Attention, ce récit photographique n’est pas un article, mais une photothèque qui reprend de manière chronologique l’intégralité de notre découverte de l’Afrique du Sud.
Nous avons ainsi pu parcourir ce pays d’Est en Ouest et du Nord au Sud, afin d’en arpenter le territoire.
Le départ vers Paris
Très tôt le matin, nous patientons dans une gare de province.
Le train arrive finalement sans retard. Le trajet qui mène vers la gare de l’Est dure 01 h 30.
Nous nous dépêchons à la gare de l’Est de prendre le métro, puis le RER nous conduisant à l’aéroport Charles de Gaulle.
Une odeur désagréable règne dans les sous-sols parisiens.
L’aéroport Charles-de-Gaulle
Le trajet dure 30 minutes. Nous arrivons enfin à l’aéroport. Nous devons encore prendre les escaliers. Nous rejoignons le hall de l’aéroport.
Notre vol avec la compagnie Turkish airlines n’est pas en retard.
Nous grimpons dans l’avion.
Le vol avec escale jusqu’en Afrique du Sud
Après 3 heures de vol, nous arrivons à Istanbul pour une escale de cinq heures.
Nous ne sortirons pas de l’aéroport, étant donné qu’à l’extérieur, la pluie redouble d’intensité.
Nous en profitons pour faire un tour dans la galerie commerciale.
Puis, nous prenons une petite collation.
Il est enfin l’heure d’être appelé pour l’embarquement. Un bus nous conduit jusqu’à l’avion.
L’aéroport de Johannesburg
Et après 9 heures de vol, nous arrivons en Afrique du Sud, à l’aéroport de Johannesburg.
Les Français n’ayant pas besoin de visa, les formalités d’usage ne durent qu’un temps restreint. Normalement, il faut un billet d’avion retour, mais personne ne nous l’a demandé ; nous n’en avons donc pas pris.
Nous récupérons nos bagages.
La récupération de notre voiture de location
Et nous sortons à l’extérieur, rejoindre le hall des locations de voiture.
La température extérieure est de 35 degrés. En ce mois de décembre, l’été règne en maître dans l’hémisphère Sud.
Nous patientons au guichet Hertz pour récupérer notre véhicule. En plus de nous avoir laissé patienter plus de trois heures, le loueur nous remet un Tiguan sans roues motrices, ce qui nous posera de nombreuses difficultés pour circuler et nous devrons corriger l’erreur sur le feuille de location ne faisant pas mention du kilométrage illimité. Une franchise bien différente de l’enseigne française où le service est généralement irréprochable.
Nous sommes surpris de la qualité de l’autoroute sur laquelle nous circulons.
Route vers Bloemfontein
Nous prenons la direction de Bloemfontein.
Nous essayons de nous acclimater à la conduite à gauche.
Les conducteurs roulent prudemment.
Nous tournons à la première station service que nous croisons.
Nous achetons quelques bouteilles d’eau ainsi que des produits alimentaires ensachés.
Nous reprenons notre route.
Nous croisons de nombreuses personnes sur le bord de la route. Ils attendent l’arrêt d’une voiture, qui pour quelques billets, les conduiront jusqu’à la prochaine ville. Nous passons plusieurs péages.
Nous faisons une halte dans la campagne sud africaine.
Nous en profitons pour découvrir le travail dans les champs de certains paysans.
Nous tournons à droite en direction de Bethlehem. Du moins, nous nous rendons en direction du Lesotho.
Nous quittons l’autoroute.
Nous nous trouvons au cœur du pays. La route est entourée de champs cultivés.
Au fur et à mesure de notre progression, la route se raccourcit en largeur.
Il y a peu de circulation.
C’est alors que nous tombons sur un homme qui ramasse des hautes herbes.
Il nous explique que ces herbes seront revendues et servirons à nourrir le bétail ou à fabriquer le toit de certaines maisons.
Nous découvrons notre premier township.
Les habitants qui y vivent sont largement défavorisés. Etant donné la dangerosité de l’endroit, nous en nous y aventurerons pas.
Nous continuons notre route.
Nous nous arrêtons après trois heures de route.
Nous prenons une collation aux abords d’un lac.
Sur la route, nous devons laisser passer un convoi de véhicules agricoles.
Les Sud Africains n’ont pas peur de s’entasser sans sécurité à l’arrière des camions.
Les travaux sur les routes sont nombreux.
Il faut bien patienter une quinzaine de minutes.
En plein cœur de la montagne, le bruit des engins de chantier détonnent au milieu du silence campagnard. Afin d’empêcher les conducteurs les plus impatients de circuler dangereusement, de nombreux cailloux sont disséminés sur le côté en réparation.
Le soleil commence à se coucher. Nous arrivons vers la frontière avec le Lesotho. La capitale du Lesotho ne se trouve qu’à 11 kilomètres. La route devient meilleure.
La frontière avec le Lesotho
Sur les côtés, de belles collines. Nous parvenons à la frontière.
A l’instar de nombreuses autres frontières à travers le monde, une frénésie commerciale s’installe.
Le policier de l’immigration nous salue et nous tamponne notre passeport.
Nous quittons l’Afrique du Sud.
Quelques jours plus tard, nous retournons en Afrique du Sud en passant par le poste frontière de Maseru, ouvert 24 heures sur 24.
Route vers Durban
Nous prenons la direction de Ladybrand. Nous nous éloignons du Lesotho. Du moins, nous contournons le pays en direction de Bethlehem. Nous pénétrons dans un parc naturel.
Le paysage donne l’occasion de nous arrêter quelques instants.
Nous profitons de cette vue dégagée.
Les monts à l’horizon s’aperçoivent parfaitement.
Nous faisons une halte à côté d’un township.
Nous discutons avec des jeunes hommes qui nous rejoignent et nous questionnent avec intérêt.
Nous pénétrons dans un autre parc. L’entrée est gratuite.
Nous le traversons rapidement.
Un autre township attire notre attention. Il est assez petit et ressemble à une petite municipalité.
Nous reprenons notre route.
Il y a peu de voitures sur les routes. La campagne nous entoure.
Les contrôles de police sont inexistants.
La bonne qualité de la route nous donne la possibilité d’accélérer. Nous nous approchons de la sortie du parc.
Il n’y a aucun contrôle à la sortie.
Nous continuons notre route. Sur le bas côté, de petits lacs agrémentent notre voyage.
Après deux heures de circulation sur les petites routes, nous arrivons à l’autoroute en direction de Durban.
Nous franchissons le péage, qui est de l’ordre de quelques euros.
Durban
Le soleil commence à se coucher.
Nous arrivons à notre hôtel : le Pavilion hôtel, un hôtel à une soixantaine d’euros la nuit. Un hôtel quatre étoiles, mais au personnel très désagréable.
La chambre est propre et spacieuse.
Le lendemain matin, nous rejoignons l’extérieur de l’hôtel.
Le front de mer
Nous nous dirigeons vers le front de mer. Les guides touristiques le déconseillent, l’estimant dangereux. Nous tentons quand même notre chance.
Durban est une des plus grandes villes d’Afrique du Sud.
La criminalité y est importante.
Mais, face à la mer, nous nous sentons en sécurité.
Nous faisons face à l’océan Indien.
Néanmoins, le froid nous empêche de nous baigner.
Ce qui n’empêche pas de nombreux sud africains de se jeter à l’eau.
Le vent souffle toujours…
…mais les températures montent rapidement.
La plage est belle.
Et la vue sur le stade renforce le côté carte postale du lieu.
Avec un ciel un peu plus bleu, la situation aurait été parfaite. Les vagues redoublent d’intensité. Nous avançons le long de la plage.
La police est omniprésente. Sur le sable, des constructions d’avion sont merveilleusement réalisées.
Les gens affluent par dizaines.
Nous lions connaissance avec Jimmy, un policier sympathique.
Nous nous rendons au bout de la jetée.
Il est temps pour nous de faire marche arrière et quitter cette belle plage.
La pauvreté reste malgré tout bien visible.
Nous retournons à l’hôtel chercher nos affaires.
De l’extérieur, l’hôtel ne paie vraiment pas de mine.
Le centre-ville
Afin de visiter la ville en toute sécurité, nous faisons appel à un taxi, avec qui nous négocions un tarif pour la journée. Une cinquantaine d’euros.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Nous nous arrêtons sur la place de l’hôtel de ville.
Le bâtiment fait face à un parc bien entretenu.
De nombreux passants aiment s’y promener.
Le bâtiment est impressionnant.
La place grouille de monde.
Malheureusement, ces passants doivent faire avec une population un peu plus marginalisée.
La sécurité semble néanmoins assurée.
Nous continuons notre route vers un des quartiers populaires de la ville.
Nous faisons connaissance avec des Congolais, qui travaillent en tant que coiffeurs dans des baraquements éphémères.
Nous découvrons la mosquée de la ville, une des plus grandes du pays.
Nous contournons la mosquée.
Nous découvrons une belle église.
Nous continuons notre route. De grands bâtiments se dressent dans le ciel sud Africain.
Le port
Nous nous rendons en direction du port. Nous dépassons de longues halles. La vue de l’océan Indien est quand même plus intéressante. Le port est libre d’accès.
En face, de longues tours traitent le pétrole qui arrive par transporteur.
Le port travaille à plein régime, Durban étant une ville située au cœur d’un circuit maritime.
Toutes sortes de matières premières transitent par la ville.
Nous découvrons à présent le port de plaisance.
Ce dernier est beaucoup plus petit que le port commercial.
Nous profitons de l’air marin.
Le soleil vient de se lever.
Et le vent est tombé.
Le temps d’admirer ces petits bateaux.
Nous reprenons ensuite notre véhicule en direction du centre ville.
Certains quartiers sont irréprochables d’un point de vue propreté.
Nous visitons le centre des congrès.
Puis, nous continuons notre chemin. Nous garons notre véhicule.
Nous visitons le musée de la ville, du moins un de ses musées.
Puis, nous découvrons une maison traditionnelle.
Le guide nous explique qu’il s’agit d’une maison ancienne, aujourd’hui transformée en une sorte de musée vivant.
Un dernier détour par le stade de foot.
La route vers le Swaziland
Nous reprenons l’autoroute en direction du Swaziland.
L’Afrique du Sud est un pays réellement moderne. Les voitures sont omniprésentes.
Nous longeons l’océan Indien en direction du Nord. Nous passons un péage et pénétrons dans le Zoulouland.
Le Zoulouland
Nous faisons connaissance avec nos premiers Zoulous.
Ils nous accueillent, les bras ouverts.
Le Zoulouland est une formidable région.
Elle comprend un peuple qui a su conserver ses traditions.
Dans la campagne sud africaine, quelques maisons sont disposées le long des champs cultivables.
Elles présentent tout le confort moderne.
Les Zoulous sont passés maîtres dans l’élevage de grands troupeaux.
Nous découvrons les arbres qui sont le symbole de l’Afrique.
Route vers le Swaziland
Nous continuons notre route.
Nous traversons de grandes forêts.
Nous faisons une halte dans une station service.
De beaux arbres nous accompagnent. Nous quittons l’autoroute. Nous nous approchons de la frontière avec le Swaziland.
En Afrique du Sud, même les routes secondaires sont de bonnes factures.
Le décors est verdoyant. Nous longeons à présent la frontière avec le Swaziland.
Nous demandons notre chemin en arrêtant une voiture. Nous avons demandé au bon moment. A quelques mètres, nous devons tourner à droite.
Nous entrons sur une piste.
La route redevient goudronnée.
La frontière avec le Swaziland
Nous franchissons la frontière de Lavumisa ouverte de 08 h 00 à 18 h 00 ; l’officier sud africain nous tamponne notre passeport avec un grand sourire.
Quelques jours plus tard, nous retournons en Afrique du Sud par la frontière avec le Swaziland.
Route vers Graskop
Nous prenons la direction de la ville de Graskop. Nous retrouvons Des routes goudronnées et bien entretenues. Autour de nous, le paysage est toujours attractif. Nous dépassons plusieurs petites villes.
Autour de nous, le paysage est toujours attractif. Nous prenons une collation bien méritée.
Et profitons d’un moment de détente. La température extérieure est de 35 degrés.
Nous traversons une autre petite ville. Ainsi que de nombreuses forêts.
Le Nord de l’Afrique du Sud est connu pour son paysage verdoyant.
La route est tout de même longue. Nous traversons une autre ville. Nous ne nous arrêtons pas.
Et après avoir retrouvé une énième fois la campagne.
Graskop
Nous arrivons dans la ville de Graskop, la ville par laquelle se font les accès au Blyde canyon river.
La ville ne présente pas grand intérêt. Si ce n’est sa localisation qui permet sans effort d’avoir accès à l’ensemble des merveilles naturelles du secteur.
Nous prenons la direction de God’s window.
Nous quittons la ville par la gauche.
Nous circulons sur une ligne droite. Nous faisons attention de ne pas louper la première sortie à droite.
God’s window
Nous pénétrons sur le parking de God’s window, pour la modique somme de 1 euro. L’entrée du site est gratuit.
Nous avons quelques mètres à parcourir. Une route mène vers un parc, alors que le site God’s window se trouve à droite.
La vue est époustouflante.
Elle porte bien son nom.
En contrebas, se trouve une forêt touffue.
Le chant des oiseaux se fait entendre.
Nous sommes ébahis par une telle beauté.
En sortant, nous achetons quelques souvenirs. Nous continuons sur le route principale.
Day Break
Nous nous arrêtons sur le bas côté, sur un site qui se dénomme : Day break. Le site reste agréable.
Nous effectuons une belle petite promenade.
Les teintes passent du vert à l’orange.
L’endroit est désert.
Nous avançons sur un petit chemin.
Bourke’s luck Potholes
Nous arrivons sur le site des Bourke’s luck Potholes. Nous payons une somme de 10 euros par personne. Le site ouvre jusqu’à 17 h 00.
Nous devons traverser un parc sur lequel des dizaines de personnes prennent une collation en famille. Nous ne nous attardons pas.
Nous pénétrons dans le site.
La vue est dégagée.
Nous croisons quelques singes.
Ces derniers ne sont pas farouches. Nous les dépassons.
Nous empruntons un petit pont.
En contrebas coule une rivière.
L’eau n’est pas claire.
Cette couleur est du aux frottements de l’eau contre les parois rocheuses qui s’effritent à son passage.
Vers le fond du site, de jolies cascades attirent notre attention.
Nous suivons le chemin de l’eau.
Ce qui nous mène vers une autre partie su site. Des anfractuosités aux formes surprenantes.
Le site est remarquable.
De grands ponts enjambent le canyon.
De gros rochers se sont détachés de leurs parois.
Il est surprenant de voir à quel point la nature façonne son paysage.
Un peu comme si un sculpteur était passé par là.
Le site est digne d’intérêt.
Se pencher donne le vertige.
Malheureusement, nous devons quitter ce lieu.
Nous venons d’apprendre que le site des three rondawels distant de quinze kilomètres ferme à 17 h 00.
Three rondawels
Nous nous dépêchons pour ne pas louper ce haut lieu touristique du canyon.
Nous parvenons in extrémis à pénétrer sur le site. Et nous économisons même l’entrée d’une dizaine d’euros, étant donné que le guichet est fermé. Le garde voyant notre envie de découvrir ce site nous a laissé entrer, malgré sa fermeture proche.
Et fort heureusement.
A 180 degrés, la vue offre un spectacle remarquable.
Peut-être une des plus belles au monde.
Les three rondawels sont trois cônes placés côte à côte.
Ils sont d’une régularité sans égal.
Intégrés dans un paysage datant de plusieurs millions d’années.
Les photographies sont nécessaires…
…afin de préserver ce moment unique.
Les parois sont abruptes.
Le paysage est montagneux jusqu’à loin devant.
Un dernier regard.
Nous repassons devant le poste de garde, afin de saluer le gardien qui nous a permis cette découverte.
Route vers le Zimbabwe
Nous prenons ensuite la route vers le Zimbabwe. Le soleil commence à tomber.
Sur le bord du chemin, nous ne pouvons nous empêcher de découvrir d’autres sites formidables. Des sites libres de droits.
La route est sinueuse.
Cette sinuosité s’explique par la présence de nombreuses montagnes.
Les couleurs dans le ciel explosent.
Le vrai coucher de soleil africain.
Les teintes passent du rose à l’orange au fur et à mesure que le soleil disparaît. La route en Afrique du Sud la nuit est difficile, car les phares des voitures que nous croisons sont réglés de manière assez haute.
La nuit est tombée. Mais pas les températures.
Nous arrivons dans la ville de Louis Trichard. Nous parvenons à trouver un hôtel, alors que les indications sur le bord des routes sont peu perspicaces. Nous prenons avant tout une légère collation.
Après une bonne nuit de sommeil, nous repartons en direction du Zimbabwe. Nous traversons nombre de petites villes sans nous y arrêter.
La route est rectiligne. Le brouillard commence à se lever. Nous franchissons un péage de quelques euros.
Nous faisons le plein.
Nous arrivons à proximité de la frontière.
Nous pénétrons dans la ville frontalière de Musima.
Dés le bon matin, la ville s’électrise grâce à ses habitants ou aux visiteurs de passage.
Nous devons la traverser.
Les voitures qui y circulent sont nombreuses.
Chacun essaye de tirer profit de ce dynamisme. Nous continuons notre chemin.
Nous devons encore circuler quelques kilomètres pour atteindre la frontière.
La frontière avec le Zimbabwe
Nous arrivons à la frontière.
L’officier de l’immigration nous appose le tampon sur notre passeport.
Nous longeons une longue file de véhicules qui souhaitent entrer dans le pays en provenance du Zimbabwe.
Les papiers de notre véhicule sont contrôlés. Malheureusement, le loueur a oublié de nous remettre le papier bancaire stipulant que le véhicule n’est pas gagé. Nous sommes obligés d’attendre que le douanier zélé appelle la compagnie et la banque.
Une heure après, nous pouvons repartir.
Nous imaginons l’attente de ces zimbabwéens qui souhaitent entrer dans le pays.
La frontière avec la Namibie
Plusieurs jours après, de l’autre côté du pays, nous traversons la frontière namibienne Vioolsdrift border.
La récupération de notre passeport nous prend une dizaine de minutes.
L’officier de l’immigration nous appose notre tampon.
La frontière est cependant assez étendue. Il nous faut quelques kilomètres pour la traverser.
Un dernier contrôle de douane ne nous prend que cinq minutes.
Nous pénétrons sur le territoire sud africain. Nous prenons la route vers la ville de Springbok. Le paysage est très montagneux.
Le soleil commence à se coucher. Nous trouvons avant la nuit noire, un hôtel d’une trentaine d’euros, hôtel réservé aux routiers, mais dans lequel nous sommes accueillis cordialement.
Route vers Cap Town
Le lendemain matin, nous reprenons la route. Il y a peu de circulation du côté Ouest de l’Afrique du Sud.
Plus de 600 kilomètres nous séparent de la ville de Cap Town.
Etant donné que nous n’avons plus de carburant, nous nous arrêtons à la première station service. Nous en profitons pour prendre une collation bien méritée.
Nous repartons ensuite.
Nous continuons notre route.
Pas un policier ne se trouve sur les routes.
En nous approchant de la région de la ville de Cap Town, nous commençons à apercevoir des vignes qui s’étendent à perte de vue.
Nous nous arrêtons aux abords d’un lac.
En nous retournant, nous apercevons également un barrage.
Ce barrage est précédé par un pont.
Nous reprenons notre route, ralentis par de nombreux travaux.
La route est éreintante.
Nous arpentons la route du Cap Namibie.
Nous nous arrêtons quelques instants.
Nous découvrons la campagne sud-africaine.
Ou du moins ses champs de vignes, dans lesquels nous dégustons du raison. Il faut dire que l’ensoleillement est constant tout au long de l’année.
En approchant de la ville du Cap, les voitures sont de plus en plus présentes.
Nous découvrons des townships nouvelles générations. Ils donnent l’impression d’être fraîchement sortis de terre.
Certains endroits sont magiques.
Ils nous donnent l’occasion de découvrir des paysages hors du commun. Nous continuons notre route. Mais, nous sommes obligés de nous arrêter devant de nouvelles splendeurs.
Nous ne nous lassons pas de cette vue.
En tous sens, un décor attire nos sens.
L’Afrique du Sud est connu pour la qualité de ses vins.
Ou du moins, la région de Cap town. A perte de vue, les champs s’étendent.
Nous garons notre véhicule sur le bas côté.
Nous franchissons des fils barbelés.
Durant une heure, nous nous baladons entre les vignes.
Route vers Simon’s town
Nous continuons notre route en dépassant un township. Ce dernier est très grand. Nous apercevons au loin la ville de Cap town. Appelée plus communément : Le Cap.
Nous longeons la ville en la contournant.
Nous nous dirigeons vers le Cap View. Pour se faire, nous sommes obligés de contourner la ville du Cap. Et de rejoindre une sorte de presqu’île.
Nous devons nous rendre à la fin des terres. Sur le chemin, nous faisons une halte afin de voir la ville du Cap, de manière panoramique.
Nous pouvons ainsi en voir son immensité de surface.
Il s’agit d’une des villes les plus méridionales au monde. Nous continuons de grimper dans les hauteurs de la région.
Nous nous rendons en direction de Simon’s town.
Nous tournons à droite. Nous longeons à présent l’océan Atlantique.
Ou du moins, le Sud de l’Océan Atlantique.
Le secteur est touristique.
Il offre une vue imprenable sur l’Océan.
Nous continuons notre avancée.
Nous admirons ce paysage de carte postale.
Simon’s town
Nous arrivons dans la ville de Simon’s town.
La ville est très agréable à découvrir.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Et prenons la direction des pingouins. Du moins, des manchots. Mais, en Anglais, la traduction littérale est Penguin. Nous garons notre véhicule.
Nous devons parcourir le reste de la distance à pied. De nombreux marchands se trouvent le long du chemin.
Il faut cinq minutes pour rejoindre le site.
Nous payons six euros par personne.
Nous croisons un premier manchot.
Puis, deux autres.
Les mâles ont une fourrure plus plate que les femelles.
C’est alors qu’en avançant, des centaines de manchots font leur apparition.
Ils sont regroupés en bord de plage.
Il s’agit de la première fois que nous voyons de véritables manchots.
A la différence des manchots, les pingouins peuvent voler.
Les manchots provoquent le rire lorsqu’ils essayent de se jeter à l’eau.
Ils viennent directement du continent Antarctique.
Ils se dirigent en Afrique du Sud afin de se reproduire.
Chaque manchot s’accouple une à deux fois par an.
Une scène tendre attire notre attention.
Un mâle et une femelle se retrouvent avec tendresse.
Ils sont gênés par l’apparition d’un petit facétieux.
Qui essaye d’attirer l’attention.
Nous avons une splendide vue sur l’océan.
Une vue dégagée sur la corniche proche.
Les vagues sont terriblement hautes.
Nous quittons le site, le regard émerveillé.
Route vers le cap de bonne espérance
Nous reprenons la route en direction du cap de bonne espérance.
Nous devons traverser la ville de Simon’s town. Et grimper dans les hauteurs de la colline. Nous nous arrêtons sur le bord de la route. Un groupe de babouins se présente à nous ; nous devons nous en méfier.
Nous admirons l’océan de notre voiture…
…que nous redémarrons afin de continuer notre route. Nous devons parcourir encore une quinzaine de kilomètres.
Cap point
Nous tournons à gauche. Nous entrons dans le parc national du cap.
Nous payons la somme de huit euros par personne. Le parc est ouvert jusqu’à 19 h 00, approximativement. Il nous faut parcourir une dizaine de kilomètres dans le parc pour rejoindre le cap view.
La route n’est pas compliquée. Il faut toujours circuler sur la route principale. Nous dépassons la seule maison habitée du parc. Et continuons notre chemin. Il y a peu de voitures.
Pourtant, le lieu est très touristique. Nous garons enfin notre véhicule.
Nous sommes entourés par de hautes falaises abruptes. En face de nous, l’accès au cap view, une vue panoramique sur le cap de bonne espérance.
Une photo souvenir est indispensable.
Le téléphérique coûte une dizaine d’euros par personne.
Il nous permet d’économiser à la fois du temps et de l’énergie.
Nous arrivons au sommet du lieu.
L’endroit est viabilisé.
Il permet d’avoir accès à une vue panoramique du site.
Il est vrai que la vue vaut le détour.
La cap de bonne espérance se dévoile partiellement.
Le site est entouré de parois rocheuses acérées.
En hauteur, un phare peut se visiter.
La mer est déchaînée.
Nous pouvons l’entendre de là où nous nous trouvons. Nous pouvons d’ailleurs le voir.
Le son violent des vagues qui échouent sur la plage parvient jusqu’à nous. Nous faisons le tour du site.
Le brouillard se lève au loin.
Avant de reprendre le téléphérique, nous découvrons une sorte de petite exposition retraçant l’histoire du site.
Quelques minutes seulement d’attente seront nécessaires.
Cap de Bonne Espérance
Nous reprenons notre véhicule en direction du cap de bonne espérance.
Nous nous trompons de chemin et devons faire demi-tour. Peu avant le cap, nous nous arrêtons aux abords d’une crique.
Cet arrêt nous permet d’apercevoir des baleines au loin.
Ainsi que de nous reposer un peu.
Nous profitons de l’air marin.
Nous repartons pour deux kilomètres de distance.
Nous garons notre véhicule.
Nous y sommes : le cap de bonne espérance.
Un endroit mythique.
Un site magique.
Le cap se dresse devant nous ; les vagues sont déchaînées.
Nous comprenons pourquoi ce passage est redouté des marins.
Les vagues se projettent à plusieurs mètres de hauteurs.
Le cap est entouré de nombreuses falaises.
Nous nous asseyons et profitons de ce moment unique. Nous avons l’impression d’être des privilégiés.
Nous découvrons un des endroits les plus merveilleux de la planète.
Route vers Cap Town
Après plusieurs heures à admirer le cap, nous reprenons notre véhicule en direction de la ville de Cap Town.
Nous retraversons la ville de Simon’s Town. Que nous prenons un peu plus le temps de découvrir. La ville dispose d’une architecture coloniale.
Une belle petite église se trouve le long de la route.
Le centre ville n’est pas grand.
Nous découvrons une autre ville en grimpant dans les hauteurs de la région.
Cap Town
Nous approchons de Cap Town.
Rhodes mémorial
Avant de rejoindre le centre ville, nous nous arrêtons au Rhodes mémorial, qui se trouve excentré.
Nous suivons les panneaux indicatifs.
Nous découvrons le Rhodes mémorial.
Ainsi, qu’une vue panoramique de la ville.
Le site est apprécié des promeneurs.
Il leur permet de faire un peu de sport, loin des tumultes de la ville.
Le Rhodes mémorial est une construction gigantesque.
Des statues de lions trônent sur les côtés de l’édifice.
Nous grimpons sur l’édifice.
Et faisons connaissance avec son histoire.
Nous pénétrons dans la municipalité du Cap.
La grande autoroute qui nous permet d’avoir accès à la ville nous permet de pénétrer dans la banlieue.
Ou du moins, dans une sorte de périphérique.
Le soleil commence à se coucher.
L’entrée dans la ville
Nous entrons dans la ville.
Nous sommes entourés par de grands buildings. Néanmoins, la ville a une taille humaine.
Nous rejoignons un quartier résidentiel.
Nous dépassons une église. Ou ce que nous semblons être comme telle.
Nous devons faire demi-tour. Nous repassons par le centre ville.
Nous croisons une belle église.
Elle se trouve dans un quartier huppé.
Les murs des maisons sont propres.
Nous croisons une autre église.
Le front de mer
Avant de parvenir jusqu’au front de mer.
Ce dernier est animé.
Il donne une vue sur l’océan Atlantique.
Le coucher de soleil en dégage les contours.
La plage est constituée de sable fin.
Ce sable précède un récif rocailleux.
Mais, la beauté réside en le ciel.
Un coucher de soleil comme nous en voyons rarement.
Nous arpentons le front de mer.
Nous nous aventurons sur les rochers cisaillés.
Avant de rejoindre la rue Graham.
Une soirée tranquille
Et parvenir jusqu’à notre hôtel : le Protea sea point, un hôtel quatre étoiles pour la somme modique de quarante euros par personne.
Nous dînons au restaurant qui se trouve en face de l’hôtel.
Nous rejoignons ensuite le hall.
Nous grimpons dans notre chambre, afin de profiter d’une belle vue dégagée.
Les couleurs de la nuit sont chaudes.
Un réveil sportif
Le lendemain matin, nous retournons arpenter le front de mer.
Le soleil vient de se lever.
Les sportifs profitent librement des instruments mis à disposition gratuitement par la mairie.
De nombreux sportifs courent le long de la plage.
Nous reprenons notre véhicule afin de découvrir plus en aval le front de mer.
Un beau phare apparaît comme par magie.
Nous continuons notre chemin.
Les rues sont bien entretenues.
Il faut dire que la ville est très touristique. Elle est faîte aussi bien pour les couples que pour les familles. Non loin de là, le stade est flamboyant. Il a été construit pour la coupe du monde de football de 2010.
Le Waterfront
Nous arrivons ensuite au Waterfront.
Il comporte de nombreux magasins.
Il permet de faire fusionner le bord de plage sur lequel nous nous trouvions…
…avec le centre ville.
L’océan est peu agité.
Nous pénétrons dans la galerie commerciale.
L’endroit est luxueux.
Nous reprenons notre véhicule.
Nous nous dirigeons vers le centre du Waterfront.
Nous ne trouvons pas de place de stationnement.
Nous nous faisons gentiment éconduire par un policier, qui trouve que nous sommes mal garés. Un deuxième nous demande de lui présenter notre autorisation pour filmer. Nous lui expliquons que nous sommes touristes. Il acquiesce en nous expliquant que seules les photographies sont autorisées.
Nous faisons le tour du Waterfront.
Nous trouvons enfin un parking souterrain.
Nous pouvons arpenter le Waterfront sereinement.
Le Waterfront est en réalité la place centrale de la ville.
Le Waterfront est éloigné du centre ville à proprement parler. Nous rejoignons la place de l’horloge.
Il s’agit du centre de la zone touristique.
Les constructions s’enchaînent.
La ville profite de l’afflux massif de touristes.
Nous découvrons le port.
Nous grimpons sur un échafaudage pour prendre de la hauteur.
Nous dépassons une grande banque.
Nous arrivons sur la place centrale.
Le mémorial Nelson Mandela
La tour de l’horloge est située à côté du mémorial Nelson Mandela duquel, les visiteurs peuvent se rendre sur l’île de Robben Island.
Les bâtiments présentent un aspect colonial. Les rues sont bondées de monde.
Nous admirons ces grands monstres des océans.
Etant donné que nous avons pris nos tickets pour nous rendre sur l’île de Robben Island par Internet, nous devrons y retourner l’après-midi, le nombre de place étant limitées et celles du matin, déjà toutes réservées.
Nous arpentons les rues animées du port.
Nous vaquons à la découverte de la ville.
Les statues contemporaines s’incrustent parfaitement dans le décors.
Une grande roue au loin attire le regard.
Nous nous asseyons quelques instants sur un banc.
Et allons prendre une légère collation dans un café jouxtant la place de l’horloge.
Le centre-ville
Etant donné que nous avons quatre heures à patienter, nous nous dirigeons vers le centre-ville.
Le centre étant distant d’approximativement un kilomètre, nous ne prenons pas notre véhicule.
Nous traversons la route.
Les conducteurs sud africains sont dans la majorité des cas, prudents.
Un hôtel se trouve face à un cours d’eau.
Nous arrivons dans le centre ville commercial.
De beaux bâtiments émergent.
Le centre ville est toutefois à taille humaine ; il y fait bon vivre.
Nous arrivons dans le quartier luxueux.
Les rues laissent à penser à celles d’un quartier de Londres.
Ou des grandes capitales européennes.
Nous nous dirigeons vers la cathédrale.
Nous entrons dans une banque afin d’y faire le change de notre argent.
Quelques vendeurs de rues proposent aux habitants, des sucreries pour quelques sous.
La température extérieure est de 35 degrés.
Nous ne parvenons pas à trouver l’emplacement de la cathédrale.
Nous demandons notre chemin à un safe guard.
Ce dernier nous trouve rapidement un taxi.
Le chauffeur, très sympathique nous fait l’éloge de sa ville.
La cathédrale
Juste le temps de nous conduire à la cathédrale.
Nous découvrons la place qui entoure la cathédrale.
Un petit marché local se tient aux pieds des immeubles classiques.
La cathédrale est constituée de vieilles pierres taillées.
Nous nous promenons un peu moins d’une heure.
Le trajet vers Robben Island
Nous retournons au mémorial Nelson Mandela, récupérer nos tickets qui nous ont coûté par Internet, vingt euros par personne.
Sur les murs, de nombreux panneaux faisant éloge du combat de Nelson Mandela.
Dans une pièce sous-jacente, un écran géant diffuse des chants luttant contre l’apartheid.
Tous les sacs sont fouillés.
Les caméras sont réquisitionnés ; nous devons cacher la nôtre.
Le ferry nous éloigne des berges de la ville.
La traversée dure approximativement une heure.
Le port s’éloigne.
Nous visitons le ferry.
Il navigue rapidement.
Le froid nous empêche de profiter pleinement du voyage.
La température chute brusquement. La partie couverte du ferry est bondée de monde.
Nous préférons admirer l’océan de l’extérieur.
C’est alors que l’île apparaît.
Les moteurs ralentissent.
La chaleur refait son apparition.
Ou du moins, le soleil qui la propage.
Le ferry stationne.
Les passagers se ruent sur l’île.
Robben Island
L’île de Robben ou Robben Island est un véritable lieu de pèlerinage pour les sud-africains.
Ces derniers sont encore marqués par l’apartheid discriminatoire qui les a cantonnés aux rangs d’esclaves durant plus de cinquante ans.
Nous rejoignons les bus qui stationnent un peu plus loin.
Nous longeons pour cela le mur de la liberté.
Sur les murs, en nous dirigeant vers le bus, nous découvrons toute une série de clichés, symboles de cette période difficile pour les populations noires.
La plantation du premier arbre de la liberté.
La ville du Cap après l’apartheid.
La libération des prisonniers.
Les retrouvailles des prisonniers entre eux.
La découverte par le monde de ses rescapés.
Tout au long de notre chemin, nous apprenons l’origine et les fondements de cette période noire.
Nous rejoignons les bus.
Nous découvrons les grottes dans lesquelles les prisonniers devaient travailler.
Notre guide retranscrit cette émotion palpable.
La route que nous empruntons a été construite par les prisonniers eux-mêmes.
L’île est assez grande.
Des baraquements servaient à loger les gardiens.
Une petite église attire notre attention.
Depuis la fin de l’apartheid, quelques populations de civils habitent les lieux.
L’île est chargée d’histoire.
Nous croisons une autre église.
Un restaurant propose aux visiteurs une petite collation.
Nous préférons profiter de ce paysage abrupt.
L’océan est déchaîné ; nous comprenons pourquoi toute évasion était rendue impossible.
Le ciel est gris.
Nous descendons à proximité de la prison.
L’endroit donne la chair de poule.
Nous faisons connaissance avec Soko, un ancien détenu qui a côtoyé Nelson Mandela.
L’homme a frôlé à plusieurs reprises la mort.
Les barbelés ont été conservés en l’état.
Le guide nous raconte qu’il était souvent frappé.
Et que cette période l’a marqué, quand bien même il n’éprouve aucune haine pour ses gardiens.
Ou du moins, ses geôliers, qui profitaient de leur statut pour faire subir aux détenus, toute une série de mesure restrictive, allant même jusqu’à la torture.
Le guide a les larmes aux yeux lorsqu’il présente cette photographie où il pose avec ses anciens détenus, dont beaucoup sont morts aujourd’hui.
Les détenus qui n’étaient pas politiques étaient logés dans ces grandes cellules dans lesquelles ils s’entassaient.
Certains dormaient à même le sol.
Chaque prisonnier était caractérisé par un matricule.
Les détenus se douchaient collectivement.
Certaines étaient enfermés pendant plus de vingt ans.
Toute tentative d’évasion était réprimée par la mort.
Le lieu est un sanctuaire pour les sud-africains.
Quand bien même, nous remarquons que les noirs vivant dans le pays n’éprouvent plus de rancœur envers les populations blanches, nous prenons conscience d’un fait important à nos yeux.
Les blancs et les noirs ne se mélangent pas. Ils travaillent ensemble, mais ils ne se côtoient pas ou du moins, très peu. Les populations noires que nous croisons sont ainsi surprises lorsque nous les saluons ; ils nous expliquent qu’ils n’en ont pas l’habitude.
A l’extérieur, nous découvrons une mosquée. Nous pénétrons dans une autre partie du bâtiment. L’ambiance est triste.
Malgré les panneaux libérateurs signifiant la fin de l’apartheid.
Nous avançons dans une cour intérieure.
Nous rejoignons le secteur des détenus politiques.
Les murs de la prison sont bien hauts.
Rien n’a changé depuis la fin de cette période noire.
Sur chaque cellule, une photographie de celui qui y a été placé.
Les étagères vides n’accueillent plus d’effets personnels.
Sur les photographies, les dates d’emprisonnement des détenus.
Nous rejoignons le fond du bâtiment. Nous longeons un autre long couloir.
Nous arrivons à la cellule de Nelson Mandela. Dans laquelle, il a passé de nombreuses années de sa vie.
La cellule est la seule à ne pas être ouverte.
Nous quittons le bâtiment. Nous rejoignons l’extérieur.
Nous décidons de ne pas prendre le bus, mais de rejoindre le port à pied.
Cette marche revigorante nous prend une dizaine de minutes.
Nous faisons un petit tour dans le magasin de souvenirs.
Le ferry retour
Nous reprenons le ferry.
Le froid est toujours aussi tenace.
Mais, à l’instar de l’aller, nous préférons profiter de la vue.
Après tout, ce n’est pas tous les jours que nous pouvons profiter d’un moment historique.
Celui d’avoir vu à quels points, l’homme pouvait être barbare et cruel.
Nous retournons à Cap town. En cette fin d’après-midi, le port foisonne de monde. L’ambiance est festive.
Route vers Cap des Aiguilles
Nous n’avons pas le temps de nous y attarder ; nous reprenons notre véhicule en direction du cap des aiguilles.
Très rapidement, nous quittons l’autoroute. Nous traversons de longues étendues vertes.
Et arrivons dans certains petits villages reculés.
La nuit vient de tomber.
Nous circulons en direction de l’Agulhas, une petite ville qui se trouve proche du tip of Southafrica.
Nous traversons encore une petite ville.
Les panneaux indicateurs nous confortent dans le choix de la route.
Nous arrivons dans la ville de l’Agulhas, tardivement.
Nous avons réservé une chambre au Cap Agulhas lodge, un lodge magnifique, tenu par un vieil homme charmant, pour un prix très modeste : une quarantaine d’euros la nuitée avec le petit déjeuner. Le lodge se trouve à la sortie du village.
De notre fenêtre, nous apercevons un phare en fonctionnement. Le lendemain matin, nous longeons l’océan Indien que nous venons de retrouver.
La côte est escarpée.
Nous contournons l’église de la ville. Nous prenons à droite. Nous dépassons le phare qui nous a éclairé.
Tip of Africa
Les panneaux indiquent la présence proche du Tip of Africa, le point le plus au Sud du continent. Le tip of Africa marque également la séparation entre l’océan Atlantique et l’océan Indien.
Nous garons notre véhicule.
Nous avançons sur un ponton.
Encore quelques mètres.
Nous sommes enfin arrivés au point le plus au Sud de ce continent mythique.
A notre gauche, l’océan Indien.
A notre droite, l’océan Atlantique.
Au centre, le tip of Africa.
Le paysage est sublime.
L’air marin est un pur bonheur.
Nous nous approchons de cette construction de l’homme.
Nous mettons nos pieds dans l’eau.
Autour, le silence règne.
Il est simplement dérangé par le bruit des vagues et par celui du vent qui souffle fortement.
Le paysage est digne des livres de géographie.
Durant plus de deux heures, nous arpentons le bord de l’océan.
Ou plus précisément, les bords des océans.
Une plaque commémorative nous indique notre position.
Nous ne nous lassons pas de ce spectacle.
Dire que plus loin, il y a l’Antarctique. Les roches sont taillés par la force de l’eau qui se projette dessus.
Les couleurs sont inimaginables. Nous reprenons notre véhicule pour nous rendre dans le cap des aiguilles.
Epave japonaise
A quelques 200 mètres du tip of Africa, se trouve la carcasse d’un bateau japonais échoué depuis longtemps. Cette carcasse renforce le côté mystérieux de l’endroit.
Nous l’admirons sous toutes les coutures.
Mais, nous n’oublions pas de scruter l’horizon.
Nous décidons à contre cœur de reprendre la route.
Route vers Johannesburg
1600 kilomètres nous séparent de Johannesburg.
La route va être longue.
Il nous faudra bien 16 heures pour nous y rendre. Nous longeons à présent l’océan Indien. L’océan Atlantique est derrière nous. Nous sommes fiers de nous trouver là où nous nous trouvons. Nous traversons la ville de l’Agulhas.
Nous empruntons la route principale. Nous circulons en direction de Montagu.
Un panneau indicateur nous confirme le judicieux de notre avancée. Nous passons sous une arche naturelle.
Montagu est une ville spécialisée dans les spiritueux. Les kilomètres défilent sous un soleil de plomb. Nous faisons une halte après cinq heures de route dans un restaurant.
Nous commandons un poulet grillé pour quelques euros.
Nous reprenons la route.
Nous traversons une petite ville du centre de l’Afrique du Sud.
Le ciel, d’un bleu foncé semble toucher le sol.
L’asphalte n’a jamais été aussi proche de l’atmosphère. Nous retrouvons la quiétude et le désert des plaines du centre du pays.
Nous arrivons prés de Bloemfontein. La route devient meilleure. Nous rejoignons l’autoroute en empruntant un péage.
Johannesburg
L’entrée dans la ville
Après six heures de route, nous arrivons à Johannesburg.
Nous avons réservé une chambre au Genesis hôtel.
La chambre nous a coûté une cinquantaine d’euros par nuit.
Nous pouvons enfin souffler.
Seize heures de route, d’un trait nous ont épuisés.
Le lendemain matin, nous retrouvons un guide, qui vient nous chercher pour nous faire visiter la ville en toute sécurité.
Johannesburg est une ville qui a mauvaise réputation.
Le centre-ville
En outre, elle est très étendue. Une voiture est indispensable pour la visiter correctement.
Nous arrivons au centre ville.
Les transports en commun sont nombreux.
La Place Nelson Mandela
Nous nous garons aux abords de la place Nelson Mandela.
L‘endroit est luxueux.
Nous devons pénétrer dans un hall couvert.
Afin de rejoindre la place.
Une grande statue surplombe la place.
De nombreux commerces et bars sont implantés.
L’endroit est très surveillé.
Nous arpentons la place.
Nous avons cette chance de côtoyer Nelson Mandela.
Il est représenté en fonction de sa grandeur : avec ampleur.
Nous continuons notre route.
Nous devons emprunter l’autoroute afin de rejoindre un autre quartier de la ville. L’endroit est bouchonné. Nous patientons pendant une dizaine de minutes avant d’avancer à nouveau.
Une haute tour s’aperçoit au loin.
Le palais de la constitution
Nous arrivons prés du palais de la constitution.
Nous contournons une belle statue.
Le bâtiment est typique.
Des haut-parleurs diffusent des chants traditionnels.
Autour du Constitution Hill, de grands immeubles.
Ainsi que la tour vue précédemment.
Nous contournons le bâtiment.
Il s’agit du lieu dans lequel a été signée la nouvelle constitution du pays.
Il symbolise également la fin de l’apartheid.
Nous quittons après prés d’une heure de visite, cet endroit.
Nous retournons au centre ville.
Nous traversons un parc.
De nombreuses habitations sont surveillées.
L’ambiance de la ville reste lourde.
Nous traversons un quartier populaire. Avant de rejoindre l’aéroport de Johannesburg.
La pluie commence à tomber.
Il nous reste une heure de route.
L’autoroute se dégage enfin.
Nous nous approchons de l’aéroport.
Nous l’atteignons en quelques minutes.
Nous suivons les panneaux de retour du véhicule.
Nous devons longer de grands bâtiments.
Nous rendons enfin le véhicule après presque 10 000 kilomètres au compteur en plus.
L’aéroport de Johannesburg
Dans le parking, sont affichés les prochains vols.
Nous pénétrons dans la hall.
Un homme se propose de nous aider à porter nos bagages.
Nous devons emballer nos affaires afin de procéder à l’enregistrement avec la compagnie Kenya airlines. Nous avons deux heures à patienter.
Nous nous dirigeons vers le Terminal A.
Le vol vers le Kenya
Nous sommes appelés pour notre vol.
Nous pouvons apercevoir notre avion à travers les vitres de la salle d’attente.
L’avion est propre et neuf.
Les derniers bagages sont transférés dans les soutes.
Nous décollons enfin.
Nous survolons l’Afrique du Sud.
Ainsi que le Mozambique.