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Cet article est le quatrième et dernier de notre série consacrée à notre voyage dans le Nord du japon. Après avoir visité la ville de Murakami, nous avons vécu une expérience d’immersion avec les moines Yamabushis au coeur des trois monts sacrés du Shonai. Puis, nous avons testé du Fugu, le poisson le plus dangereux de la planète.

Nous continuons notre découverte de la région du Tohoku en compagnie d’Hiro san, qui a décidé de nous emmener découvrir la ville de Sakata ainsi que le secteur d’Akita avec les chutes sacrées de Tamasudare.

Pour vivre cette expérience je suis ainsi rentré en contact avec l’agence de voyage Odysway, basé en France qui nous a proposé de vivre ce concept unique.

Pour découvrir la première partie de notre récit photographique complet immortalisant notre voyage au Japon, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/japon-nord-partie-1-2-les-monts-sacres-des-moines-yamabushis/

Si vous souhaitez découvrir en photos la deuxième et dernière partie de notre voyage dans le Nord du Japon, il est nécessaire de vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/japon-nord-partie-2-2-de-tsuruoka-a-sakata/

Le Sakata Somaro Maiko teahouse

 

Alors que nous venons de manger du Fugu, le poisson le plus dangereux de la planète…et encore chamboulés d’avoir pu vivre un de nos rêves culinaires, nous quittons le restaurant et prenons la route vers la ville de Sakata dans laquelle nous nous rendons au Sakata Somaro Maiko teahouse, qui se trouve 998-0037 市 県 酒 田 市 Hiyoshichō, 1 Chome − 2, 町 −20 ; plus d’informations peuvent être découverts par le biais du site Internet : https://www.somaro.net/

En nous garant sur le parking prévu à cet effet, nous découvrons une grande bâtisse de bois qui se situe dans une rue ne payant pas de mine. Mais pas le temps d’observer plus en détail la maison, la pluie qui tombe abondamment ne nous laisse que peu de répit.

La demeure regroupe quelques geishas et plusieurs maikos, qui proposent aux visiteurs un spectacle dans lequel, elles dansent et jouent de la musique.

Une geisha aussi appelée geiko est une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d’accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée. Au nombre de 17 000 dans les années 1980, elles ne sont plus que 200 aujourd’hui, dont quelques-unes sur Sakata. Les Maikos, sont quant à elles des apprentis geishas, qui peaufinent le développement de leur art.

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Après avoir visité une partie de la maison, nous sommes conviés à rejoindre l’étage supérieur où une geisha nous invite à nous asseoir. Alors que la prise de photos du spectacle est interdite, nous sommes exceptionnellement autorisés à le filmer.

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Après avoir visité une partie de la maison, nous sommes conviés à rejoindre l’étage supérieur où une geisha nous invite à nous asseoir. Alors que la prise de photos du spectacle est interdite, nous sommes exceptionnellement autorisés à le filmer.

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La geisha, vêtue de son costume traditionnel se place dans un des coins de la pièce et commence à gratter quelques accords sur son instrument. Deux jeunes maikos entrent dans la pièce et se livrent à un ballet surprenant, la geisha commençant grâce à sa voix stridente à hypnotiser au travers de sa langueur, les visiteurs.

Les maikos se prosternent et se saisissent d’un éventail qu’elles manipulent au grès de la musique.

Après les applaudissements des spectateurs, autorisation est faîte de pouvoir être pris en photos avec les artistes.

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Le Sakata Sanno club

 

Nous rejoignons le Sakata Sanno club, qui se trouve au 2 Chome-2-25 Hiyoshicho, Sakata, Yamagata 998-0037, Japon ; le club qui fait également office de restaurant est joignable au 00 81 234 22 0146 ou sur le site : http://sannou.matizukuri.info/

Alors que nous sommes accueillis par la responsable qui nous offre une visite des lieux commentée, nous rejoignons l’étage où nous découvrons toute une série de décorations suspendues à des fils et maintenues au plafond par des sortes de parapluies.

Sur chaque fil, plusieurs figurines représentant au gré des envies, des personnages ou des objets de la vie quotidienne.

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L’hôtel Takeya Yunohama Onsen

 

Nous nous rendons, après avoir bu un expresso dans un café situé aux abords d’une station-service, à l’hôtel Takeya Yunohama Onsen qui se trouve au 14 Yunohama, Tsuruoka, Yamagata 997-1201 ; les réservations peuvent se faire sur le site : http://www.yunohamaonsen.com/en/

L’hôtel, qui propose un forfait de demi-pension aux alentours de 100 euros par personne est un vaste complexe qui se trouve en bordure de l’Océan Pacifique. Lorsque nous entrons à l’intérieur, nous sommes accueillis avec la sourire par le réceptionniste, qui nous gratifie à plusieurs reprises de salutations, avant de nous conduire à notre chambre, dont nous trouvons la peinture un peu défraîchie, les habitations du bâtiment principal n’ayant pas subi de rénovations comme les chambres de l’extension que nous visiterons le lendemain et dans lesquelles nous découvrirons des agencements modernes et spacieux.

Alors que notre repas est programmé le soir à 20 heures, nous avons le temps de nous rendre dans les onsens, et profiter ainsi d’un agréable moment de détente dans des sources de près de 40 degrés, alternant durant plus d’une heure les bains intérieurs et extérieurs.

Le restaurant de l’hôtel Takeya Yunohama Onsen

 

Nous nous détendons ensuite dans notre chambre et nous en profitons pour trier nos photographies…avant de rejoindre le restaurant de l’hôtel dans lequel une table nous a été réservée.

A peine le temps de nous asseoir, qu’une serveuse nous apporte plusieurs plats, qui une fois posés concomitamment sur la table dénote une certaine profusion. Le repas est de grande qualité ; il comprend un assortiment de ce qui se fait de mieux dans la cuisine japonaise. Nous commençons par une petite soupe, puis nous continuons avec des légumes marinés. Nous dégustons des sashimis accompagnés de leur sauce soja, puis nous passons aux poissons, dont l’un semble caramélisé. Et ce avant de déguster les mets contenus dans une sorte barbecue portatif.

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L’Océan Pacifique

 

Le lendemain matin, le petit-déjeuner de la même qualité que le dîner de la veille nous permet de prendre les forces nécessaires à la découverte d’une journée qui s’avèrera intense.

De bonne heure, nous traversons le hall de l’hôtel afin de nous rendre sur les plages de la mer du Japon, une mer de l’Océan Pacifique située entre le pays et les deux Corées, la Chine et la Russie.

Le vent qui souffle déverse ses flots de fureur sur l’eau dont la manifestation s’effectue au travers de belles et hautes vagues qui se fracassent contre les digues de protection placées par les autorités.

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Sur la plage, déserte, nous profitons de ce moment de fusion au contact d’une nature violente mais au combien galvanisante. Quelques embruns se déversent sur nos visages et nos yeux attentifs ne manquent pas une miette de ce mouvement aquatique tumultueux.

Surtout, lorsque nous apprenons que le typhon qui a frappé les jours précédents le Sud du pays amène son souffle ou du moins ce qu’il en reste jusqu’à nous.

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Le Sankyo Soko storehouse

 

Dans la ville de Sakata, nous faisons une halte afin de découvrir Sankyo Soko storehouse, qui se trouve 1-1-8 Sankyomachi, Sakata 998-0838, Yamagata Prefecture et est joignable au 00 81 234-24-2233 ou sur le site Internet : https://sakata-kankou.com

Le site, usine de conditionnement de riz comporte plusieurs bâtiments en bois dans lesquels, des dizaines d’ouvriers emballent du riz de haute qualité qui arrive d’un peu partout de la préfecture de Yamagata.

Si les bâtiments ne se visitent pas, l’extérieur de l’usine est un incontournable de la ville ; de tous temps, à chaque saison, les visiteurs se pressent pour se faire prendre en photo dans un véritable décor de cartes postales. Les arbres disséminés tout du long des bâtiments sont les pierres angulaires d’une découverte unique.

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Nous en faisons le tour et parvenons même à dénicher un temple dédié aux renards. Nous découvrons des points de vue intéressants sur la ville de Sakata ; notre accompagnateur nous abreuve d’explications sur les bateaux en bois traditionnels chargés lors des récoltes, de grains de riz qu’ils déversent sur les berges ; ces grains sont récupérés par les ouvriers qui les trient, les nettoient et les emballent.

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Nous terminons cette visite par quelques achats effectués dans le grand magasin de l’usine, qui outre le riz, propose de nombreux autres produits locaux.

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Le restaurant Tobishima Fish bawl

 

Alors que la faim commence à se faire sentir, nous rejoignons le marché aux poissons de la ville pour nous rendre dans le restaurant Tobishima Fish ball qui s’y trouve à l’étage. Le restaurant est situé au 2-5-10 Funabacho, Sakata 998-0036, Yamagata ; il est joignable au 00 81 234-23-5522 ; des renseignements supplémentaires peuvent être trouvés sur le site : https://kaisen-ichiba.net

En entrant à l’intérieur, après quelques minutes d’attente, nous commandons deux sortes de ramen comprenant du riz ainsi que plusieurs sortes de poissons frais. Une fois nos commandes préparées, nous rejoignons les tables de la salle principale qui disposent d’un creux nous permettant d’y insérer les jambes.

Le restaurant est spécialisé dans le poisson frais et les oursins ; il est si recommandé qu’il est nécessaire de prévoir une longue attente pour être servi, mais cette attente vaut le détour, car les plats proposés sont d’une qualité exceptionnelle.

Le marché aux poissons de Sakata

 

Une fois notre repas terminé, nous rejoignons le marché aux poissons qui se trouve au rez-de-chaussée ; nous découvrons un peu à l’instar du marché aux poissons de Tsuruoka, un petit marché agréable où plusieurs vendeurs attendent le chaland, sans s’égosiller.

Les étals sont bien tenus et l’endroit est propre et sans odeur particulière ; dans plusieurs cagettes en polystyrène, des escargots de mer ; un peu au fond du marché, des langoustes vivantes et pêchées du jour attendent preneur.

Un homme vêtu d’une blouse blanche nous sourit et nous propose ses plus belles pièces : nous sommes tentés, mais malheureusement, dormant à l’hôtel, nous ne pourrons faire l’acquisition de ce poisson que nous sommes dans l’impossibilité de cuisiner. Il comprend et répète à plusieurs reprises : « Touristes, touristes… » tout en souriant.

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Le Maruike Sama Spiritual pond

 

Il nous faut une heure de route pour nous rapprocher de la préfecture d’Akita et rejoindre plusieurs autres endroits sacrés des moines Yamabushis ; le Maruike Sama spiritual pond est un de ces sites.

Mais de primes abords, rien ne laisse à penser que l’endroit accueille un site de prière ; en nous garant sur le parking, face à nous, un élevage de saumons dont nous entendons le claquement des poissons contre une grille placée dans la rivière qui voit s’effectuer leur transhumance.

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Ce n’est qu’en longeant la rivière que nous arrivons à l’aune d’une forêt dans laquelle un petit chemin permet de rejoindre un lac aux eaux cristallines, qui sous couvert d’une certaine perspective revêt des couleurs turquoise.  Et ce aux abords d’un petit temple niché entre plusieurs grands arbres.

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L’usine de conditionnement de grains de riz

 

Après avoir arpenté quelques petits chemins de terre et découvert les rares champs de riz à cette époque de l’année qui n’ont pas été récoltés, nous obtenons l’autorisation exceptionnelle de découvrir une usine de conditionnement de riz.

Trois ouvriers qui y travaillent le dimanche nous accompagnent dans cette visite rare, le Japon étant à la pointe dans la préservation des mesures d’hygiènes.

Le riz contenu dans de grands silos parvient après plusieurs phases de traitement jusqu’à un évacuateur de grande taille ; il est projeté avec force dans des sacs de près de 30 kilos. Après réception de l’or blanc, le sac est fermé, puis scellé jusqu’à ce qu’un homme se saisisse d’un bras robotisé afin de le soulever et de le placer sur une palette.

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Le troisième homme nous emmène ensuite découvrir les différentes autres phases de traitement des grains.

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Tamasudare fall

 

En approchant d’Akita, nous parvenons jusqu’au lieu central de notre voyage : la chute Tamasudare dont l’entrée est gratuite.

Il nous faut effectuer bien vingt minutes de marche pour rejoindre le temple sacré qui borde l’entrée des chutes.

Derrière le temple, une grande cascade nous accueille ; les embruns projetés par le vent nous empêchent de la filmer correctement ; le décor est digne de nos plus grands fantasmes ; sur les côtés, deux petits chemins permettent de s’y approcher au plus près.

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Mais, alors que nous ne nous y attendons pas, une conque se fait entendre au loin ; nous nous retournons et alors que nous ne les avons pas entendu se rapprocher, nous découvrons un groupe de plusieurs moines Yamabushis, regroupés derrière un prêtre à l’âge bien avancé.

Le vieil homme à la figure émacié range son coquillage et commence à dévoiler une prière répétée par ses élèves. La scène est digne des plus grands animés japonais. A croire que les moines ont programmé leur arrivée juste pour nous satisfaire.

Face aux moines, la chute Tamasudare dévoile tout son potentiel ; nous nous plaçons derrière le groupe et la piété des croyants émerge en même temps que les embruns qui nous caressent le visage. Un moment inoubliable et rare que nous venons de vivre.

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L’hôtel Choukai Sensou

 

En retournant à Tsuruoka, Hiro San, notre guide souhaite nous présenter un hôtel renommé dont les Onsens se trouvent au cœur d’une nature unique. L’hôtel Choukai Sensou peut être joint au 00 81 234 61 1727 ou sur le sansou@choukai.jp. Le site Internet est le www.choukai.jp

Hiro San demande, quand bien même nous ne séjournons pas à l’hôtel, si nous pouvons tester les onsens ; la réceptionniste acquiesce. Nous rejoignons les thermes réservés aux hommes et nous nous déshabillons avant de pénétrer une eau à près de 40 degrés. Plusieurs autres hommes, dont de nombreux moines Yamabushis profitent de ce moment de détente.

Mais les onsens prennent tout leur sens, au travers de leur bassin extérieur dans lequel coule une source à plus de 45 degrés ; nous nous plaçons à ses côtés pour profiter des bienfaits directs de la source et en profitons pour nouer connaissance avec un prêtre Yamabushi qui se détend en tenue d’Adam.

L’hôtel Shonai hotel Suiden terrasse à Tsuruoka

 

Après une heure de route, nous rejoignons notre hôtel qui se trouve à Tsuruoka. Il s’agit d’un hôtel récent de moins de deux ans qui se nomme Shonai hotel Suiden terrasse. L’hôtel, un trois étoiles propose des chambres à même pas 100 euros, pour un confort exceptionnel. L’hôtel se trouve au  Shimotorinosu-23-1 Kitakyoden, Tsuruoka, Yamagata 997-0053, Japon ; il est joignable au 00 81 235 25 7424 ou sur le site : https://suiden-terrasse.yamagata-design.com

En entrant dans l’hôtel et en grimpant les escaliers qui nous mènent à l’étage, nous découvrons un univers écologique tout de bois et de carton recyclé vêtu. En rejoignant notre chambre qui se trouve dans un long couloir, nous dépassons une grande bibliothèque contenant des références en langues japonaises et anglaises.

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Notre chambre qui s’ouvre avec une carte magnétique dévoile une pièce principale spacieuse à l’agencement moderne ; un beau bureau sur lequel une lampe constituée avec du carton ; le matelas est moelleux à souhait et la salle de bain est ouverte sur l’extérieur. Les toilettes japonaises renommées dans le monde sont grandes et il nous faut bien dix minutes pour en étudier le fonctionnement : longueur et force du jet central, initialisation, chauffage de la planche, nettoyage instantané…et même musique diffusée dans la salle de bain.

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Les onsens de l’hôtel sont d’une qualité rare ; se situant dans un univers épuré, ils sont constitués d’une partie intérieure et d’une autre extérieure qui donne sur les rizières de la ville, que les visiteurs peuvent rejoindre directement de l’étage inférieur de l’hôtel.

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Le restaurant Gyozas Koraku-en-Chinese

 

Dérivé de Jiaozi en chinois : « pâte farcie », les Giozas japonais sont des petits raviolis frits ayant pour origine la Chine voisine, qui après avoir été importés ont été si appréciés au pays du soleil levant qu’ils ont été adaptés et intégrés dans le jargon culinaire national.

Manger des Guiozas ne peut se faire que dans des enseignes dédiées à cet effet, les japonais ayant pris l’habitude de segmenter leur cuisine ; ainsi, de nombreuses chaînes proposent ce met, généralement dans des restaurants qui véndentt également des nouilles chinoises.

Nous nous asseyons à une table dans le fond de la salle principale et choisissons un menu qui comporte une vingtaine de Giozas composés en majeure partie de viande ; en moins de cinq minutes, notre plat nous est porté ; dans un petit bol, nous mélangeons un peu de sauce soja et du vinaigre et pouvons commencer à déguster nos raviolis, que nous agrémentons avec un peu de Wasabi. Le repas est succulent et vraiment peu cher : aux alentours de 7 euros le menu complet.

La dernière mâtinée à Tsuruoka

 

Le matin de bonne heure, après une nuit délicieuse, Hiro san souhaite nous emmener dans un fast-food typique du pays afin de pouvoir prendre notre petit-déjeuner. Nous arrivons devant une enseigne nous laissant penser à un fast-food américain type Mac Donald ou Burger King, avec pour seule différence les écrits en Japonais et le goût du burger que nous choisissons, accompagné d’un grand verre de Cola.

Une fois notre petit-déjeuner englouti, Hiro San nous conduit en périphérie de la ville dans le but de nous faire découvrir la culture de la région de manière ludique. Alors qu’une petite pluie fait son apparition, nous nous précipitons dans une sorte de vignes protégée par une bâche. Spécificité japonaise oblige, les grappes de raisins ne poussent pas sur le sol mais dans les airs, accrochées à des fils de fer.

Les familles présentes sur le site sont nombreuses. Pour quelques dizaines d’euros, elles ont la possibilité de cueillir les grains qu’elles ont le choix soit de déguster sur place, soit d’emporter à leur maison.

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Les grappes sont de belles consistances et les grains de raisins, bien juteux, la terre de la région offrant tous les nutriments essentiels à leur pousse.

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Nous retournons au marché municipal de la ville afin d’acheter quelques bouteilles de saké à emporter lors de notre retour en France. Sur place, nous sympathisons avec une vendeuse de petites brochettes baignant dans un fromage appétissant.

Alors que la femme nous offre avec le sourire une brochette afin de nous faire tester la qualité de ses produits, sa fille prépare des marrons chauds au travers d’une machine de sa composition.

Elle insert à l’intérieur d’une cuve un gaz qu’elle met sous pression à haute température ; une fois l’aiguille d’un nanomètre dans le rouge, elle relâche la pression dans un tonitruant bruit qui attire irrémédiablement l’attention ; les marrons chauds sont déversés dans une sorte de bol en dégageant une odeur fort agréable.

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Le restaurant gastronomique Al Ché Cciano

 

Si Tsuruoka propose une large gamme de culinaires, peu d’endroits parviennent à rivaliser avec le restaurant gastronomique Al Ché Cciano, qui se trouve au Ichirizuka-83 Shimoyamazoe, Tsuruoka, Yamagata 997-0341, Japon ; il est joignable au 00 81 235 78 7230 ou sur le site Internet : http://www.alchecciano.com

En entrant dans le restaurant, nous découvrons plusieurs chefs s’attelant à préparer des assiettes à la vue des convives. Nous sommes placés à notre table et nous commandons le menu découverte composé de plusieurs plats.

Le serveur nous amène un verre de vin ainsi qu’un amuse-bouche surprenant : des pâtes froides accompagnées de caviar. La texture est singulière et le mariage entre un met simple et un met d’exception donne à l’ensemble une consistance exquise.

S’ensuivent, une fine tranche de poisson mariné, une soupe de légume et un risotto à base de jambon retravaillé. La viande servie ensuite est un régal, tant sa charpente permet de dévoiler des saveurs insoupçonnées de coriandre et d’autres épices endémiques au pays. Le plat principal de pâtes agrémentées de sauce tomate vient clore ce voyage en Italie à la sauce nippone.

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Le barbecue coréen Yakiniku Iwaji

 

Après une après-midi durant laquelle nous profitons des thermes de l’hôtel, nous nous rendons à nouveau dans le centre-commercial de la ville afin de finaliser nos emplettes.

Non loin du centre commercial, Hiro San qui souhaite que nous terminions notre séjour en beauté nous emmène dans un restaurant typique qui propose un barbecue coréen : le restaurant Yakiniku Iwaji, nous accueille dans une salle dans laquelle, de nombreux barbecues sont posés sur les tables.

Chaque barbecue voit placer en son dessus, un gros tuyau afin d’aspirer tous les résidus d’odeur pestilentielle, ce qui amène paradoxalement dans un restaurant spécialisé dans le barbecue, une absence totale de fumée.

Pour une vingtaine d’euros, nous commandons un plat composé de viande de poulet, de porc et de bœuf typique, aussi tendre que le bœuf de Kobé. Le barbecue est allumé par une des serveuses ; étant donné qu’il est alimenté par du gaz, il se met en chauffe rapidement, ce qui nous laisse immédiatement la possibilité de nous servir.

Le concept ainsi proposé par le restaurant est convivial ; il permet l’entre soi dans le bon sens du terme. En outre, l’onctuosité de la viande que nous accompagnons de riz et de sauce soja nous plaît fortement et vient clore un voyage culinaire au cœur de la région du Shonai.

Le bilan

 

Ainsi, quel que soit l’endroit découvert, nous avons constamment surpris…et ce tout domaine confondu. L’accueil dans le Shonai, encore peu perverti par le tourisme de masse dévoile une facette du Japon dont nombre de touristes méconnaissent.

L’agence française Odysway propose ainsi un concept unique : permettre aux voyageurs de vivre des expériences uniques en toute indépendance, mais avec toujours pour mot d’ordre : la qualité.

Toutes les expériences vécues ont été mémorables et il ne se passe pas une journée sans que je me dise : j’y retourne quand ?

Mentions spéciale faîte à Hiro San, qui donna de sa personne pour m’accompagner de la meilleure manière qui soit : avec respect et bienveillance.