aux catégories citées aux points 3 ou 4.

Le trafic et l’usage de stupéfiants sont très sévèrement réprimés et les contrôles sont à l’avenant. La découverte d’une quantité très faible de cannabis sur un voyageur entraîne automatiquement sa garde à vue au commissariat de l’aéroport et, généralement, sa mise en examen. La garde à vue dure au minimum 3 jours et peut être prolongée à deux reprises de 10 jours sur décision du juge d’instruction. Celui-ci peut prolonger la détention pour un complément d’enquête. Une peine de prison est très souvent prononcée.

Les convoyeurs (« mules ») de produits illicites sont régulièrement interceptés. Les tribunaux appliquent la peine maximale et les condamnations comprennent 7 à 10 ans de réclusion criminelle, une forte amende et des travaux forcés.

 

Kazakhstan

Séjour de 3 mois maximum
Passeport d’une validité minimale de 6 mois, et visa (3 mois maximum) délivré à l’ambassade du Kazakhstan à Paris sur justification d’une invitation ou d’un contrat de travail. Pour un séjour ne dépassant pas 30 jours, cette invitation n’est pas nécessaire pour l’obtention de visas de tourisme ou d’affaires.

Pour tout séjour de plus de trois jours, enregistrement obligatoire à l’OVIR (police de l’immigration) à l’arrivée au Kazakhstan, à moins d’avoir été enregistré au passage de la frontière à l’arrivée dans un aéroport du pays. Cet enregistrement se traduit par la remise d’une attestation portant tampon officiel et qu’il convient de conserver jusqu’à la sortie du territoire. Vérifier que la carte d’immigration, visée par les services de l’immigration, comporte bien 2 tampons.

Nous invitons les voyageurs se rendant au Kazakhstan à des fins touristiques ou professionnelles à préalablement bien vérifier que :

• la durée de validité du visa correspond parfaitement à la durée programmée du séjour ;
• le nombre d’entrées inscrit sur le visa est suffisant (un visa « 1 entrée » n’autorise à entrer et sortir du territoire qu’une seule fois : si vous avez prévu de poursuivre votre séjour dans les pays voisins en repassant par le Kazakhstan, prévoyez un nombre d’ »entrées » suffisant).
De même, nous rappelons aux étudiants, volontaires internationaux et Français devant séjourner au Kazakhstan plusieurs mois consécutifs la nécessité de bien respecter les conditions d’enregistrement auprès de l’office compétent (OVIR). Le non-respect de ces dispositions peut en effet aboutir à une interpellation et un placement en détention suivi d’une présentation au tribunal. L’expulsion, une amende et une interdiction du territoire de la République du Kazakhstan font partie des sanctions prévues par la législation locale.

Il est à noter que la possession d’un visa pour un pays de la CEI ne vaut plus autorisation de transit à travers le territoire des autres États-membres. Un visa en bonne et due forme est donc nécessaire dans tous les cas.

Un passeport diplomatique français permet d’entrer sans visa au Kazakhstan pour un séjour inférieur à 90 jours.

Long séjour
Justificatifs à produire pour un visa de long séjour d’une durée de validité d’un an :
• contrat de travail
• adresse du lieu de résidence
• test de dépistage du sida
Interdiction à tout étranger de moins de 25 ans et dont l’expérience professionnelle attestée est inférieure à 3 ans, de travailler au Kazakhstan.

 

Kirghizstan

Les voyageurs sont dispensés de visa pour les séjours touristiques et d’affaires de moins de 60 jours. Ils devront toutefois s’assurer que le passeport a été dûment tamponné au moment de l’entrée sur le territoire.

Pour les séjours de plus de 60 jours, un visa (tourisme ou affaires) peut être obtenu contre paiement en USD dès l’arrivée à l’aéroport de Manas.

Les demandes de prolongation de visa sont à solliciter auprès du ministère des Affaires étrangères (10a rue Togolok Moldo / rue Toktogul – Bichkek), où elles font l’objet d’une étude et d’une décision au cas par cas.

Les voyageurs sont invités à se munir d’un passeport valide pour toute la durée du séjour.

En cas de perte ou de vol du passeport, il conviendra :

• de déclarer la perte ou le vol du document auprès de la police ;
• de solliciter, sur présentation de la déclaration remise par la police, auprès de l’ambassade d’Allemagne, l’établissement d’un titre de voyage (l’ambassade de France n’est pas en mesure de délivrer des titres d’identité ou de voyage) ;
• de solliciter la délivrance d’un visa de sortie auprès du ministère des Affaires étrangères.

 

Laos

Les Français sont soumis à visa pour se rendre au Laos et la durée de validité du passeport doit être supérieure d’au moins 6 mois au temps de séjour au Laos.

Les voyageurs doivent impérativement s’assurer que la date d’entrée est bien apposée sur leur passeport par le service de l’immigration au risque de devoir payer une amende (au moins 100 USD) pour pouvoir quitter le territoire laotien.

En outre, l’attention des voyageurs est appelée sur le fait que les postes frontières peuvent être fermés et la délivrance de visas interrompue sans aucune information préalable.

Les visas touristiques sont valables pour une entrée pour un séjour de 30 jours.

Les visas peuvent être délivrés par une représentation diplomatique ou consulaire laotienne et par la plupart des postes frontières.

La quasi-totalité des postes frontières laotiens sont habilités à délivrer des visas lors de l’entrée sur le territoire.

Pour se rendre en Chine, au Cambodge et au Vietnam par la route à partir du Laos, il est nécessaire de se munir au préalable d’un visa pour ces pays.

Le visa touristique peut être renouvelé au bureau de l’immigration de Vientiane pour la somme de 2 USD par jour. Une pénalité de 10 USD par jour sera appliquée en cas de dépassement de la validité du visa.

En cas de perte ou de vol, du passeport, faire une déclaration de vol au Commissariat de police central de Vientiane, à valider par la Police de l’Immigration. Attention, les déclarations délivrées en province sont rarement enregistrées officiellement, ce qui rend nécessaire leur validation par la Police de l’Immigration de Vientiane voire par le Commissariat de police central.

Il faut également se présenter à la section consulaire de l’ambassade de France à Vientiane, muni des copies du passeport (papier, fichier sur clef USB ou à une adresse e-mail) et de 2 photos d’identité, pendant les heures d’ouverture des bureaux. En dehors des heures d’ouverture, appeler le n° des urgences de l’ambassade de France à Vientiane.

 

Malaisie

Pour une durée de séjour de moins de trois mois en Malaisie péninsulaire et dans l’Etat du Sabah, le visa n’est pas nécessaire mais il faut être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins six mois. L’absence, sur le passeport, d’une période de validité supérieure à six mois, même d’un jour, entraîne la reconduction du voyageur vers son port d’embarquement ou sa détention par les autorités locales. Les autorités locales appliquant strictement ces dispositions, il est vivement conseillé aux voyageurs munis d’un passeport périmé, ou dont la validité est inférieure à six mois, de procéder, avant le départ, à son renouvellement, faute de quoi ils s’exposent volontairement aux sanctions précitées.
Concernant l’Etat du Sarawak, les touristes obtiennent un permis de séjour valable un mois à leur arrivée sur cet Etat:

• Par avion, aux aéroports suivants : Kuching, Miri et Sibu.
• Par la route : au poste frontière de Tebedu (frontière entre le Sarawak et Kalimantan – Indonésie), celui-ci étant parfois fermé en raison de troubles en Indonésie.
Sabah, Sarawak : entrée par voie terrestre depuis l’Indonésie fortement déconseillée en l’absence de poste frontière et de possibilité de faire viser le passeport.
• Les voyageurs entrés en Malaisie par voie maritime doivent s’assurer, à leur arrivée, qu’un officier de l’immigration vise effectivement leur passeport. Dans la négative, ils seront retenus au moment de quitter le territoire malaisien et placés en rétention administrative (de quelques heures à quelques jours) jusqu’à ce que les autorités locales aient pu vérifier la légalité de leur séjour en Malaisie.

Les autorités de l’immigration malaisienne recueillent, à tous les points d’entrée du territoire (voies aérienne, terrestre ou maritime), les données biométriques (empreintes des pouces et index) de tous les visiteurs étrangers. Seuls sont exemptés de cette procédure les enfants de moins de 12 ans, les titulaires de passeport diplomatique et les personnes amputées des doigts. Seront également exemptées les personnalités, après accord préalable des autorités de l’immigration.

 

Maldives

Pour les Français, comme pour les autres étrangers, aucun visa préalable n’est exigé pour un séjour de moins de 30 jours.

Le visa est délivré gratuitement à l’arrivée aux Maldives sur présentation d’un passeport valide pour la durée du séjour, d’un billet valide au départ des Maldives et d’une confirmation de réservation d’hôtel (ou à défaut de justificatifs de ressources suffisantes pour la durée du séjour : 100 USD + 50 USD par jour).

Afin d’éviter d’éventuels problèmes en cas de transit, il est fortement recommandé de disposer d’un passeport dont la durée de validité est de plus de 6 mois après la fin du séjour prévu.

Le visa délivré à l’arrivée est de 30 jours maximum. Les demandes de prolongation de séjour (jusqu’à 90 jours) sont payantes et soumises à condition, et doivent être effectuées auprès des services de l’immigration à Malé.

Attention: la détention d’un titre de séjour dont la limite de validité a expiré peut entraîner de lourdes conséquences (arrestation, détention puis expulsion).

 

Mongolie

Le visa d’entrée est obligatoire et il doit être obtenu avant le départ de France. Tout dépassement de la date de validité du visa est passible d’une forte amende.

Les voyageurs qui désirent se rendre en Chine ou en Russie après leur séjour en Mongolie doivent impérativement se procurer le visa nécessaire auprès du consulat du pays concerné, avant de quitter Oulan Bator. En effet, il n’est à ce jour pas possible d’obtenir un visa pour entrer sur les territoires chinois et russe aux postes frontières avec ces deux pays.

Néanmoins, une procédure réservée aux Français est actuellement en cours, afin de les exempter de visa.

Formalités d’entrée en Mongolie avec un véhicule

Il convient de respecter la procédure suivante :
• Bien avant le passage de la frontière mongole, il convient de se faire enregistrer auprès du département central des douanes à Oulan Bator, soit en passant par l’intermédiaire d’une agence de voyage de la capitale, soit en demandant l’aide d’un correspondant résidant en Mongolie. Lors de cet enregistrement, il y aura lieu d’indiquer les points d’entrée et de sortie du territoire mongol, la durée et les dates du séjour prévu, toutes les caractéristiques du véhicule (carte grise) et le nombre de passagers.
• Le département central des douanes communiquera ensuite ces informations aux postes frontières d’entrée et de sortie du véhicule.
• Au poste frontière d’entrée, la mention « T/M» sera apposée sur le visa mongol. Cette mention signifie une entrée en Mongolie avec un véhicule «M» pour un court séjour «T». Cela implique impérativement de ressortir avec ledit véhicule.
• Après l’enregistrement préalable au département central des douanes et avec le tampon « T/M», la sortie au poste frontière avec le véhicule ne doit pas poser de difficulté.

Pour conduire une voiture en Mongolie, il est impératif d’être titulaire du «permis international».

Une augmentation des problèmes, parfois graves, rencontrés par des compatriotes venus en Mongolie avec leur véhicule personnel (voitures ou camions) a été constatée en 2012. Le pays est vaste et peu peuplé, les garages sont rares et habitués aux seuls véhicules en circulation en Mongolie (marques russes et japonaises). Les difficultés du terrain (pistes, passages à gué) et les intempéries ont conduit à des accidents et à des bris de véhicules qui se sont avérés irréparables ou exigeant un remorquage coûteux, sur plusieurs centaines de kilomètres ; les pièces détachées sont souvent introuvables. De plus, toute personne entrée en Mongolie avec un véhicule a l’obligation de ressortir du territoire avec ce même véhicule, une transgression ou un retard de franchissement de la frontière entraînant de fortes pénalités mongoles, suivies de difficultés avec les services d’immigration chinois ou russes, aux frontières terrestres de la Mongolie.

 

Népal

Visa et passeport d’une durée de validité minimale de six mois obligatoires. Le visa est gratuit pour des séjours inférieurs à trois jours. Des visas touristiques de soixante jours peuvent être obtenus, en vous munissant de deux photographies d’identité, à votre arrivée à la frontière pour un coût de 30$ ou 25€ ou auprès des représentations diplomatiques népalaises en France pour un coût de 40€ (pour un visa entrée simple) ou 80€ (visa entrées multiples). Ces visas peuvent être prolongés sur place par périodes d’un mois, contre l’acquittement d’une taxe de 30$, jusqu’à la concurrence d’un séjour maximal de 150 jours par année civile. Il est également possible de faire l’acquisition d’un visa à entrées multiples coûtant 80$ : le droit à séjour initial n’est que de 60 jours, mais le droit à entrées multiples demeure acquis pour la totalité du droit à séjour annuel.

Le Népal pratiquant un contrôle des changes, il est obligatoire de déclarer auprès des douanes à l’entrée sur le territoire toute somme d’argent liquide d’un montant supérieur à l’équivalent en valeur de 2000$. Le non-respect de cette législation peut être puni par de fortes amendes et par des peines allant jusqu’à 3 ans de prison ferme.

Pour les personnes souhaitant se rendre au Népal avec leur véhicule personnel, il est indispensable d’être muni d’un carnet de passage en douanes. Sans présentation de cette pièce, le véhicule peut être refoulé, et, dans tous les cas, un droit journalier de séjour pour le véhicule sera à régler aux autorités népalaises.

Les voyageurs qui effectuent une excursion en Inde doivent exiger, au passage à la frontière, tant à l’aller qu’au retour, que leur passeport soit tamponné. Ils peuvent également se prémunir contre les conséquences d’un éventuel vol ou d’une perte de ce document en photocopiant les pages où figurent visas et tampons.

Les voyageurs se rendant au Tibet en passant par Katmandou doivent savoir que leur visa pour la Chine sera annulé en arrivant au Népal et remplacé par un visa spécifique à la région du Tibet. Le voyage individuel est maintenant autorisé mais il faut obligatoirement passer par les services d’une agence de voyage qui accomplira les formalités d’entrées. Il n’est pas possible de franchir la frontière avec son véhicule personnel.

 

Ouzbékistan

L’accès au territoire ouzbek est subordonné à la possession d’un visa. Pour l’obtenir, s’adresser à l’Ambassade de l’Ouzbékistan à Paris. Bien vérifier la période de validité du visa et ne pas dépasser celle-ci, sous peine de se voir infliger une amende pour régularisation du séjour.

Les personnes envisageant d’effectuer un voyage en Ouzbékistan comprenant un passage dans un pays voisin puis un retour en Ouzbékistan sont invitées à vérifier leur visa ouzbek avant leur départ. Elles doivent particulièrement veiller à bien disposer du nombre d’entrées nécessaire. Le visa doit comporter une entrée pour chaque passage de frontière en direction de l’Ouzbékistan. Des touristes sont régulièrement refoulés aux frontières avec les pays voisins lorsqu’ils veulent revenir en Ouzbékistan après avoir épuisé l’unique entrée de leur visa touriste ouzbek initial.

Les dates et le nombre de jours du visa doivent également être vérifiés et respectés sous peine de forte amende. Certains types de visa ne peuvent être prolongés sur place. Dans tous les cas, les démarches de prolongation doivent être entamées avant la date de péremption.

Les postes de passage frontaliers (à l’exception des points de contrôle des aéroports) sont fermés à la circulation automobile et piétonnière entre 22h00 et 7h00, à l’exception du poste frontalier autoroutier Tadjen (Kazakhstan) / Karakalpakie (Ouzbékistan), ouvert 24h/24. Certains postes de passage sont réservés aux frontaliers. D’autres postes sont ouverts aux européens, mais pas aux véhicules ; c’est le cas notamment du poste frontière avec le Kazakhstan Gusht-Kuprik/Cherniaevka (route Tachkent-Shymkent). Le poste le plus proche ouvert aux véhicules est Jallama/Konysbaev (route Chinoz-Shymkent). Par ailleurs, certains postes frontières terrestres peuvent être temporairement fermés en raison d’événements intérieurs ou affectant les pays voisins. Il convient donc de vérifier leur ouverture avant de prendre la route.

Pour tout séjour supérieur à 72 heures, il faut se faire enregistrer auprès de l’OVIR, organisme dépendant du ministère de l’Intérieur local. L’enregistrement est effectué soit par l’invitant (pour les visas privés, visas business,…), soit, lors d’un séjour dans un hôtel, par l’administration de l’établissement. Les titulaires d’un visa touriste (type T) ne sont pas autorisés à séjourner chez un particulier et doivent être enregistrés par un hôtel. Les talons d’enregistrements sont susceptibles d’être contrôlés lors de toute démarche administrative (notamment achat de billet de train, contrôle d’identité, franchissement de frontière…) et recoupés avec d’autres documents (factures d’hôtel, billets de trains…). Il convient de respecter scrupuleusement les règles d’enregistrement sous peine de forte amende, d’expulsion vers la France (aux frais du voyageur) et d’interdiction de séjour.

Les personnes prévoyant des séjours à bord de véhicules hors normes et/ou aménagés pour dormir doivent particulièrement prêter attention aux points suivants lors de la préparation de leur séjour.

• La règlementation ouzbèke en matière d’enregistrement de séjour des étrangers ne prévoyant pas spécifiquement le cas des personnes voyageant en Camping-car, les dispositions citées précédemment leur sont également applicables. S’agissant de titulaires de visas de tourisme, seuls les hôtels sont en mesure d’effectuer cet enregistrement. Il convient donc de prévoir de s’arrêter pour la nuit auprès d’hotels pour procéder à cet enregistrement.
• Certains sites et points de passage sont fermés à certaines catégories de véhicules en vertu de la règlementation locale, y compris certains camping-cars. C’est le cas notamment du col de Kamchik entre la région de Tachkent et la vallée de Ferghana, ce qui contraint les véhicules concernés à transiter par le Tadjikistan. Dans ce cas, un visa tadjik et l’acquittement de taxes douanières aux frontières (montant pouvant s’élever à plusieurs centaines d’euros), tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire ouzbek, sont nécessaires. Il est donc utile de se renseigner à l’avance sur la possibilité de franchir certains tronçons de votre itinéraire en fonction de la catégorie de votre véhicule.

D’une façon générale les véhicules hors gabarit doivent obtenir une validation expresse de leur itinéraire par les autorités locales.

La législation douanière exige la déclaration à l’arrivée des biens, valeurs et devises. Si la somme entrée est supérieure à 5000 USD, une taxe de 2% est perçue sur la totalité de la somme. La législation douanière exige que soit faite à l’arrivée sur le territoire Ouzbek une déclaration de toutes les devises, y compris celles en chèque voyage, des valeurs et des biens. Cette formalité s’accomplit en complétant deux formulaires de déclaration de douane (T6), dont l’un sera remis au voyageur et que celui-ci doit garder précieusement jusqu’à sa sortie du pays. A sa sortie du territoire ouzbek, le voyageur doit remplir une nouvelle déclaration (T6) indiquant les devises en sa possession et présenter celle obtenue à l’entrée en Ouzbékistan. Si le montant déclaré à la sortie est inférieur à la somme déclarée à l’entrée, aucun justificatif n’est demandé. Dans le cas contraire (si la somme à la sortie est plus élevée que celle déclarée à l’entrée), des justificatifs devront être fournis (tickets de retrait en espèces par carte bancaire, justificatifs de salaires perçus etc…). La sortie de devises est justifiée par la présentation des documents reçus à l’entrée. Pour une dépense égale ou supérieure à 2000 USD, on est tenu de présenter aux douaniers les certificats délivrés par les bureaux de change, confirmant la vente légale de devises. En cas de non-présentation, une amende représentant 30% de la somme détenue sera perçue.

La totalité des devises détenues par les voyageurs doivent être déclarées. Dans le cas contraire les voyageurs se verront confisquer les sommes non déclarées et s’exposeront à des poursuites pénales.

 

Pakistan

Un visa doit être obtenu auprès d’une représentation pakistanaise à l’étranger. Il est généralement accordé pour 3 mois. Au-delà de cette durée, il est nécessaire de solliciter une prolongation (payante) auprès des services du Ministère de l’Intérieur, Bureau du « Section Officer Visa ».

Il est impératif de respecter scrupuleusement les indications et restrictions portées sur les documents de voyage, comme la durée du visa. Il convient de ne pas essayer de se rendre sans autorisation dans des régions où le visa ne l’autorise pas, sous peine de se faire arrêter par les autorités pakistanaises, très vigilantes sur ce point, et d’être placé en détention. Plusieurs compatriotes en ont fait l’expérience. L’un d’eux a été détenu pendant 3 mois pour cette raison en 2009.

Les fonctionnaires de police pakistanais ne signalent pas toujours les problèmes rencontrés par des ressortissants étrangers. L’Ambassade ou le Consulat général ne sont donc pas systématiquement informés de l’arrestation d’un Français. Un compatriote a ainsi effectué plusieurs semaines de détention dans un isolement complet.

Les journalistes se rendant ou résidant au Pakistan sont invités à communiquer des précisions, préalablement à leurs déplacements, aux autorités pakistanaises et au service de presse de l’Ambassade de France à Islamabad ou au Consulat Général à Karachi. Ils doivent respecter strictement les restrictions de circulation précisées sur leurs visas. S’ils souhaitent se rendre dans des zones d’accès restreint, ils devront veiller à obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités fédérales compétentes.

 

Philippines

Les règles d’entrée et de séjour aux Philippines sont édictées par les autorités philippines, représentées en France par l’ambassade de la République des Philippines à Paris. Il importe que les Français s’informent auprès des autorités philippines sur les règles relatives à l’entrée et au séjour aux Philippines, et qu’ils s’y conforment.

Aucun visa préalable à l’arrivée n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Le tampon d’entrée apposé à l’arrivée par le service de l’immigration autorise le séjour jusqu’à 30 jours.

Cette mesure s’applique aux titulaires d’un passeport ordinaire (couverture de couleur bordeaux) et en théorie aux titulaires d’un passeport valable un an (couverture verte). Toutefois le service de l’immigration refuse parfois d’apposer un tampon d’entrée sur les passeports d’un an, exposant leurs détenteurs à un refus d’accès au territoire philippin et à leur renvoi immédiat. Il est donc fortement recommandé de privilégier les passeports ordinaires pour voyager aux Philippines.

Dans tous les cas, le visiteur doit être en possession d’un passeport ayant encore au moins six mois de validité et d’un billet d’avion de retour ou de continuation de son voyage. A défaut de réunir ces deux conditions, l’intéressé s’expose à une non-admission dans le pays et à son renvoi immédiat. Le non-respect de ces obligations constituant une négligence de la part du voyageur, aucune intervention auprès des autorités locales ne pourra empêcher son renvoi éventuel.

Il est possible d’obtenir sur place une prolongation de 29 jours au maximum, permettant un séjour total de 59 jours au maximum, avec paiement d’une taxe de 3 030 pesos. Cette démarche s’effectue auprès du bureau de l’immigration (Magallanes Drive, Intramuros, à Manille) ou auprès de l’une des antennes régionales de ce service.

Si l’extension n’a pas été demandée en temps voulu, une amende de 1 000 pesos est perçue.

Les voyageurs doivent acquitter à leur départ à l’aéroport une taxe de 200 pesos à Manille (moins en province) pour les vols intérieurs et de 550 pesos pour les vols internationaux.

Pour les voyages d’affaires ou pour participer à des conférences ou séminaires, il est préférable de prendre contact par avance avec l’ambassade des Philippines à Paris pour s’enquérir de l’éventuelle nécessité d’un visa spécifique.

Les Français séjournant deux mois ou plus aux Philippines doivent être titulaires d’un visa correspondant à la nature de leur séjour et préalablement délivré par l’ambassade des Philippines à Paris.

L’absence de visa ou le non renouvellement du visa sont des négligences qui entraînent une forte amende proportionnelle à la durée de séjour irrégulier et à l’interdiction de sortir des Philippines tant que la situation n’est pas régularisée.

Les mineurs sortant des Philippines non accompagnés d’une personne ayant l’autorité parentale peuvent être soumis à une autorisation de voyager « travel clearance » obtenue auprès du « Department of Social Welfare and Developpment » (DSWD) selon des conditions et une procédure décrite sur le site de ce service.

 

Singapour

Un passeport valable six mois après la fin du séjour est exigé à l’entrée à Singapour. A défaut vous serez empêché de poursuivre votre voyage vers un autre pays de la région appliquant la même règle, voire refoulé dès l’entrée à Singapour. L’ambassade de France à Singapour ne peut délivrer de passeport d’urgence dans ce type de cas. Il est donc vivement recommandé aux voyageurs de vérifier avant le départ la validité de leur document de voyage ainsi que les conditions d’entrée dans leur pays de destination finale.

Le séjour touristique maximum autorisé à Singapour est de trois mois (social visit pass délivré à l’arrivée). Tout dépassement est puni d’une amende.

 

Sri Lanka

Depuis le 1er janvier 2012, les voyageurs souhaitant effectuer à Sri Lanka des séjours inférieurs à 90 jours, y compris touristiques, ne sont autorisés à entrer dans le pays qu’à la condition d’avoir préalablement obtenu une autorisation (Electronic Travel Authorisation – ETA).

La demande d’autorisation ETA est obligatoire et payante. Elle peut être effectuée sur Internet ou auprès d’une ambassade de Sri Lanka si le séjour prévu à Sri Lanka est de moins de 30 jours. Pour des séjours de 30 à 90 jours, elle ne peut pas être sollicitée par internet mais seulement auprès d’une mission diplomatique de Sri Lanka.

L’autorisation ETA ne constitue pas un droit d’entrée : à l’arrivée à Sri Lanka, les visiteurs doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure à 6 mois, d’un billet de retour et de justificatifs de ressources pour la durée de leur séjour.

Il est recommandé aux voyageurs désireux d’effectuer un périple comprenant des étapes en Inde, à Sri Lanka et de nouveau en Inde de s’informer de la nouvelle réglementation indienne en matière de visa de tourisme.

Si l’objet de la visite à Sri Lanka est autre que touristique, il convient de formuler préalablement au départ une demande de visa auprès des autorités sri lankaises compétentes pour le lieu de résidence du visiteur.

 

Tadjikistan

Les voyageurs qui souhaitent se rendre au Tadjikistan doivent impérativement être détenteurs d’un visa tadjik.

La République du Tadjikistan délivre quatre types de visas d’entrée sur son territoire :

• de service
• d’études
• d’affaires
• de tourisme.

Les voyageurs désireux de se rendre au Tadjikistan par voie routière doivent obligatoirement détenir un visa délivré par l’une des ambassades du Tadjikistan installée en Europe (Bruxelles, Berlin et Londres) ou dans les pays traversés (Turquie, Iran, Emirats arabes unis, Russie, Ouzbékistan, Kazakhstan, République kirghize, Pakistan et Afghanistan). Les voyageurs se rendant au Tadjikistan par voie aérienne peuvent se procurer à leur arrivée à Douchanbé un visa touristique à entrée unique pour une durée maximale de 45 jours auprès du Bureau consulaire de l’aéroport. Il est important de prévoir deux photographies d’identité. Les voyageurs souhaitant visiter le Pamir doivent obligatoirement solliciter lors de la demande de visa l’autorisation de se rendre en Gbao (région autonome du Haut-Badakhshan), qui fera l’objet d’une mention particulière tamponnée sur le passeport.
Il est également possible d’obtenir un visa court séjour d’une entrée directement à l’aéroport de Douchanbé lors de l’arrivée mais celui-ci ne permettra pas de se rendre dans le Haut Badakhchan, cette autorisation ne pouvant être obtenue qu’auprès d’une ambassade du Tadjikistan. Toute entrée sur le territoire du Tadjikistan autre que par l’aéroport de Douchanbé nécessite également la délivrance d’un visa par une ambassade du Tadjikistan.

Il n’y a pas de représentation diplomatique du Tadjikistan en France, mais à Bruxelles, en Autriche ou en Allemagne.

A partir des pays voisins du Tadjikistan :
Un visa peut-être obtenu auprès des ambassades tadjiks (ou par l’intermédiaire de certaines agences de voyage) à Almaty, Bichkek ou Tachkent (prévoir paiement 6$).

La règle générale demeure que tout citoyen étranger doit se présenter dans les 72 heures suivant son arrivée dans l’un des bureaux d’enregistrement (OVIR). Toutefois, cette règle a été assouplie par un oukase présidentiel du 29 avril 2009 qui exempte d’enregistrement pendant 29 jours les voyageurs détenteur d’un visa touristique, qui devront donc se faire enregistrer au 30ème jour de présence au Tadjikistan puis, pour ceux qui possèdent un visa touristique de 90 jours, au soixantième jour de séjour. L’enregistrement dans les 72 heures ne reste donc obligatoire que pour les détenteurs de visas autres que de tourisme. De plus, les voyageurs munis d’un visa de tourisme se rendant au Tadjikistan par la route à bord de leur véhicule (automobile ou moto), même s’ils sont dispensés d’enregistrement des personnes à l’OVIR pendant 29 jours, doivent enregistrer ce véhicule dans les 72 heures suivant leur arrivée auprès du service des douanes. En effet, l’assouplissement du régime de contrôle des personnes, qui relève du service des migrations du ministère de l’Intérieur, n’implique pas de changement du contrôle des trafics illicites de véhicules, confié aux douanes.

Toute infraction au régime de l’enregistrement des étrangers sur le territoire du Tadjikistan pourra être sanctionnée lors des formalités de contrôle au départ du territoire aux postes frontaliers routiers et des aéroports (Douchanbé, Khodjent et Kulyab).

Pour les automobilistes et motocyclistes, la sanction prendra la forme de l’immobilisation du véhicule et de ses passagers jusqu’au paiement d’une amende. Pour les passagers à l’embarquement d’un vol retour, cette immobilisation peut se prolonger après le départ du vol, ce qui peut s’avérer particulièrement gênant du fait de la moindre fréquence des liaisons aériennes. La procédure prévoit de présenter le contrevenant au tribunal d’arrondissement, qui a un délai de 20 jours pour statuer sur la sanction. Celle-ci, conformément à l’article 499 du code des infractions administratives, peut aller du seul paiement d’une amende d’un montant compris entre 80 et 90 fois la somme des frais d’enregistrement (25 somoni), au paiement de l’amende assorti d’une expulsion du territoire avec interdiction de retour pendant 5 ans. Dans tous les cas, le contrevenant devra donc s’acquitter au minimum d’une amende comprise entre 320 et 360€, sans compter les frais additionnels découlant d’un maintien prolongé sur le territoire.

 

Taïwan

Le visa n’est pas obligatoire pour un séjour de moins de 90 jours. Dans tous les cas, la validité du passeport doit être supérieure à 6 mois, au risque de se voir interdire l’entrée du territoire.

Important : à l’entrée et pendant le séjour à Taïwan, les peines de prison encourues pour la consommation, la production et la culture, le trafic ou la simple possession de drogues de toutes catégories sont particulièrement sévères. La législation peut prévoir jusqu’à la peine capitale dans certains cas extrêmes.

Pour des séjours plus longs, les visas sont à solliciter auprès du Bureau de Représentation de Taipei en France.

 

Thaïlande

Pour les touristes français, aucun visa n’est exigé pour un séjour inférieur à 30 jours pour une entrée par voie aérienne (présentation du billet aller-retour), et inférieur à 15 jours par voie terrestre ou maritime, dès lors que le passeport est encore valable pour six mois au moins lors de l’entrée sur le territoire. Pour des durées supérieures à 30 jours, l’obtention d’un visa est obligatoire. Les visas touristiques sont délivrés par les ambassades de Thaïlande à l’étranger. Leur durée ne peut excéder 3 mois. Attention ! La durée du séjour mentionnée sur le visa est très souvent réduite au passage de la frontière par les services de l’immigration. Il convient de vérifier avec la plus grande attention la date maximum autorisée mentionnée sur le tampon d’entrée.

La police de l’immigration se montre très vigilante dans ses contrôles. Avant de voyager, il convient de s’assurer de la durée de validité du passeport, qu’il ne comporte ni anomalie particulière ni rature. La police de l’immigration refuse systématiquement l’entrée sur le territoire thaïlandais aux touristes dont les titres de voyages ne sont pas conformes.

Il convient également de vérifier qu’un tampon d’entrée mentionnant la date d’entrée dans le pays a bien été apposé sur le passeport lors du passage de la frontière (surtout par voie terrestre ou maritime). Faute de quoi, en cas de contrôle ou lors de la sortie du territoire, les autorités de l’immigration considéreront l’entrée comme illégale et les contrevenants devront alors en répondre devant un tribunal.

La durée maximale et non renouvelable d’un séjour touristique ne peut excéder 3 mois.

Tout séjour irrégulier dans le pays est puni sévèrement par la loi et s’accompagne d’une lourde amende. L’incapacité à la payer a pour conséquence un emprisonnement au centre de détention des services de l’immigration où les conditions de séjour sont particulièrement difficiles.

La mise en œuvre de la procédure d’expulsion dépend du paiement des frais de gestion du dossier, de l’amende ainsi que de l’achat du billet d’avion de retour qui sont à la charge de la personne expulsée. A défaut de prise en charge financière, la personne est maintenue en détention.
Les personnes expulsées pour entrée illégale ainsi que celles qui ont commis des délits pénaux dans le pays, sont en général définitivement interdites de séjour en Thaïlande.

Il est donc formellement recommandé de ne pas séjourner dans le pays au-delà du délai de validité du séjour.

Par ailleurs, il a été signalé à l’ambassade de France que des officines spécialisées dans la prolongation des visas de tourisme ou l’obtention d’autres catégories de visas ont procédé à la fabrication de faux visas, exposant leurs clients à des sanctions pénales.

 

Timor Est

Le visa d’entrée au Timor Est est délivré à l’arrivée et coûte 30 USD. Il s’applique à toutes les entrées par voie aérienne, maritime ou terrestre. Dans tous les cas, il est indispensable d’être muni d’un passeport dont la validité dépasse 6 mois au minimum la date d’entrée au Timor Est.
Attention : depuis avril 2010, tous les voyageurs arrivant par voie terrestre doivent obligatoirement solliciter, préalablement à leur arrivée, une autorisation de demande de visa auprès du Département de l’immigration du Timor Est. La demande peut s’effectuer en ligne et le délai pour obtenir l’autorisation est d’environ une dizaine de jours ouvrés.

Les voyageurs quittant le territoire doivent en outre s’acquitter d’une taxe de départ de 10 USD.

Les seuls points d’entrée au Timor Est sont les suivants :

• Aéroport international Nicolau Lobato, desservi par les compagnies Merpati (B737 200 ou Fokker 28) et Batavia Air (Airbus 320) au départ de Denpasar/Bali, Air North (Embraer Brasilia ou Metro 123) au départ de Darwin (Australie), et Air Timor au départ de Singapour.
• Port de Dili : Attention, tous les navires venant au Timor Est doivent reporter au port de Dili avant de se rendre dans d’autres ports timorais.
• Mota-Ain / Batugage par voie terrestre. Batugage est situé à 100 km de Dili et c’est la voie la plus directe pour rejoindre l’Indonésie.
• Salele, par voie terrestre. C’est le point d’entrée au sud du Timor Est qui donne accès à Suai (distance Salele/Suai : 50 km).
• Kefamenau, seul point d’entrée pour l’enclave d’Oecussi/Ambeno. La distance de Kefamenau à Ambeno est d’environ 30 km.

La seule monnaie en circulation au Timor Est est le dollar américain (USD). La banque ANZ dispose de plusieurs guichets automatiques à Dili. Il existe par ailleurs un contrôle des changes qui limite le montant des importations de devises.

 

Turkménistan

Le Service d’Etat des Migrations du Turkménistan est le seul organisme en charge de la délivrance des lettres d’invitation et des visas. Il est également en charge de l’enregistrement des étrangers et de leur contrôle durant leur séjour.

Le délai d’obtention d’une lettre d’invitation peut être long (trois à quatre semaines).

L’accès au territoire turkmène se fait sur présentation d’un passeport dont la durée de validité est d’au moins six mois.
Il doit également être revêtu d’un visa qui est délivré par l’Ambassade du Turkménistan à Paris sur présentation d’une invitation délivrée par le Service d’Etat des Migrations à la demande de la partie invitante (agence de voyage, particuliers, entreprises). Sur présentation de la lettre d’invitation (ou de sa copie), le visa peut être obtenu à l’aéroport d’arrivée et au port de Turkmenbachy.

Transiter par le Turkménistan nécessite l’obtention d’un visa de transit.

La région de Dashogouz et toutes les zones frontalières du Turkménistan font l’objet de restrictions particulières et nécessite une autorisation spéciale. Elle peut être obtenue avec le visa ou après l’arrivée sur le territoire.

20 postes frontières sont actuellement ouverts : 9 avec l’Iran, 3 avec l’Ouzbékistan, 1 avec le Kazakhstan, 2 maritimes avec le Russie et 3 avec l’Azerbaïdjan. Sauf mesures particulières, les postes frontières sont ouverts tous les jours de 9h à 18h.
Deux postes frontières existent avec l’Afghanistan, les voyages en Afghanistan sont absolument déconseillés.

Il convient de se renseigner auprès de l’Ambassade du Turkménistan en France pour connaître le tarif des visas.
Une taxe, en supplément du prix du visa, doit être payée à l’entrée dans le pays (12 dollars).

Double nationalité : Le Turkménistan ne reconnaît pas la double nationalité (sauf pour les citoyens russes). Les visiteurs tentant d’entrer et de sortir du pays en présentant deux passeports différents pourraient rencontrer des difficultés et ne pas être autorisés à quitter immédiatement le pays.

Tout étranger séjournant au-delà de trois jours, doit, dans un délai de trois jours suivant son arrivée, se faire enregistrer auprès du Service des Migrations. Cette formalité est indispensable et doit être effectuée par l’employeur, l’organisation ou la personne ayant demandé l’invitation. Pour les touristes ayant fait appel à une agence de voyage, celle-ci s’en charge généralement.

Les titulaires d’un visa de transit supérieur à cinq jours sont soumis à cette même obligation. Les titulaires d’un visa de transit inférieur ou égale à cinq jours peuvent se faire enregistrer à l’entrée et à la sortie du pays.

Le délai de trois jours court à compter du lendemain de l’arrivée. Le samedi, le dimanche et les jours fériés ne comptent pas.

Le formulaire d’enregistrement doit être conservé en permanence dans le passeport pour être présenté à toute réquisition. Il sera restitué au poste frontière du point de sortie. Le non-respect de cette formalité peut, au moment de quitter le territoire turkmène, conduire à une amende, une expulsion assortie d’une interdiction de séjour d’une à plusieurs années, voire à une incarcération.

Les hôtels ne peuvent pas procéder à l’enregistrement des étrangers.

Il est également nécessaire de se « désenregistrer » (se renseigner lors de l’enregistrement), au moment de quitter le pays.

 

Vietnam

Un visa est nécessaire pour séjourner au Vietnam. Il est à demander auprès de l’Ambassade du Vietnam à Paris. La date d’expiration du passeport français ne doit pas être inférieure de 6 mois à la fin de validité du visa ou du séjour au Vietnam.

En cas de transit, à l’aller comme au retour par le Vietnam, pour un pays tiers, il faut être titulaire d’un visa à entrées multiples ; aucune régularisation sur place, à l’entrée dans le pays, n’est possible.

Les étrangers peuvent entrer sur le territoire vietnamien aussi bien par les aéroports internationaux (Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Danang) que par les postes terrestres suivants :
• Chine : Mong Cai (province de Quang Ninh), Huu Nghi (province de Lang Son), Dong Dang (province de Lang Son), Lao Cai (province de Lao Cai)
• Laos : Cau Treo (province de Ha Tinh), Lao Bao (province de Quang Tri), Chao Lo (Quang Binh)
• Cambodge : Moc Bai (province de Tay Ninh), Son Tien (province d’An Giang).

Il est indispensable de souscrire une assurance maladie prévoyant le remboursement des frais médicaux engagés à l’étranger (les tarifs pratiqués par les structures privées étant élevés) ainsi que les frais d’un éventuel rapatriement sanitaire.

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Visas demandés en Antarctique pour les Français

Antarctique

Aucun visa n’est nécessaire pour se rendre en Antarctique.

Les revendications territoriales nationales étant mises en sommeil au sud du 60ème parallèle par le Traité sur l’Antarctique, aucune formalité de passeport ou de visa n’est nécessaire. Ces formalités peuvent toutefois s’avérer nécessaires en cas d’escale ou de transit dans un Etat étranger avant de se rendre en Antarctique.

Il est vivement recommandé, pour tout voyage sur place, de recourir aux services d’un opérateur spécialisé respectant les règlementations internationales et nationales de sécurité et de protection de l’environnement.

Pour tout voyage effectué par l’intermédiaire d’un opérateur touristique, il est recommandé de vérifier que cet opérateur dispose d’un permis d’activité délivré par l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique, garant du respect de la réglementation adoptée par la RCTA en matière de tourisme, de sécurité des personnes et des navires, et de protection de l’environnement. Les opérateurs affiliés à l’IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators) sont en principe respectueux de ces règles.
• Pour les voyageurs indépendants, une autorisation d’activité dans la zone du Traité sur l’Antarctique doit être sollicitée et obtenue préalablement au départ, auprès de l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique. L’autorité française compétente est l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les formulaires de demandes d’autorisation d’activité peuvent être téléchargés sur le site des TAAF.

Tout voyage en Antarctique doit se faire dans le respect des «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique», adoptées par la RCTA.

Les voyageurs présents en Antarctique doivent respecter les règlementations environnementales adoptées par la RCTA pour protéger les écosystèmes fragiles de cette région. Ces normes sont rappelées dans les «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique».

Il est important de vérifier, avant le départ, s’il existe des règlementations spécifiques applicables aux zones dont la visite est envisagée. Cinq types de zones existent dans la zone du Traité sur l’Antarctique :

Les zones de droit commun, où s’appliquent les dispositions du Protocole relatif à la Protection de l’environnement et les règlementations adoptées par la RCTA.

Les zones couvertes par des « lignes directrices pour les visites de sites » sont des espaces fréquemment visités pour lesquels des règlementations spécifiques ont été adoptées.

Les « zones spécialement protégées de l’Antarctique »(ZSPA) sont des espaces auxquels l’accès est interdit à toute personne qui ne dispose pas d’un permis délivré par une autorité nationale compétente.

Les « zones gérées spéciales de l’Antarctique » (ZGSA) désignent des espaces auxquels l’accès est autorisé à condition de respecter des règles environnementales strictes.

Les « sites et monuments historiques de l’Antarctique » sont des zones et/ou des édifices aménagés et/ou construits par l’homme qui revêtent un intérêt particulier pour la compréhension de l’histoire du continent. Ces sites sont classés soit en ZSPA soit en ZGSA.

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Visas demandés en Amérique pour les Français

Antigua-et-Barbuda

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire d’Antigua et Barbuda. La carte nationale d’identité ne suffit pas. En plus d’un passeport en cours de validité il faut être en possession du billet pour le voyage retour. Aucune formalité n’est exigée pour un séjour de moins de 42 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Argentine

Le voyageur de nationalité française doit présenter un passeport en cours de validité à son arrivée sur le territoire argentin pour y séjourner moins de 3 mois.

ATTENTION : Les Français possédant également la nationalité argentine sont informés que, conformément au droit international, ils doivent allégeance aux lois et règlements de la République argentine dès qu’ils entrent et séjournent dans ce pays. A ce titre, il leur sera demandé de présenter un passeport argentin à l’entrée sur le territoire argentin. Afin d’éviter tout désagrément lors des formalités d’entrée et de sortie du territoire argentin, les Français possédant la nationalité argentine sont donc invités à se munir de ce document de voyage et à prendre contact avec l’Ambassade d’Argentine en France avant leur départ pour en connaître les modalités de délivrance.
L’entrée et la sortie d’enfants mineurs nés ou résidant en Argentine fait l’objet de restriction. L’obtention d’un permis délivré par les autorités argentines est obligatoire lorsque le mineur voyage seul ou en compagnie d’un seul parent.

 

Bahamas

Un passeport valide six mois au-delà de la date du séjour est nécessaire.

Attention : Lors d’un transit par les Etats-unis, l’embarquement est strictement refusé par les compagnies aériennes en cas de passeport valide moins de six mois après la date d’arrivée aux Bahamas.

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de trois mois. Néanmoins, tout transfert ou transit par les Etats-Unis impose le respect des règles d’accès au territoire américain : détention d’un passeport électronique conforme aux exigences du programme d’exemption de visa ou visa préalable accordé par un Consulat des Etats-Unis.

 

Barbades

Les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa pour un séjour de moins de trois mois.

 

Belize

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 30 jours. Une prolongation peut être obtenue auprès des services de l’immigration locale.

Le Consul honoraire de France au Belize n’étant pas habilité à délivrer des titres de voyage d’urgence en cas de perte, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance accrue contre le vol ou la perte du passeport.

 

Bolivie

Le visa n’est pas exigé des Français séjournant 90 jours maximum en Bolivie par période de 12 mois calendaires. Un cachet d’entrée valant autorisation de séjour de 30 jours est apposé sur le passeport à l’arrivée dans le pays.

Les voyageurs doivent exiger l’apposition de ce cachet dès leur entrée sur le territoire bolivien, même par voie terrestre. En effet, dans le cas contraire, il ne leur serait plus possible de quitter le pays sans avoir fait régulariser leur situation et s’être acquittés d’une amende de 20 bolivianos par jour de dépassement.

Une taxe aéroportuaire de 25 USD est prélevée au départ.
Les détenteurs de passeport de service et diplomatiques doivent solliciter un visa à l’Ambassade de Bolivie à Paris.

Il est recommandé de déclarer correctement à l’entrée et à la sortie du pays le montant d’argent liquide effectivement détenu sur soi. En cas de vérification douanière, la différence entre la somme déclarée et la somme réelle est taxée à 30%.

NB : A l’occasion de la fête d’Alasita (fin janvier), des imitations de billets (bolivianos, euros et dollars) sont mis en vente. Les autorités américaines considèrent que leur détenteur est passible de lourdes sanctions pénales pour contrefaçon de monnaie.

Il est formellement déconseillé de traverser, de nuit, les frontières en cas d’absence avérée d’agents de police. En effet, à défaut de tampon d’entrée sur le territoire bolivien apposé sur le passeport, les autorités boliviennes sont en droit d’exiger l’équivalent de 15€ plus une amende journalière de 1€ entre la date présumée d’entrée et la date de sortie effective du territoire pour délit dit d’évasion de frontière.

 

Brésil

Le passeport doit avoir toujours une validité égale ou supérieur à six mois a compter du départ vers le Brésil.

Compte tenu des difficultés auxquelles sont régulièrement confrontés les mineurs voyageant seuls, accompagnés d’un seul des deux parents ou accompagnés par un tiers, au moment de quitter le territoire brésilien, il est rappelé qu’il est désormais obligatoire que les enfants et les adolescents soient munis, lors de leurs déplacements, d’une autorisation parentale signée du père et de la mère. Cette autorisation (formulario de autorizaçao de viagem para crianca ou adolescente) signée par les deux parents doit être authentifiée auprès d’un notaire au Brésil (cartorio) ou auprès du consulat pour les Brésiliens résidents hors du Brésil. Par ailleurs, les mineurs bi-nationaux doivent présenter leur passeport brésilien pour quitter le territoire brésilien.

Fièvre jaune
L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire.

Animaux
Si vous avez l’intention de voyager au Brésil avec un animal domestique (chien, chat, furet) et l’intention de le réimporter sur le territoire de l’Union Européenne, outre l’identification (tatouage ou micropuce), la vaccination antirabique, le certificat sanitaire ou passeport de l’animal, vous devez, depuis le 1er octobre 2004, procéder aussi au titrage sérique des anticorps antirabiques.

Ce titrage sérique, effectué dans un laboratoire agréé par l’Union Européenne, est un prélèvement sanguin permettant de s’assurer de l’efficacité de la vaccination de l’animal contre la rage.

Ce prélèvement devra avoir été réalisé au moins trois mois avant l’importation sur un animal identifié dont la vaccination est en cours de validité au moment de la prise de sang. Ce délai ne s’applique pas en cas de réintroduction si le titrage a été réalisé avec un résultat favorable avant que l’animal n’ait quitté le territoire de l’Union Européenne. Le résultat du titrage sérique sera valide durant toute la vie de l’animal sous réserve que la vaccination contre la rage soit constamment maintenue en cours de validité.

 

Canada

Visa de court séjour
Pour un séjour touristique de moins de six mois, il n’y a pas d’obligation de visa et le passeport en cours de validité suffit.

L’admission peut s’avérer difficile, voire impossible, si les voyageurs français déclarent aux services d’immigration-Canada, sous couvert d’un séjour touristique, vouloir effectuer un voyage de prospection du marché local de l’emploi.

De la même façon, sans en avoir obtenir l’autorisation avant l’arrivée, il est, durant un séjour touristique, interdit:

• d’exercer une activité professionnelle (garde d’enfants, vente, restauration, concerts ou autres activités artistiques) ;
• d’effectuer un stage rémunéré ou non ;
• de suivre des études.

Les services d’immigration au Canada font preuve d’une grande vigilance sur ce point et refusent l’entrée sur le territoire en cas de doute sur le motif du séjour. Pour les personnes se rendant dans un tel cadre au Canada, il est donc indispensable de se renseigner avant le départ auprès de la représentation canadienne et/ou de l’établissement dont dépend le stagiaire.

Si les ressortissants français n’ont d’autre part pas de billet de retour ou pas assez de moyens pour vivre au Canada pendant 6 mois, ces mêmes services seront convaincus que ces touristes viennent en réalité au Canada pour y travailler illégalement. Les autorités locales ont tout pouvoir, dans ce cas, pour décider d’un refoulement immédiat à la frontière ou en France.

 

Chili

Court séjour
Pour un séjour inférieur à trois mois le visa n’est pas exigé et seule la présentation d’un passeport en cours de validité suffisante est exigée.

Multinationaux chiliens
Les autorités chiliennes demandent à tous leurs ressortissants ayant une autre nationalité, d’effectuer leurs formalités d’entrée et de sortie du territoire national munis d’un document de voyage chilien. Il est vivement recommandé aux personnes concernées d’en tenir compte, car elles ne pourront pas se prévaloir, vis-à-vis des autorités chiliennes, de leur autre nationalité.

La police aux frontières chilienne exige pour laisser sortir tout enfant non-accompagné par ses parents ou accompagné d’un seul de ses parents, quels que soient la nationalité et le type de passeport de celui-ci, la production d’un acte notarié établi au Chili (ou autorisation établie auprès d’un Consulat du Chili en France) attestant que le ou les parent(s) non accompagnant(s) (père ou mère) autorise(nt) expressément le voyage de l’enfant.

 

Colombie

Les touristes munis d’un billet aller/retour peuvent obtenir un visa de 90 jours à l’arrivée dans les aéroports. Ce visa peut éventuellement, après paiement d’un taxe, être renouvelé auprès de la Direction des Étrangers (Direccion de Extranjeria).

Les autorités colombiennes sanctionnent par de lourdes amendes les voyageurs en situation irrégulière, y compris ceux qui se livrent à des activités lucratives alors qu’ils sont entrés dans le pays muni d’un visa de tourisme.

 

Costa Rica

Les ressortissants français, qu’ils soient titulaires d’un passeport ordinaire, de service ou diplomatique, n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours. Ils doivent cependant avoir un passeport en bon état, avec une validité minimale de 6 mois et disposer d’un billet aller/retour ou avoir une continuation vers une autre destination.

Les français souhaitant séjourner plus de 90 jours au Costa Rica doivent constituer un dossier d’immigration auprès de l’ambassade du Costa Rica à Paris ou auprès des autorités de l’immigration à San José.

En quittant le Costa Rica par l’aéroport international, une taxe de 27 USD par personne est exigée (payable par carte, en dollars ou en colons).

Les voyageurs qui arrivent par voie terrestre doivent veiller scrupuleusement à l’apposition sur leur passeport du tampon constatant l’entrée dans le pays. En l’absence de tampon d’entrée, on peut être considéré comme illégal et cela peut entraîner une incarcération et une expulsion du pays.

Les enfants nés au Costa Rica ou ayant une résidence officielle dans le pays, même s’ils voyagent avec un passeport français, requièrent une autorisation de sortie du territoire délivrée à San José par la «Dirección General de Migración y Extranjeria» ou ailleurs par le PANI «Patronato Nacional de la Infancia» qui nécessitera le consentement de chaque parent.

 

Cuba

Pour un séjour de 30 jours maximum, il convient d’être muni d’une carte touristique délivrée, contre paiement, par le consulat de Cuba à Paris et les tours opérateurs français agréés par les autorités cubaines – Veiller à ne pas dépasser la durée du séjour maximum de 30 jours, ne serait-ce que d’une journée, sous risque d’incarcération par les services de l’immigration.

Une assurance médicale est exigée par les autorités cubaines pour les voyageurs se rendant à Cuba. Il est fortement recommandé de vérifier qu’une telle assurance a bien été souscrite et qu’une attestation a été produite. Les voyageurs qui ne seront pas en mesure de produire cette attestation devront souscrire cette assurance à leur arrivée à Cuba auprès d’une agence cubaine.

Une taxe de 25 Pesos cubains convertibles (CUC) doit être acquittée au départ.

 

Dominique

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Dominique. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Un visa valable 30 jours est délivré à l’arrivée au port ou à l’aéroport.

Pour un séjour d’une durée supérieure à 30 jours, il convient de s’adresser aux services de l’Immigration.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Equateur

A son arrivée sur le territoire, le voyageur doit être en possession d’un passeport dont la validité est de plus de 6 mois après la date de sortie. En cas de non respect de cette condition, le voyageur risque de se voir refuser l’entrée sur le territoire.

Le visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique d’une durée égale ou inférieure à 90 jours.

En cas de dépassement du temps de séjour autorisé en Équateur (90 jours), tout ressortissant français peut se voir placé en rétention administrative dans un centre de détention provisoire dans des conditions d’emprisonnement. Il est recommandé au voyageur de respecter les temps de séjour et, si nécessaire, de solliciter, avant l’expiration du délai de 90 jours, une prolongation du séjour auprès du Ministère des Relations Extérieures équatorien.

A l’entrée et à la sortie du pays le montant d’argent liquide effectivement détenu sur soi doit être correctement déclaré. En cas d’absence de déclaration ou de fausse déclaration, le voyageur s’expose à une forte amende et à une peine d’emprisonnement.

Réglementation en vigueur pour l’accès des bateaux étrangers au parc national Galapagos

• Les bateaux étrangers non commerciaux en transit, avec moins de 10 personnes à bord, pourront visiter tous les ports habités du parc national pendant un maximum de 20 jours, délai de rigueur. Pour effectuer une visite sur les lieux touristiques, les intéressés pourront laisser leur embarcation dans le port choisi et utiliser les services d’un canot local.
• Dans le cas où les intéressés désirent visiter des lieux touristiques situés dans une zone du parc national des Galapagos avec leur propre embarcation, ils devront obtenir, avec un préavis minimum de 60 jours, un permis d’entrée dans les eaux territoriales, à travers les organismes appropriés (Chancellerie, qui peut être relayée par une ambassade de l’Equateur, Marine et Ministère de la Défense). A leur arrivée dans les îles, ils devront en avertir la capitainerie du port et acquitter les droits applicables. Ils devront remplir en même temps diverses formalités auprès de la police de l’immigration. Enfin, ils devront se rapprocher des bureaux du parc national pour obtenir l’autorisation d’accès. Toutes les embarcations qui désirent visiter les zones du parc dans ces conditions devront adopter un itinéraire respectant le plan de charge des sites de visite. Elles devront utiliser, par ailleurs, les services d’un guide naturalisé agréé.
• Toutes les embarcations qui entrent aux Galapagos doivent se soumettre à des inspections de quarantaine et présenter des certificats de fumigation du dernier port visité.
• Le changement d’équipage d’origine n’est pas permis, sauf en cas de force majeur.

 

Etats-Unis

LE PROGRAMME D’EXEMPTION DE VISA : VWP
A condition de détenir un passeport conforme aux critères définis par les Etats-Unis et d’obtenir une autorisation électronique de voyage, le programme d’exemption de visa (Visa Waiver Programme – VWP) permet au ressortissant français d’accéder sans visa au territoire américain, soit en transit, soit pour un séjour touristique ou d’affaires de 90 jours maximum (s’entendant par la possibilité de signer des contrats, de passer des commandes, de participer à des séminaires ou de rencontrer des clients).

NB : le passeport d’urgence ne permet pas d’entrée au Etats-Unis sans visa.

L’AUTORISATION ELECTRONIQUE DE VOYAGE : ESTA

Le ressortissant français qui se rend aux Etats-Unis par la voie aérienne ou maritime et qui bénéficie du VWP doit obligatoirement solliciter, via Internet, une autorisation électronique de voyage avant le départ (Electronic System for Travel Authorization – ESTA).

L’ESTA peut être obtenue en répondant aux questions posées sur le site Internet https://esta.cbp.dhs.gov/, seul site habilité par les autorités américaines et permettant un paiement en ligne par carte bancaire. Le formulaire est à renseigner en langue anglaise, mais les instructions sont disponibles en langue française.

La demande d’autorisation peut être déposée à tout moment avant le voyage. Le ministère américain de la sécurité intérieure (Department of Homeland Security) recommande cependant d’effectuer cette formalité au moins 72 heures avant le départ.

L’ESTA permet de voyager dans le cadre du VWP mais ne constitue pas un droit d’entrée sur le territoire américain, lequel reste accordé ou refusé à l’arrivée par l’officier d’immigration.

L’autorisation est valable 2 ans à compter de la date de délivrance, mais doit être renouvelée en cas de changement de situation (nom, prénom, sexe, nationalité, passeport, réponses différentes aux questions posées, etc.), ou si la date de validité du passeport est inférieure à ce délai de 2 ans. Pour tout nouveau voyage pendant la période de validité de l’autorisation, il conviendra de mettre à jour via Internet certaines informations (numéro de vol et adresse de destination) dans son dossier ESTA et bien évidemment de voyager avec le passeport déclaré sur le formulaire ESTA.

LES RESTRICTIONS DU VWP

Le moindre dépassement du délai imparti au titre du VWP lors d’un précédent voyage aux Etats-Unis entraîne le refoulement immédiat du territoire et, en général, l’interdiction d’entrée de nouveau sur le sol américain pour une durée pouvant être de plusieurs années.

Il ne permet pas l’exercice d’une activité professionnelle (rémunérée ou non). En effet, tout Français souhaitant travailler doit être muni, au départ de France, d’un visa l’autorisant à occuper un emploi défini. Des incidents récents dont ont été victimes de jeunes Français montrent que les services d’immigration américains font preuve d’une extrême vigilance en ce qui concerne l’application de la réglementation qui interdit d’exercer une activité professionnelle, rémunérée ou non. Il est donc vivement recommandé aux jeunes Français entrant aux Etats-Unis à des fins touristiques ou linguistiques, d’éviter de détenir tout ce qui pourrait créer un malentendu ou un soupçon sur les motifs de leur séjour et qui laisserait penser qu’ils viennent dans un autre but que celui déclaré.

Il ne permet en aucun cas s’inscrire comme étudiant sous peine de subir une rétention administrative avant l’échéance du visa. Les questionnaires à remplir avant d’entrer sur le territoire américain doivent être renseignés avec précision. Toute violation de la législation en vigueur expose son auteur à une expulsion et à une interdiction d’accès au territoire américain pendant plusieurs années. Ainsi, la partenaire d’un volontaire international a été récemment refoulée à la frontière : elle cherchait à rejoindre son ami en bénéficiant du VWP mais avait lancé quelques recherches sur Internet pouvant donner à penser qu’elle cherchait du travail. Les services d’immigration, à partir de là, ont suspecté une fraude au VWP, interrogé cette personne pendant plusieurs heures avant de la renvoyer en France.

Il ne permet pas de changement de statut sur place (exemple : obtention d’un visa pour poursuivre des études ou exercer une activité professionnelle).

Séjour avec visa

Le voyageur n’entrant pas strictement dans le cadre du VWP ou n’ayant pu obtenir l’ESTA doit solliciter un visa.
La famille pouvant accompagner le détenteur de visa s’entend uniquement aux Etats-Unis comme le conjoint marié et les enfants célibataires. Le conjoint de fait, y compris pacsé, n’est pas reconnu par les services d’immigration américains et doit soit voyager dans le cadre du VWP dans les conditions mentionnées ci-dessus, soit faire une demande de visa qui sera traitée individuellement. Une exception existe uniquement pour les partenaires de même sexe des détenteurs de visas A ou G.

Les Français doivent donc obtenir un visa de la part des autorités consulaires américaines pour se rendre aux Etats-Unis :
• pour un transit ou un séjour inférieur à 90 jours dès lors que l’on ne dispose pas du type de passeport exigé dans le cadre du VWP ;
• pour un séjour d’une durée supérieure à 90 jours ;
• pour des séjours dont l’objet n’est ni touristique ni d’affaires, mais correspond à l’exercice d’une activité professionnelle, d’un stage ou d’études.
NB : une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats-Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse comportant une menace pour la santé publique peut se voir refuser un tel visa.

Il est recommandé à titre de précaution de disposer d’un passeport avec une validité restante d’au moins 6 mois à la date d’entrée sur le territoire, et ce même pour les détenteurs de visa de longue durée en cours de validité : des cas individuels de fortes amendes (supérieures à 500 USD) pour ce motif ont été constatés.
Il convient de ne pas plaisanter avec les officiers de CBP ou les policiers. Des propos, attitudes ou plaisanteries qui pourraient sembler anodins dans certains pays, peuvent mener aux États-Unis à l’arrestation immédiate et à des poursuites en justice. Un ressortissant français a ainsi récemment été arrêté à Atlanta pour avoir dit, en plaisantant, que si sa valise perdue n’était pas retrouvée, il ferait « sauter le comptoir » de la compagnie aérienne. Ce ressortissant n’a pu être libéré que contre une caution de 55 000 USD en attendant le jugement.

Refus d’admission ou de visa

En cas de refus d’admission ou de visa, le Department of Homeland Security invite les voyageurs estimant avoir été injustement traités, à introduire une réclamation en ligne sur le site du DHS (procédure TRIP : Travelers Redress Inquiry Program) : www.dhs.gov/trip.

Règlementation douanière

Les sommes supérieures à 10 000 USD doivent être déclarées à la douane.

La douane américaine est très vigilante sur les produits alimentaires : les produits non stérilisés (tels que fromages ou charcuterie), ainsi que les plantes vertes sont rigoureusement interdits.

Les contraintes liées à la possession d’un animal domestique étant rigoureuses, il est préférable de consulter l’Ambassade des États-Unis d’Amérique avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique.

 

Grenade

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Grenade. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Visa délivré à l’arrivée, valable jusqu’à la date de départ prévue sur le billet de retour. Prolongation de séjour possible.

Pour bateaux de plaisance, la durée des visas peut être indéfinie.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Guatemala

Il est fortement recommandé de s’assurer quelle que soit la durée du séjour au Guatemala.

Les ressortissants français doivent être en possession d’un passeport en cours de validité.

Aucun visa d’entrée n’est requis pour des séjours inférieurs à trois mois.

Pour un séjour supérieur à trois mois, une autorisation de résider doit être sollicitée auprès des autorités guatémaltèques d’immigration. Les formalités correspondantes peuvent être longues (plusieurs mois).

 

Guyana

Les voyageurs se rendant au Guyana doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure ou égale à six mois. La durée du séjour sans formalités est limitée à 90 jours, au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

Il convient de pénétrer sur le territoire via un point d’entrée officiel (voie terrestre). Il est en effet particulièrement risqué d’entrer illégalement au Guyana, même pour quelques heures, les sanctions, qui incluent des peines d’emprisonnement, pouvant être très lourdes.

 

Haïti

Les Français de passage en Haïti sont invités à signaler leur présence au ministère des Affaires étrangères par l’intermédiaire de la plateforme Ariane.

Les citoyens français ne peuvent pénétrer sur le territoire haïtien que munis d’un passeport en cours de validité, même s’ils se rendent dans ce pays via la République dominicaine.

Ils sont également soumis à l’obligation de visa : sur passeport ordinaire, des visas d’entrée d’une validité de 90 jours sont délivrés gratuitement lors du passage de la frontière. Ils sont renouvelables une fois: les voyageurs ont donc la possibilité, avant d’avoir atteint cette durée, de quitter le pays et d’y revenir pour une (et une seule) nouvelle période de 90 jours.

Une carte, généralement de couleur verte, intitulée “Départ/Sòti”, est remise à tous les étrangers à leur arrivée sur le territoire haïtien. Ce document est exigé par les autorités au départ du voyageur : son absence ou sa perte peuvent entraîner des difficultés avec les services de police et d’immigration. Nos compatriotes sont donc invités à :

• exiger, lors de leur entrée en Haïti (notamment s’ils passent la frontière en bus), l’établissement et la remise de cette carte. En septembre 2008, trois de nos compatriotes, qui n’avaient pas accompli cette formalité, ont été arrêtés par les services de police quand ils ont tenté de regagner Saint-Domingue ;
• faire une copie de cette carte dès que possible, en conserver l’original agrafé dans leur passeport, qui sera gardé en sécurité. Dans tous les cas, il est vivement recommandé de se renseigner auprès des autorités consulaires haïtiennes, avant le départ, sur les dispositions en vigueur concernant les conditions d’entrée et de séjour dans le pays.

Les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre en Haïti doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis dans le cadre du programme d’exemption de visa en consultant sur ce même site dans la rubrique « Entrée/Séjour » de la fiche Etats-Unis.

 

Honduras

Les citoyens français peuvent entrer au Honduras sans visa dès lors que leur séjour n’excède pas 90 jours. Pour pouvoir bénéficier d’un renouvellement de séjour n’excédant pas 90 jours, le voyageur devra impérativement quitter l’espace du “C4” (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador).

Une taxe d’aéroport d’environ 35USD – qui devait passer à 60USD pour les non-nationaux et qui serait incluse dans le prix du billet, mais dont l’application a été reportée –, payable uniquement en espèces (metálicas) est exigible à la sortie du pays.

En cas de perte ou vol du passeport, prenez contact avec l’ambassade de France dans les plus brefs délais.

 

Jamaïque

De façon générale, pour tout séjour supérieur à un mois, l’obtention préalable du visa est obligatoire. Toutefois, pour un court séjour, le visa peut être délivré à l’arrivée, sur présentation d’une réservation d’hôtel et du billet d’avion retour. Le renouvellement sur place est possible pour une durée n’excédant pas un mois supplémentaire.

NB : les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre en Jamaïque doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade de Jamaïque à Bruxelles ou des consuls honoraires de Jamaïque à Paris.

 

Mexique

Il n’y a pas d’obligation de visa de court séjour pour entrer au Mexique afin d’y faire du tourisme pour une durée maximale de 180 jours. Aucune activité, rémunérée ou bénévole, n’est autorisée durant cette période.

Le passeport et le billet aller-retour sont obligatoires. La validité du passeport doit couvrir la durée du séjour prévue. A l’entrée sur le territoire mexicain, il pourra être entre autres demandé par les services migratoires de justifier de ses moyens d’existence durant son séjour au Mexique.

Un visa est nécessaire pour toutes les activités rémunérées, les VIE, les stages, les étudiants. Il en est de même pour les personnes souhaitant se rendre au Mexique dans le cadre d’une ONG ou en tant qu’observateur des droits de l’Homme. Les visas doivent être sollicités auprès de la section consulaire de l’ambassade du Mexique.

A l’arrivée, un formulaire appelé FMM doit être rempli. Visé par les autorités migratoires, il comporte l’indication de la durée du séjour. Ce document doit être conservé et remis au service d’immigration à la sortie du territoire ou à la compagnie aérienne. Si vous avez perdu ce document, vous devrez vous acquitter d’une amende de 295 pesos (environ 17 €) lors de votre sortie du territoire. Vous devrez accomplir cette formalité uniquement au bureau officiel du service de l’immigration que vous trouverez dans tous les aéroports internationaux (dont les principaux sont Mexico et Cancun).

 

Nicaragua

Pour tout séjour inférieur à 90 jours, un visa n’est pas nécessaire.

A la date d’arrivée sur le territoire, le passeport doit :

• être valide au moins 6 mois ;
• être en bon état (pas de couverture décollée, de pages chiffonnées).

Une taxe de 10 USD (qu’il n’est pas possible de régler en euros) doit être acquittée à l’arrivée dans le pays.

Les voyageurs transitant par un aéroport américain pour se rendre au Nicaragua doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

 

Panama

Passeport valable au moins 6 mois après la date de fin de séjour prévue. Pas de visa pour les séjours inférieurs à 90 jours.

Au-delà de 90 jours, une extension d’autorisation de séjour peut être demandée pour des motifs sérieux (perte de documents de voyage, problèmes de santé, etc.) et sur justificatifs. Le recours à un avocat est maintenant devenu obligatoire pour toutes les démarches relatives à la demande de visa de long séjour.

Il est recommandé aux plaisanciers de se munir de dollars américains en quantité suffisante pour le paiement des droits de péage du canal de Panama et le dépôt d’une caution (1500 USD environ).

Il est fortement déconseillé d’entrer au Panama par un aéroport ou un port de la province du Darien (proche de la Colombie). L’insécurité qui règne dans cette zone exposera les voyageurs à des tracasseries administratives, voire à des risques pour leur sécurité personnelle.

 

Paraguay

Aucun visa n’est requis pour un séjour de moins de 90 jours mais un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour est requis pour entrer sur le territoire.

Il est possible de solliciter une prolongation de séjour de 30 jours auprès du service paraguayen d’immigration.

La sortie du territoire paraguayen d’enfants mineurs nés ou résidant au Paraguay est soumise à la présentation d’une autorisation délivrée par le juge paraguayen compétent lorsque le mineur voyage seul ou en compagnie d’un seul parent.

En cas de franchissement de la frontière par voie terrestre (par exemple en provenance de Foz de Iguazu, Brésil) assurez-vous, notamment si vous empruntez des transports en commun, d’un arrêt à la frontière afin de faire apposer sur le passeport les cachets d’entrée ou de sortie du territoire. A défaut de cette formalité, les touristes sont passibles, à la sortie du pays, d’une forte amende.

 

Pérou

Pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois, le passeport en cours de validité suffit, le visa s’obtient à l’entrée sur le territoire (il peut aller de 30 à 183 jours). Attention, ce visa n’est pas renouvelable une fois sur place, mais vous pouvez obtenir un changement de « qualité migratoire » auprès de la Direction des Migrations située à Lima dans le district de Breña, avenue España, cuadra 7.

L’amende relative au dépassement de séjour est d’environ 1 dollar/jour et se paye à la sortie du territoire.
Si vous envisagez de rester plus de trois mois, il convient de déposer une demande de visa de long séjour auprès de l’ambassade du Pérou en France.

 

République Dominicaine

Court séjour
En cas de séjour d’une durée inférieure ou égale à 3 mois, les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa. La présentation d’un passeport, dont la validité minimale sera de 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire dominicain, est toutefois nécessaire.

Long séjour
En cas de séjour d’une durée supérieure à 3 mois et notamment d’établissement dans le pays, les étrangers doivent préalablement détenir un visa en adéquation avec le motif de leur séjour. Les contrevenants ne seront pas en mesure de régulariser leur situation migratoire sur place.

Les étrangers doivent s’acquitter d’une taxe d’entrée de 10 USD ainsi que d’une taxe de sortie de 20 USD. Si cette taxe n’a pas été incluse dans le billet d’avion, il est impératif de posséder cette somme sur soi.

 

Saint-Christophe-et-Niévès

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Saint-Christophe et Niévès. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Passeport en cours de validité et billet de retour exigés. Durée de séjour, sans autre formalité, limitée à 1 mois. Au-delà, s’adresser au ministère de la Sécurité pour une prolongation de trois mois, renouvelable une fois.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Passeport en cours de validité et billet de retour exigés. Durée de séjour, sans autre formalité, limitée à 30 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.
Sainte Lucie

Les personnes de nationalité française sont exemptées de l’obligation de présenter un passeport lors de leur entrée à Sainte-Lucie. Elles sont dès lors autorisées à entrer sur le territoire saint-lucien munies de leur seule carte d’identité.

La durée de séjour, sans autre formalité, est limitée à 42 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

Les autorités sanitaires et douanières de l’île ont rappelé par voie de presse les règles en matière d’importation de produits animaux ou végétaux :

• Tout animal vivant importé sur l’île doit être muni d’un certificat sanitaire délivré par les autorités vétérinaires du pays d’origine et pourra être soumis à quarantaine ;
• Tout produit animal dérivé (viande, charcuterie, laitage) doit être déclaré ;
• Tout produit végétal doit être déclaré ;

Une demande d’importation doit être soumise aux autorités locales. Des amendes sont prévues en cas de contravention à ces règles ou d’omission de déclaration.

 

Salvador

Court séjour
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours. Le passeport doit avoir au moins six mois de validité à l’entrée dans le pays. La période de séjour de 90 jours s’appliquant aux 4 pays du « C4 » (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador), la durée totale d’un séjour continu dans les 4 pays ne peut donc excéder 90 jours.

Au-delà de 90 jours, une extension d’autorisation de séjour peut être demandée pour des motifs sérieux sur présentation de justificatifs et paiement d’un droit de 25$.
Une taxe d’aéroport d’environ 35$ est exigible à la sortie du pays. Elle est en principe payée au moment de l’achat du billet.

Il est fortement recommandé de prendre une assurance voyage, maladie, rapatriement.

Long séjour
Bien que les autorités salvadoriennes acceptent parfois de régulariser sur place la situation des personnes qui souhaitent résider au Salvador, il est recommandé de constituer un dossier d’immigration auprès de l’ambassade du Salvador en France avant le départ.

Les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre au Salvador doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

Cette remarque concerne particulièrement les personnes qui viendraient à perdre ou se faire dérober leur passeport durant leur séjour. Elles seraient alors soumises à visa en cas de transit par les États-Unis sur le vol retour. En effet, les ambassades et consulats à l’étranger peuvent délivrer un passeport d’urgence. Toutefois, ce modèle de passeport n’étant pas lisible en machine, il ne permet plus de transiter (ou de séjourner) aux États-Unis sans visa depuis le 26 octobre 2004, date d’entrée en vigueur des nouvelles dispositions relatives à l’accès ou au transit sur le territoire américain. Or, l’obtention de ce visa peut prendre plusieurs semaines. C’est pourquoi, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance accrue contre le vol ou la perte du passeport.

 

Suriname

Les ressortissants français désirant se rendre au Suriname doivent être en possession d’un passeport muni d’un visa ou d’une carte touristique.
Pour obtenir un visa, il convient de s’adresser à l’Ambassade du Suriname à Paris ou au Consulat Général du Suriname à Cayenne.

La carte touristique permet aux ressortissants français d’effectuer un seul séjour, d’une durée maximale de 90 jours, sur le territoire surinamais. Elle doit être accompagnée d’un passeport valide au moins 6 mois après l’entrée au Suriname, et peut être obtenue, à titre payant : > à l’aéroport international de Paramaribo-Zanderij (à l’arrivée) > à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol (au départ des vols d’Air France-KLM et de Suriname Airways vers Paramaribo) > auprès de l’Ambassade du Suriname à Paris > auprès du Consulat Général du Suriname à Cayenne > auprès de l’antenne consulaire du Suriname à St Laurent du Maroni (Guyane).

Il est indispensable de prendre contact avec l’une des représentations diplomatiques ou consulaires Surinamaises avant votre voyage, afin de connaître les conditions de délivrance des visas et cartes touristiques ainsi que les heures d’ouverture des lieux de délivrance, notamment aux frontières.

 

Trinité Et Tobago

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa préalablement à leur entrée sur le territoire de Trinité et Tobago sous réserve de détenir un passeport d’une validité d’au moins 6 mois, un billet retour et une réservation d’hôtel, et de ne pas venir exercer une activité rémunérée (soumise à l’obtention d’un permis de travail). Le temps de séjour accordé semble être à la discrétion de l’officier de l’immigration. Il ne peut cependant excéder 3 mois.

Pour les plaisanciers, l’entrée dans le pays doit se faire obligatoirement dans les ports de Chaguaramas pour Trinité et de Scarborough pour Tobago.

 

Uruguay

Court séjour
Un visa n’est pas exigé pour les ressortissants français dont le séjour est inférieur ou égal à trois mois. La simple présentation d’un passeport en cours de validité suffit pour entrer sur le territoire uruguayen.

Long séjour
Pour un séjour de plus de trois mois, une demande de visa doit être préalablement déposée auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire uruguayenne.

 

Venezuela

Séjour touristique :
Un ressortissant français, souhaitant faire du tourisme pendant 90 jours au plus, n’a pas besoin d’un visa pour séjourner au Venezuela.

S’il désire se maintenir sur le sol vénézuélien au-delà de cette période, et pour le même motif touristique, il devra solliciter auprès du Servicio Administrativo de Identificación, Migración y Extranjería (SAIME) une autorisation afin de séjourner pour une seule nouvelle et même durée maximum de 90 jours.

Passées ces 2 périodes de 90 jours, il devra quitter le territoire vénézuélien.

Autre type de séjour :
Pour tout autre type de séjour (travail, affaires, famille, études, religieux, etc..), un visa est obligatoire, même pour une durée inférieure à 90 jours.

La production d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigée des voyageurs en provenance de Guyane française.

La plupart des compagnies aériennes ferment l’enregistrement de leurs vols internationaux bien avant le départ du vol afin de permettre aux voyageurs de franchir les différents contrôles de sécurité. Il convient donc, afin de se présenter en temps opportun à l’aéroport, de se renseigner auprès de la compagnie aérienne des horaires d’ouverture des guichets d’enregistrement au départ.

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Visas demandés en Afrique Nord et Moyen-Orient pour les Français

Algérie

Seules les autorités algériennes compétentes peuvent donner une information fiable et actualisée au sujet des conditions d’entrée et de séjour en Algérie des ressortissants français. Il vous est donc recommandé de prendre contact avec les consulats d’Algérie.

Les informations ci-après, malgré toutes les précautions prises avant leur diffusion, sont donc données sous toute réserve car les pratiques consulaires algériennes peuvent changer.

Le décret n° 76-56 du 25 mars 1976 prévoyait la dispense de visa d’entrée pour les ressortissants français. Toutefois, cette disposition est tombée en désuétude depuis l’instauration du visa d’entrée. Les ressortissants français souhaitant se rendre en Algérie doivent obtenir un visa au préalable.

Les personnes titulaires d’un passeport diplomatique sont dispensées de visa pour des séjours inférieurs à 90 jours.

Le visa n’est pas requis si les déplacements se limitent au port.

En revanche, pour sortir du port, que ce soit pour passer quelques jours en Algérie ou pour se rendre ne serait-ce que quelques heures en ville, un visa est exigé.

Les services de police des frontières, en l’absence de visa, peuvent délivrer un permis d’escale conformément au décret de 2003.

Le visa peut être prolongé en Algérie sous certaines conditions.
Les modalités de délivrance ne sont pas précisées, mais l’expérience montre que ce sont celles du droit commun :

• Tout étranger qui désire prolonger son séjour en Algérie au-delà du délai fixé par le visa en vue d’y fixer sa résidence habituelle doit être muni d’une carte de résident.
• Toute demande de carte de résident doit être présentée au bureau des étrangers de la sureté de Daïra (commissariat de police) du lieu de résidence.

Le ressortissant étranger désirant fixer sa résidence effective, habituelle et permanente en Algérie est considéré comme résident lorsqu’il aura été autorisé par l’attribution d’une carte de résident dont la durée de validité est de deux ans.

La carte de résident peut être refusée ou retirée à tout moment à son titulaire s’il est établi qu’il cesse de remplir l’une des conditions exigibles pour son attribution.
L’intéressé doit alors obligatoirement quitter le territoire algérien dans le délai de quinze jours à compter de la date de notification de la mesure. A titre exceptionnel, il pourra lui être accordé un délai supplémentaire.

Les demandeurs de visa de court séjour doivent prouver à l’appui de leur demande de visa qu’ils sont titulaires d’une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d’urgence.

Conditions d’entrée et de sortie du territoire algérien pour les mineurs (âgés de moins de 19 ans)
L’autorisation paternelle relative à la circulation transfrontière des enfants mineurs résidant à l’étranger, voyageant seuls ou accompagnés n’est plus exigées par les autorités algériennes, depuis l’entrée en vigueur de l’instruction ministérielle n°008/10 du 15 juillet 2010, du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales.

Sauf si l’un des deux parents a obtenu une décision de justice de l’une des instances judiciaires algériennes compétentes, interdisant sa sortie à l’étranger, l’enfant peut voyager avec l’un de ses deux parents sans production d’autorisation paternelle ou maternelle. Ainsi, seule la production d’un passeport en cours de validité et d’une pièce justifiant le lien de parenté suffit. Les enfants résidant en France devront en outre présenter toute pièce justifiant de la présence régulière sur le territoire (Titre d’Identité Républicain -TIR, Document de Circulation pour Enfant Mineur – DCEM, passeport ou carte nationale d’identité français en cours de validité).

L’autorisation du parent investi de la tutelle légale n’est exigée que lorsque l’enfant mineur voyage seul ou en compagnie d’une tierce personne majeure. Cette autorisation devra être légalisée auprès du Commissariat de police territorialement compétent ou par l’Officier d’état civil de la Commune du lieu de résidence ou auprès des représentations diplomatiques et consulaires accréditées à l’étranger.

Depuis plusieurs années, de nombreux Français possédant concurremment la nationalité algérienne, porteurs d’un passeport français revêtu d’un visa algérien ou d’un passeport algérien délivré par une autorité consulaire algérienne en France, sont, au moment de quitter l’Algérie, retenus dans ce pays s’ils ne sont pas en mesure d’apporter la preuve de la régularité de leur situation militaire.

Il est, de ce fait, vivement conseillé à tout Français susceptible de posséder également la nationalité algérienne, de se munir de documents justifiant de sa position militaire à l’égard de l’un ou l’autre pays.

 

Arabie Saoudite

Dans le cadre de mesures préventives spéciales pour le coronavirus MERS, le ministère de la santé d’Arabie Saoudite déconseille aux personnes âgées, à celles souffrant de maladies chroniques, aux femmes enceintes et aux enfants d’effectuer le petit pèlerinage (oumra) et le grand pèlerinage à la Mecque cette année.

Ces annonces s’expliquent par le caractère particulier de ces événements (rassemblements importants d’une durée de plusieurs jours) et ne concernent pas les autres types de déplacements en Arabie Saoudite.

L’Arabie Saoudite ne délivre pas de visas de tourisme. Les seuls étrangers admis dans le Royaume sont les hommes d’affaires (y compris les travailleurs immigrés) ou les musulmans effectuant le pèlerinage à la Mecque. Il est néanmoins possible de solliciter des « visas de visite » pour les familles des étrangers résidant dans le pays. Les autorités saoudiennes ne délivrent pas de visas aux détenteurs de passeports sur lesquels figurent des visas ou des tampons israéliens.

Toute demande de visa doit être garantie par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié résidant dans le pays. Les étrangers résidant en Arabie Saoudite dépendent d’un répondant saoudien et doivent disposer d’une carte de séjour (« iqama »). Il est courant que l’employeur conserve le passeport de l’employé. Celui-ci ne peut quitter l’Arabie Saoudite que si son employeur demande pour lui un visa de sortie. La détention d’un second passeport est interdite. Dans ces conditions, il peut être très difficile de quitter le pays en cas de litige avec un particulier ou une entreprise saoudienne.

A l’arrivée en Arabie Saoudite, les bagages sont généralement inspectés dans le détail. Il convient de respecter les interdictions sur l’importation de certains biens pour éviter leur confiscation et une fouille pénible.

Dans certains cas, il peut être attribué aux voyageurs un visa de transit de sept jours pour les voyageurs devant traverser le pays par la route.

 

Bahrein

Les Français se rendant au Bahreïn doivent être en possession d’un passeport dont la validité est supérieure à six mois au moment de l’entrée dans le pays. Ils sont soumis à visa qui s’obtient auprès de l’ambassade de Bahreïn à Paris :

Il est également possible d’obtenir à l’arrivée au contrôle des passeports un visa d’une semaine (tarif du visa : 5 dinars de Bahreïn), qui peut être prolongé par le direction générale de l’immigration du Ministère de l’Intérieur, d’un mois, renouvelable trois fois maximum (tarif de chaque prolongation, 20 dinars de Bahreïn).

Cette facilité n’implique pas une délivrance automatique du visa, qui reste subordonnée à un contrôle et d’éventuelles vérifications de la part des autorités douanières à l’arrivée.

La possession et la consommation de drogues ne sont pas tolérées. Les peines vont de l’amende à la prison ferme. Ces peines s’appliquent également aux voyageurs en transit à Bahreïn dont les bagages peuvent être fouillés.

Journalistes : La venue des journalistes étrangers à Bahreïn, à des fins professionnelles, est subordonnée à l’obtention d’une accréditation qui doit être sollicitée suffisamment à l’avance auprès de l’Autorité de régulation de l’information. La demande doit être formulée directement auprès des autorités bahreïniennes avant le départ.

Représentants d’ONG : L’entrée sur le territoire bahreïnien de représentants d’ONG venant dans le cadre de leurs activités doit faire l’objet d’une demande de visa préalable auprès du consulat du Bahrein du pays de résidence.

 

Egypte

Les ressortissants français voyageant individuellement ou en groupe peuvent entrer en Egypte munis d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité (avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France, dans les deux cas). Le visa est obligatoire et payant. Pour les porteurs de passeports, le visa peut être obtenu soit auprès d’un consulat égyptien à l’étranger (visa de tourisme pour un mois : 25€ en France) soit à l’arrivée en Egypte (15$ ou 15€). Pour les porteurs de carte d’identité, le visa est apposé, à l’arrivée, sur un formulaire spécifique fourni par les autorités locales. Les voyageurs doivent impérativement se munir avant leur départ de deux photos d’identité qui seront fixées sur ce formulaire. Le visa d’un mois peut être prolongé en se rendant au bureau de l’immigration (au Caire, place Tahrir, immeuble Le Mogamma).

Les détenteurs de passeports officiels (de service et diplomatique) doivent impérativement demander un visa biométrique auprès de l’Ambassade ou du Consulat général d’Egypte de leur pays de résidence, préalablement à leur arrivée sur le territoire égyptien. Aucun visa ne leur sera accordé à l’aéroport et ils seront refoulés .

L’attention des voyageurs se déplaçant en véhicules individuels dans divers pays de la région est appelée sur le fait qu’ils doivent s’assurer qu’ils disposent de visas permettant de passer la même frontière plusieurs fois s’ils reviennent en France par la même voie (visa double-entrée ou entrées multiples). Ils doivent en outre s’assurer avant leur départ, auprès des consulats concernés, qu’ils disposent des documents douaniers autorisant l’entrée de leur véhicule dans les pays visités ainsi que sa sortie, par le même poste-frontière ou par un autre point.

Les voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de la somme de 5.000 Livres égyptiennes. Au delà de ce montant ils s’exposeraient à une saisie du montant excédant cette somme.

 

Emirats arabes unis

Visa de tourisme
Les ressortissants français obtiennent à leur arrivée aux aéroports de Dubaï et d’Abou Dabi un tampon valable pour un séjour de 30 jours. Les conditions du renouvellement du visa de tourisme sont désormais plus restrictives, il convient de se renseigner auprès des services de l’immigration émiriens.

Visa de transit
Il n’excède pas 14 jours. Il peut être obtenu directement au service de l’immigration de l’aéroport par la personne, la société ou l’hôtel qui se porte garant.

AVERTISSEMENT : Les autorités locales refusent la délivrance de visas de résidence aux personnes séropositives (pour le VIH), atteintes de la tuberculose, ou de l’hépatite B. Elles se verraient aussitôt expulsées du pays.

 

Irak

Avant de se rendre en Irak, tout étranger doit impérativement obtenir un visa sollicité auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire de ce pays. Toute personne démunie d’un visa est sujette à un refoulement immédiat, quel que soit le poste frontière (frontière aérienne ou terrestre). Les hommes d’affaires sont soumis à des conditions particulières pour l’instruction de leur demande de visa (se rapprocher à ce sujet des autorités diplomatiques ou consulaires, qui exigent en principe une attestation d’une chambre de commerce). L’entrée en Irak avec un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon d’entrée ou de sortie israélien reste, en principe, interdite.

Les journalistes souhaitant se rendre en Irak pour des raisons professionnelles doivent impérativement demander un visa journaliste auprès de l’Ambassade d’Irak en France.

Le cachet d’entrée délivré par les autorités du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) n’est valable que dans les trois gouvernorats du Kurdistan (et pour une courte période) et n’est pas assimilable à un visa couvrant le reste du territoire irakien. Vous ne pouvez donc pas circuler avec ce cachet en dehors des trois régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.

Avant l’arrivée en Irak, il est fortement recommandé de se signaler à l’ambassade, en remplissant la fiche « Français de passage » à partir du site Internet de l’ambassade.

Il est fortement conseillé de prendre les mesures de sécurité indispensables auprès de sociétés spécialisées (Société de sécurité privée) : accueil à l’aéroport, convoyage et hébergement sécurisé durant tout le séjour.

IMPORTANT
Pour un séjour supérieur à dix jours, tout étranger doit impérativement, dans les dix jours qui suivent son arrivée en Irak, prendre l’attache du Ministère de l’Intérieur (Département de la résidence des étrangers), auprès duquel un dossier est constitué. L’absence de cette démarche dans le délai prescrit entraîne une pénalité de 12 250 dinars irakiens (environ 7€).

Si le séjour ne dépasse pas dix jours, l’intéressé n’est pas concerné par cette démarche.

Dans les deux cas toutefois, un visa de sortie, obtenu auprès de la même administration, est obligatoire et préalablement exigé avant de quitter le territoire irakien. Le défaut d’accomplissement de cette formalité interdit formellement la sortie du pays. Les contrevenants n’ont alors d’autre choix que de revenir à Bagdad (s’ils se trouvent à l’aéroport ou au poste de frontière terrestre) pour y satisfaire.

Compte tenu du caractère dangereux de tous les axes routiers et particulièrement de la route reliant la capitale à l’aéroport (supra), les voyageurs sont invités à respecter scrupuleusement cette procédure pour ne pas avoir à revenir vers le centre de Bagdad s’ils étaient empêchés d’embarquer et, ce faisant, d’affronter de nouveau les risques attachés à la route. La négliger pourrait être préjudiciable à leur sécurité.

 

Iran

Entamer les formalités d’obtention du visa plusieurs semaines à l’avance auprès de l’Ambassade d’Iran à Paris et se souvenir que le visa peut n’être obtenu qu’au dernier moment.

Les services consulaires iraniens à l’étranger ont mis en place un système de prise d’empreintes digitales pour tous les ressortissants français qui sollicitent un visa pour l’Iran. Cette nouvelle procédure nécessite la présence effective des ressortissants français lors du dépôt de leur demande de visa.

La durée de validité des visas de tourisme ou d’affaires ne dépasse pas un mois. Il est recommandé de vérifier la durée accordée au moment de la délivrance, car elle est souvent inférieure à la durée demandée ; ne pas confondre à cette occasion la date-limite à laquelle le visa autorise à entrer en Iran et la durée de séjour autorisée en Iran.

Se souvenir que si le temps de séjour autorisé est dépassé, la police aux frontières empêche le contrevenant de quitter le territoire iranien. Il faut alors aller se présenter devant un tribunal spécial et payer une amende forfaitaire de 300 000 rials (soit environ 30 euros) pour chaque jour postérieur à la date d’expiration du visa iranien.

Bien conserver aussi dans son passeport la fiche d’entrée remplie au moment du franchissement de la frontière, car elle est demandée au moment de la sortie du territoire.

Les autorités iraniennes ont annoncé que les ressortissants de certains pays, dont la France, pouvaient obtenir un visa à leur arrivée dans certains des aéroports du pays. Cette disposition concerne des visas de court séjour (7 jours). Il est néanmoins préférable de demander son visa au préalable à l’ambassade d’Iran.

Il est interdit d’importer de l’alcool. Il est interdit d’exporter sans autorisation des antiquités ou des tapis anciens. Pour tous les achats de valeur, demander une facture, permettant au retour en France de justifier, si nécessaire, le coût de l’objet auprès des douanes françaises.

 

Israël

Le visa n’est nécessaire ni en Israël, ni dans les Territoires palestiniens pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois (cette autorisation peut être prolongée de trois mois sur demande justifiée). Les voyageurs intéressés peuvent demander que les tampons d’entrée et sortie d’Israël figurent sur une feuille volante glissée dans le passeport.

La législation israélienne en matière d’immigration impose une durée de validité du passeport supérieure à six mois à la date d’entrée dans le pays. Les compagnies aériennes, qui sont tenues d’appliquer strictement la législation, peuvent refuser d’embarquer les passagers ne satisfaisant pas à la condition des six mois de validité. Les ressortissants français sont en outre susceptibles d’être refoulés à l’entrée du territoire israélien s’ils ne se conforment pas à cette obligation. Les laissez-passer du consulat de France ne sont délivrés qu’en cas de perte ou de vol.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et israélienne comme exclusivement israéliens. Ceux-ci devront donc absolument avoir un passeport israélien en cours de validité pour ressortir du pays.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et palestinienne, même s’ils ne disposent pas de documents d’identité ou de voyage palestiniens, comme exclusivement palestiniens. Les doubles-nationaux peuvent donc être confrontés aux restrictions appliquées aux Palestiniens pour transiter par l’aéroport Ben Gourion, ce transit étant autorisé par les autorités israéliennes dans des conditions très limitatives, avec des cas récurrents de rétention administrative voire de refoulement.

Pour des raisons de sécurité, tous les voyageurs peuvent faire l’objet de contrôles prolongés à l’aéroport Ben Gourion. Il convient, le cas échéant, de faire preuve de patience et de coopération.

L’accès par le pont Allenby est réputé plus facile, mais il convient de prendre en compte ses horaires (fermeture du terminal en début d’après-midi les vendredi et samedi) et le fait que son passage peut être sans préavis restreint ou interdit en fonction du contexte sécuritaire ou des cas individuels.

Les volontaires ou responsables d’ONG souhaitant exercer leurs activités dans les territoires, en y résidant ou en résidant en Israël, sont parfois enclins à le faire sous le couvert d’un visa de tourisme, renouvelé tous les trois mois lors d’un déplacement. Depuis 2006, les autorités israéliennes tendent désormais à réprimer cette pratique, en réduisant la durée de visa à quelques jours lors du renouvellement, voire en expulsant ou refoulant les intéressés.

Il est donc fortement conseillé de s’efforcer d’obtenir au préalable, auprès du consulat d’Israël, un visa correspondant à l’activité exercée, de préférence sollicité par un organisme ou une organisation enregistrés localement.

Les déplacements à Gaza ainsi que dans la péninsule du Sinaï sont formellement déconseillés. Le point de passage de Rafah fait l’objet de restrictions d’accès de plus en plus rigoureuses et fréquentes conduisant à une fermeture quasi-complète. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage, outre le risque qu’ils encourent pour leur sécurité dans la Bande de Gaza, prennent également le risque d’y rester bloqués, les fermetures étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée. Une entrée par les tunnels de contrebande est à exclure. Elle est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs.

 

Jordanie

Un visa est obligatoire pour aller en Jordanie (coût : 20 JOD). Il est possible d’obtenir un visa d’un mois pour une seule entrée aux aéroports d’Amman et d’Aqaba, ainsi qu’aux postes frontières maritimes et terrestres (à l’exception du pont Allenby qui se situe entre la Jordanie et les Territoires palestiniens). Pour toute extension du visa au-delà d’un mois, il convient de se présenter au poste de police le plus proche de son lieu de résidence.

Les détenteurs de passeport diplomatique sont, depuis le 1er janvier 2013, exemptés de visa pour tout séjour ne dépassant pas 90 jours sur une période de 6 mois.

Pour les séjours supérieurs à 3 mois, une visite médicale est exigée. Une extension de 3 mois est alors donnée, puis 6 mois, et enfin 1 an renouvelable si la situation de l’intéressé le justifie.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Il arrive également que les autorités israéliennes présentes aux frontières terrestres avec la Jordanie refusent l’accès de leur territoire à certains ressortissants français notamment (mais non exclusivement) binationaux.

Le transport et la détention d’objets antiques, au sens large, sans autorisation spéciale du Département jordanien des Antiquités, sont interdits en Jordanie. La législation sur les antiquités jordaniennes stipule en vertu de la loi 21/1998 article 5/z qu’il est interdit de faire entrer toute antiquité sur le territoire jordanien à des fins d’exportation, que ce soit par le biais d’une personne ou en transit, si la légalité de détention des antiquités n’est pas prouvée par un document émanant des autorités du pays d’origine des objets transportés. Les antiquités présentées aux frontières ne respectant pas ces conditions sont immédiatement confisquées par les douanes jordaniennes.

Les déplacements régionaux en véhicule de tourisme ou utilitaires peuvent s’avérer compliqués au regard des formalités douanières. Il est fortement conseillé de prendre contact avant le départ avec les représentations étrangères des pays traversés ou de destination.

La souscription avant le départ d’une assurance de type « rapatriement » couvrant également les frais médicaux est expressément recommandée afin de pouvoir faire face aux aléas du voyage (accidents, pertes de documents, soins hospitaliers urgents, assistance juridique…).

 

Koweït

Les ressortissants de plusieurs pays, dont la France, peuvent entrer au Koweït sans avoir besoin de posséder au préalable un visa d’entrée. Celui-ci leur est délivré (séjour temporaire de 3 mois maximum) à l’aéroport international de Koweït (3KD = 8,16 €, au taux en vigueur le 01/04/2013) sur un passeport ordinaire.

Toutefois, les autorités koweïtiennes ne reconnaissent pas le passeport d’urgence qui peut être délivré, dans certains cas, par nos préfectures ou nos consulats. Tout voyageur se présentant aux services de l’immigration muni de ce document de voyage risque de ne pas être autorisé à entrer sur le territoire koweïtien et d’être expulsé.

Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de résidence doit être sollicité par l’intermédiaire d’un parrain local (« sponsor » ou « kafil »). Les documents suivants doivent alors figurer au dossier :

• permis de travail délivré par le Ministère koweïtien du Travail et des Affaires sociales (demandé par l’employeur);
• extrait du casier judiciaire ;
• passeport et quatre photographies d’identité en couleur de format 30×40 mm.
• examen médical comprenant : radio pulmonaire de recherche de la tuberculose, tests de dépistage du sida, des MST et du paludisme, détermination du groupe sanguin, vérification de la vaccination contre la méningite.

 

Liban

Le visa est obligatoire pour les ressortissants français. Un visa de court séjour peut être obtenu à l’arrivée dans le pays sur présentation d’un passeport ayant une validité suffisante (au minimum six mois par rapport à votre date d’entrée).

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël ou d’un billet d’avion mentionnant ce pays.

Ni l’Ambassade de France au Liban, ni le Consulat Général de France à Beyrouth ne pourront s’opposer au refoulement d’un ressortissant français.

Les binationaux franco-libanais doivent s’assurer qu’ils sont en règle avec la loi sur le service militaire au Liban au risque, dans le cas contraire, de se voir incorporés de force. Par ailleurs leur attention est appelée sur les graves désagréments (arrestations, poursuites éventuelles) auxquels ils s’exposent dans le cas de la découverte par les autorités libanaises d’un passage antérieur ou de la préparation d’un voyage futur en Israël ; la découverte dans les bagages de documents rédigés en hébreu peut produire le même effet.

L’entrée d’un véhicule sur le territoire libanais est subordonnée au paiement d’une caution proportionnelle à la valeur estimée de celui-ci. Les démarches pouvant paraître compliquées dans le cadre d’un voyage touristique, il est préférable de se munir d’un carnet en triptyque (se renseigner auprès d’un automobile club). Les véhicules diesel sont interdits d’accès au Liban.

 

Libye

Les Français se rendant en Libye doivent obtenir un visa d’entrée préalablement à leur arrivée. Pour tout renseignement, contacter l’Ambassade de Libye en France:

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libyen s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël.

 

Maroc

Pour un séjour égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est obligatoire.
Si, à titre dérogatoire, pour certains groupes en voyage touristique organisé par un professionnel du tourisme, une facilité peut être octroyée de façon exceptionnelle pour admettre l’entrée avec la seule carte nationale d’identité en cours de validité, la possession d’un passeport dont la validité porte sur l’ensemble de la durée du séjour demeure la règle et peut être exigée à tout moment par les autorités marocaines.

Au-delà de trois mois, il est conseillé de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra pas excéder trois mois.

En cas de situation illégale au regard de l’autorisation de séjour, une amende, ainsi qu’une mesure d’expulsion assortie d’une interdiction de séjour, sont appliquées.

Vérifier que le passeport a été visé par les autorités de police des frontières (mention d’un numéro lors d’une première visite et cachet d’entrée, sous peine de se trouver, à son insu, en séjour illégal).

• Si l’enfant voyage en compagnie de ses parents, aucun document n’est exigé hormis le passeport en cours de validité. Il est pourtant recommandé de se munir également d’un document prouvant la filiation – copie de l’acte de naissance ou du livret de famille – mais aussi d’une autorisation du père si l’enfant voyage avec sa mère seulement.
• Si l’enfant est orphelin de père et voyage avec sa mère, celle-ci doit être munie d’un document attestant de son mariage avec le père défunt, d’une copie de l’acte de décès de ce dernier ou, à défaut, d’une autorisation du juge chargé de la protection des mineurs.
• En cas de divorce des parents, il est recommandé que celui accompagnant l’enfant soit muni d’une copie du jugement de divorce lui accordant la garde.
• Si le mineur voyage seul ou accompagné par une tierce personne, il doit être muni, lui ou la personne qui l’accompagne, d’une autorisation de ses parents revêtue de leur signature légalisée.
• Pour un séjour du mineur au Maroc égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est suffisant. Au-delà de cette période, il convient de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra excéder trois mois.

Les entrées et les sorties des véhicules sont enregistrées sur informatique. A la sortie du territoire, s’assurer de la bonne saisie du départ du véhicule, son propriétaire risquant par la suite d’être accusé de l’avoir vendu frauduleusement. Tout véhicule entré au titre d’un séjour touristique peut bénéficier d’une autorisation temporaire d’importation valable 3 mois (et renouvelable une fois).

Aucun propriétaire ou conducteur de véhicule, sur le passeport duquel aura été portée mention de cette autorisation temporaire, ne pourra quitter le territoire marocain sans son véhicule (même en cas de vol ou d’accident) si la situation de ce dernier n’a pas été régularisée au préalable par l’acquittement des droits de douanes. Ceux-ci, selon la catégorie, s’échelonnent entre 17,5% et 50% de la valeur du véhicule neuf. Il est recommandé de vérifier auprès des compagnies d’assurance la prise en charge de ces taxes.

Le transit vers la Mauritanie est soumis à des autorisations délivrées par la Direction générale des Douanes, la Sûreté et la Défense nationale, etc. Il est donc indispensable de faire les démarches administratives nécessaires auprès du consulat marocain compétent en France plusieurs mois à l’avance. Ces démarches peuvent être directement entreprises avec la Direction générale de l’Administration des Douanes à Rabat:

Le seul point d’accès à la Mauritanie est la route côtière qui mène à Nouadhibou, route où la sécurité est assurée. Les projets d’accès par d’autres itinéraires terrestres sont formellement déconseillés (voir avertissement sécurité en première page).

Important : Les convois organisés par des ONG à but humanitaire qui empruntent les routes et les pistes du Maroc pour se rendre en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, doivent présenter aux postes de douanes de Tanger ou Melilla une garantie bancaire. Les associations qui ne seraient pas en mesure de présenter les garanties financières ou bancaires exigées par les réglementations marocaines sont invitées à éviter la traversée par la route du territoire marocain et à utiliser systématiquement la voie maritime par les ports de Dakar ou d’Abidjan. L’ambassade de France et les consulats généraux ne sont pas habilités à délivrer ces garanties bancaires.

 

Oman

Visas avant le départ :

Les visas peuvent s’obtenir auprès des représentations diplomatiques et consulaires omanaises à l’étranger. Le visa délivré est valable 6 mois pour un séjour maximum de 3 semaines, plusieurs entrées. Les personnes dont la nationalité* est éligible à la délivrance d’un visa à l’aéroport (dont les Français) sont en général invitées à solliciter leur visa à leur arrivée à l’aéroport de Mascate.

Visas délivrés à l’arrivée (aéroport de Mascate) :

Les ressortissants français peuvent bénéficier de la délivrance d’un visa à l’aéroport de Mascate.

1- Visa simple de tourisme / professionnel
Ce visa une seule entrée, permet un séjour maximum de 30 jours. Son coût est de 20 Rials. Il peut être renouvelé une fois sur place à la Royal Omani Police (ROP) pour la somme de 20 Rials.
Depuis février 2012, il est possible d’obtenir, pour des séjours inférieurs à 10 jours, un visa de tourisme dont le tarif est de 5 Rials.

2- Visa multiple
Ce visa multiples entrées, valable pour une durée de 6 mois à 1 an, permet un séjour maximum de 3 semaines à chaque visite. Son coût est de 50 Rials. Il ne peut pas être renouvelé.

Les étrangers résidents dans les pays du CCEAG peuvent, en théorie, obtenir aux frontières un visa de 4 semaines, une seule entrée pour la somme de 5 Rials. Il est néanmoins préférable d’avoir obtenu son visa au préalable dans une représentation diplomatique omanaise.

A noter que les autorités omanaises exigent que la validité du passeport excède de 6 mois la date d’entrée sur le territoire. La plupart des compagnies aériennes appliquent très strictement cette condition à l’embarquement vers Oman.

Un dépassement d’autorisation de séjour donnera lieu à une amende de 10 Rials par jour.

 

Qatar

Il est possible d’obtenir un visa d’entrée aux postes frontières (air, terre) du Qatar.

Le visa est délivré : pour une validité d’un mois (renouvelable une fois), au prix de 100 Rials qatariens (environ 20 €). ATTENTION, ce visa n’est payable qu’au moyen d’une carte bancaire, en cours de validité.

Pour tout séjour prolongé (dans le cadre d’un contrat de travail ou d’une demande de résidence), le Qatar impose des analyses de sang nécessaires à tout établissement d’un permis de séjour (VIH-Sida, tuberculose, hépatite B et C). Les certificats délivrés par des autorités médicales étrangères antérieurement à l’arrivée au Qatar ne sont pas reconnus. Le candidat à la résidence ne sera pas autorisé à séjourner au Qatar si l’un des tests de dépistage se révèle positif.

Le voyageur doit s’abstenir d’arriver au Qatar en possession d’alcool ou d’autres produits interdits tels que les stupéfiants.

Première formalité à accomplir lors de votre arrivée au Qatar, le permis de résidence est indispensable pour résider et/ou travailler au Qatar. Il est également requis pour toutes les formalités liées à l’ouverture d’un compte en banque, à la signature d’un bail de location, à l’achat d’une voiture, à l’inscription des enfants à l’école, etc.

Le permis de résidence nécessite un parrainage (« sponsorship ») local, le plus souvent celui de votre employeur. Le parrainage est une relation juridique entre un sponsor (kafil en arabe) et un travailleur.

Le sponsor (il peut s’agir d’un particulier ou d’une société) fait en quelque sorte office de « garant » de votre résidence au Qatar auprès des autorités. Toutes vos démarches administratives requerront son autorisation, de même que toutes vos sorties du territoire (qu’il s’agisse d’un voyage à titre professionnel, privé, ou pour quitter définitivement le pays).

Le travailleur expatrié doit également obtenir l’autorisation de son sponsor pour changer d’emploi.

Important : le permis de résidence est délivré exclusivement par le Département de l’Immigration. L’Ambassade de France ne participe pas à cette procédure.

ATTENTION
Il n’est pas rare que les sociétés conservent les passeports de leurs employés, bien que cette pratique soit interdite par la loi.

En cas de rupture unilatérale de contrat, l’employeur peut lancer une procédure de « travel ban » qui correspond à une interdiction de sortie du territoire, jusqu’au règlement du conflit.

 

Syrie

L’entrée en Syrie n’est autorisée qu’avec un passeport en cours de validité et un visa délivré par une représentation diplomatique ou consulaire.

Quelle que soit la durée de validité du visa, toute personne qui réside plus de quinze jours en Syrie doit se présenter auprès des services de l’immigration pour régularisation. Certaines pièces justificatives pourront alors être requises selon les situations (exemple : certificat d’inscription dans un établissement universitaire, attestation de ressources, adresse, etc…)

Il est indispensable de se munir d’un visa préalablement au voyage. Les visas ne sont délivrés aux points d’entrée du territoire syrien que dans un nombre très limité de cas.

Pour le passage du Liban vers la Syrie, un ressortissant français, doté d’un passeport ordinaire, ne peut se voir délivrer un visa en cas d’accès par la route qu’à la condition qu’il puisse attester de sa qualité de résident au Liban ou qu’il soit entré au Liban par l’aéroport de Beyrouth.

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire syrien s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visa(s) ou de tampon(s) israélien(s).

 

Tunisie

Pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois, le visa n’est pas nécessaire mais un passeport en cours de validité est obligatoire. La carte nationale d’identité de moins de dix ans, accompagnée du carnet de voyage délivré par l’agence, est tolérée pour les voyages en groupe. Au-delà de trois mois, un visa et une carte de séjour doivent être obtenus auprès du ministère de l’Intérieur. En cas de séjour irrégulier, la sortie du territoire doit être autorisée par la Direction des frontières et des étrangers.

Les ressortissants français possédant également la nationalité tunisienne (double-nationaux) doivent impérativement présenter, à l’entrée comme à la sortie de Tunisie, un passeport tunisien en cours de validité (il est rappelé que l’âge de la majorité légale en Tunisie est fixé à 18 ans). Un document français en cours de validité (passeport ou carte nationale d’identité) doit être présenté lors des formalités de police en France, à la sortie ou à l’entrée du territoire.

Il est fortement recommandé aux mères d’enfants mineurs double nationaux franco-tunisiens (dont l’un des parents au moins possède la nationalité tunisienne) se déplaçant en Tunisie, de se munir d’une autorisation paternelle de sortie du territoire national tunisien et du passeport tunisien de l’enfant. Ces documents doivent être établis préalablement par le père, avant le départ de France, devant l’autorité consulaire tunisienne en France. Cette autorisation et le passeport tunisien sont exigés par la police tunisienne lors des formalités de sortie du territoire tunisien pour permettre aux enfants de repartir en France. En l’absence de ces documents, le retour en France de l’enfant ne peut être assuré. Cette règle doit être strictement observée, notamment en cas de conflit parental. Le recours à la voie judiciaire locale reste difficile.

 

Yémen

Depuis le 5 février 2010, plus aucun visa touristique n’est délivré aux postes frontières. Il convient donc de prendre l’attache des autorités diplomatiques et consulaire yéménites avant le départ pour l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire yéménite.

L’entrée au Yémen est refusée à toute personne dont le passeport comporte un visa israélien ou un tampon d’entrée ou de sortie d’Israël.

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Visas demandés en Afrique pour les Français

Afrique du Sud

Séjours inférieurs à 90 jours
• Pour des séjours touristiques, privés ou d’affaires en Afrique du Sud inférieurs à 90 jours, les titulaires d’un passeport français (ordinaire, diplomatique ou de service) sont dispensés de visa préalable. Un permis de séjour de 90 jours sera délivré à la frontière à l’entrée sur le territoire sud-africain.
• Le passeport doit impérativement comporter deux pages vierges et être encore valable 30 jours après la date prévue de sortie du territoire sud-africain. A défaut, les voyageurs sont refoulés à l’arrivée.
• Au-delà de 90 jours de séjour, il est possible, sous certaines conditions, de prolonger son séjour pour 3 mois supplémentaires en sollicitant, avant son expiration, une prorogation du visa.
Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa, encourt arrestation, détention, puis comparution devant un juge et paiement d’une forte amende.

Séjours supérieurs à 90 jours
• Pour des séjours en Afrique du Sud supérieurs à 90 jours, le visa est obligatoire et doit être demandé avant le départ auprès de l’Ambassade d’Afrique du Sud en France.

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé pour tout voyageur en provenance d’une zone infectée. Cette vaccination doit avoir été effectuée 10 jours avant l’entrée sur le territoire sud-africain.

Il s’agit notamment des pays suivants :

En Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Ethiopie, Guinée Equatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissao, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie.
Hors Afrique : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane Française, Guyane, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Venezuela.

Tout voyageur qui ne respecterait pas cette condition encourt le risque de se voir refouler.

 

Angola

Il est impératif d’être muni d’un visa avant de se rendre en Angola. Aucun visa n’est délivré sur place, y compris à l’aéroport. Les missions diplomatiques et consulaires angolaises ne délivrent pas de visa touristique. Visa délivré sur présentation de garanties de ressources et d’hébergement (une lettre de prise en charge par un organisme opérant en Angola est indispensable). Délai de délivrance : 15 jours, durée de validité du visa à une seule entrée : 30 jours. Les ressortissants français qui se rendent en Angola pour une durée inférieure ou égale à 4 semaines (par exemple rotation de personnels du secteur pétrolier ou para pétroliers) doivent solliciter auprès du S.M.E (service de migrations des étrangers) un visa de travail temporaire (lorsqu’ils en sont démunis) de manière à pouvoir retirer leur passeport avant tout départ.

 

Bénin

Le visa et une vaccination antiamarile (fièvre jaune) sont obligatoires. Un billet de retour ou pour une autre destination (prouvant que le séjour au Bénin est temporaire) ou le versement d’une caution peuvent être exigés.

Le visa n’est pas délivré à l’aéroport ni aux postes frontières. Il doit être obtenu avant le départ auprès de l’ambassade ou du consulat du Bénin dans le pays de résidence.

Ne pas oublier le carnet de vaccination qui sera exigé à l’arrivée au Bénin.

 

Bostwana

Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Leur passeport doit être valable au moins six mois après leur entrée au Botswana. Une autorisation de séjour dont la validité ne peut excéder trois mois est délivrée aux postes frontières sans paiement de droits.

La durée de séjour autorisée est à l’entière discrétion de l’agent de l’immigration qui appose le tampon sur le passeport du voyageur. Il convient donc de vérifier que la durée de séjour octroyée est suffisante pour vous permettre d’effectuer votre voyage. Si ce n’est pas le cas, il y a lieu d’expliquer calmement et courtoisement les raisons qui vous poussent à solliciter une durée plus longue (dans la limite de 90 jours / an).

Au-delà de trois mois de séjour, un permis de résidence soumis à la présentation d’un contrat de travail pour soi ou son conjoint est obligatoire.

 

Burkina Faso

Tout voyageur à destination du Burkina Faso doit être obligatoirement muni d’un visa valide délivré par les représentations diplomatiques du Burkina Faso et leurs correspondants. Les visas peuvent être également délivrés à la frontière mais pour un tarif très dissuasif.
A compter du 1er mars 2012 :

I – Tarifs pratiqués dans les ambassades et consulats burkinabés :
• Transit (1 à 3 jours) : 18 euros
• Court séjour (1 à 90 jours)
Une entrée : 35 euros
Plusieurs entrées : 45 euros
• Long séjour (maximum 6 mois)
Une entrée : 50 euros
Plusieurs entrées : 60 euros
• Long séjour (maximum 12 mois)
Une entrée : 65 euros
Plusieurs entrées : 75 euros
• Long séjour (plus d’un an)
Une entrée : 90 euros
Plusieurs entrées : 100 euros

II- Tarifs pratiqués aux postes frontières pour les passagers démunis de visa consulaire :
• Visa de 1 à 90 jours :
Entrée unique : 94 000 FCFA
Entrées multiples : 122 000 FCFA
• Visas de 1 à 180 jours :
Entrée unique : 130 000 FCFA
Entrées multiples : 156 000 FCFA
• Visas maximum 12 mois :
Entrée unique : 170 000 FCFA
Entrées multiples :196 000 FCFA
• Visas supérieurs à un an :
Entrée unique : 236 000 FCFA
Entrées multiples : 262 000 FCFA.
Des tarifs spéciaux sont accordés pour les groupes de 2 à 5 personnes.

 

Burundi

Visa obligatoire (durée maximale d’un mois, dont la demande de prolongement avec un nouveau visa se fait au Burundi même). Passeport dont la validité est d’au moins six mois supérieure à la date de sortie du territoire. Depuis janvier 2010, il n’est plus possible d’obtenir un visa d’entrée aux frontières du territoire burundais. Toute personne étrangère est désormais tenue de solliciter au préalable le visa d’entrée auprès de l’ambassade du Burundi la plus proche. La délivrance de visas à l’aéroport international de Bujumbura n’est officiellement plus autorisée.

 

Cap vert

Selon la législation capverdienne :
La durée de validité du passeport doit être au moins égale à la durée de validité du visa.

L’entrée sur le territoire capverdien doit s’effectuer à ses points-frontières :

• aéroport Nelson Mandela à Praia, île Santiago,
• aéroport Amilcar Cabral, île Sal,
• aéroport Cesaria Evora, île Sao Vicente,
• aéroport Rabil, île Boa Vista,
• port de Praia, île Santiago,
• port Porto Grande, Mindelo, île Sao Vicente,
• port de Palmeira, île Sal.

La sortie du territoire capverdien doit s’effectuer à partir des points-frontières énoncés ci-avant.

Il n’existe aucune restriction particulière à l’importation non commerciale.

Tout visa est payant. Le visa touristique, obligatoire, peut être obtenu sur présentation d’un passeport en cours de validité et d’une photographie d’identité, auprès de l’ambassade de la République du Cap Vert à Paris. Il peut être pris à l’arrivée à l’aéroport au Cap Vert.

Une prolongation du séjour touristique peut être obtenue, au Cap-Vert, auprès de la Direction de l’Emigration et des Frontières. L’Ambassade de France à Praia n’a pas compétence pour intervenir dans ce domaine.

La demande de carte de résidence, dans le cadre d’un long séjour, fait l’objet d’une procédure spécifique, au sujet de laquelle l’Ambassade de France à Praia n’a pas compétence pour intervenir.

 

Cameroun

Formalités d’entrée et de séjour au Cameroun : visa obligatoire.

Laisser, chaque fois que cela est possible, à l’hôtel ou chez les amis qui vous accueillent, des photocopies certifiées conforme des pièces d’identité et documents de voyage (carte nationale d’identité, passeports, titres de voyage) permettant aux services consulaires, en cas de perte ou de vol, de reconstituer les pièces originales dérobées ou perdues.

Le consulat général à Douala et la section consulaire de l’ambassade à Yaoundé sont à votre disposition pour vous permettre de réunir les informations utiles à vos projets et à vos déplacements, notamment s’agissant de la sécurité.

 

Comores

Les visiteurs ayant un besoin impérieux de se rendre dans l’une des 3 îles précitées sont instamment priés de prendre préalablement l’attache de la section consulaire de l’ambassade de France à Moroni (Tél : +269 773 06 15 ou 773 07 53 – Fax : 773 09 22 – Mobile : +269 333 06 10) ou, s’agissant de l’île d’Anjouan, du Vice-consulat à Mutsamudu (Tél : +269 771 02 27 / +269 320 52 00)

Les relâches de plaisanciers dans les ports des îles de Grande Comore, Anjouan et Moheli sont réglementées. Il est donc formellement déconseillé aux bateaux de plaisance battant pavillon étranger d’aborder une des trois îles, sans avoir au préalable obtenu l’autorisation d’entrée au port. Une autorisation d’entrée doit être obtenue pour chacune de ces trois îles (Moroni pour la Grande Comore, Mutsamudu pour Anjouan et Fomboni pour Mohéli). Cette autorisation est uniquement valable pour faire escale dans un de ces trois ports. Si le plaisancier souhaite relâcher dans une des villes côtières de ces îles, l’autorisation doit en être délivrée par les autorités portuaires et de l’immigration de Moroni, Mutsamudu ou Fomboni.

Une autorisation de sortie doit également être obtenue auprès de la Capitainerie des ports de Moroni-Iconi, Mutsamudu ou Fomboni et les services de l’Immigration doivent en être avisés.

A l’heure où la piraterie maritime est bien présente à proximité de la région de l’archipel des Comores, il est souhaitable d’éviter toute navigation maritime avec des bateaux de plaisance.

 

Congo

Visa obligatoire obtenu à l’ambassade du Congo à Paris.

 

Côte d’Ivoire

Depuis le 25 juillet 2009, les ressortissants français, munis de passeports ordinaires ou officiels, désireux de se rendre en Côte d’Ivoire, sont soumis à l’obligation de visa biométrique.

Tout étranger de plus de 15 ans doit être en mesure de présenter à toute réquisition des forces de l’ordre, outre les documents relatifs à son véhicule s’il en conduit un, un visa en cours de validité ou un titre de séjour.

Les titres de séjour sont délivrés par l’Office National d’Identification, situé à coté du tribunal, près de la cathédrale Saint Paul, à Abidjan.

 

Djibouti

Un visa de court séjour (d’une durée maximale de 3 mois) doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Djibouti à Paris. Il est possible d’obtenir un visa (d’une durée de 1 mois) à l’arrivée à l’aéroport à Djibouti. Toutefois, afin d’éviter toute difficulté en vue de l’obtention du visa djiboutien à l’aéroport, il est recommandé à tout visiteur venant d’un pays où se trouve une représentation diplomatique de la République de Djibouti, de solliciter, dans la mesure du possible, le visa auprès de celle-ci.

Pour les voyageurs se rendant d’Ethiopie à Djibouti par la voie routière, la présentation à la frontière, le vendredi ou un jour férié, comporte le risque de ne pas pouvoir pénétrer le jour même sur le territoire djiboutien. Il est donc préférable (et fortement recommandé) de se procurer un visa à Addis Abeba ou de se présenter à la frontière un jour ouvré.

En raison de la modification des procédures de contrôles à l’aéroport de Djibouti, il est conseillé aux voyageurs en déplacement professionnel sur le territoire djiboutien de détenir une lettre d’invitation afin d’obtenir un visa délivré par les autorités d’immigration à l’aéroport.

Il est également impératif pour tout visiteur d’avoir en sa possession la somme en espèces pour payer ce visa:
Visa de 3 jours : 50 euros ou 60 USD ou 10 000 francs djiboutiens ;
Visa d’un mois : 75 euros ou 90 USD ou 15 000 francs djiboutiens.

Tout étranger doit, s’il séjourne en République de Djibouti après l’expiration d’un délai de 3 mois, depuis son entrée sur le territoire, être muni d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident délivrée dans les conditions prévues par la loi N°201/AN/075ème fixant les conditions d’entrée et de séjour.

La durée de validité de la carte de séjour temporaire ne peut être supérieure à 1 an et ne peut dépasser la validité des documents de voyage. L’étranger doit quitter la République de Djibouti à l’expiration de la validité de sa carte à moins qu’il n’en obtienne le renouvellement. La carte de résident est délivrée aux étrangers salariés dans des sociétés de zone franche qui justifient être en possession d’un contrat de travail et fournissent la preuve de la régularité de leur entrée et séjour sur le territoire de la République de Djibouti.

Les journalistes souhaitant se rendre à Djibouti pour raisons professionnelles doivent impérativement disposer, avant leur arrivée dans le pays, de l’accréditation requise par les autorités djiboutiennes. Il est recommandé aux journalistes venant à Djibouti à titre privé de ne pas se prévaloir de leur qualité.

 

Erythrée

L’entrée des Français en Érythrée est soumise à l’obtention d’un visa qui doit être demandé auprès de l’ambassade d’Érythrée à Paris. Aucun visa n’est délivré à l’aéroport d’Asmara.

Il existe quatre types de visa : tourisme, affaires, officiel et diplomatique. Il importe de bien choisir le type de visa sollicité en fonction de l’objectif du voyage, le régime des autorisations de déplacement dans le pays étant lié à la nature du visa. Ces autorisations sont plus facilement accordées aux touristes qu’aux titulaires de visas officiels ou diplomatiques. Le délai de délivrance du visa est long (environ deux à trois semaines). Les demandeurs de visa venant pour le travail avec un conjoint ou concubin ne peuvent en principe obtenir de visa de plus de trois mois pour celui-ci s’il n’a pas une occupation professionnelle déclarée.

Déclaration d’ordinateurs portables et de devises : A leur arrivée à Asmara, les voyageurs sont tenus de faire inscrire sur leur passeport la détention d’un ordinateur portable. Ils doivent également remplir une déclaration de possession de devises étrangères si le montant est supérieur à 10 000 USD ou l’équivalent en devises étrangères. Ces obligations sont très strictement appliquées. Tout manquement peut être sanctionné par des confiscations, assorties d’amendes (actuellement 1000 € pour des devises non déclarées), et par le report du départ. Attention : il n’existe pas de distributeurs de billets en Érythrée. Il est nécessaire de prévoir son budget en conséquence.

Les frontières avec l’Éthiopie et Djibouti sont fermées. Il n’y a pas de liaisons routières ou aériennes directes. La frontière avec le Soudan est également fermée, sauf autorisation exceptionnelle.

Un « Travel Permit » est obligatoire pour sortir de la capitale ou du lieu de résidence. Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade d’Érythrée à Paris.

 

Ethiopie

En raison d’une réglementation pouvant évoluer dans des délais très courts, l’obtention d’un visa de tourisme à l’aéroport international de Bole – Addis Abeba n’est pas garantie. Aussi, il est recommandé aux voyageurs de solliciter un visa auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire éthiopienne avant leur départ.

Les voyageurs dont le visa de séjour expire avant leur départ d’Éthiopie doivent impérativement obtenir une extension de ce visa auprès des services de l’immigration à Addis Abeba (20$ américains pour un mois supplémentaire). Faute d’accomplir cette formalité obligatoire, les voyageurs sont passibles d’une amende de 20$ par mois, voire d’une amende supplémentaire de 300$ décidée par les autorités judiciaires éthiopiennes avant d’être autorisés à quitter l’Éthiopie. Toutes ces amendes ne peuvent être payées qu’en devises étrangères. Il est exigé, enfin, de ces voyageurs, qu’ils s’acquittent de ces amendes avant d’obtenir un visa de sortie (20$) leur permettant de quitter le territoire.

Les autorités éthiopiennes demandent aux voyageurs entrant en voiture en Éthiopie par les postes frontières de Metema à la frontière soudanaise, de Moyale à la frontière kenyane, de Galafi et de Dewele à la frontière djiboutienne, de présenter, en plus du visa éthiopien valable, du « carnet de passage » du véhicule, une lettre de recommandation établie par l’ambassade de France à Addis Abeba.

En raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la Corne de l’Afrique, cette lettre de recommandation n’est plus fournie aux voyageurs.

Tous les voyageurs étrangers doivent déclarer à leur entrée sur le territoire éthiopien les devises étrangères en leur possession si celles-ci égalent ou excèdent 3.000$ (environ 2.200€). Un formulaire spécifique doit être rempli à cet effet. Aucun voyageur étranger ne peut quitter l’Éthiopie avec plus de 3.000$ (ou l’équivalent en euros) en sa possession, à moins qu’il ne soit en mesure de produire les documents qui l’autorisent à le faire. Par ailleurs, tous les voyageurs qui entrent dans le pays ou en sortent ne peuvent être en possession que de 200 birrs éthiopiens au maximum.

 

Gabon

Les autorités gabonaises signalent qu’elles peuvent exiger des voyageurs, depuis le 1er avril 2010, des passeports lisibles en machine. Toute personne titulaire d’un passeport délivré entre mai 2000 et octobre 2003, toujours valide mais non lisible en machine, risque d’être refoulée à l’entrée au Gabon.

L’entrée sur le territoire gabonais est soumise à une obligation de visa. Deux options sont possibles: l’obtention d’un visa en France (prendre l’attache du consulat général du Gabon en France); la délivrance sur place d’un visa après obtention d’une autorisation d’entrée.

Pour le cas particulier des hommes d’affaires, voir ci-dessous.

1) L’obtention d’un visa délivré en France
Il doit être sollicité auprès des représentations diplomatiques et consulaires gabonaises. Le consulat général du Gabon à Paris exige la comparution personnelle des demandeurs de visa. La liste des pièces à fournir est communiquée par le consulat. Seuls les documents originaux sont acceptés. Ceux-ci peuvent être exigés à l’arrivée au Gabon par les agents de la police de l’air et des frontières. Les personnes qui se présentent à l’aéroport de Libreville sans ces documents (originaux ou copies) peuvent être refoulées vers la France.
Il est à noter qu’un visa délivré en France ne donne pas droit d’entrée automatique dans la mesure où la police aux frontières gabonaise peut effectuer un contrôle et décider de refouler une personne pour absence de documentation appropriée, ce qui s’est déjà produit pour des ressortissants français.

2) La délivrance sur place au Gabon d’un visa après obtention préalable d’une autorisation d’entrée.
Pour obtenir une autorisation d’entrée, y compris dans le cadre d’une visite familiale, la demande doit être effectuée par l’hôte au Gabon auprès de la Direction générale de la documentation et de l’immigration à Libreville. Le visiteur doit présenter une copie de l’autorisation d’entrée à l’embarquement, au départ d’un aéroport français. Elle est ensuite échangée, à l’arrivée au Gabon, contre un visa. Au même titre que pour les visas délivrés en France, il est recommandé, pour les autorisations d’entrée, que les répondants locaux (familles ou entreprises) soient présents à l’aéroport, lors de l’arrivée des personnes attendues, munis des documents originaux du dossier, dans le cas où ceux-ci n’ont pas pu leur être envoyés en France avant leur départ.
Lors du passage à la frontière par air, mer, ou bien par voie terrestre, il convient de présenter, en plus de la copie de la demande d’autorisation d’entrée, un passeport en cours de validité, un titre de transport aller-retour ou circulaire nominatif et un carnet de vaccination (fièvre jaune obligatoire). Il est nécessaire de se munir de 45 000 francs CFA (également payable en euros : 70 €), correspondant aux frais d’établissement de l’autorisation d’entrée et de délivrance du visa. Cette procédure s’applique aux ressortissants français, qu’ils soient touristes, hommes d’affaires ou simples visiteurs.

3) Cas des voyages d’affaires au Gabon
Pour tout séjour inférieur à trois mois, les hommes d’affaires sont dispensés d’autorisation dans le cas où une agence de voyage agréée au Gabon a organisé le séjour. Cependant, ils doivent justifier leur qualité et/ou énumérer par tout autre moyen écrit les contacts pendant leur séjour.

4) Pour tout séjour supérieur à trois mois, et dans tous les cas, une autorisation d’entrée à durée indéterminée sera demandée.Un visa obtenu sur place, contrairement à un visa délivré en France, facilite l’obtention d’une carte de séjour et peut être prolongé.

Gambie

Le visa est obligatoire et doit être demandé auprès de l’Ambassade de Gambie à Paris.

 

Ghana

Un visa de court séjour doit être impérativement demandé avant le départ à l’ambassade du Ghana compétente. Elle en délivre un d’une validité d’un mois. Tout voyageur arrivant sans visa d’un pays accueillant une ambassade du Ghana sur son territoire s’expose au risque de se voir immédiatement refoulé.

Il est possible d’obtenir une extension du séjour jusqu’à trois mois maximum auprès des services de l’immigration à Accra – tél. : (0302) 66 47 57. Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de séjour est exigé.

Horaires d’ouverture des postes frontières :
Avec le Togo : de 6h00 à 22h00,
Avec le Burkina Faso : de 6h00 à 18h00,
Avec la Côte d’Ivoire : de 6h00 à 18h00.

 

Guinée

Il est nécessaire de disposer de titres de séjour valides (passeport, visa) ainsi que d’un certificat de vaccination mentionnant notamment le vaccin contre la fièvre jaune. Prévoir un traitement contre le paludisme.

Les personnes en transit pour Freetown doivent absolument être munies d’un visa pour la Sierra Leone, sous peine de difficultés à l’aéroport de Conakry.

La Guinée n’exige pas d’attestation de non séropositivité pour l’entrée dans le pays.

Durant le séjour, il est préférable de toujours conserver sur soi – et bien à l’abri des pickpockets – ses papiers et titre de séjour. La police procède régulièrement à des contrôles et tout étranger qui n’est pas en possession d’une carte de séjour et le cas échéant, d’un permis de travail est arrêté.

Le franc guinéen (GNF) ne peut s’échanger que sur place et l’on ne peut repartir de Guinée qu’avec une somme de 10 000 GNF. Il convient de respecter cette dernière clause : des ressortissants français et de toutes nationalités de l’Union européenne ont été plusieurs fois inquiétés à l’aéroport pour l’avoir ignorée. Il est recommandé de ne jamais se montrer discourtois, a fortiori à l’égard d’un douanier ou d’un membre des forces de l’ordre.

Usage possible de la carte de crédit à Conakry (Hôtel Novotel).

 

Guinée équatoriale

Les ressortissants français doivent être munis d’un visa avant d’entrer en Guinée Equatoriale. Il n’y a pas de possibilité d’obtention de visa à l’arrivée. Les détenteurs d’une carte de séjour « Residencia » ou d’un permis temporaire de séjour « Permanencia » ne sont pas dispensés de visa : il doivent disposer au minimum d’un visa aller/retour « Ida y Regreso »ou d’un visa à entrées multiples « Alternativo ».

Au-delà du formulaire de demande de visa, les documents suivants sont exigés par l’Ambassade de Guinée Equatoriale à Paris :

• un passeport d’une durée de validité d’au moins 6 mois ;
• deux photos d’identité ;
• une lettre d’invitation de la personne physique, ou juridique, responsable de votre voyage, visée par le Département de la Sécurité nationale de la Guinée Equatoriale (« Carta de Llamadas ») ;
• un ordre de mission (pour les professionnels et représentants de sociétés) ;
• un carnet de vaccinations international (vaccin contre la fièvre jaune obligatoire) ;
• un billet aller/retour et une réservation d’hôtel (pour les touristes). Les empreintes digitales et une photo sont enregistrées au passage à la Police aux frontières.

L’obtention d’une carte de résidence, et son renouvellement annuel, peuvent impliquer la présentation d’un test du VIH (ce n’est plus systématique). Des cartes de séjour temporaire de 3 mois dénommées « Pernanencia » sont également délivrées. Les dossiers sont instruits à la Délégation générale de la Sécurité nationale et les délais de délivrance sont très variables.

Les devises doivent être déclarées à l’entrée et à la sortie du territoire. Les virements internationaux sont soumis au contrôle des changes. Les déplacements à l’intérieur de la Guinée équatoriale doivent se faire impérativement munis de papiers d’identité.

 

Guinée-Bissau

Un visa d’entrée est obligatoire.
En France, il peut être obtenu sur présentation d’un passeport en cours de validité à l’Ambassade de Guinée-Bissau à Paris.

 

Kenya

Les ressortissants français doivent être titulaires d’un visa (« tourisme » ou « affaires » selon l’objet de la visite).

Le visa peut être obtenu auprès de l’Ambassade du Kenya à Paris ou à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi après l’arrivée au Kenya. Son coût est de 40 € ou 50 $ pour une entrée. Le visa à entrées multiples n’est délivré que par le Service de l’Immigration du Kenya à Nairobi (Nyayo House sur Kenyatta Avenue). Le paiement du visa en euros ou en dollars américains est accepté aux guichets de l’aéroport international. Le « visa une entrée », malgré son appellation, autorise à revenir au Kenya après un déplacement dans un pays limitrophe .

Le visa de tourisme, d’une durée initiale de 3 mois, peut éventuellement être prolongé de 3 mois supplémentaires auprès du Service de l’Immigration. Le coût de cette formalité est de 2 200 ksh (environ 18 €).

Les personnes souhaitant s’installer (séjour de plus de 6 mois) ou travailler au Kenya doivent obtenir le permis de résident correspondant (Work-Permit, Dependant Pass, etc.). Les autorités kenyanes sont très strictes vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière (travail bénévole ou rémunéré sans permis de travail, etc.). Les arrestations sont fréquentes.

 

Lesotho

Les Français munis d’un passeport ordinaire en cours de validité n’ont pas besoin de visa préalable.

 

Liberia

Prendre l’attache de l’ambassade du Liberia à Paris.
En l’absence de service consulaire français à Monrovia, la délivrance de documents de voyage (laissez-passer ou passeport) peut s’effectuer auprès du Consulat général de France à Abidjan. Il est vivement recommandé de conserver son passeport en lieu sûr.

 

Madagascar

Pour les séjours de moins de trois mois, un visa d’entrée et de séjour est obligatoire. Il peut être délivré à l’arrivée à l’aéroport. Il est gratuit pour moins d’un mois et payant au delà de 30 jours (30 € environ). Ce visa dit de non-immigration n’est ni prorogeable ni transformable en visa de long séjour et ne donne pas droit à l’exercice d’une activité rémunérée.

Par ailleurs, le passeport doit être valide 6 mois au-delà de la date envisagée de fin de séjour sur le territoire.

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs en provenance d’un pays où il y a un risque de transmission de cette maladie.

Il est vivement recommandé aux doubles nationaux franco-malgaches de se munir de leur passeport français lorsqu’ils quittent le territoire malgache. En effet, les autorités aéroportuaires de Madagascar exigent que, lors de l’embarquement d’un vol à destination de la France métropolitaine ou de La Réunion, les passagers français présentant un passeport malgache soient munis d’un visa (même en cas de production d’une carte nationale d’identité française).

 

Malawi

Les ressortissants français, italiens, allemands et japonais sont exemptés de visa d’entrée dans le pays.

La durée de validité du passeport français doit être égale à au moins six mois.

L’ambassade du Malawi à Bruxelles (compétente pour la France).

 

Mali

Le visa est délivré par le consulat général du Mali à Paris ou à Marseille, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place.

 

Maurice

Court séjour

A compter du 1er novembre 2012, les ressortissants étrangers devront être munis d’un passeport dont la validité devra être postérieure à la durée du séjour. L’exigence d’une validité de passeport excédant 6 mois après la date du retour a ainsi été abrogée.

L’admission à Maurice pour les ressortissants français se fait sans visa préalable. Un visa est apposé sur le passeport à l’arrivée (port ou aéroport) par les services de l’immigration.

Sont exigés :
• un passeport devant être valide après la date de retour en France
• un billet retour,
• les justificatifs relatifs aux frais de séjour (100 dollars US par jour),
• une réservation d’hôtel ou l’adresse exacte et le numéro de téléphone de l’hébergeant.

La durée du séjour accordé (maximum de 3 mois) est à la discrétion des autorités chargées de l’immigration : elle peut être réduite dans le cas d’un séjour chez l’habitant.

Les critères d’admission sont identiques : présentation d’un billet d’avion de retour, d’un justificatif d’hébergement et détention de moyens financiers suffisants pour couvrir les frais de séjour. Sont concernés les courts séjours d’une durée maximale de trois mois sans exercice d’activité rémunérée.

Les ressortissants français se voient remettre à leur arrivée à Maurice une autorisation de séjour (« Landing Permit ») précisant la durée du séjour et portant le timbre d’entrée des services de l’immigration. Cette autorisation doit être présentée aux services de l’immigration au départ de Maurice.

Long séjour et/ou activité professionnelle

L’entrée est soumise à une autorisation préalable (sous forme de lettre). Il n’est en principe pas possible de passer du statut de « touriste » à celui de « résident ».

D’une manière générale, pour tout séjour autre que touristique, il est souhaitable de s’informer des formalités d’entrée avant le départ. Les statuts de « résident » et de « résident permanent » sont réglementés par l’ « immigration act ».

Le « Passport and Immigration Office », rue Lislet Geoffroy à Port Louis ainsi que les services du Premier ministre (bureau des « resident permit ») peuvent être consultés pour toute information relative aux titres de séjour.

Pour toute activité professionnelle : un permis de travail (work permit) est exigé et conditionne la délivrance du permis de séjour (resident permit).

Pour un stage ou un séjour de formation, un visa préalable est nécessaire : les démarches sont en principe à la charge de l’institution ou de l’entreprise d’accueil.

 

Mauritanie

Les modalités d’entrée et de séjour en Mauritanie sont les suivantes:

• Le visa d’entrée préalable est obligatoire pour les Français de passage et les personnes entrant pour la première fois en Mauritanie. Les visas sont délivrés par les autorités diplomatiques et consulaires mauritaniennes.

• L’accès par voie terrestre au territoire mauritanien doit obligatoirement se faire par l’un des points de passage suivants : PK 55 Nouadhibou, Douera, Tmeimichatt (Dakhlet-Nouadhibou), Choum (Adrar), Chegatt, Zoueiratt (Guelb), F’Derick, Bir Mogrein, Ain Ben Tili (Tiris Zemour), Oualata, Fassala Nere, Bassiknou, Adel Bagrou, Bousteila, Djigueni (Hodh Ech Chargui), Gogui Zemal, Touil (Hodh El Gharbi), Tenaha, Hamod (Assaba), Ould Yenge, Ghabou Débarcadère, Gouraye Débarcadère, Wompou Débarcadère (Guidimakha), Wali, Sagne, Tifounde Cive, Kaedi Débarcadère (Gorgol), M’Bagne, Aere M’Bar, Boghe Débarcadère, Dar El Barka (Brakna), Tekane, Jidrel Mohguen, Bac de Rosso, Diama (Trarza). Dix nouveaux points de passage ont été créés : Touajil (au sud de F’Derick près de la frontière avec le sahara occidental), N’Beiket Lahwach (sud-est), Fereni et Melgue (sud à la frontière avec le Mali), ainsi que Nouma Niere, Djowol, Dioudi Dande Mayo Bababe, Lexeiba, Marsel et M’Boyo au sud à la frontière avec le Sénégal.

Tout voyageur entrant en Mauritanie sans se signaler à l’un de ces postes sera considéré en situation irrégulière.

Dans le Nord-Est du pays, la zone à l’Est du 10ème méridien jusqu’aux frontières avec le Sahara occidental, l’Algérie et le Mali au Nord du 18,3ème parallèle, à hauteur de Tichitt, a été placée sous le contrôle de l’armée. L’accès est soumis à une autorisation expresse de l’état-major des armées.

Le visa d’entrée ne peut en aucun cas être obtenu en Mauritanie.

Les personnes résidentes en Mauritanie (séjour de plus de trois mois) et munies d’une carte de séjour en cours de validité sont dispensées de visa pour leurs allées et venues, à conditions que leur séjour hors de Mauritanie ne dépasse pas six mois.

L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat.

Toute entrée d’un véhicule est dorénavant soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Ce document doit porter les logos de la Fédération internationale de l’automobile (F.I.A.) et de l’Alliance internationale du tourisme (A.L.T.), ainsi que les signatures et cachets de l’un de ces deux organismes. A défaut de ce titre, le dépôt d’une caution garantissant les droits et taxes réglementaires en cas de vente ou de cession du véhicule sera exigée par le bureau des douanes. Cette caution sera restituée au moment de la sortie effective du véhicule du territoire. Toute cession de véhicule est soumise à l’acquittement de droits de douane. Le quitus correspondant doit être présenté à la sortie de Mauritanie. Sans avoir levé cette réglementation, dans la pratique, les autorités mauritaniennes autorisent l’entrée des véhicules sur leur territoire national, après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules, ou, en cas de cession, les quitus correspondant, devront être présentés à la sortie du territoire (pour les instructions concernant les convois humanitaires ou les transports de matériel se reporter à la fiche « Maroc »). En cas d’abandon du véhicule, il faut obligatoirement faire une déclaration au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et garder un double de cette déclaration.

 

Mozambique

Le passeport doit être valide 3 mois au-delà de la date de fin de séjour.
Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges.

Le visa est obligatoire pour tout type de passeport (même diplomatique ou de service) et doit être demandé auprès de la représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine compétente pour votre pays de résidence. En France, il convient de s’adresser à l’ambassade du Mozambique à Paris.

L’obtention d’un visa à la frontière mozambicaine (y compris dans l’un des aéroports internationaux du pays) reste toutefois possible, mais elle n’est pas garantie et elle reste en principe réservée aux ressortissants de pays sur le territoire desquels il n’existe pas de représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine. Le visa est alors limité à une seule entrée pour une période de 30 jours maximum. Son coût est de 2085 meticais (environ 60 euros).

Si le visa doit expirer pendant le séjour, il conviendra de le faire proroger dans le consulat mozambicain le plus proche (Mbabane au Swaziland ou Nelspruit en Afrique du Sud), sous peine d’une amende de 50 dollars américains par jour de séjour irrégulier.

L’obtention de visas aux frontières nord (Tanzanie et Malawi) et ouest (Zambie et Zimbabwe) du pays étant souvent très problématique, cette ambassade recommande vivement aux voyageurs de se munir d’un visa auprès des représentations mozambicaines dans les pays concernés avant de se présenter à ces frontières.

 

Namibie

La validité du passeport doit être d’au moins 6 mois à compter de la date de fin de séjour en Namibie. Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges (davantage si d’autres pays de la zone sont visités).

 

Court séjour
Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Les titulaires d’un passeport français bénéficient de permis de séjour touristiques d’une durée maximale de 90 jours, délivrés gratuitement à l’arrivée notamment aux contrôles de l’immigration à l’aéroport de Windhoek. Après l’arrivée, il convient de s’assurer de la durée du visa délivré, afin de ne pas connaître de mésaventure à la sortie.

Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa, encourt arrestation et détention puis comparution devant un juge et paiement d’une forte amende.

Pour toute prolongation de séjour (pour raisons de santé ou autres), il est nécessaire, avant l’expiration du visa, de contacter le Ministry of Home Affairs and Immigration, situé à l’angle Independence Avenue / Kasino Street à Windhoek.

Long séjour
Le séjour et le travail sont réglementés et très contrôlés en Namibie. Toute infraction à cet égard est passible de peines de prison et d’amendes. Même un stagiaire non rémunéré doit obtenir avant son arrivée un visa de travail (work visa valable au maximum 3 mois).

Une attestation de vaccination antiamarile – de préférence un certificat international – est exigée pour les personnes arrivant d’un pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune.

 

Niger

Le passeport doit être en cours de validité. Un visa préalable est obligatoire et le carnet de vaccination doit être à jour ; le visa doit être fait à l’ambassade du Niger à Paris.

 

Nigeria

Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Il doit être demandé à l’ambassade du Nigéria à Paris. Le passeport doit avoir une durée de validité de trois mois au minimum.

Le ministère de l’Intérieur nigérian a fixé de nouvelles directives concernant l’entrée des ressortissants français au Nigeria. Désormais les autorités nigérianes pourront :

• exiger, sur une base aléatoire et de façon discrétionnaire, la présentation par les citoyens français arrivant au Nigeria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigeria ;
• suspendre la prorogation sur place des visas et des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigeria ;
• refuser toute demande par un citoyen français de modification de son type de visa postérieurement à son arrivée au Nigeria ;
• refuser désormais de délivrer, quel que soit le statut ou le rang du voyageur, des visas aux points d’entrée sur le sol nigérian.

 

Ouganda

Le visa d’entrée est obligatoire pour les ressortissants français. Il peut être obtenu soit auprès d’une Ambassade d’Ouganda à l’étranger, soit à l’aéroport d’Entebbe, après acquittement d’une somme de 50 dollars US, pour un visa valable un mois, une entrée.

Attention : la procédure de délivrance de visas à l’aéroport ne concerne en principe que les étrangers en provenance d’un pays où il n’y a pas de représentation diplomatique ougandaise. Il est donc fortement conseillé aux Français d’obtenir leur visa auprès de l’ambassade d’Ouganda en France.

Les formalités de prorogation du visa de tourisme doivent être entreprises sur place auprès des services locaux d’immigration.

Depuis le 1er octobre 2010, les formalités d’obtention d’un permis de séjour ou de travail pour une durée supérieure à trois mois doivent être entreprises avant l’arrivée sur le territoire ougandais auprès des services de l’ambassade d’Ouganda à Paris.

 

République Centrafricaine

Passeport en cours de validité et visa sont obligatoires. Le visa doit être demandé à l’ambassade de la république centrafricaine à Paris.

Le certificat international de vaccination, incluant celle, à jour, de la fièvre jaune, doit pouvoir être présenté à l’arrivée.

 

République démocratique du Congo

Les principaux points d’entrée sur le territoire de RDC sont l’aéroport de Kinshasa N’Djili, l’aéroport de Lubumbashi et le « beach » Ngoliba de Kinshasa (face à Brazzaville).

A l’entrée sur le territoire de RDC, vous devrez présenter :
• Un passeport en cours de validité.
• Un visa en cours de validité (obligatoire pour entrer en République Démocratique du Congo).
• Les Français résidant en France doivent obligatoirement s’adresser à l’ambassade de RDC à Paris. Cette mesure s’adresse également aux personnes qui désirent faire un périple en Afrique en passant par la RDC.
• Les Français vivant à l’étranger doivent obligatoirement s’adresser à l’ambassade de RDC du pays de leur résidence, ou a défaut à l’ambassade de RDC compétente pour le pays de leur résidence. Dans ce cas, le demandeur doit impérativement apporter la preuve de son statut d’expatrié (carte consulaire, contrat de travail, etc…). Le non respect de cette règle de délivrance entraine systématiquement l’interdiction d’entrée sur le territoire congolais, sans possibilité d’intervention pour l’ambassade de France à Kinshasa. Les journalistes étrangers qui souhaitent réaliser un reportage doivent obtenir une autorisation de tournage (payante) du Ministère congolais de la Communication et des Médias. Une lettre explicative présentant le sujet de leur reportage est alors demandée. Cette autorisation peut-être sollicitée auprès de l’Ambassade de la RDC à Paris, en même temps que le visa.
• Un carnet de vaccinations attestant que vous êtes vacciné contre la fièvre jaune (obligatoire pour entrer en RDC).

A la sortie du territoire de RDC, vous devrez présenter les preuves de paiement des taxes suivantes auxquelles est soumis tout déplacement aérien :
Pour les vols internationaux 50 USD de « Go Pass »,
Pour les vols domestiques 36 USD de taxe aéroportuaire + 10 USD de « Go Pass ».

Il est recommandé de conserver 50 USD par personne le jour du départ pour régler cette taxe.

 

Rwanda

Les Français se rendant au Rwanda doivent impérativement être titulaires d’un visa ou d’une autorisation d’entrée sur le territoire préalablement à leur arrivée, quel que soit le motif de leur séjour (tourisme, affaires, conférence, transit, etc.) et leur point d’entrée.

Une nouvelle loi, en vigueur depuis le 31 mai 2011, fixe de nouvelles conditions pour l’entrée et le séjour des étrangers au Rwanda, en élargissant les possibilités d’octroi d’un visa ou d’un titre de séjour.

Les visas de court séjour peuvent être obtenus de deux manières :
• à l’ambassade du Rwanda à Paris
• par internet, sur le site de la direction générale de l’émigration et de l’immigration.

Les permis de séjour (19 classes de permis temporaires et 6 classes de permis permanents) sont délivrés par la Direction générale de l’émigration et de l’immigration à Kigali. La liste des pièces à fournir, les tarifs et les formulaires requis sont accessibles sur le site internet de cette institution.

 

Sao Tomé-et-Principe

Pour les ressortissants français, l’admission à Sao Tomé et Principe se fait au moyen d’un passeport en cours de validité revêtu d’un visa de tourisme. Celui-ci peut être obtenu auprès : du consulat honoraire de Sao Tomé et Principe à Paris ou du consulat honoraire de Sao Tomé et Principe à Marseille.
Il est désormais également possible de recevoir par courriel une autorisation d’entrée sur le territoire à partir du site Internet santoméen des migrations. Présentée à l’arrivée, cette autorisation permet d’obtenir un visa à l’arrivée à l’Aéroport International de Sao Tomé.

Il est possible également d’obtenir un titre de séjour dans les représentations diplomatiques santoméennes à Bruxelles, Lisbonne, Libreville, Malabo, Praia et Luanda.

Pour les investisseurs, il convient de demander aux consulats un « visa business » permettant une durée de séjour plus longue.

Le carnet de vaccinations international est obligatoire. La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l’entrée du pays.

Au départ de Sao Tomé, le paiement d’une taxe d’aéroport est exigé en devises (21$ US ou 18€).

 

Sénégal

Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informe les ressortissants français désirant se rendre au Sénégal pour un séjour de moins de 90 jours qu’ils devront être muni d’un visa biométrique à partir du 1er juillet. Les touristes voyageant avec un tour opérateur sont exemptés de ce visa jusqu’en 2014.

Pour remplir sa demande en ligne et effectuer le paiement de son visa, le requérant est invité à consulter le site de la SNEDAI.

Il peut effectuer son enrôlement par une demande en ligne ou au consulat général du Sénégal le plus proche (Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille), afin de recevoir ou non un document de confirmation de délivrance de visa comportant un code barres et toutes indications utiles.

Il est ensuite invité à retirer son visa, après un délai de traitement de 48 heures, auprès d’un des consulats généraux ou à l’aéroport de Dakar (pour ce dernier, il faut savoir que le temps d’attente pourrait être long), muni de son reçu d’enrôlement.

Informations complémentaires :
• l’enrôlement (prise d’empreintes et photo) est obligatoire pour chaque demande de visa, même si le requérant a déjà obtenu plusieurs visas ;
• il est possible d’envoyer une personne pour récupérer le visa sur présentation de la copie originale du reçu d’enrôlement, une procuration signée par le requérant et la photocopie de sa pièce d’identité ;
• le visa biométrique requiert la présence du demandeur. La prise d’empreintes digitales est obligatoire pour tout demandeur, à l’exception des mineurs de moins de 12 ans, mais leur présence est nécessaire ;
• laissez-embarquer : prorogation jusqu’en fin juillet 2013 de la facilité accordée pour l’embarquement des passagers non munis du pré-enrôlement ou pré-enregistrement ;
• binationaux : accord pour le laissez-embarquer des enfants de moins de 15 ans s’ils sont détenteurs d’un extrait de naissance transcrit dans un Consulat Général du Sénégal en France. Cette mesure s’appliquera jusqu’à la fin du mois de juillet 2013 ;
• preuve de résidence : la carte d’identité Etranger ou son récépissé sont admis comme preuve de résidence, et de ce fait exempte les ressortissants français qui résident au Sénégal de la procédure d’enrôlement et du paiement du visa ;
• enfants mineurs de résidents français : si les enfants mineurs voyagent seuls, la preuve de résidence est la copie de la carte d’identité Etranger ou le récépissé accompagné d’une preuve de filiation (acte de naissance, copie du livret de famille…).
Pour un séjour de plus de 3 mois, une carte de résident est obligatoire et doit être demandée aux services de la direction de la police des étrangers et des titres de voyage.

Les passagers embarquant sur un vol international accompagnés d’au moins un enfant mineur, et dans le cas ou l’un des parents ne voyagerait pas avec l’enfant, doivent obligatoirement fournir un document attestant de son autorisation. Cette attestation, visée par les services de police, pourrait être réclamée par la Police aux Frontières au moment du départ.

 

Seychelles

Pour un séjour de courte durée, aucune formalité préalable n’est nécessaire. Il suffit de présenter à l’arrivée un passeport valide, un billet de retour ou de poursuite de voyage, ainsi que les moyens suffisants pour couvrir les frais de séjour. Un visa de court séjour est délivré par les services de police de l’aéroport, prorogeable jusqu’à trois mois. Au delà, un permis de séjour est nécessaire.
Fièvre jaune

Les voyageurs en provenance de pays où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune doivent être en mesure de présenter, lors de leur arrivée aux Seychelles, un certificat international de vaccination antiamarile (fièvre jaune) en cours de validité. Cette obligation s’applique à tous les voyageurs en provenance de ces zones, y compris après n’y avoir effectué, qu’un simple transit (cas notamment des vols en provenance d’Ethiopie et du Kenya). En cas de non présentation de ce document, les personnes concernées pourront être convoquées à l’hôpital de Victoria pour un dépistage (facturé 100SCR).

 

Sierra Léone

Un visa est exigé pour entrer en Sierra Leone. Il est délivré par l’Ambassade de Sierra Leone en Belgique, qui a juridiction sur la France.

 

Somalie

L’obtention d’un visa est nécessaire afin d’entrer sur le territoire somalien. Celui-ci peut être obtenu auprès de l’ambassade de Somalie à Nairobi.

 

Soudan

Le visa d’entrée est obligatoire et ne peut pas être délivré à l’arrivée à l’aéroport de Khartoum. Pour obtenir un visa d’entrée, il faut s’adresser à l’Ambassade du Soudan de son lieu de résidence et compter un délai pouvant aller jusqu’à 5 semaines, avec une possibilité pour certaines catégories de demandeurs de procédure rapide au coût plus élevé. Le Soudan ne délivre que rarement des visas valables pour plusieurs entrées. Aucun étranger ne sera admis sur le territoire soudanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon israélien.

Les visiteurs et les expatriés titulaires de passeports ordinaires sont tenus, dans les trois jours suivant leur arrivée, de se faire enregistrer auprès de la direction générale des passeports, service des étrangers, quels que soient l’objet et la durée de leur séjour. Il faut procéder à cet enregistrement auprès des autorités de police dans chaque ville où l’on séjourne. En cas d’oubli ou de retard, les contrevenants doivent payer une amende.

En cas de dépassement de durée du séjour autorisé par le visa, il convient, pour éviter d’avoir à payer une amende, d’obtenir auprès des services en charge des étrangers une prolongation de son visa.

L’importation de devises n’est pas soumise à restriction. Il est en revanche impossible officiellement de s’en procurer au Nord Soudan.

 

Soudan du Sud

Pour entrer sur le territoire sud-soudanais, les ressortissants français doivent être en possession d’un visa, être vaccinés contre la fièvre jaune et munis d’un carnet de santé. Pour tout séjour de plus de trois jours, il est nécessaire de se faire enregistrer dès son arrivée sur le territoire sud-soudanais auprès du Département de l’immigration.

Dans la mesure où la délivrance d’un visa à l’aéroport de Djouba est aléatoire, les compagnies aériennes peuvent refuser d’embarquer les personnes qui ne sont pas en possession d’un visa valide avant leur départ pour le Soudan du Sud.

Pour les personnes résidant en France, la demande peut être faite à l’Ambassade du Soudan du Sud à Paris.

Les ambassades du Soudan du Sud à Nairobi, Addis Abeba et Kampala peuvent également délivrer des visas en 24 heures.

 

Swaziland

Un visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique.

Toute entrée de véhicule non enregistré au Swaziland, à l’exception des véhicules diplomatiques, est soumise à une taxe d’entrée de 50 emalangeni (ou 50 rands). Il convient de conserver le justificatif de paiement de la taxe durant tout le séjour.

Les postes frontières ne sont pas ouverts 24h/24. Les horaires d’ouverture, en principe compris entre 06h00 et 18h00, sont susceptibles de changer en fonction des circonstances. Il est préférable de s’y présenter entre 07h00 et 17h00.

 

Tanzanie

Un passeport dont la validité est au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée en Tanzanie est exigé par les autorités tanzaniennes.

La demande de visa doit être formulée auprès de l’Ambassade de Tanzanie de Paris. Toutefois, lorsque le voyageur n’a pas la possibilité d’effectuer une demande de visa avant son départ, il peut en obtenir la délivrance à certains postes frontières :

• Aéroportuaires : aux aéroports internationaux de Dar Es Salam, Zanzibar et Kilimandjaro.
• Portuaires : A Dar Es Salam, Zanzibar et Kigoma.

En revanche, au passage à la frontière, les officiers de l’immigration peuvent réduire la validité d’un visa délivré par une Ambassade de Tanzanie. Il convient donc de vérifier la mention apposée par les services de l’immigration sur le visa lui-même et de respecter strictement la durée du séjour accordé.

Enfin, il est indispensable d’informer l’autorité tanzanienne délivrant le visa du caractère touristique ou professionnel du séjour. Les tarifs du visa tourisme sont différents et toute personne séjournant sous couvert d’un visa de ce type alors que ces raisons sont professionnelles s’expose à des poursuites judiciaires aux lourdes conséquences (forte amende, expulsion, voire interdiction temporaire ou définitive du territoire). Il est par exemple interdit d’exercer une quelconque activité (même bénévole) avec un visa de tourisme : les intéressés doivent, même pour un court séjour, présenter une demande de permis de résidence de type C.

Seuls les dollars américains postérieurs à 2004 sont acceptés pour le paiement des frais de visa à l’entrée de la Tanzanie. Les euros ne sont pas acceptés.

 

Tchad

L’accès au territoire tchadien est subordonné à la possession d’un visa qui peut être obtenu auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire tchadienne.

L’enregistrement auprès du service de l’immigration est obligatoire dès l’arrivée et impérativement dans les 48 heures. A défaut, les autorités tchadiennes peuvent être amenées à refuser l’embarquement pour le vol retour.

Les déplacements en dehors de la capitale sont soumis à une autorisation de circuler délivrée par le Ministère de l’Intérieur. Ce permis est généralement accordé sans difficulté, en quelques jours. Lors d’une entrée sur le territoire tchadien par un autre poste frontière que N’Djamena, cette formalité est accomplie par le premier poste de police après consultation du Ministère de l’intérieur.

 

Togo

La règle veut que le passager soit en possession d’un passeport en cours de validité revêtu d’un visa d’entrée de court séjour (de 1 à 90 jours) délivré par les représentations diplomatiques et consulaires de la République togolaise ou, en l’absence de représentation, par les ambassades et consulats français (dans ce dernier cas, le visa est limité à 48 heures).

Cependant, un visa de 6 jours peut être obtenu à l’aéroport de Lomé et aux frontières terrestres et maritimes du Togo.

Les visas d’entrée délivrés pour un séjour de 48 heures ou de 6 jours peuvent être prorogés (jusqu’à un mois) directement à l’arrivée à Lomé auprès de la Direction générale de la documentation nationale -service des passeports et des étrangers- sur présentation des justificatifs de séjours, de quatre photographies d’identité et, le cas échéant, du règlement d’une taxe de 10.000 Frs CFA ou de 20 euros (selon la monnaie de paiement).

Pour un séjour supérieur à 90 jours, un visa long séjour, débouchant sur l’attribution d’une carte de séjour pour étranger, est à solliciter au service des passeports et des étrangers.

Outre l’obligation de présenter un carnet de vaccination, il est exigé d’être vacciné contre la fièvre jaune pour un séjour au Togo.

 

Zambie

Les ressortissants français sont soumis à l’obligation de visa pour entrer en Zambie. Ce visa est délivré par l’ambassade de Zambie à Paris sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

Cependant, un visa peut également être obtenu à l’arrivée en Zambie (aéroports internationaux et postes frontières). Un visa de tourisme (non convertible) peut également être obtenu à l’arrivée en Zambie (aéroports internationaux et postes frontières). Le coût de ce visa étant de 50 US dollars (une entrée), 80 US dollars (deux entrées ou entrées multiples), disposez de préférence du change en dollars.

Il est impératif de conserver le reçu de paiement du visa d’entrée durant tout le séjour. Il convient également d’être très attentif au nombre de jours accordés par le service de l’immigration. En effet, même si l’ambassade de Zambie vous a délivré un visa de 90 jours, l’officier de l’immigration n’accorde pas plus de 30 jours d’emblée, vous obligeant à vous rendre au service de l’immigration, avant la date d’expiration, pour obtenir une prorogation. Celle-ci est gratuite jusqu’à 90 jours de séjour. Si vous souhaitez rester plus de trois mois, l’extension est payante.
Si vous entrez pour travailler, assurez-vous que l’officier de l’immigration vous a bien accordé un visa « business » sans quoi vous risqueriez d’être poursuivi, voire incarcéré pour travail illégal. Pour l’obtention de votre permis de travail, vous devrez produire un extrait numéro 3 récent de votre casier judiciaire, traduit en anglais.

Les autorités aéroportuaires de la capitale ont mis en place en 2011 une taxe d’aéroport obligatoire au départ de Lusaka et Livingstone. Cette taxe est en principe incluse dans le prix du billet d’avion pour les vols internationaux (l’équivalent d’environ 30 kwachas zambiens). Pour les vols intérieurs zambiens, la taxe à acquitter est de 58 kwachas.

 

Zimbabwe

Un visa d’entrée est nécessaire pour les ressortissants français. Il peut être délivré soit à l’Ambassade du Zimbabwe à Paris, soit au point d’entrée (aéroport d’Harare ou de Victoria Falls notamment). Les visas à entrées multiples peuvent être obtenus à l’Ambassade du Zimbabwe à Paris ou au service de l’immigration à Harare. Il n’est délivré, aux points d’entrée, que des visas pour une ou deux entrées. Le visa coûte 30 USD pour une simple entrée, 45 USD pour deux entrées et 55 USD pour un visa à entrées multiples. Les enfants mineurs porteurs d’un passeport ordinaire individuel sont également soumis à l’obligation de visa, ceux figurant sur le passeport de leurs parents en sont dispensés. Il convient de prévoir le montant exact en billets de banque en cas de paiement à l’aéroport.

En raison de la situation monétaire du pays, ces tarifs peuvent être revus à la hausse à tout moment.

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