Archives des catégories : Info voyageur

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Apprendre une langue étrangère

Une langue étrangère s’apprend de la même manière qu’un enfant apprendrait sa langue maternelle, avec pour grande différence, une capacité déjà grande de globalisation et de rétention des informations, due à l’expérience et au développement de l’entendement. Afin de procéder à une maîtrise plus parfaite de la langue, l’élève doit réussir à se l’approprier de manière imagée, afin d’être amené progressivement à ne plus faire la traduction littérale, d’un mot ou d’une phrase, mais réussir à assimiler le mot et à le décrire dans la langue voulue.

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Apprendre l’Espagnol

L’Espagnol est une des langues les plus parlées dans le monde. La langue est surtout utilisée en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Voici les bases à apprendre afin de pouvoir dans un premier temps vous faire comprendre et dans un second temps, pouvoir communiquer en Espagnol. La pratique de la langue sur place permettra de s’acclimater aux différents accents rencontrés.

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Océanie

Australie

Vaccinations
Il n’y a pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays infectés.

Infrastructures
L’infrastructure hospitalière est excellente. En cas d’urgence, appeler le 000.
Une personne gravement malade souhaitant s’installer en Australie peut se voir refuser l’entrée sur le territoire australien, si elle ne dispose pas de ressources suffisantes permettant de couvrir la prise en charge des soins.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Contracter une assurance
En cas d’hospitalisation ou de maladie, le voyageur doit être en mesure de payer les frais médicaux afférents. Comme il n’existe pas d’accord bilatéral entre la France et l’Australie dans le domaine de la couverture sociale, il est fortement conseillé au voyageur de se munir d’une assurance qui couvre les soins médicaux, les frais d’hospitalisation, d’ambulance et de rapatriement sanitaire ainsi que les litiges en cas d’accidents. Consultez votre médecin traitant avant le départ. En particulier, certains accidents vasculaires (thrombose) sont survenus chez des personnes sensibles à l’immobilisation provoquée par la durée du voyage aérien entre l’Europe et l’Australie (en moyenne 24 heures).

 

Iles Cook

Dengue
Les îles Cook connaissent une recrudescence de cas de dengue. Il est recommandé de prévoir une protection anti-moustiques.

Informations générales
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Iles Fidji

Conseils
Les autorités sanitaires recommandent la plus grande prudence à l’égard des maladies liées aux conditions humides, comme la leptospirose, la dengue (transmise par les moustiques), la filariose ou encore la dysenterie. De plus, elles ont fait état de l’apparition de cas de fièvre typhoïde dans les zones où les conditions d’hygiène sont dégradées. Il convient de se protéger en permanence des piqûres de moustiques (port de vêtements amples, usage de produits répulsifs), de ne consommer que de l’eau en bouteille scellée ou, à défaut, bouillie et de se laver régulièrement les mains avec du savon. Par ailleurs, la vigilance concernant le virus de la grippe H1N1 est toujours d’actualité.
Il est déconseillé de consommer des poissons de demi-fond entre les mois de novembre et avril, en raison de la présence de toxines dans l’eau de mer absorbées par leur organisme, à l’origine d’empoisonnements (ciguetera).
Les cheptels des Fidji souffrent régulièrement de brucellose. L’attention des voyageurs est attirée sur les risques liés à la consommation du lait local et des produits laitiers non pasteurisés qui peuvent transmettre cette maladie à l’homme.

Informations générales
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Vaccination
Aucun vaccin n’est exigé. Les vaccinations obligatoires en France semblent suffisantes, Fidji ne présentant aucun foyer endémique. Les passagers en provenance d’une zone infectée par la fièvre jaune, et qui y ont résidé dans les six jours précédents, doivent présenter un certificat international de vaccination (sauf pour les passagers en transit).

La dengue
La dengue, dans sa forme maligne, est une fièvre hémorragique potentiellement mortelle provoquée par un virus transmis par les piqûres des moustiques de type Aedes infectés. Ces moustiques d’apparence tigrée noir et blanc, rapides, piquent principalement aux membres inférieurs, de l’aube au coucher du soleil, préfèrent souvent les espaces intérieurs et se cachent près du mobilier ou des objets de couleur foncée.
La seule prévention connue est de se protéger en permanence contre toute piqûre de moustique : port de vêtements amples, usage de répulsifs sur la peau et sur les vêtements, usage de moustiquaires et d’insecticide (diffuseurs électriques et spray de contact sur le bas des meubles et dans les recoins, en respectant les consignes d’utilisation) dans le logement ou dans la chambre d’hôtel.
En cas de poussée de fièvre accompagnée de douleurs à la tête (souvent derrière les yeux) et aux articulations, de vomissements, de diarrhée, voire saignements cutanés ou présence de sang dans les urines, il faut consulter un médecin immédiatement et lui indiquer tout antécédent médical, problème rénal ou hépatique. Selon le sérotype du virus et/ou en cas de complication, la dengue est une maladie potentiellement mortelle.

Fièvre typhoïde
Les autorités sanitaires font régulièrement état de cas de fièvre typhoïde. Les autorités ont rappelé les recommandations élémentaires d’hygiène : se laver les mains avant de manipuler de la nourriture, boire de l’eau en bouteille ou préalablement bouillie. Par ailleurs, la saison des cyclones a pour conséquence la multiplication des points d’eau stagnante, vecteurs d’autres maladies infectieuses : en plus des règles élémentaires d’hygiène, il est fortement recommandé de se protéger, jour et nuit, des piqûres de moustiques ou d’insectes.

Leptospirose
La leptospirose, maladie transmise notamment par les déjections animales présentes dans l’eau, a été signalée dans l’ouest de l’île de Viti Levu. Il est donc fortement recommandé de ne pas marcher pieds nus dans des zones réputées infectées et de se laver fréquemment les mains.
Il est recommandé de consulter un médecin dès l’apparition d’un état fébrile qui pourrait, à tort, être assimilé à un état grippal.

Grippe A/H1N1
Quelques cas de grippes, dont un mortel, ont fait leur apparition au début du mois d’avril 2011 dans l’île de Rotuma, au nord-est de l’archipel. Les personnes souhaitant s’y rendre sont invitées à consulter leur médecin avant le départ afin de vérifier si une vaccination est nécessaire. Il est par ailleurs recommandé d’observer des mesures d’hygiène élémentaires, notamment d’hygiène des mains (lavage régulier avec eau et savon ou avec une solution hydro-alcoolique).

 

Iles Salomon

Infrastructure hospitalière
L’infrastructure hospitalière étant de piètre qualité, en cas de problème grave, un rapatriement sanitaire vers Brisbane en Australie doit être envisagé.

Risque de paludisme
Mesures de protection individuelle contre les risques de piqûres de moustique (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). Parfois doit s’ajouter un traitement médicamenteux. Classification : zone 2.

Plongée sous-marine
Pour les amateurs de plongée sous-marine, il est à préciser qu’il n’y a pas de caisson hyperbare dans l’archipel, nécessaire en cas d’accident de décompression.
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Nouvelle Zélande

Informations générales
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Papouasie-Nouvelle-Guinée

Choléra et de dysenterie
En raison de la persistance de certains foyers épars de choléra et de dysenterie, les consignes d’hygiène élémentaire sont recommandées aux personnes se rendant dans les villes de Lae et Madang et leurs alentours (eau en bouteille capsulée et hygiène rigoureuse des mains).

Présence de Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): mesures de protection individuelle contre les piqures de moustiques (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) surtout en province. Un traitement médical est parfois nécessaire.
L’infrastructure hospitalière étant de piètre qualité, en cas de problème grave de santé, un rapatriement sanitaire vers Cairns en Australie est indispensable.

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République des Palaos

Infrastructures médicales
Les soins sont généralement de bonne qualité mais les patients sont transférés aux Philippines pour les urgences.
Le General Hospital (public) dispose de deux chambres de décompression. Il existe également deux cliniques privées.

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Samoa

Dengue
La dengue est endémique. Il est recommandé de prévoir une protection anti-moustiques, surtout durant les périodes les plus chaudes (novembre à février).

Typhoïde
Samoa connaît des périodes de typhoïde. Mieux vaut boire de l’eau en bouteilles capsulées et éviter les légumes crus.

Sida – HIV
Il n’est pas demandé d’attestation de non séropositivité à l’entrée dans le pays ; néanmoins, tout étranger connu comme étant porteur du virus, sera expulsé du pays.

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Tonga

Vaccination
Aucun vaccin n’étant exigé à l’entrée de Tonga, les vaccinations obligatoires en France semblent suffisantes.

Hôpitaux
Comme les infrastructures hospitalières sont modestes et peu équipées, il est conseillé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance de rapatriement sanitaire (en cas d’urgence les patients sont évacués, à leurs frais, par avion vers les Fidji ou vers la Nouvelle Zélande).
Attention : le pays ne possède aucune chambre de décompression (la plus proche est aux Fidji).

Informations générales
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Vanuatu

Infrastructures sanitaires
Les infrastructures sanitaires étant incomplètes, en l’absence de certains spécialistes comme d’appareils qui permettraient des analyses pointues, il est fortement recommandé, avant le départ, de souscrire une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Eau et hygiène
L’eau est potable à Port-Vila et à Luganville. Dans les autres localités, il est recommandé de consommer de l’eau minérale ou à défaut de l’eau bouillie et filtrée.
Ne pas acheter de poisson de récif sur les marchés locaux car ils risquent d’être contaminés par la ciguatera (aussi appelé « gratte »).

Médicaments
Les principaux médicaments connus en France sont disponibles sur place ainsi que leurs équivalents génériques ou anglo-saxons (se munir d’une ordonnance).

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria), à ne pas négliger pour des séjours en zones humides : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou auprès d’un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 2.

Arboviroses
Les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue. En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques…) s’impose, ainsi que et l’attention à porter aux personnes les plus vulnérables.

Informations générales
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Europe

Albanie

Informations générales
L’Albanie ne dispose pas de moyens pour des évacuations médicales rapides vers l’étranger, rendues très souvent nécessaires lors d’accidents de santé. Il est donc indispensable, avant tout voyage touristique ou familial en Albanie, de contracter une assurance « Santé-Rapatriement » pour la durée du séjour. Consulter son médecin traitant avant le départ et se munir, notamment, des médicaments utiles en cas de traitement : même si l’Albanie dispose d’excellents médecins, le manque général de moyens (notamment de médicaments et de matériel médical, y compris dans la plupart des hôpitaux), une hospitalisation en Albanie doit être réservée aux cas d’extrême urgence (aux personnes « non transportables »).

Rage
La rage n’est, officiellement, pas présente en Albanie où l’on rencontre, cependant, de nombreux chiens errants circulant parfois en meute, tant à Tirana qu’en province. Même si ces animaux ne sont pas systématiquement agressifs, il convient d’être prudent et de prendre toutes précautions avant l’arrivée dans le pays où l’on ne trouve aucun vaccin antirabique.

Conseils
Les cas d’hépatites virales sont fréquents. Il convient donc de ne jamais consommer l’eau du robinet.
Les gastro-entérites sont particulièrement fréquentes en été.
Les séjours en Albanie sont déconseillés aux personnes de santé fragile, en particulier celles souffrant d’insuffisance cardiaque. Par ailleurs, les personnes souffrant de diabète ou de toute maladie nécessitant la prise régulière de médicaments doivent, de préférence, en être déjà munis, à leur arrivée en Albanie.

Vaccination
De même, il est conseillé d’avoir reçu, avant son départ, les vaccins habituels (DTP et, de préférence, également contre l’hépatite A) et d’être déjà muni d’une trousse de premiers soins et des médicaments les plus usuels.

Hygiène alimentaire
Les longues et très fréquentes coupures d’électricité et d’eau, en hiver et en été, causent d’importants désagréments, notamment en termes d’hygiène, et obligent également à prendre des précautions alimentaires renforcées (pour la viande, il est par exemple malaisé de s’assurer du respect de la « chaîne du froid », dans les périodes de pannes électriques).

 

Allemagne

Grippe aviaire
Dans les zones humides, lieu de rassemblement des oiseaux migrateurs, éviter tout contact avec les cadavres d’oiseaux.

Informations générales
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Avant d’aller voir un médecin, il est nécessaire d’obtenir un « Krankenschein » auprès de n’importe quelle Gesetzliche Krankenkasse.

Tiques
Avec l’arrivée du printemps débute chaque année l’activité des tiques. Extrêmement répandus en Bavière, ces petits acariens, localisés sur la végétation basse (sous-bois, fourrés, hautes herbes…) peuvent être porteurs d’agents pathogènes (borrelia, virus) et transmettre, en cas de morsure sur l’homme, la maladie de Lyme (borreliose) ou la méningo-encéphalite de printemps.
S’il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin contre la maladie de Lyme, présente partout en Bavière, les signes dermatologiques à court terme (érythème d’abord localisé autour de la morsure, puis migrant) et les complications nerveuses (névrites), articulaires (arthrites) et cardiaques à long terme disparaissent généralement sans séquelles sous antibiothérapie.
Il n’en est pas de même pour la méningo-encéphalite de printemps. Beaucoup plus rare, et relativement localisée (région du Bayerischer Wald près de la frontière tchèque, plaine danubienne, vallées de l’Isar, de la Salzach, de la Vils et de l’Inn; à Munich même le risque est statistiquement quasi nul), cette pathologie peut cependant exposer les moins de 15 ans et les plus de 60 ans (système immunitaire plus faible) à un pronostic grave. La « Société bavaroise pour la médecine tropicale et immunitaire » recommande la vaccination. Un vaccin efficace (mais uniquement contre le risque de méningite) est disponible en RFA, en Autriche et en France (centres anti-amariles). Il est bien toléré par la majorité des cas, mais présente néanmoins des effets secondaires chez les personnes sensibles. La vaccination, qui doit donc se faire au cas par cas, s’adresse principalement aux gens vivant en permanence à la campagne ou pour ceux qui y séjournent pour une longue durée (campeurs, randonneurs, pêcheurs, etc.).
Il faut savoir que toute tique n’est pas porteuse de germes, que toute morsure n’est pas contaminatrice et que toute contamination n’implique pas un pronostic grave. Des paramètres comme la température, le degré d’humidité, l’habitat de ces insectes, l’état immunitaire du « mordu » jouent un rôle pour le pronostic.

 

Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM)

Informations générales
En cas de maladie grave nécessitant une hospitalisation, il est recommandé de rentrer en France, les conditions sanitaires dans les hôpitaux du pays étant déficientes. Il est vivement conseillé de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

 

Andorre

Informations générales
Il existe une convention entre l’Andorre et la France, en ce qui concerne les frais d’hospitalisation à régler sur place. Se munir de la « carte européenne d’assurance maladie », délivrée par les caisses de sécurité sociale.
Dans les cas d’extrême gravité, une évacuation par ambulance ou hélicoptère médicalisé, vers un hôpital en France (à Toulouse par exemple) est parfois à envisager.
Selon les motifs du séjour, il paraît judicieux d’opter éventuellement pour une assurance de rapatriement sanitaire qui prévoit cette possibilité.

 

Arménie

Vaccination
Les vaccinations diphtérie tétanos poliomyélite doivent être à jour avant tout séjour. Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A sont conseillées.
Les réglementations en matière de sécurité alimentaire (conservation, entreposage, hygiène générale, etc.), lorsqu’elles existent ne sont que rarement appliquées. Il convient de vérifier la date de péremption des conserves et de laver soigneusement fruits et légumes frais avant consommation.

Informations générales
Les eaux minérales et boissons gazeuses en bouteilles de fabrication locale sont conformes aux normes en la matière. Ne buvez pas l’eau du robinet, pourtant localement réputée potable par endroit.
En raison des risques liés à la grippe aviaire, il est conseillé de faire preuve de prudence en cas de voyage dans les réserves naturelles situées au bord des lacs arméniens.
Des cas de tuberculose résistante aux traitements et de paludisme sont signalés. Peu de prévention et de prophylaxie vis-à-vis des M.S.T. Les gastro-entérites sont très fréquentes chez les voyageurs.

Hygiène alimentaire
Chaque été, en raison des fortes chaleurs, le pays connaît des éruptions localisées de choléra et d’hépatite A. Il est donc conseillé de respecter les règles d’hygiène de base (se laver les mains fréquemment, ne pas boire de l’eau du robinet, ne pas manger de fruits ou de légumes crus et non pelés). Une grande prudence s’impose aussi dans la consommation de boissons d’origine inconnue ou douteuse et de glaces artisanales.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Conseils
Il est conseillé aux voyageurs devant suivre un traitement contre la douleur à base de médicaments considérés en Arménie comme stupéfiants (tels que le subotex), de se renseigner auprès de l’ambassade d’Arménie à Paris pour savoir s’ils peuvent emporter leurs médicaments, les autorités locales étant particulièrement vigilantes sur ce point.

 

Autriche

Informations générales
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Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.

Tiques
Les conditions sanitaires sont très bonnes. Toutefois, chaque année, des cas de méningo-encéphalite virale (maladie neurologique grave) transmises par les morsures de tiques sont rapportées par les autorités sanitaires locales. Plusieurs cas, dont certains mortels, sont signalés chaque année malgré la campagne de sensibilisation de la population locale et touristique menée systématiquement au printemps. La vaccination contre cette maladie est fortement recommandée, en particulier pour tout déplacement en zone forestière. Prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

 

Azerbaidjan

Informations générales
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Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre

Divers
Les MST et le VIH connaissent une forte recrudescence.
La tuberculose, notamment dans sa forme multirésistante, demeure un enjeu de santé publique.
Recommandations
En cas de traitement médical particulier (asthme ; diabète ; tec…) il est donc recommandé de se munir, avant son départ, des médicaments nécessaires.
L’eau n’étant pas potable en Azerbaïdjan, la consommation de l’eau en bouteille non décapsulée est impérative, y compris pour la toilette des bébés, le brossage des dents, le nettoyage des fruits et légumes, la cuisine et le thé. Si les grands hôtels internationaux disposent de systèmes de filtration, la consommation d’eau au robinet reste néanmoins déconseillée.
De nombreux cas de gastro-entérites ont été signalés chez les étrangers de passage imprudents. Il est donc recommander de laver et de peler soigneusement les fruits et les légumes avant de les consommer.
La fiabilité des contrôles sanitaires sur les viandes et les produits frais importés (de Turquie, de Russie ou de Dubaï) est aléatoire. La chaîne du froid n’est pas toujours respectée, surtout en période estivale. Il est donc recommandé de vérifier les dates de péremption ce ces produits et de ne pas les consommer en cas de doute.

Hôpitaux
Les services hospitaliers publics, en principe gratuits, sont mal équipés et leurs personnels souvent peu formés
Les centres médicaux étrangers sont relativement bien équipés à Bakou et disposent de la plupart des traitements nécessaires, mais les consultations y sont très chères (de 50 à 250 USD).

 

Belgique

Informations générales
Les conditions sanitaires sont équivalentes à celles de la France. Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.

 

Biélorussie

Informations générales
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Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie tétanos poliomyélite est conseillée.
La vaccination contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale peut être conseillée en cas de séjour printanier ou estival en zone rurale.

Recommandations
Il est préférable de ne pas consommer l’eau du robinet et de faire usage d’eau minérale ou filtrée.

 

Bosnie-Herzégovine

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Bulgarie

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Epidémies de grippes H1N1 et H5N1
La Bulgarie a été touchée, à l’instar de nombreux autres pays par les épidémies de grippe « aviaire » et de grippe « porcine » lors de périodes virulentes de ces épidémies. Aucun élément objectif ne permet cependant de considérer ce pays comme plus exposé que d’autres. Là encore, les précautions de bases relatives à l’hygiène des mains et la prudence à adopter quant aux lieux publics confinés se révèlent être nécessaires.

 

Chypre

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Croatie

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Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire. Néanmoins, l’attention des voyageurs est appelée sur les risques sérieux présentés par l’encéphalite à tiques dite « tique du Danube ». En cas de piqûre, un traitement antibiotique est obligatoire. Il est possible de se faire vacciner sur place.
Il est recommandé à tout visiteur suivant un traitement spécifique d’apporter les médicaments nécessaires pour toute la durée de son séjour ainsi que l’ordonnance précisant le principe actif des médicaments (qui servira à la fois à se réapprovisionner en cas de besoin auprès d’une pharmacie et à pouvoir justifier du port de médicaments aux douanes lors du passage frontière).

Assurances
La carte européenne d’assurance maladie n’étant pas valable en Croatie, il est vivement conseillé de contracter une assurance couvrant la maladie, l’accident et le rapatriement. Dans la plupart des cas, il faut donc toujours régler sur place les factures médicales et hospitalières puis se faire rembourser par la sécurité sociale à son retour en France sur présentation des factures et du détail des soins.

 

Danemark

Les hôpitaux publics sont bien équipés et disposent le plus souvent d’un service d’urgences. Il y a très peu de cliniques et d’hôpitaux privés.
Pas de vaccinations obligatoires.

 

Espagne

Hygiène alimentaire
Eviter de consommer en été des plats à la mayonnaise, quelques cas de salmonellose ayant été signalés.

Informations générales
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Hôpitaux
Bon réseau d’établissements de soins, y compris pour les urgences.
Les Français sous traitement médical en France (ex : dialyse), qui souhaitent séjourner en Espagne de manière prolongée, devront demander à leur caisse de sécurité sociale française l’autorisation préalable pour suivre leur traitement dans un établissement public espagnol et se munir de l’imprimé E112.

Estonie

Informations générales
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Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole). Dans certaines situations, la vaccination contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale pourra également être conseillée.
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
* Encéphalite à tiques d’Europe centrale
Chaque année, on signale plus de 150 cas d’encéphalites à tiques dans le pays. La vaccination peut vous être conseillée par votre médecin. Il est recommandé de se couvrir soigneusement (bras, jambes et pieds) lors des promenades dans les sous-bois.
* Borréliose à tiques (ou maladie de Lyme)
Il s’agit d’une maladie bactérienne, transmise, elle aussi, par les morsures de tiques. A la différence de l’encéphalite à tiques d’Europe centrale, il n’existe pas de vaccination préventive. Seules des mesures préventives peuvent être conseillées : se promener soigneusement couverts (bras, jambes et pieds) dans les sous-bois, et, au retour, inspecter entièrement les vêtements et la peau.
Les symptômes de cette maladie sont très variés et peu caractéristiques (fièvre, maux de tête, douleurs dans les articulations et les muscles, éruptions cutanées). Aussi, il est conseillé de consulter un médecin en cas de doute. Dans certains cas, un traitement antibiotique pourra vous être proposé.
456 cas de borréliose à tiques ont été recensés en Estonie en août 2011. Les régions les plus concernées sont Saaremaa, Tallinn, Hiiumaa, Harjumaa, Tartumaa, Läänemaa et Viljandimaa.

Hygiène alimentaire
L’eau du robinet est potable, mais il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. Evitez l’ingestion de glaçons et de jus de fruits frais. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques conseils
La qualité des soins est bonne dans l’ensemble mais reste variable selon les hôpitaux, pas toujours au même niveau d’équipement et de service. Le personnel médical est généralement compétent. Les médicaments des grandes firmes pharmaceutiques sont disponibles dans les pharmacies. Une évacuation est toujours possible vers la Finlande (Helsinki est à 80 km de Tallinn) en cas de nécessité. A noter que très peu de médecins acceptent d’effectuer des visites à domicile. Il existe un service d’urgence dans les grands hôpitaux accessible en contactant le numéro « 112 ».

 

Finlande

Conseils
En cas d’urgence, pharmaciens et réceptionnistes d’hôtel communiquent le numéro de l’hôpital le plus proche. Toutes les grandes villes disposent d’une pharmacie ouverte la nuit.
Le centre et le nord du pays sont infestés de moustiques en été (juin, juillet, août). Il faut donc se protéger contre les piqûres par des vêtements à manches longues, des moustiquaires ainsi que des produits répulsifs.

Informations générales
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Géorgie

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Rage
La présence de chiens errants en Géorgie (Tbilissi inclus) dont certains sont porteurs de la rage a été confirmée par les autorités sanitaires locales. Des mesures sont prises pour tenter de neutraliser ces animaux et vacciner ceux qui ne sont pas contaminés. Cependant, les voyageurs sont invités à respecter les recommandations suivantes :
Pour les longs séjours : Une vaccination antirabique préventive est conseillée. En cas de morsure ou de léchage par un animal suspect il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, etc.) et à une vaccination curative pratique.
Pour les courts séjours : La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée…) et en cas de contacts avec des animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires…).
Dans tous les cas, Il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.

Tuberculose
La tuberculose n’a pas été éradiquée et a tendance à augmenter dans les régions déconseillées d’Abkhazie et d’Ossétie du sud et dans les prisons, ainsi que parmi les réfugiés et personnes déplacées qui vivent souvent dans des conditions misérables. Le sida est également présent en Géorgie.

Mesures d’hygiène à respecter
• boire de l’eau en bouteille ou filtrée, surtout à Tbilissi. Prendre des mesures adaptées contre les risques de gastro-entérite très fréquents (pas de contrôle de la péremption des produits et de la chaîne du froid).
• veiller à ce que les vaccinations soient à jour : diphtérie, tétanos, polio, hépatite A et B.

Paludisme
Le pays connaît, dans le Sud-Est, des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter impérativement une assurance de rapatriement sanitaire. Emporter ses médicaments en cas de traitement permanent.

 

Grèce

Divers
La situation sanitaire est bonne dans l’ensemble. Les villes principales disposent d’un centre de première urgence et de soins mais seules Athènes et Thessalonique sont pourvues d’un équipement médical de haut niveau.
Il faut avoir à l’esprit que les infrastructures sanitaires locales, notamment dans les petites îles, ne sont pas toujours en mesure de gérer les périodes d’affluence. En cas d’accident ou de pathologie grave, la règle appliquée par les autorités est l’évacuation sanitaire vers les grands centres hospitaliers bien équipés. Mais il faut savoir que, compte tenu de la géographie et des aléas climatiques, l’accès à un hôpital disposant d’un plateau technique suffisant peut prendre du temps.
Il est conseillé aux patients suivant un traitement ou sujets à des risques médicaux particuliers d’emporter avec eux les médicaments nécessaires.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Une assurance rapatriement sanitaire est vivement conseillée. Compte tenu du niveau très variable des équipements médicaux hors des grands centres urbains, elle permettra une intervention rapide et efficace, notamment en cas d’incident dans les îles pour faciliter l’évacuation en première urgence vers les infrastructures hospitalières de la capitale.

Paludisme
Quelques cas de paludisme ont été signalés dans le pays notamment dans le sud du Péloponnèse (Laconnie), dans l’est de l’Attique et dans le nord du pays (Xanthi).

Virus du Nil occidental
Des cas d’une maladie virale transmise par les moustiques (virus du Nil occidental) ont été rapportés en 2012. Cette affection d’allure grippale peut, dans quelques rare cas, prendre une forme grave (encéphalite virale). Il est conseillé de recourir aux mesures habituelles de protection contre les moustiques.

Rage
De nombreux cas de rage ont été récemment signalés, véhiculés par des morsures de chiens, en particulier dans la partie septentrionale du pays. En cas de morsure, il est essentiel de laver et désinfecter la plaie soigneusement et de consulter un médecin sans délai.

 

Hongrie

Grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Les tiques sont nombreuses en Hongrie. Elles peuvent véhiculer la maladie de Lyme et l’encéphalite à tiques. Il est recommandé de vérifier le corps régulièrement et éventuellement de demander conseil à votre médecin référent pour la vaccination.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Contracter une assurance

 

Irlande

Informations générales
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Eau du robinet
Une augmentation du nombre d’intoxications suite à la consommation d’eau du robinet, y compris dans les villes, a été constatée.
Afin d’éviter tout risque de complications, notamment pour les enfants en bas âge et les personnes âgées et fragiles, il est recommandé, jusqu’à nouvel ordre, de boire de préférence de l’eau minérale en bouteille.

 

Islande

Vaccination
Aucune vaccination n’est exigée.

Informations générales
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Italie

Conseils
La situation sanitaire globale de l’Italie est très proche de celle de la France. Ainsi aucun vaccin particulier n’est-il obligatoire. On conseillera néanmoins de vérifier, notamment pour les campeurs, les mises à jour des vaccinations anti-tétanique. Plus généralement, il est souhaitable de se munir d’un répulsif anti-moustiques.
Durant l’été, le sud de l’Italie connaît des températures très élevées dont doivent tenir compte les personnes âgées et les familles avec de jeunes enfants, surtout lorsqu’elles circulent en automobile, ou lors de certaines excursions (promenades sur les le Vésuve et l’Etna) ou visites de fouilles archéologiques.
Le conseil général est de penser à se munir d’un couvre-chef et de crème solaire et d’éviter bains et excursions (notamment sur les sites archéologiques pendant les heures les plus chaudes : 12h00-16h00).

Foyer de rage animale en Italie du Nord
Alors que les derniers cas de rage terrestre ont été déclarés en Italie en 1997 et que le pays était considéré comme exempt de cette maladie, deux cas de rage avaient été mis en évidence chez des renards en octobre 2008. Depuis cette date, plus de 200 cas de rage animale ont été rapportés dans trois régions du nord du pays (Frioul-Vénétie julienne, Vénétie, province autonome de Trente), y compris chez quelques animaux domestiques (chats, chevaux).
Il est donc recommandé à tout personne séjournant dans la zone concernée d’éviter tout contact avec des animaux errants ou inconnus. En cas de morsure, griffure ou léchage des muqueuses par un animal, il est recommandé de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon de Marseille et de consulter un médecin en lui mentionnant un tel contact.
Enfin, il est rappelé aux personnes souhaitant voyager avec un animal ou ramener un animal acquis ou trouvé en Italie que tout chien ou chat voyageant dans l’Union européenne doit être identifié (puce et/ou tatouage), vacciné valablement contre la rage et être accompagné d’un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire.

Conditions sanitaires
Les conditions sanitaires sont identiques à celles de la France.
En cas d’urgence médicale, si le patient est en mesure de se déplacer par ses propres moyens, il peut se rendre au service d’urgence le plus proche (pronto soccorso).
Les numéros de téléphone des gardes médicales de nuit, de fin de semaine et de jours fériés sont mentionnés quotidiennement dans les journaux locaux et peuvent être communiqués par les services de police.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
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Kosovo

Conseils
Consulter le médecin traitant (éventuellement le dentiste) et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. En cas de problème de santé grave, un rapatriement sanitaire est préférable à une prise en charge locale. Vérifiez avant de partir que cette garantie est comprise dans votre contrat d’assurance. Les médicaments peuvent être périmés, de mauvaise qualité, ou difficiles à trouver localement. Aussi il est conseillé de voyager avec sa propre trousse à pharmacie. En cas de traitement particulier, il est recommandé d’emporter avec soi les médicaments nécessaires.

Vaccinations
Les vaccinations recommandées dans le calendrier vaccinal doivent être réalisées ou mises à jour (notamment contre diphtérie-tétanos-poliomyélite et contre rougeole).
La vaccination contre l’hépatite A est recommandée. En fonction des modalités de séjour, les vaccinations contre l’hépatite B et contre la typhoïde peuvent être recommandées. Demandez conseil à votre médecin.

Mesures d’hygiène
Il est recommandé d’observer les mesures d’hygiène élémentaires : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, consommer les viandes et poissons suffisamment cuits, peler les fruits et légumes.
Il est recommandé de ne pas boire l’eau du robinet. II est très facile de se procurer de l’eau en bouteille dans tous les magasins alimentaires.

Maladie transmise par les tiques
La Fièvre Hémorragique Crimée Congo est endémique au Kosovo. Cette maladie grave est transmise par les tiques d’avril à septembre, dans les zones où celles-ci sont abondantes (milieu rural). Les mesures de prévention doivent être adoptées : éviter les zones où les tiques sont abondantes, utiliser des produits répulsifs, porter des vêtements longs, éviter le contact avec le bétail ou les animaux domestiques pouvant être infectés.

Grippe
Au cours de l’hiver 2010-2011, des cas de grippe A/H1N1 ont été recensés, rendant nécessaire l’application des mesures de prévention de base : se laver les mains, éviter les lieux publics confinés.

Méningites liées à l’eau
Quelques cas de méningites virales sont recensés périodiquement en été, pouvant être notamment d’origine hydrique. Les mesures de précaution sont de respecter les règles d’hygiène, de ne pas boire l’eau du robinet, d’éviter les piscines publiques.

 

Lettonie

Carte européenne d’assurance maladie
Il est indispensable de se munir de la Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) afin de bénéficier de la prise en charge des soins médicaux. Sans la présentation de cette carte, il faut régler la totalité des frais soi-même, en liquide et sur place.

Informations générales
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Conditions sanitaires
Eau : il est fortement recommandé de ne pas boire l’eau du robinet.

Vaccinations
Une vaccination diphtérie/tétanos/poliomyélite à jour est recommandée ainsi que, d’avril à octobre, la vaccination contre l’encéphalite de la tique d’Europe centrale. La maladie étant transmise par les morsures de tiques, il est recommandé d’être prudent lors des promenades en forêt, entre avril et octobre.

VIH-Sida
La propagation rapide du VIH-Sida, liée à la progression de la toxicomanie, demeure une préoccupation majeure des autorités sanitaires

 

Lituanie

Rage
Des cas isolés de rage ont été signalés ces dernières années. Les animaux de compagnie sont soumis en conséquence à la règlementation européenne (vaccinations, tatouage, carnet d’identité européen visé par un vétérinaire avant chaque déplacement, etc.).

Consommation d’eau
Les canalisations d’eau pouvant receler des métaux lourds, notamment dans les quartiers anciens, il est préférable de consommer de l’eau en bouteille ou filtrée.

Encéphalite à tique
En raison d’une recrudescence des cas d’encéphalites à tique, dont le nombre a augmenté, au premier semestre 2010, de 57% par rapport au premier semestre 2009, il convient d’être particulièrement prudent lors des promenades en forêt. Il devient nécessaire, pour les personnes se rendant de manière habituelle en forêt, d’envisager la vaccination des adultes et des enfants.

Conseils
L’infrastructure hospitalière locale est en mesure de répondre à des situations d’urgence élémentaires.
Quinze jours avant la date du départ au minimum, il faut demander à sa caisse d’assurance maladie, la délivrance d’une carte européenne d’assurance maladie.
Les personnes suivant un traitement médical consulteront leur médecin traitant et se muniront de leurs médicaments habituels avant de partir. Bien que la pharmacopée lituanienne comporte un grand nombre de médicaments usités en France, le dosage et le nom commercial peuvent varier.
Tous les voyageurs devraient contracter une assurance rapatriement.

 

Luxembourg

Informations générales
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Malte

Informations générales
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Pas de maladies endémiques. Pas de vaccination particulière exigée.

 

Moldavie

Informations générales
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Monaco

Informations générales
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Monténégro

Informations générales
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Hôpital
L’équipement hospitalier et les services d’urgence sont de qualité moyenne. Il est conseillé aux voyageurs de souscrire une assurance rapatriement et de rentrer en France pour les traitements autres que de premiers secours.

 

Norvège

Vaccination
A ce stade, aucun problème sanitaire n’a été signalé. Aucun vaccin n’est exigé. Un déplacement en Norvège peut toutefois être l’occasion de mettre à jour son carnet de vaccination.

Encéphalite à tiques
Enfin, en cas de séjour en zone rurale ou forestière (en particulier du printemps à l’automne), la vaccination contre l’encéphalite à tiques peut être évoquée : demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Informations générales
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Pays-Bas

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Pologne

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Infrastructure hospitalière
L’infrastructure hospitalière est satisfaisante à Varsovie, où les soins d’urgence sont corrects alors qu’ils peuvent être de qualité inégale dans le reste du pays.
Paiement des soins parfois exigé à l’avance et en liquide.

 

Portugal

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

République Tchèque

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Roumanie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
Il est conseillé de mettre à jour les vaccinations habituelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite.
La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée. De même la vaccination contre la fièvre typhoïde selon la durée et les conditions du séjour.
Selon les lieux fréquentés et la durée du séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra être conseillée (séjour en zone rurale ou forestière)
Dans tous les cas, prendre l’avis de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.

Rage
La rage sévit de manière endémique en Roumanie : il est vivement conseiller de prendre garde aux animaux errants. Une vaccination préventive peut être évoquée, en particulier en cas de situation d’isolement.

Grippe aviaire
En cas d’épidémie avérée de grippe aviaire, dans la mesure où la Roumanie est un lieu de passage d’oiseaux migrateurs, il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.
Les recommandations générales d’hygiène, lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Quelques règles simples
• ne pas caresser les animaux.
• emporter dans ses bagages tout médicament dont le besoin pourrait se faire sentir.

VIH – Sida
Prévalence significative du VIH-SIDA. Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque.

 

Royaume Uni

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.
Les hôpitaux publics dans le cadre du N.H.S. (National Health Service), de même que les soins dispensés par un généraliste, sont accessibles à tous et gratuits en cas d’urgence médicale (maladie ou accident survenu sur le territoire britannique) pour les touristes français, qu’ils résident en France ou dans un autre pays de l’Union Européenne. Se présenter dans une « Surgery » pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste (plus communément connus sous le nom de GP ou General Practionner).
Par contre, les hôpitaux privés pratiquent des tarifs très élevés et ne sont pas remboursés par le régime général de la Sécurité Sociale française.

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées:
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

 

Russie

Conseils
Consulter son médecin (éventuellement son dentiste). Souscrire à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Outre la garantie qu’elle apporte, elle est requise pour l’obtention du visa.

Vaccinations
Sont recommandées les vaccinations suivantes :
• mise à jour de la vaccination Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (+/- Coqueluche),
• selon le type de voyage : fièvre typhoïde, hépatites A et B, encéphalite à tiques d’Europe centrale, vaccin grippal saisonnier, et méningite à Méningocoque.

Hépatites virales
Des épidémies d’hépatite « A » pouvant survenir localement en raison de la vétusté des conduites d’eau ou de la mauvaise qualité de certaines boissons distribuées dans le commerce, il est recommandé aux voyageurs de ne boire que des boissons vendues en bouteilles capsulées, et d’éviter d’acheter des bouteilles dans les petites échoppes. La consommation d’eau du robinet est par ailleurs déconseillée ; il convient également d’être vigilant sur les dates de péremption des produits alimentaires, sur la qualité des vodkas et autres alcools de fabrication artisanale vendus en kiosque. Le risque d’hépatite B est chronique.

Risques liés aux tiques
Le retour des températures estivales favorise l’apparition dans les forêts russes, et plus particulièrement sibériennes, de tiques porteuses d’arbovirus de type B. Il est donc recommandé à ceux de nos compatriotes qui envisagent de voyager durant l’été en Sibérie ou en Russie Centrale :
• d’éviter de pénétrer dans les forêts et, dans le cas où la traversée de forêts s’avérait nécessaire, de couvrir les zones généralement découvertes (en particulier la tête et les mains);
• de consulter un médecin, voire les services spécialisés dans le diagnostic et le traitement des arboviroses, avant de quitter le territoire français.

Rage
Eut égard au nombre important de chiens errants dans les grandes villes, il convient de s’éloigner immédiatement de tout animal ayant un comportement suspect et d’éviter les contacts avec des animaux non vaccinés. En cas de morsure, griffure, plaie ou muqueuse en contact avec la salive animale :
• laver aussitôt le point de contact à l’eau savonneuse puis appliquer un antiseptique.
• consulter dans les meilleurs délais un médecin, de préférence par l’intermédiaire d’un prestataire d’assistance internationale (assurance-rapatriement) ; celui-ci jugera de l’opportunité d’un traitement immédiat (immunisation).

Risques particuliers
Il est conseillé d’éviter de se baigner dans les lacs et les étangs en raison des risques de leptospirose, de paludisme autochtone (régions de Novossibirsk et Ekaterinbourg).

Virus du Nil
De nombreux cas de virus du Nil ont été signalés à l’été 2010 dans trois régions de Russie : les régions de Volgograd, Rostov sur le Don et Voronej. Le risque de propagation de ce virus est réel et il convient de garder à l’esprit les informations suivantes sur le mode de contamination et les moyens de prévention :
• le virus du Nil est véhiculé par des moustiques communs ;
• il se manifeste en général par des symptômes grippaux bénins mais peut évoluer dans de rares cas, pour des personnes âgées ou fragiles, en méningite ;
• la propagation de ce virus a surtout lieu dans les zones humides et marécageuses ou à proximité des rivières ;
• la seule prévention se fait par le port de vêtements amples et l’application de crème anti-moustiques.

Grippe Aviaire / grippe A/H1N1
La Russie fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire et de grippe A/H1N1. Au moment des migrations des oiseaux sauvages, la Russie connaît un développement épisodique de foyers de grippe aviaire. Concernant la grippe A/H1N1, deux périodes de contamination sont particulièrement à risque : de mi-janvier à fin mars et octobre-novembre.
Pour plus d’informations vous pouvez consulter la rubrique Infos pratiques > Risques > Risques sanitaires de ce site.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Médicaments
En raison de l’ampleur prise par la contrefaçon de médicaments en Russie, il est recommandé aux voyageurs d’emporter avec eux les médicaments achetés en France et appropriés à leur état ou à leur traitement.

 

Serbie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
Il est conseillé de mettre à jour les vaccinations habituelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite. La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée. De même la vaccination contre la fièvre typhoïde selon la durée et les conditions de votre séjour.
Selon les lieux fréquentés et la durée de votre séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra vous être conseillée.
Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.

Grippe aviaire
Aucun cas de grippe aviaire n’est déclaré.
Quelques règles simples
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin

VIH – Sida
Prévalence significative du VIH-SIDA. Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque.

 

Slovaquie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Encéphalite à tiques
De nombreuses régions jouissent d’une végétation dense et de cours d’eau favorisant la prolifération des moustiques et des tiques en saison chaude. Par conséquent, il est recommandé aux résidents ainsi qu’aux touristes amenés à effectuer de longs séjours ou à se promener en forêt de se faire vacciner à titre préventif contre l’encéphalite à tiques. Il convient de se rapprocher de son médecin traitant dans des délais suffisants car l’immunisation contre l’encéphalite se fait en plusieurs injections.

 

Slovénie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Hôpitaux
Pas de cliniques ou d’hôpitaux privés, à l’exception du « Centre Chirurgical de Rozna Dolina ». Lors d’une urgence nécessitant une intervention chirurgicale même bénigne, s’adresser aux services d’urgence des hôpitaux publics qui sont d’un bon niveau.

Tiques
Les risques de piqûres de tiques (surtout au printemps) susceptibles de transmettre des maladies neurologiques (encéphalites) existent pour les personnes désireuses de se promener en forêt ou pour les pêcheurs à la ligne.

Vaccination
Un vaccin contre l’encéphalo-méningite, d’origine autrichienne, est disponible localement.

Grippe A/H1N1
La grippe peut être présente sur le territoire.

 

Suède

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
La vaccination contre l’encéphalite de la tique d’Europe centrale est recommandée dans les régions forestières. La maladie étant transmise par les morsures de tiques, il est recommandé d’être prudent lors des promenades en forêt entre avril et octobre.

 

Suisse

Recommandations générales
En Suisse, les frais d’intervention et de mission des services de secours d’urgence (équivalent du SAMU, secours en montagne…) qui ne sont pas couverts en tout ou partie par les caisses maladie ou les contrats d’assurance accident sont à la charge des personnes secourues. Ces frais peuvent être élevés (plusieurs milliers d’euros). Il est conseillé de prendre une assurance accident et rapatriement, et de vérifier les risques couverts par la police d’assurance.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Turquie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Certains virus ou parasites peuvent être transmis par les piqûres de moustiques ou de tiques. Le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminuent significativement ce risque.

Paludisme
Le pays connaît, dans le sud est, des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif. Durant votre séjour, et durant le mois qui suit votre retour, un avis médical doit être pris rapidement, en cas de fièvre.

Fièvre Crimée-Congo
Maladie virale transmise par les piqûres de tiques pouvant présenter quelques formes sévères. Cette affection touche principalement les départements d’Anatolie centrale (en particulier, ceux de Sivas, Tokat et Corum) et la côte de la Mer noire. Les forêts des alentours d’Istanbul et d’Ankara sont également des zones à risque. Il convient de prendre des mesures de protection individuelle:
• utiliser des produits répulsifs (à pulvériser sur la peau et/ou les vêtements)
• éviter les zones où les tiques sont abondantes et les périodes où elles sont actives (du printemps à l’automne)
• les rechercher régulièrement dans les vêtements ou sur la peau puis les enlever.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin.

Hygiène alimentaire
• Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.
• Evitez l’ingestion de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Grippe aviaire
La grippe aviaire qui avait coûté la vie à quatre personnes en 2006 en Turquie, est réapparue début 2007 dans les départements de Batman et Diyarbakir, dans le sud-est du pays. Plus récemment, le ministère de l’agriculture a annoncé officiellement le 21 janvier 2008 l’existence d’un nouveau cas de grippe aviaire détecté dans le village de Caycuma (Zonguldak), province riveraine de la mer noire située au Nord-Ouest du pays. Des mesures de sécurité sanitaire ont été prises par les autorités locales (quarantaine, abattage des volailles, etc.). A ce stade, dans les endroits habituellement fréquentés par les ressortissants français en Turquie (Istanbul, côte égéenne et côte méditerranéenne, Cappadoce), la grippe aviaire n’apparaît pas comme une menace – La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs, lors de leur séjour, d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Quelques règles simples
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Ukraine

Vaccination contre la rougeole
En raison d’une recrudescence de cas de rougeole signalés fin 2011 et début 2012 dans le pays, le service sanitaire épidémiologique d’Etat d’Ukraine conseille vivement aux personnes qui se rendront en Ukraine, notamment dans le cadre du championnat d’Europe de football Euro-2012, de se faire vacciner contre la rougeole.
Vaccinations obligatoires
Vaccinations habituelles.
Vaccins contre les hépatites conseillés ainsi que le vaccin contre la typhoïde pour les longs séjours. Il est recommandé de ne pas consommer l’eau du robinet. L’eau recueillie dans des sources présumées potables doit impérativement être bouillie.

Grippe A(H1N1)
Une vague d’épidémie de grippe A(H1N1) a touché l’Ukraine fin octobre 2009, à laquelle un peu plus d’un milliers de décès ont été attribués. Les autorités disposent de stocks de masques et d’antiviraux mais n’ont pas organisé de campagne de vaccination. L’épidémie n’a pas resurgi à l’automne-hiver 2010.

Tuberculose
Des souches résistantes se répandent à partir des zones à risque du sud (Odessa, Mikolaiv, Zapoijjia) et de l’est de l’Ukraine (Donetsk, Kharkiv, Tchernihiv). Le BCG n’est plus obligatoire en France mais il est fortement recommandé d’être à jour de cette vaccination pour se rendre en Ukraine.

VIH – Sida
L’Ukraine présente le taux de prévalence le plus élevé en Europe. 1,63% de la population adulte serait séropositive (soit 440.000 personnes en 2007 selon UNAIDS). 70% des cas recensés sont concentrés sur Kiev et dans les régions du Sud-Est. Apparue en 1987, l’épidémie s’est développée dans les années 90 dans les milieux toxicomanes. Elle progresse aujourd’hui non seulement dans les groupes à risque mais aussi dans l’ensemble de la population.

Grippe aviaire
Aucun cas de grippe aviaire chez l’homme n’a été constaté en Ukraine. Aucun nouveau foyer chez les oiseaux n’a été signalé depuis 2008. Les autorités ukrainiennes restent néanmoins vigilantes, n’excluant pas la possibilité d’un retour saisonnier de l’épizootie pendant les périodes de migration des oiseaux. Les régions exposées seraient alors celles de Kherson, Odessa, Mykolaviv, Zaporizhya et la Crimée.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certains virus peuvent être transmis par les piqûres de moustiques ou de tiques (maladie de Lyme). Le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminuent significativement ce risque.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Tchernobyl
Suite à la radiation encore effective, ne pas s’approcher du site de Tchernobyl.

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Asie

Afghanistan

Conditions sanitaires
L’hygiène est préoccupante compte tenu de la destruction d’une partie des réseaux d’assainissement. Les conditions sanitaires sont précaires, le système hospitalier étant sinistré. Des antennes médicales existent au sein des forces de la FIAS et peuvent, le cas échéant, traiter les urgences avérées.
Les recommandations générales d’hygiène pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes sont particulièrement utiles en Afghanistan. L’eau n’est potable pratiquement nulle part, ne boire que de l’eau en bouteille ou du thé à l’eau bouillie. Il convient d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs, et de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Fièvre Q
Un cas de fièvre Q a récemment été signalé. Cette maladie bactérienne, transmise le plus souvent par voie aérienne auprès de certains animaux est à l’origine d’un syndrome grippal potentiellement grave. La transmission se fait le plus souvent par voie aérienne mais également au contact du lait ou de la viande de l’animal malade. La prévention repose essentiellement sur la limitation des contacts avec les animaux, en particulier les ovins et bovins.
Afin de bénéficier d’un traitement efficace, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre.

Choléra
Des cas de choléra ont été signalés au cours de l’été 2011 par les Nations unies dans les provinces du nord-est touchées par la sécheresse.

Vaccins généralement recommandés
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et Hépatite A (sous réserve d’un avis médical), typhoïde et rage (la Typhoïde, la rage, et la lèpre sont présentes à Kaboul, dans les camps de réfugiés). Il convient de consulter son médecin traitant et contracter une assurance rapatriement dont la compétence pour l’Afghanistan est confirmée.

Epidémie de grippe A/H1N1
Plusieurs centaines de cas de grippe A/H1N1 ont été rapportés en Afghanistan (780 cas et 11 décès comptabilisés au 21 novembre 2009). Les autorités afghanes ont pris des mesures pour lutter contre la propagation de l’épidémie (fermetures temporaires d’écoles, incitation au port de masques dans les transports).

Grippe aviaire
Onze cas d’infection de volailles par la grippe aviaire H5N1 ont été constatés par l’OMS en Afghanistan depuis mars 2007 (provinces de Nangahar, Kabul et Kunar). Aucun cas d’infection humaine n’a été rapporté.
Dans ces conditions, les recommandations formulées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE) à destination des visiteurs se rendant dans des pays où la grippe aviaire a été signalée doivent être suivies. Il convient notamment d’éviter les contacts avec les volatiles vivants ou avec leurs cadavres, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux. Il est également recommandé d’éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux. Il est enfin formellement déconseillé d’introduire en France des oiseaux en provenance d’Afghanistan.

Paludisme
Il est endémique dans les régions cultivées de moyenne altitude de tout l’Afghanistan, en particulier dans le sud. En plus des traitements préventifs éventuellement prescrits par les médecins, dont il est impératif de se munir avant le départ, il est recommandé de se protéger des piqûres de moustique en couvrant toutes les parties exposées du corps de crèmes répulsives, et de tenir fermées les moustiquaires de fenêtres.
Les mêmes mesures peuvent être opportunes à Kaboul, uniquement en période estivale, contre d’autres maladies transmises par les moustiques.

 

Bangladesh

Informations générales
Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire et de consulter le médecin traitant avant le départ.

Vaccinations
Si aucune vaccination n’est exigée en provenance d’Europe, certaines vaccinations sont vivement conseillées : diphtérie-tétanos-poliomyélite (coqueluche, éventuellement), hépatite A et B, fièvre typhoïde. Selon le type de séjour, la vaccination préventive contre la rage et l’encéphalite japonaise est également souhaitable.

Risques alimentaires
L’absence d’hygiène alimentaire (eau et aliments) et d’hygiène des mains peut être responsable de diarrhées aiguës.
Il s’agit en conséquence :
– de ne consommer que de l’eau minérale en bouteille scellée ou de l’eau du robinet bouillie et filtrée;
– d’exiger, dans les restaurants, que le sceau de la bouteille soit ouvert devant vous;
– de se méfier des buffets des grands hôtels qui sont souvent re-servis d’un jour à l’autre. Eviter les mayonnaises, les sauces et les sucreries;
– d’assurer une bonne cuisson des aliments et de laver les fruits et crudités (du permanganate est disponible en pharmacie);
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs;
– de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique (disponible en pharmacie).

Dengue
La dengue est une maladie virale propagée par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste par un syndrome grippal, avec douleurs musculaires et articulaires généralisées, et parfois une éruption cutanée. Elle peut revêtir plusieurs formes, dont une forme hémorragique de pronostic grave. La prise d’aspirine est déconseillée. Il est recommandé de consulter un médecin dès les premiers symptômes (en cas de fièvre notamment). Les moustiques vecteurs de la dengue se reproduisent en eau propre. Il convient de vider quotidiennement tout récipient petit ou grand contenant de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation.
Au cours des mois d’octobre et de janvier, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Des infections hors de ces périodes sont toutefois possibles. Il convient, de façon générale, de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Cette maladie parasitaire (dont le nom en anglais est malaria) transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux préventif adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre médical de conseils aux voyageurs. Le traitement préventif devra être poursuivi après le retour en zone non impaludée durant une durée variant, selon le produit utilisé, de une à quatre semaines.
Le Bangladesh est classé en zone 3 par l’OMS. La quasi totalité des cas de paludisme se concentre dans le nord-est du pays et dans la région des Chittagong Hill Tracts (80% des cas), Dacca étant épargnée par la maladie.
En cas de symptômes de type « grippal » (fièvre, frissons, douleurs aux muscles, maux de tête, etc.) si vous êtes dans les Chittagong Hill Tracts consultez immédiatement un dispensaire de BRAC ou de l’UNDP et demandez un test rapide (une goutte de sang et trois minutes d’attente). En cas de test positif ou en l’absence de test, il est préférable de prendre un traitement préventif. Signalez à votre médecin que vous vous êtes rendu dans une zone impaludée. Le paludisme continue de tuer.

Grippe aviaire (H5N1)
Quelques cas de transmission à l’homme ont été relevés au cours des deux dernières années. Au début de l’année 2012, des nouveaux cas de grippe aviaire ont été observés entraînant l’abattage de milliers de volailles, la fermeture d’exploitations avicoles et de 6 des 16 marchés à la volaille de Dacca. Six personnes sont décédées des suites d’une grippe aviaire contractée au contact d’animaux contaminés.
Il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volatiles et donc de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux.

Grippe A H1N1
Le nombre de cas augmente modérément au Bangladesh. Une vigilance accrue doit être observée depuis la recrudescence récente de cette infection. En cas de symptômes grippaux, il conviendra de se rendre dans un centre de santé compétent.

Virus Nipah
En raison de la propagation saisonnière du virus Nipah, transmis par la salive et les déjections de chauve-souris, il est recommandé d’éviter de consommer des fruits susceptibles d’avoir été contaminés par ces mammifères, notamment les dattes, ainsi que de boire du jus de dattes frais ou fermenté.

Adresses utiles sur place
L’infrastructure médicale est insuffisante. A Dacca, quelques établissements, dont l’ambassade de France pourra fournir une liste à jour, offrent des services médicaux acceptables.
Cependant, les problèmes médicaux sérieux nécessitent une évacuation sanitaire vers les hôpitaux de Bangkok ou de Singapour. En province, l’offre médicale est très déficiente, voire inexistante. Les établissements auxquels il est possible d’avoir recours à Dacca en cas d’urgence sont la clinique Wahab, Apollo Hospital, ainsi que le Centre international de recherche des maladies diarrhéiques, Bangladesh (ICDDR,B), « Clinique des voyageurs », spécialisée dans les troubles gastro-intestinaux des touristes et des expatriés.

 

Bhoutan

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’une zone où cette maladie sévit de façon endémique. Les vaccinations suivantes sont recommandées : diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites virales A et B, fièvre typhoïde et, selon les conditions du voyage, rage et méningococcie. Le contrôle du BCG peut être utile. Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Altitude
Les personnes souffrant des effets de l’altitude doivent prendre les précautions usuelles contre le mal des montagnes. La capitale du pays, Thimphu, est située à 2400 m d’altitude, ainsi que l’aéroport de Paro.
Respecter les règles d’hygiène de base : se laver les mains fréquemment, boire de l’eau minérale en bouteille, consommer des légumes cuits et des fruits pelés, etc.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) nécessaires seulement si les personnes séjournent dans le sud du Bhoutan ou au-dessous de 2000 mètres.
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pendant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3.

Informations générales
Les infrastructures hospitalières bhoutanaises n’existent que dans les grandes villes et sont assez rudimentaires. Il n’y a pas de possibilité d’évacuation en urgence.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire. Si vous partez en trek, vous devez vous assurer que vous êtes couvert par une clause prévoyant un éventuel rapatriement en hélicoptère vers l’Inde, même si cette possibilité n’existe pas dans certains endroits reculés.

Epidémie de grippe aviaire :
A ce jour, le Bhoutan ne présente aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Birmanie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue / chikungunya
Présence endémique de la dengue et du chikungunya: des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Ces maladies virales sont transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, air conditionné). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre persistant plus de deux jours (la prise d’aspirine est déconseillée). Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Paludisme
Il n’y a pas de paludisme sur les sites touristiques en Birmanie et la prise d’un traitement médicamenteux n’est plus recommandée par l’OMS sauf si un voyage en zone forestière est envisagé (zones frontalières dont l’accès est souvent restreint). Dans ce dernier cas, il faudra consulter votre médecin avant le départ pour un traitement préventif et prendre avec vous aussi le traitement curatif, car aucun traitement préventif n’est efficace à 100%. Les mesures de protection de base sont les mêmes que pour la dengue, sauf que le moustique du paludisme (anophèle) pique la nuit, tandis que celui de la dengue (aedes) pique le jour. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire pour tout voyage prolongé (plus de 4 semaines) en zone rurale en Birmanie. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace et suffisante. Le vaccin est actuellement disponible en Birmanie.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. En cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Rage
La rage est présente en Birmanie avec plus d’une centaine de cas humains rapportés chaque année. Il est absolument déconseillé de caresser ou jouer avec les chiens et les chats en Birmanie. Pour les séjours prolongés en zone rurale et pour les enfants, la vaccination contre la rage pourra vous être conseillée par votre médecin. En cas de morsure par un animal en Birmanie, il faut consulter un médecin au plus vite à Rangoun ou Mandalay pour commencer un traitement anti-rabique. Les immunoglobulines humaines anti-rabiques ne sont pas disponibles en Birmanie. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées ; A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Diarrhées
Les diarrhées (bactériennes, virales et parasitaires) sont fréquentes en Birmanie et sont la première cause de maladie chez le voyageur. Toute diarrhée accompagnée par du sang dans les selles avec fièvre doit faire immédiatement consulter un médecin à Rangoun ou Mandalay. Les enfants sont très susceptibles de se déshydrater et il est conseillé d’emporter des médicaments adaptés à leur âge et poids.

Grippe Aviaire
Les autorités birmanes ont signalé fin janvier 2011 l’apparition du virus H5N1 dans la ville de Sittwe (Etat de l’Arakan). En février 2010, le quartier Mayangon de Rangoun avait été touché. Dans ce type de cas, il convient d’observer les recommandations suivantes:
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un produit désinfectant (par exemple un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages) ;
• ne consommer que des aliments bien cuits ;
• éviter tout contact avec les volailles vivantes ou mortes (éviter les sites d’élevages, ne pas manipuler les cadavres ou déchets d’oiseaux) ;
• éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux.
Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’accident, le traitement « PEP » Post Exposure Prophylaxis est disponible à Rangoun.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• La mer peut être dangereuse en Birmanie, et les enfants doivent être surveillés au bord de la piscine. La plus grande prudence est recommandée pour la plongée sous-marine, car il n’y a pas de caisson hyperbare en Birmanie.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin, en particulier vos médicaments habituels de France et les médicaments pour la diarrhée.

En cas d’urgence médicale
L’infrastructure hospitalière en dehors de Rangoun et de Mandalay est pauvre. Le personnel des hôtels/ agence de voyage savent vers quel centre de soins diriger un touriste souffrant. A Rangoun, les voyageurs peuvent s’adresser 24 heures sur 24 à la clinique SOS International dont l’équipe soignante comprend un médecin français.
En cas de maladie sérieuse, il est préférable de se rendre en Thaïlande ou à Singapour. N’oubliez pas de souscrire à une assurance évacuation / rapatriement et frais médicaux avant votre départ.

 

Brunei

VIH – Sida
Les autorités du Brunei exigent un test de dépistage du VIH – Sida pour toute personne désireuse de résider dans le pays. Les touristes ne sont pas soumis à cette formalité.

Informations générales
Les conditions d’hygiène sont acceptables dans le pays. Cependant, en cas d’incident ou de problème grave de santé nécessitant une hospitalisation en milieu spécialisé, il y a lieu d’envisager, sous contrôle du médecin traitant, une évacuation vers Singapour, Bangkok ou la France.
Avant le départ, consultez votre médecin traitant et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, Brunei n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Dengue
Une recrudescence des cas de dengue ayant été constatée au cours de l’année 2012, il est nécessaire de consulter un médecin si les symptômes de la maladie se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs thoraciques, nausées, infections respiratoires…). L’utilisation de répulsif pour insectes est recommandée dans les zones boisées.

 

Cambodge

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste).
Les structures hospitalières de santé publique du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux. Il est en conséquence vivement recommandé de contracter une assurance avant le départ prévoyant le rapatriement.

Dengue
Présence endémique de la dengue : des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 sauf Phnom Penh.

Choléra
Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Rage
La rage est présente chez les chiens, les chats, les cochons et les singes. Il est vivement recommandé, en cas de morsure, de se rendre rapidement à la consultation de l’Institut Pasteur de Phnom Penh, où les vaccins sont disponibles.

Grippe Aviaire
Le Cambodge fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Il n’existe pas, pour l’heure, de raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique au Cambodge. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles. Des recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique.

Entérovirus EV71 – syndrome pieds-mains-bouches
Plusieurs décès d’enfants en bas âge ont été constatés au Cambodge entre mars et octobre 2012. Ces décès étaient liés à l’entérovirus EV 71, généralement associé au syndrome pieds-mains-bouche. Jusqu’à présent, les victimes étaient en grande majorité issues d’un environnement défavorisé. Des cas sporadiques sont encore parfois détectés. Il convient de respecter les mesures habituelles d’hygiène de base (lavage des mains et hygiène alimentaire), et de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). La vaccination contre la rage peut également être proposée (si besoin, présence du vaccin français à l’Institut Pasteur du Cambodge). Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Animaux
Dans certaines régions, présence d’animaux venimeux (cobras, vipères, serpents bananiers, araignées) : l’approvisionnement en sérums antivenimeux est irrégulier.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Le Cambodge est assez gravement affecté par le VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Chine

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (y compris pour Hong Kong et Macao).
La situation sanitaire du pays, plus particulièrement dans les campagnes, reste encore déficiente, avec d’importantes variations selon les régions (risque d’infection important dans les zones tropicales ou subtropicales, presque nul sur le plateau tibétain ou celui, encore plus aride, du Xinjiang).
Cette situation ne présente pas, toutefois, un risque important pour le voyageur de passage, à condition que soient respectées quelques précautions de base, telles que laver soigneusement les fruits et les légumes (cf. risque amibien).
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour le séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. De même disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution atmosphérique
La ville de Pékin ainsi qu’un certain nombre de villes du nord et du centre de la Chine connaissent régulièrement des pics de pollution d’une intensité pouvant dépasser un index de qualité de l’air de 300, due à la présence massive de microparticules dans l’air.
Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammation des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.
Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : il s’agit des personnes âgées, des enfants ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que asthme, bronchite chronique, emphysème ou insuffisance cardiaque.
Le seul moyen de résoudre les risques de problèmes de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque.
Il est donc conseillé de :
• pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut, se renseigner avant leur départ sur la qualité de l’air et de différer au besoin leur voyage ;
• pendant le séjour, en cas de pic de pollution réduire les sorties à l’extérieur (éventuellement, utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2 à l’extérieur; bien que ces masques puissent en principe être achetés sur place, il est préférable de s’en munir avant le départ) ;
• réduire l’exercice physique ;
• garder les fenêtres et les portes fermées ;
• consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.
Des informations complémentaires sont accessibles sur le site de l’ambassade de France en Chine ou sur le site du Ministère français de la Santé dans lequel l’avis relatif aux conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique pourra être consulté.

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Corée du Nord

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Il faut toutefois savoir que les évacuations médicales sont très difficiles à organiser en Corée du Nord. Les personnes dont l’état de santé est instable doivent donc prendre en considération ce paramètre avant d’y effectuer un voyage.

Capacités du réseau de soins
Les hôpitaux nord coréens sont très déficients, à l’exception de ceux de la capitale. Il est rare d’y trouver du personnel parlant une langue étrangère occidentale. A Pyongyang, le seul établissement ouvert aux étrangers est « l’hôpital de l’amitié », dont la qualité des prestations est insuffisante.
Il est recommandé d’éviter de subir toute intervention chirurgicale dans un hôpital nord coréen.
Il est difficile de se procurer des médicaments. À cet égard, il est recommandé de se constituer une petite pharmacie adaptée à ses propres besoins (consulter son médecin).

Vaccinations
Dans la perspective d’un voyage en Corée du Nord, il est essentiel de mettre à jour ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Par ailleurs, les vaccinations suivantes sont recommandées:
– hépatites A et B (très répandue dans le pays)
– fièvre typhoïde
– selon les conditions de voyage, vaccination anti rabique et encéphalite japonaise
Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Paludisme
Pour ceux qui souhaitent voyager dans les régions du sud du pays, où le paludisme est présent, mais sous une forme limitée, une prophylaxie appropriée est recommandée et des mesures préventives contre les moustiques sont à prendre. Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation.

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A.

Epidémie de grippe aviaire
En mars 2005, les autorités de la République populaire démocratique de Corée ont rapporté des cas de grippe aviaire dans certains élevages de volailles du pays, (y compris près de Pyongyang). La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas et évitez de consommer les aliments crus.

Quelques règles simples :
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Corée du Sud

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Par précaution, il est recommandé de repérer l’assistance médicale la plus proche (médecin d’hôtel ou hôpital, numéro d’urgence). Attention, en Corée les médecins ne parlent pas couramment l’anglais. On trouve des médecins anglophones dans quelques grands hôpitaux dotés de services internationaux, situés essentiellement à Séoul, et dans quelques autres grandes villes du pays (voir rubrique « Numéros utiles »).

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A. Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation et des mesures de prévention à respecter, en consultant notamment le site suivant :

Epidémie de grippe aviaire
La Corée du sud a été touchée par l’épizootie de grippe aviaire à plusieurs reprises ces dernières années . La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Paludisme
Il n’est pas nécessaire de prendre des médicaments en prévention du paludisme pour séjourner en Corée. Il existe toutefois des zones à risque au nord du pays : zones rurales dans la partie nord des provinces de Gyeonggi et Gangwon, y compris la zone démilitarisée (DMZ). Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation. Les mesures de prévention contre les piqûres de moustiques, notamment de mai à septembre, sont recommandées. Elles incluent la restriction des sorties le soir et la nuit dans les zones à risque, le port de vêtements longs, les répulsifs. En cas de symptômes tels que fièvres, céphalées, frissons, sueurs, douleurs généralisées, nausées, vomissements, fatigue, notamment après un séjour dans une zone à risque, consulter un médecin.

Vaccinations
Grippe saisonnière et la grippe A/H1N1 : consultez votre médecin et les recommandations en ligne
Encéphalite japonaise : cas rares et sporadiques, généralement dans les zones rurales (rizières) et principalement de mai à octobre. Cette vaccination est incluse dans le calendrier vaccinal officiel en Corée. La recommandation de la vaccination dépend de la durée et du lieu de séjour (personnes vivant dans les campagnes, avec des activités en extérieur). La prévention contre les piqûres de moustiques reste une mesure essentielle, même après la vaccination.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Hong Kong

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Inde

Informations générales
Un séjour en Inde implique impérativement pour tout voyageur de prendre diverses précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne sauraient dispenser d’une consultation avant le départ auprès de son médecin traitant et/ou auprès d’un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est préférable de prévoir cette consultation assez longtemps avant la date de départ, notamment pour permettre les rappels de vaccins si besoin est. Autre point important : il est nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Mesures d’hygiène alimentaire
• Se laver fréquemment les mains, au minimum avant chaque repas (il existe en pharmacie des solutions antimicrobiennes à utiliser sans rinçage, utiles en cas d’excursions).
• Ne pas consommer l’eau du robinet, qui n’est pas potable. Ne boire que de l’eau en bouteille capsulée (par exemple de la marque « Himalayan » ou « Pondichéry »). En cas d’impossibilité, de l’eau bouillie 30 minutes puis filtrée.
• Éviter la consommation de boissons naturelles type jus de fruits pressés. Ne pas consommer de nourriture achetée dans la rue.
• Viandes et poissons/crustacés doivent être bien cuits avant consommation (poissons et crustacés à proscrire dans la région de Delhi entre fin mars et début octobre à cause de la forte chaleur et des risques de rupture de la chaîne du froid).

Vaccinations
• Aucune vaccination n’est obligatoire (sauf pour les voyageurs en provenance d’Afrique, d’Amérique latine et de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui doivent présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune).
• Il est cependant vivement conseillé de mettre à jour les vaccinations suivantes: Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite, fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• A la suite de la découverte de cas de méningite bactérienne à New Delhi, l’attention des voyageurs est attirée sur l’opportunité d’avoir une vaccination anti-méningococcique à jour. Les piscines publiques et les zones les plus densément peuplées sont plus particulièrement à éviter.
• Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
• Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques (sprays répulsifs).

Grippe H1N1
Depuis mars 2012, le virus H1N1 est réapparu à Pune et à Bombay causant 6 décès. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment à Pune et à Bombay) de se vacciner contre la grippe saisonnière, et d’observer des mesures d’hygiène élémentaires (hygiène des mains notamment).

Tuberculose
Des cas de tuberculose multi-résistante ou TDR-TB (totally drug-resistant) sont également signalés à Bombay et dans sa région. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment dans le secteur de Pune et Bombay) de s’assurer que sa vaccination anti-tuberculeuse est à jour. Dans tous les cas, les précautions élémentaires d’hygiène sont vivement recommandées :
• ne pas toucher ses yeux, son nez, ou sa bouche après avoir éternué ou toussé ;
• se couvrir la bouche et le nez en éternuant et en toussant;
• se laver les mains fréquemment au savon et à l’eau, ou en utilisant un gel désinfectant ;
• consulter un médecin en cas de fièvre ou de symptômes inhabituels.

Chikungunya
L’OMS a confirmé la présence du chikungunya dans plusieurs régions de l’Inde (Delhi, Kerala, Goa, Andhra Pradesh, Gujarat, Karnataka, Maharashtra, Orissa, Territoire de Pondichéry, …). Cette maladie virale, qui sévit épisodiquement en Inde, se transmet par les piqures de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), nécessaires également pour la prévention du paludisme et de la dengue (cf. ci-dessous).

Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqures de moustiques.
Le risque est faible dans les grandes villes (Delhi, Bombay), mais il ne peut jamais être considéré comme nul, surtout durant les périodes de mousson (juin à septembre), propices à la recrudescence des moustiques. Le risque est plus fort hors des grandes villes. Classification de l’Inde par l’Organisation Mondiale de la Santé : zone 2 (Etat d’Assam : zone 3).
Il existe deux formes de prévention complémentaire du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires et articulaires, et parfois une éruption cutanée). Dans de rares cas, elle peut se compliquer d’une forme hémorragique (rare en Inde). La prise d’aspirine est déconseillée.
En liaison avec la période de fin de mousson, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Il convient de façon générale de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif ni de vaccin contre la dengue.

Troubles respiratoires
Il est recommandé aux personnes se rendant dans les zones montagneuses du nord de l’Inde (exemple : Ladakh) de faire preuve d’une grande prudence en cas d’apparition de troubles respiratoires. Une préparation physique préalable et adaptée est conseillée aux personnes souhaitant entreprendre une randonnée en altitude. En cas de trouble respiratoire, il convient de redescendre dans les zones de plus faible altitude et dans tous les cas de ne pas poursuivre l’ascension. En raison de la pollution dans les grandes villes, la prudence est recommandée pour les personnes ayant des antécédents en matière de troubles respiratoires.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité).

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer (plus de 5 millions de séro-positifs selon les estimations de l’agence gouvernementale indienne NACO), sont de plus en plus nombreux. Des mesures de protection individuelles s’imposent.

 

Indonésie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire en veillant, le cas échéant, à être couvert également pour un séjour à l’étranger de plus de 90 jours.

Rage
Plusieurs dizaines de cas de rage sont rapportés, en particulier dans l’île de Bali. Selon les modalités et la durée du séjour, la vaccination contre la rage peut être recommandée. Il convient d’adopter une attitude prudente vis-à-vis des animaux (chiens, singes, animaux errants). Afin d’éviter tout risque de morsure, il est déconseillé de les approcher et de les caresser. En cas de morsure, il est impératif de laver soigneusement la zone de morsure (à l’eau et au savon) et de consulter un médecin sans tarder pour bénéficier, si nécessaire, de soins anti-rabiques appropriés.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Bali : pas de chimioprophylaxie; ailleurs zone 3 .

Dengue
On constate une recrudescence de cas de dengue en Indonésie. Six provinces ont été placées en état d’alerte maximale : Jakarta, ouest de Java, est de Kalimantan, sud de Sulawesi, ouest et est de Tenggara. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Bien que rare, quelques cas sont signalés chaque année. Un vaccin existe et peut être administré dans dans un centre médical sur place. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Poliomyélite : quelques cas de poliomyélite ont été déclarés dans la région de Sukabumi (située à 120 km de Jakarta) et dans Java-Ouest. Il est recommandé aux voyageurs arrivant en Indonésie de s’assurer que leur vaccination anti-poliomyélite est bien à jour.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Dans tous les cas il convient de prendre l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées : éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ; se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Conseils généraux
Les hôpitaux privés sont à préférer aux hôpitaux publics. En cas de problème sanitaire important, une évacuation sur Singapour (1h30) ou la France devra être envisagée. Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Japon

Informations générales
Il est recommandé, comme avant tout voyage à l’étranger, de consulter un médecin avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire couvrant également les frais de soins et d’hospitalisation (très élevés au Japon).

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire, hormis pour les personnes en provenance de zones à risque, en particulier les pays touchés par la fièvre jaune.
On note actuellement une recrudescence des cas de rubéole au Japon avec 254 cas observés en janvier 2013, soit 13 fois le nombre constaté en janvier 2012. Il est recommandé aux voyageurs de vérifier que leurs vaccinations sont bien à jour.
Un voyage au Japon peut être l’occasion de vérifier la validité de ses vaccinations habituelles, en particulier celles contre la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite et la Coqueluche (DTP Coq). Par ailleurs, pour des séjours de longue durée en région rurale (et à certaines saisons), les vaccinations contre l’hépatite A, l’hépatite B, la Typhoïde ou l’encéphalite japonaise peuvent être conseillées.

Suivi de la contamination alimentaire après l’accident de Fukushima
Depuis l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, des contrôles sanitaires sont effectués sur les produits agricoles provenant des régions où la mesure de la contamination a montré un dépassement des seuils légaux, plus particulièrement dans les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi. Depuis le 1er avril 2012, les seuils ont été abaissés (plus sévères). En cas de contrôle positif, le produit est retiré du circuit de distribution.
Au Japon, l’étiquetage des denrées indique obligatoirement leur lieu de production. Le consommateur peut en outre s’adresser au commerçant.
Les notes publiées sur son site par l’Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) constituent également une source utile d’information.

Importation de médicaments
En cas de traitement médical hors substance narcotique, il est normalement possible d’importer sans autorisation le médicament prescrit sur ordonnance pour une durée d’un mois. Au delà de cette quantité, une autorisation est nécessaire.
L’importation de substances narcotiques telles que morphine, codéine, oxycodone, pethidine, hydrocodone… relève de la loi sur le contrôle des narcotiques et psychotropes et ne peut intervenir sans une autorisation préalable nécessitant un délai d’instruction d’un mois minimum.
L’importation de méthadone est strictement interdite et le produit ne peut être acquis localement.

 

Kazakhstan

Informations générales
Consulter votre médecin, éventuellement votre dentiste, et contracter une assurance.

Vaccinations
Les vaccinations diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite sont conseillées.

Divers
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet, non potable.
Présentation obligatoire d’un test de dépistage du sida lors de l’enregistrement auprès de l’OVIR (réalisé en France – pas d’obligation de traduction – ou au Kazakhstan). Renouvelable à chaque sortie du territoire après un séjour de trois mois (pour les étrangers non résidents). Pour les étrangers résidents : nouveau test au moment du renouvellement du visa de long séjour.
Des cas d’anthrax sont régulièrement signalés et la tuberculose est en progression.

Encéphalite à tiques et maladie de Lyme
En raison des risques de piqûres de tiques, qui peuvent être le vecteur de la maladie de Lyme, de l’encéphalite à tiques et de nombreuses autres infections, il est recommandé de choisir soigneusement ses lieux de repos, que ce soit en ville ou à l’extérieur. Dans la région d’Almaty, les tiques sont particulièrement nombreuses d’avril à juin inclus. En cas de piqûre, il convient de se rendre dans un centre d’urgence médicale dans les 3 jours qui suivent afin d’y recevoir un traitement préventif contre l’encéphalite à tiques (injection d’immunoglobuline). Les soins médicaux sont gratuits. L’injection doit être suivie d’une visite chez le neurologue, dans la polyclinique du quartier de résidence.

 

Kirghizstan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire, sauf si le séjour dépasse 3 mois : au-delà, il est conseillé de se faire vacciner contre la méningo-encéphalite virale (maladie neurologique grave), transmises par les morsures de tiques.

 

Laos

Santé
L’état général du système de santé au Laos est globalement insuffisant voire très médiocre dans certaines provinces. Des risques sanitaires existent et les voyageurs sont invités à consulter la rubrique hygiène alimentaire pour plus d’information. En cas de nécessité, il est préférable de se rendre en Thaïlande pour subir une opération chirurgicale (Clinique Aek à Udon Thani), ou des examens médicaux approfondis.

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Épidémie de dengue et chikungunya
L’attention des voyageurs est appelée sur la forte épidémie de dengue que le Laos connaît cette année, ainsi que sur l’apparition du virus chikungunya. La plupart des districts de Vientiane sont touchés par la dengue et les indicateurs pour le reste du pays confirment une circulation précoce et intense du virus. Le chikungunya est apparu dans la province de Champassak en 2012 et son extension est attendue le long de l’axe remontant vers Vientiane. Ces deux maladies n’étant pas anodines, il est recommandé de se protéger des piqûres, en particulier au lever et au coucher du soleil, et de consulter rapidement un médecin en cas de persistance de la fièvre, de douleurs musculaires et/ou articulaires, de maux de tête ou d’autres signes d’alertes (éruption cutanée, saignement, douleurs abdominales).
Le Laos connaît régulièrement des épidémies de dengue, notamment dans les provinces du Sud. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques, dont le risque est le plus élevé au lever et au coucher du soleil: il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est à proscrire) et de veiller à s’hydrater. Le virus Chikungunya, dont les symptômes sont semblables, est désormais présent dans le sud du pays et remonte vers la capitale. D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent survenir.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La recrudescence des cas de paludisme dans le sud du pays y rend particulièrement nécessaires les mesures de prévention, notamment pour les randonneurs.
Classification : zone 3.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de séjour en zone rurale (à pratiquer avant votre départ dans un centre de vaccinations internationales). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Rage
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée, en ville comme en province. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive. Une consultation médicale est impérative en cas de morsure. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Leptospirose
Des cas de leptospirose ont également été signalés.

Grippe aviaire
Plusieurs cas de virus H5N1 ont été déclarés au Laos, entrainant la mort de quelques personnes. Il est conseillé aux voyageurs de consulter l’encart « Grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. Il s’agit d’une maladie virale animale affectant les volailles et exceptionnellement transmissible à l’homme. À ce jour, le Laos n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Il est néanmoins conseillé de prendre quelques précautions : la Direction générale de la Santé déconseille aux voyageurs d’être en contact avec des volailles et des oiseaux notamment en évitant les zones d’élevages ou marchés à volatiles.
En termes de recommandations générales d’hygiène pour se protéger des infections microbiennes, il est préconisé :
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
– de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. Le virus H5N1 se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par un contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel, des mains et vêtements sales). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus ;
– en cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
• Il est fortement conseillé de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est indispensable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer.
• Il est également recommandé de ne pas manger de poisson, viande et volaille crus.

VIH-SIDA
• Les mesures de prévention classiques doivent être appliquées.

En cas d’accident
• En cas d’accident ou de problème de santé grave, appeler le centre médical de l’Ambassade de France à Vientiane. Aucun soins lourd ne pouvant être assuré au Laos, une évacuation vers la Thaïlande doit être systématiquement recherchée en cas d’urgence sanitaire. Compte tenu de l’insuffisance des moyens de transport et de la rareté des ambulances, les situations urgentes peuvent devenir préoccupantes dans les régions éloignées de la capitale, particulièrement durant la saison des pluies.
• Il est préférable de se faire soigner en Thaïlande (depuis Vientiane, à Udon Thani, par exemple à la clinique Aek – qui peut dépêcher une ambulance à la frontière au pont de l’amitié – ou à la clinique Bangkok Hospital). Il n’existe pas de possibilité d’évacuation directe vers les villes voisines de Thaïlande par hélicoptère.

 

Macao

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Malaisie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Virus H1N1
Plusieurs cas ont été signalés dans les Etats du Sabah et de Sarawak (nord de Bornéo) début 2013.

Grippe Aviaire
La Malaisie fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il n’existe, pour l’heure, aucune raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique dans ce pays. Il est toutefois recommandé aux voyageurs de consulter les éléments ci-dessous et de se tenir informé de la situation sanitaire prévalant dans le pays. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
* éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs,
* se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
Par ailleurs, des pathologies transmises par des moustiques (dengue, paludisme…) sévissent dans ces mêmes zones géographiques. Face à un syndrome de type grippal, ces deux maladies restent plus probables que la grippe A/H5N1.

Fièvre aphteuse
Les Etats du Sabah et du Sarawak (nord du Bornéo) sont régulièrement touchés par des cas de fièvre aphteuse. Cette maladie animale très contagieuse, peut parfois affecter l’Homme, notamment les enfants. En conséquence, l’apparition d’une fièvre, de cloques aux pieds ou aux mains, et d’aphtes dans la bouche doit conduire à un examen médical.

Dengue
La dengue est endémique, en particulier dans l’Etat de Selangor qui entoure Kuala Lumpur et dans la capitale elle-même. Des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques (Aedes Aegypti), surtout actifs aux premières et dernières heures de la journée.
Une forte augmentation des cas de dengue est recensée en Malaisie en 2013. Le pays a enregistré 26 527 cas depuis le début de l’année et 59 décès. En moyenne, 100 nouveaux cas de dengue sont signalés chaque semaine.
Il est recommandé de se protéger par des produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, ou par des diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave voire mortelle, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. En tout état de cause, la prise d’aspirine est vivement déconseillée.
D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.
L’hôpital de Sungai Buloh possède un service spécialisé pour la dengue : Hospital Sungai Buloh, Jalan Hospital, 47000 Sungai Buloh, Selangor Darul Ehsan (coordonnées dans « Contacts utiles »). Les autres hôpitaux malaisiens sont également équipés pour soigner cette maladie.

Chikungunya
Des cas ont été constatés dans les états de Johor et des Negeri Sembilan. Bien que ce virus soit pour le moment plus répandu dans les zones rurales, les personnes désireuses de se rendre dans ces régions sont invitées à prendre les précautions qui s’imposent. Cette maladie est transmise par certains types de moustiques actifs durant la journée, particulièrement au lever du jour et à la tombée de la nuit. Les mesures de protection sont les mêmes que pour la dengue. Il n’existe ni traitement curatif, ni vaccin contre le virus du Chikungunya. En cas d’apparition de signes fébriles dans les douze jours suivant le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Le paludisme est présent dans le pays mais une prophylaxie n’est nécessaire qu’en dehors des zones urbaines et littorales. Le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) est nécessaire. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi au retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Brouillard de pollution
Une forte pollution atmosphérique provoquée par des brûlis pratiqués sur l’île indonésienne de Sumatra affecte chaque année le Sud-Ouest de la Malaisie péninsulaire et, notamment, la région de la capitale.
Lorsqu’une telle pollution survient, il est conseillé de s’hydrater autant que possible et de réduire toutes les activités à l’extérieur. En cas de franchissement de la cote d’alerte au-delà de laquelle l’air devient malsain, les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme, de problèmes cardiaques ou de conjonctivite, les enfants et les personnes âgées sont invités à maintenir fermées les portes et fenêtres de leur domicile et à ne pas sortir, sauf en cas de nécessité et munies d’un masque filtrant. Les indices de pollution de l’air en Malaisie peuvent être consultés sur le site du Département de l’environnement.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été filtrée ou portée à ébullition : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus en dehors des restaurants de norme internationale.

Cas d’intoxication alimentaire
Plusieurs cas d’intoxication alimentaire grave (dont deux mortels) ont été rapportés à la suite de consommation de limule. Ce crustacé appelé également « crabe des Moluques », « crabe fer à cheval » ou « crabe au sang bleu », (« horseshoe crab » en anglais), peut en effet présenter une vraie toxicité.
La tétadrine, poison que l’on retrouve également dans le poisson de lune, peut également provoquer des intoxications alimentaires graves.
Il est donc recommandé de s’abstenir de leur consommation.

Sida
Prévalence non négligeable. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Maldives

Informations générales
Il est conseillé de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de problème lors d’un séjour dans un site touristique, prévenir la direction de l’hôtel qui pourra vous aider à prendre les dispositions utiles (transport vers Malé par exemple).

Mesures sanitaires de base
Se laver fréquemment les mains, notamment avant chaque repas.
Ne pas consommer l’eau du robinet, préférer l’eau en bouteille capsulée.

Vaccinations
Fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile peut être exigé à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée (Afrique …).
Il est préférable d’être à jour des vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. Selon avis médical, éventuellement : hépatite A et B, fièvre typhoïde.
Pratique de la plongée sous-marine
Pour la pratique des sports sous-marins, un certificat médical peut être exigé. Une consultation médicale est conseillée avant le départ. Afin d’éviter tout accident de décompression, il est important de respecter un délai suffisant entre la dernière plongée et tout voyage en avion.
Des caissons de décompression sont disponibles sur certains atolls et hôtels (cf. Contacts utiles).

Grippe aviaire et AH1N1
Les Maldives n’ont déclaré aucun cas de grippe aviaire en 2011 et 11 cas en 2012.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes restent préconisées.

Maladies transmises par les moustiques
Le paludisme a été éradiqué.
Cependant, les moustiques peuvent transmettre des maladies virales, par exemple le chikungunya et surtout la dengue, maladie la plus fréquemment transmise (plusieurs centaines de cas chaque année).
Il est fortement recommandé de se protéger des piqûres de moustiques (sprays répulsifs pour les vêtements et pour la peau, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).

 

Mongolie

Informations générales
Les conditions sanitaires prévalant en Mongolie sont difficiles. Les infrastructures médicales sont rudimentaires, surtout en province et les problèmes de communication rendent très lentes les prises en charge médicales et les retours vers la capitale, lorsqu’ils sont nécessaires.
Il est impératif de disposer d’une excellente assurance de type maladie/rapatriement couvrant la totalité du séjour en Mongolie.
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour la totalité du séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. Disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution
La capitale mongole connait l’une des plus fortes pollutions atmosphériques de la planète (cf. Banque mondiale et OMS). D’octobre à juin, elle figure à la première place mondiale (pic de pollution en novembre, décembre, janvier et février) en raison du chauffage au charbon, et aux vents de sable qui relèvent et dispersent la pollution des sols (mars à juin).

Vaccinations
La mise à jour des vaccinations Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP) ou DTP-Coqueluche, et Hépatite A, est recommandée.
Un contrôle des vaccinations Tuberculose Rougeole-Oreillons-Rubéole peut-être conseillé.
Autres vaccinations conseillées (selon modalités du séjour) : fièvre Typhoïde et Hépatite B, Encéphalite à tiques.
En cas de séjour prolongé, en cas d’isolement, la vaccination contre la rage peut être conseillée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé d’avoir recours, pour la boisson, à l’eau embouteillée capsulée. Eviter la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait), de crudités ou d’aliments cuits consommés froids, et de fruits non pelés.
En raison de coupures d’électricité fréquentes, il est conseillé d’être attentif à la qualité des produits alimentaires.

Maladies sexuellement transmissibles
Prévalence significative de maladies sexuellement transmissibles (par exemple VIH – Sida ou Syphilis). Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques recommandations générales
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

 

Népal

Accidents et/ou mal des montagnes
Au vu de nombreuses difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes accidentés au Népal, l’ambassade tient à rappeler quelques règles simples avant un voyage, et surtout un trek, dans ce pays.
Dans l’Himalaya, la plupart des trek passent plusieurs jours en haute altitude où le mal des montagnes peut frapper. Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel: informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes (voir ci-dessous). Les femmes enceintes doivent demander conseils à leur médecin avant de partir. Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000m) est impérative.
Au Népal, tous les secours en montagne sont payants, ils peuvent prendre du temps à s’organiser et sont dépendants de la météo, les hélicoptères ne volant que dans de bonnes conditions. L’assurance relève de la responsabilité des particuliers. A défaut, ils doivent financer eux-même le coût des recherches et/ou du rapatriement. Au Népal, les hélicoptères ne décollent que s’ils ont la garantie d’être payés.
Il est impératif de lire soigneusement les clauses du contrat d’assurance. Toutes les assurances voyages ne couvrent pas les frais de recherche et d’évacuation en montagne, en particulier celles allant avec l’utilisation d’une carte de crédit. Etre assuré pour un rapatriement implique le plus souvent uniquement la prise en charge du transfert à partir d’un hôpital vers la France. Cela ne couvre pas nécessairement les recherches en montagne et les frais d’évacuation vers un hôpital. De même, parfois, seuls les accidents sont couverts et non les maladies, comme le mal des montagnes.
La garantie « neige et montagne » de la carte Visa ne permet pas d’avancer les frais de secours en montagne (sauf accord spécifique avec les professionnels locaux, ce qui n’est généralement pas le cas au Népal). La souscription d’une autre assurance est indispensable pour garantir aux compagnies privées d’hélicoptères le paiement des recherches en montagne et le retour vers Katmandou. Une assurance de voyage peut également vous assurer pour votre voyage.
Connaître et faire connaître les références de son contrat et les coordonnées de son assurance permet une intervention beaucoup plus rapide des secours: remplissez la fiche de renseignements mise à votre disposition sur le site de l’ambassade et donnez également ces renseignements à votre agence de trek.
Au regard des frais élevés qu’il implique, le transport en hélicoptère du lieu de l’accident vers Katmandou est réservé aux situations d’extrême urgence (œdème cérébral, accident mettant la vie en danger). En cas d’abus (simple fatigue, mal des montagnes sans gravité, petite blessure permettant l’évacuation par terre) l’assurance pourra éventuellement se retourner contre son assuré et lui demander des compensations financières élevées .
Le mal des montagnes peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès. Toute personne, quelque soit sa condition physique, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque.
La prévention du mal des montagnes repose sur 4 règles essentielles:
• respecter une ascension lente (pas plus de 400 m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2500m) et bien s’hydrater ;
• en cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension ;
• si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit ;
• ne jamais abandonner seul un camarade malade.
L’identification des symptômes du mal des montagnes revêt une importance capitale dans la prise de décision de la suite à donner à une ascension. Quelle que soit la difficulté à établir un diagnostic sûr, le mal aigu des montagnes constitue l’éventualité la plus probable ; aussi est-il essentiel de communiquer en permanence, sans restrictions, sur votre état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors forcer cette personne à redescendre. Enfin, il vaut mieux planifier une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes. Des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constatés à une altitude normale constituent une contre-indication, tout comme une grossesse. Des conseils médicaux complémentaires peuvent être obtenus auprès du médecin de l’ambassade de France à Katmandou avant le début de votre séjour en haute altitude. L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurnas. Elle peut également organiser des expéditions de secours.
Pour les personnes effectuant des voyages supérieurs à 3 mois, vérifier précisément avec la compagnie d’assurance avant le départ de France les conditions retenues. Il est en effet fréquent que les assurances considèrent les séjours supérieurs à 90 jours comme une expatriation et que, de ce fait, les contrats de rapatriement et de soins médicaux soient caducs une fois ce délai de 3 mois dépassé.

Épidémies
Des épidémies d’encéphalite japonaise et de diarrhées aiguës peuvent se déclarer en période de mousson.
La saison des pluies terminée (mi-juin à mi-septembre), les risques d’épidémie de choléra, typhoïde et shigella diminuent rapidement, mais les mauvaises conditions sanitaires persistent, même en dehors des périodes de mousson. Préférer les aliments cuits et les manger encore chauds, éviter les crudités et les fruits s’ils ne sont pas traités et pelés, ne consommer que de l’eau en bouteille, traitée (hydroclonazole, micropur 1 heure) ou bouillie et filtrée.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 2 dans le Téraï. La protection contre les piqûres d’insectes dans le Téraï (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires) est primordiale.

Dengue
La dengue sévit dans la région de Chitwan et s’étend dans le Téraï : il est recommandé de se protéger des piqûres de moustiques, notamment durant la journée (certains des produits localement disponibles sont efficaces).

Vaccins recommandés
Mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et contrôle de la vaccination anti-tuberculeuse (BCG). Après avis médical, sont conseillées les vaccinations contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A et B, la méningite à méningocoque A+C. Dans certains cas, la vaccination antirabique pourra vous être recommandée. Enfin, le vaccin contre l’encéphalite japonaise pourra vous être conseillé par votre médecin, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï). Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer, sont de plus en plus nombreux. Il est primordial de se protéger en cas de rapports sexuels (préservatifs).

Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est présente au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou. Toutefois, aucun cas de transmission du virus à l’homme n’a été signalé à ce stade. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Ouzbékistan

Informations générales
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole).
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Paludisme
Ce risque est pratiquement inexistant dans le pays et ne demande aucune précaution particulière, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme. Il est donc indispensable de consulter un médecin en cas de fièvre.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas consommer l’eau du robinet, ni l’eau provenant des pompes de particuliers : préférer la consommation d’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas de maladie ou d’accident, il est souhaitable, si cela est possible, avant toute transfusion sanguine, de prendre l’attache d’un des médecins connus du poste (Clinique internationale de Tachkent et Association Soriz).

Grippe aviaire
Les autorités assurent n’avoir détecté aucun cas de volatiles atteints de grippe aviaire et avoir pris des mesures d’interdiction d’entrée de volailles en provenance de pays voisins où existent des foyers de grippe aviaire et de vaccination des oiseaux.

Remarques à lire avec attention
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée en Ouzbékistan. On veillera à se munir des quantités de médicaments nécessaires au traitement des maladies chroniques pour toute la durée du séjour, accompagnés des ordonnances correspondantes.
Les médicaments doivent être déclarés en douane et l’original de l’ordonnance doit être présenté. Certains médicaments autorisés à la vente en France sont interdits à l’importation en Ouzbékistan. La loi prévoit que l’importation de médicaments est soumise à autorisation du ministère de la Santé ouzbek. Une liste des types d’articles pharmaceutiques autorisés à l’importation pour une utilisation personnelle sans autorisation est disponible sur le site de l’ambassade de France en Ouzbékistan.
Le réseau médical et hospitalier ne correspond pas au niveau et normes occidentaux.
Le rapatriement sanitaire étant généralement la meilleure option, une assurance individuelle incluant le rapatriement sanitaire est absolument indispensable.

 

Pakistan

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
La situation sanitaire est globalement satisfaisante dans les grandes villes, plus précaire dans le reste du pays.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est impérative. D’autres vaccinations sont conseillées, selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque A et C.
La vaccination contre la rage peut également être conseillée selon les conditions de séjour et de déplacement (notamment les voyages itinérants).
Les enfants doivent impérativement être à jour de leurs vaccinations (en particulier BCG, Haemophilus, Rougeole, Oreillons et Rubéole).
Dans tous les cas, prenez conseil auprès de votre médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le pays est classé en zone 3. Le paludisme est présent dans les zones désertiques ou en zones humides, particulièrement au moment de la mousson, de juin à août.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Pakistan n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, la Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans les élevages ni sur les marchés aux volatiles.

 

Philippines

Informations générales
L’infrastructure médicale est souvent très insuffisante en province. Certains ressortissants étant très isolés, il convient d’avoir à l’esprit que tout problème de santé, mineur en France, peut devenir très problématique aux Philippines, faute de pouvoir être soigné rapidement. Par conséquent, il est fortement recommandé, avant tout voyage aux Philippines, de souscrire à une mutuelle de santé et à un contrat d’assistance rapatriement.

Virus Ebola Reston
Une variante apparemment bénigne du virus d’Ebola, appelée Ebola-Reston, a été identifiée aux Philippines chez les singes et les porcins. Bien que ce virus ne soit pas considéré, a priori, comme présentant des risques pour l’homme, il est conseillé de vérifier avant toute consommation que la viande de porc a été bien cuite.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3

Dengue
Une épidémie de dengue sévit actuellement sur tout le territoire des Philippines, y compris la capitale, Manille. Le ministère de la Santé (DOH) a enregistré une augmentation de 98,9% du nombre de cas de dengue au cours des 8 premiers mois de cette année 2010 par rapport à la même période en 2009 (69.594 infections en 2010). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruptions cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électrique. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est à proscrire. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Rage
L’ensemble de l’archipel est affecté par la rage, mais les cas concernant des humains semblent plus importants dans le nord de l’île de Luçon et l’île de Bohol. Il convient d’éviter les contacts avec les animaux errants mais aussi les animaux domestiques (chiens et chats), rarement vaccinés, dont le comportement est suspect.
En cas de morsure, nettoyer la plaie avec de l’eau propre et du savon, appliquer un antiseptique, contacter le médecin le plus proche. Des centres de traitement contre la rage (Animal bite treatment clinic) existent dans certaines localités.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
Recommandations générales d’hygiène, pour les voyageurs qui visent à se protéger des infections microbiennes :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

VIH – Sida
Le caracère insulaire des Philippines a relativement protégé l’archipel contre la pandémie de sida. Les statistiques sont rares mais le virus HIV y est bien présent.

 

Singapour

Conditions sanitaires générales
Les conditions sanitaires générales à Singapour sont aux standards européens, mais il est recommandé de suivre les précautions d’hygiène élémentaires en voyage (se laver les mains avant les repas, éviter les aliments crus ou peu cuits, notamment dans les petits restaurants de rue (food court). Le climat chaud et humide toute l’année, même la nuit, et les écarts de température importants entre l’extérieur et tous les lieux et transports public qui sont fortement climatisés, peuvent être éprouvants pour les personnes âgées ou de santé fragile et pour les nourrissons. Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance rapatriement sanitaire.
Sur place, vous pouvez consulter très facilement et sans rendez-vous un médecin local dans les nombreux centres médicaux. Les médicaments sont délivrés directement par le médecin.

Dengue
La dengue, provoquée par les piqures de moustiques infectés, est endémique à Singapour (du 1er janvier 2013 au 25 octobre 2013, 18525 cas ont été recensés). Les autorités mènent des campagnes de prévention et d’éradication permanentes (fumigations hebdomadaires des bâtiments, inspections surprise dans les logements…). Des précautions permettent de limiter les risques : éliminer toutes les sources d’eau stagnantes chez soi, porter des manches longues dans les lieux humides, utiliser des lotions répulsives disponibles dans toutes les parapharmacies. En cas de fièvre accompagnée de courbatures, consulter un médecin (cf. infra) ou les urgences des hôpitaux.

Pollution
La qualité de l’air est généralement bonne compte tenu de l’importance des espaces verts et de l’environnement maritime immédiat (près de la moitié de la surface de Singapour est non urbanisée et les industries les plus polluantes sont installées sur des îles à distance du centre ville). Les autorités singapouriennes suivent néanmoins de près les questions de pollution atmosphérique, notamment celles liées aux feux de forêts en Indonésie (haze).
En revanche, le port de Singapour étant l’un des plus actifs du monde, il est recommandé d’éviter les bains de mer, surtout sur les côtes nord de l’île (où certaines plages sont interdites à la baignade en raison de la mauvaise qualité de l’eau).

 

Sri Lanka

Informations générales
Il est préférable d’avoir sur soi une carte de groupe sanguin et les coordonnées de son assurance rapatriement sanitaire qu’il est très vivement recommandé de souscrire avant le départ. Il est également souhaitable de consulter le médecin traitant avant le départ et de suivre les recommandations suivantes :
• Ne pas consommer l’eau du robinet (attention aux glaçons).
• Eviter les crudités (sauf dans les hôtels internationaux).
• Eviter la prise d’aspirine et d’ibuprofène, qui peut favoriser les saignements en cas de dengue (préférer le paracétamol).
• Prévoir une lotion anti-moustique adaptée aux régions tropicales et veiller à se protéger de jour comme de nuit.
• En cas de fièvre ou tout autre symptôme survenant après un séjour à Sri Lanka, ne pas oublier de mentionner ce séjour à votre médecin.

Dengue
Principal risque sanitaire, elle sévit de manière endémique à Sri Lanka, notamment à Colombo et connaît une recrudescence lors des périodes de pluie.
En 2012, 44 410 cas de dengue ont été enregistrés dans le pays, dont la moitié dans la province de Colombo (Western Province), et ont entraîné plusieurs dizaines de décès.
Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter scrupuleusement les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques…). Des formes graves de la maladie sont possibles, mais restent peu fréquentes : il est préférable de consulter un médecin en cas de fièvre (éviter la prise d’aspirine).

Chikungunya
Des cas de fièvre virale chikungunya ont été confirmés officiellement dans plusieurs zones urbaines notamment à Colombo et Kandy.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent toute l’année excepté dans les districts de Colombo, Galle, Gampaha, Kalutara, Matara et Nuwara Eliya. Classification : groupe 2
Compte tenu du faible risque, il est possible de ne pas prendre de traitement préventif pour un séjour inférieur à 7 jours, mais il est cependant indispensable d’être en mesure, dans les mois qui suivent le retour, de consulter en urgence en cas de fièvre.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Sri Lanka n’a déclaré aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’avoir toujours avec soi (disponibles dans les pharmacies et les supermarchés des villes).
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.

Vaccination
A l’attention des personnes amenées à travailler à Sri Lanka dans le cadre de l’assistance humanitaire aux populations locales, il est rappelé, outre les conseils d’hygiène et de prévention classiques, la nécessité d’être à jour de ses vaccinations contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie. Il est également conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et la typhoïde avant le départ. D’autres vaccinations pourront se révéler nécessaires en fonction de l’évolution épidémiologique locale, notamment contre l’encéphalite japonaise dont plusieurs cas ont été signalés dans le sud du pays au début de 2013, et la rage.

 

Tadjikistan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire mais les vaccins suivants peuvent être recommandés :
• Diphtérie-tétanos-polio
• Typhoïde
• Hépatite A
• Hépatite B
• Méningite

Poliomyélite
Le Tadjikistan connaît depuis le début de l’année 2010 une flambée de poliomyélite. Cette épidémie virale s’est étendue à plusieurs pays d’Asie centrale (la poliomyélite étant déjà endémique en Afghanistan, au Pakistan et en Inde). Il est donc fortement recommandé d’être à jour de sa vaccination anti-poliomyélite (vaccin combiné diphtérie-tétanos-polio) avant de se rendre dans le pays. Une hygiène alimentaire rigoureuse et un lavage fréquent des mains sont vivement recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2. Le paludisme sévit particulièrement de juin à octobre dans certaines régions. Il s’agit principalement de la frontière sud avec l’Afghanistan (région du Khatlon), et de quelques zones du centre (Douchanbe), de l’est (Gorno-Badakhshan) et du nord (Khodjent).
De nombreux cas de tuberculose sont observés sur l’ensemble du territoire.

HIV – Sida
Le développement du HIV est limité (moins de deux cent cas recensés), et il est essentiellement lié à la prostitution et à la consommation d’héroïne. Toutefois la fiabilité des statistiques officielles est sujette à caution. En tout état de cause les précautions habituelles pour se garantir des risques de contamination sont recommandées. Les marques occidentales de préservatifs sont maintenant présentes dans les pharmacies locales.

Médicaments
• En cas de maladie chronique, il est conseillé de prévoir d’avoir avec soi les médicaments habituels en quantité suffisante ;
• prévoir en particulier tout ce qui est spray, collyre et traitement contre l’asthme ;
• il peut être utile de passer par un médecin pour contrôler les médicaments achetés sur place en pharmacie (risques de reconditionnement).

Services médicaux
• Les systèmes de stérilisation étant souvent insuffisants, il est déconseillé de s’adresser individuellement à un hôpital, à un médecin ou à un dentiste sans s’être préalablement renseigné auprès des services de l’ambassade. Il est en outre conseillé de se munir d’un matériel médical de première urgence (y compris aiguilles stériles à usage unique), notamment en cas de voyage à l’intérieur du pays.
• En cas d’accident grave et si une opération chirurgicale devait être envisagée, l’évacuation médicale vers un pays tiers est recommandée. En effet, à l’heure actuelle, aucun hôpital ne dispose des équipements médicaux nécessaires à une intervention chirurgicale lourde (IRM, scanner…). En cas d’opération, il est conseillé de s’adresser à l’hôpital Chiffo ou à la clinique Avicenne. Les problèmes dentaires peuvent être traités à la clinique Eurodent.
Il est fortement recommandé aux Français appelés à se rendre au Tadjikistan de se munir, avant leur départ, d’une assurance médicale appropriée permettant notamment, le cas échéant, leur évacuation.

Recommandations générales
• Ne pas boire l’eau du robinet, qui n’est pas potable (spécialement à Douchanbé). Il est également préférable d’utiliser l’eau minérale pour se laver les dents ;
• il est conseillé, en cas de rencontre sexuelle, de se munir de préservatifs, les marques européennes sont maintenant disponibles dans la plupart des pharmacies ;
• rincer les fruits et les peler. Eviter les viandes mal cuites et les laitages crus ;
• éviter d’approcher les chiens errants.

 

Taïwan

Maladies
Les maladies les plus fréquentes sont les hépatites virales et la dengue (au sud de l’île). Les épidémies d’entérovirus sont fréquentes et touchent particulièrement les enfants en bas âge.

Informations générales
Le système de soins est de bonne qualité.

Grippe A/H7N9
Le 24 avril 2013, les autorités sanitaires taïwanaises ont fait état d’un premier cas de contamination par le virus H7N9 d’un Taïwanais revenant sur l’île après un voyage en Chine continentale. Après avoir été placé en isolement et avoir suivi un traitement pendant un mois, le patient, désormais guéri, est sorti de l’hôpital le 24 mai. Aucune transmission interhumaine n’a été détectée.
Suite aux premiers cas de contamination par le virus H7N9 en Chine continentale à la fin du mois de mars 2013, les autorités taïwanaises, qui font preuve d’une grande transparence, ont renforcé la vigilance et pris des mesures préventives. Dès le 3 avril, le virus H7N9 a été répertorié comme une maladie devant impérativement être notifiée aux autorités sanitaires par le personnel médical, son diagnostic entraînant une mise en quarantaine.

Virus de la Dengue
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) du ministère taïwanais de la santé a recensé le plus grand nombre de cas de fièvre virale de la dengue dans le sud-est de l’île : les statistiques 2012 de cet organisme font état d’une stabilisation des atteintes autour de 1 700 cas relevés fin 2011, dont 20 atteintes hémorragiques à l’origine de 5 décès.
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, même pendant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires). Des complications hémorragiques sont possibles (la prise d’aspirine est à éviter dans la mesure où elle est susceptible d’accroître la tendance hémorragique).
En général, il convient de respecter les mesures habituelles de protection contre les moustiques (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements). Il n’existe ni vaccin, ni traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Vaccinations
La vaccination contre l’hépatite A et B est recommandée. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place).

Qualité de l’eau et alimentation
Consommer de l’eau minérale. Eviter de boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été bouillie. S’abstenir de consommer des produits non cuits dans les petits restaurants.

Entérovirus EV71 (maladie main-pied-bouche)
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) rappelle que la période maximale de contamination s’échelonne d’avril à septembre, avec un pic au moment des rentrées scolaires. La majorité des cas a été localisée dans le sud-ouest de l’île, en particulier dans le district de Tainan. Les enfants de moins de deux ans sont les plus fréquemment atteints. L’infection par entérovirus EV 71 reste une maladie saisonnière fréquente à Taïwan. Plusieurs incidences récurrentes ont été relevées en 1998, 2000 à 2002, 2007 (un décès), 2008 (14 cas mortels sur 366 contaminations relevées cette année-là), 2009 (deux décès) et enfin 2011 (avec 4 cas mortels identifiés pour 59 atteintes).

 

Thaïlande

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Entrée en Thaïlande avec des médicaments personnels
L’attention des voyageurs est appelée sur la réglementation thaïlandaise qui soumet l’importation de médicaments à des règles de déclaration, voire d’autorisation préalable.
Ainsi, les personnes qui justifient d’un traitement médical en cours doivent s’assurer auprès de l’ambassade de Thaïlande que les médicaments emportés sont autorisés. Des règles, en effet, s’appliquent selon la nature des médicaments et la quantité admissible.
Pour certains médicaments, et pour une prescription de courte durée, l’ambassade de Thaïlande recommandera de justifier d’une prescription rédigée en anglais et de déclarer spontanément les produits lors du passage en douane. Pour d’autres, l’importation peut être interdite ou limitée.
Les manquements aux règles pourraient conduire à différentes mesures allant de la simple confiscation des médicaments jusqu’à, dans certains cas, des peines d’emprisonnement.
Il est donc vivement conseillé, avant d’engager un voyage sous traitement médical, de se renseigner auprès de l’ambassade de Thaïlande à Paris.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales). Des cas de rage ont été rapportés en juin 2010 notamment à Bangkok et dans la province de Kanchanaburi.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
Il est recommandé de se laver fréquemment les mains, de ne boire que de l’eau conditionnée en bouteilles capsulées, de ne manger dans la rue que les plats suffisamment cuits. La plus grande prudence est à observer avec la consommation de produits locaux sur les marchés. Eviter la consommation de poisson de viande et de volailles crus.
Penser à adapter votre consommation d’eau à la chaleur et aux activités pratiquées.
L’alimentation est variée, les conditions d’hygiène des restaurants sont globalement satisfaisantes bien qu’il n’existe pas de contrôle sanitaire systématiques. Depuis le début 2011 le nombre de touristes admis en service de soins intensifs pour intoxication alimentaire est en recrudescence.
L’alimentation spécifique des nourrissons se trouve facilement dans les villes.

Syndrome Pied-Main-Bouche
Une épidémie de « syndrome pied-main-bouche » sévit dans les pays de la région de l’Asie du Sud-est. Depuis le début de l’année, 12 581 cas ont été constatés en Thaïlande, mais aucun cas de décès n’a été notifié à ce jour. Cette maladie est généralement associée à différents virus (Coxsackie et entérovirus), la souche d’Entérovirus EV 71 ayant été identifiée comme responsable de l’épidémie en 2012, et qualifiée de particulièrement agressive.
La maladie atteint essentiellement les enfants âgés de 3 mois à 11 ans et se manifeste par de la fièvre, de petites vésicules dans la bouche, la paume des mains et les doigts, la plante des pieds et sur les fesses. Il n’y a pas à ce jour de vaccin contre ce type de virus. De bonnes pratiques d’hygiène peuvent réduire au minimum ce risque.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin immédiatement en cas d’apparition de l’un des symptômes suivants : déshydratation (sécheresse de la bouche, une perte de poids,…), raideur du cou, convulsions, maux de tête persistants et difficultés respiratoires.

Choléra
Plusieurs cas de choléra ont été enregistrés depuis le début de l’année 2010. Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Les maladies à transmission vectorielle
• Paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Les frontières avec le Cambodge, le Laos, le Myanmar et la Malaisie sont classées en zone 3. Dans le reste du pays : pas de chimioprophylaxie.
• Dengue : la dengue est une maladie endémique en Thaïlande. Une épidémie de dengue sévit actuellement dans tout le pays, plus particulièrement dans le nord et le centre. La maladie est propagée par un moustique, actif de jour, il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
• Les Rickettsioses : maladies infectieuses bactériennes, potentiellement mortelles, transmises par les tiques, les puces, les poux ou acariens. Elle peut évoquer devant un syndrome infectieux associé à des manifestations cutanées. Le traitement repose sur la prise d’antibiotique. La prévention repose sur le port de vêtements longs et de répulsifs.
L’examen de la peau après passage dans une zone potentiellement infestée (brousse , champ forêt) est conseillé.
Grippe
On relève une recrudescence des cas d’infection par les virus grippaux dans leur ensemble.
• GRIPPE A H1N1 : De nombreux cas de grippe A (type H1N1) sont rapportés en Thaïlande.
• GRIPPE AVIAIRE : La grippe aviaire est présente de façon diffuse en Thaïlande depuis la fin de l’année 2003, avec des périodes d’apparente accalmie et de reprise. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Veillez à éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs.
Lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. En cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

 

Timor Est

Informations générales
Conseils généraux d’hygiène : ne boire que de l’eau en bouteille ou bouillie, éviter les glaçons.

Vaccinations
• Pas de vaccination obligatoire, sauf pour les voyageurs en provenance d’une zone où sévit la fièvre jaune, qui doivent produire un certificat de vaccination antiamarile.
• Plusieurs vaccinations sont toutefois recommandées : Diphtérie/Tétanos Poliomyélite, Typhoïde (Typphim IV), BCG, Hépatite A, Hépatite B.
• La vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est conseillée que pour les voyageurs ayant l’intention de séjourner plus de 4 semaines en zone rurale.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Fièvre de la dengue
Le risque de contracter la fièvre de la dengue, souvent de forme virulente, existe durant toute l’année. Il n’existe pas de vaccin contre cette épidémie. Il est conseillé de porter des vêtements couvrant bras et jambes, d’utiliser des produits répulsifs sur le corps. Par ailleurs, l’usage de moustiquaire est très souhaitable.
Avant tout départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance maladie prenant en charge l’intégralité des dépenses médicales et les rapatriements sanitaires.

 

Turkménistan

Informations générales
Le climat turkmène est un climat continental à forte amplitude thermique saisonnière. En juillet et août, les températures peuvent atteindre 50° C. L’été, il est recommandé de boire de l’eau ou du thé en grande quantité pour éviter la déshydratation. Les périodes les plus clémentes pour voyager dans le pays s’étendent d’avril à juin et de septembre à novembre. Avril est le mois le plus pluvieux de l’année. Le nord du pays connaît des hivers particulièrement rigoureux. De décembre à février, les températures sont fréquemment inférieures à 0° C.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Vaccination
Vaccinations conseillées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite.
Il est formellement déconseillé de boire de l’eau du robinet, non potable.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée de tout ressortissant en provenance d’un pays touché par cette maladie.

Rage
Quelques cas de rage sont signalés.

Paludisme
Paludisme : en 2010, le Turkménistan a été certifié exempt de paludisme par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les cas de MST (Maladie Sexuellement Transmissible) recensés sont assez nombreux (ex. gonorrhées, chancres durs, ou syphilis, chlamydia, Hépatite B). Il est impératif de se prémunir par l’usage de préservatifs. Eviter ceux achetés localement, dont les normes de qualité sont parfois incertaines.

Conseils
• Dans le désert, des morsures de serpent et de scorpion sont possibles. En cas de randonnée, portez des chaussures de marche protectrices et des vêtements longs et munissez vous d’une trousse de premier secours.
Hygiène alimentaire
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Laver avec soin les fruits et légumes frais. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
• Ne boire que de l’eau préalablement bouillie ou en bouteille capsulée. Exiger que les bouteilles soient décapsulées en votre présence. La chaîne du froid n’est pas toujours garantie. Eviter de consommer des crèmes glacées et des jus de fruit avec glaçons vendus sur les marchés par des vendeurs ambulants.
• Veiller aux dates de péremption indiquées sur les produits.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

Infrastructures médicales et pharmacies
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée au Turkménistan. Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous et voyagez avec l’ordonnance.
Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes. En cas de maladie grave ou d’accident, le rapatriement sanitaire s’impose. Dans les hôpitaux turkmènes, tous les soins, hébergements, linges, médicaments et nourritures sont à
la charge des patients étrangers.

 

Vietnam

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Paludisme : Classification : zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, est aujourd’hui peu présente au Vietnam, sauf dans les zones frontalières. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel.
• Maladies virales transmises par les insectes : certaines maladies virales peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée (nombreux cas de dengue dans les villes) : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Grippe Aviaire
Risque de la grippe aviaire important.

Syndrome pieds-mains-bouche
Ce syndrome est présent au Vietnam. Il se caractérise par des lésions vésiculeuses de la bouche, des mains et des pieds. Une fièvre et une diminution de l’état général peuvent aussi être présentes. Cette maladie est le plus souvent bénigne, mais certaines épidémies peuvent être associées à des complications neurologiques, très rares mais graves.
Il n’y a pas de traitement spécifique, la seule mesure prophylactique consiste en un lavage des mains soigneux des personnes en contact avec de jeunes enfants.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
• Rage : la rage est endémique au Vietnam. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire vietnamien, villes incluses. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : hépatites virales A et B, fièvre typhoïde. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Avertissement concernant les risques sanitaires liés aux contrefaçons
• Il existe de nombreux produits contrefaits au Vietnam, certains étant potentiellement dangereux pour la santé humaine. Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin ou adressez vous aux pharmacies des hôpitaux internationaux (cf. liste ci-après).
De même, il est déconseillé d’acheter de l’alcool (vins, spiritueux, « productions locales ») dans les commerces de rue, et recommandé de préférer les grandes enseignes de distribution.

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Antarctique

Antarctique

Informations générales
Il convient de s’informer sur les conditions et modalités d’un rapatriement sanitaire dans la zone du Traité sur l’Antarctique auprès de l’organisateur du voyage ou de sa compagnie d’assurance dans le cas d’une assurance rapatriement. L’éloignement des services d’urgence empêche toute prise en charge médicale dans de brefs délais.
Les risques sanitaires en Antarctique sont surtout liés aux conditions climatiques.
Les températures extrêmes (selon les régions, -35°C à +5°C en moyenne l’été ; -70°C à -35°C en moyenne l’hiver) et des mers adjacentes (-1°C à -1.5°C en moyenne pour les eaux non-gelées) peuvent entraîner des pathologies et traumatismes liés au froid (hypothermie, hypoxie, infections pulmonaires, œdèmes, gelures…). Il convient de s’assurer, avant le départ, de disposer d’un équipement adapté aux activités envisagées. Les systèmes de chauffage doivent notamment faire l’objet d’une attention particulière en raison des risques d’empoisonnement au monoxyde de carbone.
Le climat de l’Antarctique étant très sec, le risque de déshydratation – bien que paradoxal – est réel et pas nécessairement ressenti. Il recommandé de s’hydrater régulièrement.
L’Antarctique est le continent à l’altitude moyenne la plus élevée (2 300 mètres) et plusieurs régions dépassent les 4 000 mètres (Monts Transantarctiques, Massif Vinson, Dômes glaciaires de l’est…). Il est important de s’assurer, avant un voyage, de son aptitude à faire face aux pathologies liées au manque d’air (hypoxie, barotraumatismes, œdèmes, troubles cardiaques, nerveux, visuels et auditifs).
Le rayonnement solaire, normalement moindre dans les régions polaires, est accru en Antarctique par le déficit d’ozone stratosphérique. Ce phénomène accroît l’exposition aux rayons ultraviolets, elle-même renforcée par la réflexion sur la neige et la glace. Il est important de se protéger la peau et les yeux (risques de dermatites, lucites, photokératite, kératose etc.).

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite et hépatite A est vivement recommandée.

Médicaments
Il est enfin recommandé de disposer d’un stock de médicaments usuels (consultez votre médecin).

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Amérique

Antigua-et-Barbuda

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Pour information, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Argentine

Maladies infectieuses
Des maladies infectieuses présentant parfois un taux létal élevé telles que l’hantavirus ou le virus Junin sont présentes en Argentine. Le risque d’infection est faible mais réel (quelques cas par an).

Vaccination
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite (DT-Polio) est indispensable. Les vaccinations contre l’hépatite A et la typhoïde sont recommandées. De même, la vaccination contre l’hépatite B peut être conseillée par votre médecin. Enfin, plusieurs cas de fièvre jaune ayant été recensés au Paraguay et dans le sud du Brésil (dans la zone frontalière avec l’Argentine) la vaccination contre la fièvre jaune est conseillée, notamment pour les déplacements dans la province de Misiones (nord du pays), où se trouve notamment la zone touristique des chutes d’Iguazu.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Le nord du pays est classé en zone 1 concernant le paludisme.

Virus du Nil 
4 cas d’infection par le Virus du Nil ont été signalés en Argentine. Il est donc indispensable d’avoir recours à des mesures de protection individuelle contre les moustiques (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) quel que soit le lieu du séjour.

Hantavirus 
Plus de 1 500 cas de syndrome pulmonaire par Hantavirus ont été recensés en Amérique du Sud entre 1993 et 2004. Ce virus, véhiculé par un petit rongeur et transmis par voie aérienne ou par contact, est présent en Patagonie notamment dans le sud de la région de San Carlos de Bariloche. L’infection, qui peut être mortelle dans un délai très court, se caractérise par l’apparition subite de fièvres accompagnées de douleurs lombaires et/ou abdominales, vomissements, céphalées…

Fièvre hémorragique 
La fièvre hémorragique argentine est une grave maladie provoquée par le virus Junin. L’aire endémique est localisée dans les provinces de Buenos Aires, Santa Fe, Cordoba et La Pampa. Elle est également transmise par voie aérienne ou par contact par un rongeur présent dans cette région. Douleurs musculaires, maux de tête, perte d’appétit, nausée, douleurs dans la zone lombaire sont les principaux symptômes de cette infection qui peut être mortelle. Il est important de ne pas prendre d’aspirine, mais du paracétamol.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin sans tarder en cas de manifestation de l’un ou de plusieurs de ces symptômes.

VIH – Sida 
S’agissant du VIH – Sida, la consommation de drogues injectables et les rapports sexuels à risque continuent d’être les moteurs de la propagation du virus en Argentine, en particulier dans les zones urbaines des provinces de Buenos Aires, de Córdoba et de Santa Fe où l’on estime que 80 % des cas de SIDA sont survenus. Lors de tests effectués dans la ville de Buenos Aires, quelque 44 % des consommateurs de drogues injectables se sont révélés séropositifs, alors que diverses études ont mis en évidence une prévalence du VIH allant de 7 % à 15 % chez les homosexuels de sexe masculin. (source OMS).

La santé au quotidien
Quelques précautions d’usage sont à adopter en Argentine. Il est fortement conseillé aux voyageurs suivant un traitement régulier de se munir de médicaments en quantité suffisante pour la durée de leur séjour. Les frais d’hospitalisation et de soins médicaux sont extrêmement élevés en Argentine. Les médecins et les hôpitaux exigent des ressortissants étrangers le paiement en espèces de l’intégralité de ces dépenses préalablement à toute intervention. Aussi est-il vivement recommandé aux touristes de souscrire une assurance avant leur départ couvrant les frais d’hospitalisation sur place ainsi que les frais de rapatriement.

 

Bahamas

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire. Néanmoins il est conseillé de mettre à jour sa vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DT-Polio). Les visiteurs provenant de zones infectées par la fièvre jaune doivent être vaccinés.

VIH-Sida
Le taux d’infection par le VIH-Sida est particulièrement élevé.

Conseils
Les hôpitaux sont bien équipés mais chers. Il est donc recommandé de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance voyage comportant un volet de rapatriement sanitaire.

 

Barbades

Paludisme
La Barbade n’est pas une zone impaludée.

Dengue
En revanche, la dengue y est endémique. Il convient de se protéger soigneusement des moustiques. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée (risques d’hémorragie accentués). Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Conseils
Il est fortement conseillé de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, car les soins sont chers et leur paiement est exigé immédiatement.
Avant le départ, consulter le médecin traitant.

 

Belize

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certains virus ou parasites peuvent être transmis par les piqûres de moustiques : l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminue significativement ce risque.

 

Bolivie

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. En particulier, vue l’existence régulière de cas de rage humaine dans le pays, toute morsure par un chien « de rue » doit être suivie d’une vaccination « préventive après exposition » (5 doses). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Voyageurs à destination de pays voisins : Les touristes se rendant dans un des pays voisins, après avoir séjourné en Bolivie, doivent impérativement avoir les vaccinations exigées par ces pays.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le paludisme est présent dans les zones rurales en-dessous de 2500 mètres toute l’année et dans le nord du pays (départements de Beni et de Pando, en particulier), mais aussi dans le département de Santa Cruz. L’Amazonie est classée en zone 3, le reste du pays en zone 1. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). L’attention des personnes les plus vulnérables est particulièrement attirée sur ce risque de maladie. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.
L’épidémie de dengue dans l’est du pays est en phase d’éradication. L’usage de répulsifs anti-moustiques reste cependant indispensable pour les personnes souhaitant se rendre dans les provinces amazoniennes.

Maladie de Chagas (Trypanosomiase américaine)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres d’insectes (punaises), est présente dans les régions pauvres de basse et moyenne altitude. Il convient de se protéger efficacement : répulsifs, moustiquaire, etc. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. Les départements les plus touchés sont : Cochabamba, Chuquisaca, Tarija et Santa Cruz.

Leishmaniose
La leishmaniose cutanée et cutanéo-muqueuse, transmise par une espèce de petit moustique (Phlébotome), peut être contractée dans les zones tropicales humides (Beni, Alto Beni, Yungas, Pando et Chapare).

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Il convient, notamment, d’être très vigilant à la consommation de porc du fait de la présence de maladies parasitaires comme les trichines ou la cysticercose (toujours s’assurer qu’il s’agit de « porc d’élevage »). Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Recommandations particulières liées à la haute altitude
L’arrivée à La Paz peut s’accompagner des problèmes de santé liés à l’altitude (La Paz est située entre 3300 et 3800 mètres, l’aéroport d’El Alto à 4100 mètres) : les efforts physiques sont déconseillés les premiers jours (ne pas hésiter à se faire aider pour porter ses valises en arrivant à l’aéroport), une hydratation régulière (eau plate) est recommandée, les boissons alcoolisées et les repas copieux sont à éviter. Compte-tenu de l’altitude, il est important de prévoir de vêtements chauds. Enfin, chez les personnes âgées, ou en cas d’antécédents cardiaques ou pulmonaires, un bilan préalable est recommandé.

 

Brésil

Conseils
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les personnes qui bénéficient d’une assurance voyage associée à un autre contrat (assurance habitation ou automobile, carte de crédit, mutuelle, etc.) doivent veiller à se munir du nom et du numéro de téléphone d’urgence de la compagnie d’assistance correspondante.

Paludisme (malaria) :
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. L’Amazonie est classée en zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables.
Une épidémie de dengue dans la zone de la triple frontière (Argentine, Brésil, Paraguay) a conduit les autorités argentines à déclarer l’état d’alerte dans la province de Misiones. C’est dans cette province que se trouvent les chutes d’Iguazu où se rend chaque année, à cette même période, une grande quantité de touristes dont de nombreux Français. Des cas ont également été enregistrés dans l’Etat du Mato Grosso do Sul et dans l’Etat de Sao Paulo, notamment près de la ville de Santos. Les villes de Barretos et Presidente Prudente ont également été placées en état de vigilance particulière.
Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) : les touristes doivent prendre toutes précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques, en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout. Il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine. En cas de fièvre à votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage au Brésil. Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Vaccinations Fièvre Jaune:
L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire. La vaccination contre la fièvre jaune est par ailleurs conseillée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ainsi que dans les Etats de Minas Gerais et de Rio de Janeiro. Demandez l’avis d’un centre agréé de vaccinations internationales.
Plusieurs cas de fièvre jaune ont été rapportés dans l’Etat de Goias ainsi que dans le district de Brasilia. La vaccination est donc indispensable avant tout déplacement dans ces régions. Cette vaccination est également recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ou dans les Etats suivants : nord du Brésil, Minas Gerais, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Rio Grande do Sul, Parana, Mato Grosso do Sul et Etat de Sao Paulo.

Autres vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection virale à Hantavirus
La transmission du virus se fait principalement par inhalation (ou contact avec une plaie) de particules virales contenues dans les excrétions des rongeurs. Les symptômes sont semblables à ceux de la grippe (fièvre, des douleurs musculaires, maux de tête,…). Il semble que les personnes contaminées aient contracté l’infection à l’occasion de déplacements dans les campagnes entourant la capitale Brasilia. Il n’existe actuellement pas de vaccin.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (possibles d’infections parasitaires).
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Canada

Conseils
Avant le départ, en raison du coût très élevé des soins médicaux et hospitaliers, il est très vivement conseillé de contracter une assurance.
En cas de nécessité, contacter les urgences ou se rendre dans le service d’urgences du centre hospitalier le plus proche ou, au Québec, dans des « centres locaux des services communautaires » (identifiables sous le sigle C.L.S.C. et signalés par des panneaux blancs sur fond vert) qui constituent un réseau de soins réparti sur l’ensemble du territoire de cette province.
Le règlement des frais d’hospitalisation des voyageurs est exigible avant la sortie du centre hospitalier.
Il importe de s’assurer que la compagnie auprès de laquelle un contrat est souscrit dispose d’une représentation ou de correspondants dans les provinces de l’ouest canadien.

Virus West Nile
Plusieurs cas de contamination par ce virus ont été signalés aux États-Unis ces derniers années et quelques rares cas au Canada.
Ce virus, contre lequel il n’existe pas de vaccination, est véhiculé par les moustiques. Aussi, convient-il de prendre des précautions, surtout dans les zones marécageuses.
Les autorités sanitaires locales ont recommandé des mesures de prévention individuelles :
• porter des vêtements à manches longues et recouvrant les jambes.
• appliquer des produits cutanés pour éloigner les insectes, contenant, par exemple, du D.E.E.T.
• limiter les sorties extérieures aux lever et coucher du soleil, périodes de la journée où les moustiques sont les plus actifs.
Le Canada étant un pays de lacs et de forêts, les insectes sont nombreux en juin et juillet. Il faut donc se munir d’une crème répulsive, notamment pour les personnes souffrant d’allergies, d’un antihistaminique assez puissant.
Les plantes vénéneuses étant répandues en forêt, il est conseillé de ne pas faire de cueillette, de faire attention aux épineux et de ne pas sortir des sentiers balisés.

 

Chili

Grippe H1N1
Des épidémies de grippe saisonnière survenant annuellement, il est rappelé l’importance des règles d’hygiènes élémentaires pour limiter la transmission du virus de la grippe. Par ailleurs il est conseillé aux personnes aux personnes fragiles (souffrant de maladies chroniques, personnes âgées, femmes enceintes, enfants en bas âge), de consulter leur médecin pour une vaccination préventive.

Hantavirus
Le virus des Andes, responsable de l’hanta particulièrement présent au Chili et en Argentine, est à l’origine d’une fièvre hémorragique avec syndrome rénal aux conséquences fréquemment létales (315 infectés et 122 morts ont été dénombrés depuis 1995).
Le virus Hanta existe à l’état endémique, particulièrement (mais pas uniquement) dans les provinces situés au sud de Santiago (régions administratives du Bio Bio, de la Auracania, de los Rios, de Los Lagos, Region Aysen). Sa transmission se fait par voie respiratoire (inhalation de particules virales contenues dans les urines, la salive et les selles du rongeur) ou plus rarement par morsure.
Il convient de souligner que les régions infestées sont propices au tourisme de nature (randonnées, camping) dont la pratique expose ses amateurs au virus. Des précautions simples en matière sanitaire sont conseillées, pour minimiser les risques de contamination, il s’agit :
• de laisser s’aérer toute enceinte close ou abandonnée pendant au moins une demi-heure avant d’y entrer ;
• de fermer hermétiquement les réserves de nourritures et les réceptacles de détritus ;
• de fermer sa tente la nuit ;
• de se laver fréquemment les mains;
• d’éviter tout contact et toute proximité avec des rongeurs, leurs nids et leurs déjections ;
• de mettre un pansement sur toute écorchure ou petite plaie lors d’une activité pouvant être exposée au virus;
• de nettoyer les endroits et les objets souillés par les rongeurs avec de l’eau de Javel à 10%;
• de se laver les mains fréquemment, de préférence avec une solution antiseptique appropriée; En cas de syndrome grippal dans les zones exposées, contacter en urgence un médecin.

Allergies
En raison de la pollution à Santiago et du pollen de certaines plantes, les personnes fragiles développent des allergies « asthmatiformes ».

Soins
D’excellents centres hospitaliers privés avec des infrastructures de pointe et un personnel médical très qualifié sont présents à Santiago. Les frais médicaux y sont toutefois très élevés et des garanties de paiement sont exigées à l’admission. Il est donc recommandé d’être muni d’une carte de crédit et si possible d’une assurance prenant en charge les soins à l’étranger.

 

Colombie

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer sur le territoire colombien. Cependant :
• La vaccination contre la fièvre jaune est vivement recommandée à toute personne souhaitant se rendre dans les régions côtières de l’Atlantique, du Pacifique, dans la région amazonienne, dans la région des « Llanos » et dans le département de la Guajira (à la frontière avec le Venezuela). En outre, cette vaccination est exigée à l’entrée de la plupart des parcs naturels colombiens, mais aussi par les compagnies aériennes qui desservent les départements de Putumayo, du Meta et du Caqueta. Cette vaccination doit être pratiquée dans un centre de vaccinations internationales agréé au moins dix jours avant le départ.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est également recommandée. – Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, rage.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : L’Amazonie est classée en zone 3. Le reste du pays est classé en zone 2.

Autres maladies transmises par les piqûres de moustiques: D’autres maladies (notamment virales) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements) et ce y compris la journée.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.

Hygiène alimentaire
L’eau courante n’est généralement considérée comme potable qu’à Bogota et dans les plus grandes villes du pays. Cependant, les contaminations digestives (virales ou parasitaires) n’y sont pas rares. C’est pourquoi il est conseillé :
• de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées,
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus, de salades et de fruits de mer,
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments,
• de veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Mal des montagnes
Bogota étant située à 2700 mètres d’altitude, certains voyageurs peuvent y éprouver le mal des montagnes. Les personnes sujettes à des maladies respiratoires ou cardiaques ou souffrant d’une tension artérielle élevée, de prendre les précautions adéquates.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Seules les plus grandes villes colombiennes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge à peu près tous les types d’urgence. Il s’agit le plus souvent de cliniques privées. Il faut toutefois garder à l’esprit que ces dernières n’admettent généralement que des patients qui ont payé d’avance.

 

Costa Rica

Soins
La qualité des soins dans le pays est inégale, souvent loin des standards européens, et pour des problèmes de santé sérieux, il est préférable de se faire soigner dans le secteur privé à San José.
Le coût des soins étant très élevé et le versement d’une caution à l’admission étant obligatoire, il est très fortement recommandé aux voyageurs de posséder une assurance accident/voyage/rapatriement. Par ailleurs, hors les traitements d’urgence, les soins sont payants même dans le réseau des établissements de la sécurité sociale costaricienne. Si vous devez prendre des médicaments spécifiques, il est conseillé d’en disposer d’une quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire mais le carnet de vaccination international avec la fièvre jaune est impérativement exigé pour les voyageurs en provenance des pays suivants : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Léone, Soudan, Bolivie, Venezuela, Brésil, Pérou, Colombie, et Équateur ainsi que du département de la Guyane Française, d’être en possession d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Cette vaccination devra être effectuée au moins 10 jours avant l’entrée au Costa Rica.

Dengue
La dengue est endémique au Costa Rica. Le phénomène croît pendant la saison des pluies (de mai à novembre) dans les provinces touristiques du Guanacaste, de Puntarenas et de Limon. Il est recommandé aux voyageurs de se prémunir contre les piqûres de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité de poches d’eau stagnante…), vecteurs du virus, et de consulter un médecin dès les premiers symptômes (maux de tête frontaux, fièvres, tremblements, nausées, vomissements, éruptions cutanées, gencives enflammées). La durée d’incubation est de sept à dix jours. Du fait du risque d’hémorragie, tout traitement par aspirine est à proscrire.

Paludisme
Les autorités considèrent que le paludisme est en voie d’éradication complète du pays. Aucun décès n’a été constaté depuis 2009.

VIH- Sida
L’attention des voyageurs au Costa Rica est attirée sur le fait que, même si ce pays ne compte pas un taux de VIH – Sida élevé au sein de la population adulte en comparaison d’autres pays de la région, des précautions élémentaires sont à prendre.

Eau, alimentation
Les risques de pollution bactériologique et chimique de « l’eau potable » sont élevés. Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles. Il vaut mieux également éviter la consommation de crustacés, mollusques, coquillages et poissons dans les endroits n’offrant pas toutes les conditions d’hygiène ainsi que de bien laver les fruits et les légumes.

 

Cuba

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer à Cuba. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Le choléra
Des cas de choléra ont été signalés à Cuba depuis le début de l’année. Les autorités cubaines ont mis en place un système de veille épidémiologique. Des quartiers urbains défavorisés et des petites villes de l’intérieur du pays sont concernés. Un désinfectant est répandu sur les mains à l’entrée des magasins, à Santiago de Cuba par exemple. A La Havane, les touristes étrangers sont pris en charge à l’Institut Pedro Khouri (IPK) spécialisé dans les maladies tropicales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Recommandations générales
Les pharmacies étant souvent en rupture de stocks, il est recommandé de se munir de ses médicaments habituels et de quelques médicaments de « première nécessité ».

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• lavage des mains régulier
• aération régulière des pièces
Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Cliniques internationales dans la plupart des capitales de province.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez

 

Dominique

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeur (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée) – Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques – La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Infrastructures médicales
L’équipement des hôpitaux en Dominique étant insuffisant, certains malades et blessés sont évacués vers le CHU de Fort-de-France en Martinique ou celui des Abymes en Guadeloupe. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’en Martinique ou en Barbade.
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Conseils
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

 

Equateur

Infrastructures hospitalières
Bien que Quito et Guayaquil disposent d’une infrastructure hospitalière de bon niveau mais coûteuse où des examens approfondis et des interventions urgentes peuvent être pratiqués, l’attention du voyageur est appelée sur les problèmes graves et récurrents de prise en charge médicale. Outre que dans tous les cas les patients étrangers doivent préalablement régler l’intégralité des frais médicaux, en l’absence d’assurance, ceux-ci ne pourront de plus être admis que dans des hôpitaux publics manquant cruellement de moyens.

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste)
• souscrivez une assurance.
• En cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire, mais est vivement recommandée (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde.
Enfin, dans certaines conditions de voyage, la vaccination préventive contre la rage peut-être conseillée.
Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

 

Iles Galapagos

Remarque : Le décès d’un ressortissant français survenu en décembre 2011 sur les îles Galapagos a mis en évidence le manque de structure médicale de bon niveau sur ces îles et les difficultés rencontrées par les compagnies d’assistance et de rapatriement pour faire hospitaliser les malades sur le continent.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Amazonie zone 3 ; ailleurs zone 1.
Le paludisme est endémique au-dessous de 1500 mètres dans les provinces d’El Oro, Esmeraldas, Guayas, Manabi, Los Rios, Morona-Santiago, Napo, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe. Traitement préventif conseillé : mefloquine. Quito, les Galapagos et le centre du pays ne sont pas concernés par le paludisme.

Endémies
Des cas de dengue, de choléra, de leptospirose, de leishmaniose et de méningite cérébro-spinale sont régulièrement signalés par les autorités sanitaires dans les provinces du littoral (Guayas, Los Rios, Manabi et Esmeraldas), ainsi qu’en Amazonie. Il est recommandé d’être vigilant lors des déplacements, en particulier durant la période des pluies, propice au développement de foyers infectieux.
Suite au décès, en décembre 2011, de personnes victimes de morsures mortelles de chauves-souris atteintes de la rage, il convient d’éviter la province amazonienne de Morona Santiago située au sud-est de l’Equateur et en particulier le village de Taisha.
Par ailleurs, d’autres foyers de rage existent et l’approvisionnement en vaccin est irrégulier.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Etats-Unis

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’infrastructure médicale est excellente, mais d’un coût élevé. Il n’existe pas de convention de sécurité sociale couvrant l’assurance maladie entre nos deux pays. En situation d’urgence, seule une ambulance assure une priorité lors de l’arrivée au service des urgences de l’hôpital (admission conditionnée à une garantie financière).
Hors situation d’urgence, contacter le Consulat Général le plus proche qui dispose de la liste des médecins francophones. Une ordonnance française ne permet pas d’acheter des médicaments aux Etats-Unis. Il est donc conseillé de se constituer, le cas échéant, un stock suffisant des médicaments nécessaires et de conserver une copie de l’ordonnance correspondante.
Une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse se voit refuser un tel visa.

Virus West nile (VWN)
L’épidémie actuelle d’infection par le virus West nile (VWN) se propage depuis fin juillet.
Elle touche plus particulièrement les états du Colorado et du Dakota du Sud, mais des cas ont été observés dans une vingtaine d’autres états.
Il est rappelé que la majorité des infections par les VWN restent bénignes. Les formes graves surviennent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifiques contre ce virus.
Le VWN se transmet par les moustiques, aussi les autorités sanitaires américaines recommandent-elles des mesures de protection individuelle contre les moustiques :
• porter des vêtements à manches longues et des pantalons,
• appliquer des produits à usage externe pour éloigner les insectes,
• limiter les sorties au lever et au coucher du soleil, périodes de journée où les moustiques sont les plus actifs.

Hantavirus
Depuis 1993, des cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ayant parfois provoqué des décès ont été signalés sur l’ensemble des Etats-Unis. Les infections par hantavirus sont principalement contractées par inhalation de gouttelettes de salive ou d’urine en suspension dans l’air, ou de poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.

 

Grenade

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Guatemala

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez une assurance ;
• en cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.
Du fait du climat et des conditions d’hygiène parfois précaires, les risques d’épidémies (choléra, dengue, hépatite, gastro-entérite…), notamment en saison des pluies (de mai à octobre), ne sont pas à négliger. Il est donc recommandé de suivre les précautions suivantes :
• se tenir informé de la situation sanitaire locale ;
• contracter une assurance couvrant les soins et le rapatriement ;
• consulter le médecin traitant ;
• se munir d’une trousse de secours de première urgence dans des régions isolées du pays ;
• se prémunir contre les piqures de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité des eaux stagnantes…).

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde. Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme peut être présent au Guatemala dans les zones d’altitude inférieure à 1 500 mètres (faible risque, pays classé en zone 1 sans chloroquinorésistance).

Dengue
La dengue est une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques diurnes. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, vêtements couvrants) en particulier pendant les saisons les plus humides (essentiellement sur les côtes atlantique et pacifique). Les départements les plus touchés sont Escuintla, Jutiapa, Zacapa et Chiquimula.
Cette maladies virale prend l’apparence de symptômes grippaux (fièvre, courbatures, douleurs musculaires) Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Certaines formes pouvant se compliquer de manifestations hémorragiques, il convient d’éviter la prise d’aspirine et de consulter un médecin dès les premiers symptômes. En cas de symptômes et une fois la consultation d’urgence effectuée, il est fortement conseillé de se diriger vers les structures médicales de la capitale afin de recevoir le suivi approprié.

Hygiène alimentaire
• ne boire que de l’eau en bouteille ;
• soigneusement laver (ou désinfecter) fruits et légumes ;
• éviter absolument les cantines ambulantes servant jus de fruit et repas préparés ;
• éviter de consommer crustacés, coquillages, mollusques et poissons dans des lieux ne présentant pas toutes les conditions d’hygiène ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Guyana

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire sur tout le plateau des Guyanes. Les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3

Dengue
Comme dans l’ensemble de la région, la dengue constitue un risque à prendre en compte.

Eau
L’eau n’est pas potable au Guyana, il est recommandé d’éviter de consommer l’eau provenant du robinet et de préférer l’eau minérale conditionnée en bouteille.

 

Haïti

Conseils
• Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez à une assurance, en vérifiant que celle-ci s’applique bien en Haïti (pays exclu de la zone de couverture de certaines assurances).

Vaccinations
• Il est impératif de vérifier la vaccination diphtérie tétanos poliomyélite +/- Coqueluche.
• L’Organisation panaméricaine de la santé rappelle l’importance de l’immunité contre la Rougeole (vaccination combinée Rougeole-Oreillons-Rubéole).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Règles d’hygiène alimentaire
Durant le séjour, il convient de respecter quelques règles simples d’hygiène alimentaire :
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• s’abstenir de boire l’eau du robinet, pour ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées; éviter l’ingestion de glaçons.
• privilégier les aliments cuits aux crus.

Choléra
Les autorités sanitaires haïtiennes appellent la population à la prudence en raison d’une présence épidémique du choléra dans plusieurs régions du pays. Dans ce contexte, les voyageurs sont également invités à respecter les règles d’hygiène personnelle simples.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Paludisme (malaria) – Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques n’est présente que dans les zones rurales (classification en zone 1). Il est donc recommandé de recourir à des mesures individuelles de protection contre les moustiques. Par ailleurs, un traitement préventif peut être recommandé dans certaines circonstances.

Filariose lymphatique
Il n’y a pas de recommandation prophylactique particulière de la part de l’OMS. Néanmoins il est conseillé, comme pour la prévention du paludisme ou de la dengue, de se protéger de la piqûre des moustiques par des moustiquaires imprégnées et des répulsifs.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Tuberculose
Elle est endémique en Haïti, où plusieurs foyers à souche résistante ont en outre été détectés. Compte tenu de la virulence de cette pathologie particulière, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de toux persistante, de grande fatigue ou de fièvre.

Rage
Il s’agit d’une maladie virale potentiellement grave, essentiellement transmise par les morsures ou griffures de mammifères (souvent le chien ou le chat) – Vaccinée ou non, toute personne mordue par un animal doit consulter un médecin sans délai.

 

Honduras

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les hôpitaux publics offrent un niveau de soins médiocre. En dehors des grandes villes, la couverture médicale est aléatoire. Les étrangers doivent payer leurs frais médicaux (coût élevé de la journée d’hospitalisation en soins d’urgence). Les régimes d’assurance français ne sont pas reconnus. Les cliniques privées sont de qualité acceptable et le personnel médical généralement formé à l’étranger.

Dengue
Risque élevé en saison humide de fin mai à début novembre. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse (dengue dite hémorragique), il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques peuvent parfois survenir. Les zones de plus forte incidence sont les plus grands centres urbains.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures peut s’ajouter un traitement adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1. Les régions de l’Olancho (est) et de Choluteca (sud) sont les plus touchées.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le vaccin contre la fièvre jaune pour les personnes ayant séjourné récemment dans un pays où cette affection est endémique (Amérique du Sud, Afrique subsaharienne,…). Il est conseillé de s’informer le plus longtemps possible avant le départ auprès de la compagnie aérienne ou de l’agence de voyages car un délai de 10 jours d’incubation est requis après la vaccination avant de pouvoir entreprendre le voyage vers la zone non infectée.
Il est conseillé de vérifier la validité de la vaccination contre la tuberculose.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Grippe AH1N1
Face à la recrudescence des cas de grippe AH1N1 il est impératif d’appliquer les mesures d’hygiène habituelles : lavage régulier des mains, aération régulière des pièces, limitation de la fréquentation des lieux à forte densité. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.

Hygiène alimentaire
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
– se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
– consommer de l’eau en bouteille capsulée,
– laver soigneusement les fruits et légumes avant consommation,
– éviter la consommation de poissons, de viandes ou de volailles insuffisamment cuits,
– éviter les petits restaurants populaires (« comedores ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

VIH – Sida
Prévalence importante du VIH-SIDA (le Honduras est un des pays les plus infectés sur le continent). Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas de suspicion d’exposition au virus, les traitements d’urgence sont difficiles à trouver.

 

Jamaïque

Conseils
Consulter votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en Jamaïque. Il est toutefois préférable de tenir sa vaccination Diphtérie, Poliomyélite et Tétanos à jour. De même la vaccination contre l’hépatite A et B pourra vous être conseillée par votre médecin.

Grippe A/H1N1
La Jamaïque est modérément affectée. A la date du 25 juin 2009, il y avait 21 cas avérés dans le pays. Il est toutefois conseillé de se tenir informé de l’évolution de cette épidémie et de consulter les mesures de précaution utiles sur le site Internet de l’Organisation Mondiale de la Santé. Par ailleurs, fin juin 2009, un foyer d’origine locale a été détecté en province (paroisse de Manchester)

Moustiques
Pendant la saison humide (de mai à septembre), il y a davantage de moustiques pouvant dans certains cas transmettre le virus de la dengue. Il convient donc de ne pas négliger le recours à des mesures de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Il convient donc de respecter les habituelles mesures de prévention.

 

Mexique

Risques liés à l’altitude et à la pollution atmosphérique
Une période d’adaptation est souvent nécessaire. Les difficultés respiratoires peuvent empirer, en hiver notamment. La gêne provoquée par la pollution et l’altitude dépend de l’état de santé personnel. Les personnes atteintes de maladies cardiaques ou respiratoires sont invitées à consulter leur médecin avant de séjourner dans la capitale ou dans tout autre site touristique en haute altitude.

Les maladies gastro-intestinales
Elles ne sont pas rares chez les touristes peu habitués aux traditions culinaires locales et peu précautionneux. Il est déconseillé de consommer des salades, des agrumes ou des fruits de mer dans des échoppes qui ne présentent pas toutes les garanties d’hygiène. Ne pas boire d’eau du robinet et préférer les eaux minérales en bouteilles, sans glaçon, et éviter de manger des glaces et des sorbets. Emporter avec soi des médicaments anti-diarrhéiques.

Le choléra
Le choléra n’a pas de caractère endémique au Mexique, mais des cas de choléra sont régulièrement signalés par les autorités mexicaines – par exemple dans l’Etat d’Hidalgo, fin septembre 2013.
Afin de diminuer les risques de transmission (comme pour toute maladie diarrhéique fréquente dans l’ensemble du pays ainsi que dans les régions marécageuses ou tropicales), il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Des produits de purification de l’eau sont disponibles dans tous les supermarchés, mais leur mode d’emploi doit être scrupuleusement respecté.

Leishmaniose ou lèpre des montagnes
A l’état endémique dans les régions de la Selva et de Comitan. La zone touristique de Los Altos (San Cristobal de las Casas, San Juan Chamula) n’est pas affectée de même que les autres villes du Chiapas (Tuxla Guiterriez et Tapachula). Si la variante cutanée est rarissime, on peut rencontrer la variante viscérale aux environs d’Ocozocoautla. Les phlébotomes, insectes vecteurs de cette maladie, ne se trouvent que dans les régions à végétation luxuriante.

Hépatite A
Le risque de contracter l’hépatite A concerne essentiellement les touristes pratiquant un tourisme d’aventure non conventionnel. Les mesures de prévention contre cette maladie sont les mêmes que celles énoncées pour le choléra.

Hépatite B
L’hépatite B n’est pas à l’état endémique au Mexique. Pour l’éviter, outre la vaccination, il est recommandé d’utiliser les préservatifs et de traiter toute lésion avec des instruments stériles.

Paludisme
Il peut être contracté dans certaines zones rurales des Etats suivants : Campeche, Chiapas, Guerrero, Michoacan, Nayarit, Qintana Roo, Sinaloa et Tabasco. Il est préférable de consulter un médecin avant de séjourner dans l’isthme de Tehuantepec ou dans la péninsule du Yucatan.

Dengue
On distingue la dengue classique et la dengue hémorragique, qui peut être mortelle. Les autorités sanitaires précisent toutefois que la maladie ne peut atteindre la capitale du pays puisque le moustique ne survit pas à plus de 1200 m d’altitude. Il n’existe ni vaccin, ni thérapie antivirale. Elle doit être soignée par l’utilisation exclusive de paracétamol, l’utilisation d’aspirine est à proscrire.
Pour s’en protéger, seules les mesures de bon sens s’imposent :
• utilisation de produits anti-moustiques ;
• protection par des moustiquaires ;
• port de vêtements longs.
Il convient de consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes liés à cette maladie et rappelant ceux de la grippe (fortes fièvres, maux de tête violents, perte d’appétit, problèmes gastro-intestinaux et éruption cutanée).

Virus du Nil
Le virus du Nil n’a pas été détecté au Mexique après son apparition dans le sud des Etats-Unis, en particulier à Houston, au Texas. Les autorités sanitaires mexicaines prennent les mesures nécessaires pour éviter que les larves ou les moustiques porteurs de ce virus puissent se propager au Mexique, en procédant à la fumigation de produits adéquats sur les navires accostant à Veracruz et dans les villes et villages du nord-est du pays, au Nouveau Leon et au Tamaulipas.

Vaccinations
Aucune vaccination est obligatoire, hormis contre la fièvre jaune lorsque l’on vient d’un pays d’endémie (carnet de vaccination faisant foi). Avant le départ, il est préférable d’être vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde et l’hépatite A et B.

Infrastructures médicales
Les hôpitaux et les cliniques privés offrent des soins de qualité dans la plupart des régions du Mexique mais sont généralement très onéreux et les soins doivent souvent être payés d’avance. Pour les personnes suivant un traitement médicamenteux spécifique, vérifier avant le départ que les médicaments sont disponibles au Mexique ou bien en emporter un stock suffisant accompagné de l’ordonnance médicale correspondante.

Conseils
Consulter le médecin traitant. Il est indispensable de contracter une assurance rapatriement sanitaire. Une journée d’hospitalisation au Mexique coûte en moyenne 1000€, un rapatriement vers la France coûte environ 10 000€. Il faut être conscient que les hôpitaux au Mexique refusent d’accepter des patients sans garantie financière. Il est fréquent qu’ils exigent des patients qu’ils signent un « voucher » de carte de crédit « ouvert » même si le patient est par ailleurs titulaire d’une assurance ou d’une protection mutualiste. Vérifier avec soin que l’assurance s’engage à couvrir, notamment l’hémophilie, et en garder une copie sur soi avec, à portée de main, les numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence.

 

Nicaragua

Épidémie de dengue
Le Nicaragua, en pleine saison des pluies, fait face à une recrudescence significative des cas de dengue. L’alerte rouge a été instaurée par les autorités, un bilan officiel de l’épidémie faisant état d’au moins 13 décès et de plus de 5000 personnes infectées. Les principaux foyers d’infection se trouvent à Managua mais aussi dans les départements de Chontales, Leon, Chinandega et Masaya.
Cette maladie virale potentiellement grave étant transmise par les piqûres de moustiques, des mesures prophylactiques sont donc fortement recommandées: port de vêtements longs, pulvérisation de produits anti-moustiques sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires, et élimination de tout foyer propice au développement de larves (eau stagnante).

Conseils
Compte tenu de la faiblesse des infrastructures sanitaires publiques et du coût des établissements privés qui peuvent offrir une bonne qualité de soins, il est indispensable avant le départ :
• de souscrire une assurance.
• de consulter votre médecin (éventuellement votre dentiste).

Dengue
La saison des pluies (mai à octobre) est propice à l’augmentation des cas de dengue sur l’ensemble du territoire, y compris à Managua. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Tous ces produits sont disponibles localement. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme (malaria)
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut vous être recommandée par votre médecin.

La Rage
La vaccination contre la rage est éventuellement justifiée pour les séjours de longue durée et les voyages aventureux. En cas de morsure par un animal, il est très important de nettoyer soigneusement la plaie (même si elle semble superficielle) à l’eau et au savon puis de la rincer et de la désinfecter. L’intervention d’un médecin est indispensable afin d’évaluer si l’administration d’un vaccin curatif est nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées.
• Eviter la consommation de poissons, de viandes et de volailles crus, laver soigneusement les fruits et légumes avant de les consommer.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de protection classiques (préservatif) sont fortement recommandées.

 

Panama

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Les conditions sanitaires sont satisfaisantes. En raison du climat constamment chaud et humide, il convient d’observer des règles d’hygiène strictes et de veiller à la bonne conservation des aliments. L’eau est potable dans les villes de Panama, Colón et David. Dans les régions intérieures, il est conseillé de consommer de l’eau minérale.

Vaccinations
Certaines régions de Panama présentent des risques de fièvre jaune : l’Est, le Darien et la communauté Kuna notamment. Les autorités panaméennes recommandent donc la vaccination pour les personnes désireuses de se rendre dans ces régions. Par ailleurs les autorités sanitaires locales recommandent la vaccination à tous les voyageurs en provenance ou à destination des pays comportant un risque de transmission de la maladie.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). À ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La région du Darien (frontalière de la Colombie), qui doit quoi qu’il en soit être évitée (cf. rubrique « Sécurité »), est particulièrement touchée par le paludisme. Il arrive que des cas soient signalés dans d’autres régions, notamment à proximité du Costa Rica : il convient donc de se renseigner peu de temps avant son voyage.

La dengue
Infection transmise par les piqûres de moustiques qui est dorénavant présente durant toute l’année, mais reste particulièrement importante pendant la saison humide de mars à octobre. Comme pour la malaria, il est recommandé de prévoir des mesures de protection contre les piqûres de moustiques, notamment en soirée.

Infrastructures médicales
Deux hôpitaux privés (Hospital Nacional et Clínica San Fernando) ont signé un accord avec Inter-Mutuelles Assistance (IMA), organisme regroupant la plupart des mutuelles françaises. Cet accord permet l’admission pour hospitalisation sans dépôt de garantie préalable. Il est par conséquent recommandé d’être muni de sa carte d’adhérent à une mutuelle du groupe IMA. Les adhérents de la mutuelle des Affaires étrangères peuvent bénéficier de cette même facilité dans un troisième centre hospitalier, le Centro Médico de Paitilia. Un quatrième hôpital, affilié à l’Hôpital John Hopkins des Etats-Unis, est en cours de discussion pour des accords similaires.

 

Paraguay

Conseils
Avant le départ consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance/assistance couvrant les frais susceptibles d’intervenir durant le transport et le séjour.

Les maladies transmises par les piqûres de moustique
Il est indispensable de prendre toutes les précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques : en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout et dont les stocks pourraient rapidement s’épuiser (en emporter de préférence avec soi).

La dengue
Une épidémie de dengue sévit chaque année, depuis novembre 2009, sur l’ensemble du pays et en particulier à Assomption et dans les banlieues appartenant au Département Central ainsi que dans les régions Alto Paraná (est du pays), près de la zone de la triple frontière, où se trouve Ciudad del Este et Conception (nord du pays, proche de la frontière avec le Brésil).
Le ministère de la Santé publique, qui s’est engagé à renforcer le dispositif de lutte anti-dengue, a dénombré au 30 avril 2013, plus de 76 000 cas avérés et 52 décès, dont 80% concernent la seule région d’Assomption (Département Central).
Précautions à observer : Le moustique vecteur de la Dengue est un moustique diurne. Porter de préférence des pantalons et des chemises ou T-shirts à manches longues (ce sont davantage les autres moustiques qui piquent à travers les tissus). Utiliser des lotions ou crèmes répulsives et des spirales anti-moustiques si vous vous tenez en extérieur. Favoriser les lieux climatisés, propres à éloigner ce type de moustique. Plus il y a de monde autour de vous, plus vous multipliez les risques d’être piqué par un moustique porteur du virus : éviter les lieux publics à forte concentration humaine (marchés en plein air, restaurants extérieurs ou terrasses de cafés très fréquentés, concerts en plein air, stades pour assister à un match important, rues très passantes,…).
Symptômes : Fièvre, fatigue, douleurs, maux de tête, tâches qui peuvent apparaître sur la peau. Consulter un médecin qui prescrira des analyses et vous orientera, le cas échéant, vers un hôpital. S’il y a saignement (par exemple des gencives), se rendre directement au service des urgences d’un hôpital (voir liste des N° utiles/ Hôpitaux privés). Eviter absolument la prise d’aspirine ou de médicament à base d’aspirine.
Il n’existe pas encore de vaccin : Cette affection peut revêtir une forme grave (hémorragique). Au retour en France, en cas de fièvre, signaler à un médecin le séjour passé au Paraguay. L’épidémie de dengue qui se développe chaque année en période estivale (hémisphère sud) a tendance à s’étaler dans le temps.

La fièvre jaune
Réapparue en 2008 au Paraguay après 34 années d’absence, elle peut sévir en période estivale (hémisphère sud). La vaccination anti-amarile est fortement recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre au Paraguay.

Le paludisme (malaria)
Maladie très rare au Paraguay, mais possible dans les zones frontalières du Brésil. Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu (nivaquine ou paludrine), suivi avant et après le séjour, peut être prescrit par un médecin, par exemple dans un institut de médecine tropicale ou un centre de conseils aux voyageurs.
La prévalence de ces maladies transmises par les moustiques impose le respect de mesures quotidiennes de prévention, notamment pour les personnes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou malades) : port de vêtements longs, usage de produits anti-moustiques, diffuseurs électriques, moustiquaires, serpentins, etc.). La prévention passe également par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eaux stagnantes, détritus, etc.).

Vaccinations
Fièvre jaune : fortement recommandée.
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTPolio) : mise à jour nécessaire.
Vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite (consultez votre médecin conseil).
Enfants : mettre à jour les vaccinations (notamment vaccination anti-pneumococcique). Prendre conseil auprès d’un centre de vaccinations internationales.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-SIDA. Toutes les mesures de prévention doivent être observées.

Quelques règles simples d’hygiène
• Il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférer l’eau en bouteilles capsulées.
• Eviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus et de fruits non pelés et lavés à l’eau du robinet, ainsi que la consommation de jus de fruits frais achetés dans la rue.
• Eviter de consommer des aliments (lait, poisson, viande rouge et volaille) insuffisamment cuits.
• Veiller à un lavage régulier et soigné des mains avant chaque repas.

Autres conseils
• éviter les baignades dans les rivières, les lacs ou la baie d’Assomption (risques d’infections parasitaires).
• éviter tout contact avec les animaux rencontrés.
• veiller à respecter les impératifs de sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emporter dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Pérou

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de soins sur place, à Lima, les cliniques et les hôpitaux privés sont bien équipés, et les médecins, souvent formés en Europe ou aux Etats-Unis, en général de très bon niveau. Mais il est obligatoire de régler les soins d’avance.

Altitude
Les personnes qui connaissent des problèmes cardiaques et qui souhaitent se rendre dans les villes d’altitude (Puno, Cusco, Huaraz, Arequipa) doivent consulter un médecin avant tout déplacement.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
L’eau distribuée par les réseaux d’alimentation ordinaire n’est pas potable: préférer les eaux en bouteilles capsulées. Eviter la consommation de poissons et de viandes insuffisamment cuits, éviter de manger des fruits et légumes crus sur les marchés.
Se protéger efficacement contre les moustiques, vecteurs du paludisme, ou de virus (comme la dengue ou le virus Oropouche) en utilisant des produits répulsifs adaptés aux pays tropicaux (applications répétées sur les vêtements et les parties de peau découvertes).

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 en Amazonie, zone 1 ailleurs. Il est utile de se munir d’un répulsif contre les insectes dans les zones situées en-dessous de 1 500 mètres d’altitude, dans les régions chaudes et humides telles que l’Amazonie.

Dengue
Maladie virale propagée par un moustique, actif de jour. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). Les pluies et les chaleurs de l’été austral (décembre à avril) favorisent la multiplication des moustiques transmetteurs de ce virus. De ce fait, une épidémie de cette maladie se déclare chaque année à cette période, notamment dans le nord et l’ouest du pays. Il convient de se protéger en cas de déplacement dans ces régions.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour l’Amazonie, le vaccin contre la fièvre jaune est vivement recommandé. Il est obligatoire pour se rendre au Venezuela depuis le Pérou.
De nombreux cas de grippe AH1N1 ont été récemment enregistrés au Pérou. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

L’ayahuasca
L’ambassade de France met en garde les voyageurs contre la consommation d’ayahuasca, plante hallucinogène utilisée par les chamanes en Amazonie, inscrite au registre des stupéfiants en France. L’usage de l’ayahuasca peut avoir des conséquences médicales graves, susceptibles d’entraîner la mort. La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie sous aucun prétexte. Toutefois, de nombreux guides touristiques ainsi que des centres d’éco-tourisme peu fiables proposent des initiations au chamanisme. Ainsi, le centre Sachawawa à Tarapoto fait, en particulier, l’objet d’une enquête judiciaire à la suite du décès d’une française, en août 2011, dans des circonstances non encore élucidées.

 

République Dominicaine

Conseils
Consultez vos médecins (généraliste, dentiste) et souscrivez à une assurance.
Plusieurs cas ont été signalés de malades n’ayant pu être hospitalisés faute d’avoir acquitté, avant tout soin, des sommes très élevées (en dollars américains) auprès d’établissements hospitaliers. Ces pratiques sont courantes dans tout le pays – où les honoraires des médecins sont libres -, surtout dans les zones les plus touristiques. Il convient donc de se renseigner auprès de son centre de sécurité sociale et de sa mutuelle avant de partir, et de souscrire une bonne assurance pour la durée prévue du séjour.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• Lavage des mains régulier
• Aération régulière des pièces Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en République dominicaine. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : le pays est classé en zone 1.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Fièvre du Nil
La fièvre du Nil est une affection virale transmise par les moustiques via les oiseaux migrateurs. Les parcs naturels du pays, notamment celui des Haïtises, sont particulièrement touchés.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France

Rage
Des cas de rage ont été signalés dans le pays. Il est recommandé de se tenir à l’écart des animaux. En cas de morsure par un animal, contacter le centre antirabique de Saint-Domingue.

Leptospirose
La leptospirose est une maladie bactérienne contractée au cours d’activités sportives ou de baignade en eau douce. Une à deux semaines après la contamination, apparaissent des symptômes peu spécifiques : fièvre, frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête. En l’absence de complications ou de maladie sous-jacente, un traitement antibiotique précoce permet une évolution favorable. Il convient donc d’éviter les baignades en eau douce, de veiller à une hygiène rigoureuse des mains et au port de vêtements adaptés (bottes notamment) pour la traversée de zones humides.

Choléra
Une vague de choléra a touché la République dominicaine au cours de l’hiver 2010-2011. L’épidémie n’est pas encore totalement enrayée malgré les mesures prises par les autorités locales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas ;
• d’éviter de boire à même les canettes.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
En cas de consultation médicale, notamment dans les dispensaires situés dans l’enceinte des hôtels, il est impératif de bien se faire spécifier le prix de la consultation. De même, en cas d’hospitalisation, il est indispensable de demander un devis préalablement à toute intervention et de vérifier auprès de votre assurance les modalités de prise en charge des soins (remboursement ou prise en charge directe). Il est fréquent que les hôpitaux empêchent la sortie des personnes n’ayant pas réglé l’intégralité de leurs frais médicaux.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne -voir leptospirose-)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séjour voire un peu plus par précaution.

 

Saint-Christophe-et-Niévès

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue ; il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

 

Sainte Lucie

Conseils
Il est recommandé de contracter avant le départ une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel.

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), et enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeurs (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.
L’équipement des hôpitaux à Sainte-Lucie étant insuffisant, les malades et les blessés sont souvent évacués vers le C.H.U. de Fort-de-France à la Martinique. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’à la Martinique ou à la Barbade.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).
A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

 

Salvador

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais celles contre le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde, la diphtérie et l’hépatite A et B sont fortement conseillées. Le système local de santé, dans le secteur privé, est convenable pour les soins courants.

Dengue
Le 21 octobre 2013, dans le cadre de la lutte contre la dengue (8000 cas cette année ayant entraîné 3 décès), les autorités salvadoriennes ont décrété une nouvelle alerte. Les villes les plus touchées sont : la capitale, San Salvador, ainsi que Santa Ana, Sonsonate et Zacatecoluca.
Cette maladie existe à l’état endémique au Salvador. Le vecteur en est le moustique « Aedes Aegpyti » qui prolifère en saison des pluies (juin-novembre). Se traduisant par de fortes poussées de fièvre, maux de tête et courbatures, s’apparentant à un syndrome grippal, la dengue peut prendre une forme hémorragique dont l’issue peut être fatale. Il n’existe aucun vaccin.
Seules les mesures préventives sont efficaces : moustiquaires, application de produits répulsifs sur la peau et les vêtements, suppression des eaux stagnantes pouvant abriter les larves de moustiques (récipients, vases de fleurs, etc.).

Autres maladies
• Paludisme (présent de juin à novembre, sauf au-dessus de 600 mètres et dans les agglomérations), tuberculose, choléra, rage, pneumonies, les conjonctivites bactériennes, les amibiases, les gastro-entérites (notamment celles à rotavirus).
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, les frais d’hospitalisation pouvant être élevés dans les hôpitaux privés, dont certains sont de bonne qualité.

 

Suriname

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• contractez une assurance.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Il est recommandé de mettre à jour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et de se faire vacciner contre la typhoïde et l’hépatite A.
Pour les enfants, tous les vaccins préconisés par le ministère de la santé sont conseillés.

Prévention du paludisme (malaria)
Le paludisme est en régression très nette. Certaines précautions doivent toutefois être prises pour les séjours à l’intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane.
Le « plasmodium falciparum » y est prédominant. La prophylaxie est nécessaire en toute saison pour les séjours dans les zones impaludées (classification : zone 3).
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
Elle est présente au Suriname et sévit essentiellement dans les zones urbaines, parfois sous forme hémorragique. Il faut tenter d’éviter les piqûres de moustiques (se munir de répulsifs textiles et cutanés).

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

Informations sanitaires générales
L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. A l’intérieur du pays, il est indispensable de consommer de l’eau en bouteille.

 

Trinité Et Tobago

Infrastructures sanitaires
Les infrastructures sanitaires du pays sont de qualité variable. En cas de problème, il est conseillé de s’adresser aux établissements privés, chers mais de meilleure qualité. Une évacuation sur la Martinique, la Guadeloupe ou sur Miami peut être conseillée pour les accidents ou maladies graves.

Vaccinations
Il est conseillé de se faire vacciner contre la fièvre jaune (cette recommandation ne s’applique pas aux enfants de moins d’un an). La vaccination n’est pas obligatoire, mais peut le devenir d’un jour à l’autre en cas d’épidémie et le délai de réponse immunitaire après la vaccination est de dix jours. De plus, les pays voisins (Venezuela, Guyana, Suriname et le département de Guyane) notifient ou suspectent des cas de fièvre jaune selvatique. Par ailleurs, les adultes doivent mettre à jour leurs vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ; se faire vacciner contre la typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.
Pour les enfants : vaccinations recommandées en France par le Ministère de la Santé – et en particulier : B.C.G. et hépatite B dès la naissance, rougeole dès l’âge de 9 mois.

Informations générales
Il est préférable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer, et il convient de se prémunir contre :
• le soleil ;
• les piqûres de moustiques, par l’utilisation de produits répulsifs cutanés comportant 50 % de DTT et le port de vêtements à manches longues.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

VIH – Sida
Le sida est très présent à Trinité et Tobago (1.400 cas de plus chaque année) et les mesures de prévention adéquates doivent être prises. Il n’est pas demandé de certificat de non-séropositivité pour les courts séjours.

 

Uruguay

Conseils
Avant le départ, il est conseillé de consulter son médecin traitant et de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (les soins médicaux, y compris dentaires, sont très onéreux en Uruguay).

Dengue
Les risques de dengue (infection virale par piqûre de moustique) en Uruguay sont réduits. Il est cependant recommandé aux voyageurs de prendre les précautions d’usage pour éviter les piqûres de moustiques, notamment dans les régions limitrophes du Rio Uruguay (Départements de Colonia, Soriano, Rio Negro, Paysandu, Salto et Artigas).

Vaccinations
Aucun vaccin n’est exigé.
Vaccins recommandés : Hépatite A et B, Tétanos, Polio.

 

Venezuela

Conseils
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue
La dengue, y compris sous sa forme hémorragique, est présente. Il est donc recommandé de consulter systématiquement un médecin en cas de forte fièvre accompagnée de maux de tête. Ne pas prendre d’aspirine. A titre préventif, l’usage de lotions anti-moustiques est conseillé, ainsi que l’utilisation de moustiquaires. Les fumigations sont préconisées pour éviter une trop grande prolifération de moustiques.

Hygiène alimentaire
Il est préférable d’éviter la consommation de fruits de mer, de même que l’eau minérale sera préférée à l’eau du robinet.

Vaccinations
Vaccinations conseillées : tétanos, poliomyélite, fièvre jaune.
Vaccinations recommandées en fonction du voyageur : diphtérie, fièvre typhoïde, hépatite A et B.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent dans les zones rurales au-dessous de 1 000 mètres dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Monagas, Portuguesa, Sucre, Tachira, Zulia, Amazona et Delta Amacuro, toute l’année. L’Amazonie est classé en zone 3, le reste du pays en zone 1.

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Afrique du Nord et Moyen Orient

Algérie

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est admis de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• D’autres vaccinations, comme les hépatites virales A et B, ou la fièvre typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
• veiller à une bonne hygiène alimentaire (conditions de conservation des aliments, cuisson suffisante),
• s’assurer de la qualité de l’eau (préférer l’eau en bouteille capsulée),
• de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Informations particulières
Quelques cas de méningite et de fièvre typhoïde sont régulièrement rapportés dans plusieurs régions. Il est donc recommandé de s’informer avant le départ auprès de son médecin traitant.

Quelques règles simples
• Pour des raisons bactériologiques, les baignades sur le littoral sont déconseillées en particulier à proximité des zones urbaines.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Arabie Saoudite

Coronavirus
Dans le cadre de mesures préventives spéciales pour le coronavirus MERS, le ministère de la santé d’Arabie Saoudite déconseille aux personnes âgées, à celles souffrant de maladies chroniques, aux femmes enceintes et aux enfants, d’effectuer le petit pèlerinage (Oumra) et le grand pèlerinage (Hajj) à la Mecque cette année.
Ces annonces s’expliquent par le caractère particulier de ces événements (rassemblements importants d’une durée de plusieurs jours) et ne concernent pas les autres types de déplacements en Arabie Saoudite.
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque ou potentiellement à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
Plusieurs dizaines de cas d’infection virale à Coronavirus (MERS CoV) ont été constatés ces derniers mois dans les pays de la Péninsule arabique ou dans les pays limitrophes. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures classiques d’hygiène sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre, toux et/ou de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Vaccinations
Il est rappelé que certaines vaccinations sont obligatoires avant le départ pour le pèlerinage à la Mecque et à Médine.
Les autorités saoudiennes exigent dorénavant que les pèlerins soient vaccinés contre la méningite, au moins dix jours avant leur départ pour l’Arabie Saoudite.
Avant le départ pour le pèlerinage à la Mecque et Médine
Il est rappelé que certaines vaccinations sont obligatoires avant le départ pour le pèlerinage.
• Vaccination préventive contre la méningite à méningocoque A-C-W135-Y, obligatoire pour toute personne souhaitant se rendre au pèlerinage,
• Vaccination préventive de la Fièvre jaune, obligatoire pour tout voyageur en provenance de Guyane ou d’une région en zone d’endémie,
• Vaccination préventive contre la grippe saisonnière, particulièrement recommandée chez les voyageurs atteints de maladies chroniques.
Ces vaccinations sont effectuées au cours d’une consultation médicale avec votre médecin traitant ou un médecin de centre de vaccinations internationales. Cette consultation vous permettra d’aborder avec le médecin les questions que vous vous posez et d’envisager les mesures sanitaires de précaution les plus adaptées à votre état de santé.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• La vaccination anti-méningococcique W135 (obligatoire pour les personnes désireuses de se rendre au pèlerinage de la Mecque)
• Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour): fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
L’Arabie Saoudite dispose d’excellentes structures médicales.
La délivrance et le renouvellement de la carte de séjour (« iqama ») sont conditionnés au résultat négatif d’un test VIH imposé par les autorités.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme
Le risque de paludisme existe dans l’ouest et dans certaines régions du sud de l’Arabie Saoudite. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Un nombre élevé de cas de dengue est signalé dans la région de Djeddah, près de la Mecque. Cette maladie virale exclusivement transmise par des moustiques se traduit dans la majeure partie des cas par un syndrome grippal, plus rarement par des formes graves. La prise d’aspirine est déconseillée. En l’absence de vaccin contre cette infection, il est fortement recommandé, notamment aux personnes qui se rendent au pèlerinage à La Mecque, d’utiliser des répulsifs cutanés (sprays anti-moustiques), de porter des vêtements longs imprégnés de répulsifs et d’utiliser des moustiquaires. Veillez à consulter un médecin en cas de fièvre.

Epidémie de grippe aviaire 
L’Arabie Saoudite fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Des cas de H5N1 ont été découverts sur des oiseaux d’élevage dans la région de Dammam (province orientale). Les autorités saoudiennes ont mis en place un numéro d’appel d’urgence (01 403 01 11). La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides. Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez. Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Bahrein

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque ou potentiellement à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Conseils
• Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
• Les infrastructures sanitaires sont satisfaisantes, mais les frais relatifs aux soins doivent être réglés immédiatement.

Vaccinations
Si aucune vaccination spécifique n’est requise pour entrer dans le pays, il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (+/- la coqueluche). La vaccination contre l’hépatite A et B, ainsi que la vaccination contre la typhoïde peuvent être conseillées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet : consommer de l’eau en bouteilles capsulées. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Egypte

Conseils
Consultez votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Veillez à ce que les prestations proposées par le voyagiste comprennent bien une telle assurance. Durant votre séjour, veillez à consulter un médecin en cas de fièvre, de syndrome grippal ou de troubles digestifs sévères.

Autres recommandations
• L’attention du voyageur est appelée sur la pollution atmosphérique particulièrement élevée au Caire. Il est recommandé aux personnes présentant un état de santé déficient (allergies, asthme, difficultés respiratoires…) de ne pas y séjourner longtemps.
• Certaines maladies, notamment virales, sont transmises par des piqûres d’insectes. Il est recommandé à cet effet d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques) et de porter des vêtements longs couvrants.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination dipthérie-tétanos-polio (+/- coqueluche) est nécessaire. Il est par ailleurs recommandé d’effectuer les vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B et la fièvre typhoïde.

Hygiène alimentaire
• il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférez les eaux en bouteilles capsulées.
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
• veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

VIH Sida
• Prévalence non négligeable du virus. Les mesures de prévention sont indispensables.

Quelques rappels
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant la durée de votre séjour.

 

Emirats arabes unis

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les Emirats arabes unis font partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe liée au nouveau coronavirus (NCoV). A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Informations générales
Le système hospitalier aux Émirats Arabes Unis est moderne. Des médecins français ou francophones exercent dans de nombreux centres médicaux ou hospitaliers dont les coordonnées peuvent être fournies, en cas de besoin, par l’ambassade de France à Abou Dabi.

VIH- Sida
Il n’y a pas de test sérologique pour les touristes. En revanche, l’obtention du visa de résidence est subordonnée à la présentation d’une attestation de non-séropositivité.
Les autorités locales refusent la délivrance d’un visa de résidence aux personnes séropositives (au VIH), atteintes de la tuberculose ou de l’hépatite B et procèdent aussitôt à l’expulsion des personnes dont le test sérologique se révèle positif.

Paludisme
Le paludisme est pour ainsi dire inexistant aux Émirats Arabes Unis, à l’exception de quelques oasis à eaux stagnantes. La prophylaxie n’est pas nécessaire chez les expatriés.

Vaccinations
Si aucune vaccination spécifique n’est requise pour entrer dans le pays, il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations contre la diphtérie le tétanos et la poliomyélite (+/ – la coqueluche). La vaccination contre l’hépatite A et B, ainsi que la vaccination contre la typhoïde peuvent être conseillées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet : consommer de l’eau en bouteilles capsulées. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Il est conseillé de contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Irak

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Infrastructures médicales
En matière hospitalière, il n’existe aucun hôpital réellement fiable pour traiter les urgences et les grosses chirurgies. En cas d’évacuation sanitaire par voie aérienne à destination de l’étranger, les demandes d’autorisation de survol des avions médicalisés peuvent demander jusqu’à quarante-huit heures.
A la connaissance de l’Ambassade de France, aucune évacuation sanitaire par voie aérienne ne se fait depuis la province.
Avant le départ, il est recommandé de consulter votre médecin et votre dentiste et de souscrire une police d’assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certaines maladies (virales ou parasitaires) pouvant être transmises par les piqûres d’insectes, il est recommandé d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques), et de porter des vêtements longs (couvrants), notamment dans la zone des marais (sud du pays).

Epidémie de grippe aviaire
Des cas de transmission mortelle du virus à l’homme ont été confirmés par l’Organisation Mondiale de la Santé. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits ou souillés et l’ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer.
D’une manière plus générale :
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

 

Iran

Informations générales
Sous réserve des indications données ci-après, l’état sanitaire du pays est satisfaisant.
Le corps médical est de bonne qualité.
L’attention des voyageurs est toutefois appelée sur les pénuries de médicaments, liées aux difficultés d’approvisionnement des hôpitaux et des pharmacies en produits importés. Par ailleurs, des cas de contrefaçon de médicaments ont été signalés (notamment de contraceptifs).

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Éviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
En Iran les oiseaux migrateurs dans les régions bordant la mer Caspienne sont la principale source de transmission du virus de la grippe aviaire.

Choléra
Le choléra donne lieu à des poussées estivales. Elles touchent plus particulièrement les régions de Téhéran, Qom, Ispahan et du Sistan-Balouchistan.
Leishmanose
L’Iran connaît encore, à l’état endémique dans le sud du pays, des cas de leishmanose, infection parasitaire transmise par la mouche de sable. Le plus souvent il s’agit de la forme cutanée, moins grave, mais il semble qu’elle soit parfois mal diagnostiquée, et la ville touristique d’Ispahan est assez touchée.

Urgences
En cas de problème sérieux, contacter l’Ambassade de France qui alertera le médecin ou l’établissement hospitalier approprié. La police transporte parfois les blessés pour les premiers soins.

 

Israël

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Fièvre du Nil
La « fièvre du Nil » peut toucher Israël. Cette maladie se manifeste par des symptômes grippaux ou des méningites pouvant même entraîner des décès chez des personnes vulnérables (personnes âgées, atteintes du sida ou enfants en bas âge). Elle est transmise par les moustiques. Il est donc recommandé aux voyageurs de prévoir des produits anti-moustiques efficaces.
En cas d’accident dans les Territoires palestiniens, il est conseillé de téléphoner au numéro d’urgence du Croissant rouge palestinien.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Jordanie

Recrudescence de poliomyélite, rougeole et rubéole
Suite à une résurgence régionale de cas de poliomyélite, de rougeole et de rubéole, il est recommandé de vérifier que les vaccinations contre ces types d’affections sont à jour avant tout voyage vers la Jordanie et sa région.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
La Jordanie fait partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe lié au nouveau coronavirus (NCoV). A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ce pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Situation épidémiologique
Dans l’ensemble, les conditions sanitaires en Jordanie sont bonnes. Cependant, on constate aujourd’hui une réapparition de cas de poliomyélite, de rougeole, de rubéole et de tuberculose comme conséquence de la détérioration de la situation sanitaire en Syrie. Il est recommandé de vérifier que les vaccinations contre ces types d’affections sont à jour avant tout voyage vers la Jordanie et sa région.

Grippe aviaire
La Jordanie fait partie des pays qui ont été touchés par l’épizootie de grippe aviaire. L’OMS considère cependant que le pays est à nouveau indemne de la maladie. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.

Informations générales
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• Eviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs.
• Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet soit par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
• Eviter de boire de l’eau du robinet, de manger des salades et des glaces (sauf dans les restaurants de bonne catégorie).

VIH -Sida
Les autorités locales n’exigent pas de test VIH à l’entrée du territoire pour les touristes. En revanche, plusieurs dépistages sont obligatoires (dont le VIH), pour toute prolongation du séjour au-delà de trois mois. Les personnes alors séropositives sont expulsées.

Informations générales
Il est très fortement recommandé de contracter, avant son voyage, une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, ceux-ci pouvant s’avérer très élevés en Jordanie.

 

Koweït

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Informations générales
Aucun autre risque sanitaire particulier n’est à signaler. Les voyageurs en provenance des pays touchés par la fièvre jaune doivent être munis d’un certificat de vaccination contre cette maladie. Aucun contrôle particulier ou examen n’est requis pour un court séjour. Il convient toutefois, comme pour tout déplacement à l’étranger, de contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Liban

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le SAMU (téléphone : 15) en signalant ce voyage.

Recommandations générales
Les structures de soins au Liban vérifient systématiquement la solvabilité de leurs patients avant d’entreprendre tout soin. Il est donc fortement recommandé de contracter une assurance pour soins médicaux et pour rapatriement sanitaire avant le départ.

Grippe A/H1N1 :
Comme dans la plupart des pays, la grippe A/H1N1 est présente au Liban.

Informations générales
La consommation d’eau de ville n’est pas conseillée (utiliser de l’eau minérale).

 

Lybie

Informations générales
Les récents événements ont un impact sur les structures sanitaires libyennes dont la qualité est plus que médiocre. Le pays souffre, en outre, d’un déficit de personnel médical. Il est déconseillé de bénéficier de la moindre intervention chirurgicale en Libye, la sécurité transfusionnelle n’y étant pas garantie.

Vaccinations
Outre les vaccinations usuelles, il est préférable de mettre à jour les vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. De même les vaccinations hépatite A, hépatite B et typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.

Hépatites alimentaires
Des épidémies d’hépatite « A » pouvant survenir localement, il est recommandé aux voyageurs de ne boire que des boissons vendues en bouteilles capsulées.

Maladies transmises par les insectes
Certaines maladies bactériennes pouvant être transmises par les piqûres d’insectes (par exemple des puces), le port de vêtements couvrant les membres (les jambes notamment) est recommandé.

Animaux venimeux
Certaines espèces venimeuses (serpents, scorpions) peuvent être présentes dans les régions désertiques.

Quelques règles simples :
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Maroc

Recommandations générales
• Il est recommandé de souscrire une assurance rapatriement en cas d’accident ou de décès.
• Il convient de vérifier l’étendue et la validité au Maroc de la couverture médicale dont vous disposez. Les établissements hospitaliers peuvent notamment réclamer le paiement intégral des frais médicaux avant la sortie des patients sous réserve de poursuites judiciaires.
• Consultez votre médecin traitant avant le départ.

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire, mais il est recommandé de se prémunir contre les hépatites A et B, la typhoïde .

Eau
La distribution d’eau potable est assurée dans toutes les grandes villes et dans certains villages, mais il est recommandé:
• de boire de l’eau minérale,
• d’éviter les aliments crus,
• de laver soigneusement fruits et légumes,
• d’éviter de se baigner dans les oueds et les barrages. Selon une étude récente, un quart des plages du littoral marocain n’est pas jugé salubre.

Sida
Le sida, quoique moins répandu que dans d’autres pays du continent, est présent, notamment dans les grandes villes et cités touristiques. Son évolution est inquiétante surtout dans la population féminine. Il existerait au Maroc entre 16 000 et 20 000 personnes infectées par le VIH.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

 

Oman

Informations générales
Le réseau de santé publique se développe progressivement. Il existe désormais un hôpital public par sous-préfecture (wilaya).
De nombreuses pharmacies et cliniques privées de quartier répondent aux besoins de santé quotidiens. Le niveau du personnel et des équipements hospitaliers est supérieur à Mascate que dans le reste du pays.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le SAMU (téléphone : 15) en signalant ce voyage.

Médicaments
Les personnes qui voyagent avec des médicaments doivent être informées que certains d’entre eux ne sont pas admis sur le territoire omanais. Il convient de voyager avec une copie de l’ordonnance médicale éventuellement traduite en anglais. Il est par ailleurs recommandé de se renseigner en amont du voyage auprès du Ministère omanais de la santé.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Divers
La présence d’espèces venimeuses dans les wadis, en montagne et dans le désert (serpents, scorpions) de même qu’en mer (serpents, raies, méduses) cause régulièrement des accidents.
Il est donc impératif de prendre des mesures de précautions élémentaires (chaussures montantes pour les promenades, chaussures en plastique pour la baignade).
Il est en outre vivement conseillé de toujours avoir sur soi une pièce d’identité (ou une copie), de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance médicale couvrant les activités du voyage et prévoyant notamment le rapatriement.

 

Qatar

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Le Qatar fait partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe liée au nouveau coronavirus (NCoV).

Informations générales
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).

 

Syrie

Informations générales
L’état sanitaire général de la Syrie est satisfaisant. La qualité des médecins, formés à l’étranger, est excellente mais l’infrastructure médicale est sous-équipée.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire. Il est recommandé de se prémunir contre l’hépatite et d’être à jour des vaccinations habituelles en France.

Eau
Il faut préférer la consommation d’eau minérale en bouteille plutôt que l’eau du robinet.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Conseils
Il est fortement conseillé de souscrire avant le départ une assurance rapatriement sanitaire.

 

Tunisie

VIH-Sida
Aucune attestation de séropositivité ne conditionne l’accès au pays. Toutefois, les établissements hospitaliers amenés à soigner des porteurs étrangers du VIH-Sida. sont tenus de les signaler aux services de la santé et de la police.

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Yémen

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Poliomyélite
Compte tenu de l’épidémie de poliomyélite que connait actuellement le Yémen, il convient de vérifier, avant tout séjour dans le pays, que la vaccination antipoliomyélitique est à jour, notamment pour les enfants.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

SIDA-VIH
Au-delà d’un mois de séjour, un certificat de non-séropositivité est exigé.

Vaccins conseillés
Hépatites A et B. Méningite et fièvre typhoïde.

Informations générales
Il convient de signaler qu’il n’existe au Yémen aucune structure médicale de type SAMU et que seules Aden, Taiz et Sana’a offrent un service d’urgences chirurgicales qui ne répond pas aux standards européens (« Yemen German Hospital » mis à part).
• Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance complète et de qualité couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (en cas d’accident une évacuation rapide est fortement conseillée).
• Les personnes ayant des problèmes cardiaques doivent faire preuve de vigilance du fait de l’altitude, avec des montagnes de plus de 3 000 mètres au centre-ouest et présentant de très fortes amplitudes thermiques, et du climat tropical. Sur les côtes, le climat chaud et humide est pénible en été.

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Vaccins et maladies

Partir en voyage, et ce quelle que soit la destination revêt le risque d’attraper une maladie et afin de palier ce risque, ou du moins, de le réduire, se vacciner reste un acte fondamental et nécessaire.

Tout au long de sa vie, un être humain doit se vacciner, afin de développer une résistance immunitaire et acquérir une mémoire immunitaire adaptative et acquise à la différence de la mémoire immunitaire innée que possède tout individu à sa naissance. S’il existe de nombreuses maladies, pour lesquelles les vaccins sont absents, tels ceux permettant de lutter contre le Virus de l’Immunodéficience Acquise ou familièrement appelé Sida, de nombreuses maladies du voyageur sont répertoriées et connues ; les vaccins les concernant existent bel et bien et ne pas se vacciner serait de l’inconscience pure et simple.

 

Poliomyélite
Si vous n’êtes plus protégé (votre dernier rappel date de plus de 10 ans), vous pouvez quand même continuer à couler des jours heureux en Europe car la polio a disparu du continent, grâce à la vaccination collective associée aux progrès de l’hygiène.
En revanche, le virus redoutable persiste à l’état endémique dans tous les pays en développement. Si on l’attrape, on connaît la suite : adieu les voyages…
La poliomyélite, causée par un virus, peut être contractée en absorbant de l’eau ou des aliments contaminés, lors de baignades ou au contact d’une personne malade.
Le DTP est une vaccination sans problème, à renouveler tous les 10 ans, après l’âge de 18 ans. Vaccination obligatoire pour les enfants en France. Le DTP protège également contre la diphtérie et le tétanos. Pour se protéger également contre la coqueluche, il faut choisir le vaccin DTPCoq.

Tétanos
Le tétanos se transmet par une bactérie contaminant toute blessure souillée par la terre, des objets ou des épineux. C’est une maladie potentiellement mortelle.
En Europe, vous vous blessez : si vous n’êtes pas à jour pour votre vaccination antitétanique, on entreprend immédiatement une prévention secondaire (rappel + immunoglobulines) : plus de risque. Vous dormez sur vos deux oreilles. Maintenant, essayez de trouver en urgence un sérum antitétanique en brousse africaine ou dans le désert de Gobi…
Le DTP protège du tétanos.

Diphtérie
Selon votre âge et le nombre d’injections que vous avez préalablement reçues, le médecin jugera de l’opportunité d’une nouvelle injection de rappel. La diphtérie, qui se transmet par la salive, est une maladie très commune sous les tropiques, ainsi que dans les pays de l’Europe de l’Est.
Le DTP protège de la diphtérie.

Hépatite A
L’hépatite A est une maladie extrêmement répandue sur la surface du globe : Amérique du Sud, Afrique, Asie et Amérique centrale.
Plus le pays est pauvre, plus le risque est élevé.
L’hépatite A (ou jaunisse) est la plus fréquente des maladies du voyageur qui soit évitable par la vaccination. Elle n’est que très rarement très grave, voire mortelle, mais rend souvent très malade et très longtemps : avant la mise au point des vaccins, c’était un véritable fléau pour les sociétés envoyant des salariés à l’étranger, pour l’armée et pour bon nombre de touristes qui payaient bien cher leurs quelques semaines de farniente sous les tropiques. L’hépatite A se transmet par l’eau, les aliments et les mains sales.
Le vaccin est extrêmement efficace (proche de 100 %), 15 jours à trois semaines après une seule injection. Une injection de rappel faite 6-12 mois plus tard assure une protection au moins égale à 10 ans. Un rappel doit être fait tous les 10 ans.
Le Tyavax est un vaccin combiné hépatite A typhoïde (âge minimum 16 ans).

Hépatite B
Dès que l’on doit approcher des gens de près (professionnellement comme les personnels de santé, sexuellement, ou dans des conditions de vie précaires des pays en développement), mieux vaut être vacciné contre l’hépatite B. L’hépatite B est une maladie de la  » promiscuité « , qui se transmet par voies sexuelle (même orale) et sanguine. C’est une maladie grave qui peut aboutir à la cirrhose, et au cancer du foie, le premier cancer dans le monde. Dans certains pays comme dans certains villages, plus de 90 % des gens ont rencontré le virus au cours de leur existence : même si seulement 10 à 20 % d’entre eux en sont malades, cela représente un risque conséquent. Les régions à très haut risque sont l’Afrique et l’Asie, même si on trouve le virus sur toute la planète?
Vaccination actuellement recommandée à tous les Européens, a fortiori donc à ceux qui voyagent.
Schéma vaccinal courant : une injection, une seconde un mois plus tard ; rappel à 6 mois -1 an. Après l’âge de 25 ans, recherche d’anticorps nécessaire avant de procéder à un rappel.
En attendant que tout le monde soit protégé grâce à la vaccination systématique des nourrissons et adolescents, il est nécessaire aujourd’hui que les voyageurs tropicaux soient dûment vaccinés contre cette maladie qui est la 9ème cause de mortalité mondiale.

BCG (Tuberculose)
Ce vaccin contre la tuberculose est en principe obligatoire dès le plus jeune âge en France. Une seule administration suffit le plus souvent. Mais si vous êtes jeune, si vous ne savez pas si vous êtes bien protégé, il est facile de vous répondre grâce à une intradermo-réaction ( » cuti « ). On pourra éventuellement après, en cas de réaction négative, refaire le BCG.
Cette vaccination est importante, surtout si on doit vivre avec la population des pays visités, car la tuberculose est une maladie très fréquente dans tous les pays en développement.
Les zones où les risques sont les plus importants : pays d’Amérique du Sud et Centrale, le continent africain, le continent asiatique, les pays d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est.

ROR
Il s’agit du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole qui est désormais fortement recommandé en Europe pour tous les enfants : a fortiori donc lorsque l’on se rend dans les pays en développement, notamment en Chine et en Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Afrique intertropicale.
Cependant, ce n’est pas à proprement parler une vaccination de l’adulte voyageur, mais plutôt une vaccination universelle.

Coqueluche
Mêmes remarques que pour le ROR (rougeole, oreillons, rubéole). Compte tenu de la recrudescence de la maladie, depuis 2008, ce vaccin est également recommandé pour les adultes.

Méningitecérébro-spinale et Haemophilus B
Indispensable, vital, pour tous les nouveau-nés et nourrissons de moins de 2 ans.
Si un enfant doit voyager en zone tropicale, il est absolument indispensable qu’il ait bénéficié de TOUTES les vaccinations obligatoires et recommandées en France.
Une seule injection 15 jours minimum avant le départ pour une première vaccination. Validité : 3 ans.

Fièvre jaune
Avec cette vaccination, on ne discute pas.
Elle est indispensable pour tout voyage en Afrique intertropicale ou en Amérique du Sud tropicale (Brésil, Bolivie, Pérou, Colombie, Venezuela, Guyane, Panama), dès l’âge de 6 mois, même lorsqu’elle n’est pas administrativement exigée par le pays récepteur. On ne discute pas car il s’agit d’une maladie mortelle (60 %) que l’on contracte sans s’en apercevoir en étant piqué par un moustique qui n’a rien de particulier par rapport à ses confrères.
La vaccination protège à quasiment 100 %, pendant au moins 10 ans (10 ans est la durée de validité  » administrative « ).
Bien noter que :
– il n’y a pas de fièvre jaune en Asie,
– la vaccination ne peut se faire que dans les centres de vaccination habilités (il y en a environ une centaine en France),
– la protection est conférée seulement 10 jours après l’injection. Il est donc encore une fois nécessaire de s’y prendre à l’avance.
Attention : contre-indication pour les femmes enceintes, les enfant de moins de 9 mois, le personnes allergiques à l’oeuf, traitées aux corticoïdes, ou présentant un déficit immunitaire.

Choléra
La prévention du choléra, pour le voyage, repose en fait tout simplement sur le respect des règles d’hygiène de base (bien se laver les mains, éviter eaux stagnantes, laver les fruits…). Il y a du choléra à peu près dans tous les pays en développement : des cas de choléra contracté par les voyageurs français se comptent sur les doigts d’une main, et par décennie.
Pour un voyageur qui serait particulièrement exposé (personnel humanitaire intervenant sur une épidémie par exemple), on pourrait envisager la mise sous antibiotique préventif – doxycycline par exemple.
La vaccination n’est vraiment recommandée que pour les personnels de santé en cas d’épidémie.

Fièvre typhoïde
Cette maladie est aujourd’hui exceptionnelle en France, mais continue à faire de terribles ravages dans les pays en développement.
Les zones à très haut risque sont l’Afrique, le sous-continent Indien, l’Asie du sud-est, l’Amérique du Sud.
L’actuel vaccin (le Tyavax, voir hépatite A) n’a plus rien à voir avec le déjà antique TAB, qui a laissé de douloureux souvenirs pour tous les conscrits. Le vaccination typhoïdique est même proche du  » vaccin idéal  » : quasiment aucune contre-indication, injection quasi-indolore (faible volume), effets secondaires proches de ceux d’une injection de placebo, facilement associable aux autres vaccins ; une seule injection confère une protection de 3 ans. On ne saurait donc que trop le recommander aux voyageurs tropicaux.
Toutefois, le vaccin ne saurait se subsister aux règle élémentaires d’hygiène (eau, aliments, lavage des mains).

Méningite à méningocoque A + C
Il s’agit d’une maladie qui décime des villages entiers dans nombre de régions tropicales, en Afrique en particulier. D’ailleurs, quand un cas isolé survient en France, c’est la mobilisation générale : fermeture des écoles, vastes chimioprophylaxies, etc… On arrive ainsi à faire avorter l’épidémie potentielle : mais là-bas ?…
La vaccination est recommandée aux enfants, adolescents et jeunes adultes qui vont séjourner dans des pays où la méningite sévit régulièrement de manière épidémique (les régions sahéliennes et soudano-sahéliennes par exemple).
Pour l’adulte de moins de 35-40 ans, il s’agit d’une vaccination très recommandée si on se rend en zone d’endémie à certains moments de l’année (par exemple : la saison sèche en Afrique soudano-sahélienne). Elle est obligatoire pour les personnes se rendant en pélerinage à La Mecque.
Il s’agit d’une vaccination sans aucun risque, bien tolérée et facilement associable à toutes les autres. Durée de protection : 4 ans.

Rage
Jusqu’à preuve du contraire, il faut considérer que la rage est présente dans tous les pays tropicaux. Elle l’est d’ailleurs également en Europe, aux Etats-Unis…. Mais, dans les pays industrialisés, si l’on se fait mordre par un animal suspect de rage, les pouvoirs publics, les centres agréés de vaccination antirabique entrent en action dans des délais très courts ; cette rapidité de mobilisation fait que nous ne déplorons aucun cas de rage humaine autochtone en France, même si la rage animale est présente. Tous ces moyens sont mis en œuvre pour préserver l’homme parce que la rage est une des rares maladies humaines qui soit mortelle dans 100 % des cas.
Que penser alors du voyageur, du trekker, du routard, qui va se trouver mordu à plusieurs jours de tout centre capable de lui administrer un traitement salvateur de qualité ?
C’est pourquoi, il est fortement recommandé à certaines personnes de se faire vacciner de manière préventive :
– Toute personne qui sera en contact avec des animaux de manière obligatoire (vétérinaires, biologistes animaux, écologistes, agronomes…)
-Tout voyageur, qui, par sa destination ou son périple, se trouvera éloigné de plus de 48 heures d’un centre apte à le traiter efficacement et sans risque iatrogène une fois contaminé.
La vaccination antirabique actuellement disponible est aussi bien tolérée que les autres et n’a plus du tout le caractère héroïque de celle qui fut à l’origine inventée par Louis Pasteur. Avis aux routards, trekkers, aventuriers, fanatiques de la nature, coopérants… et aussi leurs enfants.
– Schéma : vaccin rabique préventif : 3 injections J-0, J-7, J-28 et un rappel à 1 an, puis tous les 5 ans. En cas de morsure, un simple rappel du même vaccin suffit.
On évitera ainsi de recevoir sur place des sérums et vaccins curatifs de fabrication locale qui sont volontiers considérés comme plus dangereux que le risque de rage lui-même.

Encéphalite japonaise
Il s’agit d’une maladie, transmise par piqûre de moustique, qui sévit par épidémies de l’Inde jusqu’au Japon, 1/3 de décès, 1/3 de séquelles neurologiques graves.
La vaccination est recommandée à toute personne qui se rendra plus d’un mois en zone rurale, et surtout en période de mousson, ainsi qu’aux expatriés et à ceux qui comptent effectuer un long séjour.
Vaccin réservé en France à la distribution hospitalière après procédure spéciale de prescription : deux injections à J0 et J28. Rappel entre 1 et 3 ans. Pas de voyage dans les 10 jours qui suivent le dernier vaccin.

Méningite-encéphalite à tiques
Ce n ‘est pas une maladie tropicale, bien au contraire.
Zone de transmission : toutes les forêts depuis l’Alsace jusqu’à la Sibérie. C’est une maladie grave contre laquelle la seule arme est le vaccin. Contrairement à ce qu’on peut penser, elle ne se transmet pas uniquement par la tique : la consommation de certains produits, dont le lait cru (sauf pasteurisé ou bouilli), est une cause très fréquente de contamination.
Vaccination : 3 injections à J0, J7 et J21. Premier rappel à 12-18 mois puis tous les cinq ans (trois ans pour les personnes âgées de plus de 60 ans).

Peste
Aucun vaccin n’est reconnu comme efficace à ce jour : tous entraînent de sévères réactions secondaires.

Dengue
Pas de vaccin. La dengue se transmet par les piqûres de moustique, aussi bien en zone rurale qu’en ville. Elle est en voie d’extension dans toutes les zones intertropicales de la planète.
La dengue est habituellement bénigne ou asymptomatique, mais elle peut donner lieu à des hémorragies sévères. La seule façon de se protéger est la lutte contre les moustiques (insecticides, répulsifs…).

La tourista
La tourista peut s’apparenter à une gastroentérite violente, avec des diarrhées sévères. La diarrhée est un problème de santé rencontré fréquemment par les voyageurs ; il s’agit généralement de troubles bénins dus à des infections contractées lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Ces troubles disparaissent en général spontanément en 1 à 3 jours.
Il n’y a pas de vaccins afin de s’en prémunir et quelques règles d’usage permettent de s’en protéger :
-Ne pas manger de légumes crus ;
-Ne pas boire de l’eau du robinet ;
-Se laver régulièrement les mains.
Ce sont les voyageurs en provenance des pays industrialisés qui sont les plus exposés au risque de diarrhée, lorsqu’ils voyagent dans des pays à faible niveau d’hygiène ou que les conditions du séjour sont précaires. La prudence recommande de respecter les mesures d’hygiène alimentaire indiquées. Il n’y a pas encore de vaccination disponible. Le traitement curatif est souvent un auto-traitement pour lequel il est pratique de disposer de médicaments dont on se sera muni avant le départ.

Le VIH
Aucun vaccin n’existe pour ce virus, qui attaque les lymphocyte LT CD4 et entraîne l’apparition d’une immunodéficience, terrain optimale pour la prolifération de maladies bénignes, qui deviennent graves, tels le rhume ou la grippe. Se protéger en mettant un préservatif et ne pas utiliser de seringue usagée en reste les barrières les plus optimales.

Maladies transmises par animaux divers
Un grand nombre d’infections, contre lesquelles on ne dispose pas toujours de vaccin ou de traitement médicamenteux, sont transmises par les arthropodes. Les moyens de protection sont les mêmes que ceux que l’on utilise contre les moustiques vecteurs du paludisme, mais l’horaire peut varier : ainsi, les moustiques vecteurs de la dengue piquent dans la journée ou en début de soirée.
Il faut ainsi : porter des chaussures montantes, fermées, un pantalon long, frapper le sol avec un bâton ou faire du bruit en marchant ; secouer ses vêtements, ses chaussures, ses draps, avant usage ; sur la plage, ne pas marcher pieds nus et se renseigner localement.

Traumatologie
les accidents (de la circulation ou non) représentent 30 % des causes de rapatriement sanitaire.
La prudence s’impose donc du fait notamment de l’état des routes et du non-respect des règles de circulation. Le port du casque est indispensable en deux roues. Une assurance auprès d’une société d’assistance est indispensable avant le départ. Les transfusions sanguines, les soins médicaux avec injection ou incision ou endoscopie, les soins dentaires représentent un risque majeur dans la plupart des pays aux structures sanitaires insuffisantes (hépatite B, hépatite C, infection par le virus du SIDA) : refuser tout soin sans matériel neuf à usage unique (aiguilles, seringues) ; de même, éviter tatouage, piercing et acupuncture.

Maladies hygiéniques
Afin d’être préservés des maladies subséquences d’une mauvaise hygiène de vie, il faut se laver souvent les mains avec du savon (l’eau est insuffisante), particulièrement : avant les repas ; avant toute manipulation d’aliments ; après passage aux toilettes.
Il faut également, consommer uniquement de l’eau en bouteille capsulée (bouteille ouverte devant soi) ou rendue potable (filtre portatif, produit désinfectant, ébullition 5 minutes) ; peler les fruits ; pasteuriser ou bouillir le lait.

Il ne faut pas ingérer des aliments ou des boissons à risque tels que : crudités ou aliments cuits consommés froids, même conservés au réfrigérateur ; eau locale non embouteillée ; manger des coquillages, des plats réchauffés, des glaçons et des glaces.
Dans certaines régions, se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissons de mer, indépendants du degré de cuisson (ciguatera).

Il faut se prémunir des bactéries ou parasites qui peuvent se trouver dans les sols ou l’eau (prévention du larbish, anguillulose, ankylostomoses, bilharzioses, infections cutanées…).
Eviter de laisser sécher le linge à l’extérieur ou sur le sol ; ne pas marcher pieds nus sur les plages ; ne pas s’allonger à même le sable ; porter des chaussures fermées sur les sols boueux ou humides ; ne pas marcher ou se baigner dans les eaux douces ; ne pas caresser les animaux.

Le paludisme
Le paludisme est une maladie grave, potentiellement mortelle, transmise par des moustiques, et très répandue en zone tropicale. Il existe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus dangereuse, car elle est responsable des formes mortelles, c’est également la plus fréquente (en Afrique tropicale surtout, mais aussi en Amérique et en Asie forestière). C’est prioritairement contre cette espèce que sont dirigées les mesures préventives.

Ses modalités dépendent de la destination, des conditions et de la durée du séjour, de la saison, …
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale contre le paludisme, c’est pourquoi il convient de recourir simultanément :

A une chimioprophylaxie (prise d’un médicament antipaludique à titre préventif) ;
A des mesures de protection contre les piqûres de moustiques.

Le choix du médicament utilisé varie en fonction de la résistance du parasite à la chloroquine (autrefois suffisante pour assurer la prévention du paludisme chez le voyageur), mais aussi les caractéristiques propres du voyageur : son âge (enfants, personnes âgées), ses antécédents pathologiques, une possible interaction médicamenteuse, une grossesse (ou son éventualité).
Aussi, ces médicaments ne sont-ils délivrés que sur prescription médicale : une consultation auprès de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs est donc nécessaire.

La prise pendant le séjour d’un traitement antipaludique par le voyageur de sa propre initiative doit rester l’exception et ne doit s’envisager qu’en l’absence de possibilité de prise en charge médicale dans les 12 heures qui suivent 1’apparition de la fièvre. Il devra avoir été prescrit par un médecin consulté avant le départ.

La possession d’un médicament de réserve peut se justifier lors d’un séjour de plus d’une semaine avec déplacements en zone très isolée. Si le voyageur est amené à prendre de lui-même un tel traitement, il devra de toutes façons, consulter un médecin dès que possible.

Un traitement de réserve ne doit jamais être pris au retour en France sans consultation médicale et sans un examen sanguin préalable. La chimioprophylaxie concerne également les personnes originaires de pays où sévit le paludisme, tout particulièrement les Africains résidant en France, qui ont perdu leur immunité au bout de quelques années et a fortiori leurs enfants nés en France, qui n’ont jamais été exposés au parasite.

Les régions impaludées du monde sont classées en 3 groupes, définis selon le niveau de chloroquinorésistance, auxquels correspondent différentes possibilités de traitement préventif :

GROUPE 0 (absence de paludisme)

Enfin les pays et zones du Groupe 0 sont exempts de paludisme et ne nécessitent pas de chimioprophylaxie.

GROUPE 1 (absence de chloroquinorésistance) :

– Chloroquine (Nivaquine ®100)
Un comprimé chaque jour pour une personne pesant au moins 50 kg. Pour une personne de moins de 50 kg et chez les enfants, la posologie est de 1,5 mg/kg/jour.La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

GROUPE 2 (zone de chloroquinorésistance), deux possibilités :

– Chloroquine (Nivaquine® 100) ; un comprimé par jour.
Ou Proguanil (Paludrine® 100) : deux comprimés chaque jour, en une seule prise au cours d’un repas.
Ou l’association Chloroquine – Proguanil (Savarine®)
Un comprimé par jour, pour une personne pesant au moins 50 kg. La chloroquine, le proguanil et la Savarine® peuvent être administrés aux femmes enceintes. La Savarine® n’ayant pas de présentation adaptée à l’enfant, la chloroquine à la dose de 1,5mg/kg/j et le proguanil à 3 mg/kg/j (à partir de 9 kg) sont prescrits séparément chez les sujets de moins de 50 kg. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

– Association Atovaquone (250 mg) – Proguanil (100 mg) (Malarone®)
Un comprimé par jour au cours d’un repas, chez les personnes pesant au moins 40 kg. La Malarone® est disponible en comprimé pédiatrique (Malarone® comprimés enfants ; atovaquone : 62,5 mg, proguanil : 25 mg) permettant l’administration de ce médicament chez l’enfant de 11 à 40 kg. Chez la femme enceinte, la Malarone® peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays du groupe 3, mais le suivi de grossesses exposées à l’association atovaquone-proguanil est insuffisant pour exclure tout risque.
L’administration est commencée le jour d’arrivée en zone à risque et doit être poursuivie une semaine après la sortie de cette zone. La durée d’administration continue de l’atovaquone-proguanil dans cette indication devra être limitée à 3 mois, faute de disposer à ce jour d’un recul suffisant en prophylaxie prolongée.

GROUPE 3 (zone de prévalence élevée de chloroquinorésistance ou de multirésistance), trois possibilités :

– Méfloquine (Lariam® 250)
Un comprimé une fois par semaine, pour une personne pesant plus de 45 kg.
Chez l’enfant, la chimioprophylaxie obéit aux mêmes règles que pour l’adulte, à la dose de 5 mg/kg/semaine. Cependant, le produit n’existe que sous forme de comprimé quadrisécable (dosé à 250 mg) qui ne permet d’adapter la prophylaxie que chez les sujets de plus de 15 kg (environ 3 ans).
Chez la femme enceinte, la méfloquine peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays de groupe 3, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’ayant apparemment relevé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier dû à ce médicament administré en prophylaxie. Il faut débuter le traitement au moins 10 jours avant l’arrivée dans la zone à risque pour apprécier la tolérance de deux prises. Sauf si un traitement antérieur a été bien toléré, il est même préférable, dans la mesure du possible, d’obtenir trois prises avant le départ pour détecter un éventuel effet secondaire survenant plus tardivement. L’apparition sous traitement de troubles neuro-psychiques tels qu’une anxiété aiguë, un syndrome dépressif, une agitation, une confusion mentale, des tendances suicidaires ou même des troubles mineurs tels qu’une tristesse inexpliquée, des céphalées, des vertiges ou des troubles du sommeil, doit conduire à l’interruption immédiate de cette prophylaxie. La prise de méfloquine doit être poursuivie 3 semaines après avoir quitté la zone d’endémie.
En cas de contre-indication ou d’effet indésirable de la méfloquine entraînant l’arrêt du traitement, peuvent être proposées l’association atovaquone-proguanil (Malarone®), la doxycycline (monohydrate de doxycycline) (au-delà de l’âge de 8 ans et en l’absence de grossesse en cours), ou l’association chloroquine-proguanil (Nivaquine® + Paludrine® ou Savarine®) en dépit de sa moindre efficacité (il conviendra alors de renforcer les mesures de protection contre les piqûres de moustiques).

– Association Atovaquone – Proguanil (Malarone®) :
Un comprimé par jour au cours d’un repas, chez les personnes pesant au moins 40 kg. La Malarone® est disponible en comprimé pédiatrique (Malarone® comprimés enfants ; atovaquone : 62,5 mg, proguanil : 25 mg) permettant l’administration de ce médicament chez l’enfant de 11 à 40 kg. Chez la femme enceinte, la Malarone® peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays du groupe 3, mais le suivi de grossesses exposées à l’association atovaquone-proguanil est insuffisant pour exclure tout risque. L’administration est commencée le jour d’arrivée en zone à risque et doit être poursuivie une semaine après la sortie de cette zone. La durée d’administration continue de l’atovaquone-proguanil dans cette indication devra être limitée à 3 mois, faute de disposer à ce jour d’un recul suffisant en prophylaxie prolongée.

– Monohydrate ou Hyclate de Doxycycline :
Doxypalu® (monohydrate) comprimés à 50 ou 100 mg, Granudoxy ® Gé (monohydrate) comprimés sécables à 100 mg, Doxy® 100 Gé et Doxy® 50 Gé (hyclate) : 100 mg/jour chez les sujets de plus de 40 kg, 50 mg/j pour les sujets de poids < 40 kg.
La doxycycline est contre-indiquée avant l’âge de 8 ans, déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse et contre-indiquée à partir du deuxième trimestre (elle expose l’enfant à naître au risque de coloration des dents de lait). Elle peut entraîner une photodermatose par phototoxicité. Pour limiter ce risque, on conseille la prise le soir au cours du repas, au moins 1 h avant le coucher. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

En complément du traitement prophylactique, il est recommandé suivant l’Institut Pasteur de respecter plusieurs protocoles :

– Il est aussi très important de se protéger contre les piqûres de moustiques, car cela permet de prévenir également d’autres infections ayant le même mode de transmission, en particulier la dengue, très répandue sous les tropiques. Les anophèles (moustiques vecteurs du paludisme) piquent habituellement entre le coucher et le lever du soleil ; les mesures à observer sont les suivantes :

Porter le soir des vêtements longs, imprégnés d’insecticide :
les vêtements ainsi que les toiles de tente peuvent être imprégnés par pulvérisation (spray) ou par trempage (I’insecticide utilisé doit alors être la perméthrine). On peut se procurer en pharmacie des flacons vaporisateurs de perméthrine. La pulvérisation se fait sur les parties externes des vêtements.

– Appliquer un produit répulsif (insectifuge ou repellent) sur les parties découvertes du corps :
L’application du produit doit se faire dès le coucher du soleil sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris, ainsi que sur les parties pouvant se trouver découvertes à l’occasion de mouvements.
La durée de la protection varie de 2 à 5 heures :
Elle dépend de la concentration du produit et de la température extérieure. Les applications seront renouvelées plus fréquemment en fonction de la transpiration ou des bains et des douche. Ces produits peuvent être toxiques s’ils sont ingérés : éviter tout contact avec les muqueuses buccales ou oculaires. La pulvérisation de répulsif sur les vêtements est possible mais de courte efficacité (2 heures) car le produit est volatil.

– Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide (deltaméthrine ou perméthrine) :
La moustiquaire imprégnée d’insecticide assure la meilleure protection contre les piqûres de moustiques nocturnes. Elle doit être en bon état (pas de déchirure) et utilisée correctement (soit bordée sous le matelas, soit touchant le sol). On peut se procurer des moustiquaires déjà imprégnées en pharmacie ou dans les magasins d’articles de voyage, ou les imprégner soi-même avec des kits d’imprégnation disponibles en pharmacie. La durée d’efficacité du produit est de 6 à 8 mois. Même dans les pièces climatisées, utiliser un diffuseur électrique d’insecticide (penser au kit d’adaptation de prises de courant), car la climatisation réduit l’agressivité des moustiques mais ne les empêche pas de piquer. A l’extérieur, on peut faire brûler des tortillons de pyrèthre.

Les produits recommandés sont variables en fonction de la situation.

Chaque traitement prophylactique possède une efficacité qui lui est propre.

Même si l’on a suivi une chimioprophylaxie adaptée et appliqué toutes les mesures, toute fièvre au retour d’un voyage en zone tropicale doit être considérée comme un accès de paludisme et impose de consulter en urgence un médecin. Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. En cas de fièvre même légère, nausées, maux de tête, courbatures ou fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. L’examen d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.

Le prix des vaccins permet de prévoir son budget de départ et il n’est souvent, pas négligeable. Les vaccins doivent en outre, pour certains d’entre eux, se faire administrer dans des centres spécialisés.

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Trousse à pharmacie

II n’existe pas de trousse de pharmacie idéale. Sa composition est à adapter en fonction du voyage. Néanmoins, une trousse à pharmacie type devra comporter plus ou moins, un ensemble d’éléments, quel que soit le voyage entrepris.

 

Médicaments

• contre les douleurs et la fièvre (paracétamol de préférence) ;
• anti-inflammatoire ;
• antibiotique ;
• antidiarrhéique ;
• anti-nauséeux ;
• collyres (conditionnement en monodose) ;
• contre le mal des transports (antiémétique) ;
• contre les allergies (antihistaminique) ;
• sédatifs (sur prescription médicale) ;
• médicaments contre les maux de gorge et les maux d’oreille ;
•médicaments contre les douleurs gastriques.

 

Produits de premiers soins

• Crème pour les brûlures ;
• Collyre (conditionnement monodose) ;
• Bande de contention ;
• Produit pour désinfection de l’eau de boisson ;
• Crème solaire ;
• Seringues à usage unique ;
• Comprimés pour stériliser les biberons (stérilisation à froid) ;
• compresses stériles, sparadrap, gazes, bandes de contention ;
• pansements adhésifs, hémostatiques (qui arrêtent les hémorragies) ;
• épingles de sûreté, pince à épiler, ciseaux ;
• antiseptique cutané ;
• thermomètre incassable ;
• pompe à venin.

 

Autres produits

• gel ou solution hydro-alcoolique pour l’hygiène des mains ;
• produit pour désinfection de l’eau de boisson ;
• sachets de bouillon lyophilisé, sachets de sucre ;
• papier toilette, serviettes hygiéniques (difficile à trouver dans certains pays) ;
• préservatifs (norme NF) ;
• bouchons d’oreille ;
• crèmes pour les coups de soleil et brûlure ;
• pommade contre les démangeaisons.

 

Protection contre le paludisme

• répulsif contre les moustiques ;
• un antipaludique à usage préventif ;
• un répulsif contre les moustiques.

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Liste des pays et territoires

Afin de pouvoir procéder à un tour du monde ou de devenir un grand voyageur, il faut avant tout savoir où vous allez vous rendre. Et comment caractériser les territoires que vous allez traverser.

Il n’existe pas énormément de groupes de voyageurs, mais le Traveler’s Century club en est un des plus connus. Il regroupe les voyageurs désireux de voyager dans plusieurs pays.

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Lois dépassées toujours en vigueur

Royaume-Uni
– Il est légal pour une femme enceinte d’uriner dans le casque d’un agent.
– Il est illégal de boire si vous possédez une vache.
– Il est interdit de mourir au Parlement, sous peine d’être arrêté.
– Depuis 1313, les députés ne sont pas autorisés à revêtir une armure au Parlement.
– Un homme peut uriner en public mais uniquement sur la roue arrière d’un véhicule motorisé sur lequel il aura préalablement posé sa main droite.
– Une femme n’a pas le droit de manger du chocolat dans les transports publics.
– Il est assimilé à un acte de haute trahison le fait de placer un timbre poste avec la tête de la Reine en bas.
– Un taxi de la City ne peut pas transporter des chiens enragés ou un cadavre de ceux-ci.
– A Liverpool, il est illégal pour une femme de travailler seins nus sauf, si elle est employée dans un magasin de poissons tropicaux.
– En Ecosse, si quelqu’un frappe à votre porte et qu’il a un besoin d’utiliser vos toilettes, vous devez le laisser entrer.
– Il illégal de ne pas dire à son percepteur ce qu’on ne veut pas qu’il sache, mais légal de lui dire ce qui ne nous dérange pas qu’il sache.
– Il est légal de tuer un Ecossais dans les murs de l’ancienne ville d’York (nord de l’Angleterre) seulement s’il porte un arc et des flèches.
– Aucune vache ne peut être conduite sur les routes entre 10 heures et 19 heures à moins d’avoir une approbation préalable du commissaire de police.
– À l’exception des carottes, la plupart des marchandises ne peuvent être vendues le dimanche.
– Un lit ne peut être suspendu par la fenêtre.
– Tout enfant de moins de 10 ans ne peut voir un mannequin nu.
– Il est illégal de laisser des bagages sans surveillance.
– Prendre des bagages abandonnés est un acte de terrorisme.
– Il est interdit de coller à l’envers un timbre représentant un membre de la famille royale.

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Liste d’interdits de par le monde

Vêtements

– Au Qatar ou dans les pays musulmans, par exemple, des vêtements révélateurs, soit ceux ne cachant pas les épaules et les genoux, les vêtements transparents et les vêtements ajustés sont à proscrire.
– Au Vatican, les épaules doivent également être couvertes et les jupes et shorts pas plus hauts que le genou pour pouvoir pénétrer dans les musées et les églises.
– À Castellammare di Stabia, au sud de Naples, on a passé une loi contre les mini-jupes, les jeans taille basse et les décolletés trop plongeants; les gens qui y contreviennent risquent une amende de 300 Euros !
– En Thaïlande, il est obligatoire de toujours porter des sous-vêtements.
– En Italie, où les baigneurs étrangers choquent parfois les résidents, plusieurs lois obligent le port d’un couvre-maillot pour déambuler dans les rues.
– Sur l’ile de Capri, en plus de l’interdiction de marcher en maillot en dehors de la plage, on a banni les semelles bruyantes, comme les chaussures à semelles de bois, dans le but de maintenir le climat relaxant de l’endroit.

 

Chaussures

– La Grèce, quant à elle, interdit activement le port de talons hauts sur certains sites historiques comme l’Acropole, qui ont été détériorés par des années de visiteurs y marchant chaque jour.
– A Blythe, en Californie, le port de bottes de cowboys soit réservé aux gens possédant au moins deux vaches.
– À Carmel en Californie, on a longtemps interdit le port de talons hauts pour les femmes. Bien que la loi ne soit plus appliquée, les touristes peuvent se procurer un faux permis de porter les talons hauts en guise de souvenir.

 

Le port du pantalons

– Cinq villes de la région d’Atlanta ont banni les pantalons, jupes et shorts portés trop bas sur le derrière, tout particulièrement ceux qui sont portés plus de trois pouces en bas de la taille.
– À Forest Park, en Géorgie, les contrevenants risquent une amende de mille dollars.
– Dans le comté de Montgomery en Alabama, une amende de 100$ pour les mineurs et 150$ pour les adultes décourage le port du pantalon trop bas.
– La municipalité de Delcambre, en Louisiane, fut la première à faire des sous-vêtements visibles en public un crime. Si on peut voir votre slip, vous risquez six mois de prison.
– A Mobile en Alabama, l’usage et même la possession de confetti sont bannis.
– Si vous deviez vouloir aller festoyer à Mobile en Alabama, laissez vos confetti chez vous ! La ville a banni l’usage et même la possession de confetti, jugés dommageables pour l’environnement et trop compliqués à nettoyer.

 

La communication verbale

– La communauté côtière de Virginia Beach, en Virginie, punit d’une amende de 250$ et jusqu’à dix jours de travaux communautaires les obscénités et autres sacres en public, dans l’espoir de demeurer une destination vacances préférée des familles.
– En Australie, les états de Queensland et Victoria ont passé des lois similaires l’an dernier. Cela jette un peu d’ombre sur l’activité favorites des locaux, là-bas comme partout dans le monde : apprendre des gros mots aux touristes étrangers!
– À Long Beach, en Californie, les gros mots ne sont interdits que sur les terrains de mini-golf. Il semble que les têtes de clowns cracheurs de balles suscitaient beaucoup de passions!

 

Défense de cracher

– À Burlingame, en Californie, cracher est illégal partout, sauf sur le terrain de baseball !
– Singapour a beaucoup, beaucoup de lois. C’est une ville reconnue pour sa propreté et son ordre, et ce n’est pas par hasard ! Jeter un déchet par terre est passible d’une amende de 1000$, et ne pas tirer la chasse d’une toilette publique, 500$. Fumer en public est illégal, ainsi que vendre de la gomme à mâcher.
– Cracher par terre est non seulement impoli et dégoutant, mais c’est aussi illégal à plusieurs endroits. À Barcelone, Singapour, Vancouver ou Dodge City au Kansas, déroger à ce règlement vous fait risquer des amendes et même un séjour en prison.
– En Thaïlande et au Royaume-Uni, vous risquez une amende de 600$ si vous jetez votre gomme par terre, mais il est permis d’en mâcher.
– En Arizona, des lois vous empêchent de tirer des coups de fusil sur de pauvres cactus. Le cactus Saguaro, à force de se faire trop souvent tirer dessus, est aujourd’hui en voie de disparition! S’en servir comme une cible vous ferait risquer un intimidant 25 ans de prison.

 

Pas de mauvais coups

– En Louisiane, commander quelque chose, par exemple une pizza, chez quelqu’un d’autre sans son consentement est passible d’une peine de six mois de prison ou d’une amende de 500$.
– Au Canada, toutefois, tant qu’aucune menace n’est proférée, il n’y a pas de sanctions prévue pour les coups de téléphone.

 

Sexe

– Dans le ville de Connorsville, Wisconsin (Etats-Unis), il est illégal de tirer des coups de feu pendant l’orgasme de la femme.
– Il est contre la loi pour un mari de maudire pendant l’amour (Etats-Unis),.
– A Oblong, Illinois (Etats-Unis), vous pouvez être puni par la loi si vous chassez ou péchez pendant la lune de miel.
– Aucun homme n’a le droit de faire l’amour s’il sent l’ail , les oignons ou des sardines à Alexandria, Minnesota (Etats-Unis). Si sa femme le demande, la loi l’obligera à se brosser les dents.
– A Bozeman, Montana (Etats-Unis), une loi condamne toute les activités sexuelles entre les personnes de sexe opposé dans une cour s’ils sont nus. (Si vous portez des chaussettes il n’y a aucun problème!)
– Dans les hôtels de Sioux Falls, South Dakota (Etats-Unis), chaque chambre doit avoir des lits jumeaux. Et le lit doit toujours être a un minimum de 2 pieds quand un couple loue une chambre pour une nuit et il est illégal de faire l’amour sur le sol entre ses lits !
– Le propriétaire de chaque hôtel de Hastings, Nebraska (Etats-Unis), est obligé de donner à chaque invité une chemise propre et repassé.
– Aucun couple, même s’ils sont mariés, ne peux dormir ensemble nue. Mais ils peuvent faire l’amour s’ils ont des chemises de nuit propre et blanche (Etats-Unis).
– Une ordonnance à Newcastle, Wyoming (Etats-Unis), interdit spécifiquement les couples de faire l’amour tout en se tenant à l’intérieur du congélateur à viande d’un magasin!
– Une loi d’état en Illinois (Etats-Unis) exige que tous les célibataires devraient s’appeler principaux, pas Monsieur, une fois adressée par leurs contreparties féminines.
– A Norfolk, en Virginie (Etats-Unis), une femme ne peut pas sortir sans porter un corset. (Il y’avait un post d’inspecteur de corset pour les hommes seulement)
– Toutefois , dans Merryville, dans le Missouri (Etats-Unis), les femmes sont interdites des corsets parce que, « le privilège d’admirer le « curvaceous, unencumbered » le corps d’une jeune femme ne devrait pas être nié au mâle américain normal et au sang rouge. »
– Il est sûr de faire l’amour dans un voiture garé à Cœur d’Alene, dans l’Idaho (Etats-Unis). On ne permet pas à des officiers de police de marcher vers le pare-brise et frapper sur la fenêtre. N’importe quel officier soupçonneux qui pense que le sexe a lieu doit conduire par derrière, klaxonner trois fois et attendre approximativement deux minutes avant de sortir de sa voiture.
– Une autre loi dans Helena, Montana (Etats-Unis), exige qu’une femme ne peut pas danser sur la table dans un saloon ou un bar à moins qu’elle ait sur elle au moins trois livres de vêtements.
– A Carlsbad, dans le Nouveau-Mexique (Etats-Unis), il est légal pour les couples de faire l’amour dans un véhicule garé pendant leur pause de midi de travail, si et seulement si le fourgon a des rideaux pour empêcher les étrangers de jeter un coup d’oeil à l’intérieur.
– En Floride(Etats-Unis), si vous êtes célibataire, divorcé ou veuf, vous ne pouvez pas faire du parachute le dimanche après-midi.
– Aucune femme ne peut pas faire l’amour avec un homme à bord d’une ambulance aux frontières de Tremonton, Utah (Etats-Unis). Si elle est attrapée par la police , la femme peut être punis de méfait sexuel et son nom sera édité dans le journal local. L’homme lui n’aura aucun problème
– En Alabama (Etats-Unis), seule la position du missionnaire est autorisée. La sodomie, comme dans de nombreux Etats du Sud, est passible de prison.
– En Utah (Etats-Unis), le mariage entre cousins est autorisé. Seule condition, être âgé d’au moins soixante-cinq ans.
– Dans l’état du Texas (Etats-Unis), posséder plus de six vibromasseurs peut-être passible d’une amende.
– En Louisiane (Etats-Unis), les relations sexuelles avec un porc-épic sont illégales.
– En Géorgie (Etats-Unis), il est interdit d’embrasser les seins de sa femme.
– En Arkansas (Etats-Unis), prendre une douche nu est passible d’une amende.
– A San Diego (Etats-Unis), il est interdit d’utiliser d’anciens dessous afin de nettoyer sa voiture.
– A Eureka (Etats-Unis), les moustachus ne sont pas autorisés à embrasser une femme.
– Au Liban, les hommes peuvent, de par la loi, avoir des rapports sexuels avec des animaux, du moment que ce sont des animaux féminins. Avoir des rapports sexuels avec des animaux masculins est un délit puni de mort.
– Dans le Bahreïn, la loi consent a un médecin de sexe masculin de faire un examen gynécologique à une femme, mais il ne peut regarder directement ses organes génitaux. Il peut seulement les voir dans un miroir.
– Il est interdit aux musulmans de regarder les parties génitales d’un cadavre, ce qui vaut également pour les croque-mort ; les organes sexuels des défunts doivent toujours être recouverts d’une brique ou d’un morceau de bois.
– En Indonésie la masturbation est punie par la décapitation.
– Au Guam il y a des hommes dont le travail à plein temps consiste à courir la campagne pour déflorer les jeunes vierges, qui paient le privilège de connaître un homme pour la première fois. Le motif : dans la loi de cette île, la loi stipule clairement qu’une femme vierge ne peut pas se marier.
– A Hong Kong, une femme peut tuer son mari adultère, la loi le lui consent, mais elle peut le faire seulement à mains nues. La maîtresse de son mari, par contre, elle peut la tuer comme elle veut.
– A Liverpool, Angleterre, la loi admet les vendeuses topless, mais seulement dans des magasins où l’on vend des poissons tropicaux.
– A Cali, Colombie, une femme ne peut avoir des rapports sexuels qu’avec son mari. La première fois, cependant, la mère de la femme doit être présente dans la pièce.
– A Santa Cruz, Bolivie, un homme ne peut avoir des rapports sexuels avec la femme et sa fille… en même temps.
– Dans l’était américain du Maryland, les machines de préservatifs sont illégales. Elles cessent de l’être seulement quand elles se trouvent dans des endroits où l’on vend des boissons alcooliques à consommer sur place.

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Visas demandés en Océanie pour les Français

Australie

Pour entrer et séjourner sur le territoire australien, tout ressortissant français doit, suivant l’objet et la durée de séjour envisagée, être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor) ou d’un visa.

L’Ambassade d’Australie à Paris ne traite plus les demandes de visa. Pour les personnes résidant en France, et suivant la catégorie de visa, les demandes doivent être formulées soit par voie électronique soit auprès de l’ambassade d’Australie de Madrid.
Les autorités australiennes ont généralisé le visa électronique (e-visa). Aucune vignette n’est apposée dans le passeport, la délivrance du visa demandé étant notifiée par messagerie électronique (courriel précisant la date de délivrance ainsi que les caractéristiques du visa).

Les conditions d’entrée et de séjour sur le territoire australien relevant de la compétence exclusive des autorités du pays, les représentations diplomatique et consulaire française en Australie ne se reconnaissent ni droit d’ingérence ni faculté d’intervention en ce domaine. Il est donc fortement recommandé aux intéressés d’anticiper leur demande de visa en fonction de leurs dates
de séjour.

1/ eVisitor (subclass 651)
Pour un séjour d’une durée maximale de 3 mois (tourisme, voyage d’affaires, visite privée ou familiale), le détenteur d’un passeport français doit être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor). La demande s’effectue en ligne : http://www.immi.gov.au/e_visa/evisitor.htm

Aucune vignette n’est apposée dans le passeport mais un courriel de confirmation, précisant la date de délivrance et les conditions liées au visa, est transmis au demandeur.

Une demande d’eVisitor doit être formulée pour chaque membre d’une famille, y compris les enfants, qu’ils disposent de leur propre passeport ou qu’ils figurent sur le passeport de l’un des parents.

L’intéressé doit voyager avec le passeport déclaré lors de la demande d’eVisitor ; en cas de délivrance d’un nouveau titre de voyage, le détenteur doit en informer sans délai et en tout état de cause avant la date de son voyage, les autorités australiennes.

Éligibilité :
Être en possession d’un passeport français valable 6 mois après la date de retour;
Être hors d’Australie lors de la demande et de la délivrance de l’eVisitor.

Conditions :
Ne peut être renouvelé;
Ne permet pas de travailler;
Permet d’étudier ou d’effectuer un stage dans la limite de 3 mois.

Coût :
gratuit.

Délais :
La demande doit être formulée au moins 2 semaines avant la date de voyage. Néanmoins, les demandes d’eVisitor sont généralement, et suivant les cas de figure, satisfaites relativement rapidement (de 3 à 10 jours).
NB/ Pour un séjour touristique d’une durée supérieure à 3 mois, la demande d’un visa touristique (subclass 676) doit être privilégiée.

2/ Working Holiday Visa / Visa vacances travail (subclass 417)
Il est fortement déconseillé de solliciter une demande de 2ème WHV (lequel répond à des conditions strictes d’éligibilité) sur la base de fausses déclarations. La coopération entre les différentes administrations australiennes étant particulièrement efficace, les personnes se risquant à frauder sont systématiquement appréhendées à leur arrivée en Australie et dans les 72h placées dans un vol retour sur la France.

La politique des autorités australiennes en matière d’importation d’articles et de produits, notamment alimentaires, étant très stricte, il est fortement conseillé de prendre connaissance de la réglementation en vigueur avant son départ.

Lors de l’arrivée en Australie, tout passager doit renseigner la carte passager à l’arrivée (Incoming passenger card). Cette carte, généralement remise dans l’avion par le personnel navigant, doit être renseignée soigneusement, sans oubli et avec honnêteté ; dans le doute, il est fortement conseillé de déclarer. La carte passager est présentée avec le passeport aux autorités douanières.

Franchises douanières (au 1er/09/2012) : puceoupas.
– Valeur maximale de 900 A$ (et 450 A$ pour une personne mineure) de marchandises courantes (souvenirs, appareil photo, équipement électronique, produits en cuir, parfum, bijoux, montre, équipements de sport). Uniquement autorisés aux personnes majeures :
puceoupas 2,25 litres d’alcool
– 50 cigarettes ou 50 grammes de cigares ou de produits à base de tabac.

Important
En cas de dépassement des franchises douanières autorisées, les droits et taxes à acquitter portent sur la totalité des articles de la catégorie concernée (marchandises courantes, alcool, tabac,….) et non seulement sur les articles concernés.

Au départ de l’Australie, possibilité de faire une demande de remboursement de la taxe sur les biens et services (GST) et de la taxe sur les vins (WET) dans le cadre du TRS (Tourist refund scheme).

 

Iles Cook

Le visa est inutile pour un séjour inférieur à un mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller-retour valide. Des prolongations de visa de séjour jusqu’à trois mois sont possibles.

 

Iles Fidji

Le visa de tourisme est délivré gratuitement, à l’arrivée, pour une durée maximum de 4 mois, aux Français en possession d’un passeport dont la validité doit être d’au moins six mois supérieure à la fin de validité du visa délivré, des justificatifs du séjour (hébergement, tour-operator) et d’un billet d’avion aller-retour.

 

Iles Salomon

Pour un séjour inférieur à trois mois, le visa est délivré à l’arrivée, sur présentation du passeport et d’un billet de retour. Un justificatif de ressources couvrant la durée du séjour peut être demandé. Une prolongation de visa peut être opérée sur place à l’immigration.

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent demander des visas adéquats très longs à obtenir. Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est nécessaire.

 

Nouvelle Zélande

Le visa est inutile pour des séjours inférieurs à 3 mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller et retour valide.

Tout visiteur, même exempté de visa en tant que touriste pour une durée de 3 mois maximum, doit présenter un billet aller-retour et pouvoir prouver qu’il disposera sur place de 1000 NZD (400 NZD s’il est logé gratuitement) par mois de séjour. Même dans le cas d’un emploi non rémunéré mais assorti d’avantages en nature, il n’est pas permis de travailler sans autorisation préalable de travail (Work permit, Working holiday visa). S’il apparaît à l’occasion d’un entretien avec l’officier de l’immigration, que les conditions d’entrée ne satisfont pas à la réglementation néo-zélandaise, tout visiteur est refoulé. Un retour en Nouvelle-Zélande sans visa s’avèrera ensuite difficile et le visa requis, même délivré, n’assurera pas un contrevenant de son entrée sur le territoire.

Les autorités néo-zélandaises autorisent les jeunes Français à séjourner en Nouvelle-Zélande à titre individuel dans le but d’y passer des vacances, en ayant la possibilité d’y exercer un emploi pour compléter les moyens financiers dont ils disposent. Elles leur délivrent à cet effet un visa vacances-travail à entrées multiples d’une durée de validité d’un an.

A l’arrivée en Nouvelle-Zélande, les bénéficiaires du programme se voient délivrer par le service de l’immigration une autorisation de travail valable 12 mois : celle-ci leur permet d’exercer un emploi auprès de plusieurs employeurs successifs, et aussi de s’inscrire à un cours de formation ou d’étude pour une durée maximale de 3 mois non renouvelable. Ils sont tenus de se conformer à la législation locale du travail.

Les conditions à remplir sont les suivantes:
• avoir des motivations répondant aux objectifs du programme;
• être âgé de 18 à 30 ans révolus lors du dépôt de la demande;
• ne pas avoir antérieurement bénéficié du programme;
• être titulaire d’un passeport en cours de validité et justifier de la possession d’un billet retour (ou des moyens financiers équivalents);
• justifier également de garanties financières suffisantes pour subvenir à ses besoins au début du séjour (le montant des ressources doit être de 2500€);
• avoir souscrit une assurance couvrant les risques maladie, maternité, invalidité et hospitalisation pour la durée du séjour.

La demande de visa doit être déposée auprès de l’Ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris.

Le nombre de visas susceptible d’être délivrés est de 5000.

Certaines précautions et gestes simples permettent d’éviter des complications douanières.

La loi néo-zélandaise en matière de règles douanières est intransigeante et l’introduction dans le pays de produits prohibés est étroitement contrôlée. Il est donc recommandé aux voyageurs de se conformer strictement à la règlementation en vigueur. Tout manquement peut être sévèrement sanctionné, à commencer par un refus d’entrée sur le territoire.

Une attention scrupuleuse est accordée par les services des douanes aux menaces extérieures pouvant affecter l’écosystème (bactéries, insectes ou autres petits animaux). L’approche « bio-sécurité » est d’une extrême rigueur lors des contrôles effectués à l’aéroport, une amende de 400 NZ dollars pouvant être infligée sur le champ en cas d’infraction.

Des déclarations frauduleuses ou incorrectes à la douane néo-zélandaise peuvent faire l’objet d’amendes immédiatement exigées allant jusqu’à 400 NZD.

De manière générale :
• lorsque vous préparez vos bagages, pensez à bien respecter la liste des produits interdits et ceux qui doivent être déclarés (voir ci-après);
• en transit, si durant votre escale vous pensez acheter un souvenir ou des denrées, assurez vous que ces produits sont bien autorisés sur le territoire néo-zélandais;
• à la descente de l’avion, pensez à ne rien emmener de ce qui était à bord (boissons, fruits, pâtisseries);
• aux douanes, faites de votre mieux pour faciliter le travail des douaniers.
Les produits strictement interdits :
• viandes aviaires (poulet, dinde, canard) et dérivés (foie gras frais) ainsi que les œufs;
• fruits frais, légumes et champignons;
• miel et produits dérivés pollens, cire et résine végétale;
• animaux vivants (dont chiens et chats), animaux de compagnies, oiseaux, œufs d’oiseaux, poissons et insectes;
• fleurs et feuillages, colliers de fleurs et assimilés;
• emballage en paille ou autres herbes;
• corail, ivoire, peau de serpent, produits à base de cuir de crocodile ou d’os de baleine (dont colliers, bijoux, artefacts ou ornements);
• coquillages et carapaces de tortues.
Ces produits seront systématiquement détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.
Produits devant être obligatoirement déclarés à l’arrivée :
• viandes (autres qu’aviaires), poissons et crustacés;
• produits à base d’œufs (pâtes, pâtisseries);
• fruits et légumes secs;
• pâtes et riz;
• noix, graines, céréales, herbes et épices;
• tous produits végétaux ou à base de plantes;
• produits à base de fleurs séchées;
• produits rembourrés avec des graines / céréales de la paille;
• produits à base de bambou, canne à sucre, noix de coco, ou de paille;
• tous produits contenant du bois ou à base de bois (incluant les instruments de musique);
• tous produits contenant ou à base de plumes, pelage, poils, peaux et os;
• tous trophées de chasse ou animaux empaillés;
• vêtements et chaussures ayant été en contact avec des animaux (dont animaux dits « de la ferme »), du matériel pour animaux, du matériel vétérinaire ou des cages à animaux;
• tous matériels et vêtements de camping, de trekking, et de marche ayant déjà été utilisés à la campagne ou à la montagne.

Après inspection, ces produits vous seront retournés pour la grande majorité. Les autres seront traités à vos dépens puis vous seront rendus et dans des cas plus rares seront détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.

 

Papouasie-Nouvelle-Guinée

Pour un séjour inférieur à deux mois, un visa de court séjour est nécessaire. Sur présentation d’un billet de retour, un visa peut être obtenu à l’arrivée moyennant le paiement d’une taxe (à l’heure actuelle 100 kinas soit environ 30€).

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent être titulaires de visas spéciaux longs à obtenir (en général 6 mois). Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est indispensable.

 

République des Palaos

Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Il est possible d’obtenir une prolongation de séjour auprès des services de l’immigration, après paiement d’une taxe d’un montant minimal de 50$.

 

Samoa

Les Français sont dispensés de visas pour des séjours inférieurs à un mois, mais doivent cependant disposer d’un billet d’avion valide permettant leur départ du pays.

 

Tonga

Le visa de tourisme est délivré gratuitement à l’arrivée, pour une durée allant de 21 à 31 jours (selon les dates des billets d’avion et des réservations d’hôtel), aux Français en possession d’un passeport en cours de validité (d’au moins 6 mois supérieurs à la fin de validité du visa délivré). La présentation d’un billet d’avion aller et retour est également exigée.

Ce visa peut être prolongé pour une durée ne pouvant excéder un total de 6 mois, à partir de la première date d’entrée. Dans ce cas, une taxe est perçue à chaque demande d’extension, jusqu’à 6 mois.

 

Vanuatu

Suite à l’entrée en vigueur le 7 février 2011 d’une nouvelle loi sur l’immigration, les visiteurs, à leur arrivée au Vanuatu, doivent être en possession d’un passeport dont la durée de validité doit dépasser, d’au moins six mois, celle du séjour envisagé ainsi que d’un titre de transport leur permettant de quitter le Vanuatu (billet retour valide).

Les personnes en provenance de France se verront attribuer à leur arrivée sur le sol du Vanuatu un « visa de visiteur » valable un mois et renouvelable en ville auprès du Département de l’immigration (cf. coordonnées infra). Le billet retour exigé à l’arrivée doit donc avoir une validité n’excédant pas un mois. En cas de prolongement du séjour, il conviendra de présenter une nouvelle réservation.

Pour les plaisanciers : seuls les ports de Port-Vila et de Luganville sont ouverts aux opérations de douane et d’immigration. De fortes amendes sont applicables en cas de non-respect de ces points d’entrée.

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Visas demandés en Europe pour les Français

Albanie

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours.

Au-delà de 90 jours de séjour, les voyageurs doivent solliciter un visa avant le départ.

Les enfants mineurs non accompagnés munis d’une seule carte nationale d’identité sécurisée ou d’un seul passeport ne pourront pas être admis sur le territoire national albanais. Ils devront également être en possession, lors de leur entrée en Albanie, d’une autorisation parentale ou d’une autorisation du tuteur légal.

 

Allemagne

Les touristes français ne sont pas soumis au visa.

Pour un séjour inférieur à trois mois, une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité suffisent. Pour un séjour supérieur à trois mois, l’Office des Etrangers (Ausländeramt) délivre une carte de séjour (Aufenthaltserlaubnis) sur présentation de justificatifs de ressources, d’une attestation de domicile (Wohnungsbescheinigung) et d’une pièce d’identité en cours de validité.

Les voyageurs empruntant les aéroports allemands, notamment Francfort, doivent être en possession de documents de voyage en cours de validité et autorisant l’entrée dans les pays de destination : carte nationale d’identité ou passeport, voire visa selon le cas. A défaut, les autorités de police n’autorisent pas les voyageurs à embarquer. Aucune exception n’est tolérée pour quelque motif que ce soit. Se renseigner auprès de la représentation diplomatique ou consulaire du pays de destination.

Les contrôles aux aéroports des voyageurs en provenance de pays situés hors de l’union européenne (sauf Royaume-Uni et Irlande) étant très stricts, notamment en ce qui concerne les débiteurs du trésor allemand, il est vivement conseillé de ne pas négliger de payer ses dettes contractées lors d’un précédent séjour en Allemagne (contraventions, etc.), sous peine de se voir contraint de s’acquitter de celles-ci sur le champ, en liquide.

Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM)

Passeport ou carte nationale d’identité en cours de validité.

Dispense de visa pour un séjour ne dépassant pas une durée de trois mois.

Au-delà de trois mois, le bureau des étrangers du Ministère de l’intérieur peut délivrer un permis de séjour (dans le cas où l’un des conjoints réside en Macédoine, ou d’un emploi dans une organisation ou institution étrangère ou dans une entreprise).

Pour tout séjour chez un particulier, obligation de s’enregistrer auprès du commissariat de police le plus proche du lieu de résidence dans les 24 heures suivant l’arrivée sur le territoire macédonien. Aucune obligation d’enregistrement lors d’un séjour à l’hôtel ou au camping.

Tout étranger âgé de moins de 18 ans, muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité qui voyage non accompagné de ses parents ou de son représentant légal doit être muni d’une autorisation écrite, signée par ses parents ou son représentant légal et certifiée par les autorités françaises compétentes.

 

Andorre

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour touristique ne dépassant pas 90 jours.

Afin d’éviter tout problème d’entrée ou de sortie du territoire, il est fortement conseillé que les mineurs voyageant non-accompagnés des parents et munis d’une carte nationale d’identité soient en possession d’une autorisation écrite signée du ou des parents et accompagnée de la photocopie du passeport ou de la carte nationale d’identité du ou des parents ayant signé l’autorisation.

Arménie

Pour un séjour inférieur à 180 jours sur une période d’un an (dans le cadre d’une visite familiale, de tourisme ou d’affaires), il n’est pas requis de visa. L’entrée sur le territoire s’effectue sur présentation d’un passeport d’une validité d’au moins trois mois au-delà de la date de fin de séjour prévue.

Les contrôles douaniers sont sévères. L’importation de bijoux (y compris les alliances), de devises et de marchandises est réglementée ou taxée. Un formulaire doit être rempli à l’entrée du territoire où il est conservé jusqu’à la sortie.

L’exportation de tout objet culturel, même de faible valeur, est soumise à une autorisation préalable, au risque de se le voir confisquer ou lourdement taxer.

 

Autriche

En tant que Français, vous pouvez transiter ou séjourner librement pendant 3 mois en Autriche sous réserve de présenter une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité suffisante ; y compris pour l’enfant inscrit sur le passeport du parent qui l’accompagne (NB : même pour un enfant en bas âge, le livret de famille ne constitue pas une pièce d’identité ou un document de voyage).

Les élèves ressortissants d’Etats tiers de l’Union Européenne, voyageant à l’intérieur de l’Union Européenne au sein d’un groupe scolaire et munis d’un document de voyage collectif (dit passeport collectif), devront être munis d’un justificatif d’identité (passeport, carte d’identité, DCEM, TIR…..).

Les contrôles sont systématiques à la frontière et les personnes démunies des documents nécessaires sont systématiquement refoulées.

Les Français souhaitant s’établir en Autriche doivent solliciter un certificat de déclaration (Anmeldebescheinigung). Cette formalité, distincte de la déclaration de domicile (Anmeldung), est à effectuer dans les trois mois qui suivent l’installation auprès des autorités municipales. Le non-respect des ces dispositions est passible d’une forte amende.

 

Azerbaidjan

Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, préalablement à leur départ, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa ne pourra être obtenu qu’auprès de l’Ambassade d’Azerbaïdjan compétente. Il n’est donc plus possible, comme c’était le cas auparavant, de solliciter en cas d’urgence un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bakou ou à tout autre poste d’une frontière terrestre.

Avant tout séjour et déplacement à Bakou et dans le reste du pays, il convient donc de s’assurer, avant son départ, de la validité des documents administratifs (visas, carte de résident le cas échéant) en fonction de la nature du séjour. En raison de problèmes récurrents, il est demandé aux voyageurs de vérifier, dès la délivrance, trois éléments essentiels du visa qui leur est accordé :

• la durée autorisée de séjour
• les dates de validité du visa (date d’entrée, avant laquelle il n’est pas possible de pénétrer sur le territoire azerbaïdjanais et date de sortie, au-delà de laquelle le voyageur se trouvera en situation irrégulière). Un visa valide est requis pour quitter le territoire azerbaïdjanais : en cas d’expiration du visa ou au cas où le séjour aurait excédé la durée de validité de visa, le paiement d’une amende sera exigé avant la délivrance d’un permis de sortie. Ce dernier est valable 48 heures après sa délivrance. Seul le Service d’Etat des migrations est compétent pour délivrer ce document, qui ne peut donc en aucun cas être obtenu à l’aéroport international de Bakou ou à aucun poste frontière du pays.

Les voyageurs étrangers peuvent, dans la limite de la durée autorisée de leur séjour en Azerbaïdjan, séjourner dans le pays selon des règles modifiées par une loi entrée en vigueur le 1er avril 2013.

Pour un séjour de 3 à 90 jours : Désormais, tout étranger arrivant en Azerbaïdjan et désirant y séjourner pendant plus de trois jours doit s’enregistrer dans les trois jours suivant son arrivée. La structure d’accueil de l’étranger (hôtel, agence immobilière ou propriétaire d’un appartement privé) devra adresser au Service d’Etat des migrations, par courrier postal ou électronique ou en dépêchant un représentant au Service d’Etat des migrations, un formulaire d’enregistrement assorti de la copie du passeport du visiteur étranger souhaitant s’enregistrer. Un certificat d’enregistrement doit ensuite être adressé à la structure d’accueil par le Service d’Etat des Migrations dans les 48 heures. La durée d’enregistrement est égale à la durée du visa. Le départ de l’étranger doit, en sens inverse, être notifié par la structure d’accueil au Service d’Etat des Migrations. Tout changement de lieu de résidence de l’étranger au cours de son séjour en Azerbaïdjan devra également être notifié au Service d’Etat des Migrations. Cet enregistrement ne donne lieu à l’émission d’aucune carte d’enregistrement. A défaut de structure d’accueil, c’est à l’étranger qu’il incombe, à titre personnel, de s’acquitter de l’ensemble de ces formalités. Tout défaut d’enregistrement est passible d’une amende. Cette amende devra être payée au Service d’Etat des Migrations et ne peut en aucun cas l’être à l’aéroport international de Bakou ou à aucun autre poste-frontière.

Pour un séjour de plus de 90 jours :
Pour un séjour de plus de 90 jours dûment motivé (travail, mariage, investissements…) un permis de résidence doit être sollicité auprès du Service d’Etat des migrations, 22 jours au moins avant l’expiration du visa d’entrée.

Les durées de séjour étant appréciées selon les cachets apposés obligatoirement sur le passeport par la police aux frontières azerbaïdjanaises, il est recommandé de s’assurer lors du passage de la frontière que cette formalité a bien été accomplie.

Les problèmes de visa sont fréquents pour les voyageurs en provenance ou à destination de Turkmenbachi, arrivant au port de Bakou par ferry. Compte tenu de l’irrégularité des liaisons, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).

L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabakh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabakh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.

 

Belgique

La Belgique étant membre de l’Union Européenne, il suffit d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

 

Biélorussie

Quel que soit le type de passeport français détenu (ordinaire, de service ou diplomatique), toute entrée sur le territoire est soumise à l’obligation de visa.
Les demandes de visas formulées en France doivent être déposées en personne ou par l’intermédiaire d’une agence touristique au service consulaire.

Il est également possible de se voir délivrer un visa biélorusse directement à « l’Aéroport national Minsk » en ayant préalablement transmis sous certains délais, sauf raison impérieuse, un dossier de demande de visa aux autorités biélorusses compétentes.

L’assurance médicale, obligatoire, doit être souscrite lors de l’entrée sur le territoire biélorusse, éventuellement au poste frontière.

Les ressortissants français en provenance de la Fédération de Russie doivent, pour pénétrer sur le territoire de Biélorussie, être munis de visas biélorusses en cours de validité. Aucun visa n’est délivré à la frontière terrestre. Les contrevenants s’exposent à une procédure pénale.

Les ressortissants français souhaitant se rendre en Fédération de Russie en transitant par la République de Biélorussie, notamment par train, doivent être munis à fois de visas biélorusses de transit et de visas russes en cours de validité délivrés, en principe, par l’ambassade de la Fédération de Russie de leur pays de résidence. Les contrevenants s’exposent également dans ce cas à une procédure pénale.

 

Bosnie-Herzégovine

Pour un séjour inférieur à 3 mois, il convient d’être muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffisante pour la durée du séjour (NB : si vous êtes en possession d’un document d’identité périmé, il vous sera impossible de quitter le territoire).

Il convient de s’assurer, en particulier lors d’un passage frontalier par la route, que le passeport a été correctement visé par les autorités et qu’il comporte bien la date d’entrée sur le territoire bosnien. A défaut, une amende, payable sur le champ, pourra être exigée lors de la sortie du territoire.

Pour les mineurs voyageant seuls, avec un seul de leurs parents ou avec une personne tierce, les autorités bosniennes exigent une autorisation parentale de sortie du territoire même lorsque l’enfant détient un passeport.

 

Bulgarie

Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés de visas de court et de long séjour : ils peuvent entrer et séjourner en Bulgarie avec un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité pour un séjour ne dépassant pas trois mois, sans autre formalité. Au delà, les ressortissants communautaires devront se présenter, dans un délai de trois mois à compter de la date de leur entrée sur le territoire bulgare, auprès du service des migrations du Ministère de l’Intérieur afin d’y obtenir un certificat de résidence prolongée, délivré le jour même du dépôt de la demande.

Depuis le 12 juin 2010, les ressortissants européens se rendant en Bulgarie par la voie terrestre (automobile, bus…) et transitant par la Serbie sont dispensés de la présentation du passeport aux frontières de ce pays. La carte d’identité sécurisée en cours de validité est suffisante pour entrer et circuler en Serbie.

Les enfants de nationalité tierce devront par ailleurs disposer du document de voyage pour étrangers mineurs, délivrés par les préfectures (DCEM ou TIR).

Pour les ressortissants étrangers résidant en France, la procédure permettant le retour peut être longue en cas de perte du passeport et de la carte de séjour. En effet, en cas de perte de passeport, l’intéressé devra solliciter l’obtention d’un nouveau document de voyage auprès de l’ambassade de son pays à Sofia. Si une telle représentation n’existe pas, et seulement dans ce cas, il conviendra de prendre l’attache du consulat afin d’envisager une procédure dérogatoire exceptionnelle. Cette procédure ne pourra être réalisée qu’après consultation de la Préfecture ayant délivré le titre de séjour en France, mais également du ministère de l’Intérieur. La durée pour la réalisation de toutes ces étapes varie de 2 jours à 3 semaines.

Les autorités bulgares sont de plus en réticentes à accepter le récépissé de titre de séjour comme document de voyage. Il est de plus en plus fréquent que l’accès au territoire, ou sa sortie, ne soit pas permis aussi longtemps qu’une confirmation de l’authenticité de ce document n’est pas apportée, ce qui peut prendre plusieurs jours. Les ressortissants turcs résidant en France et traversant la Bulgarie sont à cet égard invités à consulter le site Internet de leur ambassade à Sofia.

Depuis le 1er janvier 2007, les soins médicaux qui auront été nécessaires lors d’un séjour peuvent être directement pris en charge pour les personnes munies d’une carte européenne d’assurance maladie. Individuelle et nominative, la CEAM doit être demandée avant le départ du voyageur auprès de sa Caisse d’Assurance Maladie. Chaque membre de la famille devra disposer de sa propre carte, y compris les enfants de moins de 16 ans.
La CEAM, valable un an, remplace le formulaire E111 et d’autres formulaires (E110, E119 et E128), utilisés jusqu’à présent dans le cadre de séjours temporaires en Europe. Elle ne permet en aucun cas de recevoir des soins dits programmés (soins consécutifs à un traitement entrepris avant le séjour, soins ne pouvant être dispensés en France) qui restent soumis à la présentation du formulaire E112 et à l’accord préalable de la caisse de sécurité sociale.
A défaut, il est conseillé aux voyageurs de contracter une assurance médicale de voyage auprès d’un assureur privé.

Tout ressortissant français se rendant en Bulgarie ou transitant par le territoire bulgare en véhicule motorisé doit être en possession des documents du véhicule (carte grise et carte internationale d’assurance, dite « carte verte »). Le voyageur devra cependant vérifier la validité territoriale de sa carte verte pour les pays dont il aura à effectuer la traversée et qui se situent en dehors de l’Union européenne. Pour les personnes au volant d’un véhicule qui ne leur appartient pas, il faut une autorisation écrite de la part du propriétaire, dont la signature devra être légalisée.

Tout automobiliste souhaitant circuler en Bulgarie doit acheter au poste frontière, une vignette qui sera apposée sur le pare-brise.

Les tarifs 2011, pour les véhicules de tourisme allant jusqu’à 8 places (conducteur compris) sont :

• Pour une semaine : 10 leva, soit environ 5,12€ ;
• Pour un mois : 25 leva, soit environ 12,80€ ;
• Pour une année : 67 leva, soit environ 34,30€.

Le défaut de vignette peut entraîner le paiement d’une amende (100 leva pour les véhicules de tourisme).
La vignette est en principe exigible juste après l’entrée sur le territoire bulgare. Elle est donc en vente aux postes frontières. Cependant, afin de ne pas engorger ces postes, une souplesse est accordée pour les 30 premiers kilomètres en territoire bulgare. La vignette peut alors être achetée dans n’importe quelle station service. Il est toutefois recommandé de s’acquitter au plus tôt de cette taxe, car bien souvent, le défaut de vignette est constaté par le poste frontière de sortie du territoire bulgare.
La vignette, comme le reste, doit impérativement être payée en monnaie locale. Il est donc indispensable de s’en munir avant d’entrer en Bulgarie. Pour le poste de Kapitan Andreevo (Kapikule en turc) un bureau de change est ouvert au sein même du poste frontière.

Les contraventions doivent impérativement être dressées sur papier. Elles ne sont en aucun cas payables directement à l’agent. Elles peuvent être payées dans les banques, une agence est ouverte au niveau du poste frontière de Kapitan Adreevo.

L’important est de pouvoir identifier l’agent avec lequel vous rencontrez des difficultés. Il faut donc être en mesure de déterminer son nom, son matricule, son administration d’origine (Police, Douanes…), ainsi que les lieu et heure de la survenue du litige.

Il est toujours possible, aux postes frontières, de demander l’arbitrage du supérieur hiérarchique de l’agent, voire, le cas échéant de déposer plainte.

L’ambassade ne pourra appuyer une démarche vis-à-vis d’un abus, qu’à partir du moment où l’identification de l’agent aura été réalisée, et que la recherche d’une première médiation locale se sera révélée infructueuse.

Il est possible que pour une vérification quelconque, ou à la suite d’une infraction qui vous est reprochée, votre véhicule soit immobilisé. Le véhicule sera alors retenu non loin du poste frontière, ou directement à la fourrière. C’est le procureur qui décide de l’immobilisation, mais également de la restitution.

Aucun frais n’est à la charge du conducteur en cas d’immobilisation et de restitution. Il convient donc de ne pas répondre aux sollicitations diverses à l’effet de récupérer un véhicule, même si elles proviennent d’avocats.

Depuis 2005 la double tarification dans les hôtels, musées et restaurants est interdite. Les prix sont donc les mêmes pour les étrangers comme pour les Bulgares.

A l’entrée sur le territoire bulgare, comme à sa sortie toute somme en devises supérieure à 10.000€ doit faire l’objet d’une déclaration qui sera remplie auprès des autorités douanières. A la sortie du territoire bulgare : pour toute somme au-delà de 25 000 lévas, les ressortissants étrangers doivent signer une déclaration auprès des autorités du poste frontière, indiquant que la somme sortie n’est pas supérieure à la somme avec laquelle le ressortissant est entré sur le territoire bulgare.

Une déclaration aux douanes est également nécessaire pour les métaux et les pierres précieuses ou pour des objets appartenant au patrimoine culturel bulgare.

Il convient de mettre en garde contre des pratiques frauduleuses toujours très fréquentes dans de nombreuses officines de change. Ces dernières affichent des différences entre les cours d’achat et ceux de vente qui peuvent atteindre 75 pour cent. Les cours sont en général plus bas les week-ends. Il arrive également que le cours affiché soit modifié après votre entrée dans l’agence. Ou qu’un deuxième panneau avec d’autres taux soit affiché à l’intérieur. Il est donc conseillé de changer auprès des banques ou de bureaux de change ouverts dans les grands hôtels.

La Bulgarie est un pays de transit pour la drogue. Le gouvernement bulgare mène des actions contre les trafiquants et les auteurs d’infractions doivent s’attendre à des peines pénales très lourdes.

 

Chypre

L’ensemble du territoire de Chypre fait en droit partie de l’Union européenne. Tout ressortissant d’un État membre peut donc circuler librement dans l’ensemble de l’île et traverser la « ligne verte » (ligne de démarcation séparant le territoire contrôlé par la République de Chypre de celui que celle-ci ne contrôle pas) sur simple présentation aux points de passage d’un document d’identité en cours de validité (dans les faits, il est en outre demandé lors du passage du Sud au Nord de remplir un court formulaire, visé à l’entrée et à la sortie).

Sept points de passage permettent de traverser la « ligne verte », deux à l’Ouest (Limnitis/Yesilirmak ; Astromeritis/Zodeia), trois à Nicosie (Ayios Dometios/Metehan ; Ledra Palace et Ledra/Lokmaci), les deux derniers étant réservés aux piétons et cyclistes ; deux à l’Est (Pergamos/Pyla et Ayios Nicolaos/Strovilia).

Les touristes résidant dans le Sud peuvent passer une ou plusieurs nuits dans le Nord avant de retourner sur le territoire contrôlé par la République de Chypre, et inversement pour les touristes résidant au Nord qui souhaitent se rendre au Sud. Le passage de la ligne de démarcation en véhicule implique de souscrire une assurance complémentaire (généralement au point de passage lui-même ).

Les touristes se rendant dans la zone Nord de l’île (« République turque de Chypre-Nord » / RTCN) peuvent rapporter sur le territoire contrôlé par la République de Chypre, 260€ d’achats, 1 litre d’alcool et 40 cigarettes.

Les autorités de la République de Chypre considèrent que le fait de résider dans un hôtel ayant appartenu à des propriétaires chypriotes grecs avant l’intervention turque de 1974, ou bâti sur un terrain dont la propriété est litigieuse, peut exposer à des poursuites judiciaires fondées sur le chapitre 154 du code pénal « Transactions frauduleuses effectuées dans des propriétés appartenant à autrui », dont la violation prévoit une peine maximale de sept années d’emprisonnement.

Il est recommandé que les mineurs non accompagnés des parents se rendant dans l’île soient munis d’une autorisation de voyager comportant les signatures authentifiées des parents.

Afin de préserver la viabilité de ses institutions financières, le gouvernement de la République de Chypre a limité la circulation des espèces. En conséquence, les voyageurs sont invités, avant le départ, à se renseigner sur le montant de la somme en espèces pouvant quitter l’île, le montant étant sujet à des changements de règlementation.

 

Croatie

Pour un séjour touristique de moins de 3 mois, tous les voyageurs — mineurs inclus : le livret de famille ne suffit pas — doivent être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité de validité couvrant toute la durée du séjour.

Les visiteurs doivent se faire enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée en Croatie, auprès d’un commissariat de police ou d’un office du tourisme. En cas de séjour organisé, cette formalité est remplie par l’établissement d’accueil.

Si vous voyagez par la route et passez par les autoroutes et voies rapides de la Slovénie pour rejoindre la Croatie, l’achat d’une vignette slovène est obligatoire. Cette vignette à apposer sur le pare-brise du véhicule peut être achetée dans les stations services des autoroutes. Toute personne circulant sans vignette valide est systématiquement punie d’une forte amende. Les autorités peuvent confisquer les documents des contrevenants (carte nationale d’identité, passeport, carte grise du véhicule, permis de conduire) jusqu’au paiement de l’amende.

La police à la frontière prête la plus grande attention aux mineurs, qu’ils voyagent seuls ou accompagnés d’un adulte, détenteur ou non de l’autorité parentale. Tout mineur doit être muni d’un passeport individuel ou d’une carte nationale d’identité à son nom en cours de validité.

Dans le cas d’un mineur, accompagné ou non d’un adulte, la police peut chercher à vérifier l’objet de son séjour en Croatie et s’il voyage avec l’assentiment du (ou des) détenteur(s) de l’autorité parentale. Ainsi, outre un titre de voyage en cours de validité, il est conseillé d’être en mesure de présenter tout document pouvant attester de l’accord des détenteurs de l’autorité parentale (sur papier libre ou sur un formulaire disponible et visé en mairie) et de l’objet du séjour en Croatie.

Si le mineur est accompagné d’un adulte, détenteur de l’autorité parentale, il est conseillé par ailleurs d’être en mesure de présenter à la police un acte de naissance plurilingue, une décision de justice portant sur le partage de l’autorité parentale, un acte de mariage ou un livret de famille notamment.

 

Danemark

Pas de visa pour un séjour de moins de trois mois (réglementation de l’Union européenne). Le Danemark fait partie de la zone Schengen. La production de la carte d’identité ou du passeport est exigée. Ces documents doivent être en cours de validité.

Il est rappelé que le permis de conduire n’est pas un titre de voyage.

 

Espagne

Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa, mais ils doivent être munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Faute de pouvoir présenter un passeport en cours de validité, les voyageurs se rendant au Maroc via l’Espagne sont refoulés à la frontière terrestre (Melilla ou Ceuta) ou réembarqués (à Tanger) à destination de l’Espagne.

 

Estonie

Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa pour un séjour d’une durée maximale de trois mois en Estonie. La possession pendant le séjour en Estonie d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffit.

Pour un séjour supérieur à trois mois, il convient de faire sur place une demande de carte de séjour auprès du Département de la police et des frontières.

La délivrance d’une carte de séjour est subordonnée à l’acquittement d’une taxe de 24,28 € et implique que le demandeur remplisse certaines conditions financières et puisse justifier d’un domicile (inscription obligatoire au registre de la population estonienne) et d’une couverture sociale.

Depuis le 21 décembre 2007, l’Estonie fait partie de l’espace Schengen, qui regroupe 25 pays européens ayant aboli leurs frontières internes. Dès lors, les ressortissants étrangers (issus d’un Etat extérieur à l’UE) titulaires d’un titre de séjour délivré dans l’un de ces pays peuvent séjourner sans visa en Estonie jusqu’à 90 jours par semestre.

Pays membres de l’espace Schengen : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suède, République Tchèque.

Pays associés à l’espace Schengen : Islande, Norvège, Suisse.

 

Finlande

Les ressortissants de l’Union Européenne entrent sur présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité. Il est toutefois recommandé de se munir d’un passeport, seul document reconnu par certains établissements (hôtels, banques,…). De plus, il vous sera indispensable si vous envisagez de vous rendre en Russie depuis la Finlande ; si vous n’avez pas demandé de visa avant votre départ de France, il vous faudra impérativement prendre contact avec l’Ambassade de Russie à Helsinki. En revanche, la carte nationale d’identité suffit pour aller en Suède ou en Estonie depuis la Finlande.
Pour les séjours d’une durée supérieure à trois mois, il faut déclarer sa présence en Finlande auprès du bureau local de la police (frais de 40 euros par personne). Cette étape est indispensable pour pouvoir ensuite être enregistré comme résident en Finlande (formalité qui s’accomplit à la Mairie, qui vous notifie alors le numéro d’identification « henkilötunnus », nécessaire à la plupart des démarches en Finlande).

Pour voyager en Finlande avec ses animaux de compagnie, il faut se munir du passeport européen délivré et mis à jour par le vétérinaire, comprenant la vaccination antirabique, l’attestation de bonne santé et, s’ils sont âgés de plus de trois mois, le traitement contre l’ « echinococcus  » (qui doit être pratiqué dans les 30 jours précédant l’entrée en Finlande). En fonction de la provenance de l’animal ou du voyage effectué avant d’arriver en Finlande, la réglementation peut varier. Vous pouvez utilement consulter la brochure des douanes.

Attention : si vous poursuivez votre voyage par la Suède, une législation particulière plus restrictive s’applique.

 

Géorgie

Depuis le 1er mars 2009, les ressortissants français sont exemptés de visa pour un séjour égal ou inférieur à 360 jours en Géorgie. Tout séjour supérieur à cette durée nécessite l’obligation préalable d’un visa retiré auprès des consulats géorgiens à l’étranger ou à l’arrivée (aéroport).

Lors de l’accès au territoire géorgien, les agents de police chargés des contrôles aux frontières sont autorisés à vérifier l’objet du séjour, la possession de moyens de paiement couvrant la durée du séjour, la souscription d’une assurance voyage, l’existence d’une réservation d’hôtel ou d’une invitation par une personne physique ou morale résidente, d’une réservation de vol retour et des garanties d’accès au territoire de destination finale en cas de transit. Il convient donc de se munir de ces justificatifs avant de se rendre dans le pays.

Certains médicaments délivrés sur ordonnance en Europe ne sont pas autorisés à l’import en Géorgie. Ceci concerne notamment les opiacés. Il est donc fortement recommandé aux voyageurs sous traitement médical de vérifier auprès de l’ambassade de Géorgie en France avant leur départ, que les médicaments en leur possession sont autorisés en Géorgie, de se munir d’un original et de copies de leur ordonnance médicale et de déclarer l’intégralité de leurs médicaments lors du contrôle en douane à l’entrée.

 

Grèce

Dès lors que la durée du séjour ne dépasse pas 3 mois (court séjour) les ressortissants français, munis d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité, peuvent séjourner en Grèce sans visa.

 

Hongrie

Pour un séjour de trois mois maximum, le voyageur n’est pas soumis à visa mais il doit être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité suffisante pour la durée du séjour. Les déplacements en Hongrie sans document de voyage ou avec un document périmé sont passibles d’une amende pouvant atteindre 50.000 HUF (environ 170 euros).

Les mineurs non accompagnés doivent en outre être munis d’une attestation signée des deux parents, sur papier libre, mentionnant :

• nom, prénom, date et lieu de naissance du mineur, de la personne qui l’accompagne, et de ses parents ;
• numéro du document de voyage du mineur ;
• objectif et destination du voyage à l’étranger (adresse et téléphone) ;
• coordonnées de la personne ou de l’établissement (école, organisateur d’un cours) que le mineur va voir ou visiter ;
• autorisation du parent ou de la personne exerçant l’autorité parentale pour le voyage du mineur.

La légalisation de la signature des parents est recommandée bien que non obligatoire.

Les enfants mineurs étrangers résidant en France doivent se munir, préalablement à leur départ, du justificatif de séjour (TIR ou DECM). Tant que l’un de ces documents n’a pas été obtenu, il convient de différer le voyage.

Pour un séjour supérieur à trois mois, il convient de faire sur place une demande de carte de séjour, au plus tard le 93e jour de présence, auprès de l’office de l’immigration et de la nationalité.

 

Irlande

Avant de partir, vérifiez que le document avec lequel vous voyagerez est valide pour toute la durée de votre séjour. Il arrive qu’une compagnie aérienne accepte de vous embarquer, en toute illégalité, avec un document périmé : sachez que cette mansuétude ne s’étendra pas à votre retour. L’ambassade peut certes délivrer des laissez-passer, cependant ceux-ci sont normalement réservés aux personnes qui se retrouvent dépourvues de titre de voyage pour des raisons indépendantes de leur volonté. Votre dossier ne saurait donc, si vous voyagez avec un document expiré, être traité en priorité. A l’attente inhérente à la consultation de votre préfecture, vous devrez ajouter un délai supplémentaire, variable selon les périodes.

 

Islande

Pour des séjours de moins de trois mois, la présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport est suffisante. A noter que ces documents doivent avoir une durée de validité d’au moins trois mois après la fin du séjour envisagé.

L’importation d’animaux vivants est strictement interdite sans autorisation préalable. Toute infraction à cette législation est sanctionnée par l’abattage immédiat de l’animal et l’application d’une forte amende au contrevenant.

 

Italie

Pour un séjour de trois mois maximum, les ressortissants français doivent être en possession d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport à l’exclusion de tout autre document) en cours de validité.

Il n’a pas été rapporté de cas de mineurs français venus de France ayant rencontré des difficultés de sortie du territoire italien. Nous recommandons toutefois aux mineurs français résidant en Italie et pouvant se rendre à l’étranger porteurs de leur seule carte nationale d’identité (sécurisée en cours de validité) de se munir d’une autorisation de circulation pour mineur qui peut leur être délivrée par leur représentation consulaire.

 

Kosovo

Pour transiter ou séjourner au Kosovo, les ressortissants français doivent avoir un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour. Les mineurs non accompagnés doivent être en possession (en plus du passeport) d’une autorisation parentale légalisée par une administration française.

Tout étranger se rendant au Kosovo pour plus de 3 mois doit se faire immatriculer auprès du service d’enregistrement des étrangers de la police du Kosovo (Commissariat central, rue Luan Haradinaj à Pristina).

Le visa n’est pas requis mais le voyageur doit être en mesure de présenter une justification écrite du motif de son séjour, qui, accompagnée de l’apposition à la frontière d’un tampon sur son passeport, lui donne l’autorisation d’y séjourner pour une période de 90 jours renouvelable une fois.

Les voyageurs qui souhaiteraient se rendre directement du Kosovo en Serbie doivent impérativement détenir un tampon d’entrée en Serbie de moins de trois mois sur leur passeport, sous peine de se voir refuser I`entrée sur le territoire (le tampon par les douanes kosovares utilisé à l’heure actuelle n’est pas reconnu par les autorités serbes).

 

Lettonie

Court séjour
Pour un séjour dont la durée maximale est de 3 mois, les Français peuvent se rendre en Lettonie à condition d’être en possession d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour.

Long séjour
Pour un séjour supérieur à 3 mois, une carte de séjour doit, dès l’arrivée, être sollicitée auprès du service de la citoyenneté et de la migration.

 

Lituanie

La Lituanie a intégré l’espace Schengen le 21 décembre 2007. Depuis cette date, les contrôles aux frontières internes Schengen ont été en principe supprimés (au 31 mars 2008 pour les aéroports). Cependant les contrôles aléatoires sont fréquents notamment pour les passagers d’autobus aux frontières polonaise ou lettone. Il est rappelé que tout voyageur doit être en mesure de présenter lors de ces contrôles les documents suivants :

Passeport individuel ou carte nationale d’identité valide plus de trois mois après la durée prévue du séjour. Par ailleurs, les ressortissants étrangers tiers titulaires d’une carte de séjour en cours de validité délivrée par un des pays de l’espace Schengen circulent en Lituanie dans les mêmes conditions que les nationaux de ces pays.

Groupes : la Lituanie ne reconnaît pas les documents collectifs de voyage.

ATTENTION : les familles voyageant avec des enfants doivent, avant le départ de France, s’assurer que ces derniers disposent de documents d’identité ou de voyage avec photo. Le livret de famille seul n’est pas admis.

 

Luxembourg

Le pays étant membre de l’Union européenne, la carte nationale d’identité ou le passeport en cours de validité suffisent pour un séjour de moins de trois mois (le permis de conduire n’est pas un titre de voyage).

La délivrance du permis de séjour par les autorités luxembourgeoises est assortie de conditions de ressources personnelles (loi modifiée du 28 mars 1972 sur l’entrée et le séjour des étrangers).

 

Malte

Une carte nationale d’identité, un titre de séjour ou un passeport en cours de validité suffisent pour se rendre sur les trois îles de l’archipel maltais : Malte, Gozo et Comino.

Pour un séjour de plus de 3 mois, les citoyens français doivent obtenir un permis de résidence qui peut être temporaire ou permanent, selon votre cas.

 

Moldavie

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent se rendre en Moldavie sans visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours dans un semestre. Ils doivent toutefois être munis d’un passeport dont la validité est supérieure à 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire moldave.

En cas de dépassement de la durée maximale de séjour autorisée, une amende est infligée au voyageur et une interdiction de territoire de 3 ans lui est signifiée. Pour de plus amples informations sur les conditions éventuelles d’un séjour prolongé, il est recommandé avant votre départ de prendre l’attache des services consulaires de l’ambassade de Moldavie à Paris.

La date d’entrée sur le territoire moldave doit être attestée par un tampon apposé sur le passeport lors du passage à la frontière. Pour les voyageurs arrivant par avion, cette formalité est effectuée par les gardes-frontières à l’aéroport de Chisinau. Lorsque l’on arrive par la route, il faut veiller à ne passer que par les postes frontières officiels qui sont les seuls à être autorisés à effectuer cette formalité. L’entrée par la Transnistrie ne donne pas lieu à l’apposition d’un tel tampon, ce qui obligera le voyageur à devoir, dès son arrivée, aller régulariser sa situation auprès du bureau des migrations à Chisinau.

 

Monaco

Pour les ressortissants français, l’entrée en principauté ne nécessite aucun visa pour des séjours de moins de 3 mois. Au-delà de trois mois, la carte de séjour est obligatoire.

 

Monténégro

Il est rappelé que tout étranger se rendant en visite au Monténégro et qui est hébergé chez des particuliers doit déclarer sa présence au commissariat du quartier de la ville où il réside.

Les ressortissants des pays de l’Union Européenne n’ont pas besoin de visa pour les séjours inférieurs à 90 jours. Une carte nationale d’identité valide suffit pour les séjours inférieurs à 30 jours.

Les agences de tourisme locales proposent parfois des excursions dans les pays frontaliers. Pensez donc à consulter les conditions de séjour dans ces pays avant de vous y rendre.

Toute entrée ou sortie de devises d’un montant supérieur à 2000 euros est, sous peine de confiscation, soumise à déclaration et présentation du justificatif d’acquisition des devises.

Afin de permettre aux mineurs étrangers de franchir la frontière, de justifier de la régularité de leur séjour en France et d’y être admis en dispense de visa, ceux-ci doivent obligatoirement se munir de leurs documents de circulation (DCEM ou TIR).

 

Norvège

La Norvège appartenant à l’espace Schengen, il n’y a plus de contrôle aux frontières pour les voyageurs en provenance d’un autre pays de la zone Schengen, comme la France. Néanmoins, un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité sont exigés pour l’entrée et le séjour sur le territoire. Certains organismes exigent (banques notamment) la présentation d’un passeport pour l’accomplissement de certaines formalités.

L’archipel du Svalbard n’appartenant pas à l’espace Schengen, il est nécessaire de présenter un passeport en cours de validité pour s’y rendre.

 

Pays-Bas

L’accès au territoire européen des Pays-Bas nécessite une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité (à l’exclusion de tout autre document).

Toute personne âgée de quatorze ans et plus se trouvant sur le territoire européen des Pays-Bas doit être en possession d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport, carte nationale d’identité, permis de séjour néerlandais, permis de conduire néerlandais), qu’elle doit être en mesure de présenter aux forces de police néerlandaises sur leur demande.

Le passeport est obligatoire pour l’accès aux îles néerlandaises de Curaçao, Sint Maarten, Aruba (Etats du Royaume des Pays-Bas), Bonaire, Saba et Saint-Eustache (communes à statut particulier), qui ne relèvent pas de l’Espace Schengen.

Les ressortissants français qui se rendent à Saint Martin par la voie aérienne doivent également être munis d’un passeport, l’aéroport international Princess Juliana, qui dessert la collectivité d’outre mer française, étant situé côté néerlandais (Sint Maarten).

 

Pologne

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent accéder au territoire polonais sur présentation de l’un des documents suivants :

• passeport individuel en cours de validité (passeport collectif en cours de validité pour les enfants mineurs inscrits sur le passeport du parent voyageant avec eux) ;
• carte nationale d’identité en cours de validité.

En raison de la non reconnaissance par la Pologne de la double nationalité, tout binational polonais entrant sur le territoire est tenu de présenter une pièce d’identité polonaise en cours de validité.

Il convient d’éviter l’usage du passeport collectif (passeport délivré par les préfectures à des groupes) sans consultation préalable d’une représentation polonaise.

Des justificatifs des ressources nécessaires au séjour peuvent être demandés à l’entrée dans le pays.

Afin de lutter contre le trafic de cigarettes et d’alcool, l’importation de ces produits en provenance d’un pays non membre de l’Union européenne est limitée à :

• cigarettes par personne : 40 cigarettes par voie terrestre ou 200 cigarettes par voie aérienne ;
• alcool par personne : 4 l de vin, 16 l de bière ou 1 l de boisson titrant plus de 22°.
Les contrevenants sont passibles de confiscation des produits et d’amende.

L’importation et l’exportation de devises d’un montant égal ou supérieur à 10 000 € doivent faire l’objet d’une déclaration auprès des services de douanes.

La Pologne considérant tout objet de plus de 50 ans comme une antiquité, il convient donc de déclarer toute entrée ou toute sortie d’articles concernés par cette législation.

 

Portugal

Les voyageurs se rendant au Portugal, mineurs inclus, doivent être en possession d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport.

Bien qu’un passeport périmé depuis moins de 5 ans est également toléré, il convient toutefois de signaler que certaines compagnies aériennes n’acceptent pas sa présentation. Il convient donc de se renseigner auprès du transporteur avant le départ.

 

République Tchèque

Les ressortissants français peuvent entrer et circuler en République tchèque sur présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité. Il est indispensable pour les voyageurs inscrits sur un passeport collectif de se munir de leur carte d’identité, en cours de validité. Sans ce document, l’entrée en République tchèque leur sera refusée.

Même s’ils sont dispensés de carte de séjour, les mineurs étrangers peuvent avoir à justifier de la régularité de leur séjour en France lors de contrôles aux frontières. Le titre d’identité républicain (TIR) et le document de circulation pour étrangers mineurs (DCEM) répondent à cet objectif. Ces deux documents permettent aux mineurs étrangers d’être réadmis en France en dispense de visa. Il convient d’en faire la demande auprès de la préfecture du lieu de résidence.

Les étrangers mineurs dépourvus de DCEM ou de TIR doivent obtenir avant leur départ de France un visa de retour auprès de la préfecture de leur lieu de résidence, sauf s’ils sont ressortissants d’un Etat membre de l’UE ou de l’EEE.

Dans tous les cas, il est fortement recommandé aux établissements scolaires de s’adresser au service de la mise en règle de la préfecture compétente avant tout déplacement d’un groupe d’élèves comprenant des mineurs étrangers hors des frontières nationales.

Le permis de conduire français est reconnu en République tchèque.

La République tchèque impose aux étrangers ressortissants de pays autres que ceux de l’Union européenne et de la plupart des autres pays industrialisés (Etats-Unis, Canada, Japon…) de remplir en deux exemplaires des fiches d’identification. Cette formalité peut entraîner, par manque de moyens matériels mis à la disposition aux postes frontières, de longues files d’attente, en particulier entre la République tchèque d’une part et, d’autre part, l’Allemagne, la Pologne et l’Autriche.

 

Roumanie

L’entrée sur le territoire roumain des ressortissants des autres pays membres de l’Union européenne se fait sans visa.

Les ressortissants de l’Union européenne peuvent accéder au territoire roumain sur présentation d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Pour un séjour de plus de trois mois, ils devront demander un permis de séjour aux autorités locales.

Pour un séjour de plus de 90 jours, les ressortissants de l’Union européenne et les membres de leur famille ont l’obligation de se faire enregistrer auprès de l’autorité pour les étrangers. Les documents délivrés sont :

• certificat d’enregistrement pour les ressortissants de l’UE ;
• carte de résidence pour les membres de famille qui ne seraient pas ressortissants de l’UE.

 

Royaume Uni

Pour les ressortissants de l’Union Européenne, se munir d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent résider au Royaume-Uni à deux conditions : y avoir un emploi ou disposer des ressources nécessaires pour faire face à leurs besoins sans avoir recours aux fonds publics britanniques. Le séjour n’est soumis à aucune restriction de durée. Le permis de séjour ou un enregistrement auprès de la police sont inutiles. En revanche, tout ressortissant d’un pays de l’Union peut, s’il le désire, faire une demande de permis de séjour auprès du Immigration and Nationality Directorate, Home Office.

 

Russie

Il est rappelé à nos compatriotes qu’ils ne peuvent pénétrer sur le territoire de la Fédération de Russie que munis des documents nécessaires à la circulation sur le territoire de la fédération de Russie, notamment un visa en cours de validité. Les contrevenants s’exposent à une procédure pénale. Outre une amende, dont le montant peut atteindre plusieurs milliers d’euros, ils encourent des peines allant jusqu’à l’emprisonnement ou une expulsion immédiate du territoire à leurs frais. Les consulats assurent assistance à notre communauté expatriée ou de passage, mais ne peuvent en aucun cas interférer dans les décisions de justice.

Un visa est nécessaire pour transiter par la Fédération de Russie ou pour y séjourner. Celui-ci doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Russie à Paris ou auprès des consulats russes de Strasbourg ou Marseille.

Les visas, à l’exception des visas de transit, sont délivrés sur présentation d’une invitation émanant d’un répondant russe (particulier, société, agent de tourisme, hôtel, institution). Durant le séjour, il faut toujours être en mesure de pouvoir contacter son répondant russe.

Tout demandeur de visa de plus de trois mois, à destination de la Fédération de Russie, est dans l’obligation d’effectuer et de présenter aux services consulaires russes un certificat HIV 1 et 2. Cette mesure est appliquée de façon stricte par l’Ambassade de la Fédération de Russie depuis le début du mois d’avril 2000.
A compter du 6 août 2012, les voyageurs souhaitant obtenir un visa pour la Fédération de Russie seront tenus d’effectuer leurs demandes en ligne en langue russe ou anglaise sur le site Internet du Département consulaire du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

L’exemplaire du questionnaire de la demande de visa dûment complété, imprimé et signé est à joindre au dossier de visa complet à déposer aux locaux du Service consulaire de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France, aux Consulats généraux à Strasbourg et Marseille ou au Centre de visas pour la Russie.

Tout ressortissant étranger doit remplir un formulaire d’immigration lors de son entrée sur le territoire russe. La partie invitante dispose d’un délai de trois jours pour déposer une notification de l’arrivée du visiteur auprès du Service fédéral de l’immigration. Ce service applique un tampon sur le coupon détachable de la notification et le rend au visiteur qui le garde dans son passeport pendant toute la durée du séjour en Russie.

Pour quitter la Fédération de Russie, il faut être muni d’un visa en cours de validité. En cas de dépassement du temps de séjour autorisé ou d’absence d’enregistrement auprès de la police, le voyageur n’est pas autorisé à quitter le territoire russe tant que sa situation n’est pas régularisée au regard de l’Agence fédérale de l’immigration (prolongation de visa – paiement d’une amende).

Les voyageurs français se rendant dans les différentes Républiques de la CEI (pays du Caucase et Asie Centrale) et transitant par la Fédération de Russie doivent obligatoirement être détenteurs d’un visa de transit russe. Le visa du pays de destination n’est pas valable pour transiter par la Russie. En cas de retour en France via la Russie, prévoir, dès le dépôt de la demande, un visa à entrées multiples ou à deux entrées.

 

Serbie

Les citoyens de l’Union européenne peuvent se rendre en Serbie pour des séjours inférieurs à 90 jours munis soit d’un passeport (sans visa) soit d’une carte nationale d’identité dont la validité couvre au moins la durée du séjour.

Afin de pouvoir retourner en France à l’issue de leur séjour en Serbie, les enfants mineurs étrangers résidant en France doivent se munir du Document de Circulation pour Etranger Mineur (DCEM) ou du Titre d’Identité Républicain (TIR) qui leur a été délivré par la préfecture.
Importations

Une interdiction absolue d’importation s’applique aux armes et munitions, aux substances psychotropes et à tout produit de type narcotique, toxines et substances nocives ainsi qu’aux marchandises piratées ou contrefaites. L’interdiction d’importation, de port et de transport s’applique aussi strictement pour les armes de 6ème et 7ème catégorie, en vente libre en France, dites armes blanches ou de tir, comme par exemples les pistolets à gaz, les aérosols incapacitants ou lacrymogènes. Le non-respect de ces dispositions est passible de peines de prison.

Des permis spéciaux sont nécessaires pour les animaux vivants, aliments pour animaux, animaux domestiques et des plantes ainsi que pour les stations de radio amateur.

Les marchandises personnelles (usagées) des voyageurs sont exonérées de taxes. Pour des marchandises neuves d’une valeur inférieure à 3000 €, il existe une procédure simplifiée de dédouanement : le taux de douane applicable consiste en un taux unique de 10 %, auquel s’ajoute une TVA au taux de 20 %. Sont en outre exonérés de droits de douane, en sus des effets personnels et des médicaments prévus pour des traitements habituels :
– un maximum de 200 cigarettes ;
– 1 flacon de parfum ;
– 1 litre de boissons alcoolisées.

L’entrée et/ou la sortie de devises sans déclaration, ni certificat bancaire, est limitée à 10.000€. Un montant supérieur doit être déclaré (et accompagné du certificat bancaire d’achat des devises) sous peine de confiscation.

Il est rappelé que tout étranger se rendant en visite en Serbie et qui est hébergé chez des particuliers doit déclarer sa présence au commissariat du quartier de la ville où il réside dans les 48h qui suivent l’arrivée. La déclaration doit se faire en présence de la personne vous hébergeant. La taxe à acquitter à cette occasion s’élève à environ 130 dinars (moins de 2€).

 

Slovaquie

Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour inférieur à 90 jours.

Pour entrer et circuler en Slovaquie, tout ressortissant français, quel que soit son âge, doit être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité.

Pour un séjour supérieur à 90 jours, les Français devront se présenter au bureau de la police des étrangers de leur domicile en Slovaquie munis d’un passeport en cours de validité et d’un justificatif de ce domicile. Ils se verront alors délivrer un titre de séjour.

 

Slovénie

Conditions d’entrée et de séjour des ressortissants français
Les ressortissants français ne sont pas soumis au visa quel que soit la durée de leur séjour en Slovénie. En revanche, ils doivent obligatoirement être en possession d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Ces conditions s’appliquent également aux mineurs (un simple livret de famille ne suffit donc pas).

Dans certains cas, la législation slovène peut prévoir de lourdes amendes pour tout ressortissant européen qui voyagerait avec un titre d’identité ou de voyage périmé et une amende allant de 500 à 1200€ en cas d’absence totale de document d’identité. Ces sanctions sont effectivement appliquées.

a – Vous séjournez à l’hôtel ou au camping : la structure qui vous accueille se charge des formalités de déclaration de votre séjour temporaire auprès des autorités slovènes ;

b – Vous séjournez en Slovénie chez des amis, de la famille, pour une durée inférieure à 90 jours : vous devez obligatoirement signaler votre présence au poste de police le plus proche dans un délai de 3 jours à compter de votre arrivée en Slovénie. La personne qui vous héberge doit vous accompagner au poste de police pour effectuer cet enregistrement. Il est également obligatoire de signaler au poste de police tout changement d’adresse ainsi que votre départ définitif du pays. Si un étranger ne respecte pas cette réglementation, il peut faire l’objet d’une amende allant de 400 à 1200€.

c – Vous souhaitez séjourner plus de 90 jours en Slovénie : vous devez, dans un premier temps, signaler votre arrivée au poste de police (voir ci-dessus), puis présenter une demande d’attestation de déclaration de résidence pour citoyen de l’EEE (Potrdilo o prijavi prebivanja za drzavljana EGP) auprès du Département des étrangers de l’unité administrative (Upravna enota). Pour obtenir cette attestation de déclaration de résidence, il faut justifier à la fois de :

• son identité
• ses ressources financières
• son assurance maladie. L’administration slovène vous demandera de préciser la raison de votre séjour (travailleur salarié, travailleur indépendant, étudiant, autre). En fonction du motif de votre séjour en Slovénie, d’autres pièces justificatives vous seront réclamées : attestation de scolarité, contrat de travail, etc. L’attestation de déclaration de résidence pour citoyens de l’EEE est délivrée pour une période de 5 ans, ou moins si le séjour envisagé est inférieur. Sur la base de cette attestation, vous pouvez ensuite demander un certificat de résidence si vous avez besoin de justifier votre adresse
Un citoyen de l’Union européenne qui séjournerait en Slovénie sans attestation de résidence pourrait être verbalisé : l’amende va de 500 à 1200€.

Les ressortissants étrangers (issus d’un Etat extérieur à l’UE) titulaires d’un titre de séjour délivré dans l’un de ces pays peuvent séjourner sans visa en Slovénie jusqu’à 90 jours par semestre.

 

Suède

Pour un séjour de moins de 3 mois, la carte nationale d’identité ou le passeport, en cours de validité suffisante pour la durée du séjour, permettent d’accéder au territoire sans visa.

Certaines banques ou certaines administrations ne reconnaissant pas la carte nationale d’identité, il est préférable d’être en possession d’un passeport.

 

Suisse

Pour entrer sur le territoire suisse, les ressortissants français doivent être munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Les mineurs qui voyagent avec leurs parents, doivent être munis d’une pièce d’identité individuelle (passeport ou carte nationale d’identité). Le livret de famille n’est pas un titre de voyage. S’ils voyagent seuls, les mineurs doivent avoir un passeport individuel en cours de validité ou une carte nationale d’identité accompagnée d’une autorisation parentale.

Les ressortissants français faisant escale dans les aéroports internationaux de Suisse pour des destinations hors espace économique européen peuvent cependant être amenés à présenter, avant l’embarquement, un passeport dont la validité doit être, selon les cas, supérieure de 3 ou 6 mois, à la date de retour prévue.

Il est en tout état de cause conseillé de se renseigner sur les conditions imposées par le pays de destination finale du voyage.

Aucun vaccin n’est recommandé ou exigé pour l’accès au territoire suisse.

Les ressortissants français qui souhaitent effectuer un séjour de plus de trois mois en Suisse doivent prendre l’attache de l’Office cantonal chargé des étrangers du canton dans lequel ils envisagent de s’établir.

 

Turquie

Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité suffisante pour le séjour sont dispensés de visa pour un séjour touristique ne dépassant pas 90 jours sur une période de 180 jours (séjour continu ou fractionné).

Néanmoins, dans de nombreux cas, un document d’identité périmé depuis moins de cinq ans pourra et sera accepté.

Afin d’éviter tout problème d’entrée ou de sortie du territoire, il est fortement conseillé que les mineurs voyageant non-accompagnés des parents et munis d’une carte nationale d’identité soient en possession d’une autorisation de voyager des parents (autorisation rédigée sous seing privé et comportant une légalisation de la signature) ou, en cas de voyage scolaire, d’une attestation délivrée par le chef d’établissement.

En prévision du retour en France, nos compatriotes binationaux veilleront également à se munir d’un titre d’identité français (passeport ou CNI) en cours de validité.
Affaires douanières

La sortie des tapis neufs est soumise à présentation de la facture et des tapis anciens à celle d’un certificat émis par la direction du musée concerné.

 

Ukraine

Pour un séjour de moins de trois mois, aucun visa n’est exigé. Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent entrer sur le territoire ukrainien munis du passeport en cours de validité suffisante (NB : l’entrée sur le territoire est interdite sur la simple présentation de la carte nationale d’identité )

Pour tout séjour d’une durée supérieure à 90 jours le visa est obligatoire et doit être obtenu avant le départ car il ne peut être délivré dans les aéroports ukrainiens.

Les ressortissants étrangers résidant en Ukraine de façon permanente (stages, études, engagements professionnels…) doivent impérativement se faire enregistrer auprès des services du Ministère de l’Intérieur (OVIR).

Toute importation comprise entre 3000 et 15000 USD (ou équivalent) doit faire l’objet d’une déclaration. Au-delà de cette somme une autorisation est nécessaire. A la sortie du territoire, les sommes non déclarées et supérieures à 3000 USD peuvent être saisies par les douaniers.

Sont à déclarer :

• les bijoux dont la valeur excède 122€ ;
• l’alcool à partir d’un litre, ou à partir de deux litres pour le vin ;
• le tabac (cigarettes, cigares) : à partir de 200g ;
• les armes, explosifs, objets d’art et antiquités ;
• certains animaux, plantes, fruits, légumes ;
• les appareils à haute fréquence.

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Visas demandés en Asie pour les Français

Afghanistan

Les voyages individuels ou collectifs en Afghanistan sont formellement déconseillés dans tous les cas.

Un visa et passeport en cours de validité sont requis.

Les administrations et entreprises ne peuvent envisager de déplacement professionnel dans le cadre des actions appuyées par l’ambassade et les organismes multilatéraux présents sur place qu’en liaison avec l’ambassade, après information des services français compétents, et dans le respect le plus strict des règles de sécurité communiquées par l’ambassade et précisément spécifiées pour chaque mission. Ces règles couvrent la sécurisation des déplacements, qui doit commencer dès l’arrivée à l’aéroport, la détermination des itinéraires et des dates des missions, les formats des équipes et le choix de modalités d’hébergement présentant la plus haute sécurité possible. Les missionnaires opérant pour le compte de l’Etat ou de programmes multilatéraux en Afghanistan doivent suivre le même type de règles. Si leur respect le plus strict ne peut garantir que soit écarté tout risque sécuritaire, il ne fait en revanche aucun doute que leur non-respect ne peut que conduire à s’exposer inutilement et dangereusement.

Les organisations non gouvernementales qui choisissent d’être présentes en Afghanistan limitent la présence du personnel expatrié basé en permanence sur site et ont recours en priorité à des collaborateurs afghans pour toutes leurs missions sur le terrain. Les principales organisations présentes ont une sécurité stricte et utilisent le système d’alertes automatisé ANSO (Afghanistan Ngo Safety Office) pour alerter leurs collaborateurs des menaces. Leurs collaborateurs ne doivent faire aucune exception à ces règles et mesurer que, même en les respectant, leur séjour en Afghanistan comporte toujours des risques, et que le caractère humanitaire de leur action ne les protège aucunement des risques de terrorisme, de violence criminelle ou d’enlèvement.

Les ressortissants français civils employés par les organismes multilatéraux présents sur place (Nations unies et leurs agences, Union européenne, OTAN, grandes agences de développement) sont soumis aux protocoles de sécurités de ces organismes et doivent s’y conformer strictement.

Il convient, en tout état de cause, de signaler son arrivée à l’ambassade de France (section consulaire) dès les premiers jours du séjour aux fins d’inscription au registre des Français établis hors de France, et pour la diffusion des consignes de sécurité de l’ambassade par SMS ou courriel. Les personnes qui quittent le pays au terme de leur séjour professionnel doivent de même signaler leur départ à l’ambassade afin que les services consulaires puissent les radier de leurs listes. Ce geste est nécessaire à la sécurité de tous : il évite l’engorgement des messageries et permet de concentrer l’action sécuritaire de l’ambassade sur les seuls ressortissants effectivement présents.

 

Bangladesh

Les Français sont soumis aux visas. Les visas touristiques, de travail et d’affaires doivent être demandés auprès de l’Ambassade du Bangladesh à Paris.

Les ressortissants français peuvent se voir délivrer à l’arrivée au Bangladesh un visa d’une durée d’un mois maximum non renouvelable.

 

Bhoutan

Le visa, nécessaire pour entrer dans le pays, doit être demandé au moins 15 jours avant le départ, par l’intermédiaire d’un des 940 tours opérateurs agréés au Bhoutan ou leur représentant à l’étranger. Les tours opérateurs bhoutanais sont regroupés au sein d’une association : ABTO (courriel : abto@druknet.bt).

Le Département du tourisme bhoutanais ne délivre pas de visa directement. Le tour opérateur s’occupe de toutes les formalités, y compris le visa et le billet d’avion par Druk Air (compagnie aérienne nationale du Bhoutan et unique compagnie aérienne desservant le pays).

Il convient d’adresser au tour opérateur en fichier joint par courrier électronique (au format « .jpg ») ou par fax, une copie du passeport et les informations suivantes : nom, adresse permanente, lieu et date de naissance, nationalité, profession, date de la visite, endroits visités et durée du séjour, lieu(x) d’entrée et de sortie. Les formalités de visa ne seront accomplies par le Département du tourisme bhoutanais qu’après réception du dossier complet et du montant total correspondant à la formule touristique retenue.

Les autorités d’immigration délivrent le visa pour 15 jours à l’arrivée dans le pays, moyennant le paiement de 20 USD à l’aéroport de Paro (unique aéroport du Bhoutan). Deux photographies d’identité sont nécessaires à cette formalité. Le visa délivré est valable deux semaines et il peut être prolongé sur place au maximum pour deux semaines pour un montant de 560 ngultrum. L’agence de voyages ou l’interlocuteur local peut, le cas échéant, se charger des formalités de prolongation.

Le Bhoutan exige, de la part des touristes, un montant minimum de dépenses quotidiennes. Ainsi, le séjour coûte par jour et par personne au minimum 200 US$ en saison basse (mois de janvier, février, juin, juillet, août, décembre) et 250 US$ en saison haute (mois de mars, avril, mai, septembre, octobre, novembre). Ces dépenses incluent le logement, les repas, le guide, le chauffeur, les taxes locales et la redevance touristique.

En cas de passage de la frontière entre l’Inde et le Bhoutan, le visa indien est obligatoire et doit être demandé avant le départ, par exemple à l’Ambassade d’Inde à Paris. En outre, le visa permettant d’entrer en Inde ne suffit pas pour accéder à certains États indiens du Nord-Est, pour lesquels une autorisation spéciale est exigée. C’est le cas aujourd’hui pour le Sikkim, et potentiellement aussi pour le Mizoram, Manipur et Nagaland qui bénéficient d’une exemption susceptible d’être remise en cause à tout moment.

Le transit par l’Assam jusqu’à Guwahati nécessite une permission spéciale obtenue par le tour opérateur.

 

Birmanie

L’ambassade de Birmanie à Paris délivre normalement un visa de court séjour touristique pour une durée de 28 jours consécutifs.

Depuis le 1er juin 2012, une procédure de visas à l’arrivée a été mise en place pour 26 pays (dont la France) ; elle concerne uniquement les visas d’affaires et de transit sous certaines conditions.

En l’absence d’un retour d’expérience significatif sur cette nouvelle procédure, il reste néanmoins plus prudent de se munir du visa avant d’entamer tout voyage vers la Birmanie.

L’entrée et la sortie du territoire birman doivent se faire par un aéroport international (Rangoun et/ou Mandalay). Le franchissement de la frontière par la route est fortement déconseillé pour des raisons de sécurité.

De plus, il a de fortes chances d’être refusé. Enfin, les étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer et à circuler en Birmanie à bord de véhicules non immatriculés localement.

Avant tout départ en Birmanie, il convient de s’assurer :

• que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays ;
• de disposer de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour en numéraire uniquement et en billets en très bon état, les cartes bancaires ou les travellers chèques n’étant pas acceptés (lire attentivement la rubrique « Compléments »).
Les postes diplomatiques et consulaires ne prennent pas en charge les frais de séjour et de rapatriement.
• Compte tenu de la faible capacité hôtelière du pays et de la très fort augmentation du nombre de touristes, il est indispensable de réserver son hébergement à l’avance, en particulier durant la haute saison touristique.

 

Brunei

Les Français sont dispensés de visa d’entrée pour un séjour limité à 30 jours. Au-delà, un visa est exigé.

 

Cambodge

Le visa est obligatoire. Il peut être délivré à l’aéroport international de Phnom Penh par les services de l’immigration (contre paiement d’une taxe de 20$ pour les touristes et de 25$ pour les hommes d’affaires ; prévoir dans les deux cas une photo d’identité (de format 4 x 6 cm), à condition que le passeport ait une durée de validité suffisante (4 mois au minimum).

Les visas de tourisme ouvrent droit à un séjour d’un mois. Ils peuvent être prorogés d’un mois maximum, une seule fois, par les services de l’immigration de Phnom Penh. Il est également possible d’obtenir un visa de tourisme électronique via internet. Les personnes entrant au Cambodge, munies d’un visa de tourisme, via l’aéroport de Siem Reap, sont tenues de séjourner au minimum 24 h sur le territoire cambodgien avant de repartir à l’étranger.

Les visas pour les hommes d’affaires peuvent être prorogés d’un mois (une entrée), de trois mois (une entrée) ou de six mois (multiples entrées) ou d’un an (multiples entrées).

En cas de dépassement de la durée du visa, une pénalité de 5$ par jour de retard est appliquée.

Les doubles nationaux franco-cambodgiens bénéficient d’un visa  » K  » gratuit et permanent.

Les postes frontières internationaux avec délivrance de visa sont les suivants :

Aéroports :
• Aéroport international de Phnom Penh
• Aéroport international de Siem Reap
• Aéroport international de Sihanoukville/Kompong Som
Port :
• Port de Phnom Penh (Mekong)

Frontière terrestre Cambodge/Thaïlande :
• Prum
• Daung
• Cham Yeam
• Poipet
• O’Smach
• Chuam

Frontière terrestre Cambodge/Vietnam :
• Bavet
• Kha Orm Som Nor
• Phnom Den
• Tropiang Sre
• Tropiang Phlong
• Preah Chak
• Bantey Chakrey

Frontière terrestre Cambodge / Laos :
• O’Yadav
• Dong Kro Lor

Aucun visa n’est délivré à l’arrivée au port maritime de Sihanoukville/Kompong som et à celui de Oknha Mong de la province de Koh Kong.

 

Chine

Le visa est obligatoire pour les ressortissants français séjournant ponctuellement (30 jours maximum pour un visa touristique) ou durablement en Chine continentale (pour Hong-Kong et Macao, voir ci-dessous).

– Depuis le 1er janvier 2013, les ressortissants de 45 pays, dont la France, peuvent bénéficier d’un transit de 72 h sans visa à Pékin (aéroport de la capitale), à Shanghaï (aéroport de Hongqiao, aéroport de Pudong) et à Canton (aéroport Baiyun) depuis le 1er août 2013. Pour bénéficier de cette facilité, les passagers doivent être en possession d’un billet confirmé pour un pays tiers et, s’il y a lieu, d’un visa pour ce pays. Ils ne sont pas autorisés à quitter la municipalité de Pékin, celle de Shanghaï ou la province du Guangdong. Ils doivent repartir de leur aéroport d’arrivée dans les 72 h à destination du pays tiers. Cette facilité est réservée aux passagers en transit vers un pays tiers. Un aller-retour entre la France (ou tout autre pays) et Pékin, Shanghaï ou Canton, même pour une durée inférieure à 72 h, est soumis à l’obligation de visa. Les voyageurs doivent solliciter ce transit auprès de leur compagnie aérienne et sont invités à vérifier auprès de cette dernière si l’itinéraire proposé est compatible avec un transit de 72h sans visa.

Les ressortissants français sont autorisés à se rendre sur l’île de Hainan sans visa, à condition de passer par une agence de voyages et de faire partie d’un groupe de cinq personnes au moins. Dans ce cas, la durée de leur séjour ne pourra excéder 15 jours, et ils ne devront pas quitter l’île de Hainan pendant ce séjour. Ils devront repartir de Hainan pour une destination étrangère ou pour Hong-Kong ou Macao.

Les voyageurs sont invités à se reporter au site de l’Ambassade de Chine en France pour connaître les conditions d’obtention des visas et la liste des pièces à fournir.

Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de sortie du territoire. Avant le départ, il convient de vérifier que la période de validité du visa, et le nombre d’entrées accordées par les autorités chinoises correspondent bien à la durée et aux modalités du séjour.

Les dépassements de la durée de séjour autorisée sont sanctionnés par des amendes d’un montant de 500 yuans par jour (environ 62€), avec un maximum de 5000 yuans.

S’agissant des visas à double entrée valables 30 jours, bien vérifier les dates mentionnées sur la vignette : la date indiquée sous la mention « enter before » est la date limite avant laquelle doit être effectuée la deuxième entrée sur le territoire chinois (en cas de non-respect de cette date, la deuxième entrée n’est pas autorisée).

Une campagne de contrôles renforcés, portant sur la régularité du séjour des étrangers en Chine (visiteurs, résidents, étudiants…) a été annoncée par les autorités de police de Pékin. Elle a débuté le 15 mai pour une période de 100 jours et se traduit par des contrôles plus stricts. Les opérations ciblent plus précisément les zones fréquentées par les étrangers, situées dans les quartiers de Sanlitun et les universités dans le district de Haidian. Il est rappelé aux ressortissants étrangers qu’ils sont tenus de présenter leur passeport muni d’un visa valide – ou à défaut une copie lisible – lors de tout contrôle. Par ailleurs, dans le cadre de cette campagne, des contrôles sur les lieux de travail ne sont pas à exclure. Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité – ce qui n’est pas le cas du visa L (tourisme).

Les étrangers sont tenus de s’enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée au bureau de la police de leur zone de résidence. Les hôtels se chargent de cette formalité pour leurs clients.

Les journalistes en déplacement professionnel en Chine voudront bien se reporter à la fiche figurant sur le site de l’Ambassade de France en Chine, qui précise les procédures à suivre pour demander un visa et introduire du matériel professionnel de reportage.

Les musiciens dont les modalités d’entrée en Chine des instruments et du matériel n’auraient pas été préalablement réglées par leur agent ou l’organisateur de leur concert peuvent contacter le Service culturel de l’Ambassade de France à Pékin qui leur précisera les règles applicables en matière de dédouanement (caution).

Rappel : le visa pour la Chine ne permet pas d’entrer directement au Tibet, dont l’accès fait l’objet d’une réglementation particulière.

Les ressortissants français qui désirent, au cours de leur voyage en Chine, se rendre à Hong Kong ou Macao, puis revenir en Chine continentale pour y prendre un avion de retour vers l’Europe, doivent obtenir un visa comportant au minimum deux entrées. A défaut d’un tel visa, ils devraient solliciter un nouveau visa de la part des autorités chinoises afin de regagner Pékin, Shanghaï ou Canton.

L’attention des ressortissants français désireux de solliciter des visas de tourisme pour la Chine continentale depuis Hong Kong, y compris à destination de la zone économique spéciale de Shenzhen, est attirée sur le fait qu’un délai minimal de 4 jours est à prévoir et que des justificatifs sont exigés pour leur obtention : billet de retour, réservation d’hôtel et assurance (document original), attestation d’hébergement pour les voyageurs prévoyant un hébergement chez des particuliers. Pour les visas d’affaires, l’original de la lettre d’invitation, comprenant l’itinéraire prévu, est également demandé.

Dans ces conditions, il est vivement recommandé aux voyageurs venant de France à Hong Kong pour se rendre ensuite en Chine continentale de demander un visa d’entrée en Chine avant leur départ, auprès de l’ambassade de Chine à Paris ou des consulats de Chine en France.
Hong Kong et Macao

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour accéder à Hong Kong et Macao. En revanche, si, à partir de Hong Kong ou de Macao, ils souhaitent se rendre en Chine continental, ils doivent être préalablement munis d’un visa pour la Chine, dont la demande devra donc avoir été effectuée avant leur départ de France. Depuis avril 2008, les autorités chinoises ont en effet renforcé les modalités d’application de la réglementation en matière de délivrance de visas pour la Chine continentale.

Lors de l’entrée sur le territoire de Hong Kong, le passeport français doit être valide pour une durée de 6 mois au moins à partir de la date d’arrivée.

Les étrangers doivent, à l’entrée en Chine, déclarer à la douane les devises étrangères qu’ils portent lorsque celles-ci sont équivalentes ou supérieures à 5.000$. A la sortie de Chine, les étrangers doivent se conformer aux dispositions suivantes :

• s’ils sont détenteurs de moins de 5.000$ et s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’entrée, ils sont dispensés de toute formalité.
• s’ils sont détenteurs d’une somme comprise entre 5.000$ et 10.000$, ils doivent demander un « permis de port » dans une banque en présentant leurs passeports et visas ; ce permis devra être vérifié par la douane.
• s’ils sont détenteurs d’une somme supérieure à 10.000$, ils doivent :
1) demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeports et visas ;
2) soumettre ce permis de port, tamponné par la banque, au bureau pour le contrôle des devises étrangères dont relève ladite banque. Le bureau en question est chargé de vérifier l’authenticité, l’origine et l’utilisation des devises avant leur sortie.
3) présenter le permis de port ainsi vérifié à la douane.

 

Corée du Nord

Un visa est exigé pour l’entrée sur le territoire de la Corée du Nord. Il peut être obtenu auprès de la Délégation générale de la République populaire démocratique de Corée du Nord à Paris.

Une fois sur place, les étrangers dont le séjour est supérieur à 24 heures doivent s’enregistrer auprès du ministère des Affaires étrangères local. Cette démarche est automatiquement effectuée par la plupart des hôtels de Pyongyang.

La plupart des voyageurs se rendant en Corée du Nord à partir de la Chine, il est vivement recommandé de s’assurer que l’on dispose d’un visa chinois avec une durée, une validité et un nombre d’entrées suffisants (double entrée minimum).

Les journalistes professionnels doivent obtenir une autorisation spéciale pour séjourner en Corée du Nord et ne peuvent y entrer avec un visa touristique, quel que soit le motif de leur séjour.

 

Corée du Sud

Pour un court séjour (tourisme, voyage à but non lucratif), d’une durée inférieure à 90 jours, aucun visa n’est nécessaire, mais un passeport valide au moins six mois après la date du retour est requis.

 

Inde

RAPPEL : Les Français sont soumis au visa pour séjourner en Inde. Les personnes arrivant sans visa en cours de validité sont refoulées par les autorités indiennes.

Les étrangers doivent remplir les conditions pour lesquelles un type de visa leur a été attribué. Tout étranger arrivant sous couvert d’un visa « touriste » valable pour une période de six mois maximum est dispensé de s’enregistrer auprès des services de l’immigration. Aucun visa « touriste » ne peut être prorogé. Il est également impossible de modifier sur place tout autre type de visa (travail, étude, affaires, etc). En fonction de la nature du visa sollicité, la date d’expiration du passeport doit être postérieure d’au moins 3 ou 6 mois à la date de fin de validité du visa.

Depuis le 4 décembre 2012, seuls les étrangers ressortissants d’Afghanistan, de Chine, d’Iran, du Pakistan, d’Irak, du Soudan, du Bangladesh et les étrangers originaires du Pakistan ou du Bangladesh (quelle que soit leur nationalité), titulaires d’un visa « touriste » dont la durée de séjour est de 90 ou 180 jours et à entrées multiples, doivent respecter un délai d’au moins deux mois entre deux séjours en Inde.

Dans le cas où ces ressortissants souhaitent revenir dans le pays pendant ce délai de deux mois, ils doivent demander l’autorisation à la mission diplomatique indienne compétente, en spécifiant les raisons pour une nouvelle visite après une brève période. Dans ce cas, l’enregistrement auprès des services d’immigration est obligatoire dans les 14 jours suivant l’arrivée.
Cette réglementation s’applique aux étrangers titulaires d’un visa « touriste » qui, après être arrivés en Inde, sont sortis du pays, principalement pour faire un voyage touristique dans les pays limitrophes suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh, et reviennent en Inde dans un délai de deux mois avant de quitter définitivement le pays. Toutefois, les missions diplomatiques indiennes à l’étranger ainsi que les autorités d’immigration de tous les points d’entrée ont la possibilité d’autoriser ces ressortissants étrangers titulaires d’un visa « touriste » à faire deux ou trois retours dans le pays (Inde) si cela est nécessaire en fonction de leur itinéraire, qu’ils devront présenter accompagné des documents requis (réservations d’avion) et s’ils reviennent des pays suivants uniquement : Bhoutan, Népal, Sri-Lanka et Bangladesh.

La durée totale de séjour ne peut dépasser, selon la durée de séjour indiquée sur le visa, 90 ou 180 jours.
Un étranger qui aura finalement quitté le pays après avoir bénéficié de la facilité de deux ou trois retours ne pourra revenir en Inde qu’après un délai de deux mois après son dernier départ. Il pourra obtenir une autorisation spéciale de la mission diplomatique indienne compétente uniquement en cas de situation imprévue telle que décès/maladie grave dans la famille, absence de possibilité de vol aérien pour rentrer dans son pays d’origine ou pour se rendre dans un autre pays ou toute autre situation impérieuse qui devra être dûment justifiée auprès de la mission diplomatique devant donner l’autorisation.

Le demandeur devra justifier :
– que le but de sa visite découle d’une situation d’urgence ;
– qu’il n’est pas engagé dans des activités commerciales, ni employé et qu’il ne poursuit pas des études ou des recherches ;
L’étranger devra s’enregistrer auprès du FRRO compétent dans les 14 jours suivant son arrivée dans le pays, de préférence au lieu de première entrée. Un cachet sera apposé sur son visa.

Si un ressortissant étranger dépose fréquemment des demandes de visa « touriste », c’est-à-dire moins d’un mois après l’expiration de son visa précédent, les missions diplomatiques indiennes devront signaler le cas à la division des étrangers du ministère de l’Intérieur afin d’obtenir l’autorisation de délivrer un nouveau visa « touriste ».

Documents requis pour l’enregistrement des étrangers titulaires d’un visa « touriste » :
– formulaire d’enregistrement rempli en triple exemplaire ;
– copie du passeport, du visa, du cachet d’arrivée des services d’immigration sur le passeport ;
– trois photographies d’identité récentes format passeport et preuve de résidence (copie d’un bail valide et notarié ou copie d’un formulaire C d’un hôtel ou copie d’une facture d’électricité ou de téléphone récente accompagnée d’une lettre du propriétaire).

L’accès à certaines zones du territoire indien (Arunachal Pradesh, Sikkim, frontières du Cachemire, du Rajasthan, de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarakhand) nécessite l’obtention de permis spéciaux. Une fois en Inde, l’obtention de ce document est très difficile (délai de 6 semaines minimum, présentation de nombreux justificatifs). Dans ce dernier cas, les demandes de permis spéciaux sont à adresser au Ministère de l’Intérieur indien.

En cas de perte ou de vol du passeport, il est impératif de se faire délivrer un visa de sortie. La démarche à suivre compte trois temps. Premièrement, il est nécessaire d’obtenir une déclaration de perte auprès de la police locale. Deuxièmement, il importe de se faire délivrer un passeport d’urgence au consulat. Troisièmement, il convient de s’adresser au Foreigners Regional Registration Office (FRRO) du lieu d’entrée en Inde.

De façon générale, il est fortement recommandé de toujours conserver avec soi une photocopie de son passeport et de son visa : en cas de perte ou de vol de l’original, les démarches seront considérablement facilitées.

 

Indonésie

Un visa d’entrée en Indonésie est exigé de tous les ressortissants français (et de nombreuses autres nationalités). Ces visas sont délivrés par les ambassades ou consulats d’Indonésie à l’étranger pour un séjour maximal autorisé de 60 jours.

Les ressortissants d’un certain nombre de pays, dont la France, bénéficient de la facilité d’obtention d’un visa lors de l’arrivée en Indonésie, limitée cependant à certains points d’entrée. Les visas délivrés à l’arrivée sont limités à 30 jours et sont renouvelables une fois, à condition d’avoir au moins une page libre dans le passeport.

Cette facilité n’est pas offerte aux détenteurs de passeports d’urgence, qui doivent obligatoirement obtenir un visa avant leur arrivée dans le pays.

Il est à noter que la taxe d’aéroport au départ d’Indonésie (150 000 rupiahs) n’est pas incluse dans le prix du billet, et qu’il faut s’acquitter de cette somme lors de l’enregistrement au guichet de la compagnie aérienne.

Points d’entrée permettant l’obtention de visas à l’arrivée
Aéroports : aéroport Soekarno-Hatta de Jakarta, aéroport Halim Perdana Kusuma de Jakarta, aéroport Ngurah Rai de Bali, aéroport Polonia de Medan, aéroport Sam Ratulangi de Manado, aéroport Tabing de Padang, aéroport Juanda de Surabaya, aéroport Adisucipto de Yogyakarta, aéroport Adisumarno de Surakarta, aéroport Selaparang de Mataram, aéroport Sepinggan de Balikpapan, aéroport Hasanuddin de Makassar et aéroport Eltari de Kupang.
Ports: port de Batam, port Belawan de Medan, port Tanjung Priok de Jakarta, port Tanjung Perak de Surabaya, port Benoa de Bali, port Sibolga (nord Sumatra), port Jayapura (Papouasie), port Teluk Bayur de Padang, port Bitung, port Tanjung Balaikarimum, port Tanjung Mas de Semarang, Port Tenau de Kupang, port Pare-Pare et port Soekarno-Hatta de Makassar.

Le coût de ce visa à l’arrivée en Indonésie s’élève à 25 USD pour un visa de 30 jours. Il est recommandé d’avoir l’appoint avec soi (en USD) pour éviter un taux de change défavorable ou que la monnaie ne vous soit pas rendue.

Il est rappelé que les autorités indonésiennes exigent que la date d’expiration du passeport soit supérieure de 6 mois à compter de la date d’entrée en Indonésie, au risque dans le cas contraire de se voir refouler aux frontières. Les voyageurs devront également veiller à ce que leur passeport contienne suffisamment de pages vierges pour l’apposition du visa.

Tout étranger demeurant en Indonésie après l’expiration de son visa est passible d’une amende de 200 000 rupiahs (environ 20 USD) par jour (’’overstay’’) pendant les 60 premiers jours de dépassement de visa. Au-delà de ces 60 jours, l’amende maximale est de 500 millions de rupiahs (environ 52 590 USD). Les services de l’immigration sont très vigilants, notamment dans les aéroports au moment de l’embarquement, et cette mesure ne connaît pas d’exception. Un étranger en situation de dépassement de séjour ne sera pas autorisé à quitter le pays s’il n’a pas acquitté le montant de l’amende et pourra même encourir une peine d’emprisonnement s’il n’est pas en mesure de régulariser rapidement sa situation.

S’agissant de la Papouasie (où les voyages restent déconseillés sauf raison impérative), une autorisation doit être sollicitée auprès du ministère indonésien des affaires étrangères à Jakarta. Ces autorisations sont délivrées au cas par cas, en fonction de la nature du voyage.

La loi indonésienne fait obligation aux personnes qui hébergent des étrangers de le signaler dans les 24 heures à la police locale ou au chef de quartier (RT), sous peine d’amende ou d’emprisonnement. Il convient donc de se mettre en conformité avec la loi lorsqu’un représentant de la police ou un chef de quartier se manifeste sur votre lieu de séjour (maison louée), en déclinant votre identité et en leur fournissant une photocopie de votre passeport et de votre visa. En cas de non conformité à cette loi, et dans certains cas, des policiers ou des chefs de quartier prétendent imposer sur le champ le payement d’une amende de plusieurs millions de rupiahs (plusieurs centaines d’euros). Tout paiement doit faire l’objet d’un reçu écrit, au poste de police, mentionnant le nom des officiers de police qui ont perçu les sommes versées.

 

Japon

Le visa est obligatoire pour un séjour d’une durée supérieure à 3 mois.

La présentation d’un passeport en cours de validité (et valide jusqu’à la date du retour) est obligatoire pour être admis sur le territoire.

Les autorités japonaises consultent systématiquement les fichiers d’Interpol. Tout voyageur utilisant un titre qui a été déclaré perdu ou volé (*) ou périmé ou ayant une validité insuffisante (même s’ils ont pu le faire sans encombre, avec d’autres destinations, jusqu’auparavant), se verra refuser d’office l’admission au séjour et sera renvoyé, par le premier vol retour disponible, vers la destination d’embarquement.

Des usagers déclarent leur passeport perdu ou volé puis le retrouvent plus tard et commettent l’erreur de le réutiliser.

Les enfants mineurs doivent disposer d’un passeport individuel. L’entrée sur le territoire sera refusée dans tous les autres cas (présentation par exemple d’un passeport périmé ou d’un laissez-passer, d’une carte nationale d’identité, d’un permis de conduire ou d’un livret de famille).

Les services consulaires ne peuvent intervenir auprès des services de l’immigration pour faciliter l’entrée sur le territoire japonais de ressortissants ne présentant pas les documents de voyage en cours de validité requis.

Les étrangers séjournant illégalement dans l’archipel ou qui prolongent leur séjour, même de 24h, après l’expiration de leur visa risquent une arrestation et une incarcération.

Les ressortissants étrangers qui entrent sur le territoire japonais sont soumis à la prise de données biométriques. Au moment des formalités d’admission, l’immigration japonaise procède à la prise d’empreintes digitales et à un portrait photographique (de face seulement).

Cette procédure s’applique à tous les ressortissants étrangers, y compris aux détenteurs d’un visa de retour japonais (« re-entry permit ») à l’exception des catégories suivantes :

1. résidents permanents bénéficiant de statuts spéciaux ;
2. personnes de moins de 16 ans ;
3. personnes exerçant des activités relevant des statuts de « diplomate » ou « officiel » ;
4. personnes invitées par les directeurs des organes administratifs officiels ;
5. personnes désignées par arrêté du Ministère de la Justice comme apparentées aux catégories citées aux points 3 ou 4.

Le trafic et l’usage de stupéfiants sont très sévèrement réprimés et les contrôles sont à l’avenant. La découverte d’une quantité très faible de cannabis sur un voyageur entraîne automatiquement sa garde à vue au commissariat de l’aéroport et, généralement, sa mise en examen. La garde à vue dure au minimum 3 jours et peut être prolongée à deux reprises de 10 jours sur décision du juge d’instruction. Celui-ci peut prolonger la détention pour un complément d’enquête. Une peine de prison est très souvent prononcée.

Les convoyeurs (« mules ») de produits illicites sont régulièrement interceptés. Les tribunaux appliquent la peine maximale et les condamnations comprennent 7 à 10 ans de réclusion criminelle, une forte amende et des travaux forcés.

 

Kazakhstan

Séjour de 3 mois maximum
Passeport d’une validité minimale de 6 mois, et visa (3 mois maximum) délivré à l’ambassade du Kazakhstan à Paris sur justification d’une invitation ou d’un contrat de travail. Pour un séjour ne dépassant pas 30 jours, cette invitation n’est pas nécessaire pour l’obtention de visas de tourisme ou d’affaires.

Pour tout séjour de plus de trois jours, enregistrement obligatoire à l’OVIR (police de l’immigration) à l’arrivée au Kazakhstan, à moins d’avoir été enregistré au passage de la frontière à l’arrivée dans un aéroport du pays. Cet enregistrement se traduit par la remise d’une attestation portant tampon officiel et qu’il convient de conserver jusqu’à la sortie du territoire. Vérifier que la carte d’immigration, visée par les services de l’immigration, comporte bien 2 tampons.

Nous invitons les voyageurs se rendant au Kazakhstan à des fins touristiques ou professionnelles à préalablement bien vérifier que :

• la durée de validité du visa correspond parfaitement à la durée programmée du séjour ;
• le nombre d’entrées inscrit sur le visa est suffisant (un visa « 1 entrée » n’autorise à entrer et sortir du territoire qu’une seule fois : si vous avez prévu de poursuivre votre séjour dans les pays voisins en repassant par le Kazakhstan, prévoyez un nombre d’ »entrées » suffisant).
De même, nous rappelons aux étudiants, volontaires internationaux et Français devant séjourner au Kazakhstan plusieurs mois consécutifs la nécessité de bien respecter les conditions d’enregistrement auprès de l’office compétent (OVIR). Le non-respect de ces dispositions peut en effet aboutir à une interpellation et un placement en détention suivi d’une présentation au tribunal. L’expulsion, une amende et une interdiction du territoire de la République du Kazakhstan font partie des sanctions prévues par la législation locale.

Il est à noter que la possession d’un visa pour un pays de la CEI ne vaut plus autorisation de transit à travers le territoire des autres États-membres. Un visa en bonne et due forme est donc nécessaire dans tous les cas.

Un passeport diplomatique français permet d’entrer sans visa au Kazakhstan pour un séjour inférieur à 90 jours.

Long séjour
Justificatifs à produire pour un visa de long séjour d’une durée de validité d’un an :
• contrat de travail
• adresse du lieu de résidence
• test de dépistage du sida
Interdiction à tout étranger de moins de 25 ans et dont l’expérience professionnelle attestée est inférieure à 3 ans, de travailler au Kazakhstan.

 

Kirghizstan

Les voyageurs sont dispensés de visa pour les séjours touristiques et d’affaires de moins de 60 jours. Ils devront toutefois s’assurer que le passeport a été dûment tamponné au moment de l’entrée sur le territoire.

Pour les séjours de plus de 60 jours, un visa (tourisme ou affaires) peut être obtenu contre paiement en USD dès l’arrivée à l’aéroport de Manas.

Les demandes de prolongation de visa sont à solliciter auprès du ministère des Affaires étrangères (10a rue Togolok Moldo / rue Toktogul – Bichkek), où elles font l’objet d’une étude et d’une décision au cas par cas.

Les voyageurs sont invités à se munir d’un passeport valide pour toute la durée du séjour.

En cas de perte ou de vol du passeport, il conviendra :

• de déclarer la perte ou le vol du document auprès de la police ;
• de solliciter, sur présentation de la déclaration remise par la police, auprès de l’ambassade d’Allemagne, l’établissement d’un titre de voyage (l’ambassade de France n’est pas en mesure de délivrer des titres d’identité ou de voyage) ;
• de solliciter la délivrance d’un visa de sortie auprès du ministère des Affaires étrangères.

 

Laos

Les Français sont soumis à visa pour se rendre au Laos et la durée de validité du passeport doit être supérieure d’au moins 6 mois au temps de séjour au Laos.

Les voyageurs doivent impérativement s’assurer que la date d’entrée est bien apposée sur leur passeport par le service de l’immigration au risque de devoir payer une amende (au moins 100 USD) pour pouvoir quitter le territoire laotien.

En outre, l’attention des voyageurs est appelée sur le fait que les postes frontières peuvent être fermés et la délivrance de visas interrompue sans aucune information préalable.

Les visas touristiques sont valables pour une entrée pour un séjour de 30 jours.

Les visas peuvent être délivrés par une représentation diplomatique ou consulaire laotienne et par la plupart des postes frontières.

La quasi-totalité des postes frontières laotiens sont habilités à délivrer des visas lors de l’entrée sur le territoire.

Pour se rendre en Chine, au Cambodge et au Vietnam par la route à partir du Laos, il est nécessaire de se munir au préalable d’un visa pour ces pays.

Le visa touristique peut être renouvelé au bureau de l’immigration de Vientiane pour la somme de 2 USD par jour. Une pénalité de 10 USD par jour sera appliquée en cas de dépassement de la validité du visa.

En cas de perte ou de vol, du passeport, faire une déclaration de vol au Commissariat de police central de Vientiane, à valider par la Police de l’Immigration. Attention, les déclarations délivrées en province sont rarement enregistrées officiellement, ce qui rend nécessaire leur validation par la Police de l’Immigration de Vientiane voire par le Commissariat de police central.

Il faut également se présenter à la section consulaire de l’ambassade de France à Vientiane, muni des copies du passeport (papier, fichier sur clef USB ou à une adresse e-mail) et de 2 photos d’identité, pendant les heures d’ouverture des bureaux. En dehors des heures d’ouverture, appeler le n° des urgences de l’ambassade de France à Vientiane.

 

Malaisie

Pour une durée de séjour de moins de trois mois en Malaisie péninsulaire et dans l’Etat du Sabah, le visa n’est pas nécessaire mais il faut être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins six mois. L’absence, sur le passeport, d’une période de validité supérieure à six mois, même d’un jour, entraîne la reconduction du voyageur vers son port d’embarquement ou sa détention par les autorités locales. Les autorités locales appliquant strictement ces dispositions, il est vivement conseillé aux voyageurs munis d’un passeport périmé, ou dont la validité est inférieure à six mois, de procéder, avant le départ, à son renouvellement, faute de quoi ils s’exposent volontairement aux sanctions précitées.
Concernant l’Etat du Sarawak, les touristes obtiennent un permis de séjour valable un mois à leur arrivée sur cet Etat:

• Par avion, aux aéroports suivants : Kuching, Miri et Sibu.
• Par la route : au poste frontière de Tebedu (frontière entre le Sarawak et Kalimantan – Indonésie), celui-ci étant parfois fermé en raison de troubles en Indonésie.
Sabah, Sarawak : entrée par voie terrestre depuis l’Indonésie fortement déconseillée en l’absence de poste frontière et de possibilité de faire viser le passeport.
• Les voyageurs entrés en Malaisie par voie maritime doivent s’assurer, à leur arrivée, qu’un officier de l’immigration vise effectivement leur passeport. Dans la négative, ils seront retenus au moment de quitter le territoire malaisien et placés en rétention administrative (de quelques heures à quelques jours) jusqu’à ce que les autorités locales aient pu vérifier la légalité de leur séjour en Malaisie.

Les autorités de l’immigration malaisienne recueillent, à tous les points d’entrée du territoire (voies aérienne, terrestre ou maritime), les données biométriques (empreintes des pouces et index) de tous les visiteurs étrangers. Seuls sont exemptés de cette procédure les enfants de moins de 12 ans, les titulaires de passeport diplomatique et les personnes amputées des doigts. Seront également exemptées les personnalités, après accord préalable des autorités de l’immigration.

 

Maldives

Pour les Français, comme pour les autres étrangers, aucun visa préalable n’est exigé pour un séjour de moins de 30 jours.

Le visa est délivré gratuitement à l’arrivée aux Maldives sur présentation d’un passeport valide pour la durée du séjour, d’un billet valide au départ des Maldives et d’une confirmation de réservation d’hôtel (ou à défaut de justificatifs de ressources suffisantes pour la durée du séjour : 100 USD + 50 USD par jour).

Afin d’éviter d’éventuels problèmes en cas de transit, il est fortement recommandé de disposer d’un passeport dont la durée de validité est de plus de 6 mois après la fin du séjour prévu.

Le visa délivré à l’arrivée est de 30 jours maximum. Les demandes de prolongation de séjour (jusqu’à 90 jours) sont payantes et soumises à condition, et doivent être effectuées auprès des services de l’immigration à Malé.

Attention: la détention d’un titre de séjour dont la limite de validité a expiré peut entraîner de lourdes conséquences (arrestation, détention puis expulsion).

 

Mongolie

Le visa d’entrée est obligatoire et il doit être obtenu avant le départ de France. Tout dépassement de la date de validité du visa est passible d’une forte amende.

Les voyageurs qui désirent se rendre en Chine ou en Russie après leur séjour en Mongolie doivent impérativement se procurer le visa nécessaire auprès du consulat du pays concerné, avant de quitter Oulan Bator. En effet, il n’est à ce jour pas possible d’obtenir un visa pour entrer sur les territoires chinois et russe aux postes frontières avec ces deux pays.

Néanmoins, une procédure réservée aux Français est actuellement en cours, afin de les exempter de visa.

Formalités d’entrée en Mongolie avec un véhicule

Il convient de respecter la procédure suivante :
• Bien avant le passage de la frontière mongole, il convient de se faire enregistrer auprès du département central des douanes à Oulan Bator, soit en passant par l’intermédiaire d’une agence de voyage de la capitale, soit en demandant l’aide d’un correspondant résidant en Mongolie. Lors de cet enregistrement, il y aura lieu d’indiquer les points d’entrée et de sortie du territoire mongol, la durée et les dates du séjour prévu, toutes les caractéristiques du véhicule (carte grise) et le nombre de passagers.
• Le département central des douanes communiquera ensuite ces informations aux postes frontières d’entrée et de sortie du véhicule.
• Au poste frontière d’entrée, la mention « T/M» sera apposée sur le visa mongol. Cette mention signifie une entrée en Mongolie avec un véhicule «M» pour un court séjour «T». Cela implique impérativement de ressortir avec ledit véhicule.
• Après l’enregistrement préalable au département central des douanes et avec le tampon « T/M», la sortie au poste frontière avec le véhicule ne doit pas poser de difficulté.

Pour conduire une voiture en Mongolie, il est impératif d’être titulaire du «permis international».

Une augmentation des problèmes, parfois graves, rencontrés par des compatriotes venus en Mongolie avec leur véhicule personnel (voitures ou camions) a été constatée en 2012. Le pays est vaste et peu peuplé, les garages sont rares et habitués aux seuls véhicules en circulation en Mongolie (marques russes et japonaises). Les difficultés du terrain (pistes, passages à gué) et les intempéries ont conduit à des accidents et à des bris de véhicules qui se sont avérés irréparables ou exigeant un remorquage coûteux, sur plusieurs centaines de kilomètres ; les pièces détachées sont souvent introuvables. De plus, toute personne entrée en Mongolie avec un véhicule a l’obligation de ressortir du territoire avec ce même véhicule, une transgression ou un retard de franchissement de la frontière entraînant de fortes pénalités mongoles, suivies de difficultés avec les services d’immigration chinois ou russes, aux frontières terrestres de la Mongolie.

 

Népal

Visa et passeport d’une durée de validité minimale de six mois obligatoires. Le visa est gratuit pour des séjours inférieurs à trois jours. Des visas touristiques de soixante jours peuvent être obtenus, en vous munissant de deux photographies d’identité, à votre arrivée à la frontière pour un coût de 30$ ou 25€ ou auprès des représentations diplomatiques népalaises en France pour un coût de 40€ (pour un visa entrée simple) ou 80€ (visa entrées multiples). Ces visas peuvent être prolongés sur place par périodes d’un mois, contre l’acquittement d’une taxe de 30$, jusqu’à la concurrence d’un séjour maximal de 150 jours par année civile. Il est également possible de faire l’acquisition d’un visa à entrées multiples coûtant 80$ : le droit à séjour initial n’est que de 60 jours, mais le droit à entrées multiples demeure acquis pour la totalité du droit à séjour annuel.

Le Népal pratiquant un contrôle des changes, il est obligatoire de déclarer auprès des douanes à l’entrée sur le territoire toute somme d’argent liquide d’un montant supérieur à l’équivalent en valeur de 2000$. Le non-respect de cette législation peut être puni par de fortes amendes et par des peines allant jusqu’à 3 ans de prison ferme.

Pour les personnes souhaitant se rendre au Népal avec leur véhicule personnel, il est indispensable d’être muni d’un carnet de passage en douanes. Sans présentation de cette pièce, le véhicule peut être refoulé, et, dans tous les cas, un droit journalier de séjour pour le véhicule sera à régler aux autorités népalaises.

Les voyageurs qui effectuent une excursion en Inde doivent exiger, au passage à la frontière, tant à l’aller qu’au retour, que leur passeport soit tamponné. Ils peuvent également se prémunir contre les conséquences d’un éventuel vol ou d’une perte de ce document en photocopiant les pages où figurent visas et tampons.

Les voyageurs se rendant au Tibet en passant par Katmandou doivent savoir que leur visa pour la Chine sera annulé en arrivant au Népal et remplacé par un visa spécifique à la région du Tibet. Le voyage individuel est maintenant autorisé mais il faut obligatoirement passer par les services d’une agence de voyage qui accomplira les formalités d’entrées. Il n’est pas possible de franchir la frontière avec son véhicule personnel.

 

Ouzbékistan

L’accès au territoire ouzbek est subordonné à la possession d’un visa. Pour l’obtenir, s’adresser à l’Ambassade de l’Ouzbékistan à Paris. Bien vérifier la période de validité du visa et ne pas dépasser celle-ci, sous peine de se voir infliger une amende pour régularisation du séjour.

Les personnes envisageant d’effectuer un voyage en Ouzbékistan comprenant un passage dans un pays voisin puis un retour en Ouzbékistan sont invitées à vérifier leur visa ouzbek avant leur départ. Elles doivent particulièrement veiller à bien disposer du nombre d’entrées nécessaire. Le visa doit comporter une entrée pour chaque passage de frontière en direction de l’Ouzbékistan. Des touristes sont régulièrement refoulés aux frontières avec les pays voisins lorsqu’ils veulent revenir en Ouzbékistan après avoir épuisé l’unique entrée de leur visa touriste ouzbek initial.

Les dates et le nombre de jours du visa doivent également être vérifiés et respectés sous peine de forte amende. Certains types de visa ne peuvent être prolongés sur place. Dans tous les cas, les démarches de prolongation doivent être entamées avant la date de péremption.

Les postes de passage frontaliers (à l’exception des points de contrôle des aéroports) sont fermés à la circulation automobile et piétonnière entre 22h00 et 7h00, à l’exception du poste frontalier autoroutier Tadjen (Kazakhstan) / Karakalpakie (Ouzbékistan), ouvert 24h/24. Certains postes de passage sont réservés aux frontaliers. D’autres postes sont ouverts aux européens, mais pas aux véhicules ; c’est le cas notamment du poste frontière avec le Kazakhstan Gusht-Kuprik/Cherniaevka (route Tachkent-Shymkent). Le poste le plus proche ouvert aux véhicules est Jallama/Konysbaev (route Chinoz-Shymkent). Par ailleurs, certains postes frontières terrestres peuvent être temporairement fermés en raison d’événements intérieurs ou affectant les pays voisins. Il convient donc de vérifier leur ouverture avant de prendre la route.

Pour tout séjour supérieur à 72 heures, il faut se faire enregistrer auprès de l’OVIR, organisme dépendant du ministère de l’Intérieur local. L’enregistrement est effectué soit par l’invitant (pour les visas privés, visas business,…), soit, lors d’un séjour dans un hôtel, par l’administration de l’établissement. Les titulaires d’un visa touriste (type T) ne sont pas autorisés à séjourner chez un particulier et doivent être enregistrés par un hôtel. Les talons d’enregistrements sont susceptibles d’être contrôlés lors de toute démarche administrative (notamment achat de billet de train, contrôle d’identité, franchissement de frontière…) et recoupés avec d’autres documents (factures d’hôtel, billets de trains…). Il convient de respecter scrupuleusement les règles d’enregistrement sous peine de forte amende, d’expulsion vers la France (aux frais du voyageur) et d’interdiction de séjour.

Les personnes prévoyant des séjours à bord de véhicules hors normes et/ou aménagés pour dormir doivent particulièrement prêter attention aux points suivants lors de la préparation de leur séjour.

• La règlementation ouzbèke en matière d’enregistrement de séjour des étrangers ne prévoyant pas spécifiquement le cas des personnes voyageant en Camping-car, les dispositions citées précédemment leur sont également applicables. S’agissant de titulaires de visas de tourisme, seuls les hôtels sont en mesure d’effectuer cet enregistrement. Il convient donc de prévoir de s’arrêter pour la nuit auprès d’hotels pour procéder à cet enregistrement.
• Certains sites et points de passage sont fermés à certaines catégories de véhicules en vertu de la règlementation locale, y compris certains camping-cars. C’est le cas notamment du col de Kamchik entre la région de Tachkent et la vallée de Ferghana, ce qui contraint les véhicules concernés à transiter par le Tadjikistan. Dans ce cas, un visa tadjik et l’acquittement de taxes douanières aux frontières (montant pouvant s’élever à plusieurs centaines d’euros), tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire ouzbek, sont nécessaires. Il est donc utile de se renseigner à l’avance sur la possibilité de franchir certains tronçons de votre itinéraire en fonction de la catégorie de votre véhicule.

D’une façon générale les véhicules hors gabarit doivent obtenir une validation expresse de leur itinéraire par les autorités locales.

La législation douanière exige la déclaration à l’arrivée des biens, valeurs et devises. Si la somme entrée est supérieure à 5000 USD, une taxe de 2% est perçue sur la totalité de la somme. La législation douanière exige que soit faite à l’arrivée sur le territoire Ouzbek une déclaration de toutes les devises, y compris celles en chèque voyage, des valeurs et des biens. Cette formalité s’accomplit en complétant deux formulaires de déclaration de douane (T6), dont l’un sera remis au voyageur et que celui-ci doit garder précieusement jusqu’à sa sortie du pays. A sa sortie du territoire ouzbek, le voyageur doit remplir une nouvelle déclaration (T6) indiquant les devises en sa possession et présenter celle obtenue à l’entrée en Ouzbékistan. Si le montant déclaré à la sortie est inférieur à la somme déclarée à l’entrée, aucun justificatif n’est demandé. Dans le cas contraire (si la somme à la sortie est plus élevée que celle déclarée à l’entrée), des justificatifs devront être fournis (tickets de retrait en espèces par carte bancaire, justificatifs de salaires perçus etc…). La sortie de devises est justifiée par la présentation des documents reçus à l’entrée. Pour une dépense égale ou supérieure à 2000 USD, on est tenu de présenter aux douaniers les certificats délivrés par les bureaux de change, confirmant la vente légale de devises. En cas de non-présentation, une amende représentant 30% de la somme détenue sera perçue.

La totalité des devises détenues par les voyageurs doivent être déclarées. Dans le cas contraire les voyageurs se verront confisquer les sommes non déclarées et s’exposeront à des poursuites pénales.

 

Pakistan

Un visa doit être obtenu auprès d’une représentation pakistanaise à l’étranger. Il est généralement accordé pour 3 mois. Au-delà de cette durée, il est nécessaire de solliciter une prolongation (payante) auprès des services du Ministère de l’Intérieur, Bureau du « Section Officer Visa ».

Il est impératif de respecter scrupuleusement les indications et restrictions portées sur les documents de voyage, comme la durée du visa. Il convient de ne pas essayer de se rendre sans autorisation dans des régions où le visa ne l’autorise pas, sous peine de se faire arrêter par les autorités pakistanaises, très vigilantes sur ce point, et d’être placé en détention. Plusieurs compatriotes en ont fait l’expérience. L’un d’eux a été détenu pendant 3 mois pour cette raison en 2009.

Les fonctionnaires de police pakistanais ne signalent pas toujours les problèmes rencontrés par des ressortissants étrangers. L’Ambassade ou le Consulat général ne sont donc pas systématiquement informés de l’arrestation d’un Français. Un compatriote a ainsi effectué plusieurs semaines de détention dans un isolement complet.

Les journalistes se rendant ou résidant au Pakistan sont invités à communiquer des précisions, préalablement à leurs déplacements, aux autorités pakistanaises et au service de presse de l’Ambassade de France à Islamabad ou au Consulat Général à Karachi. Ils doivent respecter strictement les restrictions de circulation précisées sur leurs visas. S’ils souhaitent se rendre dans des zones d’accès restreint, ils devront veiller à obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités fédérales compétentes.

 

Philippines

Les règles d’entrée et de séjour aux Philippines sont édictées par les autorités philippines, représentées en France par l’ambassade de la République des Philippines à Paris. Il importe que les Français s’informent auprès des autorités philippines sur les règles relatives à l’entrée et au séjour aux Philippines, et qu’ils s’y conforment.

Aucun visa préalable à l’arrivée n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Le tampon d’entrée apposé à l’arrivée par le service de l’immigration autorise le séjour jusqu’à 30 jours.

Cette mesure s’applique aux titulaires d’un passeport ordinaire (couverture de couleur bordeaux) et en théorie aux titulaires d’un passeport valable un an (couverture verte). Toutefois le service de l’immigration refuse parfois d’apposer un tampon d’entrée sur les passeports d’un an, exposant leurs détenteurs à un refus d’accès au territoire philippin et à leur renvoi immédiat. Il est donc fortement recommandé de privilégier les passeports ordinaires pour voyager aux Philippines.

Dans tous les cas, le visiteur doit être en possession d’un passeport ayant encore au moins six mois de validité et d’un billet d’avion de retour ou de continuation de son voyage. A défaut de réunir ces deux conditions, l’intéressé s’expose à une non-admission dans le pays et à son renvoi immédiat. Le non-respect de ces obligations constituant une négligence de la part du voyageur, aucune intervention auprès des autorités locales ne pourra empêcher son renvoi éventuel.

Il est possible d’obtenir sur place une prolongation de 29 jours au maximum, permettant un séjour total de 59 jours au maximum, avec paiement d’une taxe de 3 030 pesos. Cette démarche s’effectue auprès du bureau de l’immigration (Magallanes Drive, Intramuros, à Manille) ou auprès de l’une des antennes régionales de ce service.

Si l’extension n’a pas été demandée en temps voulu, une amende de 1 000 pesos est perçue.

Les voyageurs doivent acquitter à leur départ à l’aéroport une taxe de 200 pesos à Manille (moins en province) pour les vols intérieurs et de 550 pesos pour les vols internationaux.

Pour les voyages d’affaires ou pour participer à des conférences ou séminaires, il est préférable de prendre contact par avance avec l’ambassade des Philippines à Paris pour s’enquérir de l’éventuelle nécessité d’un visa spécifique.

Les Français séjournant deux mois ou plus aux Philippines doivent être titulaires d’un visa correspondant à la nature de leur séjour et préalablement délivré par l’ambassade des Philippines à Paris.

L’absence de visa ou le non renouvellement du visa sont des négligences qui entraînent une forte amende proportionnelle à la durée de séjour irrégulier et à l’interdiction de sortir des Philippines tant que la situation n’est pas régularisée.

Les mineurs sortant des Philippines non accompagnés d’une personne ayant l’autorité parentale peuvent être soumis à une autorisation de voyager « travel clearance » obtenue auprès du « Department of Social Welfare and Developpment » (DSWD) selon des conditions et une procédure décrite sur le site de ce service.

 

Singapour

Un passeport valable six mois après la fin du séjour est exigé à l’entrée à Singapour. A défaut vous serez empêché de poursuivre votre voyage vers un autre pays de la région appliquant la même règle, voire refoulé dès l’entrée à Singapour. L’ambassade de France à Singapour ne peut délivrer de passeport d’urgence dans ce type de cas. Il est donc vivement recommandé aux voyageurs de vérifier avant le départ la validité de leur document de voyage ainsi que les conditions d’entrée dans leur pays de destination finale.

Le séjour touristique maximum autorisé à Singapour est de trois mois (social visit pass délivré à l’arrivée). Tout dépassement est puni d’une amende.

 

Sri Lanka

Depuis le 1er janvier 2012, les voyageurs souhaitant effectuer à Sri Lanka des séjours inférieurs à 90 jours, y compris touristiques, ne sont autorisés à entrer dans le pays qu’à la condition d’avoir préalablement obtenu une autorisation (Electronic Travel Authorisation – ETA).

La demande d’autorisation ETA est obligatoire et payante. Elle peut être effectuée sur Internet ou auprès d’une ambassade de Sri Lanka si le séjour prévu à Sri Lanka est de moins de 30 jours. Pour des séjours de 30 à 90 jours, elle ne peut pas être sollicitée par internet mais seulement auprès d’une mission diplomatique de Sri Lanka.

L’autorisation ETA ne constitue pas un droit d’entrée : à l’arrivée à Sri Lanka, les visiteurs doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure à 6 mois, d’un billet de retour et de justificatifs de ressources pour la durée de leur séjour.

Il est recommandé aux voyageurs désireux d’effectuer un périple comprenant des étapes en Inde, à Sri Lanka et de nouveau en Inde de s’informer de la nouvelle réglementation indienne en matière de visa de tourisme.

Si l’objet de la visite à Sri Lanka est autre que touristique, il convient de formuler préalablement au départ une demande de visa auprès des autorités sri lankaises compétentes pour le lieu de résidence du visiteur.

 

Tadjikistan

Les voyageurs qui souhaitent se rendre au Tadjikistan doivent impérativement être détenteurs d’un visa tadjik.

La République du Tadjikistan délivre quatre types de visas d’entrée sur son territoire :

• de service
• d’études
• d’affaires
• de tourisme.

Les voyageurs désireux de se rendre au Tadjikistan par voie routière doivent obligatoirement détenir un visa délivré par l’une des ambassades du Tadjikistan installée en Europe (Bruxelles, Berlin et Londres) ou dans les pays traversés (Turquie, Iran, Emirats arabes unis, Russie, Ouzbékistan, Kazakhstan, République kirghize, Pakistan et Afghanistan). Les voyageurs se rendant au Tadjikistan par voie aérienne peuvent se procurer à leur arrivée à Douchanbé un visa touristique à entrée unique pour une durée maximale de 45 jours auprès du Bureau consulaire de l’aéroport. Il est important de prévoir deux photographies d’identité. Les voyageurs souhaitant visiter le Pamir doivent obligatoirement solliciter lors de la demande de visa l’autorisation de se rendre en Gbao (région autonome du Haut-Badakhshan), qui fera l’objet d’une mention particulière tamponnée sur le passeport.
Il est également possible d’obtenir un visa court séjour d’une entrée directement à l’aéroport de Douchanbé lors de l’arrivée mais celui-ci ne permettra pas de se rendre dans le Haut Badakhchan, cette autorisation ne pouvant être obtenue qu’auprès d’une ambassade du Tadjikistan. Toute entrée sur le territoire du Tadjikistan autre que par l’aéroport de Douchanbé nécessite également la délivrance d’un visa par une ambassade du Tadjikistan.

Il n’y a pas de représentation diplomatique du Tadjikistan en France, mais à Bruxelles, en Autriche ou en Allemagne.

A partir des pays voisins du Tadjikistan :
Un visa peut-être obtenu auprès des ambassades tadjiks (ou par l’intermédiaire de certaines agences de voyage) à Almaty, Bichkek ou Tachkent (prévoir paiement 6$).

La règle générale demeure que tout citoyen étranger doit se présenter dans les 72 heures suivant son arrivée dans l’un des bureaux d’enregistrement (OVIR). Toutefois, cette règle a été assouplie par un oukase présidentiel du 29 avril 2009 qui exempte d’enregistrement pendant 29 jours les voyageurs détenteur d’un visa touristique, qui devront donc se faire enregistrer au 30ème jour de présence au Tadjikistan puis, pour ceux qui possèdent un visa touristique de 90 jours, au soixantième jour de séjour. L’enregistrement dans les 72 heures ne reste donc obligatoire que pour les détenteurs de visas autres que de tourisme. De plus, les voyageurs munis d’un visa de tourisme se rendant au Tadjikistan par la route à bord de leur véhicule (automobile ou moto), même s’ils sont dispensés d’enregistrement des personnes à l’OVIR pendant 29 jours, doivent enregistrer ce véhicule dans les 72 heures suivant leur arrivée auprès du service des douanes. En effet, l’assouplissement du régime de contrôle des personnes, qui relève du service des migrations du ministère de l’Intérieur, n’implique pas de changement du contrôle des trafics illicites de véhicules, confié aux douanes.

Toute infraction au régime de l’enregistrement des étrangers sur le territoire du Tadjikistan pourra être sanctionnée lors des formalités de contrôle au départ du territoire aux postes frontaliers routiers et des aéroports (Douchanbé, Khodjent et Kulyab).

Pour les automobilistes et motocyclistes, la sanction prendra la forme de l’immobilisation du véhicule et de ses passagers jusqu’au paiement d’une amende. Pour les passagers à l’embarquement d’un vol retour, cette immobilisation peut se prolonger après le départ du vol, ce qui peut s’avérer particulièrement gênant du fait de la moindre fréquence des liaisons aériennes. La procédure prévoit de présenter le contrevenant au tribunal d’arrondissement, qui a un délai de 20 jours pour statuer sur la sanction. Celle-ci, conformément à l’article 499 du code des infractions administratives, peut aller du seul paiement d’une amende d’un montant compris entre 80 et 90 fois la somme des frais d’enregistrement (25 somoni), au paiement de l’amende assorti d’une expulsion du territoire avec interdiction de retour pendant 5 ans. Dans tous les cas, le contrevenant devra donc s’acquitter au minimum d’une amende comprise entre 320 et 360€, sans compter les frais additionnels découlant d’un maintien prolongé sur le territoire.

 

Taïwan

Le visa n’est pas obligatoire pour un séjour de moins de 90 jours. Dans tous les cas, la validité du passeport doit être supérieure à 6 mois, au risque de se voir interdire l’entrée du territoire.

Important : à l’entrée et pendant le séjour à Taïwan, les peines de prison encourues pour la consommation, la production et la culture, le trafic ou la simple possession de drogues de toutes catégories sont particulièrement sévères. La législation peut prévoir jusqu’à la peine capitale dans certains cas extrêmes.

Pour des séjours plus longs, les visas sont à solliciter auprès du Bureau de Représentation de Taipei en France.

 

Thaïlande

Pour les touristes français, aucun visa n’est exigé pour un séjour inférieur à 30 jours pour une entrée par voie aérienne (présentation du billet aller-retour), et inférieur à 15 jours par voie terrestre ou maritime, dès lors que le passeport est encore valable pour six mois au moins lors de l’entrée sur le territoire. Pour des durées supérieures à 30 jours, l’obtention d’un visa est obligatoire. Les visas touristiques sont délivrés par les ambassades de Thaïlande à l’étranger. Leur durée ne peut excéder 3 mois. Attention ! La durée du séjour mentionnée sur le visa est très souvent réduite au passage de la frontière par les services de l’immigration. Il convient de vérifier avec la plus grande attention la date maximum autorisée mentionnée sur le tampon d’entrée.

La police de l’immigration se montre très vigilante dans ses contrôles. Avant de voyager, il convient de s’assurer de la durée de validité du passeport, qu’il ne comporte ni anomalie particulière ni rature. La police de l’immigration refuse systématiquement l’entrée sur le territoire thaïlandais aux touristes dont les titres de voyages ne sont pas conformes.

Il convient également de vérifier qu’un tampon d’entrée mentionnant la date d’entrée dans le pays a bien été apposé sur le passeport lors du passage de la frontière (surtout par voie terrestre ou maritime). Faute de quoi, en cas de contrôle ou lors de la sortie du territoire, les autorités de l’immigration considéreront l’entrée comme illégale et les contrevenants devront alors en répondre devant un tribunal.

La durée maximale et non renouvelable d’un séjour touristique ne peut excéder 3 mois.

Tout séjour irrégulier dans le pays est puni sévèrement par la loi et s’accompagne d’une lourde amende. L’incapacité à la payer a pour conséquence un emprisonnement au centre de détention des services de l’immigration où les conditions de séjour sont particulièrement difficiles.

La mise en œuvre de la procédure d’expulsion dépend du paiement des frais de gestion du dossier, de l’amende ainsi que de l’achat du billet d’avion de retour qui sont à la charge de la personne expulsée. A défaut de prise en charge financière, la personne est maintenue en détention.
Les personnes expulsées pour entrée illégale ainsi que celles qui ont commis des délits pénaux dans le pays, sont en général définitivement interdites de séjour en Thaïlande.

Il est donc formellement recommandé de ne pas séjourner dans le pays au-delà du délai de validité du séjour.

Par ailleurs, il a été signalé à l’ambassade de France que des officines spécialisées dans la prolongation des visas de tourisme ou l’obtention d’autres catégories de visas ont procédé à la fabrication de faux visas, exposant leurs clients à des sanctions pénales.

 

Timor Est

Le visa d’entrée au Timor Est est délivré à l’arrivée et coûte 30 USD. Il s’applique à toutes les entrées par voie aérienne, maritime ou terrestre. Dans tous les cas, il est indispensable d’être muni d’un passeport dont la validité dépasse 6 mois au minimum la date d’entrée au Timor Est.
Attention : depuis avril 2010, tous les voyageurs arrivant par voie terrestre doivent obligatoirement solliciter, préalablement à leur arrivée, une autorisation de demande de visa auprès du Département de l’immigration du Timor Est. La demande peut s’effectuer en ligne et le délai pour obtenir l’autorisation est d’environ une dizaine de jours ouvrés.

Les voyageurs quittant le territoire doivent en outre s’acquitter d’une taxe de départ de 10 USD.

Les seuls points d’entrée au Timor Est sont les suivants :

• Aéroport international Nicolau Lobato, desservi par les compagnies Merpati (B737 200 ou Fokker 28) et Batavia Air (Airbus 320) au départ de Denpasar/Bali, Air North (Embraer Brasilia ou Metro 123) au départ de Darwin (Australie), et Air Timor au départ de Singapour.
• Port de Dili : Attention, tous les navires venant au Timor Est doivent reporter au port de Dili avant de se rendre dans d’autres ports timorais.
• Mota-Ain / Batugage par voie terrestre. Batugage est situé à 100 km de Dili et c’est la voie la plus directe pour rejoindre l’Indonésie.
• Salele, par voie terrestre. C’est le point d’entrée au sud du Timor Est qui donne accès à Suai (distance Salele/Suai : 50 km).
• Kefamenau, seul point d’entrée pour l’enclave d’Oecussi/Ambeno. La distance de Kefamenau à Ambeno est d’environ 30 km.

La seule monnaie en circulation au Timor Est est le dollar américain (USD). La banque ANZ dispose de plusieurs guichets automatiques à Dili. Il existe par ailleurs un contrôle des changes qui limite le montant des importations de devises.

 

Turkménistan

Le Service d’Etat des Migrations du Turkménistan est le seul organisme en charge de la délivrance des lettres d’invitation et des visas. Il est également en charge de l’enregistrement des étrangers et de leur contrôle durant leur séjour.

Le délai d’obtention d’une lettre d’invitation peut être long (trois à quatre semaines).

L’accès au territoire turkmène se fait sur présentation d’un passeport dont la durée de validité est d’au moins six mois.
Il doit également être revêtu d’un visa qui est délivré par l’Ambassade du Turkménistan à Paris sur présentation d’une invitation délivrée par le Service d’Etat des Migrations à la demande de la partie invitante (agence de voyage, particuliers, entreprises). Sur présentation de la lettre d’invitation (ou de sa copie), le visa peut être obtenu à l’aéroport d’arrivée et au port de Turkmenbachy.

Transiter par le Turkménistan nécessite l’obtention d’un visa de transit.

La région de Dashogouz et toutes les zones frontalières du Turkménistan font l’objet de restrictions particulières et nécessite une autorisation spéciale. Elle peut être obtenue avec le visa ou après l’arrivée sur le territoire.

20 postes frontières sont actuellement ouverts : 9 avec l’Iran, 3 avec l’Ouzbékistan, 1 avec le Kazakhstan, 2 maritimes avec le Russie et 3 avec l’Azerbaïdjan. Sauf mesures particulières, les postes frontières sont ouverts tous les jours de 9h à 18h.
Deux postes frontières existent avec l’Afghanistan, les voyages en Afghanistan sont absolument déconseillés.

Il convient de se renseigner auprès de l’Ambassade du Turkménistan en France pour connaître le tarif des visas.
Une taxe, en supplément du prix du visa, doit être payée à l’entrée dans le pays (12 dollars).

Double nationalité : Le Turkménistan ne reconnaît pas la double nationalité (sauf pour les citoyens russes). Les visiteurs tentant d’entrer et de sortir du pays en présentant deux passeports différents pourraient rencontrer des difficultés et ne pas être autorisés à quitter immédiatement le pays.

Tout étranger séjournant au-delà de trois jours, doit, dans un délai de trois jours suivant son arrivée, se faire enregistrer auprès du Service des Migrations. Cette formalité est indispensable et doit être effectuée par l’employeur, l’organisation ou la personne ayant demandé l’invitation. Pour les touristes ayant fait appel à une agence de voyage, celle-ci s’en charge généralement.

Les titulaires d’un visa de transit supérieur à cinq jours sont soumis à cette même obligation. Les titulaires d’un visa de transit inférieur ou égale à cinq jours peuvent se faire enregistrer à l’entrée et à la sortie du pays.

Le délai de trois jours court à compter du lendemain de l’arrivée. Le samedi, le dimanche et les jours fériés ne comptent pas.

Le formulaire d’enregistrement doit être conservé en permanence dans le passeport pour être présenté à toute réquisition. Il sera restitué au poste frontière du point de sortie. Le non-respect de cette formalité peut, au moment de quitter le territoire turkmène, conduire à une amende, une expulsion assortie d’une interdiction de séjour d’une à plusieurs années, voire à une incarcération.

Les hôtels ne peuvent pas procéder à l’enregistrement des étrangers.

Il est également nécessaire de se « désenregistrer » (se renseigner lors de l’enregistrement), au moment de quitter le pays.

 

Vietnam

Un visa est nécessaire pour séjourner au Vietnam. Il est à demander auprès de l’Ambassade du Vietnam à Paris. La date d’expiration du passeport français ne doit pas être inférieure de 6 mois à la fin de validité du visa ou du séjour au Vietnam.

En cas de transit, à l’aller comme au retour par le Vietnam, pour un pays tiers, il faut être titulaire d’un visa à entrées multiples ; aucune régularisation sur place, à l’entrée dans le pays, n’est possible.

Les étrangers peuvent entrer sur le territoire vietnamien aussi bien par les aéroports internationaux (Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Danang) que par les postes terrestres suivants :
• Chine : Mong Cai (province de Quang Ninh), Huu Nghi (province de Lang Son), Dong Dang (province de Lang Son), Lao Cai (province de Lao Cai)
• Laos : Cau Treo (province de Ha Tinh), Lao Bao (province de Quang Tri), Chao Lo (Quang Binh)
• Cambodge : Moc Bai (province de Tay Ninh), Son Tien (province d’An Giang).

Il est indispensable de souscrire une assurance maladie prévoyant le remboursement des frais médicaux engagés à l’étranger (les tarifs pratiqués par les structures privées étant élevés) ainsi que les frais d’un éventuel rapatriement sanitaire.

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Visas demandés en Antarctique pour les Français

Antarctique

Aucun visa n’est nécessaire pour se rendre en Antarctique.

Les revendications territoriales nationales étant mises en sommeil au sud du 60ème parallèle par le Traité sur l’Antarctique, aucune formalité de passeport ou de visa n’est nécessaire. Ces formalités peuvent toutefois s’avérer nécessaires en cas d’escale ou de transit dans un Etat étranger avant de se rendre en Antarctique.

Il est vivement recommandé, pour tout voyage sur place, de recourir aux services d’un opérateur spécialisé respectant les règlementations internationales et nationales de sécurité et de protection de l’environnement.

Pour tout voyage effectué par l’intermédiaire d’un opérateur touristique, il est recommandé de vérifier que cet opérateur dispose d’un permis d’activité délivré par l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique, garant du respect de la réglementation adoptée par la RCTA en matière de tourisme, de sécurité des personnes et des navires, et de protection de l’environnement. Les opérateurs affiliés à l’IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators) sont en principe respectueux de ces règles.
• Pour les voyageurs indépendants, une autorisation d’activité dans la zone du Traité sur l’Antarctique doit être sollicitée et obtenue préalablement au départ, auprès de l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique. L’autorité française compétente est l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les formulaires de demandes d’autorisation d’activité peuvent être téléchargés sur le site des TAAF.

Tout voyage en Antarctique doit se faire dans le respect des «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique», adoptées par la RCTA.

Les voyageurs présents en Antarctique doivent respecter les règlementations environnementales adoptées par la RCTA pour protéger les écosystèmes fragiles de cette région. Ces normes sont rappelées dans les «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique».

Il est important de vérifier, avant le départ, s’il existe des règlementations spécifiques applicables aux zones dont la visite est envisagée. Cinq types de zones existent dans la zone du Traité sur l’Antarctique :

Les zones de droit commun, où s’appliquent les dispositions du Protocole relatif à la Protection de l’environnement et les règlementations adoptées par la RCTA.

Les zones couvertes par des « lignes directrices pour les visites de sites » sont des espaces fréquemment visités pour lesquels des règlementations spécifiques ont été adoptées.

Les « zones spécialement protégées de l’Antarctique »(ZSPA) sont des espaces auxquels l’accès est interdit à toute personne qui ne dispose pas d’un permis délivré par une autorité nationale compétente.

Les « zones gérées spéciales de l’Antarctique » (ZGSA) désignent des espaces auxquels l’accès est autorisé à condition de respecter des règles environnementales strictes.

Les « sites et monuments historiques de l’Antarctique » sont des zones et/ou des édifices aménagés et/ou construits par l’homme qui revêtent un intérêt particulier pour la compréhension de l’histoire du continent. Ces sites sont classés soit en ZSPA soit en ZGSA.

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Visas demandés en Amérique pour les Français

Antigua-et-Barbuda

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire d’Antigua et Barbuda. La carte nationale d’identité ne suffit pas. En plus d’un passeport en cours de validité il faut être en possession du billet pour le voyage retour. Aucune formalité n’est exigée pour un séjour de moins de 42 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Argentine

Le voyageur de nationalité française doit présenter un passeport en cours de validité à son arrivée sur le territoire argentin pour y séjourner moins de 3 mois.

ATTENTION : Les Français possédant également la nationalité argentine sont informés que, conformément au droit international, ils doivent allégeance aux lois et règlements de la République argentine dès qu’ils entrent et séjournent dans ce pays. A ce titre, il leur sera demandé de présenter un passeport argentin à l’entrée sur le territoire argentin. Afin d’éviter tout désagrément lors des formalités d’entrée et de sortie du territoire argentin, les Français possédant la nationalité argentine sont donc invités à se munir de ce document de voyage et à prendre contact avec l’Ambassade d’Argentine en France avant leur départ pour en connaître les modalités de délivrance.
L’entrée et la sortie d’enfants mineurs nés ou résidant en Argentine fait l’objet de restriction. L’obtention d’un permis délivré par les autorités argentines est obligatoire lorsque le mineur voyage seul ou en compagnie d’un seul parent.

 

Bahamas

Un passeport valide six mois au-delà de la date du séjour est nécessaire.

Attention : Lors d’un transit par les Etats-unis, l’embarquement est strictement refusé par les compagnies aériennes en cas de passeport valide moins de six mois après la date d’arrivée aux Bahamas.

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de trois mois. Néanmoins, tout transfert ou transit par les Etats-Unis impose le respect des règles d’accès au territoire américain : détention d’un passeport électronique conforme aux exigences du programme d’exemption de visa ou visa préalable accordé par un Consulat des Etats-Unis.

 

Barbades

Les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa pour un séjour de moins de trois mois.

 

Belize

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 30 jours. Une prolongation peut être obtenue auprès des services de l’immigration locale.

Le Consul honoraire de France au Belize n’étant pas habilité à délivrer des titres de voyage d’urgence en cas de perte, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance accrue contre le vol ou la perte du passeport.

 

Bolivie

Le visa n’est pas exigé des Français séjournant 90 jours maximum en Bolivie par période de 12 mois calendaires. Un cachet d’entrée valant autorisation de séjour de 30 jours est apposé sur le passeport à l’arrivée dans le pays.

Les voyageurs doivent exiger l’apposition de ce cachet dès leur entrée sur le territoire bolivien, même par voie terrestre. En effet, dans le cas contraire, il ne leur serait plus possible de quitter le pays sans avoir fait régulariser leur situation et s’être acquittés d’une amende de 20 bolivianos par jour de dépassement.

Une taxe aéroportuaire de 25 USD est prélevée au départ.
Les détenteurs de passeport de service et diplomatiques doivent solliciter un visa à l’Ambassade de Bolivie à Paris.

Il est recommandé de déclarer correctement à l’entrée et à la sortie du pays le montant d’argent liquide effectivement détenu sur soi. En cas de vérification douanière, la différence entre la somme déclarée et la somme réelle est taxée à 30%.

NB : A l’occasion de la fête d’Alasita (fin janvier), des imitations de billets (bolivianos, euros et dollars) sont mis en vente. Les autorités américaines considèrent que leur détenteur est passible de lourdes sanctions pénales pour contrefaçon de monnaie.

Il est formellement déconseillé de traverser, de nuit, les frontières en cas d’absence avérée d’agents de police. En effet, à défaut de tampon d’entrée sur le territoire bolivien apposé sur le passeport, les autorités boliviennes sont en droit d’exiger l’équivalent de 15€ plus une amende journalière de 1€ entre la date présumée d’entrée et la date de sortie effective du territoire pour délit dit d’évasion de frontière.

 

Brésil

Le passeport doit avoir toujours une validité égale ou supérieur à six mois a compter du départ vers le Brésil.

Compte tenu des difficultés auxquelles sont régulièrement confrontés les mineurs voyageant seuls, accompagnés d’un seul des deux parents ou accompagnés par un tiers, au moment de quitter le territoire brésilien, il est rappelé qu’il est désormais obligatoire que les enfants et les adolescents soient munis, lors de leurs déplacements, d’une autorisation parentale signée du père et de la mère. Cette autorisation (formulario de autorizaçao de viagem para crianca ou adolescente) signée par les deux parents doit être authentifiée auprès d’un notaire au Brésil (cartorio) ou auprès du consulat pour les Brésiliens résidents hors du Brésil. Par ailleurs, les mineurs bi-nationaux doivent présenter leur passeport brésilien pour quitter le territoire brésilien.

Fièvre jaune
L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire.

Animaux
Si vous avez l’intention de voyager au Brésil avec un animal domestique (chien, chat, furet) et l’intention de le réimporter sur le territoire de l’Union Européenne, outre l’identification (tatouage ou micropuce), la vaccination antirabique, le certificat sanitaire ou passeport de l’animal, vous devez, depuis le 1er octobre 2004, procéder aussi au titrage sérique des anticorps antirabiques.

Ce titrage sérique, effectué dans un laboratoire agréé par l’Union Européenne, est un prélèvement sanguin permettant de s’assurer de l’efficacité de la vaccination de l’animal contre la rage.

Ce prélèvement devra avoir été réalisé au moins trois mois avant l’importation sur un animal identifié dont la vaccination est en cours de validité au moment de la prise de sang. Ce délai ne s’applique pas en cas de réintroduction si le titrage a été réalisé avec un résultat favorable avant que l’animal n’ait quitté le territoire de l’Union Européenne. Le résultat du titrage sérique sera valide durant toute la vie de l’animal sous réserve que la vaccination contre la rage soit constamment maintenue en cours de validité.

 

Canada

Visa de court séjour
Pour un séjour touristique de moins de six mois, il n’y a pas d’obligation de visa et le passeport en cours de validité suffit.

L’admission peut s’avérer difficile, voire impossible, si les voyageurs français déclarent aux services d’immigration-Canada, sous couvert d’un séjour touristique, vouloir effectuer un voyage de prospection du marché local de l’emploi.

De la même façon, sans en avoir obtenir l’autorisation avant l’arrivée, il est, durant un séjour touristique, interdit:

• d’exercer une activité professionnelle (garde d’enfants, vente, restauration, concerts ou autres activités artistiques) ;
• d’effectuer un stage rémunéré ou non ;
• de suivre des études.

Les services d’immigration au Canada font preuve d’une grande vigilance sur ce point et refusent l’entrée sur le territoire en cas de doute sur le motif du séjour. Pour les personnes se rendant dans un tel cadre au Canada, il est donc indispensable de se renseigner avant le départ auprès de la représentation canadienne et/ou de l’établissement dont dépend le stagiaire.

Si les ressortissants français n’ont d’autre part pas de billet de retour ou pas assez de moyens pour vivre au Canada pendant 6 mois, ces mêmes services seront convaincus que ces touristes viennent en réalité au Canada pour y travailler illégalement. Les autorités locales ont tout pouvoir, dans ce cas, pour décider d’un refoulement immédiat à la frontière ou en France.

 

Chili

Court séjour
Pour un séjour inférieur à trois mois le visa n’est pas exigé et seule la présentation d’un passeport en cours de validité suffisante est exigée.

Multinationaux chiliens
Les autorités chiliennes demandent à tous leurs ressortissants ayant une autre nationalité, d’effectuer leurs formalités d’entrée et de sortie du territoire national munis d’un document de voyage chilien. Il est vivement recommandé aux personnes concernées d’en tenir compte, car elles ne pourront pas se prévaloir, vis-à-vis des autorités chiliennes, de leur autre nationalité.

La police aux frontières chilienne exige pour laisser sortir tout enfant non-accompagné par ses parents ou accompagné d’un seul de ses parents, quels que soient la nationalité et le type de passeport de celui-ci, la production d’un acte notarié établi au Chili (ou autorisation établie auprès d’un Consulat du Chili en France) attestant que le ou les parent(s) non accompagnant(s) (père ou mère) autorise(nt) expressément le voyage de l’enfant.

 

Colombie

Les touristes munis d’un billet aller/retour peuvent obtenir un visa de 90 jours à l’arrivée dans les aéroports. Ce visa peut éventuellement, après paiement d’un taxe, être renouvelé auprès de la Direction des Étrangers (Direccion de Extranjeria).

Les autorités colombiennes sanctionnent par de lourdes amendes les voyageurs en situation irrégulière, y compris ceux qui se livrent à des activités lucratives alors qu’ils sont entrés dans le pays muni d’un visa de tourisme.

 

Costa Rica

Les ressortissants français, qu’ils soient titulaires d’un passeport ordinaire, de service ou diplomatique, n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours. Ils doivent cependant avoir un passeport en bon état, avec une validité minimale de 6 mois et disposer d’un billet aller/retour ou avoir une continuation vers une autre destination.

Les français souhaitant séjourner plus de 90 jours au Costa Rica doivent constituer un dossier d’immigration auprès de l’ambassade du Costa Rica à Paris ou auprès des autorités de l’immigration à San José.

En quittant le Costa Rica par l’aéroport international, une taxe de 27 USD par personne est exigée (payable par carte, en dollars ou en colons).

Les voyageurs qui arrivent par voie terrestre doivent veiller scrupuleusement à l’apposition sur leur passeport du tampon constatant l’entrée dans le pays. En l’absence de tampon d’entrée, on peut être considéré comme illégal et cela peut entraîner une incarcération et une expulsion du pays.

Les enfants nés au Costa Rica ou ayant une résidence officielle dans le pays, même s’ils voyagent avec un passeport français, requièrent une autorisation de sortie du territoire délivrée à San José par la «Dirección General de Migración y Extranjeria» ou ailleurs par le PANI «Patronato Nacional de la Infancia» qui nécessitera le consentement de chaque parent.

 

Cuba

Pour un séjour de 30 jours maximum, il convient d’être muni d’une carte touristique délivrée, contre paiement, par le consulat de Cuba à Paris et les tours opérateurs français agréés par les autorités cubaines – Veiller à ne pas dépasser la durée du séjour maximum de 30 jours, ne serait-ce que d’une journée, sous risque d’incarcération par les services de l’immigration.

Une assurance médicale est exigée par les autorités cubaines pour les voyageurs se rendant à Cuba. Il est fortement recommandé de vérifier qu’une telle assurance a bien été souscrite et qu’une attestation a été produite. Les voyageurs qui ne seront pas en mesure de produire cette attestation devront souscrire cette assurance à leur arrivée à Cuba auprès d’une agence cubaine.

Une taxe de 25 Pesos cubains convertibles (CUC) doit être acquittée au départ.

 

Dominique

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Dominique. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Un visa valable 30 jours est délivré à l’arrivée au port ou à l’aéroport.

Pour un séjour d’une durée supérieure à 30 jours, il convient de s’adresser aux services de l’Immigration.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Equateur

A son arrivée sur le territoire, le voyageur doit être en possession d’un passeport dont la validité est de plus de 6 mois après la date de sortie. En cas de non respect de cette condition, le voyageur risque de se voir refuser l’entrée sur le territoire.

Le visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique d’une durée égale ou inférieure à 90 jours.

En cas de dépassement du temps de séjour autorisé en Équateur (90 jours), tout ressortissant français peut se voir placé en rétention administrative dans un centre de détention provisoire dans des conditions d’emprisonnement. Il est recommandé au voyageur de respecter les temps de séjour et, si nécessaire, de solliciter, avant l’expiration du délai de 90 jours, une prolongation du séjour auprès du Ministère des Relations Extérieures équatorien.

A l’entrée et à la sortie du pays le montant d’argent liquide effectivement détenu sur soi doit être correctement déclaré. En cas d’absence de déclaration ou de fausse déclaration, le voyageur s’expose à une forte amende et à une peine d’emprisonnement.

Réglementation en vigueur pour l’accès des bateaux étrangers au parc national Galapagos

• Les bateaux étrangers non commerciaux en transit, avec moins de 10 personnes à bord, pourront visiter tous les ports habités du parc national pendant un maximum de 20 jours, délai de rigueur. Pour effectuer une visite sur les lieux touristiques, les intéressés pourront laisser leur embarcation dans le port choisi et utiliser les services d’un canot local.
• Dans le cas où les intéressés désirent visiter des lieux touristiques situés dans une zone du parc national des Galapagos avec leur propre embarcation, ils devront obtenir, avec un préavis minimum de 60 jours, un permis d’entrée dans les eaux territoriales, à travers les organismes appropriés (Chancellerie, qui peut être relayée par une ambassade de l’Equateur, Marine et Ministère de la Défense). A leur arrivée dans les îles, ils devront en avertir la capitainerie du port et acquitter les droits applicables. Ils devront remplir en même temps diverses formalités auprès de la police de l’immigration. Enfin, ils devront se rapprocher des bureaux du parc national pour obtenir l’autorisation d’accès. Toutes les embarcations qui désirent visiter les zones du parc dans ces conditions devront adopter un itinéraire respectant le plan de charge des sites de visite. Elles devront utiliser, par ailleurs, les services d’un guide naturalisé agréé.
• Toutes les embarcations qui entrent aux Galapagos doivent se soumettre à des inspections de quarantaine et présenter des certificats de fumigation du dernier port visité.
• Le changement d’équipage d’origine n’est pas permis, sauf en cas de force majeur.

 

Etats-Unis

LE PROGRAMME D’EXEMPTION DE VISA : VWP
A condition de détenir un passeport conforme aux critères définis par les Etats-Unis et d’obtenir une autorisation électronique de voyage, le programme d’exemption de visa (Visa Waiver Programme – VWP) permet au ressortissant français d’accéder sans visa au territoire américain, soit en transit, soit pour un séjour touristique ou d’affaires de 90 jours maximum (s’entendant par la possibilité de signer des contrats, de passer des commandes, de participer à des séminaires ou de rencontrer des clients).

NB : le passeport d’urgence ne permet pas d’entrée au Etats-Unis sans visa.

L’AUTORISATION ELECTRONIQUE DE VOYAGE : ESTA

Le ressortissant français qui se rend aux Etats-Unis par la voie aérienne ou maritime et qui bénéficie du VWP doit obligatoirement solliciter, via Internet, une autorisation électronique de voyage avant le départ (Electronic System for Travel Authorization – ESTA).

L’ESTA peut être obtenue en répondant aux questions posées sur le site Internet https://esta.cbp.dhs.gov/, seul site habilité par les autorités américaines et permettant un paiement en ligne par carte bancaire. Le formulaire est à renseigner en langue anglaise, mais les instructions sont disponibles en langue française.

La demande d’autorisation peut être déposée à tout moment avant le voyage. Le ministère américain de la sécurité intérieure (Department of Homeland Security) recommande cependant d’effectuer cette formalité au moins 72 heures avant le départ.

L’ESTA permet de voyager dans le cadre du VWP mais ne constitue pas un droit d’entrée sur le territoire américain, lequel reste accordé ou refusé à l’arrivée par l’officier d’immigration.

L’autorisation est valable 2 ans à compter de la date de délivrance, mais doit être renouvelée en cas de changement de situation (nom, prénom, sexe, nationalité, passeport, réponses différentes aux questions posées, etc.), ou si la date de validité du passeport est inférieure à ce délai de 2 ans. Pour tout nouveau voyage pendant la période de validité de l’autorisation, il conviendra de mettre à jour via Internet certaines informations (numéro de vol et adresse de destination) dans son dossier ESTA et bien évidemment de voyager avec le passeport déclaré sur le formulaire ESTA.

LES RESTRICTIONS DU VWP

Le moindre dépassement du délai imparti au titre du VWP lors d’un précédent voyage aux Etats-Unis entraîne le refoulement immédiat du territoire et, en général, l’interdiction d’entrée de nouveau sur le sol américain pour une durée pouvant être de plusieurs années.

Il ne permet pas l’exercice d’une activité professionnelle (rémunérée ou non). En effet, tout Français souhaitant travailler doit être muni, au départ de France, d’un visa l’autorisant à occuper un emploi défini. Des incidents récents dont ont été victimes de jeunes Français montrent que les services d’immigration américains font preuve d’une extrême vigilance en ce qui concerne l’application de la réglementation qui interdit d’exercer une activité professionnelle, rémunérée ou non. Il est donc vivement recommandé aux jeunes Français entrant aux Etats-Unis à des fins touristiques ou linguistiques, d’éviter de détenir tout ce qui pourrait créer un malentendu ou un soupçon sur les motifs de leur séjour et qui laisserait penser qu’ils viennent dans un autre but que celui déclaré.

Il ne permet en aucun cas s’inscrire comme étudiant sous peine de subir une rétention administrative avant l’échéance du visa. Les questionnaires à remplir avant d’entrer sur le territoire américain doivent être renseignés avec précision. Toute violation de la législation en vigueur expose son auteur à une expulsion et à une interdiction d’accès au territoire américain pendant plusieurs années. Ainsi, la partenaire d’un volontaire international a été récemment refoulée à la frontière : elle cherchait à rejoindre son ami en bénéficiant du VWP mais avait lancé quelques recherches sur Internet pouvant donner à penser qu’elle cherchait du travail. Les services d’immigration, à partir de là, ont suspecté une fraude au VWP, interrogé cette personne pendant plusieurs heures avant de la renvoyer en France.

Il ne permet pas de changement de statut sur place (exemple : obtention d’un visa pour poursuivre des études ou exercer une activité professionnelle).

Séjour avec visa

Le voyageur n’entrant pas strictement dans le cadre du VWP ou n’ayant pu obtenir l’ESTA doit solliciter un visa.
La famille pouvant accompagner le détenteur de visa s’entend uniquement aux Etats-Unis comme le conjoint marié et les enfants célibataires. Le conjoint de fait, y compris pacsé, n’est pas reconnu par les services d’immigration américains et doit soit voyager dans le cadre du VWP dans les conditions mentionnées ci-dessus, soit faire une demande de visa qui sera traitée individuellement. Une exception existe uniquement pour les partenaires de même sexe des détenteurs de visas A ou G.

Les Français doivent donc obtenir un visa de la part des autorités consulaires américaines pour se rendre aux Etats-Unis :
• pour un transit ou un séjour inférieur à 90 jours dès lors que l’on ne dispose pas du type de passeport exigé dans le cadre du VWP ;
• pour un séjour d’une durée supérieure à 90 jours ;
• pour des séjours dont l’objet n’est ni touristique ni d’affaires, mais correspond à l’exercice d’une activité professionnelle, d’un stage ou d’études.
NB : une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats-Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse comportant une menace pour la santé publique peut se voir refuser un tel visa.

Il est recommandé à titre de précaution de disposer d’un passeport avec une validité restante d’au moins 6 mois à la date d’entrée sur le territoire, et ce même pour les détenteurs de visa de longue durée en cours de validité : des cas individuels de fortes amendes (supérieures à 500 USD) pour ce motif ont été constatés.
Il convient de ne pas plaisanter avec les officiers de CBP ou les policiers. Des propos, attitudes ou plaisanteries qui pourraient sembler anodins dans certains pays, peuvent mener aux États-Unis à l’arrestation immédiate et à des poursuites en justice. Un ressortissant français a ainsi récemment été arrêté à Atlanta pour avoir dit, en plaisantant, que si sa valise perdue n’était pas retrouvée, il ferait « sauter le comptoir » de la compagnie aérienne. Ce ressortissant n’a pu être libéré que contre une caution de 55 000 USD en attendant le jugement.

Refus d’admission ou de visa

En cas de refus d’admission ou de visa, le Department of Homeland Security invite les voyageurs estimant avoir été injustement traités, à introduire une réclamation en ligne sur le site du DHS (procédure TRIP : Travelers Redress Inquiry Program) : www.dhs.gov/trip.

Règlementation douanière

Les sommes supérieures à 10 000 USD doivent être déclarées à la douane.

La douane américaine est très vigilante sur les produits alimentaires : les produits non stérilisés (tels que fromages ou charcuterie), ainsi que les plantes vertes sont rigoureusement interdits.

Les contraintes liées à la possession d’un animal domestique étant rigoureuses, il est préférable de consulter l’Ambassade des États-Unis d’Amérique avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique.

 

Grenade

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Grenade. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Visa délivré à l’arrivée, valable jusqu’à la date de départ prévue sur le billet de retour. Prolongation de séjour possible.

Pour bateaux de plaisance, la durée des visas peut être indéfinie.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Guatemala

Il est fortement recommandé de s’assurer quelle que soit la durée du séjour au Guatemala.

Les ressortissants français doivent être en possession d’un passeport en cours de validité.

Aucun visa d’entrée n’est requis pour des séjours inférieurs à trois mois.

Pour un séjour supérieur à trois mois, une autorisation de résider doit être sollicitée auprès des autorités guatémaltèques d’immigration. Les formalités correspondantes peuvent être longues (plusieurs mois).

 

Guyana

Les voyageurs se rendant au Guyana doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité supérieure ou égale à six mois. La durée du séjour sans formalités est limitée à 90 jours, au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

Il convient de pénétrer sur le territoire via un point d’entrée officiel (voie terrestre). Il est en effet particulièrement risqué d’entrer illégalement au Guyana, même pour quelques heures, les sanctions, qui incluent des peines d’emprisonnement, pouvant être très lourdes.

 

Haïti

Les Français de passage en Haïti sont invités à signaler leur présence au ministère des Affaires étrangères par l’intermédiaire de la plateforme Ariane.

Les citoyens français ne peuvent pénétrer sur le territoire haïtien que munis d’un passeport en cours de validité, même s’ils se rendent dans ce pays via la République dominicaine.

Ils sont également soumis à l’obligation de visa : sur passeport ordinaire, des visas d’entrée d’une validité de 90 jours sont délivrés gratuitement lors du passage de la frontière. Ils sont renouvelables une fois: les voyageurs ont donc la possibilité, avant d’avoir atteint cette durée, de quitter le pays et d’y revenir pour une (et une seule) nouvelle période de 90 jours.

Une carte, généralement de couleur verte, intitulée “Départ/Sòti”, est remise à tous les étrangers à leur arrivée sur le territoire haïtien. Ce document est exigé par les autorités au départ du voyageur : son absence ou sa perte peuvent entraîner des difficultés avec les services de police et d’immigration. Nos compatriotes sont donc invités à :

• exiger, lors de leur entrée en Haïti (notamment s’ils passent la frontière en bus), l’établissement et la remise de cette carte. En septembre 2008, trois de nos compatriotes, qui n’avaient pas accompli cette formalité, ont été arrêtés par les services de police quand ils ont tenté de regagner Saint-Domingue ;
• faire une copie de cette carte dès que possible, en conserver l’original agrafé dans leur passeport, qui sera gardé en sécurité. Dans tous les cas, il est vivement recommandé de se renseigner auprès des autorités consulaires haïtiennes, avant le départ, sur les dispositions en vigueur concernant les conditions d’entrée et de séjour dans le pays.

Les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre en Haïti doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis dans le cadre du programme d’exemption de visa en consultant sur ce même site dans la rubrique « Entrée/Séjour » de la fiche Etats-Unis.

 

Honduras

Les citoyens français peuvent entrer au Honduras sans visa dès lors que leur séjour n’excède pas 90 jours. Pour pouvoir bénéficier d’un renouvellement de séjour n’excédant pas 90 jours, le voyageur devra impérativement quitter l’espace du “C4” (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador).

Une taxe d’aéroport d’environ 35USD – qui devait passer à 60USD pour les non-nationaux et qui serait incluse dans le prix du billet, mais dont l’application a été reportée –, payable uniquement en espèces (metálicas) est exigible à la sortie du pays.

En cas de perte ou vol du passeport, prenez contact avec l’ambassade de France dans les plus brefs délais.

 

Jamaïque

De façon générale, pour tout séjour supérieur à un mois, l’obtention préalable du visa est obligatoire. Toutefois, pour un court séjour, le visa peut être délivré à l’arrivée, sur présentation d’une réservation d’hôtel et du billet d’avion retour. Le renouvellement sur place est possible pour une durée n’excédant pas un mois supplémentaire.

NB : les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre en Jamaïque doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade de Jamaïque à Bruxelles ou des consuls honoraires de Jamaïque à Paris.

 

Mexique

Il n’y a pas d’obligation de visa de court séjour pour entrer au Mexique afin d’y faire du tourisme pour une durée maximale de 180 jours. Aucune activité, rémunérée ou bénévole, n’est autorisée durant cette période.

Le passeport et le billet aller-retour sont obligatoires. La validité du passeport doit couvrir la durée du séjour prévue. A l’entrée sur le territoire mexicain, il pourra être entre autres demandé par les services migratoires de justifier de ses moyens d’existence durant son séjour au Mexique.

Un visa est nécessaire pour toutes les activités rémunérées, les VIE, les stages, les étudiants. Il en est de même pour les personnes souhaitant se rendre au Mexique dans le cadre d’une ONG ou en tant qu’observateur des droits de l’Homme. Les visas doivent être sollicités auprès de la section consulaire de l’ambassade du Mexique.

A l’arrivée, un formulaire appelé FMM doit être rempli. Visé par les autorités migratoires, il comporte l’indication de la durée du séjour. Ce document doit être conservé et remis au service d’immigration à la sortie du territoire ou à la compagnie aérienne. Si vous avez perdu ce document, vous devrez vous acquitter d’une amende de 295 pesos (environ 17 €) lors de votre sortie du territoire. Vous devrez accomplir cette formalité uniquement au bureau officiel du service de l’immigration que vous trouverez dans tous les aéroports internationaux (dont les principaux sont Mexico et Cancun).

 

Nicaragua

Pour tout séjour inférieur à 90 jours, un visa n’est pas nécessaire.

A la date d’arrivée sur le territoire, le passeport doit :

• être valide au moins 6 mois ;
• être en bon état (pas de couverture décollée, de pages chiffonnées).

Une taxe de 10 USD (qu’il n’est pas possible de régler en euros) doit être acquittée à l’arrivée dans le pays.

Les voyageurs transitant par un aéroport américain pour se rendre au Nicaragua doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

 

Panama

Passeport valable au moins 6 mois après la date de fin de séjour prévue. Pas de visa pour les séjours inférieurs à 90 jours.

Au-delà de 90 jours, une extension d’autorisation de séjour peut être demandée pour des motifs sérieux (perte de documents de voyage, problèmes de santé, etc.) et sur justificatifs. Le recours à un avocat est maintenant devenu obligatoire pour toutes les démarches relatives à la demande de visa de long séjour.

Il est recommandé aux plaisanciers de se munir de dollars américains en quantité suffisante pour le paiement des droits de péage du canal de Panama et le dépôt d’une caution (1500 USD environ).

Il est fortement déconseillé d’entrer au Panama par un aéroport ou un port de la province du Darien (proche de la Colombie). L’insécurité qui règne dans cette zone exposera les voyageurs à des tracasseries administratives, voire à des risques pour leur sécurité personnelle.

 

Paraguay

Aucun visa n’est requis pour un séjour de moins de 90 jours mais un passeport en cours de validité suffisante pour la durée du séjour est requis pour entrer sur le territoire.

Il est possible de solliciter une prolongation de séjour de 30 jours auprès du service paraguayen d’immigration.

La sortie du territoire paraguayen d’enfants mineurs nés ou résidant au Paraguay est soumise à la présentation d’une autorisation délivrée par le juge paraguayen compétent lorsque le mineur voyage seul ou en compagnie d’un seul parent.

En cas de franchissement de la frontière par voie terrestre (par exemple en provenance de Foz de Iguazu, Brésil) assurez-vous, notamment si vous empruntez des transports en commun, d’un arrêt à la frontière afin de faire apposer sur le passeport les cachets d’entrée ou de sortie du territoire. A défaut de cette formalité, les touristes sont passibles, à la sortie du pays, d’une forte amende.

 

Pérou

Pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois, le passeport en cours de validité suffit, le visa s’obtient à l’entrée sur le territoire (il peut aller de 30 à 183 jours). Attention, ce visa n’est pas renouvelable une fois sur place, mais vous pouvez obtenir un changement de « qualité migratoire » auprès de la Direction des Migrations située à Lima dans le district de Breña, avenue España, cuadra 7.

L’amende relative au dépassement de séjour est d’environ 1 dollar/jour et se paye à la sortie du territoire.
Si vous envisagez de rester plus de trois mois, il convient de déposer une demande de visa de long séjour auprès de l’ambassade du Pérou en France.

 

République Dominicaine

Court séjour
En cas de séjour d’une durée inférieure ou égale à 3 mois, les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa. La présentation d’un passeport, dont la validité minimale sera de 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire dominicain, est toutefois nécessaire.

Long séjour
En cas de séjour d’une durée supérieure à 3 mois et notamment d’établissement dans le pays, les étrangers doivent préalablement détenir un visa en adéquation avec le motif de leur séjour. Les contrevenants ne seront pas en mesure de régulariser leur situation migratoire sur place.

Les étrangers doivent s’acquitter d’une taxe d’entrée de 10 USD ainsi que d’une taxe de sortie de 20 USD. Si cette taxe n’a pas été incluse dans le billet d’avion, il est impératif de posséder cette somme sur soi.

 

Saint-Christophe-et-Niévès

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Saint-Christophe et Niévès. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Passeport en cours de validité et billet de retour exigés. Durée de séjour, sans autre formalité, limitée à 1 mois. Au-delà, s’adresser au ministère de la Sécurité pour une prolongation de trois mois, renouvelable une fois.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

 

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

La répétition d’incidents conduit à rappeler que la possession d’un passeport en cours de validité est indispensable pour entrer sur le territoire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. La carte nationale d’identité ne suffit pas. Aucune dérogation n’est accordée par les autorités.

Passeport en cours de validité et billet de retour exigés. Durée de séjour, sans autre formalité, limitée à 30 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.
Sainte Lucie

Les personnes de nationalité française sont exemptées de l’obligation de présenter un passeport lors de leur entrée à Sainte-Lucie. Elles sont dès lors autorisées à entrer sur le territoire saint-lucien munies de leur seule carte d’identité.

La durée de séjour, sans autre formalité, est limitée à 42 jours. Au-delà, un permis de séjour doit être sollicité.

L’attention des plaisanciers voyageant à bord de bateaux privés est appelée sur le fait qu’ils doivent se plier aux formalités de douane et de police, à l’entrée comme à la sortie du territoire.

Les autorités sanitaires et douanières de l’île ont rappelé par voie de presse les règles en matière d’importation de produits animaux ou végétaux :

• Tout animal vivant importé sur l’île doit être muni d’un certificat sanitaire délivré par les autorités vétérinaires du pays d’origine et pourra être soumis à quarantaine ;
• Tout produit animal dérivé (viande, charcuterie, laitage) doit être déclaré ;
• Tout produit végétal doit être déclaré ;

Une demande d’importation doit être soumise aux autorités locales. Des amendes sont prévues en cas de contravention à ces règles ou d’omission de déclaration.

 

Salvador

Court séjour
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours. Le passeport doit avoir au moins six mois de validité à l’entrée dans le pays. La période de séjour de 90 jours s’appliquant aux 4 pays du « C4 » (espace commun comprenant le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et le Salvador), la durée totale d’un séjour continu dans les 4 pays ne peut donc excéder 90 jours.

Au-delà de 90 jours, une extension d’autorisation de séjour peut être demandée pour des motifs sérieux sur présentation de justificatifs et paiement d’un droit de 25$.
Une taxe d’aéroport d’environ 35$ est exigible à la sortie du pays. Elle est en principe payée au moment de l’achat du billet.

Il est fortement recommandé de prendre une assurance voyage, maladie, rapatriement.

Long séjour
Bien que les autorités salvadoriennes acceptent parfois de régulariser sur place la situation des personnes qui souhaitent résider au Salvador, il est recommandé de constituer un dossier d’immigration auprès de l’ambassade du Salvador en France avant le départ.

Les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre au Salvador doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis.

Cette remarque concerne particulièrement les personnes qui viendraient à perdre ou se faire dérober leur passeport durant leur séjour. Elles seraient alors soumises à visa en cas de transit par les États-Unis sur le vol retour. En effet, les ambassades et consulats à l’étranger peuvent délivrer un passeport d’urgence. Toutefois, ce modèle de passeport n’étant pas lisible en machine, il ne permet plus de transiter (ou de séjourner) aux États-Unis sans visa depuis le 26 octobre 2004, date d’entrée en vigueur des nouvelles dispositions relatives à l’accès ou au transit sur le territoire américain. Or, l’obtention de ce visa peut prendre plusieurs semaines. C’est pourquoi, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance accrue contre le vol ou la perte du passeport.

 

Suriname

Les ressortissants français désirant se rendre au Suriname doivent être en possession d’un passeport muni d’un visa ou d’une carte touristique.
Pour obtenir un visa, il convient de s’adresser à l’Ambassade du Suriname à Paris ou au Consulat Général du Suriname à Cayenne.

La carte touristique permet aux ressortissants français d’effectuer un seul séjour, d’une durée maximale de 90 jours, sur le territoire surinamais. Elle doit être accompagnée d’un passeport valide au moins 6 mois après l’entrée au Suriname, et peut être obtenue, à titre payant : > à l’aéroport international de Paramaribo-Zanderij (à l’arrivée) > à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol (au départ des vols d’Air France-KLM et de Suriname Airways vers Paramaribo) > auprès de l’Ambassade du Suriname à Paris > auprès du Consulat Général du Suriname à Cayenne > auprès de l’antenne consulaire du Suriname à St Laurent du Maroni (Guyane).

Il est indispensable de prendre contact avec l’une des représentations diplomatiques ou consulaires Surinamaises avant votre voyage, afin de connaître les conditions de délivrance des visas et cartes touristiques ainsi que les heures d’ouverture des lieux de délivrance, notamment aux frontières.

 

Trinité Et Tobago

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa préalablement à leur entrée sur le territoire de Trinité et Tobago sous réserve de détenir un passeport d’une validité d’au moins 6 mois, un billet retour et une réservation d’hôtel, et de ne pas venir exercer une activité rémunérée (soumise à l’obtention d’un permis de travail). Le temps de séjour accordé semble être à la discrétion de l’officier de l’immigration. Il ne peut cependant excéder 3 mois.

Pour les plaisanciers, l’entrée dans le pays doit se faire obligatoirement dans les ports de Chaguaramas pour Trinité et de Scarborough pour Tobago.

 

Uruguay

Court séjour
Un visa n’est pas exigé pour les ressortissants français dont le séjour est inférieur ou égal à trois mois. La simple présentation d’un passeport en cours de validité suffit pour entrer sur le territoire uruguayen.

Long séjour
Pour un séjour de plus de trois mois, une demande de visa doit être préalablement déposée auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire uruguayenne.

 

Venezuela

Séjour touristique :
Un ressortissant français, souhaitant faire du tourisme pendant 90 jours au plus, n’a pas besoin d’un visa pour séjourner au Venezuela.

S’il désire se maintenir sur le sol vénézuélien au-delà de cette période, et pour le même motif touristique, il devra solliciter auprès du Servicio Administrativo de Identificación, Migración y Extranjería (SAIME) une autorisation afin de séjourner pour une seule nouvelle et même durée maximum de 90 jours.

Passées ces 2 périodes de 90 jours, il devra quitter le territoire vénézuélien.

Autre type de séjour :
Pour tout autre type de séjour (travail, affaires, famille, études, religieux, etc..), un visa est obligatoire, même pour une durée inférieure à 90 jours.

La production d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigée des voyageurs en provenance de Guyane française.

La plupart des compagnies aériennes ferment l’enregistrement de leurs vols internationaux bien avant le départ du vol afin de permettre aux voyageurs de franchir les différents contrôles de sécurité. Il convient donc, afin de se présenter en temps opportun à l’aéroport, de se renseigner auprès de la compagnie aérienne des horaires d’ouverture des guichets d’enregistrement au départ.

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Visas demandés en Afrique Nord et Moyen-Orient pour les Français

Algérie

Seules les autorités algériennes compétentes peuvent donner une information fiable et actualisée au sujet des conditions d’entrée et de séjour en Algérie des ressortissants français. Il vous est donc recommandé de prendre contact avec les consulats d’Algérie.

Les informations ci-après, malgré toutes les précautions prises avant leur diffusion, sont donc données sous toute réserve car les pratiques consulaires algériennes peuvent changer.

Le décret n° 76-56 du 25 mars 1976 prévoyait la dispense de visa d’entrée pour les ressortissants français. Toutefois, cette disposition est tombée en désuétude depuis l’instauration du visa d’entrée. Les ressortissants français souhaitant se rendre en Algérie doivent obtenir un visa au préalable.

Les personnes titulaires d’un passeport diplomatique sont dispensées de visa pour des séjours inférieurs à 90 jours.

Le visa n’est pas requis si les déplacements se limitent au port.

En revanche, pour sortir du port, que ce soit pour passer quelques jours en Algérie ou pour se rendre ne serait-ce que quelques heures en ville, un visa est exigé.

Les services de police des frontières, en l’absence de visa, peuvent délivrer un permis d’escale conformément au décret de 2003.

Le visa peut être prolongé en Algérie sous certaines conditions.
Les modalités de délivrance ne sont pas précisées, mais l’expérience montre que ce sont celles du droit commun :

• Tout étranger qui désire prolonger son séjour en Algérie au-delà du délai fixé par le visa en vue d’y fixer sa résidence habituelle doit être muni d’une carte de résident.
• Toute demande de carte de résident doit être présentée au bureau des étrangers de la sureté de Daïra (commissariat de police) du lieu de résidence.

Le ressortissant étranger désirant fixer sa résidence effective, habituelle et permanente en Algérie est considéré comme résident lorsqu’il aura été autorisé par l’attribution d’une carte de résident dont la durée de validité est de deux ans.

La carte de résident peut être refusée ou retirée à tout moment à son titulaire s’il est établi qu’il cesse de remplir l’une des conditions exigibles pour son attribution.
L’intéressé doit alors obligatoirement quitter le territoire algérien dans le délai de quinze jours à compter de la date de notification de la mesure. A titre exceptionnel, il pourra lui être accordé un délai supplémentaire.

Les demandeurs de visa de court séjour doivent prouver à l’appui de leur demande de visa qu’ils sont titulaires d’une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d’urgence.

Conditions d’entrée et de sortie du territoire algérien pour les mineurs (âgés de moins de 19 ans)
L’autorisation paternelle relative à la circulation transfrontière des enfants mineurs résidant à l’étranger, voyageant seuls ou accompagnés n’est plus exigées par les autorités algériennes, depuis l’entrée en vigueur de l’instruction ministérielle n°008/10 du 15 juillet 2010, du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales.

Sauf si l’un des deux parents a obtenu une décision de justice de l’une des instances judiciaires algériennes compétentes, interdisant sa sortie à l’étranger, l’enfant peut voyager avec l’un de ses deux parents sans production d’autorisation paternelle ou maternelle. Ainsi, seule la production d’un passeport en cours de validité et d’une pièce justifiant le lien de parenté suffit. Les enfants résidant en France devront en outre présenter toute pièce justifiant de la présence régulière sur le territoire (Titre d’Identité Républicain -TIR, Document de Circulation pour Enfant Mineur – DCEM, passeport ou carte nationale d’identité français en cours de validité).

L’autorisation du parent investi de la tutelle légale n’est exigée que lorsque l’enfant mineur voyage seul ou en compagnie d’une tierce personne majeure. Cette autorisation devra être légalisée auprès du Commissariat de police territorialement compétent ou par l’Officier d’état civil de la Commune du lieu de résidence ou auprès des représentations diplomatiques et consulaires accréditées à l’étranger.

Depuis plusieurs années, de nombreux Français possédant concurremment la nationalité algérienne, porteurs d’un passeport français revêtu d’un visa algérien ou d’un passeport algérien délivré par une autorité consulaire algérienne en France, sont, au moment de quitter l’Algérie, retenus dans ce pays s’ils ne sont pas en mesure d’apporter la preuve de la régularité de leur situation militaire.

Il est, de ce fait, vivement conseillé à tout Français susceptible de posséder également la nationalité algérienne, de se munir de documents justifiant de sa position militaire à l’égard de l’un ou l’autre pays.

 

Arabie Saoudite

Dans le cadre de mesures préventives spéciales pour le coronavirus MERS, le ministère de la santé d’Arabie Saoudite déconseille aux personnes âgées, à celles souffrant de maladies chroniques, aux femmes enceintes et aux enfants d’effectuer le petit pèlerinage (oumra) et le grand pèlerinage à la Mecque cette année.

Ces annonces s’expliquent par le caractère particulier de ces événements (rassemblements importants d’une durée de plusieurs jours) et ne concernent pas les autres types de déplacements en Arabie Saoudite.

L’Arabie Saoudite ne délivre pas de visas de tourisme. Les seuls étrangers admis dans le Royaume sont les hommes d’affaires (y compris les travailleurs immigrés) ou les musulmans effectuant le pèlerinage à la Mecque. Il est néanmoins possible de solliciter des « visas de visite » pour les familles des étrangers résidant dans le pays. Les autorités saoudiennes ne délivrent pas de visas aux détenteurs de passeports sur lesquels figurent des visas ou des tampons israéliens.

Toute demande de visa doit être garantie par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié résidant dans le pays. Les étrangers résidant en Arabie Saoudite dépendent d’un répondant saoudien et doivent disposer d’une carte de séjour (« iqama »). Il est courant que l’employeur conserve le passeport de l’employé. Celui-ci ne peut quitter l’Arabie Saoudite que si son employeur demande pour lui un visa de sortie. La détention d’un second passeport est interdite. Dans ces conditions, il peut être très difficile de quitter le pays en cas de litige avec un particulier ou une entreprise saoudienne.

A l’arrivée en Arabie Saoudite, les bagages sont généralement inspectés dans le détail. Il convient de respecter les interdictions sur l’importation de certains biens pour éviter leur confiscation et une fouille pénible.

Dans certains cas, il peut être attribué aux voyageurs un visa de transit de sept jours pour les voyageurs devant traverser le pays par la route.

 

Bahrein

Les Français se rendant au Bahreïn doivent être en possession d’un passeport dont la validité est supérieure à six mois au moment de l’entrée dans le pays. Ils sont soumis à visa qui s’obtient auprès de l’ambassade de Bahreïn à Paris :

Il est également possible d’obtenir à l’arrivée au contrôle des passeports un visa d’une semaine (tarif du visa : 5 dinars de Bahreïn), qui peut être prolongé par le direction générale de l’immigration du Ministère de l’Intérieur, d’un mois, renouvelable trois fois maximum (tarif de chaque prolongation, 20 dinars de Bahreïn).

Cette facilité n’implique pas une délivrance automatique du visa, qui reste subordonnée à un contrôle et d’éventuelles vérifications de la part des autorités douanières à l’arrivée.

La possession et la consommation de drogues ne sont pas tolérées. Les peines vont de l’amende à la prison ferme. Ces peines s’appliquent également aux voyageurs en transit à Bahreïn dont les bagages peuvent être fouillés.

Journalistes : La venue des journalistes étrangers à Bahreïn, à des fins professionnelles, est subordonnée à l’obtention d’une accréditation qui doit être sollicitée suffisamment à l’avance auprès de l’Autorité de régulation de l’information. La demande doit être formulée directement auprès des autorités bahreïniennes avant le départ.

Représentants d’ONG : L’entrée sur le territoire bahreïnien de représentants d’ONG venant dans le cadre de leurs activités doit faire l’objet d’une demande de visa préalable auprès du consulat du Bahrein du pays de résidence.

 

Egypte

Les ressortissants français voyageant individuellement ou en groupe peuvent entrer en Egypte munis d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité (avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France, dans les deux cas). Le visa est obligatoire et payant. Pour les porteurs de passeports, le visa peut être obtenu soit auprès d’un consulat égyptien à l’étranger (visa de tourisme pour un mois : 25€ en France) soit à l’arrivée en Egypte (15$ ou 15€). Pour les porteurs de carte d’identité, le visa est apposé, à l’arrivée, sur un formulaire spécifique fourni par les autorités locales. Les voyageurs doivent impérativement se munir avant leur départ de deux photos d’identité qui seront fixées sur ce formulaire. Le visa d’un mois peut être prolongé en se rendant au bureau de l’immigration (au Caire, place Tahrir, immeuble Le Mogamma).

Les détenteurs de passeports officiels (de service et diplomatique) doivent impérativement demander un visa biométrique auprès de l’Ambassade ou du Consulat général d’Egypte de leur pays de résidence, préalablement à leur arrivée sur le territoire égyptien. Aucun visa ne leur sera accordé à l’aéroport et ils seront refoulés .

L’attention des voyageurs se déplaçant en véhicules individuels dans divers pays de la région est appelée sur le fait qu’ils doivent s’assurer qu’ils disposent de visas permettant de passer la même frontière plusieurs fois s’ils reviennent en France par la même voie (visa double-entrée ou entrées multiples). Ils doivent en outre s’assurer avant leur départ, auprès des consulats concernés, qu’ils disposent des documents douaniers autorisant l’entrée de leur véhicule dans les pays visités ainsi que sa sortie, par le même poste-frontière ou par un autre point.

Les voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de la somme de 5.000 Livres égyptiennes. Au delà de ce montant ils s’exposeraient à une saisie du montant excédant cette somme.

 

Emirats arabes unis

Visa de tourisme
Les ressortissants français obtiennent à leur arrivée aux aéroports de Dubaï et d’Abou Dabi un tampon valable pour un séjour de 30 jours. Les conditions du renouvellement du visa de tourisme sont désormais plus restrictives, il convient de se renseigner auprès des services de l’immigration émiriens.

Visa de transit
Il n’excède pas 14 jours. Il peut être obtenu directement au service de l’immigration de l’aéroport par la personne, la société ou l’hôtel qui se porte garant.

AVERTISSEMENT : Les autorités locales refusent la délivrance de visas de résidence aux personnes séropositives (pour le VIH), atteintes de la tuberculose, ou de l’hépatite B. Elles se verraient aussitôt expulsées du pays.

 

Irak

Avant de se rendre en Irak, tout étranger doit impérativement obtenir un visa sollicité auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire de ce pays. Toute personne démunie d’un visa est sujette à un refoulement immédiat, quel que soit le poste frontière (frontière aérienne ou terrestre). Les hommes d’affaires sont soumis à des conditions particulières pour l’instruction de leur demande de visa (se rapprocher à ce sujet des autorités diplomatiques ou consulaires, qui exigent en principe une attestation d’une chambre de commerce). L’entrée en Irak avec un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon d’entrée ou de sortie israélien reste, en principe, interdite.

Les journalistes souhaitant se rendre en Irak pour des raisons professionnelles doivent impérativement demander un visa journaliste auprès de l’Ambassade d’Irak en France.

Le cachet d’entrée délivré par les autorités du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) n’est valable que dans les trois gouvernorats du Kurdistan (et pour une courte période) et n’est pas assimilable à un visa couvrant le reste du territoire irakien. Vous ne pouvez donc pas circuler avec ce cachet en dehors des trois régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.

Avant l’arrivée en Irak, il est fortement recommandé de se signaler à l’ambassade, en remplissant la fiche « Français de passage » à partir du site Internet de l’ambassade.

Il est fortement conseillé de prendre les mesures de sécurité indispensables auprès de sociétés spécialisées (Société de sécurité privée) : accueil à l’aéroport, convoyage et hébergement sécurisé durant tout le séjour.

IMPORTANT
Pour un séjour supérieur à dix jours, tout étranger doit impérativement, dans les dix jours qui suivent son arrivée en Irak, prendre l’attache du Ministère de l’Intérieur (Département de la résidence des étrangers), auprès duquel un dossier est constitué. L’absence de cette démarche dans le délai prescrit entraîne une pénalité de 12 250 dinars irakiens (environ 7€).

Si le séjour ne dépasse pas dix jours, l’intéressé n’est pas concerné par cette démarche.

Dans les deux cas toutefois, un visa de sortie, obtenu auprès de la même administration, est obligatoire et préalablement exigé avant de quitter le territoire irakien. Le défaut d’accomplissement de cette formalité interdit formellement la sortie du pays. Les contrevenants n’ont alors d’autre choix que de revenir à Bagdad (s’ils se trouvent à l’aéroport ou au poste de frontière terrestre) pour y satisfaire.

Compte tenu du caractère dangereux de tous les axes routiers et particulièrement de la route reliant la capitale à l’aéroport (supra), les voyageurs sont invités à respecter scrupuleusement cette procédure pour ne pas avoir à revenir vers le centre de Bagdad s’ils étaient empêchés d’embarquer et, ce faisant, d’affronter de nouveau les risques attachés à la route. La négliger pourrait être préjudiciable à leur sécurité.

 

Iran

Entamer les formalités d’obtention du visa plusieurs semaines à l’avance auprès de l’Ambassade d’Iran à Paris et se souvenir que le visa peut n’être obtenu qu’au dernier moment.

Les services consulaires iraniens à l’étranger ont mis en place un système de prise d’empreintes digitales pour tous les ressortissants français qui sollicitent un visa pour l’Iran. Cette nouvelle procédure nécessite la présence effective des ressortissants français lors du dépôt de leur demande de visa.

La durée de validité des visas de tourisme ou d’affaires ne dépasse pas un mois. Il est recommandé de vérifier la durée accordée au moment de la délivrance, car elle est souvent inférieure à la durée demandée ; ne pas confondre à cette occasion la date-limite à laquelle le visa autorise à entrer en Iran et la durée de séjour autorisée en Iran.

Se souvenir que si le temps de séjour autorisé est dépassé, la police aux frontières empêche le contrevenant de quitter le territoire iranien. Il faut alors aller se présenter devant un tribunal spécial et payer une amende forfaitaire de 300 000 rials (soit environ 30 euros) pour chaque jour postérieur à la date d’expiration du visa iranien.

Bien conserver aussi dans son passeport la fiche d’entrée remplie au moment du franchissement de la frontière, car elle est demandée au moment de la sortie du territoire.

Les autorités iraniennes ont annoncé que les ressortissants de certains pays, dont la France, pouvaient obtenir un visa à leur arrivée dans certains des aéroports du pays. Cette disposition concerne des visas de court séjour (7 jours). Il est néanmoins préférable de demander son visa au préalable à l’ambassade d’Iran.

Il est interdit d’importer de l’alcool. Il est interdit d’exporter sans autorisation des antiquités ou des tapis anciens. Pour tous les achats de valeur, demander une facture, permettant au retour en France de justifier, si nécessaire, le coût de l’objet auprès des douanes françaises.

 

Israël

Le visa n’est nécessaire ni en Israël, ni dans les Territoires palestiniens pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois (cette autorisation peut être prolongée de trois mois sur demande justifiée). Les voyageurs intéressés peuvent demander que les tampons d’entrée et sortie d’Israël figurent sur une feuille volante glissée dans le passeport.

La législation israélienne en matière d’immigration impose une durée de validité du passeport supérieure à six mois à la date d’entrée dans le pays. Les compagnies aériennes, qui sont tenues d’appliquer strictement la législation, peuvent refuser d’embarquer les passagers ne satisfaisant pas à la condition des six mois de validité. Les ressortissants français sont en outre susceptibles d’être refoulés à l’entrée du territoire israélien s’ils ne se conforment pas à cette obligation. Les laissez-passer du consulat de France ne sont délivrés qu’en cas de perte ou de vol.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et israélienne comme exclusivement israéliens. Ceux-ci devront donc absolument avoir un passeport israélien en cours de validité pour ressortir du pays.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et palestinienne, même s’ils ne disposent pas de documents d’identité ou de voyage palestiniens, comme exclusivement palestiniens. Les doubles-nationaux peuvent donc être confrontés aux restrictions appliquées aux Palestiniens pour transiter par l’aéroport Ben Gourion, ce transit étant autorisé par les autorités israéliennes dans des conditions très limitatives, avec des cas récurrents de rétention administrative voire de refoulement.

Pour des raisons de sécurité, tous les voyageurs peuvent faire l’objet de contrôles prolongés à l’aéroport Ben Gourion. Il convient, le cas échéant, de faire preuve de patience et de coopération.

L’accès par le pont Allenby est réputé plus facile, mais il convient de prendre en compte ses horaires (fermeture du terminal en début d’après-midi les vendredi et samedi) et le fait que son passage peut être sans préavis restreint ou interdit en fonction du contexte sécuritaire ou des cas individuels.

Les volontaires ou responsables d’ONG souhaitant exercer leurs activités dans les territoires, en y résidant ou en résidant en Israël, sont parfois enclins à le faire sous le couvert d’un visa de tourisme, renouvelé tous les trois mois lors d’un déplacement. Depuis 2006, les autorités israéliennes tendent désormais à réprimer cette pratique, en réduisant la durée de visa à quelques jours lors du renouvellement, voire en expulsant ou refoulant les intéressés.

Il est donc fortement conseillé de s’efforcer d’obtenir au préalable, auprès du consulat d’Israël, un visa correspondant à l’activité exercée, de préférence sollicité par un organisme ou une organisation enregistrés localement.

Les déplacements à Gaza ainsi que dans la péninsule du Sinaï sont formellement déconseillés. Le point de passage de Rafah fait l’objet de restrictions d’accès de plus en plus rigoureuses et fréquentes conduisant à une fermeture quasi-complète. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage, outre le risque qu’ils encourent pour leur sécurité dans la Bande de Gaza, prennent également le risque d’y rester bloqués, les fermetures étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée. Une entrée par les tunnels de contrebande est à exclure. Elle est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs.

 

Jordanie

Un visa est obligatoire pour aller en Jordanie (coût : 20 JOD). Il est possible d’obtenir un visa d’un mois pour une seule entrée aux aéroports d’Amman et d’Aqaba, ainsi qu’aux postes frontières maritimes et terrestres (à l’exception du pont Allenby qui se situe entre la Jordanie et les Territoires palestiniens). Pour toute extension du visa au-delà d’un mois, il convient de se présenter au poste de police le plus proche de son lieu de résidence.

Les détenteurs de passeport diplomatique sont, depuis le 1er janvier 2013, exemptés de visa pour tout séjour ne dépassant pas 90 jours sur une période de 6 mois.

Pour les séjours supérieurs à 3 mois, une visite médicale est exigée. Une extension de 3 mois est alors donnée, puis 6 mois, et enfin 1 an renouvelable si la situation de l’intéressé le justifie.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Il arrive également que les autorités israéliennes présentes aux frontières terrestres avec la Jordanie refusent l’accès de leur territoire à certains ressortissants français notamment (mais non exclusivement) binationaux.

Le transport et la détention d’objets antiques, au sens large, sans autorisation spéciale du Département jordanien des Antiquités, sont interdits en Jordanie. La législation sur les antiquités jordaniennes stipule en vertu de la loi 21/1998 article 5/z qu’il est interdit de faire entrer toute antiquité sur le territoire jordanien à des fins d’exportation, que ce soit par le biais d’une personne ou en transit, si la légalité de détention des antiquités n’est pas prouvée par un document émanant des autorités du pays d’origine des objets transportés. Les antiquités présentées aux frontières ne respectant pas ces conditions sont immédiatement confisquées par les douanes jordaniennes.

Les déplacements régionaux en véhicule de tourisme ou utilitaires peuvent s’avérer compliqués au regard des formalités douanières. Il est fortement conseillé de prendre contact avant le départ avec les représentations étrangères des pays traversés ou de destination.

La souscription avant le départ d’une assurance de type « rapatriement » couvrant également les frais médicaux est expressément recommandée afin de pouvoir faire face aux aléas du voyage (accidents, pertes de documents, soins hospitaliers urgents, assistance juridique…).

 

Koweït

Les ressortissants de plusieurs pays, dont la France, peuvent entrer au Koweït sans avoir besoin de posséder au préalable un visa d’entrée. Celui-ci leur est délivré (séjour temporaire de 3 mois maximum) à l’aéroport international de Koweït (3KD = 8,16 €, au taux en vigueur le 01/04/2013) sur un passeport ordinaire.

Toutefois, les autorités koweïtiennes ne reconnaissent pas le passeport d’urgence qui peut être délivré, dans certains cas, par nos préfectures ou nos consulats. Tout voyageur se présentant aux services de l’immigration muni de ce document de voyage risque de ne pas être autorisé à entrer sur le territoire koweïtien et d’être expulsé.

Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de résidence doit être sollicité par l’intermédiaire d’un parrain local (« sponsor » ou « kafil »). Les documents suivants doivent alors figurer au dossier :

• permis de travail délivré par le Ministère koweïtien du Travail et des Affaires sociales (demandé par l’employeur);
• extrait du casier judiciaire ;
• passeport et quatre photographies d’identité en couleur de format 30×40 mm.
• examen médical comprenant : radio pulmonaire de recherche de la tuberculose, tests de dépistage du sida, des MST et du paludisme, détermination du groupe sanguin, vérification de la vaccination contre la méningite.

 

Liban

Le visa est obligatoire pour les ressortissants français. Un visa de court séjour peut être obtenu à l’arrivée dans le pays sur présentation d’un passeport ayant une validité suffisante (au minimum six mois par rapport à votre date d’entrée).

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël ou d’un billet d’avion mentionnant ce pays.

Ni l’Ambassade de France au Liban, ni le Consulat Général de France à Beyrouth ne pourront s’opposer au refoulement d’un ressortissant français.

Les binationaux franco-libanais doivent s’assurer qu’ils sont en règle avec la loi sur le service militaire au Liban au risque, dans le cas contraire, de se voir incorporés de force. Par ailleurs leur attention est appelée sur les graves désagréments (arrestations, poursuites éventuelles) auxquels ils s’exposent dans le cas de la découverte par les autorités libanaises d’un passage antérieur ou de la préparation d’un voyage futur en Israël ; la découverte dans les bagages de documents rédigés en hébreu peut produire le même effet.

L’entrée d’un véhicule sur le territoire libanais est subordonnée au paiement d’une caution proportionnelle à la valeur estimée de celui-ci. Les démarches pouvant paraître compliquées dans le cadre d’un voyage touristique, il est préférable de se munir d’un carnet en triptyque (se renseigner auprès d’un automobile club). Les véhicules diesel sont interdits d’accès au Liban.

 

Libye

Les Français se rendant en Libye doivent obtenir un visa d’entrée préalablement à leur arrivée. Pour tout renseignement, contacter l’Ambassade de Libye en France:

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libyen s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël.

 

Maroc

Pour un séjour égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est obligatoire.
Si, à titre dérogatoire, pour certains groupes en voyage touristique organisé par un professionnel du tourisme, une facilité peut être octroyée de façon exceptionnelle pour admettre l’entrée avec la seule carte nationale d’identité en cours de validité, la possession d’un passeport dont la validité porte sur l’ensemble de la durée du séjour demeure la règle et peut être exigée à tout moment par les autorités marocaines.

Au-delà de trois mois, il est conseillé de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra pas excéder trois mois.

En cas de situation illégale au regard de l’autorisation de séjour, une amende, ainsi qu’une mesure d’expulsion assortie d’une interdiction de séjour, sont appliquées.

Vérifier que le passeport a été visé par les autorités de police des frontières (mention d’un numéro lors d’une première visite et cachet d’entrée, sous peine de se trouver, à son insu, en séjour illégal).

• Si l’enfant voyage en compagnie de ses parents, aucun document n’est exigé hormis le passeport en cours de validité. Il est pourtant recommandé de se munir également d’un document prouvant la filiation – copie de l’acte de naissance ou du livret de famille – mais aussi d’une autorisation du père si l’enfant voyage avec sa mère seulement.
• Si l’enfant est orphelin de père et voyage avec sa mère, celle-ci doit être munie d’un document attestant de son mariage avec le père défunt, d’une copie de l’acte de décès de ce dernier ou, à défaut, d’une autorisation du juge chargé de la protection des mineurs.
• En cas de divorce des parents, il est recommandé que celui accompagnant l’enfant soit muni d’une copie du jugement de divorce lui accordant la garde.
• Si le mineur voyage seul ou accompagné par une tierce personne, il doit être muni, lui ou la personne qui l’accompagne, d’une autorisation de ses parents revêtue de leur signature légalisée.
• Pour un séjour du mineur au Maroc égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est suffisant. Au-delà de cette période, il convient de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra excéder trois mois.

Les entrées et les sorties des véhicules sont enregistrées sur informatique. A la sortie du territoire, s’assurer de la bonne saisie du départ du véhicule, son propriétaire risquant par la suite d’être accusé de l’avoir vendu frauduleusement. Tout véhicule entré au titre d’un séjour touristique peut bénéficier d’une autorisation temporaire d’importation valable 3 mois (et renouvelable une fois).

Aucun propriétaire ou conducteur de véhicule, sur le passeport duquel aura été portée mention de cette autorisation temporaire, ne pourra quitter le territoire marocain sans son véhicule (même en cas de vol ou d’accident) si la situation de ce dernier n’a pas été régularisée au préalable par l’acquittement des droits de douanes. Ceux-ci, selon la catégorie, s’échelonnent entre 17,5% et 50% de la valeur du véhicule neuf. Il est recommandé de vérifier auprès des compagnies d’assurance la prise en charge de ces taxes.

Le transit vers la Mauritanie est soumis à des autorisations délivrées par la Direction générale des Douanes, la Sûreté et la Défense nationale, etc. Il est donc indispensable de faire les démarches administratives nécessaires auprès du consulat marocain compétent en France plusieurs mois à l’avance. Ces démarches peuvent être directement entreprises avec la Direction générale de l’Administration des Douanes à Rabat:

Le seul point d’accès à la Mauritanie est la route côtière qui mène à Nouadhibou, route où la sécurité est assurée. Les projets d’accès par d’autres itinéraires terrestres sont formellement déconseillés (voir avertissement sécurité en première page).

Important : Les convois organisés par des ONG à but humanitaire qui empruntent les routes et les pistes du Maroc pour se rendre en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, doivent présenter aux postes de douanes de Tanger ou Melilla une garantie bancaire. Les associations qui ne seraient pas en mesure de présenter les garanties financières ou bancaires exigées par les réglementations marocaines sont invitées à éviter la traversée par la route du territoire marocain et à utiliser systématiquement la voie maritime par les ports de Dakar ou d’Abidjan. L’ambassade de France et les consulats généraux ne sont pas habilités à délivrer ces garanties bancaires.

 

Oman

Visas avant le départ :

Les visas peuvent s’obtenir auprès des représentations diplomatiques et consulaires omanaises à l’étranger. Le visa délivré est valable 6 mois pour un séjour maximum de 3 semaines, plusieurs entrées. Les personnes dont la nationalité* est éligible à la délivrance d’un visa à l’aéroport (dont les Français) sont en général invitées à solliciter leur visa à leur arrivée à l’aéroport de Mascate.

Visas délivrés à l’arrivée (aéroport de Mascate) :

Les ressortissants français peuvent bénéficier de la délivrance d’un visa à l’aéroport de Mascate.

1- Visa simple de tourisme / professionnel
Ce visa une seule entrée, permet un séjour maximum de 30 jours. Son coût est de 20 Rials. Il peut être renouvelé une fois sur place à la Royal Omani Police (ROP) pour la somme de 20 Rials.
Depuis février 2012, il est possible d’obtenir, pour des séjours inférieurs à 10 jours, un visa de tourisme dont le tarif est de 5 Rials.

2- Visa multiple
Ce visa multiples entrées, valable pour une durée de 6 mois à 1 an, permet un séjour maximum de 3 semaines à chaque visite. Son coût est de 50 Rials. Il ne peut pas être renouvelé.

Les étrangers résidents dans les pays du CCEAG peuvent, en théorie, obtenir aux frontières un visa de 4 semaines, une seule entrée pour la somme de 5 Rials. Il est néanmoins préférable d’avoir obtenu son visa au préalable dans une représentation diplomatique omanaise.

A noter que les autorités omanaises exigent que la validité du passeport excède de 6 mois la date d’entrée sur le territoire. La plupart des compagnies aériennes appliquent très strictement cette condition à l’embarquement vers Oman.

Un dépassement d’autorisation de séjour donnera lieu à une amende de 10 Rials par jour.

 

Qatar

Il est possible d’obtenir un visa d’entrée aux postes frontières (air, terre) du Qatar.

Le visa est délivré : pour une validité d’un mois (renouvelable une fois), au prix de 100 Rials qatariens (environ 20 €). ATTENTION, ce visa n’est payable qu’au moyen d’une carte bancaire, en cours de validité.

Pour tout séjour prolongé (dans le cadre d’un contrat de travail ou d’une demande de résidence), le Qatar impose des analyses de sang nécessaires à tout établissement d’un permis de séjour (VIH-Sida, tuberculose, hépatite B et C). Les certificats délivrés par des autorités médicales étrangères antérieurement à l’arrivée au Qatar ne sont pas reconnus. Le candidat à la résidence ne sera pas autorisé à séjourner au Qatar si l’un des tests de dépistage se révèle positif.

Le voyageur doit s’abstenir d’arriver au Qatar en possession d’alcool ou d’autres produits interdits tels que les stupéfiants.

Première formalité à accomplir lors de votre arrivée au Qatar, le permis de résidence est indispensable pour résider et/ou travailler au Qatar. Il est également requis pour toutes les formalités liées à l’ouverture d’un compte en banque, à la signature d’un bail de location, à l’achat d’une voiture, à l’inscription des enfants à l’école, etc.

Le permis de résidence nécessite un parrainage (« sponsorship ») local, le plus souvent celui de votre employeur. Le parrainage est une relation juridique entre un sponsor (kafil en arabe) et un travailleur.

Le sponsor (il peut s’agir d’un particulier ou d’une société) fait en quelque sorte office de « garant » de votre résidence au Qatar auprès des autorités. Toutes vos démarches administratives requerront son autorisation, de même que toutes vos sorties du territoire (qu’il s’agisse d’un voyage à titre professionnel, privé, ou pour quitter définitivement le pays).

Le travailleur expatrié doit également obtenir l’autorisation de son sponsor pour changer d’emploi.

Important : le permis de résidence est délivré exclusivement par le Département de l’Immigration. L’Ambassade de France ne participe pas à cette procédure.

ATTENTION
Il n’est pas rare que les sociétés conservent les passeports de leurs employés, bien que cette pratique soit interdite par la loi.

En cas de rupture unilatérale de contrat, l’employeur peut lancer une procédure de « travel ban » qui correspond à une interdiction de sortie du territoire, jusqu’au règlement du conflit.

 

Syrie

L’entrée en Syrie n’est autorisée qu’avec un passeport en cours de validité et un visa délivré par une représentation diplomatique ou consulaire.

Quelle que soit la durée de validité du visa, toute personne qui réside plus de quinze jours en Syrie doit se présenter auprès des services de l’immigration pour régularisation. Certaines pièces justificatives pourront alors être requises selon les situations (exemple : certificat d’inscription dans un établissement universitaire, attestation de ressources, adresse, etc…)

Il est indispensable de se munir d’un visa préalablement au voyage. Les visas ne sont délivrés aux points d’entrée du territoire syrien que dans un nombre très limité de cas.

Pour le passage du Liban vers la Syrie, un ressortissant français, doté d’un passeport ordinaire, ne peut se voir délivrer un visa en cas d’accès par la route qu’à la condition qu’il puisse attester de sa qualité de résident au Liban ou qu’il soit entré au Liban par l’aéroport de Beyrouth.

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire syrien s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visa(s) ou de tampon(s) israélien(s).

 

Tunisie

Pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois, le visa n’est pas nécessaire mais un passeport en cours de validité est obligatoire. La carte nationale d’identité de moins de dix ans, accompagnée du carnet de voyage délivré par l’agence, est tolérée pour les voyages en groupe. Au-delà de trois mois, un visa et une carte de séjour doivent être obtenus auprès du ministère de l’Intérieur. En cas de séjour irrégulier, la sortie du territoire doit être autorisée par la Direction des frontières et des étrangers.

Les ressortissants français possédant également la nationalité tunisienne (double-nationaux) doivent impérativement présenter, à l’entrée comme à la sortie de Tunisie, un passeport tunisien en cours de validité (il est rappelé que l’âge de la majorité légale en Tunisie est fixé à 18 ans). Un document français en cours de validité (passeport ou carte nationale d’identité) doit être présenté lors des formalités de police en France, à la sortie ou à l’entrée du territoire.

Il est fortement recommandé aux mères d’enfants mineurs double nationaux franco-tunisiens (dont l’un des parents au moins possède la nationalité tunisienne) se déplaçant en Tunisie, de se munir d’une autorisation paternelle de sortie du territoire national tunisien et du passeport tunisien de l’enfant. Ces documents doivent être établis préalablement par le père, avant le départ de France, devant l’autorité consulaire tunisienne en France. Cette autorisation et le passeport tunisien sont exigés par la police tunisienne lors des formalités de sortie du territoire tunisien pour permettre aux enfants de repartir en France. En l’absence de ces documents, le retour en France de l’enfant ne peut être assuré. Cette règle doit être strictement observée, notamment en cas de conflit parental. Le recours à la voie judiciaire locale reste difficile.

 

Yémen

Depuis le 5 février 2010, plus aucun visa touristique n’est délivré aux postes frontières. Il convient donc de prendre l’attache des autorités diplomatiques et consulaire yéménites avant le départ pour l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire yéménite.

L’entrée au Yémen est refusée à toute personne dont le passeport comporte un visa israélien ou un tampon d’entrée ou de sortie d’Israël.

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Afrique

Afrique du Sud

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Angola

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Présence de paludisme Vivax : deux foyers dans le sud (Arib-Ihrit) de novembre à mars.

Vaccinations
Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour tous les voyageurs. A défaut, un agent du ministère angolais de la Santé fera procéder à cette vaccination sur place avant d’autoriser l’entrée dans le pays.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est fortement recommandée en raison d’une recrudescence de la poliomyélite depuis 2005.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Selon la durée et les conditions de votre voyage, la vaccination anti-méningococcique peut être conseillée. De même, la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
L’Angola est fréquemment touché par des épidémies de choléra. Des mesures d’hygiène alimentaire strictes s’imposent à toute personne devant se rendre dans le pays:
• Veillez à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• Ne consommez pas de fruits et légumes achetés à des vendeurs sur le trottoir ou sur des marchés dont la salubrité n’est en apparence pas respectée.
• Pelez les fruits ou légumes, ou les faire bouillir
• Évitez les crudités et les produits de la mer (coquillages).

VIH – Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Bénin

Choléra
Du 13 janvier au 6 février 2010, 69 cas de choléra ont été enregistrés par les autorités sanitaires : 63 (dont 4 décès) dans la commune de Bonou, département de l’Ouémé (Sud-Est), et 6 (dont 1 décès) à Cotonou. Selon ces mêmes autorités, le manque d’hygiène et les problèmes sanitaires à Bonou contraignent les populations de cette localité à consommer l’eau du fleuve, ce qui est de nature à favoriser l’épidémie du choléra. Cette épidémie survient en saison sèche alors que les épidémies de choléra en Afrique de l’Ouest surviennent plus fréquemment pendant la saison des pluies. En septembre 2008, plus de 527 cas suspects de choléra, dont 2 décès (létalité 0,4%), avaient été rapportés principalement à Cotonou et en banlieue (Abomey-Calavi). Des cas avaient également été rapportés à Porto-Novo.

Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel. Ne pas oublier de signaler à votre médecin que vous avez fait un séjour en zone impaludée, même six mois après.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages, ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours de la saison sèche (décembre à mars) par des épidémies de méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé aux voyageurs de se faire vacciner (vaccin anti-méningococcique A + C) notamment en cas de déplacement dans les départements de l’Atacora et du Borgou.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Faire particulièrement attention avec les enfants.
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Eviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
• Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue;
• Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

 

Bostwana

Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu peut en outre être prescrit. Adressez-vous à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
En cas de fièvre durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, consultez rapidement un médecin qui prescrira éventuellement un traitement antipaludéen. Si vous ne vous rendez pas dans les zones à risques, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, au moindre symptôme, il conviendra de signaler à votre médecin traitant que vous avez voyagé au Botswana.
Sont particulièrement concernées, outre les régions du nord traditionnellement touchées (Ngami, Okavango, Chobe, Boteti), des régions situées plus au sud (Kweneng west, Kgatleng).
Répartition des zones à risques :
• Zone où le paludisme est à l’état endémique : ce sont les très touristiques districts du nord, où l’on recense en moyenne 80 % des cas (Ngamiland, Okavango, Chobe, Boteti, Tutume).
• Zone où les risques de contamination semblent plus réduits : ce sont les districts intermédiaires du centre (Serowe, Palapye, Mahalapye, Bobirwa), de l’ouest (Gantsi), et de l’est (Francistown, Selebi-Phikwe).
• Zone où les risques de contamination semblent faibles : ce sont les districts du sud (Gaborone, Lobatse).

Vaccinations
En raison d’une forte prévalence et de l’apparition récente d’une nouvelle forme très résistante de la tuberculose, la vaccination antituberculeuse est recommandée, en particulier chez les enfants.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’un pays où sévit la fièvre jaune à l’état endémique, mais peut être conseillée à tous les voyageurs.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales avant le départ.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
L’eau du réseau public est réputée potable dans toutes les grandes villes du Botswana, mais une épidémie de diarrhée infantile sévit de manière endémique et des analyses conduites en 2011 ont mis en évidence des risques de pollution du réseau public de distribution. Il convient en conséquence de s’abstenir de boire l’eau du robinet et de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène habituellement recommandées. Les résidents et les touristes de passage veilleront en particulier à ce que ces mesures soient strictement respectées par les enfants.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte et permanente des mains).
Une attention toute particulière doit être portée à la bonne hydratation des enfants.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Burkina Faso

Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Infection virale provoquée par la piqure du moustique « Aedes albopictus » qui a la particularité de piquer durant la journée, principalement entre octobre et décembre. Cette infection virale entraîne habituellement de la fièvre, de forts maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue, parfois des nausées, vomissements et souvent une éruption de petits boutons rouges sur la peau. En général, la guérison prend de 7 à 14 jours, la fatigue résiduelle peut durer de 2 à 3 semaines. Il n’y a pas de test diagnostic rapide de la dengue en usage courant au Burkina Faso. En revanche, les symptômes de la dengue sont très proches de ceux d’une crise de paludisme, si bien qu’il est indispensable de réaliser un test de diagnostic rapide (TDR) du paludisme pour éliminer le diagnostic de paludisme avant d’évoquer celui de la dengue. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement efficace contre ce virus à ce stade. Il faut donc soigner les personnes atteintes avec des médicaments soulageant la fièvre et la douleur. L’ aspirine et les anti-inflammatoires sont par principe déconseillés. Le traitement préventif anti-paludisme, important en cette saison, ne protège pas contre la dengue.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Epidémie de méningite
Le Burkina Faso est situé dans une région qui connaît à la fois une présence permanente de la bactérie et une épidémie annuelle généralement de janvier à juin. La vaccination (A, C, Y, W 135) est fortement recommandée pendant la période épidémique. Elle est conseillée le reste de l’année.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Burundi

Paludisme
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. Pour information, l’association atovaquone-Paludrine (Malarone) n’est pas disponible sur place. Les voyageurs désireux de suivre ce traitement doivent donc l’emporter avec eux.

Autres maladies transmises par les moustiques
Les moustiques peuvent transmettre des maladies virales parfois sévères, il est donc recommandé de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et ce, de jour comme de nuit.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de toutes les vaccinations, notamment diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (épidémies fréquentes de poliomyélite). Il est par ailleurs conseillé d’apporter ses vaccins si l’on souhaite les faire sur place. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque, la rage (voir ci-dessous).

Épidémie de méningite
Le Burundi est régulièrement touché par d’importantes épidémies de méningite à méningocoque. La vaccination anti-méningococcique (A+C) reste fortement recommandée.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Les épidémies de choléra sont très fréquentes.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition au risque, les tests doivent être réalisés rapidement, dans les 24 heures. Ils sont disponibles dans la plupart des centres privés et publics de la capitale.
Quelques règles simples :
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

 

Cap vert

Paludisme
Le pays connaît de rares cas sporadiques de transmission de paludisme: il est recommandé de respecter les mesures individuelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. Il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et vérifier les médicaments déconseillés le cas échéant (aspirine, ibuprofène, etc.).

Vaccinations
Aucun vaccin, sauf en cas d’épidémie, n’est obligatoire. Cependant, tout voyageur passant par le Sénégal ou le Brésil doit être vacciné contre la fièvre jaune et disposer d’un carnet de vaccinations international à jour. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (DTP). Autres vaccinations pouvant être conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, Méningocoque. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains,
• ne buvez pas l’eau du robinet,
• sachez que la chaine du froid n’est pas toujours bien respectée,
• ne caressez pas les animaux errants (risque de gale).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida ; toute mesure de prévention est indispensable.

 

Cameroun

Paludisme
Prévention du paludisme : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
En raison du risque élevé de paludisme, le séjour d’une femme enceinte est fortement déconseillé.

Dengue et Chikungunya
Ces maladies virales transmises par les piqûres de moustiques imposent le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Ces affections pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
Au début de l’année 2012, les autorités sanitaires ont rapporté plusieurs cas suspects de fièvre jaune dans le nord du pays. Il est rappelé que la vaccination est obligatoire pour se rendre au Cameroun. Par ailleurs, comme souvent à cette période de l’année, plusieurs cas suspects de méningite à méningocoque sont signalés. La vaccination à méningo A+C+W135 est indispensable.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet international de vaccination faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire camerounais.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de méningite
Entre janvier et juin, le Nord Cameroun est régulièrement touché par des épidémies de méningite à méningocoques. La vaccination par le vaccin tétravalent (menomune ou mencevax) est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135).

Épidémie de grippe aviaire
Le Cameroun a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2006. Il est recommandé aux voyageurs souhaitant se rendre dans ce pays de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Épidémie de grippe A(H1N1)
Au Cameroun, très peu de cas de grippe A(H1N1) ont été répertoriés jusqu’à présent. Le vaccin n’étant pas disponible sur place, il est néanmoins conseillé aux personnes souffrant d’affections chroniques sous-jacentes et aux femmes enceintes de se faire vacciner 3 semaines avant leur départ.

Hygiène alimentaire – prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
Régulièrement des épidémies de choléra sévissent dans plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala. Pour les voyageurs, une hygiène alimentaire stricte et une propreté de base sont, en règle générale, suffisantes pour éviter une contamination.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).

 

Comores

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la Dengue ou le Chikungunya. En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se répand en particulier pendant la saison des pluies.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte ou bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes ou les laver à l’eau additionnée d’une cuillerée à soupe d’eau de javel à 12 degrés en bouteille (et non en berlingot),
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Consultez un médecin en cas de troubles digestifs, notamment chez les enfants.
Plusieurs centaines de cas ont été rapportés au cours de l’été 2008 principalement en Grande Comore.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

 

Congo

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Une épidémie de poliomyélite a touché Pointe Noire en novembre 2010. Aussi, est-il recommandé de s’assurer, avant tout déplacement dans le pays, d’être bien à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche pour les enfants). De même, la stricte observance de mesures d’hygiènes élémentaires (hygiène des mains et qualité de l’eau de boisson) est impérative.

Risque de Chikungunya à Brazzaville
En 2011, une épidémie de chikungunya a été déclarée à Brazzaville, sans association de dengue et depuis, des cas sporadiques évocateurs continuent à être rapportés. Les femmes enceintes sont invitées à vérifier qu’il n’y a pas, au moment de leur départ, d’épidémie de chikungunya au Congo , auquel cas il leur est conseillé de reporter leur voyage.
Veillez à utiliser toutes les méthodes de protection contre les piqures de moustiques (vêtements couvrants, produits répulsifs, etc.). Eliminer les gites potentiels de moustiques autour et dans votre habitation : eau stagnante dans récipients, vases, pneus uses, …
Par ailleurs, il est recommandé, lors du séjour au Congo, ou au retour en France, de consulter un service médical en cas d’apparition de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires ou éruption cutanée. Dans ces cas, il est conseillé d’utiliser le paracétamol et préférable d’éviter les médicaments qui peuvent fluidifier le sang comme l’aspirine tant que le diagnostic de paludisme n’a pas été infirmé.

Paludisme
Classification en zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle, principalement dormir sous moustiquaire et utiliser des repellents encore appelés répulsifs ou insectifuges (sprays et crèmes à acheter avant le départ).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, surtout pour les séjours brefs inférieurs à 6 mois. Il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida qui impose, comme les autres maladies sexuellement transmissibles, un comportement responsable (préservatifs).

Hygiène alimentaire – Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux et boissons en bouteilles qui devront être ouvertes à votre table si elle vous sont servies dans les bars et restaurants. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire, ou a défaut à consommer très cuite.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Cote d’ivoire

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• fièvre jaune obligatoire (contrôle sanitaire strict à l’entrée dans le pays).
Il est fortement conseillé d’être aussi vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

VIH-Sida
Les risques de contracter une maladie sexuellement transmissible sont importants. Selon l’OMS, le taux de prévalence VIH-Sida est en effet supérieur à 10% au sein de la population adulte.
Lors d’une exposition à risque, consulter un médecin dans les 48H00.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes, les laitages, les œufs et leurs produits dérivés non cuits ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou une solution hydroalcoolique.
Attention à la qualité de l’eau de boisson.

 

Djibouti

Dengue
Pathologie tropicale très présente à Djibouti, cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques pouvant être utilisés sur la peau et sur les vêtements, etc…) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique), il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle : port de vêtements couvrants, sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, il convient de consulter votre médecin.
Le conseil supérieur d’hygiène de France recommande pour le paludisme la prise d’un traitement préventif tout au long de l’année. La diminution du nombre de cas de paludisme à Djibouti depuis quelques années fait adopter par certains médecins une attitude de traitement saisonnier au moment de la forte période de transmission : demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
En cas de fièvre après votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage à Djibouti.

Tuberculose
Maladie endémique à Djibouti, très fréquente chez les populations défavorisées. Sa transmission s’effectue par voie aérienne (postillons) lors de contacts prolongés avec une personne porteuse d’une tuberculose pulmonaire (tuberculose chronique).
Mesures de prévention :
• consultation devant une toux persistante de plus de quinze jours ;
• vaccination par le BCG en particulier pour les enfants.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Le mode de transmission est essentiellement sanguin et sexuel. La prévention passe par une protection efficace lors des rapports sexuels occasionnels (préservatifs) et l’utilisation de matériel à usage unique stérile pour tout produit injectable.

Choléra
Le choléra existe à l’état endémique saisonnier en Éthiopie. Pendant les périodes favorables, hivernales, et du fait de flux migratoires importants, le risque choléra est présent à Djibouti essentiellement sur les axes Yocobi – Balala, et Balala – Djibouti, ainsi que Balala – Tadjoura – Obock.

La tourista
Elle se transmet par l’eau et les aliments contaminés (légumes et fruits), les fruits de mer crus,… Maladie très contagieuse, elle peut entraîner une déshydratation importante, surtout chez les enfants, les personnes âgées et les personnes porteuses de pathologies chroniques.
Recommandations :
• lavage des mains plusieurs fois par jour ;
• nettoyage à l’eau de javel des plans de travail alimentaires, poignées de portes…
• lavage des fruits et légumes dans une eau javellisée (10 minutes);
• consommation d’eau en bouteille ;
• s’assurer de la qualité du lavage de tous les aliments ;
• éviter les crudités et les fruits de mer.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite (A, C, W135, Y).
• Pour les enfants : ROR – hemophilus influenzae – BCG.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

 

Erythrée

Paludisme
Se prémunir contre les piqûres de moustiques porteurs du paludisme et de la dengue, présents de manière endémique dans les zones au-dessous de 1500 mètres et sur la côte de la Mer Rouge (Massawa incluse), particulièrement dangereux entre novembre et mai.

Vaccination
La fièvre jaune est rare et la vaccination antiamarile n’est pas exigée pas les autorités sanitaires.
Les médicaments importés dans le pays se limitent à la liste de base de l’OMS. Les personnes atteintes de maladies chroniques doivent se munir d’une provision suffisante pour la durée de leur séjour.

 

Ethiopie

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement anti-paludique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3. Il n’y a pas de paludisme à Addis Abeba, mais il existe une forte endémie en dessous de 1500 mètres d’altitude.

Méningite
Des cas de méningite peuvent apparaitre à tout moment en Éthiopie, en particulier dans le sud. Il est recommandé à tout voyageur se rendant en Éthiopie d’être vacciné contre la méningite A + C + Y + W135. Il est également conseillé de consulter rapidement un médecin en présence des symptômes suivants : maux de tête, fièvre, vomissements.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
• Chez l’enfant, la vaccination anti-tuberculeuse est souhaitable, de même la vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire, comme la bilharziose).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
En cas d’injection, exiger que le matériel stérile soit ouvert devant vous.
N’avoir recours aux transfusions sanguines qu’en cas de nécessité absolue.

 

Gabon

Paludisme 
Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
• Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel. On relève régulièrement des décès de ressortissants français au Gabon en raison du paludisme. Une attention particulière doit être portée à la prévention et au traitement de cette maladie.

Chikungunya 
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). Une augmentation des cas de contamination a récemment été observée au Gabon, en particulier dans les provinces de l’Ogooué-lolo, la Ngounié et le Haut Ogooué.
• En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre Ebola
Des cas de fièvre Ebola sont relevés épisodiquement dans certaines régions de l’intérieur du pays, notamment dans la population animale. Il convient donc de proscrire la consommation de la viande de chasse.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Dengue
Ce virus circule de façon sporadique dans le pays et est susceptible de provoquer des flambées épidémiques, notamment lors des saisons des pluies pendant lesquelles les moustiques, vecteurs de cette maladie, prolifèrent. Les précautions d’usage doivent donc être appliquées afin d’éviter les piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, moustiquaires, port de vêtements longs) et la survenue de toute fièvre doit entrainer une consultation auprès d’un médecin.

 

Gambie

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Si le risque de paludisme existe toute l’année, il est moindre de janvier à fin juin.

Prévention de la dengue
La dengue sévit en Gambie essentiellement pendant et après la saison des pluies.
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue pouvant prendre une forme particulièrement grave (fièvre hémorragique), l’utilisation d’aspirine est déconseillée.
Durant le séjour, et durant le mois qui suit le retour, tout épisode de fièvre impose un avis médical, en précisant le voyage en zone à risque.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La présentation du carnet de vaccination est obligatoire à l’arrivée en Gambie.
La vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, vaccination contre la méningite à méningocoque.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Ghana

Paludisme
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Compte tenu de la survenue régulière d’épidémies de méningite bactérienne, la vaccination contre la méningite à méningocoque de type A et C est vivement conseillée (voir supra).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Épidémie de grippe aviaire
Le Ghana a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2007. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra 
Les recrudescences de cas de choléra étant régulières, dans la région d’Accra notamment, il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées.
A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Guinée

Epidémie de méningite
Une épidémie de méningite sévit depuis le début de l’année en Guinée et a fait, à ce jour, au moins 28 morts sur 212 cas suspectés. Elle est signalée dans quinze districts sanitaires du pays : en Haute Guinée (Siguiri, Kankan, Kouroussa, Dinguiraye, Dabola, Faranah, Mandiana, Kerouané, Kissidougou) en Guinée forestière (Nzérékoré, Yomou et Gueckédou), au nord de la Moyenne Guinée (Mali, Koubia) et en Guinée maritime (Koundara). Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.

Ebola

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

En Guinée, plus de 600 cas ont été enregistrés.

Dans ce contexte, il est déconseillé sauf raison impérative de se déplacer ou de séjourner dans le pays. Pour les ressortissants sur place, il est recommandé de se tenir informé des directives sanitaires émises par les autorités guinéennes et des messages de sécurité de l’ambassade de France à Conakry.

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine en particulier auprès de personnes malades par des contacts directs avec du sang,  des sécrétions, ou des liquides biologiques. Ce sont donc les contacts rapprochés auprès de personnes malades ou de personnes décédées lors des rites mortuaires qui permettent la diffusion du virus (notamment au sein du cercle familial ou parmi les personnels soignants).

Prévention du paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu: il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification: zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise en œuvre de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Choléra
De mauvaises conditions d’hygiènes sont la première cause de l’émergence du choléra. La contamination est principalement inter-humaine car l’homme est le principal réservoir du germe responsable (vibrion cholérique). Dès lors que les recommandations qui suivent sont respectées, le risque de contracter la maladie est très faible.
Les précautions d’usage :
1. Éviter de se baigner, surtout dans les zones où existent des cas de choléra et dans les zones très peuplées avoisinantes à l’exception des piscines où l’eau est chlorée.
2. Ne pas boire l’eau du robinet. L’eau du robinet ne peut être bue que si elle a été bouillie (20 minutes) ou traitée chimiquement au chlore ou à l’iode ; cette remarque vaut également pour les glaçons.
3. S’abstenir de consommer des aliments ou des boissons vendus dans la rue, notamment poissons et fruits de mer.
4. Se laver soigneusement les mains au savon, en particulier avant de préparer la nourriture et de la consommer ou après chaque passage aux toilettes.
5. Bien cuire les aliments et les manger pendant qu’ils sont chauds.
Pour information, le vaccin anticholérique ne fournit qu’une protection brève et incomplète. Il ne protège en aucun cas contre le choléra.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Guinée équatoriale

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludéen éventuel.

Maladies virales transmises par les insectes
Certaines maladies virales (par exemple le Chikungunya ou la Dengue) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations vivement conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la tuberculose, par le BCG, est recommandée pour les enfants dès la naissance, en cas de séjours fréquents ou prolongés en Guinée Équatoriale. Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet et de la faire bouillir pour la cuisine.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Évitez la consommation de la viande de chasse.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Animaux domestiques
En raison de cas de rages endémiques, tous les possesseurs d’animaux domestiques doivent présenter à leur entrée sur le territoire national le carnet de vaccination internationale du pays d’origine. Tous les chiens doivent être inscrits sur le registre de chiens vaccinés tenu par la Direction générale vétérinaire.
Infrastructures hospitalières

 

Guinée-Bissau

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La vaccination contre la diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le risque de choléra impose le respect de mesures d’hygiène strictes. Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet: préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Evitez de consommer de la nourriture vendue dans la rue.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Kenya

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, et selon la région du Kenya visitée : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Prévention des piqûres de moustiques : se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques, possibles vecteurs de maladies parasitaires (paludisme) ou virales (Dengue, Phlebovirus) : vêtement à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Fièvre hémorragique virale
Risque faible pour les voyageurs mais quelques cas d’infection par ce virus (transmis notamment par les chauves-souris) ont été rapportés.

Choléra
Le Kenya connaît des épisodes épidémiques de choléra (le dernier en 2010).

Vaccinations recommandées
• Fièvre jaune : la vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. 1 injection à faire au minimum 10 jours avant le départ, validité de 10 ans. Enfants à partir de l’âge de 9 mois.
• Diphtérie-tétanos-poliomyélite : la mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite est plus que jamais nécessaire, un début d’épidémie s’étant déclaré dans le nord du pays à la fin du mois de février 2009.
• Hépatite A : vaccination recommandée en raison du risque encouru. Une injection 15 jours avant le départ avec un rappel 6 à 12 mois, validité 10 ans. Enfants à partir de l’âge d’1an.
• Typhoïde : vaccination recommandée. Une injection 15 jours avant le départ, validité 3 ans. Enfants à partir de l’âge de 2 ans.
• Hépatite B : vaccination recommandée.
• Méningites A, C, Y, W135 : la vaccination contre les méningites peut être proposée dans certains cas.
• Rage : la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas.
• Rougeole : la mise à jour de la vaccination contre la rougeole peut être nécessaire, compte tenu des épidémies que le Kenya connaît régulièrement.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Lesotho

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Autres conseils
Il est impérieux de contracter une assurance sanitaire et de rapatriement et de s’assurer qu’elle couvre les frais de transports du Lesotho en Afrique du Sud ainsi que les soins reçus dans ce pays. En cas d’urgence, d’accident ou de grave problème de santé nécessitant l’administration de soins, il est en effet très vivement conseillé de se rendre directement en Afrique du Sud.
Si un déplacement était impossible, préférer l’hôpital privé de Maseru plutôt que l’hôpital Queen Elisabeth II.
En cas de viol, il est impératif d’aller immédiatement et directement à Bloemfontein pour recevoir les premiers soins et les premiers traitements antirétroviraux. Il est possible de faire venir une ambulance de Bloemfontein, qui se trouve à 1h30 de Maseru par route (150 Km).

 

Liberia

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

Vaccination
Cette maladie infectieuse (bacille salmonella typhi) est de plus en plus fréquente à Monrovia. Il convient de se faire vacciner avant de venir au Libéria et de faire attention aux aliments consommés et à l’eau utilisée, en cuisine notamment.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’obtention du visa.

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

EbolaPlus de 1000 cas ont été enregistrés au Libéria, essentiellement dans les comtés du Lofa (frontalier avec la Guinée et la Sierra Leone) et du Montserrado (qui inclut la capitale Monrovia).

Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre au Libéria, sauf raison impérative.Dans le comté du Montserrado et particulièrement dans la capitale, Monrovia, les recommandations ci-dessous doivent être strictement respectées :

  • se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en prenant connaissance des messages de sécurité de l’ambassade pour les résidents et en s’inscrivant sur Ariane pour les Français de passage,
  • respecter systématiquement les règles d’hygiène exposées dans le bandeau Virus Ebola, en une de la rubrique,
  • éviter les lieux et les événements à forte densité de population (marchés, stades, etc…).

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

 

Madagascar

Dengue / Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan Indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya. De nombreux cas de fièvre évoquant le virus de la dengue sont recensés sur la côte nord-est de Madagascar, notamment à Antalaha et Sambava.
En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Une intensification importante de la prévalence du paludisme est observée depuis début 2012, particulièrement dans les régions côtières situées à l’Est du pays. En conséquence, le traitement et les précautions contre cette maladie doivent être observés avec une attention particulière.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
La vaccination contre la rage peut également être prescrite en raison des risques de transmission par les chiens errants. En cas de griffure ou de morsure, consulter un médecin ou le dispensaire de l’Institut Pasteur à Tananarive. Il existe des centres de vaccination antirabiques à Madagascar : s’adresser sur place aux médecins inspecteurs.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez glaçons, jus de fruits frais, légumes crus et fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. .

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Malawi

VIH-Sida
Le sida est très présent dans le pays. Il n’y a aucun contrôle médical spécifique avant d’entrer au Malawi.

Rougeole
Des épidémies de rougeole affectent sporadiquement le Malawi (deux fois par an en moyenne). Il est conseillé aux voyageurs qui doivent se rendre dans ce pays de vérifier leur vaccination contre cette maladie et de consulter au préalable leur médecin.

Choléra
Comme plusieurs pays de la région, le Malawi connaît avec la saison des pluies (de novembre à avril) une recrudescence des cas de choléra, notamment dans les zones d’habitat populaire de Lilongwe, Blantyre, Chikwawa, Nsanje et Liwonde.
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

Vaccinations
Le vaccin contre la rougeole est recommandé mais la présentation du certificat de vaccinations n’est pas exigée à l’arrivée.
Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays où la fièvre jaune existe à l’état endémique ; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée au Malawi.

Paludisme
Le paludisme (malaria) est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Prémunissez-vous en utilisant des moyens de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), et consultez votre médecin habituel ou un centre de conseils aux voyageurs pour obtenir un traitement médicamenteux adapté. Ce traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

 

Mali

Choléra
Le choléra étant récurrent au Mali, il convient de rappeler les règles élémentaires d’hygiène :
• veiller au lavage soigneux et régulier des mains dans la journée (en particulier avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes)
• veiller à consommer de l’eau en bouteilles capsulées,
• veiller à peler les fruits et les légumes avant consommation,
• limiter la consommation de crudités, de fruits de mer, de glaçons, ou de crèmes glacées,
• consulter un médecin en cas de troubles digestifs ou de fièvre,
• apporter une attention particulière aux enfants.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos- poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Epidémie de grippe aviaire
Le Mali n’est pas à ce jour touché par l’épizootie. Il est toutefois recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Bilharziose
Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est donc déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans l’ensemble du Mali. L’infection est possible, même dans les eaux courantes. Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Soins médicaux
L’équipement médical et hospitalier est en général sommaire. Le service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré à Bamako est cependant satisfaisant, mais il ne traite que des urgences.
Le cas échéant, faire appel au Centre médico-social de la coopération française à Bamako.

 

Maurice

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

 

Mauritanie

Conseils
Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année.
Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage.
En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en œuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement.
Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences.
La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.

Rage
La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.
Vaccinations
Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.

Insectes
Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.
De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.

 

Mozambique

Vaccinations
Fièvre jaune, tétanos, poliomyélite, BCG, typhoïde, diphtérie, hépatite A et B, antiméningocoque A et C, rage.
Les voyageurs doivent être munis de leur carnet de vaccinations à jour. A défaut ils risquent de se faire vacciner de manière préventive à la frontière contre la fièvre jaune (notamment à l’aéroport).

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

VIH-Sida
Forte prévalence du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage (voir liste des numéros utiles ci-après).

Choléra
Dans les banlieues et les régions les plus défavorisées avec des poussées cycliques en particulier dans la province de Sofala (Beira). Il est donc conseillé de boire exclusivement des boissons en bouteille ou préalablement bouillies, d’éviter les restaurants à l’hygiène douteuse et les crudités.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre jaune
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour toute personne ayant transité ou séjourné dans l’un des 42 pays suivants: Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Colombie, Côte d’Ivoire, Equateur, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guyana, Guinée Conakry, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Panama, Pérou, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité-et-Tobago et Venezuela.

Rage
Une vaccination contre la rage est fortement recommandée, en raison de la présence de nombreux animaux sauvages dans le pays, surtout pour les voyageurs souhaitant visiter les réserves naturelles.

 

Namibie

Situation générale
La situation sanitaire de la Namibie est globalement satisfaisante : les installations médicales sont nombreuses (à Windhoek en particulier) et les médecins généralement bien formés et compétents. Un système de pharmacies de garde existe dans les villes les plus importantes.

Paludisme
Le pays jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie de son territoire à l’exception du nord et du nord-est de la Namibie, zone plus humide. Le risque, moindre pendant la période sèche, plus fort à la saison des pluies, concerne les provinces Kavongo, Caprivi, Omusati, Oshana (est de l’Ovamboland), Ohangwena, Oshikoto (au nord de la cuvette d’Etosha) ainsi que les parties nord-est de l’Otjozondjupa et de l’Omaheke.
Prévention : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pendant une durée variable selon le produit utilisé.

Maladies endémiques
Résurgences de maladies infectieuses dans les zones les plus peuplées et les plus insalubres (townships, Nord du pays) telles que la tuberculose, la poliomyélite, voire le choléra.

Vaccinations
Diphtérie-tétanos-poliomyélite recommandé.
Autres vaccinations conseillées (selon la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
Envisager un vaccin antirabique, notamment pour les enfants, en cas de séjour prolongé dans le Nord du pays (régions de Kunene, Omusati, Oshana, Ohangwena, Oshikoto, Kavango et Caprivi). En cas de morsure suspecte par des chiens ou des chacals, des injections antirabiques doivent être administrées dans les plus brefs délais : les doses sont généralement disponibles dans les hôpitaux de la capitale, Windhoek, ou sur la côte, à Swakopmund.

VIH-Sida
Taux de prévalence du sida autour de 20 %. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage. Il est indispensable, en cas d’agression sexuelle, de consulter un médecin et de porter plainte.

Hospitalisation
Le coût moyen d’une consultation médicale est d’environ 300 dollars namibiens. Avant toute admission, la direction de l’hôpital s’assurera de la solvabilité du patient et exigera si nécessaire un versement préalable de plusieurs milliers d’euros. Il est indispensable de pouvoir contacter immédiatement son assurance rapatriement afin qu’elle effectue si nécessaire un versement en urgence à l’hôpital. Pour toute opération, chaque intervenant (chirurgien, anesthésiste…) possède sa propre facturation.

 

Niger

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• De manière récurrente, le Niger connaît une épidémie de méningite (présence du type W135) à la période sèche (de février à juillet). En conséquence, la vaccination anti-méningococcique est justifiée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Nigeria

Fièvre de Lassa
• Le gouvernement nigérian a décidé fin février 2012 d’établir d’urgence un comité de suivi épidémiologique et de coordination de la lutte contre la fièvre de Lassa (ville de l’État de Borno, au Nord-Est du Nigeria).
Au cours des derniers mois, 397 personnes ont été infectées et 40 personnes sont décédées. Les autorités sanitaires ont recensé des cas dans les États de Borno, Gombe, Yobe, Taraba, Plateau, Nasarawa, Ebonyi, Edo, Ondo, Rivers, Anambra et Lagos.
Cette fièvre hémorragique, endémique au Nigeria, est véhiculée par des rongeurs et demeure difficile à soigner. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de nombreuses autres affections tropicales et seule une sérologie permet de confirmer le diagnostic.
En conséquence, il est fortement conseillé de rester éloigné des lieux où les rongeurs peuvent pénétrer, et de consulter rapidement en cas de morsure.

Méningite
Bien que l’épidémie de méningite soit terminée, il est vivement recommandé aux personnes devant se rendre dans les États de Gombe, Jigawa, Kano et Katsina dans le nord et le nord-est du Nigeria de se faire vacciner.
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite vivement à recommander la vaccination anti-méningococcique aux voyageurs devant séjourner dans les États du Nord du pays au cours de la saison sèche.
Compte tenu des épidémies de rougeole affectant régulièrement le pays et en particulier les États du Nord durant la saison sèche, une vaccination R.O.R à jour est vivement recommandée, notamment chez les enfants.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est déclarée présente dans 27 États de la Fédération sur 36. Compte tenu de la découverte, en juin et juillet 2009, de 4 nouveaux cas dans des États du Nord, jusque là réputés indemnes, il convient de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site.
Si les risques pour l’homme sont limités, il convient toutefois de respecter quelques règles de base : éviter tout contact avec des oiseaux vivants, bien faire cuire la viande de volaille et les œufs, consulter un médecin en cas de fièvre en lui précisant que vous venez d’une zone où la grippe aviaire est présente

Recommandations générales
Les risques sanitaires du Nigeria sont sérieux et liés à l’absence d’hygiène, à la présence de maladies endémiques (en particulier le paludisme) et à l’extension de la pandémie du sida.
Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. Il n’y a pas d’eau potable. Il faut s’assurer, même dans les hôtels, que les eaux minérales en bouteilles ne sont pas frelatées. Les légumes et les fruits doivent être lavés dans une solution de permanganate.
En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.

Ebola

Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains, notamment au sortir des toilettes).
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigeria nécessitant de redoubler de prudence lors de la consommation d’eau (bouteilles scellées), de légumes et de fruits et de manipulation d’argent en espèces.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Ouganda

Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. le pays est classé en zone 3.
Le risque est constant dès que l’on quitte Kampala.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Plusieurs cas sont rapportés par les autorités locales début janvier 2011 dans 10 districts du nord du pays : Arua, Lamwo, Kaabong, Kitgum, Kotido, Gulu, Pader, Agago, Abim et Lira.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination anti-méningococcique est conseillée. A ce sujet, il convient de signaler un risque récurrent d’épidémie de méningite dans le nord de l’Ouganda chaque année de décembre à mars.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas (notamment déplacement en brousse). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques particuliers

Fièvres hémorragiques
Les fièvres de Marburg et d’Ebola demeurent endémiques en Ouganda. En 2007, ces dernières ont sévi dans plusieurs districts de l’ouest du pays, provoquant la mort de 37 personnes. En 2008, une touriste néerlandaise est décédée de la fièvre de Marburg après avoir été en contact avec une chauve-souris dans la forêt de Maramagambo (sud-est du parc national Queen Elizabeth). Plus récemment fin 2012, des cas de Marburg ont causé la mort de plusieurs personnes.

Ebola
Des épidémies de fièvre Ebola ont été signalées en 2007 et plus récemment en 2011, 2012 et 2013. La dernière alerte (district de Luwero) a été levée par les autorités et l’OMS en mai 2013.

Rage
La rage est toujours présente sur le territoire. Elle affecte particulièrement les personnes s’aventurant en brousse. La vaccination préventive peut être recommandée dans certains cas, et ce, d’autant que les sérums sont régulièrement sujets à pénurie dans le pays.

Trypanosomiase
Présence dans certaines zones de la mouche tsé-tsé.

Présence chronique de choléra, tuberculose et de pathologies respiratoires.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Hépatite E
Des épidémies d’hépatite E sont susceptibles de survenir en Ouganda, principalement dans le nord du pays. Les mesures d’hygiène alimentaire strictes (hygiène des mains et de l’eau) habituellement recommandées doivent alors être scrupuleusement suivies.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida.
Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).

 

République Centrafricaine

Informations importantes : Risques sanitaires induits par les dysfonctionnements des services publics
Du fait de la dégradation du réseau énergétique de la RCA, les habitants de Bangui sont durement touchés par la pénurie d’électricité et par les fréquentes coupures d’eau qui en résultent. Cette situation a des répercussions dans le domaine sanitaire. En effet, les hôpitaux ne sont pas épargnés par les coupures d’électricité, les produits périssables ne sont plus conservés aux températures adéquates et l’eau des puits consommée, en l’absence de celle du réseau, qui n’est ni traitée ni analysée, est susceptible de contamination par des bactéries à même d’induire des diarrhées parfois graves. Des épidémies d’hépatite sont également à redouter.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de vous adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.La forme cérébrale du paludisme endémique en RCA est particulièrement dangereuse voire mortelle, dans certains cas ou en fonction de la constitution physique. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite à recommander la vaccination anti-méningococcique A+C.
• En cas de morsure, il existe à l’Institut Pasteur un centre de vaccination anti-rabique.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet et de préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• ne pas consommer de nourriture achetée au marché ou sur le bord de la route ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence forte du VIH-Sida. Les mesures de prévention habituelles sont indispensables (préservatifs).

Autres risques
La fièvre jaune, ainsi que le choléra, peuvent toucher sporadiquement certaines régions, y compris à proximité de la capitale.

Structures hospitalières
Il existe à Bangui trois hôpitaux (Hôpital général, Hôpital communautaire et Hôpital de l’Amitié, ce dernier en coopération avec la Chine), un hôpital pédiatrique et quelques cliniques privées. Leur sous-équipement et, pour certains, leur vétusté, imposent la plus grande prudence, en particulier en cas d’accident.
A Bimbo, un nouvel hôpital, construit et équipé par la Chine, mais sans personnel chinois, vient d’ouvrir ses portes. Il n’y a pas de service type SAMU. Les évacuations sanitaires s’effectuent soit par appel d’un avion médicalisé, soit par le vol hebdomadaire d’Air France au départ de Bangui (chaque jeudi) et, le cas échéant, plusieurs fois par semaine à destination d’autres villes africaines (notamment Casablanca, Addis-Abeba, Nairobi et Douala).

 

République démocratique du Congo

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. Lors de la consommation dans les bars ou les restaurants, veillez à ce que les boissons gazeuses soient ouvertes à votre table.
Le choléra dans la région du Nord du Katanga est endémique. Incidence non négligeable de la fièvre typhoïde dans la banlieue de Kinshasa (vaccination indispensable).

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

Conseils
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue : il existe des pharmacies dans les grandes villes. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Parasites et insectes
Certains parasites pouvant se déposer sur les vêtements (ver de Cayor), il est préférable d’éviter de s’étendre à même le sol et conseillé de repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur ou confié au pressing, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer..

Autres risques identifiés
Des foyers reconnus de peste ont été localisés en Ituri (nord-est du pays) dans le secteur de l’axe Bunia/Lotho.
Recours sanitaires
Les hôpitaux publics en province comme dans la capitale, très délabrés et aux équipements obsolètes, en général dépourvus de tout médicament, sont rarement à même de dispenser des soins de qualité. Cependant des praticiens généralistes et spécialistes de bon niveau, regroupés pour la plupart à Kinshasa ou Lubumbashi, exercent aussi dans le secteur privé, au sein de cliniques dont quelques unes se rapprochent des standards européens. Enfin, on peut avoir recours, du moins à Kinshasa, à des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets dentaires et des pharmacies fiables. Toutes les prestations sont payables d’avance.

 

Rwanda

Fièvre jaune
Vaccination obligatoire.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3

Méningite
Il est recommandé, avant le départ, de se faire vacciner contre la méningite (à méningocoque séro-groupe A). De nombreux cas de méningite sont signalés chaque année, surtout pendant les saisons sèches (mai à octobre et décembre à février).

 

Sao Tomé-et-Principe

Informations importantes : Le système de santé à São Tomé et Principe est très peu développé. Les hôpitaux sont rustiques et mal équipés. Il convient donc de rester vigilant et de se munir d’une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Quelques règles à respecter
• Boire de l’eau minérale en bouteilles capsulées ;
• Ne pas consommer de crudités et des fruits mal lavés ;
• Prévoir une trousse à pharmacie de première urgence.

Vaccinations
Vaccination obligatoire : fièvre jaune.
Vaccinations recommandées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, typhoïde, hépatite A et B. Précautions à prendre contre les MST.

Paludisme
Le paludisme connait un début d’éradication, mais il convient toutefois de prévoir une protection efficace contre les moustiques (vêtements à manches longues et produits répulsifs). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.

 

Sénégal

Détention de médicaments
Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors du Sénégal : En cas de déplacement, toute détention de médicaments inscrits au tableau, en particulier les hypnotiques et les antidépresseurs doit pouvoir être justifiée par une ordonnance, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant.

Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement mortelle, transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnés, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux prophylactique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à un centre de conseils aux voyageurs avant le départ. Au Sénégal, le risque de paludisme – dû principalement à P. falciparum – existe toute l’année dans le pays ; toutefois, le risque est moindre de janvier à fin juin dans les régions du Centre-ouest. Pendant un séjour ou au retour du Sénégal, toute fièvre inexpliquée, y compris chez l’enfant, doit être considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. Des tests de diagnostic rapide existent et le traitement pour être efficace doit être prescrit rapidement.

Ebola

Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

 

Dengue
La dengue sévit au Sénégal essentiellement pendant et après la saison des pluies. Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue peut parfois prendre une forme particulièrement grave, parfois mortelle (fièvre hémorragique). Il est vivement recommandé de consulter un médecin, en cas de fièvre. L’utilisation de l’aspirine est déconseillée.

Fièvre jaune
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Sénégal, sauf pour les passagers provenant de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune, qui a un effet protecteur pendant 10 ans. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires sénégalaises exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccination international, même pour des passagers en provenance de pays européens.

Rage
La rage sévit au Sénégal de manière endémique. Il est donc conseillé à toute personne de respecter les recommandations suivantes : en cas de morsure ou de léchage par un animal suspect, il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, …) et, si besoin, à une vaccination curative.
La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée, …) et en cas de contacts avec les animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires, …).
Dans tous les cas, il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.

Méningite
Il est fortement recommandé aux personnes souhaitant se rendre dans le Sénégal central et oriental pendant la saison sèche (de février à juin) de se faire vacciner au moins 10 jours avant leur départ. Cette recommandation s’applique principalement aux personnes devant avoir un contact avec des personnes malades ou des enfants. Un vaccin tétravalent A, C, Y, W135 est disponible en France mais est actuellement en rupture de stock au Sénégal.

Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une salmonellose qui demeure endémique, avec l’apparition récurrente de cas, y compris à Dakar. L’infection est due à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination. La consommation de fruits ou de légumes crus est à éviter.

Le virus Chikungunya
Le risque d’infection par le virus Chikungunya est réel au Sénégal. Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, moustiquaires).

Choléra
Le choléra est endémique dans certaines régions du Sénégal avec des pics épidémiques certaines années. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas ainsi qu’avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

Poliomyélite
Plusieurs cas de cette maladie ont été diagnostiqués en 2010. Veillez à être à jour de votre vaccination.

Maladies sexuellement transmissibles
Il existe une prévalence significative des maladies sexuellement transmissibles (hépatite B, VIH-Sida, syphilis). On peut réduire le risque de contamination en évitant les rapports sexuels occasionnels et/ou non protégés.

Grippe A/H1N1
Des formes bénignes de la maladie ont été décelées au début de l’année 2010 dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick et Louga.

Vaccinations
Les vaccins contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B sont recommandés.
Il est recommandé de consulter votre médecin traitant ou un centre de conseils aux voyageurs avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Seychelles

Conseils
Il est impératif de souscrire un contrat d’assurance incluant le rapatriement sanitaire (et d’en avoir avec soi les références et les numéros d’appels). En effet, l’absence de soins et d’équipements de spécialité oblige, en cas d’accident, à des évacuations par avion extrêmement coûteuses. L’état sanitaire du pays est satisfaisant pour les soins de base (hôpital à Victoria et postes de santé dans quelques districts), mais les traitements spécialisés doivent se faire à l’étranger.
L’absence de laboratoire spécialisé sur place rend assez difficile l’identification précise de certaines affections. L’approvisionnement en médicaments est souvent problématique surtout pour des spécialités récentes ou des traitements spécifiques.
Il est donc impératif en cas de traitement en cours, d’emporter avec soi l’intégralité des médicaments nécessaires.

Paludisme
Il n’y a pas de paludisme aux Seychelles.

Prévention des maladies transmises par les d’insectes
Certaines maladies virales (comme la Dengue ou le Chikungunya) peuvent être transmises par les piqûres d’insectes.
Des mesures individuelles de protection (sprays répulsifs, crèmes, diffuseurs électriques…) s’imposent en particulier pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) et quelle que soit l’île où l’on séjourne.
Le chikungunya qui a affecté 10% de la population en 2006 n’a pas disparu : quelques dizaines de cas sont signalés chaque mois.

Leptospirose
Par ailleurs, un certain nombre de cas de leptospirose, provenant de l’urine de rat et transmise par d’autres animaux, sont signalés.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination contre les hépatites virales A et B pourra vous être proposée par votre médecin.

Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
• Protégez-vous des maladies sexuellement transmissibles.

 

Sierra Léone

Conseils
Compte tenu d’infrastructures sanitaires peu développées, la souscription d’une assurance rapatriement est impérative.
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Dans le cas où le voyageur suit un traitement médicamenteux, il convient de se munir de ces derniers avant le départ de France en quantité suffisante pour toute la durée du séjour car les pharmacies locales sont très peu approvisionnées.

Paludisme
Tout le territoire de la Sierra Leone est impaludé. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
On trouve à Freetown des médicaments antipaludéens.

Ebola

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

Plus de 1000 cas ont été enregistrés en Sierra Leone. Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre en Sierra Leone, sauf raison impérative.

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

Autres risques infectieux
La fièvre de Lassa est présente dans l’Est du pays.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche) est indispensable avant tout déplacement dans le pays.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée pour l’entrée en Sierra Leone. Cette vaccination est à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.

Choléra
Une épidémie de choléra touche le nord de la Sierra Leone (régions de Port Loko et Kambia) depuis la mi-février 2012.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire absolument ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. VIH et autres maladies sexuellement transmissibles imposent un comportement responsable (préservatifs).

Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire) ;
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).

 

Somalie

La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés récemment. Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang, le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

Mesures contre le choléra
Le respect des règles d’hygiène de base est de rigueur : lavage des mains, stérilisation de l’eau et consommation de fruits et de crudités lavés, épluchés et cuits. Le choléra est fréquent en Somalie. Une vaccination anti-cholérique est par conséquent conseillée.

VIH – Sida
La pandémie de VIH-SIDA est en rapide progression en Somalie. La plus grande prudence est donc de mise et les comportements à risque (rapports sexuels non protégés, ré-utilisation de seringues…) sont à éviter.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Soudan

Vaccinations
Il est recommandé de se faire vacciner contre : la fièvre jaune (épidémie au Darfour fin 2012), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite A. En fonction des lieux et de la durée du séjour, des vaccins supplémentaires sont conseillés : la typhoïde, la rage, l’hépatite B, la méningite à méningocoques A+C et W135.
Des cas de méningites bactériennes sont régulièrement enregistrés dans la plupart des 15 Etats fédérés du pays (en particulier ceux du Darfour, du Nil Bleu, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de Gedaref, du Nord et Sud Kordofan, ainsi qu’à Khartoum). La vaccination anti-méningococcique est vivement conseillée, en particulier aux personnes devant effectuer des missions dans ces régions.
Il est fortement conseillé d’effectuer toutes les vaccinations, dont certaines nécessitent plusieurs injections, avant d’arriver au Soudan, car l’approvisionnement en vaccins n’y est pas assuré.

Paludisme
Très répandu, classification : zone 3.
Aux mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.

Fièvre de la vallée du Rift
La fièvre de la vallée du rift est une maladie du bétail qui peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Choléra
Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées, en particulier pendant la saison des pluies. Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte, ou de l’eau bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

VIH-Sida
La situation est considérée comme préoccupante par les autorités soudanaises.

Boissons
La qualité de l’eau du robinet est variable selon les régions, mais le plus souvent, mauvaise. Il est recommandé de la filtrer pour l’utiliser à des fins ménagères, de peler les crudités et de boire de l’eau minérale.
Autres boissons
Certains alcools artisanaux sont produits clandestinement. Leur consommation est non seulement interdite mais dangereuse pour la santé et est à proscrire.

 

Soudan du Sud

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
• Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Pays classé en zone 3.
• D’autres maladies, en particulier virales, peuvent se transmettre par les moustiques, notamment la journée (par exemple la Dengue ou la Fièvre de la Vallée du Rift).
• Dans les Etats régionaux du Jonglei et du Haut-Nil, l’OMS a constaté une recrudescence de leishmaniose viscérale (kala-azar ou fièvre noire), transmise par une piqûre de mouches.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Un certificat de vaccination est exigé des voyageurs de plus de 9 mois entrant sur le territoire sud-soudanais. Par ailleurs un certificat de vaccination peut être exigé à l’entrée de certains pays pour les voyageurs quittant le Soudan du Sud.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Selon la durée de votre séjour, la vaccination contre la méningite à méningocoque (A+C et W135) peut vous être conseillée, en particulier à certaines périodes de l’année. Des cas de méningite bactérienne sont régulièrement signalés dans les Etats régionaux du Nil Blanc, du Warab, de l’Equatoria occidental, du Bahr el Ghazal septentrionnal et du Bahr el Ghazal occidental.
• La vaccination contre la rage peut être recommandée selon votre destination et/ou la durée de votre séjour. Elle est particulièrement recommandée pour les professions à risques, les enfants en bas âge, mais aussi pour toute personne susceptible de rentrer en contact avec un animal atteint, surtout en cas de séjour en milieu rural.

 

Swaziland

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Tanzanie

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat d’assurance auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Dengue
Cette maladie est transmise par simple piqûre de moustique.
Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
Il convient par conséquent de se protéger systématiquement des moustiques, de jour comme de nuit, par l’utilisation de répulsifs et moustiquaires, en particulier à Dar Es Salam et ses environs, ainsi que sur l’archipel de Zanzibar.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
On signale une sensible recrudescence d’une forme sévère de paludisme (plasmodium falciparum), notamment dans la région de Dar Es Salam. La plus grande vigilance est recommandée en ce qui concerne le respect des mesures de prévention.

La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés dans le Nord du pays (région d’Arusha). Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique. Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits crus d’orginie animale, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Vaccinations
• Le gouvernement tanzanien a assoupli sa réglementation concernant la vaccination contre la fièvre jaune. Cette dernière n’est désormais en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique(1), ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Dans la pratique, toutefois, cette réglementation est parfois diversement suivie et la preuve de vaccination est exigée de manière indistincte. Il est donc préférable d’être vacciné.
(1) Ces pays sont : Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, République centrafricaine, Congo, Congo (RDC), Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo. Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane, Guyana, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Trinidad et Tobago, Vénézuela.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
Il prend fréquemment un caractère épidémique, en particulier à Dar Es Salam et dans l’archipel de Zanzibar.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Autres risques identifiés
Quelques cas de Trypanosomiase Humaine Africaine (maladie du sommeil) ont été rapportés ces dernières années chez des touristes ayant séjourné dans les grands parcs animaliers du pays. La maladie demeure pourtant assez rare et ne touche que les zones où sont présents des animaux sauvages. Sa prévention repose sur des mesures permettant de diminuer ou d’éviter le contact avec la mouche Tsé-tsé (qui pique dans la journée) : port de vêtements clairs et longs, utilisation de répulsifs sur la peau et les vêtements. Toute personne ayant séjourné dans les réserves animalières et présentant des troubles, notamment des lésions cutanées et/ou de la fièvre, doit consulter d’urgence un médecin.

 

Tchad

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable (plusieurs cas de poliomyélite encore rapportés en 2011).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Tchad chaque année de fin février à fin mai, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est vivement conseillée.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, visant à se protéger des affections parasitaires ou liées aux ruptures de chaines de froid, sont préconisées :
• Éviter de consommer viandes, poissons et œufs peu cuits ; éviter les crudités préparées.
• Ne pas boire l’eau du robinet qui provient en général de citernes : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie ou décontaminée.
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
Le choléra frappe de façon endémique le Tchad. Les risques sont mineurs pour des personnes habituellement bien portantes et respectant les consignes ci-dessus.

VIH – Sida
Sida / hépatite B / hépatite C : Prévalence non négligeable du VIH – Sida, de l’hépatite B et de l’hépatite C. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

Règles à respecter
• Penser à boire suffisamment (il peut être nécessaire de boire de 3 à 6 litres par jour),
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
• Ne pas caresser les animaux rencontrés,
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue,
• Emporter les médicaments nécessaires.
Compte tenu des températures et des conditions de vie, ces voyages peuvent être physiquement éprouvants (il est indispensable d’être dans un excellent état de santé.)

 

Togo

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque de type A et C, notamment pendant la période de novembre à fin avril.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. – Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire)
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin

 

Zambie

VIH-Sida
Prévalence importante du VIH –Sida, taux estimé à 14,3%. Toutes les mesures de précaution sont indispensables.

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Si les premiers soins sont accessibles à Lusaka, certaines affections et certains traumatismes ne peuvent être pris en charge qu’en Afrique du Sud (ou en France si l’état du patient le permet).

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement anti-paludéen .

Prévention des piqûres de moustiques
Se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques possibles vecteurs de maladies parasitaires ou virales avec des vêtements à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques. La ville de Livingstone, plus basse en altitude, présente un danger supérieur à Lusaka.

Vaccinations
• Fièvre jaune : Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays ou la fièvre jaune existe à l’état endémique; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée en Zambie. NB : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ayant révisé les critères de risque à l’égard de la fièvre jaune, la Zambie figure désormais dans la liste des pays présentant un danger de contamination. Toute personne quittant la Zambie et devant transiter par un pays où la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire, notamment l’Afrique du Sud, doit disposer d’une preuve de vaccination contre cette maladie virale (faute de quoi, la vaccination est effectuée à l’aéroport de transit, au risque d’un décalage du plan de vol ; certains passagers ont été renvoyés vers la Zambie).
• Autres vaccinations : La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• Vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La Zambie connaît régulièrement des épidémies de Rougeole : la mise à jour de cette vaccination peut être nécessaire, notamment chez les enfants. Prenez l’avis de votre médecin.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.

Choléra
Durant la saison des pluies (de novembre à avril), les épidémies de choléra sont fréquentes. Parmi les régions touchées figurent la Copperbelt et la région de Lusaka. Les conseils d’hygiène ci-dessous doivent être rigoureusement suivis.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Abstenez-vous de tout achat de nourriture dans les rues.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Évitez de faire sécher votre linge en plein air et le repasser après séchage (présence de parasites du type ver de Cayor)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin (avec leur ordonnance).

 

Zimbabwe

Risques de fièvre hémorragique virale dans l’est de l’Afrique
Le diagnostic en juillet 2008 d’une fièvre hémorragique de Marburg chez une touriste néerlandaise de retour d’Ouganda et très probablement contaminée au contact de chauves-souris dans une grotte incite à rappeler l’existence du risque lié à ces infections en Afrique de l’Est. En effet, il ne s’agit pas du premier cas d’infection par ce virus survenant chez un touriste à la suite de la visite d’une caverne, activité qu’il est donc fortement recommandé de ne pas pratiquer. Des cas dans la population locale sont aussi régulièrement observés. Les fièvres hémorragiques Marburg et Ebola sont des infections virales graves parfois mortelles.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Tsé-tsé
Présence (très circonscrite) de la mouche Tsé-Tsé sur le site touristique de Mana Pools (moyenne vallée du Zambèze). Le risque de contracter la maladie du sommeil reste toutefois infime.

Vaccinations
• Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention du choléra, de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
L’entretien des canalisations d’eau étant défaillant dans le pays, il existe un risque majeur de contamination de l’eau courante par les eaux usées. En outre, certains quartiers dans la plupart des villes du pays (y compris Harare) sont privés d’eau courante et l’enlèvement des déchets ménagers y est également défaillant. Les quartiers résidentiels où se concentrent les expatriés et les touristes sont cependant équipés de puits artésiens où les risques de contamination de l’eau sont relativement faibles.
• Il est donc impératif de ne boire que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau filtrée et bouillie, voire décontaminée par une pastille d’hydroclonazone (aquatabs ou micropur).
• Il convient d’éviter à tout prix les glaçons, les jus de fruits frais, les légumes crus, les fruits non pelés et les aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
• Il convient de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains, en particulier avant chaque repas.
Certaines maladies, comme le choléra ou la fièvre typhoïde, sont endémiques au Zimbabwe. Pour mémoire, une épidémie de typhoïde d’ampleur relativement importante sévit à Harare depuis le mois d’octobre 2011. Plus d’un millier de cas sont rapportés par les autorités locales, en particulier dans des quartiers défavorisés de la capitale. Il importe donc de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène énoncées ci-dessus.

VIH-Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Recours sanitaires
Les établissements publics ou privés au Zimbabwe n’admettent aucun patient qui n’ait acquitté dès l’entrée une provision, parfois substantielle, en argent liquide. Cette provision est exigée même en cas d’urgence vitale. Une assurance souscrite avant le départ pour les soins à l’étranger et le rapatriement est donc absolument indispensable.
Pour les personnes souhaitant voyager à l’intérieur du pays, il est vivement recommandé de souscrire un abonnement temporaire auprès de la société « Medical Air Rescue Service », 3 Elcombe Avenue, Belgravia, Harare, tél : 734.513/4 ou 727.540. Cette société assure à ses abonnés un rapatriement rapide et médicalisé sur Harare, et le cas échéant en Afrique du sud.

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Centres de vaccination en France

01 – AIN

Centre Hospitalier – Service des consultations externes
900, route de Paris
01012 Bourg-en-Bresse Cedex
04 74 45 43 58

02 – AISNE

Centre Hospitalier Général
Avenue de Michel-de-l’Hôpital
02100 Saint-Quentin Cedex
03 23 06 73 83
Centre Hospitalier Général
rue M. Berthelot
02000 Laon Cedex
03 23 24 33 16

03 – ALLIER

Centre Hospitalier Intercommunal de Moulins-Yzeure
10, avenue du Général de Gaulle BP 609
03000 Moulins Cedex
04 70 35 79 80

05 – HAUTES-ALPES

Centre Hospitalier des Escartons – Service de médecine-gériatrie – Santé publique – Hémovigilance
25, avenue Adrien Daurelle
05100 Briançon Cedex
04 92 25 34 85
Centre Hospitalier Inter-Communal des Alpes du Sud (CHICAS)
Le Corindon’ 7, avenue Jean Jaurès
05000 GAP
04 92 40 60 87

06 – ALPES MARITIMES

Centre de vaccinations internationales
Aéroport de Nice Côte d’Azur
06000 Nice
04.93.21.38.81
Centre Hospitalier Universitaire – Hôpital de Cimiez – Service d’hygiène hospitalière et centre de vaccinations internationales
4, avenue de la Reine-Victoria BP 1179
06003 NICE CEDEX 1
04 92 03 44 11
Centre Hospitalier Universitaire -Hôpital de l’Archet
151, Route de Saint-Antoine-de-Ginestière
06202 NICE CEDEX 1
04 92 03 54 67

07 – ARDECHE

Centre Hospitalier Général
Centre Hospitalier – Médecine D
BP 119
07103 ANNONAY CEDEX
04 75 67 35 95

08 – ARDENNES

Centre Hospitalier Général
Hôpital Corvisart
Service de médecine interne
28, rue d’Aubilly
08011 Charleville-Mézières Cedex
03.24.56.78.14

10 – AUBE

Centre hospitalier général
101, avenue Anatole-France
10003 Troyes Cedex
03.25.49.48.04

12 – AVEYRON

Centre de prévention médico-sociale
1, rue Seguy
12000 Rodez
05.65.75.42.20

13 – BOUCHES-DU-RHONE

Hopital Ambroise Paré
1 rue d’Eylau
13006 Marseille
04 91 83 39 39
Hopital Nord
Chemin des Bourrellys
13015 MARSEILLE CEDEX 20
04 91 96 89 11
Hôpital d’instruction des armées A. Laveran
Boulevard A.-Laveran
13013 Marseille
04.91.61.71.13

Service communal d’hygiène et de santé – Service des vaccinations
‘Monument Sec’ 6, avenue Pasteur
13616 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 01
04 42 91 94 86

Service communal d’hygiène et de santé – Direction de la santé publique
23, rue Louis Astruc
13005 MARSEILLE
04 91 55 32 80

Service communal d’hygiène et de santé
34, rue du Docteur-Fanton
13637 ARLES CEDEX
04 90 49 35 00

14 – CALVADOS

Centre hospitalier régional et universitaire
Niveau 16
avenue de la Côte-de-Nacre
14036 Caen Cedex
02 31 06 50 28

15 – CANTAL

Centre hospitalier Henri-Mondor – Service des urgences
50, avenue de la République BP 229
15000 AURILLAC
04 71 46 56 56

16 – CHARENTE

Service départemental de vaccination
8, rue Léonard-Jarraud
16000 Angoulême
05.45.90.76.05

17 – CHARENTE-MARITIME

Centre de vaccination
2, rue de l’Abreuvoir
17000 La Rochelle
05 46 51 51 43

18 – CHER

Centre hospitalier Jacques-Cœur – Médecine interne
145, avenue François-Mitterrand
18016 BOURGES CEDEX
02 48 48 49 42 ou 02 48 48 49 43

19 – CORREZE

Service communal d’hygiène et de santé
13, rue du Docteur-Massénat
19100 Brive-la-Gaillarde
05 55 24 03 72

2A – CORSE DU SUD

Centre départemental de vaccination
18, boulevard Lantivy
20000 Ajaccio
04.95.31.68.14

2B – HAUTE-CORSE

Service communal d’hygiène et de santé – Mairie de Bastia
Avenue Pierre-Giudicelli
20410 Bastia
04 95 55 97 60 ou 55

21 – COTE-D’OR

Centre hospitalier régional et universitaire – Hôpital du Bocage – Hôpital d’enfants – Service des maladies infectieuses et tropicales
10, boulevard de Lattre-de-Tassigny
21034 Dijon Cedex
03.80.29.34.36

22 – COTE-D’ARMOR

Centre de vaccinations internationales – Centre Abel Violette
76 rue de Quintin
22000 Saint Brieuc
02.96.60.43.34

24 – DORDOGNE

Centre de vaccination départemental
17 rue Louis Blanc
24000 Périgueux
05.53.53.22.65

25 – DOUBS

Centre Hospitalier Universitaire
2, place Saint-Jacques
25030 Besançon Cedex
03 81 21 82 09
Centre Hospitalier Général
2, Faubourg Saint-Étienne
25300 PONTARLIER
03 81 38 53 60

26 – DROME

Service communal d’hygiène et de santé
1, place Louis-le-Cardonnel
26000 Valence
04.75.79.22.11

27 – EURE

Centre hospitalier régional
17 rue Saint-Louis
27000 Evreux
02 32 33 84 04

28 – EURE-et-LOIRE

Les Hôpitaux de Chartres – Hôpital Fontenoy
BP 407
28018 CHARTRES
02 37 30 37 13

29 – FINISTERE

Hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre
Service de biologie médicale
rue du Colonel-Fonferrier
29249 Brest Naval
02.98.43.70.00
02.98.43.73.76
Centre Hospitalier Universitaire de Brest – Hôpital de la Cavale Blanche – Service des maladies infectieuses – Médecine interne 2
2, boulevard Tanguy-Prigent
29609 Brest Cedex
02 98 14 50 39

Centre Hospitalier de Cornouaille Quimper- Concarneau Service de médecine interne, infections du sang, consultations
14, avenue Yves-Thépot BP 1757
29107 QUIMPER CEDEX
02 98 52 62 90

30 – GARD

Ville de Nîmes – Service communal d’hygiène et de santé
2, rue Mathieu-Lacroix
30000 Nîmes
04 66 76 72 59
Pôle promotion santé – Centre Geneviève de Gaulle-Anthonioz
65 bis rue de la République
30900 Nîmes
04 66 28 40 40
Centre Hospitalier Universitaire – Groupe hospitalo-universitaire Caremeau
Place du Professeur Robert-Debré
30029 NIMES CEDEX 09
04 66 68 41 49

31 – HAUTE GARONNE

Centre Hospitalier Universitaire Purpan – Service des maladies infectieuses
Place du Docteur-Baylac TSA 40031
31059 TOULOUSE CEDEX 9
05 61 77 21 62
05 61 77 24 09
Mairie – Service communal d’hygiène et de santé
17, place de la Daurade/b>
31070 TOULOUSE CEDEX 7
05 61 22 23 45

33 – GIRONDE

Contrôle sanitaire aux frontières Santé-Voyage
Hôpital Saint-André
86, cours d’Albret
33000 Bordeaux
05.56.79.58.17
Hôpital d’instruction des armées Robert-Picqué
351 Route de Toulouse
33140 VILLENAVE-D’ORNON
05 56 84 70 99

34 – HERAULT

Institut Bouisson-Bertrand
5, rue Ecole de Médecine
34090 Montpellier
04 99 77 01 48
Service communal d’hygiène et de santé
Caserne Saint-Jacques
34500 Béziers
04 67 36 81 00
Centre médical des entreprises travaillant à l’extérieur (CMETE) – Antenne de Montpellier-Baillarguet
Campus international de Baillarguet Avenue Agropolis
34980 MONTFERRIER-SUR-LEZ
04 67 59 38 92
CHU – Hôpital Gui-de-Chauliac, Service des maladies infectieuses et tropicales
80, avenue Augustin Fliche
34295 MONTPELLIER CEDEX
04 67 33 77 05

35 – ILLE-ET-VILAINE

Centre hospitalier universitaire – Pontchaillou
2 rue H. Le Guilloux
Service des maladies infectieuses et tropicales
35033 Rennes Cedex 9
02 99 28 43 23

36 – INDRE

Centre Hospitalier de Châteauroux
216, avenue de Verdun BP 585
36019 CHATEAUROUX CEDEX
02 54 29 66 76

37 – INDRE ET LOIRE

Centre hospitalier régional Bretonneau
Clinique médicale
2 Boulevard Tonnelle
37044 TOURS CEDEX
02.47.47.38.49

38 – ISERE

ISBA Santé Prévention – Centre de vaccinations internationales
31 rue des Glairons 38400 Saint Martin d’Heres
04 76 63 27 27
www.isbasante.com

Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble
Boulevard de la Chantourne
38700 GRENOBLE
04 76 76 54 45
Service communal d’hygiène et de santé
33, rue Joseph-Chanrion
38000 Grenoble
04 76 03 43 43

40 – LANDES

Centre hospitalier de Dax
Boulevard Yves-du-Manoir BP 3233
40107 DAX CEDEX
05 58 91 49 57

41 – LOIR-ET-CHER

Centre hospitalier de Blois – Mail Pierre-Charcot
41016 BLOIS CEDEX
02 54 55 66 33

42 – LOIRE

Centre hospitalier universitaire -Hôpital de Bellevue – Service des maladies infectieuses et Tropicales
25, boulevard Pasteur
42055 SAINT-ÉTIENNE CEDEX 2
04 77 12 77 89

Centre hospitalier de Roanne -Service de médecine interne – Maladies infectieuses et tropicales
28, rue de Charlieu BP 511
42328 ROANNE CEDEX
04 77 12 77 89

44 – LOIRE ATLANTIQUE

Centre Hospitalier Universitaire -Immeuble Le Tourville
5, rue Yves Bocquien
44093 NANTES CEDEX 01
02 40 08 30 75

Centre Hospitalier général -Service des urgences
Boulevard de l’Hôpital
44606 SAINT-NAZAIRE CEDEX
02 40 90 62 66

45 – LOIRET

Centre hospitalier régional
Avenue de l’Hôpital
45100 Orléans La Source
02.38.51.43.61

46 – LOT

Centre Hospitalier de Cahors
335, rue du Président-Wilson BP 269
46005 CAHORS CEDEX 9
05 65 20 54 11

49 – MAINE ET LOIRE

Centre hospitalier régional
Vaccinations internationales
4, rue Larrey
49033 Angers Cedex 01
02.41.35.36.57

50 – MANCHE

Centre Hospitalier Avranches Granville – Centre de vaccination internationale
Rue des Menneries
50406 GRANVILLE CEDEX
02 33 91 52 62

Centre Hospitalier de Valogne
1, avenue du 8 mai 1945
50700 VALOGNES
02 33 95 70 00

51 – MARNE

Centre hospitalier régional et universitaire
Hôpital R. Debré
Avenue du Général Koenig
51100 Reims Cedex
03.26.78.71.85

53 – MAYENNE

Centre hospitalier général
Service des consultations de médecine
33, rue du Haut-Rocher
53015 Laval cedex
02 43 66 51 53

54 – MEURTHE ET MOSELLE

Centre hospitalier universitaire
Hôpitaux de Brabois
Tour PL Drouet
Service de Maladies Infectieuses et Tropicales
54511 Vandoeuvre-lès-Nancy
03 83 15 35 14

56 – MORBIHAN

Centre hospitalier de Bretagne-Sud
27, rue du Docteur-Lettry BP 2233
56322 LORIENT CEDEX
02 97 12 00 12

Centre hospitalier de centre Bretagne – Site de Pontivy
1, place Ernest-Jan
56306 PONTIVY
02 97 28 40 73

57 – MOSELLE

Centre hospitalier des armées Legouest
27, avenue des Plantières
57998 Metz Armées
03 87 56 48 62

58 – NIEVRE

Centre Hospitalier de Nevers – Consultation des voyageurs, Pôle 4
1, boulevard de l’hôpital
58033 NEVERS
03 86 93 72 00

59 – NORD

Institut Pasteur
1, rue du Professeur Calmette
59019 Lille cedex
03.20.87.79.80
Centre Hospitalier de Denain – Service de médecine B – Médecine interne et maladies infectieuses
25 bis, rue Jean-Jaurès BP 225
59723 DENAIN CEDEX
03 27 24 31 69
Centre hospitalier de Tourcoing
Pavillon Trousseau
156, rue du Président-Coty
59208 Tourcoing
03.20.69.46.14 ou 64

60 – OISE

Centre Hospitalier Laennec
Boulevard Laennec
60109 CREIL CEDEX
03 44 61 60 00

61 – ORNE

Centre Hospitalier
25, rue de Fresnay BP 354
61014 ALENÇON CEDEX
02 33 32 30 69

62 – PAS-DE-CALAIS

Centre Hospitalier Germon-et-Gautier-de Béthune – Service infectiologie
Rue Delbecque BP 809
62408 BETHUNE
03 21 64 44 44

63 – PUY DE DOME

CHU St Jacques Hôpital Gabriel Montpied
56, rue Montalembert
63003 CLERMONT-FERRAND CEDEX 01
04 73 75 00 70

64 – PYRENEES ATLANTIQUES

Centre hospitalier de la Côte Basque
13, avenue Jacques-Loeb
64109 Bayonne Cedex
05 59 44 39 03

65 – HAUTES PYRENEES

Direction de la solidarité départementale
Place Ferré
65000 Tarbes
05 62 56 74 83

66 – PYRENEES ORIENTALES

Service communal d’hygiène et de santé
11, rue Emile Zola
66000 Perpignan
04.68.66.31.32
Centre hospitalier Saint Jean – Service des maladies infectieuses et tropicales
20, avenue du Languedoc BP 4052
66046 PERPIGNAN
04 68 61 76 46

67 – BAS RHIN

Service de vaccinations internationales et de conseils aux voyageurs – Hôpitaux universitaires de Strasbourg
1, place de l’Hôpital
67000 STRASBOURG
03 90 24 38 39

68 – HAUT RHIN

Centre hospitalier général
87, rue d’Altkirch
68051 Mulhouse cedex
03.89.64.70.38

69 – RHONE

Hôpital de la Croix-Rousse – Service des maladies infectieuses et tropicales
103, Grande-Rue de la Croix-Rousse
69317 LYON CEDEX 04
04 72 07 17 48
Hôpital de la Croix-Rousse – Laboratoire de parasitologie du Pr François Peyron
103, Grande-Rue de la Croix-Rousse
69317 LYON CEDEX 04
04 72 07 18 69
Hôpital d’instruction des Armées Desgenettes
108, boulevard Pinel
69275 Lyon cedex 03
04 72 36 61 24
Centre de vaccination ISBA – Institut de santé Bourgogne-Auvergne
7, rue Jean-Marie-Chavant
69007 LYON
04 72 76 88 66
Centre de Santé et de Prévention du CDHS
26 rue du Château
69200 VENISSIEUX
04 72 50 32 61
Centre de vaccination internationale et de médecine des voyages du Tonkin
33, cours André-Philipe
69100 VILLEURBANNE
04 72 82 34 00

70 – HAUTE SAONE

Centre hospitalier Paul Morel
41, avenue Aristide Briand
70014 Vesoul Cedex
03 84 96 66 97

71 – SAONE ET LOIRE

Centre hospitalier Les Chanaux
Boulevard Louis-Escande
71018 MACON CEDEX
03 85 27 53 03
Centre hospitalier de Paray-le-Monial
Boulevard des Charmes
71604 PARAY-LE-MONIAL CEDEX
03 85 81 85 08

72 – SARTHE

Service Santé Environnement
4 ter, boulevard Alexandre-Oyon Quartier Novaxis
72000 LE MANS
02 43 47 38 87

73 – SAVOIE

Espace de Santé Publique – Centre hospitalier de Chambéry
Place François Chiron Bâtiment Sainte-Hélène (2ème étage)
73000 CHAMBERY
04 79 96 51 31

74 – HAUTE SAVOIE

Centre hospitalier de la région d’Annecy – Centre de vaccinations internationales
1, avenue de l’hôpital – BP 90074 METZ-TESSY
74374 PRINGY CEDEX
04 50 63 65 65
Centre hospitalier intercommunal Annemasse-Bonneville – Service de Pneumologie-Infectiologie
17, rue du Jura- BP 525
74107 ANNEMASSE CEDEX
04 50 87 49 00

75 – PARIS

ABCOS SANTE (Centre médical ABCOS Santé)
14bis, rue Daru
75008 PARIS
01 42 27 10 00
APAS
52, avenue du Général-Michel-Bizot
75012 PARIS
01 53 33 22 22
Assistance publique Hôpitaux de Paris – Hôpital Saint Louis
1, avenue Claude-Vellefaux
75475 PARIS CEDEX 10
01 42 49 49 49
Assistance publique Hôpitaux de Paris – Hôpital Tenon Service des maladies infectieuses et tropicales – Centre de vaccination fièvre jaune
4, rue de la Chine
75020 PARIS
01 56 01 74 21
Centre de soins Civem – Centre international de visites et d’expertises médicales
Tour Paris-Lyon 209-211, rue de Bercy
75012 PARIS
01 49 28 53 40
Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Robert Debré (Pédiatrie générale)
Sis 48, boulevard Serurier
75019 PARIS
01 40 03 22 32
Centre international de visites et d’expertises médicales (Civem)
60, rue de Londres
75008 PARIS
08 10 12 12 12
Centre de vaccination international Air France
148, rue de l’Université
75007 PARIS
01 43 17 22 00
Centre de vaccination de la Ville de Paris
13, rue Charles-Bertheau
75013 PARIS
01 45 82 50 00
Centre médical de l’Institut Pasteur – Vaccinations internationales et de médecine des voyages
209-211, rue de Vaugirard
75015 PARIS
08 90 71 08 11
Centre médical CMETE
10, rue du Colonel Driant
75001 PARIS
01 53 45 86 60
Centre Montaigne Santé
53 avenue Montaigne
75008 PARIS
01 42 25 60 31
Groupe Hospitalier Cochin
27, rue du faubourg Saint-Jacques
75014 PARIS
01 58 41 22 51
Groupe Hospitalier La-Pitié-Salpétrière – Pavillon Laveran
47/83, boulevard de l’Hôpital
75634 PARIS CEDEX 13
01 42 16 01 03
Hôpital Bichat – Claude Bernard -Service A des Maladies infectieuses et tropicales
170, boulevard Ney
75018 PARIS
01 40 25 88 86
Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau – Centre de vaccination et de conseils aux voyageurs Service de consultation
8-28, avenue du Docteur Arnold-Netter
75571 PARIS CEDEX 12
01 44 73 60 10
Hôpital Saint-Antoine – Service des maladies infectieuses et tropicales – Consultation Médecine des voyages
184, rue du Faubourg-Saint-Antoine
75571 PARIS CEDEX 12
01 49 28 24 45
Institut Alfred-Fournier
25, boulevard Saint-Jacques
75680 PARIS CEDEX 14
01 40 78 26 00
SCMGU SOS Médecins Île-de-France
91, boulevard de Port-Royal
75013 PARIS
01 47 07 10 00
UNESCO
7, place de Fontenoy
75007 PARIS
01 45 68 08 58

76 – SEINE MARITIME

Centre Hospitalier Universitaire – Hôpital Charles-Nicolle
1, rue de Germont Cours Leschevin
76031 ROUEN CEDEX
02 32 88 84 48
Hôpital Jacques Monod
29, avenue Mandes-France
76290 MONTIVILLIERS
02 32 73 33 60
Centre médical international des marins – Centre médical François1er
1, rue Voltaire
76600 LE HAVRE
02 35 22 42 75

77 – SEINE ET MARNE

Centre hospitalier général
Rue Freteau de Peny
77011 Melun cedex
01 64 71 60 02

78 – YVELINES

Centre hospitalier de Saint-Germain-en-Laye
20, rue Armagis
78100 Saint-Germain-en-Laye
01.39.21.41.25
Centre hospitalier François-Quesnay – Médecine interne – Maladies infectieuses et tropicales
2, boulevard Sully
78200 MANTES-LA-JOLIE
01 34 97 43 28

79 – DEUX SEVRES

Centre Hospitalier Georges-Renon
40, avenue Charles-de-Gaulle
79021 Niort
05 49 78 30 04

80 – SOMME

Centre de prévention des maladies transmissibles Fernel – Centre hospitalier d’Amiens
16 rue Fernel
80000 Amiens
03 22 91 39 67

81 – TARN

Centre Hospitalier général – Dispensaire de prévention sanitaire
22, boulevard Sibille
81000 Albi
05 63 47 44 57

82 – TARN-ET-GARONNE

Centre Hospitalier – Centre de vaccinations internationales et d’informations aux voyageurs
100, rue Léon-Cladel BP 765
82013 MONTAUBAN CEDEX
05 63 92 89 68

83 – VAR

Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne
2, boulevard Saint-Anne
B.P. 600
83800 Toulon Naval
04 83 16 20 14 ou 20 10
Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon – Service d’infectiologie (site de Chalucet)
BP 1412
83056 TOULON
04 94 22 77 41

84 – VAUCLUSE

Service communal d’hygiène et de santé
Service de vaccination antiamarile
116, rue Carreterie
84000 Avignon
04 90 27 68 16

85 – VENDEE

Service prévention médico-social – Conseil Général de la Vendée
18, rue du Général Galliéni
85000 LA ROCHE-SUR-YON
02 51 36 02 34

86 – VIENNE

Centre Hospitalier Universitaire Service des maladies infectieuses/ Hôpital de jour
Tour Jean-Bernard, RDC Couloir B Porte 6 2, rue de la Milétrie BP 577
86021 Poitiers Cedex
05 49 44 38 26

87 – HAUTE VIENNE

Centre de vaccinations
Direction environnement-santé
31, avenue Baudin
87100 Limoges
05 55 45 49 00

90 – TERRITOIRE DE BELFORT

Centre hospitalier de Belfort
14, rue de Mulhouse
90016 Belfort
03.84.57.46.46

92 – HAUTS DE SEINE

Hôpital Raymond-Poincaré
104, boulevard Raymond-Poincaré
92380 GARCHES
01 47 10 77 70 ou 01 47 10 77 52
Hôpital Ambroise-Paré – Service de médecine interne
9, avenue Charles-de-Gaulle
92104 BOULOGNE
01 49 09 56 45
American Hospital of Paris
63, boulevard Victor-Hugo — BP 109
92202 NEUILLY-SUR-SEINE CEDEX
01 46 41 27 38
Institut Hospitalier Franco-Britannique
3, rue Barbès
92300 LEVALLOIS-PERRET
01 46 39 22 00
Hôpital Suisse de Paris – Centre de consultations
10, rue Minard
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
01 41 33 11 11
Centre Hospitalier Universitaire Louis-Mourier
178, rue des Renouillers
92701 COLOMBES CEDEX
01 47 60 61 62

93 – SEINE SAINT DENIS

Hôpital Casanova
11, rue Danièle-Casanova
93200 SAINT-DENIS
01 42 35 62 10
Hôpital Avicenne
125, route de Stalingrad
93000 BOBIGNY
01 48 95 53 42

94 – VAL DE MARNE

Centre hospitalier de Bicêtre
78, rue du Général Leclerc
94270 Le Kremlin-Bicêtre Cedex
01 45 21 33 21
Centre hospitalier intercommunal
40, allée de la Source
94190 Villeneuve Saint Georges
01.43.86.20.84
Hôpital des armées Bégin
69, avenue de Paris
94160 Saint-Mandé
01 49 57 46 46
Aéroport de Paris
Service Médical Orly-Sud 103
94386 Orly Aérogare.
01.49.75.45.14
Hôpital Paul Brousse – Service des maladies infectieuses et tropicales
14, avenue Paul Vaillant Couturier
94804 VILLEJUIF
01 45 59 30 00

95 – VAL D’OISE

Centre hospitalier de Gonesse
25, rue Pierre-de-Theilley BP 71
95503 GONESSE CEDEX
01 34 53 20 33
Centre hospitalier René-Dubos
6, avenue de l’Ile-de-France BP79 Pontoise
95303 CERGY-PONTOISE CEDEX
01 30 75 54 94
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle – Service médical d’urgences et de soins
BP 20101
95711 ROISSY CDG CEDEX
01 48 62 28 03
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle – Service médical du travail des CDR Lignes/PP ZM
Air-France, BP 10201
95703 ROISSY CDG CEDEX
01 48 62 28 06
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle Air France – Centre de vaccinations Roissy-Pôle
Continental Square Immeuble Uranus 3, place de Londres
95703 ROISSY CDG CEDEX
01 43 17 22 14/16

971 – GUADELOUPE

Institut Pasteur
Morne Jolivière
B.P. 484
97165 Pointe-à-Pitre Cedex
05.90. 89.69.40

972 – MARTINIQUE

Laboratoire départemental d’hygiène
35, boulevard Pasteur
97261 Fort de France Cedex
05.96.71.34.52
Centre de vaccinations internationales et d’informations aux voyageurs
Aéroport international Fort-de-France BP 279
97295 LE LAMENTIN CEDEX
05 96 42 16 16
Centre Hospitalier Universitaire
BP 632
97261 FORT-DE-FRANCE CEDEX
0596 55 23 01

973 – GUYANE

Centre de prévention de vaccination de Mirza
Allée de l’Eglise
Rue Pomme-de-Rosa
93000 Cayenne
0594 30 25 85
Centre de prévention et de vaccination
Rue Léonce-Porré
97354 Remire-Montjoly
05.94.35.40.40
Centre de prévention et de vaccination
Rue Jacques-Lony
97351 Matoury
05.94.35.60.84
Centre de santé
97340 Grand Santi
05.94.37.41.02
Centre de santé
97317 Apatou
0594 34 93 30
Centre de santé
97330 Camopi
05.94.37.44.02
Centre de santé
97316 Papaichton
0594 37 30 10
Centre de santé
Nouvelle Cité – Lotissement Créolisia
97350 Iracoubo
05 94 34 62 54
Centre de santé
Rue Hippolyte-Létard
97315 Sinnamary
05 94 34 52 78
Centre de santé
Rue Léonard-Domerger
97370 Maripasoula
05 94 37 20 49
Centre de santé
Digue Joinville
97313 Saint-Georges-de-l’Oyapock
05 94 37 02 10
Centre de prévention et de vaccination
Avenue Danton
97320 SAINT-LAURENT-DU-MARONI
05 94 34 11 47
Centre de prévention et de vaccination
Allée du Bac
97310 KOUROU
05.94.32.18.81
Centre de prévention et de vaccination
Lot Koulans
97360 MANA
05 94 34 82 26
Centre de prévention et de vaccination
Rue Lionel-Bacé
97355 MACOURIA
05 94 38 88 79
Centre de santé
1, rue du Général-de-Gaulle
97390 REGINA
05 94 27 06 51
Centre pénitencier de Cayenne – Unité de consultations et de soins Ambulatoires
La Matourienne BP 150
97354 REMIRE-MONTJOLY
05 94 31 17 60
Centre Hospitalier Andrée-Rosemon – Unité des maladies infectieuses et Tropicales
Avenue des Flamboyants BP 6006
97306 CAYENNE CEDEX
05 94 39 50 50
Service départemental de PMI de Barrat – Conseil général de la Guyane
1, rue du docteur Roland Barrat
97300 CAYENNE
05 94 31 01 20
Service départemental de PMI de Ronjon – Conseil général de la Guyane
Rue de la Digue Ronjon
97300 CAYENNE
05 94 27 06 51
Centre de prévention santé et ses antennes
4-6 place Nobel
97310 KOUROU
05 94 32 42 10

974 – LA REUNION

Centre Hospitalier départemental Félix-Guyon
Bellepierre
97405 SAINT-DENIS CEDEX
02 62 90 58 55 Ou 02 62 90 58 620
Centre Hospitalier Sud-Réunion -Service Pneumologie et Maladies Infectieuses
BP 350
97448 SAINT-PIERRE CEDEX
02 62 35 91 65

975 – St-PIERRE-ET-MIQUELON

Centre hospitalier F. Dunan
20, rue Maître Georges Lefèvre
97500 Saint-Pierre
05 08 41 14 00

976 – MAYOTTE

Par arrêté du préfet Centre Hospitalier de Mayotte
BP 4
97600 MAMOUDZOU MAYOTTE
02 69 61 86 35

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Passage en Douane avec un véhicule

Afin de franchir certaines frontières avec votre véhicule personnel, il vous sera demandé la présentation d’un Carnet de passage en douane. Voici la liste non-exhaustive des pays en faisant la demande.

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Parce qu’ils n’avaient pas pris connaissance de cette formalité, beaucoup de candidats au voyage, ont été obligés d’annuler leur projet au dernier moment ou de changer de destination, alors informez vous bien et pour les budgets Petits ou Moyens, informez vous bien

Le Carnet de Passages en Douanes protège les pays signataires de toute importation « sauvage ». Il est encore obligatoire dans la plupart des pays du Moyen Orient, d’Asie et certains pays d’Afrique.
Bien que signataires, les pays d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique Latine et Amérique Centrale ne le réclament plus sous certaines conditions.

Pour obtenir un Carnet de Passages en Douanes, vous devrez faire la demande de ce document à l’Automobile Club de votre pays :

Automobile club de France
14 Avenue de la Grande Armée
75017 Paris
Tél : 01 40 55 43 00 Fax : +33.1 43 80 90 51
e-mail : paris@automobileclub.org/

Pour obtenir le carnet de passage en douane, la caution s’élève à 100% de la valeur vénale (cote Argus TTC) de votre véhicule, avec un minimum de 2300 euros pour un véhicule dont la valeur Argus ne dépasse pas 2300 euros (véhicule ancien).

L’Iran et l’Egypte réclament un statut particulier pour le véhicule et nécessitent une caution plus élevée que la valeur réclamée par l’Automobile club.

IRAN : 150% de la valeur vénale (cote Argus) de votre véhicule, avec un minimum de 3200 euros
EGYPTE : 250% de la valeur vénale (cote Argus) de votre véhicule, avec un minimum de 3850 euros

Le prix de revient du Carnet de Passage en Douane est de 104 euros auxquels vous devrez ajouter 36,50 euros + 10 euros d’adhésion à l’ACF.

Trois situations permettant d’obtenir le carnet de passage en douane du véhicule :

• Vous avez la somme disponible
Vous verserez la totalité de la caution à l’ACF. Vous ne récupèrerez cette somme qu’à votre retour.
• Vous ne disposez pas de cette somme
Il vous reste à demander une « faveur à votre banque »
Vous pouvez obtenir de votre banque une caution bancaire.
La banque se portera caution à votre place. Soyez conscient qu’une banque ne fait jamais de cadeau et que vous aurez à lui payer des frais de garantie de caution pouvant s’élever jusqu’à 1500 euro (somme à marchander absolument sans « brusquer » votre banquier)
Si votre banque refuse cette « faveur »
Vous pouvez faire une demande de crédit pour la valeur de la caution. Vous ferez un remboursement anticipé du crédit à votre retour, dès que l’Automobile Club vous aura remboursé. Demandez un crédit sur la durée la plus longue pour des mensualités les plus basses possible.
• Aucune de ces solutions possibles, Tout n’est pas perdu.
Si vous ne pouvez obtenir un garant Caution (votre banque, ou famille, ou autre), il vous reste une solution : Les autorités consulaires françaises.
Vous devrez vous adresser à l’Ambassade de France domiciliée dans le Pays que vous allez visiter qui vous délivrera un engagement écrit attestant que vous réexporterez votre véhicule à la fin de votre séjour. Les autorités consulaires, n’ont aucune obligation de vous délivrer cette attestation. De votre attitude envers eux, dépendra leur acceptation. Préparez bien votre dossier, et soyez très patients, et très patients sans pour autant avoir la garantie qu’ils accepteront.

Dans de nombreux, le carnet de passage en douane n’est pas nécessaire. Renseignez vous bien avant le départ. Certains pays accepteront votre passage sans ce document, mais les formalités douanières seront parfois très longues. Vous aurez beaucoup de formulaires à remplir. Surtout emportez plusieurs photos d’identité d’avance et de nombreuses photocopies de la carte grise du véhicule. Dans certains cas on vous demandera une somme « relativement modique » non remboursable ou une somme de caution très importante parfois négociable.

Voici cas par cas, les territoires le réclamant et ceux dans lesquels, le carnet de passage en douane n’est pas obligé :

AFRIQUE DE L’OUEST :
Les douaniers de la plupart des pays vous délivrent un « Passavant » qui vous autorise à circuler dans le pays le temps de la durée de votre Visa (maximum 3 mois)
Depuis mi-2003, le Sénégal, a interdit l’entrée de tout véhicule de plus de 4 ans, sans carnet de passage en douane. Pour les véhicules de moins de quatre ans le passavant est toujours d’actualité.
Pour les autres véhicules, carnet de passages en douanes obligatoire. Ne vous imaginez pas transgresser la règle en versant un « bakchich » aux douaniers. Etonnant , mais pour une fois ça ne marche pas. Tous ceux qui ont tenté cette démarche ont été refoulés.
Pour le Ghana la situation est variable. Pour la Guinée et la Guinée Bissau, le carnet est obligatoire, sous peine de devoir verser une caution importante sans garantie de récupération.

AFRIQUE CENTRALE ET DU SUD
Le Carnet de Passages en Douanes est vivement conseillé pour ne pas avoir à subir le racket des douaniers et parfois obligatoire.

AMERIQUE LATINE :
Si vous rentrez par voie de mer évitez absolument d’arriver directement au Brésil. Ce pays (ou ses douaniers vous taxent de sommes énormes) le meilleur choix est d’arriver par voie de mer en Argentine ou par le Mexique. Ils ne demandent plus le carnet.
Une fois sur ce continent, quand vous passerez les autres frontières par voie de terre, le carnet ne vous sera pas réclamé. Le même système de « Passavant » que l’Afrique sera appliqué.
Par contre l’Equateur est le dernier pays d’Amérique à imposer le Carnet de Passages en Douanes.

INDE / NEPAL :
Aucune chance de pénétrer dans ces pays sans carnet de passages en douanes.

ASIE DU SUD EST :
Même avec un carnet de passages en douanes, il est parfois refusé l’accès par voie de mer dans certains pays. Dans ce cas arrivée uniquement par voie terrestre. (bien se renseigner)

MOYEN ORIENT ET ASIE CENTRALE :
Aucune chance de pénétrer dans ces pays sans carnet de passages en douane.

RUSSIE :
Quand on arrive d’un pays d’Asie Centrale, il est déconseillé de présenter son Carnet de Passages en Douanes.

EUROPE :
Le carnet n’est plus obligatoire.

Quand on vous délivre ce document vous devez de suite bien vérifier que les numéros de châssis, de moteur, N° minéralogique et toutes les caractéristiques indiquées sont exactement les mêmes sur le véhicule et la carte grise que sur le Carnet. (souvent une erreur d’un chiffre, d’une lettre et vous serez à la merci du bon vouloir des douaniers et de leur soif de « bakchich »). Tout aussi important, vérifiez aussi que tous les pays signataires que vous allez traverser sont bien portés sur ce document.

A chaque entrée dans un pays le service des douanes remplira le carnet , a chaque sortie il sera très important de vérifier qu’il est écrit de façon très lisible que le véhicule sort du pays concerné et que le tampon du bureau de douane est bien placé à l’endroit prévu sur le document.

Il est conseillé de faire une photocopie après chaque passage frontière. Si votre carnet est perdu, ou volé, présentez vous dès que possible dans une gendarmerie pour faire une déclaration. Contactez l’automobile club qui vous a délivré ce carnet (toujours confirmation par Fax), pour l’envoi d’un nouveau carnet.

Sachez que l’ACF se réserve le droit de vous réclamer une nouvelle caution pour l’établissement d’un nouveau carnet, et que la première caution ne vous sera remboursée (sans intérêts) que six ans après la fin de validité du carnet volé.Alors ce carnet surveillez le bien !

Le Carnet de passage en douane est valable un an. Son renouvellement reste long et délicat. Pour l’effectuer dans de bonnes conditions, commencez les formalités un mois avant la date de fin de validité.
Choisissez de vous trouver dans un pays ou vous séjournerez le temps de ce renouvellement. (15 jours à un mois)

Deux situations existent :

* Vous avez versé directement la Caution à l’ACF, vos formalités seront rapides.
* Votre banque vous a servi de caution :
Deux mois à l’avance, prenez contact avec le directeur, ou responsable qui gère votre compte, pour le prévenir, qu’il va devoir bientôt fournir une confirmation de caution. Assurez vous par la même occasion qu’il ne sera pas absent au moment des démarches, ou qu’il aura informé son remplaçant. La solution idéale, un membre de votre famille ou un ami qui aura participé à vos démarches avant le départ, et saura vous servir de relais avec la banque.
Pendant toutes les opérations de renouvellement, surtout gardez bien le carnet qui vient à échéance.
Présentez vous à l’ambassade de France pour les prévenir que vous allez effectuer ce renouvellement, et qu’ils recevront votre nouveau carnet dans le courant du mois. (dans certaines ambassades, ils sauront vous conseiller)
Contactez par Fax l’Automobile club de France pour indiquer le pays que vous avez choisi pour effectuer le renouvellement, et donnez les coordonnées de l’ambassade. (si vous téléphonez à l’ACF, confirmez toujours par Fax)
Si caution bancaire, demandez à la banque de faire parvenir la nouvelle caution, à l’ACF.
Dès que l’ACF vous confirme l’envoi du nouveau carnet, prévenez l’ambassade qu’ils vont recevoir ce document. (pensez à laisser un N° tél pour qu’on vous confirme réception, ou passez souvent)

Après réception du nouveau carnet, vous pouvez reprendre votre voyage en prenant bien soin de respecter les démarches suivantes.

Lorsque vous quittez le pays ou vous avez fait effectuer le renouvellement. Bien faire tamponner l’ancien Carnet pour certifier que vous quittez le territoire avec votre véhicule. (vous aviez un tampon « entrée » sur ce carnet, il vous faut un tampon « sortie »)

Lorsque vous entrez dans le nouveau pays que vous allez visiter, faire tamponner le nouveau Carnet (tampon « entrée »)

TRES IMPORTANT : Faire une photocopie de votre ancien carnet (surtout la page du dernier tampon « sortie »).
Envoyez votre ancien Carnet Passages en douanes à l’ACF, par les moyens les plus sûrs. ( ambassade si accord, ou sociétés comme DHL)

Vous pouvez respirer et reprendre votre voyage pour un an, et surtout ne vous plaignez pas de tant de formalités, Vous êtes de sacrés chanceux.

Au retour, vous faites parvenir le Carnet Passages en douanes à l’ACF, pour obtenir le remboursement du chèque de Caution.

S’il vous manque un tampon de sortie d’un pays, ou beaucoup plus fréquent, un tampon sortie illisible, ou tamponné au mauvais endroit.

Il vous faut vous présenter au service des douanes le plus proche, pour faire constater que votre véhicule est bien de retour dans son pays d’origine. Pour éviter ce genre de désagrément, soyez très vigilant a chaque passage frontière. Vérifiez toujours que le tampon sortie est lisible et placé au bon endroit.

Si votre budget est très limité, pour que la caution du carnet de passages en douanes ne soit pas un obstacle à votre départ, choisissez un véhicule qui n’est plus côté à l’Argus.

Pour les budgets moyens, si l’achat n’est déjà fait, plusieurs possibilités :

Soit un camping-car ou un véhicule à bas-pris. Vous porterez votre choix sur une cellule extérieurement en bon état et un porteur pouvant être réparé facilement.
Il vous restera a reprendre l’aménagement intérieur. Ce sera l’occasion de l’équiper en améliorant le plus possible l’autonomie.
Vous confirez la révision du porteur à un garagiste de confiance.

Soit un camping-car ou un véhicule neuf. Pour ceux qui préfèrent partir avec du neuf.
La plupart de ces véhicules rencontrés dans les pays réclamant un carnet de passages en douanes, sont aménagés avec le plus grand soin, mais ne sont pas passés au service des mines. Si vous choisissez cette solution vous ne pourrez transporter les passagers qu’en cabine et en respectant le nombre de passagers autorisés sur la carte grise. Le véhicule restera en appellation « fourgon » sur votre carte grise, et la caution du carnet de passages en douanes sera calculée sur la seule valeur Argus du porteur.

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Visas demandés en Afrique pour les Français

Afrique du Sud

Séjours inférieurs à 90 jours
• Pour des séjours touristiques, privés ou d’affaires en Afrique du Sud inférieurs à 90 jours, les titulaires d’un passeport français (ordinaire, diplomatique ou de service) sont dispensés de visa préalable. Un permis de séjour de 90 jours sera délivré à la frontière à l’entrée sur le territoire sud-africain.
• Le passeport doit impérativement comporter deux pages vierges et être encore valable 30 jours après la date prévue de sortie du territoire sud-africain. A défaut, les voyageurs sont refoulés à l’arrivée.
• Au-delà de 90 jours de séjour, il est possible, sous certaines conditions, de prolonger son séjour pour 3 mois supplémentaires en sollicitant, avant son expiration, une prorogation du visa.
Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa, encourt arrestation, détention, puis comparution devant un juge et paiement d’une forte amende.

Séjours supérieurs à 90 jours
• Pour des séjours en Afrique du Sud supérieurs à 90 jours, le visa est obligatoire et doit être demandé avant le départ auprès de l’Ambassade d’Afrique du Sud en France.

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé pour tout voyageur en provenance d’une zone infectée. Cette vaccination doit avoir été effectuée 10 jours avant l’entrée sur le territoire sud-africain.

Il s’agit notamment des pays suivants :

En Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Ethiopie, Guinée Equatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissao, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie.
Hors Afrique : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane Française, Guyane, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Venezuela.

Tout voyageur qui ne respecterait pas cette condition encourt le risque de se voir refouler.

 

Angola

Il est impératif d’être muni d’un visa avant de se rendre en Angola. Aucun visa n’est délivré sur place, y compris à l’aéroport. Les missions diplomatiques et consulaires angolaises ne délivrent pas de visa touristique. Visa délivré sur présentation de garanties de ressources et d’hébergement (une lettre de prise en charge par un organisme opérant en Angola est indispensable). Délai de délivrance : 15 jours, durée de validité du visa à une seule entrée : 30 jours. Les ressortissants français qui se rendent en Angola pour une durée inférieure ou égale à 4 semaines (par exemple rotation de personnels du secteur pétrolier ou para pétroliers) doivent solliciter auprès du S.M.E (service de migrations des étrangers) un visa de travail temporaire (lorsqu’ils en sont démunis) de manière à pouvoir retirer leur passeport avant tout départ.

 

Bénin

Le visa et une vaccination antiamarile (fièvre jaune) sont obligatoires. Un billet de retour ou pour une autre destination (prouvant que le séjour au Bénin est temporaire) ou le versement d’une caution peuvent être exigés.

Le visa n’est pas délivré à l’aéroport ni aux postes frontières. Il doit être obtenu avant le départ auprès de l’ambassade ou du consulat du Bénin dans le pays de résidence.

Ne pas oublier le carnet de vaccination qui sera exigé à l’arrivée au Bénin.

 

Bostwana

Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Leur passeport doit être valable au moins six mois après leur entrée au Botswana. Une autorisation de séjour dont la validité ne peut excéder trois mois est délivrée aux postes frontières sans paiement de droits.

La durée de séjour autorisée est à l’entière discrétion de l’agent de l’immigration qui appose le tampon sur le passeport du voyageur. Il convient donc de vérifier que la durée de séjour octroyée est suffisante pour vous permettre d’effectuer votre voyage. Si ce n’est pas le cas, il y a lieu d’expliquer calmement et courtoisement les raisons qui vous poussent à solliciter une durée plus longue (dans la limite de 90 jours / an).

Au-delà de trois mois de séjour, un permis de résidence soumis à la présentation d’un contrat de travail pour soi ou son conjoint est obligatoire.

 

Burkina Faso

Tout voyageur à destination du Burkina Faso doit être obligatoirement muni d’un visa valide délivré par les représentations diplomatiques du Burkina Faso et leurs correspondants. Les visas peuvent être également délivrés à la frontière mais pour un tarif très dissuasif.
A compter du 1er mars 2012 :

I – Tarifs pratiqués dans les ambassades et consulats burkinabés :
• Transit (1 à 3 jours) : 18 euros
• Court séjour (1 à 90 jours)
Une entrée : 35 euros
Plusieurs entrées : 45 euros
• Long séjour (maximum 6 mois)
Une entrée : 50 euros
Plusieurs entrées : 60 euros
• Long séjour (maximum 12 mois)
Une entrée : 65 euros
Plusieurs entrées : 75 euros
• Long séjour (plus d’un an)
Une entrée : 90 euros
Plusieurs entrées : 100 euros

II- Tarifs pratiqués aux postes frontières pour les passagers démunis de visa consulaire :
• Visa de 1 à 90 jours :
Entrée unique : 94 000 FCFA
Entrées multiples : 122 000 FCFA
• Visas de 1 à 180 jours :
Entrée unique : 130 000 FCFA
Entrées multiples : 156 000 FCFA
• Visas maximum 12 mois :
Entrée unique : 170 000 FCFA
Entrées multiples :196 000 FCFA
• Visas supérieurs à un an :
Entrée unique : 236 000 FCFA
Entrées multiples : 262 000 FCFA.
Des tarifs spéciaux sont accordés pour les groupes de 2 à 5 personnes.

 

Burundi

Visa obligatoire (durée maximale d’un mois, dont la demande de prolongement avec un nouveau visa se fait au Burundi même). Passeport dont la validité est d’au moins six mois supérieure à la date de sortie du territoire. Depuis janvier 2010, il n’est plus possible d’obtenir un visa d’entrée aux frontières du territoire burundais. Toute personne étrangère est désormais tenue de solliciter au préalable le visa d’entrée auprès de l’ambassade du Burundi la plus proche. La délivrance de visas à l’aéroport international de Bujumbura n’est officiellement plus autorisée.

 

Cap vert

Selon la législation capverdienne :
La durée de validité du passeport doit être au moins égale à la durée de validité du visa.

L’entrée sur le territoire capverdien doit s’effectuer à ses points-frontières :

• aéroport Nelson Mandela à Praia, île Santiago,
• aéroport Amilcar Cabral, île Sal,
• aéroport Cesaria Evora, île Sao Vicente,
• aéroport Rabil, île Boa Vista,
• port de Praia, île Santiago,
• port Porto Grande, Mindelo, île Sao Vicente,
• port de Palmeira, île Sal.

La sortie du territoire capverdien doit s’effectuer à partir des points-frontières énoncés ci-avant.

Il n’existe aucune restriction particulière à l’importation non commerciale.

Tout visa est payant. Le visa touristique, obligatoire, peut être obtenu sur présentation d’un passeport en cours de validité et d’une photographie d’identité, auprès de l’ambassade de la République du Cap Vert à Paris. Il peut être pris à l’arrivée à l’aéroport au Cap Vert.

Une prolongation du séjour touristique peut être obtenue, au Cap-Vert, auprès de la Direction de l’Emigration et des Frontières. L’Ambassade de France à Praia n’a pas compétence pour intervenir dans ce domaine.

La demande de carte de résidence, dans le cadre d’un long séjour, fait l’objet d’une procédure spécifique, au sujet de laquelle l’Ambassade de France à Praia n’a pas compétence pour intervenir.

 

Cameroun

Formalités d’entrée et de séjour au Cameroun : visa obligatoire.

Laisser, chaque fois que cela est possible, à l’hôtel ou chez les amis qui vous accueillent, des photocopies certifiées conforme des pièces d’identité et documents de voyage (carte nationale d’identité, passeports, titres de voyage) permettant aux services consulaires, en cas de perte ou de vol, de reconstituer les pièces originales dérobées ou perdues.

Le consulat général à Douala et la section consulaire de l’ambassade à Yaoundé sont à votre disposition pour vous permettre de réunir les informations utiles à vos projets et à vos déplacements, notamment s’agissant de la sécurité.

 

Comores

Les visiteurs ayant un besoin impérieux de se rendre dans l’une des 3 îles précitées sont instamment priés de prendre préalablement l’attache de la section consulaire de l’ambassade de France à Moroni (Tél : +269 773 06 15 ou 773 07 53 – Fax : 773 09 22 – Mobile : +269 333 06 10) ou, s’agissant de l’île d’Anjouan, du Vice-consulat à Mutsamudu (Tél : +269 771 02 27 / +269 320 52 00)

Les relâches de plaisanciers dans les ports des îles de Grande Comore, Anjouan et Moheli sont réglementées. Il est donc formellement déconseillé aux bateaux de plaisance battant pavillon étranger d’aborder une des trois îles, sans avoir au préalable obtenu l’autorisation d’entrée au port. Une autorisation d’entrée doit être obtenue pour chacune de ces trois îles (Moroni pour la Grande Comore, Mutsamudu pour Anjouan et Fomboni pour Mohéli). Cette autorisation est uniquement valable pour faire escale dans un de ces trois ports. Si le plaisancier souhaite relâcher dans une des villes côtières de ces îles, l’autorisation doit en être délivrée par les autorités portuaires et de l’immigration de Moroni, Mutsamudu ou Fomboni.

Une autorisation de sortie doit également être obtenue auprès de la Capitainerie des ports de Moroni-Iconi, Mutsamudu ou Fomboni et les services de l’Immigration doivent en être avisés.

A l’heure où la piraterie maritime est bien présente à proximité de la région de l’archipel des Comores, il est souhaitable d’éviter toute navigation maritime avec des bateaux de plaisance.

 

Congo

Visa obligatoire obtenu à l’ambassade du Congo à Paris.

 

Côte d’Ivoire

Depuis le 25 juillet 2009, les ressortissants français, munis de passeports ordinaires ou officiels, désireux de se rendre en Côte d’Ivoire, sont soumis à l’obligation de visa biométrique.

Tout étranger de plus de 15 ans doit être en mesure de présenter à toute réquisition des forces de l’ordre, outre les documents relatifs à son véhicule s’il en conduit un, un visa en cours de validité ou un titre de séjour.

Les titres de séjour sont délivrés par l’Office National d’Identification, situé à coté du tribunal, près de la cathédrale Saint Paul, à Abidjan.

 

Djibouti

Un visa de court séjour (d’une durée maximale de 3 mois) doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Djibouti à Paris. Il est possible d’obtenir un visa (d’une durée de 1 mois) à l’arrivée à l’aéroport à Djibouti. Toutefois, afin d’éviter toute difficulté en vue de l’obtention du visa djiboutien à l’aéroport, il est recommandé à tout visiteur venant d’un pays où se trouve une représentation diplomatique de la République de Djibouti, de solliciter, dans la mesure du possible, le visa auprès de celle-ci.

Pour les voyageurs se rendant d’Ethiopie à Djibouti par la voie routière, la présentation à la frontière, le vendredi ou un jour férié, comporte le risque de ne pas pouvoir pénétrer le jour même sur le territoire djiboutien. Il est donc préférable (et fortement recommandé) de se procurer un visa à Addis Abeba ou de se présenter à la frontière un jour ouvré.

En raison de la modification des procédures de contrôles à l’aéroport de Djibouti, il est conseillé aux voyageurs en déplacement professionnel sur le territoire djiboutien de détenir une lettre d’invitation afin d’obtenir un visa délivré par les autorités d’immigration à l’aéroport.

Il est également impératif pour tout visiteur d’avoir en sa possession la somme en espèces pour payer ce visa:
Visa de 3 jours : 50 euros ou 60 USD ou 10 000 francs djiboutiens ;
Visa d’un mois : 75 euros ou 90 USD ou 15 000 francs djiboutiens.

Tout étranger doit, s’il séjourne en République de Djibouti après l’expiration d’un délai de 3 mois, depuis son entrée sur le territoire, être muni d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident délivrée dans les conditions prévues par la loi N°201/AN/075ème fixant les conditions d’entrée et de séjour.

La durée de validité de la carte de séjour temporaire ne peut être supérieure à 1 an et ne peut dépasser la validité des documents de voyage. L’étranger doit quitter la République de Djibouti à l’expiration de la validité de sa carte à moins qu’il n’en obtienne le renouvellement. La carte de résident est délivrée aux étrangers salariés dans des sociétés de zone franche qui justifient être en possession d’un contrat de travail et fournissent la preuve de la régularité de leur entrée et séjour sur le territoire de la République de Djibouti.

Les journalistes souhaitant se rendre à Djibouti pour raisons professionnelles doivent impérativement disposer, avant leur arrivée dans le pays, de l’accréditation requise par les autorités djiboutiennes. Il est recommandé aux journalistes venant à Djibouti à titre privé de ne pas se prévaloir de leur qualité.

 

Erythrée

L’entrée des Français en Érythrée est soumise à l’obtention d’un visa qui doit être demandé auprès de l’ambassade d’Érythrée à Paris. Aucun visa n’est délivré à l’aéroport d’Asmara.

Il existe quatre types de visa : tourisme, affaires, officiel et diplomatique. Il importe de bien choisir le type de visa sollicité en fonction de l’objectif du voyage, le régime des autorisations de déplacement dans le pays étant lié à la nature du visa. Ces autorisations sont plus facilement accordées aux touristes qu’aux titulaires de visas officiels ou diplomatiques. Le délai de délivrance du visa est long (environ deux à trois semaines). Les demandeurs de visa venant pour le travail avec un conjoint ou concubin ne peuvent en principe obtenir de visa de plus de trois mois pour celui-ci s’il n’a pas une occupation professionnelle déclarée.

Déclaration d’ordinateurs portables et de devises : A leur arrivée à Asmara, les voyageurs sont tenus de faire inscrire sur leur passeport la détention d’un ordinateur portable. Ils doivent également remplir une déclaration de possession de devises étrangères si le montant est supérieur à 10 000 USD ou l’équivalent en devises étrangères. Ces obligations sont très strictement appliquées. Tout manquement peut être sanctionné par des confiscations, assorties d’amendes (actuellement 1000 € pour des devises non déclarées), et par le report du départ. Attention : il n’existe pas de distributeurs de billets en Érythrée. Il est nécessaire de prévoir son budget en conséquence.

Les frontières avec l’Éthiopie et Djibouti sont fermées. Il n’y a pas de liaisons routières ou aériennes directes. La frontière avec le Soudan est également fermée, sauf autorisation exceptionnelle.

Un « Travel Permit » est obligatoire pour sortir de la capitale ou du lieu de résidence. Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade d’Érythrée à Paris.

 

Ethiopie

En raison d’une réglementation pouvant évoluer dans des délais très courts, l’obtention d’un visa de tourisme à l’aéroport international de Bole – Addis Abeba n’est pas garantie. Aussi, il est recommandé aux voyageurs de solliciter un visa auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire éthiopienne avant leur départ.

Les voyageurs dont le visa de séjour expire avant leur départ d’Éthiopie doivent impérativement obtenir une extension de ce visa auprès des services de l’immigration à Addis Abeba (20$ américains pour un mois supplémentaire). Faute d’accomplir cette formalité obligatoire, les voyageurs sont passibles d’une amende de 20$ par mois, voire d’une amende supplémentaire de 300$ décidée par les autorités judiciaires éthiopiennes avant d’être autorisés à quitter l’Éthiopie. Toutes ces amendes ne peuvent être payées qu’en devises étrangères. Il est exigé, enfin, de ces voyageurs, qu’ils s’acquittent de ces amendes avant d’obtenir un visa de sortie (20$) leur permettant de quitter le territoire.

Les autorités éthiopiennes demandent aux voyageurs entrant en voiture en Éthiopie par les postes frontières de Metema à la frontière soudanaise, de Moyale à la frontière kenyane, de Galafi et de Dewele à la frontière djiboutienne, de présenter, en plus du visa éthiopien valable, du « carnet de passage » du véhicule, une lettre de recommandation établie par l’ambassade de France à Addis Abeba.

En raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la Corne de l’Afrique, cette lettre de recommandation n’est plus fournie aux voyageurs.

Tous les voyageurs étrangers doivent déclarer à leur entrée sur le territoire éthiopien les devises étrangères en leur possession si celles-ci égalent ou excèdent 3.000$ (environ 2.200€). Un formulaire spécifique doit être rempli à cet effet. Aucun voyageur étranger ne peut quitter l’Éthiopie avec plus de 3.000$ (ou l’équivalent en euros) en sa possession, à moins qu’il ne soit en mesure de produire les documents qui l’autorisent à le faire. Par ailleurs, tous les voyageurs qui entrent dans le pays ou en sortent ne peuvent être en possession que de 200 birrs éthiopiens au maximum.

 

Gabon

Les autorités gabonaises signalent qu’elles peuvent exiger des voyageurs, depuis le 1er avril 2010, des passeports lisibles en machine. Toute personne titulaire d’un passeport délivré entre mai 2000 et octobre 2003, toujours valide mais non lisible en machine, risque d’être refoulée à l’entrée au Gabon.

L’entrée sur le territoire gabonais est soumise à une obligation de visa. Deux options sont possibles: l’obtention d’un visa en France (prendre l’attache du consulat général du Gabon en France); la délivrance sur place d’un visa après obtention d’une autorisation d’entrée.

Pour le cas particulier des hommes d’affaires, voir ci-dessous.

1) L’obtention d’un visa délivré en France
Il doit être sollicité auprès des représentations diplomatiques et consulaires gabonaises. Le consulat général du Gabon à Paris exige la comparution personnelle des demandeurs de visa. La liste des pièces à fournir est communiquée par le consulat. Seuls les documents originaux sont acceptés. Ceux-ci peuvent être exigés à l’arrivée au Gabon par les agents de la police de l’air et des frontières. Les personnes qui se présentent à l’aéroport de Libreville sans ces documents (originaux ou copies) peuvent être refoulées vers la France.
Il est à noter qu’un visa délivré en France ne donne pas droit d’entrée automatique dans la mesure où la police aux frontières gabonaise peut effectuer un contrôle et décider de refouler une personne pour absence de documentation appropriée, ce qui s’est déjà produit pour des ressortissants français.

2) La délivrance sur place au Gabon d’un visa après obtention préalable d’une autorisation d’entrée.
Pour obtenir une autorisation d’entrée, y compris dans le cadre d’une visite familiale, la demande doit être effectuée par l’hôte au Gabon auprès de la Direction générale de la documentation et de l’immigration à Libreville. Le visiteur doit présenter une copie de l’autorisation d’entrée à l’embarquement, au départ d’un aéroport français. Elle est ensuite échangée, à l’arrivée au Gabon, contre un visa. Au même titre que pour les visas délivrés en France, il est recommandé, pour les autorisations d’entrée, que les répondants locaux (familles ou entreprises) soient présents à l’aéroport, lors de l’arrivée des personnes attendues, munis des documents originaux du dossier, dans le cas où ceux-ci n’ont pas pu leur être envoyés en France avant leur départ.
Lors du passage à la frontière par air, mer, ou bien par voie terrestre, il convient de présenter, en plus de la copie de la demande d’autorisation d’entrée, un passeport en cours de validité, un titre de transport aller-retour ou circulaire nominatif et un carnet de vaccination (fièvre jaune obligatoire). Il est nécessaire de se munir de 45 000 francs CFA (également payable en euros : 70 €), correspondant aux frais d’établissement de l’autorisation d’entrée et de délivrance du visa. Cette procédure s’applique aux ressortissants français, qu’ils soient touristes, hommes d’affaires ou simples visiteurs.

3) Cas des voyages d’affaires au Gabon
Pour tout séjour inférieur à trois mois, les hommes d’affaires sont dispensés d’autorisation dans le cas où une agence de voyage agréée au Gabon a organisé le séjour. Cependant, ils doivent justifier leur qualité et/ou énumérer par tout autre moyen écrit les contacts pendant leur séjour.

4) Pour tout séjour supérieur à trois mois, et dans tous les cas, une autorisation d’entrée à durée indéterminée sera demandée.Un visa obtenu sur place, contrairement à un visa délivré en France, facilite l’obtention d’une carte de séjour et peut être prolongé.

Gambie

Le visa est obligatoire et doit être demandé auprès de l’Ambassade de Gambie à Paris.

 

Ghana

Un visa de court séjour doit être impérativement demandé avant le départ à l’ambassade du Ghana compétente. Elle en délivre un d’une validité d’un mois. Tout voyageur arrivant sans visa d’un pays accueillant une ambassade du Ghana sur son territoire s’expose au risque de se voir immédiatement refoulé.

Il est possible d’obtenir une extension du séjour jusqu’à trois mois maximum auprès des services de l’immigration à Accra – tél. : (0302) 66 47 57. Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de séjour est exigé.

Horaires d’ouverture des postes frontières :
Avec le Togo : de 6h00 à 22h00,
Avec le Burkina Faso : de 6h00 à 18h00,
Avec la Côte d’Ivoire : de 6h00 à 18h00.

 

Guinée

Il est nécessaire de disposer de titres de séjour valides (passeport, visa) ainsi que d’un certificat de vaccination mentionnant notamment le vaccin contre la fièvre jaune. Prévoir un traitement contre le paludisme.

Les personnes en transit pour Freetown doivent absolument être munies d’un visa pour la Sierra Leone, sous peine de difficultés à l’aéroport de Conakry.

La Guinée n’exige pas d’attestation de non séropositivité pour l’entrée dans le pays.

Durant le séjour, il est préférable de toujours conserver sur soi – et bien à l’abri des pickpockets – ses papiers et titre de séjour. La police procède régulièrement à des contrôles et tout étranger qui n’est pas en possession d’une carte de séjour et le cas échéant, d’un permis de travail est arrêté.

Le franc guinéen (GNF) ne peut s’échanger que sur place et l’on ne peut repartir de Guinée qu’avec une somme de 10 000 GNF. Il convient de respecter cette dernière clause : des ressortissants français et de toutes nationalités de l’Union européenne ont été plusieurs fois inquiétés à l’aéroport pour l’avoir ignorée. Il est recommandé de ne jamais se montrer discourtois, a fortiori à l’égard d’un douanier ou d’un membre des forces de l’ordre.

Usage possible de la carte de crédit à Conakry (Hôtel Novotel).

 

Guinée équatoriale

Les ressortissants français doivent être munis d’un visa avant d’entrer en Guinée Equatoriale. Il n’y a pas de possibilité d’obtention de visa à l’arrivée. Les détenteurs d’une carte de séjour « Residencia » ou d’un permis temporaire de séjour « Permanencia » ne sont pas dispensés de visa : il doivent disposer au minimum d’un visa aller/retour « Ida y Regreso »ou d’un visa à entrées multiples « Alternativo ».

Au-delà du formulaire de demande de visa, les documents suivants sont exigés par l’Ambassade de Guinée Equatoriale à Paris :

• un passeport d’une durée de validité d’au moins 6 mois ;
• deux photos d’identité ;
• une lettre d’invitation de la personne physique, ou juridique, responsable de votre voyage, visée par le Département de la Sécurité nationale de la Guinée Equatoriale (« Carta de Llamadas ») ;
• un ordre de mission (pour les professionnels et représentants de sociétés) ;
• un carnet de vaccinations international (vaccin contre la fièvre jaune obligatoire) ;
• un billet aller/retour et une réservation d’hôtel (pour les touristes). Les empreintes digitales et une photo sont enregistrées au passage à la Police aux frontières.

L’obtention d’une carte de résidence, et son renouvellement annuel, peuvent impliquer la présentation d’un test du VIH (ce n’est plus systématique). Des cartes de séjour temporaire de 3 mois dénommées « Pernanencia » sont également délivrées. Les dossiers sont instruits à la Délégation générale de la Sécurité nationale et les délais de délivrance sont très variables.

Les devises doivent être déclarées à l’entrée et à la sortie du territoire. Les virements internationaux sont soumis au contrôle des changes. Les déplacements à l’intérieur de la Guinée équatoriale doivent se faire impérativement munis de papiers d’identité.

 

Guinée-Bissau

Un visa d’entrée est obligatoire.
En France, il peut être obtenu sur présentation d’un passeport en cours de validité à l’Ambassade de Guinée-Bissau à Paris.

 

Kenya

Les ressortissants français doivent être titulaires d’un visa (« tourisme » ou « affaires » selon l’objet de la visite).

Le visa peut être obtenu auprès de l’Ambassade du Kenya à Paris ou à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi après l’arrivée au Kenya. Son coût est de 40 € ou 50 $ pour une entrée. Le visa à entrées multiples n’est délivré que par le Service de l’Immigration du Kenya à Nairobi (Nyayo House sur Kenyatta Avenue). Le paiement du visa en euros ou en dollars américains est accepté aux guichets de l’aéroport international. Le « visa une entrée », malgré son appellation, autorise à revenir au Kenya après un déplacement dans un pays limitrophe .

Le visa de tourisme, d’une durée initiale de 3 mois, peut éventuellement être prolongé de 3 mois supplémentaires auprès du Service de l’Immigration. Le coût de cette formalité est de 2 200 ksh (environ 18 €).

Les personnes souhaitant s’installer (séjour de plus de 6 mois) ou travailler au Kenya doivent obtenir le permis de résident correspondant (Work-Permit, Dependant Pass, etc.). Les autorités kenyanes sont très strictes vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière (travail bénévole ou rémunéré sans permis de travail, etc.). Les arrestations sont fréquentes.

 

Lesotho

Les Français munis d’un passeport ordinaire en cours de validité n’ont pas besoin de visa préalable.

 

Liberia

Prendre l’attache de l’ambassade du Liberia à Paris.
En l’absence de service consulaire français à Monrovia, la délivrance de documents de voyage (laissez-passer ou passeport) peut s’effectuer auprès du Consulat général de France à Abidjan. Il est vivement recommandé de conserver son passeport en lieu sûr.

 

Madagascar

Pour les séjours de moins de trois mois, un visa d’entrée et de séjour est obligatoire. Il peut être délivré à l’arrivée à l’aéroport. Il est gratuit pour moins d’un mois et payant au delà de 30 jours (30 € environ). Ce visa dit de non-immigration n’est ni prorogeable ni transformable en visa de long séjour et ne donne pas droit à l’exercice d’une activité rémunérée.

Par ailleurs, le passeport doit être valide 6 mois au-delà de la date envisagée de fin de séjour sur le territoire.

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs en provenance d’un pays où il y a un risque de transmission de cette maladie.

Il est vivement recommandé aux doubles nationaux franco-malgaches de se munir de leur passeport français lorsqu’ils quittent le territoire malgache. En effet, les autorités aéroportuaires de Madagascar exigent que, lors de l’embarquement d’un vol à destination de la France métropolitaine ou de La Réunion, les passagers français présentant un passeport malgache soient munis d’un visa (même en cas de production d’une carte nationale d’identité française).

 

Malawi

Les ressortissants français, italiens, allemands et japonais sont exemptés de visa d’entrée dans le pays.

La durée de validité du passeport français doit être égale à au moins six mois.

L’ambassade du Malawi à Bruxelles (compétente pour la France).

 

Mali

Le visa est délivré par le consulat général du Mali à Paris ou à Marseille, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place.

 

Maurice

Court séjour

A compter du 1er novembre 2012, les ressortissants étrangers devront être munis d’un passeport dont la validité devra être postérieure à la durée du séjour. L’exigence d’une validité de passeport excédant 6 mois après la date du retour a ainsi été abrogée.

L’admission à Maurice pour les ressortissants français se fait sans visa préalable. Un visa est apposé sur le passeport à l’arrivée (port ou aéroport) par les services de l’immigration.

Sont exigés :
• un passeport devant être valide après la date de retour en France
• un billet retour,
• les justificatifs relatifs aux frais de séjour (100 dollars US par jour),
• une réservation d’hôtel ou l’adresse exacte et le numéro de téléphone de l’hébergeant.

La durée du séjour accordé (maximum de 3 mois) est à la discrétion des autorités chargées de l’immigration : elle peut être réduite dans le cas d’un séjour chez l’habitant.

Les critères d’admission sont identiques : présentation d’un billet d’avion de retour, d’un justificatif d’hébergement et détention de moyens financiers suffisants pour couvrir les frais de séjour. Sont concernés les courts séjours d’une durée maximale de trois mois sans exercice d’activité rémunérée.

Les ressortissants français se voient remettre à leur arrivée à Maurice une autorisation de séjour (« Landing Permit ») précisant la durée du séjour et portant le timbre d’entrée des services de l’immigration. Cette autorisation doit être présentée aux services de l’immigration au départ de Maurice.

Long séjour et/ou activité professionnelle

L’entrée est soumise à une autorisation préalable (sous forme de lettre). Il n’est en principe pas possible de passer du statut de « touriste » à celui de « résident ».

D’une manière générale, pour tout séjour autre que touristique, il est souhaitable de s’informer des formalités d’entrée avant le départ. Les statuts de « résident » et de « résident permanent » sont réglementés par l’ « immigration act ».

Le « Passport and Immigration Office », rue Lislet Geoffroy à Port Louis ainsi que les services du Premier ministre (bureau des « resident permit ») peuvent être consultés pour toute information relative aux titres de séjour.

Pour toute activité professionnelle : un permis de travail (work permit) est exigé et conditionne la délivrance du permis de séjour (resident permit).

Pour un stage ou un séjour de formation, un visa préalable est nécessaire : les démarches sont en principe à la charge de l’institution ou de l’entreprise d’accueil.

 

Mauritanie

Les modalités d’entrée et de séjour en Mauritanie sont les suivantes:

• Le visa d’entrée préalable est obligatoire pour les Français de passage et les personnes entrant pour la première fois en Mauritanie. Les visas sont délivrés par les autorités diplomatiques et consulaires mauritaniennes.

• L’accès par voie terrestre au territoire mauritanien doit obligatoirement se faire par l’un des points de passage suivants : PK 55 Nouadhibou, Douera, Tmeimichatt (Dakhlet-Nouadhibou), Choum (Adrar), Chegatt, Zoueiratt (Guelb), F’Derick, Bir Mogrein, Ain Ben Tili (Tiris Zemour), Oualata, Fassala Nere, Bassiknou, Adel Bagrou, Bousteila, Djigueni (Hodh Ech Chargui), Gogui Zemal, Touil (Hodh El Gharbi), Tenaha, Hamod (Assaba), Ould Yenge, Ghabou Débarcadère, Gouraye Débarcadère, Wompou Débarcadère (Guidimakha), Wali, Sagne, Tifounde Cive, Kaedi Débarcadère (Gorgol), M’Bagne, Aere M’Bar, Boghe Débarcadère, Dar El Barka (Brakna), Tekane, Jidrel Mohguen, Bac de Rosso, Diama (Trarza). Dix nouveaux points de passage ont été créés : Touajil (au sud de F’Derick près de la frontière avec le sahara occidental), N’Beiket Lahwach (sud-est), Fereni et Melgue (sud à la frontière avec le Mali), ainsi que Nouma Niere, Djowol, Dioudi Dande Mayo Bababe, Lexeiba, Marsel et M’Boyo au sud à la frontière avec le Sénégal.

Tout voyageur entrant en Mauritanie sans se signaler à l’un de ces postes sera considéré en situation irrégulière.

Dans le Nord-Est du pays, la zone à l’Est du 10ème méridien jusqu’aux frontières avec le Sahara occidental, l’Algérie et le Mali au Nord du 18,3ème parallèle, à hauteur de Tichitt, a été placée sous le contrôle de l’armée. L’accès est soumis à une autorisation expresse de l’état-major des armées.

Le visa d’entrée ne peut en aucun cas être obtenu en Mauritanie.

Les personnes résidentes en Mauritanie (séjour de plus de trois mois) et munies d’une carte de séjour en cours de validité sont dispensées de visa pour leurs allées et venues, à conditions que leur séjour hors de Mauritanie ne dépasse pas six mois.

L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat.

Toute entrée d’un véhicule est dorénavant soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Ce document doit porter les logos de la Fédération internationale de l’automobile (F.I.A.) et de l’Alliance internationale du tourisme (A.L.T.), ainsi que les signatures et cachets de l’un de ces deux organismes. A défaut de ce titre, le dépôt d’une caution garantissant les droits et taxes réglementaires en cas de vente ou de cession du véhicule sera exigée par le bureau des douanes. Cette caution sera restituée au moment de la sortie effective du véhicule du territoire. Toute cession de véhicule est soumise à l’acquittement de droits de douane. Le quitus correspondant doit être présenté à la sortie de Mauritanie. Sans avoir levé cette réglementation, dans la pratique, les autorités mauritaniennes autorisent l’entrée des véhicules sur leur territoire national, après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules, ou, en cas de cession, les quitus correspondant, devront être présentés à la sortie du territoire (pour les instructions concernant les convois humanitaires ou les transports de matériel se reporter à la fiche « Maroc »). En cas d’abandon du véhicule, il faut obligatoirement faire une déclaration au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et garder un double de cette déclaration.

 

Mozambique

Le passeport doit être valide 3 mois au-delà de la date de fin de séjour.
Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges.

Le visa est obligatoire pour tout type de passeport (même diplomatique ou de service) et doit être demandé auprès de la représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine compétente pour votre pays de résidence. En France, il convient de s’adresser à l’ambassade du Mozambique à Paris.

L’obtention d’un visa à la frontière mozambicaine (y compris dans l’un des aéroports internationaux du pays) reste toutefois possible, mais elle n’est pas garantie et elle reste en principe réservée aux ressortissants de pays sur le territoire desquels il n’existe pas de représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine. Le visa est alors limité à une seule entrée pour une période de 30 jours maximum. Son coût est de 2085 meticais (environ 60 euros).

Si le visa doit expirer pendant le séjour, il conviendra de le faire proroger dans le consulat mozambicain le plus proche (Mbabane au Swaziland ou Nelspruit en Afrique du Sud), sous peine d’une amende de 50 dollars américains par jour de séjour irrégulier.

L’obtention de visas aux frontières nord (Tanzanie et Malawi) et ouest (Zambie et Zimbabwe) du pays étant souvent très problématique, cette ambassade recommande vivement aux voyageurs de se munir d’un visa auprès des représentations mozambicaines dans les pays concernés avant de se présenter à ces frontières.

 

Namibie

La validité du passeport doit être d’au moins 6 mois à compter de la date de fin de séjour en Namibie. Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges (davantage si d’autres pays de la zone sont visités).

 

Court séjour
Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Les titulaires d’un passeport français bénéficient de permis de séjour touristiques d’une durée maximale de 90 jours, délivrés gratuitement à l’arrivée notamment aux contrôles de l’immigration à l’aéroport de Windhoek. Après l’arrivée, il convient de s’assurer de la durée du visa délivré, afin de ne pas connaître de mésaventure à la sortie.

Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa, encourt arrestation et détention puis comparution devant un juge et paiement d’une forte amende.

Pour toute prolongation de séjour (pour raisons de santé ou autres), il est nécessaire, avant l’expiration du visa, de contacter le Ministry of Home Affairs and Immigration, situé à l’angle Independence Avenue / Kasino Street à Windhoek.

Long séjour
Le séjour et le travail sont réglementés et très contrôlés en Namibie. Toute infraction à cet égard est passible de peines de prison et d’amendes. Même un stagiaire non rémunéré doit obtenir avant son arrivée un visa de travail (work visa valable au maximum 3 mois).

Une attestation de vaccination antiamarile – de préférence un certificat international – est exigée pour les personnes arrivant d’un pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune.

 

Niger

Le passeport doit être en cours de validité. Un visa préalable est obligatoire et le carnet de vaccination doit être à jour ; le visa doit être fait à l’ambassade du Niger à Paris.

 

Nigeria

Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Il doit être demandé à l’ambassade du Nigéria à Paris. Le passeport doit avoir une durée de validité de trois mois au minimum.

Le ministère de l’Intérieur nigérian a fixé de nouvelles directives concernant l’entrée des ressortissants français au Nigeria. Désormais les autorités nigérianes pourront :

• exiger, sur une base aléatoire et de façon discrétionnaire, la présentation par les citoyens français arrivant au Nigeria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigeria ;
• suspendre la prorogation sur place des visas et des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigeria ;
• refuser toute demande par un citoyen français de modification de son type de visa postérieurement à son arrivée au Nigeria ;
• refuser désormais de délivrer, quel que soit le statut ou le rang du voyageur, des visas aux points d’entrée sur le sol nigérian.

 

Ouganda

Le visa d’entrée est obligatoire pour les ressortissants français. Il peut être obtenu soit auprès d’une Ambassade d’Ouganda à l’étranger, soit à l’aéroport d’Entebbe, après acquittement d’une somme de 50 dollars US, pour un visa valable un mois, une entrée.

Attention : la procédure de délivrance de visas à l’aéroport ne concerne en principe que les étrangers en provenance d’un pays où il n’y a pas de représentation diplomatique ougandaise. Il est donc fortement conseillé aux Français d’obtenir leur visa auprès de l’ambassade d’Ouganda en France.

Les formalités de prorogation du visa de tourisme doivent être entreprises sur place auprès des services locaux d’immigration.

Depuis le 1er octobre 2010, les formalités d’obtention d’un permis de séjour ou de travail pour une durée supérieure à trois mois doivent être entreprises avant l’arrivée sur le territoire ougandais auprès des services de l’ambassade d’Ouganda à Paris.

 

République Centrafricaine

Passeport en cours de validité et visa sont obligatoires. Le visa doit être demandé à l’ambassade de la république centrafricaine à Paris.

Le certificat international de vaccination, incluant celle, à jour, de la fièvre jaune, doit pouvoir être présenté à l’arrivée.

 

République démocratique du Congo

Les principaux points d’entrée sur le territoire de RDC sont l’aéroport de Kinshasa N’Djili, l’aéroport de Lubumbashi et le « beach » Ngoliba de Kinshasa (face à Brazzaville).

A l’entrée sur le territoire de RDC, vous devrez présenter :
• Un passeport en cours de validité.
• Un visa en cours de validité (obligatoire pour entrer en République Démocratique du Congo).
• Les Français résidant en France doivent obligatoirement s’adresser à l’ambassade de RDC à Paris. Cette mesure s’adresse également aux personnes qui désirent faire un périple en Afrique en passant par la RDC.
• Les Français vivant à l’étranger doivent obligatoirement s’adresser à l’ambassade de RDC du pays de leur résidence, ou a défaut à l’ambassade de RDC compétente pour le pays de leur résidence. Dans ce cas, le demandeur doit impérativement apporter la preuve de son statut d’expatrié (carte consulaire, contrat de travail, etc…). Le non respect de cette règle de délivrance entraine systématiquement l’interdiction d’entrée sur le territoire congolais, sans possibilité d’intervention pour l’ambassade de France à Kinshasa. Les journalistes étrangers qui souhaitent réaliser un reportage doivent obtenir une autorisation de tournage (payante) du Ministère congolais de la Communication et des Médias. Une lettre explicative présentant le sujet de leur reportage est alors demandée. Cette autorisation peut-être sollicitée auprès de l’Ambassade de la RDC à Paris, en même temps que le visa.
• Un carnet de vaccinations attestant que vous êtes vacciné contre la fièvre jaune (obligatoire pour entrer en RDC).

A la sortie du territoire de RDC, vous devrez présenter les preuves de paiement des taxes suivantes auxquelles est soumis tout déplacement aérien :
Pour les vols internationaux 50 USD de « Go Pass »,
Pour les vols domestiques 36 USD de taxe aéroportuaire + 10 USD de « Go Pass ».

Il est recommandé de conserver 50 USD par personne le jour du départ pour régler cette taxe.

 

Rwanda

Les Français se rendant au Rwanda doivent impérativement être titulaires d’un visa ou d’une autorisation d’entrée sur le territoire préalablement à leur arrivée, quel que soit le motif de leur séjour (tourisme, affaires, conférence, transit, etc.) et leur point d’entrée.

Une nouvelle loi, en vigueur depuis le 31 mai 2011, fixe de nouvelles conditions pour l’entrée et le séjour des étrangers au Rwanda, en élargissant les possibilités d’octroi d’un visa ou d’un titre de séjour.

Les visas de court séjour peuvent être obtenus de deux manières :
• à l’ambassade du Rwanda à Paris
• par internet, sur le site de la direction générale de l’émigration et de l’immigration.

Les permis de séjour (19 classes de permis temporaires et 6 classes de permis permanents) sont délivrés par la Direction générale de l’émigration et de l’immigration à Kigali. La liste des pièces à fournir, les tarifs et les formulaires requis sont accessibles sur le site internet de cette institution.

 

Sao Tomé-et-Principe

Pour les ressortissants français, l’admission à Sao Tomé et Principe se fait au moyen d’un passeport en cours de validité revêtu d’un visa de tourisme. Celui-ci peut être obtenu auprès : du consulat honoraire de Sao Tomé et Principe à Paris ou du consulat honoraire de Sao Tomé et Principe à Marseille.
Il est désormais également possible de recevoir par courriel une autorisation d’entrée sur le territoire à partir du site Internet santoméen des migrations. Présentée à l’arrivée, cette autorisation permet d’obtenir un visa à l’arrivée à l’Aéroport International de Sao Tomé.

Il est possible également d’obtenir un titre de séjour dans les représentations diplomatiques santoméennes à Bruxelles, Lisbonne, Libreville, Malabo, Praia et Luanda.

Pour les investisseurs, il convient de demander aux consulats un « visa business » permettant une durée de séjour plus longue.

Le carnet de vaccinations international est obligatoire. La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l’entrée du pays.

Au départ de Sao Tomé, le paiement d’une taxe d’aéroport est exigé en devises (21$ US ou 18€).

 

Sénégal

Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informe les ressortissants français désirant se rendre au Sénégal pour un séjour de moins de 90 jours qu’ils devront être muni d’un visa biométrique à partir du 1er juillet. Les touristes voyageant avec un tour opérateur sont exemptés de ce visa jusqu’en 2014.

Pour remplir sa demande en ligne et effectuer le paiement de son visa, le requérant est invité à consulter le site de la SNEDAI.

Il peut effectuer son enrôlement par une demande en ligne ou au consulat général du Sénégal le plus proche (Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille), afin de recevoir ou non un document de confirmation de délivrance de visa comportant un code barres et toutes indications utiles.

Il est ensuite invité à retirer son visa, après un délai de traitement de 48 heures, auprès d’un des consulats généraux ou à l’aéroport de Dakar (pour ce dernier, il faut savoir que le temps d’attente pourrait être long), muni de son reçu d’enrôlement.

Informations complémentaires :
• l’enrôlement (prise d’empreintes et photo) est obligatoire pour chaque demande de visa, même si le requérant a déjà obtenu plusieurs visas ;
• il est possible d’envoyer une personne pour récupérer le visa sur présentation de la copie originale du reçu d’enrôlement, une procuration signée par le requérant et la photocopie de sa pièce d’identité ;
• le visa biométrique requiert la présence du demandeur. La prise d’empreintes digitales est obligatoire pour tout demandeur, à l’exception des mineurs de moins de 12 ans, mais leur présence est nécessaire ;
• laissez-embarquer : prorogation jusqu’en fin juillet 2013 de la facilité accordée pour l’embarquement des passagers non munis du pré-enrôlement ou pré-enregistrement ;
• binationaux : accord pour le laissez-embarquer des enfants de moins de 15 ans s’ils sont détenteurs d’un extrait de naissance transcrit dans un Consulat Général du Sénégal en France. Cette mesure s’appliquera jusqu’à la fin du mois de juillet 2013 ;
• preuve de résidence : la carte d’identité Etranger ou son récépissé sont admis comme preuve de résidence, et de ce fait exempte les ressortissants français qui résident au Sénégal de la procédure d’enrôlement et du paiement du visa ;
• enfants mineurs de résidents français : si les enfants mineurs voyagent seuls, la preuve de résidence est la copie de la carte d’identité Etranger ou le récépissé accompagné d’une preuve de filiation (acte de naissance, copie du livret de famille…).
Pour un séjour de plus de 3 mois, une carte de résident est obligatoire et doit être demandée aux services de la direction de la police des étrangers et des titres de voyage.

Les passagers embarquant sur un vol international accompagnés d’au moins un enfant mineur, et dans le cas ou l’un des parents ne voyagerait pas avec l’enfant, doivent obligatoirement fournir un document attestant de son autorisation. Cette attestation, visée par les services de police, pourrait être réclamée par la Police aux Frontières au moment du départ.

 

Seychelles

Pour un séjour de courte durée, aucune formalité préalable n’est nécessaire. Il suffit de présenter à l’arrivée un passeport valide, un billet de retour ou de poursuite de voyage, ainsi que les moyens suffisants pour couvrir les frais de séjour. Un visa de court séjour est délivré par les services de police de l’aéroport, prorogeable jusqu’à trois mois. Au delà, un permis de séjour est nécessaire.
Fièvre jaune

Les voyageurs en provenance de pays où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune doivent être en mesure de présenter, lors de leur arrivée aux Seychelles, un certificat international de vaccination antiamarile (fièvre jaune) en cours de validité. Cette obligation s’applique à tous les voyageurs en provenance de ces zones, y compris après n’y avoir effectué, qu’un simple transit (cas notamment des vols en provenance d’Ethiopie et du Kenya). En cas de non présentation de ce document, les personnes concernées pourront être convoquées à l’hôpital de Victoria pour un dépistage (facturé 100SCR).

 

Sierra Léone

Un visa est exigé pour entrer en Sierra Leone. Il est délivré par l’Ambassade de Sierra Leone en Belgique, qui a juridiction sur la France.

 

Somalie

L’obtention d’un visa est nécessaire afin d’entrer sur le territoire somalien. Celui-ci peut être obtenu auprès de l’ambassade de Somalie à Nairobi.

 

Soudan

Le visa d’entrée est obligatoire et ne peut pas être délivré à l’arrivée à l’aéroport de Khartoum. Pour obtenir un visa d’entrée, il faut s’adresser à l’Ambassade du Soudan de son lieu de résidence et compter un délai pouvant aller jusqu’à 5 semaines, avec une possibilité pour certaines catégories de demandeurs de procédure rapide au coût plus élevé. Le Soudan ne délivre que rarement des visas valables pour plusieurs entrées. Aucun étranger ne sera admis sur le territoire soudanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon israélien.

Les visiteurs et les expatriés titulaires de passeports ordinaires sont tenus, dans les trois jours suivant leur arrivée, de se faire enregistrer auprès de la direction générale des passeports, service des étrangers, quels que soient l’objet et la durée de leur séjour. Il faut procéder à cet enregistrement auprès des autorités de police dans chaque ville où l’on séjourne. En cas d’oubli ou de retard, les contrevenants doivent payer une amende.

En cas de dépassement de durée du séjour autorisé par le visa, il convient, pour éviter d’avoir à payer une amende, d’obtenir auprès des services en charge des étrangers une prolongation de son visa.

L’importation de devises n’est pas soumise à restriction. Il est en revanche impossible officiellement de s’en procurer au Nord Soudan.

 

Soudan du Sud

Pour entrer sur le territoire sud-soudanais, les ressortissants français doivent être en possession d’un visa, être vaccinés contre la fièvre jaune et munis d’un carnet de santé. Pour tout séjour de plus de trois jours, il est nécessaire de se faire enregistrer dès son arrivée sur le territoire sud-soudanais auprès du Département de l’immigration.

Dans la mesure où la délivrance d’un visa à l’aéroport de Djouba est aléatoire, les compagnies aériennes peuvent refuser d’embarquer les personnes qui ne sont pas en possession d’un visa valide avant leur départ pour le Soudan du Sud.

Pour les personnes résidant en France, la demande peut être faite à l’Ambassade du Soudan du Sud à Paris.

Les ambassades du Soudan du Sud à Nairobi, Addis Abeba et Kampala peuvent également délivrer des visas en 24 heures.

 

Swaziland

Un visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique.

Toute entrée de véhicule non enregistré au Swaziland, à l’exception des véhicules diplomatiques, est soumise à une taxe d’entrée de 50 emalangeni (ou 50 rands). Il convient de conserver le justificatif de paiement de la taxe durant tout le séjour.

Les postes frontières ne sont pas ouverts 24h/24. Les horaires d’ouverture, en principe compris entre 06h00 et 18h00, sont susceptibles de changer en fonction des circonstances. Il est préférable de s’y présenter entre 07h00 et 17h00.

 

Tanzanie

Un passeport dont la validité est au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée en Tanzanie est exigé par les autorités tanzaniennes.

La demande de visa doit être formulée auprès de l’Ambassade de Tanzanie de Paris. Toutefois, lorsque le voyageur n’a pas la possibilité d’effectuer une demande de visa avant son départ, il peut en obtenir la délivrance à certains postes frontières :

• Aéroportuaires : aux aéroports internationaux de Dar Es Salam, Zanzibar et Kilimandjaro.
• Portuaires : A Dar Es Salam, Zanzibar et Kigoma.

En revanche, au passage à la frontière, les officiers de l’immigration peuvent réduire la validité d’un visa délivré par une Ambassade de Tanzanie. Il convient donc de vérifier la mention apposée par les services de l’immigration sur le visa lui-même et de respecter strictement la durée du séjour accordé.

Enfin, il est indispensable d’informer l’autorité tanzanienne délivrant le visa du caractère touristique ou professionnel du séjour. Les tarifs du visa tourisme sont différents et toute personne séjournant sous couvert d’un visa de ce type alors que ces raisons sont professionnelles s’expose à des poursuites judiciaires aux lourdes conséquences (forte amende, expulsion, voire interdiction temporaire ou définitive du territoire). Il est par exemple interdit d’exercer une quelconque activité (même bénévole) avec un visa de tourisme : les intéressés doivent, même pour un court séjour, présenter une demande de permis de résidence de type C.

Seuls les dollars américains postérieurs à 2004 sont acceptés pour le paiement des frais de visa à l’entrée de la Tanzanie. Les euros ne sont pas acceptés.

 

Tchad

L’accès au territoire tchadien est subordonné à la possession d’un visa qui peut être obtenu auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire tchadienne.

L’enregistrement auprès du service de l’immigration est obligatoire dès l’arrivée et impérativement dans les 48 heures. A défaut, les autorités tchadiennes peuvent être amenées à refuser l’embarquement pour le vol retour.

Les déplacements en dehors de la capitale sont soumis à une autorisation de circuler délivrée par le Ministère de l’Intérieur. Ce permis est généralement accordé sans difficulté, en quelques jours. Lors d’une entrée sur le territoire tchadien par un autre poste frontière que N’Djamena, cette formalité est accomplie par le premier poste de police après consultation du Ministère de l’intérieur.

 

Togo

La règle veut que le passager soit en possession d’un passeport en cours de validité revêtu d’un visa d’entrée de court séjour (de 1 à 90 jours) délivré par les représentations diplomatiques et consulaires de la République togolaise ou, en l’absence de représentation, par les ambassades et consulats français (dans ce dernier cas, le visa est limité à 48 heures).

Cependant, un visa de 6 jours peut être obtenu à l’aéroport de Lomé et aux frontières terrestres et maritimes du Togo.

Les visas d’entrée délivrés pour un séjour de 48 heures ou de 6 jours peuvent être prorogés (jusqu’à un mois) directement à l’arrivée à Lomé auprès de la Direction générale de la documentation nationale -service des passeports et des étrangers- sur présentation des justificatifs de séjours, de quatre photographies d’identité et, le cas échéant, du règlement d’une taxe de 10.000 Frs CFA ou de 20 euros (selon la monnaie de paiement).

Pour un séjour supérieur à 90 jours, un visa long séjour, débouchant sur l’attribution d’une carte de séjour pour étranger, est à solliciter au service des passeports et des étrangers.

Outre l’obligation de présenter un carnet de vaccination, il est exigé d’être vacciné contre la fièvre jaune pour un séjour au Togo.

 

Zambie

Les ressortissants français sont soumis à l’obligation de visa pour entrer en Zambie. Ce visa est délivré par l’ambassade de Zambie à Paris sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

Cependant, un visa peut également être obtenu à l’arrivée en Zambie (aéroports internationaux et postes frontières). Un visa de tourisme (non convertible) peut également être obtenu à l’arrivée en Zambie (aéroports internationaux et postes frontières). Le coût de ce visa étant de 50 US dollars (une entrée), 80 US dollars (deux entrées ou entrées multiples), disposez de préférence du change en dollars.

Il est impératif de conserver le reçu de paiement du visa d’entrée durant tout le séjour. Il convient également d’être très attentif au nombre de jours accordés par le service de l’immigration. En effet, même si l’ambassade de Zambie vous a délivré un visa de 90 jours, l’officier de l’immigration n’accorde pas plus de 30 jours d’emblée, vous obligeant à vous rendre au service de l’immigration, avant la date d’expiration, pour obtenir une prorogation. Celle-ci est gratuite jusqu’à 90 jours de séjour. Si vous souhaitez rester plus de trois mois, l’extension est payante.
Si vous entrez pour travailler, assurez-vous que l’officier de l’immigration vous a bien accordé un visa « business » sans quoi vous risqueriez d’être poursuivi, voire incarcéré pour travail illégal. Pour l’obtention de votre permis de travail, vous devrez produire un extrait numéro 3 récent de votre casier judiciaire, traduit en anglais.

Les autorités aéroportuaires de la capitale ont mis en place en 2011 une taxe d’aéroport obligatoire au départ de Lusaka et Livingstone. Cette taxe est en principe incluse dans le prix du billet d’avion pour les vols internationaux (l’équivalent d’environ 30 kwachas zambiens). Pour les vols intérieurs zambiens, la taxe à acquitter est de 58 kwachas.

 

Zimbabwe

Un visa d’entrée est nécessaire pour les ressortissants français. Il peut être délivré soit à l’Ambassade du Zimbabwe à Paris, soit au point d’entrée (aéroport d’Harare ou de Victoria Falls notamment). Les visas à entrées multiples peuvent être obtenus à l’Ambassade du Zimbabwe à Paris ou au service de l’immigration à Harare. Il n’est délivré, aux points d’entrée, que des visas pour une ou deux entrées. Le visa coûte 30 USD pour une simple entrée, 45 USD pour deux entrées et 55 USD pour un visa à entrées multiples. Les enfants mineurs porteurs d’un passeport ordinaire individuel sont également soumis à l’obligation de visa, ceux figurant sur le passeport de leurs parents en sont dispensés. Il convient de prévoir le montant exact en billets de banque en cas de paiement à l’aéroport.

En raison de la situation monétaire du pays, ces tarifs peuvent être revus à la hausse à tout moment.

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