Dans le vaste répertoire musical, une thématique traverse les genres et les époques avec une constance envoûtante : le voyage. Des ballades nostalgiques évoquant des pays lointains aux hymnes de liberté célébrant l’évasion, les chansons sur le thème du voyage captivent l’imagination et invitent à l’évasion. Nous vous présentons ainsi les plus belles chansons françaises de voyage.

De la douce mélancolie des ballades folkloriques aux rythmes effrénés des chansons de road trip, chaque titre résonne comme une invitation au voyage, un appel à l’évasion. Ces chansons ne se contentent pas de raconter des périples géographiques ; elles capturent l’esprit du voyage dans toute sa diversité : la quête de soi, la recherche de liberté, les rencontres fortuites, les paysages époustouflants et les souvenirs qui perdurent.

Dans cet article, nous explorerons une sélection éclectique de chansons qui ont marqué l’histoire de la musique en évoquant le voyage sous toutes ses formes.

De l’Asie aux ruelles de Paris, des plages de Californie aux déserts brûlants d’Afrique, chaque morceau est une invitation à embarquer pour un périple musical où les frontières s’effacent et les horizons s’ouvrent. Que vous soyez en quête d’aventure, de dépaysement ou simplement d’une échappée belle, ces chansons sauront vous transporter vers des contrées lointaines, le temps d’une mélodie.

Plongeons ainsi ensemble dans l’univers enivrant de ces chansons francophones qui nous transportent à travers les continents, les époques et les émotions, pour un périple musical riche en découvertes et en émotions au travers de ces 20 chansons les plus émotionnelles qui nous touchent personnellement et que vous pourrez regrouper en une playlist et emmener partout avec vous.

Si vous souhaitez nous soumettre une chanson particulière qui vous a touché, n’hésitez pas à nous écrire.

Un enfant assis attend la pluie

Cette chanson interprétée par Daniel Balavoine en 1985 est une véritable pépite de la chanson française. Elle évoque la nostalgie et la patience d’un enfant attendant la pluie pour lutter contre la sécheresse qui sévit dans la partie Est de l’Afrique. Elle capture avec douceur et simplicité l’attente fébrile d’un événement qui symbolise l’urgence.

Année de diffusion : 1985
Interprète : Daniel Balavoine

La braise cachée de cendre est en vie
Comme la fleur
Éblouie
Timidement sort de l’ortie
L’horizon se déplie

En ouvrant son toit
Le ciel enfante un soleil qui tire
La mémoire de l’oubli
Et les yeux grands ouverts
Délivrés de la nuit
Je sais que quelque part
Un enfant assis
Attend la pluie

L’enfant séché sur le sol d’Erythrée

Les traits tirés
Tire un trait
Sur cette terre aride et ridée
Dont il a hérité

En refermant son toit
Le ciel enterre un soleil qui meurt
Mais la mémoire survit
Et les yeux grands ouverts
Prisonniers de la nuit
Il me reste l’image
De ce corps meurtri
Qui pousse un cri


Entends ce cri
Entends ce cri
Son lit de poussière a besoin de pluie

Fleuve de pierre
De ces yeux lunaires
Ses larmes sèches n’ont pas de prix
Tombe la pluie

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Voyage, voyage

Cette chanson emblématique des années 80 est un hymne à l’évasion et à la découverte de nouveaux horizons. Avec ses rythmes entraînants et ses paroles évocatrices, elle nous invite à partir à l’aventure et à explorer le monde.

Année de diffusion : 1986
Interprète : Desireless

Au-dessus des vieux volcans
Glissent des ailes sous le tapis du vent
Voyage, voyage
Éternellement
De nuages en marécages
De vent d’Espagne en pluie d’Équateur
Voyage, voyage
Vol dans les hauteurs
Au-dessus des capitales
Des idées fatales
Regarde l’océan

Voyage, voyage
Plus loin que la nuit et le jour (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Dans l’espace inouï de l’amour
Voyage, voyage
Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Et jamais ne reviens

Sur le Gange ou l’Amazone
Chez les Blacks, chez les Sikhs, chez les Jaunes
Voyage, voyage
Dans tout le royaume
Sur les dunes du Sahara
Des Îles Fidji au Fujiyama
Voyage, voyage
Ne t’arrête pas
Au-dessus des barbelés
Des cœurs bombardés
Regarde l’océan

Voyage, voyage
Plus loin que la nuit et le jour (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Dans l’espace inouï de l’amour
Voyage, voyage
Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Et jamais ne reviens

Au-dessus des capitales
Des idées fatales
Regarde l’océan

Voyage, voyage
Plus loin que la nuit et le jour (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Dans l’espace inouï de l’amour
Voyage, voyage
Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien (voyage, voyage)
Voyage (voyage)
Et jamais ne reviens
Voyage, voyage
Plus loin que la nuit et le jour (voyage, voyage)

Les corons

Cette chanson rend hommage aux mineurs du Nord de la France et à leur dur labeur dans les mines de charbon. Elle évoque la solidarité et la fierté ouvrière dans un univers marqué par la rudesse du travail et la camaraderie.

Année de diffusion : 1982
Interprète : Pierre Bachelet

Au nord, c’étaient les corons
La terre c’était le charbon
Le ciel c’était l’horizon
Les hommes des mineurs de fond

Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J’apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu’il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis

Au nord, c’étaient les corons
La terre c’était le charbon
Le ciel c’était l’horizon
Les hommes des mineurs de fond

Et c’était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j’avais des terrils à défaut de montagnes
D’en haut je voyais la campagne
Mon père était « gueule noire » comme l’étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d’un pays
Grâce à eux je sais qui je suis

Au nord, c’étaient les corons
La terre c’était le charbon
Le ciel c’était l’horizon
Les hommes des mineurs de fond

Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaurès
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C’est avec eux que j’ai compris

Au nord, c’étaient les corons
La terre c’était le charbon
Le ciel c’était l’horizon
Les hommes des mineurs de fond

Le ciel c’était l’horizon
Les hommes des mineurs de fond

La ballade Nord-irlandaise

La Ballade Nord-Irlandaise est une chanson engagée qui évoque les conflits en Irlande du Nord et les souffrances causées par les violences politiques. Renaud y décrit les luttes et les espoirs du peuple irlandais, ainsi que les conséquences tragiques de la guerre sur les populations civiles. La chanson porte un message de paix et de solidarité envers les victimes des conflits armés.

Année de diffusion : 1974
Interprète : Renaud

J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées

Jusqu’à Derry, ma bien-aimée
Sur mon bateau, j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger

Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter

Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix, l’amour ne se plaît
Ce sont les hommes, pas les curés
Qui font pousser les orangers

Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté

Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté

La Californie

La Californie est une chanson emblématique de Julien Clerc qui évoque le rêve américain et la quête de liberté. Elle raconte l’histoire d’un jeune homme qui décide de tout quitter pour partir vers la Californie, symbole de liberté et de réussite. Cette chanson est un hymne à l’aventure et à la découverte de nouveaux horizons.

Année de diffusion : 1970
Interprète : Julien Clerc

La Californie, la Californie
La Californie, la Californie

La Californie s’endort près de la mer
Et ne connait pas l’été de la mer
La Californie est une frontière
Entre mer et terre, le désert et la vie

La Californie, la Californie
La Californie, la Californie

Les palétuviers dorment sous le vent
La cannelle fauve embaume ton temps
La Californie est une frontière
Entre mer et terre, le désert et la vie

La Californie, la Californie
La Californie, la Californie

Près des orangers, c’est là que t’attend
Au fond de tes rêves, ton prince charmant

La Californie, la Californie
La Californie, la Californie

Mais la Californie est si près d’ici
Qu’en fermant les yeux, tu pourrais la voir
Du fond de ton lit

La Californie, la Californie
La Californie, la Californie
La Californie, la Californie
La Californie, la Californie
La Californie, la Californie

L’Amérique

L’Amérique est une chanson emblématique de Joe Dassin qui raconte l’histoire d’un homme rêvant de liberté et d’aventure. Il décide de partir vers l’Amérique pour chercher une vie meilleure, loin de ses soucis quotidiens. La chanson évoque le mythe américain et la fascination pour ce pays synonyme d’opportunités et de grands espaces.

Année de diffusion : 1970
Interprète : Joe Dassin

Les amis, je dois m’en aller
Je n’ai plus qu’à jeter mes clés
Car elle m’attend depuis que je suis né
L’Amérique

J’abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j’aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L’Amérique

Mais l’Amérique, l’Amérique
Je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux
Ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado
De l’Amérique

Les amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n’ai dans les yeux
Que l’Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d’or et brodé d’argent
Ou sans un sou mais plus riche qu’avant
De l’Amérique

L’Amérique, l’Amérique
Je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux
Ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado
De l’Amérique

L’Amérique, l’Amérique
Je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je le saurai
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve, je rêverais
L’Amérique, l’Amérique
Si c’est un rêve

Nous irons à Sligo

Nous irons à Sligo est une chanson interprétée par Mike Brant, évoquant le désir d’évasion et de découverte d’un lieu mystérieux. Sligo, ville côtière en Irlande, symbolise ici l’aventure et la liberté. La chanson invite à partir vers l’inconnu, à la recherche de nouveaux horizons et de sensations fortes.

Année de diffusion : 1973
Interprète : Mike Brant

La pluie me rappelle
L’Irlande est si belle
Et quelques fameux whiskies
Et puis Isabelle
Des filles comme elle
Jamais on ne les oublie
Sur les routes mouillées
Comme des gosses on chantait

S’il fait beau
S’il ne pleut pas de trop
Nous irons a Sligo
Sur mon bateau

Ici les heures me sembles bien fades
La vie brûle a petit feu
Ici les gens ont l’air triste et maussade
Même quand le ciel est bleu

La pluie me rappelle que pour Isabelle
Mon coeur ne s’est pas éteint
Si je vais la bas
On se reverra
Peut-être au mois d’août prochain
Devant un feu de bois
Ensemble on chantera

S’il fait beau
S’il ne pleut pas de trop
Nous irons a Sligo
Sur mon bateau

S’il fait beau
S’il ne pleut pas de trop
Nous irons a Sligo
Sur mon bateau

S’il fait beau
S’il ne pleut pas de trop
Nous irons à Sligo
Sur mon bateau

Les lacs du Connemara

Les Lacs du Connemara est une chanson emblématique interprétée par Michel Sardou, évoquant la beauté sauvage des paysages irlandais, en particulier les lacs du Connemara. La chanson raconte l’histoire d’un homme qui se remémore son amour perdu dans ce décor envoûtant. Les paroles évoquent la mélancolie, la nostalgie et l’émerveillement face à la nature.

Année de diffusion : 1981
Interprète : Michel Sardou

Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c’est pour les vivants
Un peu d’enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C’est le décor du Connemara

Au printemps suivant, le ciel irlandais était en paix
Maureen a plongé nue dans un lac du Connemara
Sean Kelly s’est dit « je suis catholique », Maureen aussi
L’église en granit de Limerick, Maureen a dit « oui »
De Tipperary, Barry-Connelly et de Galway
Ils sont arrivés dans le comté du Connemara
Y avait les Connors, les O’Connolly, les Flaherty du Ring of Kerry
Et de quoi boire trois jours et deux nuits

Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix du silence
Là-bas, au Connemara
On dit que la vie, c’est une folie
Et que la folie, ça se danse

Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c’est pour les vivants
Un peu d’enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C’est le décor du Connemara

On y vit encore au temps des Gaëls et de Cromwell
Au rythme des pluies et du soleil
Aux pas des chevaux
On y croit encore aux monstres des lacs
Qu’on voit nager certains soirs d’été
Et replonger pour l’éternité
On y voit encore
Des hommes d’ailleurs venus chercher
Le repos de l’âme et pour le cœur, un goût de meilleur
L’on y croit encore
Que le jour viendra, il est tout près
Où les Irlandais feront la paix autour de la Croix

Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix de la guerre
Là-bas, au Connemara
On n’accepte pas
La paix des Gallois
Ni celle des rois d’Angleterre

Afrique Adieu

Afrique Adieu est une chanson de Michel Sardou qui évoque le déchirement et la nostalgie de quitter ce continent qui a été le foyer de toute une vie. Les paroles évoquent les paysages, les souvenirs et les émotions liés à cette terre d’Afrique, tout en exprimant le désir de retour malgré l’adieu inévitable.

Année de diffusion : 1982
Interprète : Michel Sardou

(Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?)

Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?

Afrique adieu
Ton cœur samba
Saigne autant qu’il peut
Ton cœur s’en va

Il pleut des oiseaux aux Antilles
Sur des forêts de magnolias
Les seins dorés brûlants des filles
Passent à deux pas de mes dix doigts

Des musiciens de Casamance
Aux marabouts de Pretoria
C’est tout un peuple fou qui danse
Comme s’il allait mourir de joie

Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?
Afrique adieu
Ton cœur samba
Saigne autant qu’il peut
Ton cœur s’en va

Sur les étangs de Malawi
La nuit résonne comme un signal
C’est pour une fille de Nairobi
Qu’un tambour joue au Sénégal

Et de Saint Louis à Yaoundé
Des lacs salés au vieux Kenya
C’est tout un peuple qui va danser
Comme s’il allait mourir de joie

(Afrique adieu
Ton cœur samba
Saigne autant qu’il peut
Ton cœur s’en va)

(Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?)

Afrique adieu
Tes masques de bois
N’ont plus dans leurs yeux
L’éclair d’autrefois

Afrique adieu
Là où tu iras
Les esprits du feu
Danseront pour toi

Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?
Afrique adieu
Ton cœur samba
Saigne autant qu’il peut
Ton cœur s’en va

Afrique adieu
Belle Africa
Où vont les eaux bleues
Du Tanganyika?
Afrique adieu
Ton cœur samba
Saigne autant qu’il peut
Ton cœur s’en va

Amsterdam

Amsterdam est une chanson emblématique de Jacques Brel qui décrit la vie tumultueuse et les plaisirs sombres de la ville portuaire d’Amsterdam. À travers des images poétiques et évocatrices, Brel dépeint une atmosphère chargée d’émotions, mêlant désillusion, désir et désespoir. La chanson capture l’essence même de la ville, avec ses canaux sombres, ses marins perdus et ses nuits agitées.

Année de diffusion : 1964
Interprète : Jacques Brel

Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
À croquer la fortune
À décroisser la lune
À bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
À revenir en plus, puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette et sortent en rotant
Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Ils tournent, ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré d’un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s’entendre rire
Jusqu’à ce tout à coup l’accordéon expire
Alors d’un geste grave, alors le regard fier
Ils ramènent leurs bâtards jusqu’en pleine lumière
Dans le port d’Amsterdam
Y’a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d’Amsterdam
D’Hambourg ou d’ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Ils se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam

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San Francisco

San Francisco est une chanson de Maxime Le Forestier qui célèbre la ville de San Francisco, en Californie, et l’esprit de liberté qui y règne. À travers des paroles évocatrices et mélodieuses, la chanson évoque l’atmosphère bohème et progressiste de la ville, ainsi que son rôle emblématique dans les mouvements culturels des années 1960 et 1970. Elle invite à la découverte de cette ville mythique, avec ses collines, ses tramways et son ambiance unique.

Année de diffusion : 1972
Interprète : Maxime le Forestier

C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé

On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s’asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
À cinq heures du soir

Quand San Francisco s’embrume
Quand San Francisco s’allume
San Franciso
Où êtes-vous?
Lizzard et Luc
Psylvia, attendez-moi

Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la quena jusqu’à la nuit noire

Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra
Dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux
On s’endormira

Quand San Francisco se lève
Quand San Francisco se lève
San Francisco
Où êtes-vous?
Lizzard et Luc
Psylvia, attendez-moi

C’est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé

Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
À rester debout

Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco
Où êtes-vous?
Lizzard et Luc
Sylvia, attendez-moi

Africa

Africa est une chanson de Rose Laurens qui évoque le désir de liberté et d’aventure à travers le continent africain. Avec des paroles poétiques et une mélodie envoûtante, la chanson transporte l’auditeur dans un voyage imaginaire à travers les paysages et les cultures variées de l’Afrique. Elle exprime le besoin de découvrir de nouveaux horizons et de s’évader vers des contrées lointaines.

Année de diffusion : 1982
Interprète : Rose Laurens

Je suis amoureuse d’une terre sauvage
Un sorcier vaudou m’a peint le visage
Son gris-gris me suit au son des tam-tams
Parfum de magie sur ma peau blanche de femme

Africa
J’ai envie de danser comme toi
De m’offrir à ta loi
Africa
De bouger à me faire mal de toi
Et d’obéir à ta voix
Africa

Je danse pied nus sous un soleil rouge
Les dieux à genoux ont le cœur qui bouge
Le feu de mon corps devient un rebelle

Le cri des gourous a déchiré le ciel

Africa
J’ai envie de danser comme toi
De m’offrir à ta loi
Africa
De bouger à me faire mal de toi
Et d’obéir à ta voix
Africa

Dangereuse et sensuelle, sous ta pluie sucrée
Panthère ou gazelle je me suis couchée
Au creux de tes griffes je suis revenue
A l’ombre des cases je ferai ma tribu

Africa
J’ai envie de danser comme toi
Et d’obéir à ta loi

Africa, Africa

Je suis amoureuse d’une terre sauvage
Un sorcier vaudou m’a peint le visage
Son gris-gris me suit au son des tambours
Parfum de folie, magie de l’amour

Le lac majeur

Année de diffusion : 1973
Interprète : Mort Shuman

Le Lac Majeur est une chanson interprétée par Mort Shuman, qui évoque la beauté envoûtante du Lac Majeur en Italie. Avec des paroles mélancoliques et une mélodie douce, la chanson transporte l’auditeur dans un voyage poétique au bord du lac, évoquant la nostalgie et les souvenirs d’un amour perdu.

Il neige sur le lac Majeur
Les oiseaux-lyre sont en pleurs
Et le pauvre vin italien
S’est habillé de paille pour rien
Des enfants crient de bonheur
Et ils répandent la terreur
En glissades et bombardements
C’est de leur âge et de leur temps
J’ai tout oublié du bonheur
Il neige sur le lac Majeur
J’ai tout oublié du bonheur
Il neige sur le lac Majeur

Voilà de nouveaux gladiateurs
Et on dit que le cirque meurt
Et le pauvre sang italien
Coule beaucoup et pour rien
Il neige sur le lac Majeur
Les oiseaux-lyre sont en pleurs
J’entends comme un moteur
C’est le bateau de cinq heures
J’ai tout oublié du bonheur
Il neige sur le lac Majeur
J’ai tout oublié du bonheur
Il neige sur le lac Majeur

Le Sud

Le Sud est une chanson interprétée par Nino Ferrer, qui raconte l’histoire d’un homme fatigué de la vie citadine et en quête de liberté. Il décide de partir vers le sud pour retrouver la tranquillité et la simplicité de la vie à la campagne. La chanson évoque le désir d’évasion et la recherche de bonheur dans la nature.

Année de diffusion : 1975
Interprète : Nino Ferrer

C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l’Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c’est joli

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d’un million d’années
Et toujours en été

Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d’un million d’années
Et toujours en été

Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di

Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre
On le sait bien
On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit, « c’est le destin »

Tant pis pour le Sud
C’était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d’un million d’années
Et toujours en été

La langue de chez nous

La langue de chez nous est une chanson d’Yves Duteil qui célèbre la richesse et la diversité de la langue française au travers de la beauté de la France. L’artiste évoque l’importance de préserver les mots et les expressions propres à chaque région, car ils sont le reflet de l’identité et de la culture françaises. La chanson invite à la fierté de sa langue maternelle et à la transmission de ses particularités linguistiques de génération en génération.

Année de diffusion : 1985
Interprète : Yves Duteil

C’est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l’on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C’est d’abord en parlant que la fête commence
Et l’on boit des paroles aussi bien que de l’eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

C’est une langue belle à l’autre bout du monde
Une bulle de France au nord d’un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d’un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l’Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu’on y parle encore la langue de chez nous

C’est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu’il faut pour vivre en harmonie
Et l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il a composé toute une symphonie
Et de l’Île d’Orléans jusqu’à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il a composé toute une symphonie