D’une superficie totale de 1 128 km2, la Martinique surnommée « l’île aux fleurs » possède une population de 410,000 habitants.
La monnaie officielle de la Martinique est l’Euro.
La religion prédominante en Guadeloupe est celle chrétienne avec plus de 96% de la population qui y adhère, les autres religions étant par conséquent très minoritaire.
N’ayant une frontière terrestre commune, la Martinique est située en plein océan pacifique et est ouverte sur l’Amérique du Sud. Le seul moyen de voyager entre les îles est par bateau car étant un archipel, le moyen de transport terrestre est inutile.
Fort-de France en est le chef-lieu. Les principaux arrondissements sont : Le Marin et Saint-Pierre. A noter que la Martinique fait partie de la France.
D’un point de vue historique, Les premiers habitants de la Martinique étaient les indiens Arawaks qui ont dû fuir devant l’arrivée des indiens Caraïbes. Mais après l’arrivée de Christophe Colomb en 1502, le jour de la Saint-Martin, les indiens ont été décimés par des soldats européens. Aussi appelée Madinina « l’île aux fleurs » ou Jouanacaera « l’île aux iguanes », la Martinique est devenue française en 1635, et est gérée par la Compagnie des îles d’Amérique, créée par Richelieu. L’esclavage a été établi par la suite avec la création du Code noir et des milliers d’esclaves noirs seront amenés principalement d’Afrique de l’Ouest. L’esclavage s’est perpétué jusqu’au 24 février 1848, jour où la monarchie de Juillet est renversée. François Arago, ministre de la Marine et des colonies, admet la nécessité d’une émancipation des Noirs, mais souhaite ajourner cette question jusqu’au gouvernement définitif. Sous l’intervention pressante de Victor Schœlcher, sous-secrétaire d’État aux colonies, une série de décrets est promulguée le 27 avril 1848 dont le premier abolit l’esclavage mais prévoit un délai de deux mois à compter de sa promulgation dans la colonie. La colonisation succède au régime de l’esclavage jusqu’en 1946. Les leaders communistes d’après guerre : Aimé Césaire, Léopold Bissol, Georges Gratiant, remportent des victoires électorales en Martinique. Ils portent une proposition de loi à l’Assemblée nationale. La question est débattue au Parlement, avec un rapporteur illustre, le jeune député-maire de Fort-de-France, Aimé Césaire. Ce débat parlementaire aboutit au vote de la loi de départementalisation du 19 mars 1946, date à laquelle l’île devient un département français d’outre-mer et depuis le 18 décembre 2015 elle est une collectivité territoriale de la République française régie par la Constitution.