Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 2000 photos montre intégralement notre voyage en Australie, un pays qui se trouve en Océanie. Ainsi, nous avons passé un long moment à arpenter ce territoire pour en découvrir toutes les merveilles.
Dans ce récit, nous vous présentons le vrai visage de ce pays ainsi que les incontournables que nous avons découverts de l’Australie du Nord.
Pour les lecteurs intéressés pour découvrir notre récit de voyage du Centre du pays, rendez-vous sur le lien suivant.
Pour les lecteurs qui désirent lire notre récit sur l’Australie de l’Est, rendez-vous ici.
Et pour ceux qui désirent découvrir notre récit sur le Sud de l’Australie, rendez-vous sur le lien suivant.
Le vol vers l’Australie
En provenance du Timor oriental, appelé également : le Timor Leste, nous empruntons un vol.
Il s’agit de la compagnie australienne : Quantas airways. Le vol entre les deux pays coûte approximativement 250 euros. Le vol dure 2 heures.
Il se déroule sans turbulence.
Nous survolons les derniers pans de l’Indonésie.
Nous traversons un dernier bras d’océan. Nous en profitons pour nous reposer. La vue d’un hublot est relaxante.
C’est alors que nous apercevons les terres du continent australien.
De gros bateaux se rapprochent également du continent.
L’avion se prépare à atterrir. Nous rattachons nos ceintures.
Nous nous posons délicatement.
Nous découvrons la piste de l’aéroport. L’aéroport est peu fréquenté.
Il faut préciser que notre avion n’était pas complet, loin de là.
L’aéroport de Darwin
Nous nous dirigeons vers les contrôles de l’immigration. Nous avons effectué notre Esta depuis la France ; nous en avions reçu une réponse positive en même pas 1 jour. Cependant, lors du passage la policière nous fait rencontrer une de ses collègues, afin que cette dernière se renseigne sur notre intention de ne pas rester dans le pays. L’autre policière nous regarde et sans nous interroger, nous autorise à entrer dans le pays. Nous avons un visa de trois mois.
Nous passons ensuite les contrôles des douanes. Les contrôles sont très poussés : le nombre de cigarettes pouvant être emportées est plus que limité ; il s’agit d’un des nombres les plus restrictifs au monde, et ce, depuis que l’Australie et la Nouvelle Zélande ont déclaré la guerre au tabac en faisant passer le prix du paquet à prés de 25 euros. Cela concerne également le tabac et les cigares. Les douanes sont également très surveillantes en ce qui concerne les produits importés : interdiction des fruits, de la nourriture, voire même d’équipements sportifs qui auraient déjà été utilisés. Mais contrairement à ce qui est dit dans les guides, les fouilles demeurent exceptionnelles.
Par contre, une petite précision, une omission découverte entraîne le paiement d’une amende de 400 dollars.
Nous récupérons nos bagages.
Nous louons ensuite pour plusieurs jours une voiture chez Hertz. La location avec rachat de franchise coûte 70 euros par jour, et ce pour seulement 300 kilomètres autorisés par jour.
Nous récupérons notre véhicule.
Route vers Kakadu parc
Nous quittons l’aéroport. La conduite en Australie se fait à gauche. Les routes sont limitées majoritairement à 100 km/h. Mais, il existe de nombreuses portions de routes où les voitures peuvent circuler à 130. Nous quittons la périphérie de Darwin.
Nous prenons la direction de l’Adelaîde river, sur la route du Kakadu parc.
Des bouchons nous ralentissent.
Ainsi que de nombreux feux.
Les radars sont omniprésents ; les amendes sont envoyées aux sociétés de location pour les étrangers ; certaines peuvent débiter votre carte bancaire de ce montant. Quand bien même, le procédé n’est pas légal.
Nous aurons la chance de ne pas recevoir d’amende durant tout notre périple sur le sol australien.
Nous continuons ne direction de Jabiru. La route est déserte.
Il faut dire que nous ressentons une certaine immensité. Très peu de villes sont traversées.
Après une cinquantaine de kilomètres, les panneaux vantant les sauts de crocodiles commencent à fleurir un peu partout. Il s’agit d’un spectacle naturel unique au monde.
Nous avons l’embarras du choix.
L’Adelaïde river
Nous en choisissons un ; ils se valent à peu près tous. Nous garons notre véhicule. Il fait une chaleur étouffante.
Nous pénétrons dans un bungalow en tôle. Nous nous restaurons.
Nous pénétrons ensuite dans le bureau de la compagnie.
Nous achetons deux tickets pour la somme de 25 euros chacun. Nous patientons ensuite jusqu’à la fin de la croisière en cours.
Les clients commencent à se regrouper.
Les clients précédents sortent, l’air réjoui.
Une fois le bateau nettoyé, un homme nous enjoint de le suivre.
Nous nous asseyons au premier rang.
Le bateau démarre.
Nous longeons la rivière Adélaïde.
Le début de la croisière qui dure une heure nous permet de découvrir la flore locale. Le bateau avance doucement.
Nous prenons notre temps.
Un autre bateau nous croise.
La guide nous explique en Anglais, la biodiversité locale.
Dans un seau, des morceaux de viande qui serviront à appâter les crocodiles sauteurs.
Un premier crocodile apparaît.
Il est surprenant de le voir bondir hors de l’eau.
Avec fugacité, il se saisit du morceau de viande.
Un autre survient.
Tout aussi furtivement, il bondit hors de l’eau.
L’animal est imposant. Sa mâchoire grande ouverte ne fait pas de cadeau.
Nous remarquons qu’il lui manque une patte ; il s’agit du plus gros crocodile de la rivière.
Une véritable star qui a perdu sa patte lors d’un combat avec un autre de ses congénères.
Nous continuons notre croisière.
Le crocodile ne donne pas suite à la proposition de la guide.
Nous poursuivons.
Un crocodile qui somnolait est réveillé par notre passage.
Il avance furtivement.
Un véritable prédateur.
L’animal semble placide.
Le bateau s’arrête.
La perche est tendue.
Il ne semble pas intéressé.
Quand soudain, il bondit sur le morceau de viande.
Un homme retire sa main de l’eau au dernier moment ; le fait de la laisser pencher aurait pu s’avérer accidentel.
L’animal s’éloigne.
La croisière se poursuit.
Notre regard est acéré. Nous surveillons le moindre mouvement des bosquets. Nous apercevons un autre crocodile.
Il nous rejoint. C’est alors que la bête s’éloigne et un autre crocodile apparaît. Il s’agit à nouveau de la mascotte de la rivière : le plus gros crocodile de l’Adélaïde.
Il nous a suivi depuis son dernier repas.
Il bondit à nouveau avec aisance hors de l’eau.
Il est capable de sauter à plus de 2 mètres. Il loupe une première fois sa cible.
Il se repositionne.
Il bondit à nouveau. Son corps intégralement sort de l’eau. Il loupe à nouveau.
Il ne pénètre plus dans l’eau.
Il s’élance à nouveau.
Cette fois sera la bonne.
Il s’élance avec force.
Le morceau de viande ne peut lui échapper.
Le bateau continue son avancée. Nous croisons quelques oiseaux.
La guide nous emmène sur un lit de la rivière.
Elle nous arrête au plus près d’un crocodile.
Ce dernier à notre vue se dirige vers nous. Sa gueule est grande ouverte.
Il dévore le morceau de viande qu’elle lui jette.
Appâté, il se dirige vers nous.
Il se rapproche du bateau.
Sa cuirasse semble une armure.
Ces animaux au sang froid sont habités par une force tranquille.
Une force qui défie le temps.
Sur le chemin du retour, une multitude d’oiseaux tournoient autour du bateau. Eux aussi ont envie de profiter d’un repas facile.
Nous nous arrêtons une dernière fois afin de découvrir un bébé crocodile.
Il grandira et à son tour deviendra redoutable.
Route vers le parc Litchfield
Nous reprenons notre route vers le parc Litchfield. Prés de 150 kilomètres séparent les deux endroits.
Pour ce faire, nous devons retourner sur Darwin. La température extérieure a encore augmenté.
Sur le chemin, des panneaux indicateurs du risque d’incendie.
Nous trouvons une petite auberge sans prétention. Après une bonne nuit de sommeil, nous reprenons la route en direction du Litchfield national parc.
Batchelor
Nous arrivons dans la ville de Batchelor, après une heure de route.
La ville est plutôt un village. Des deux côtés de la routes, quelques maisons sont dispersées. Nous continuons notre route. Nous nous arrêtons à une station service.
Nous faisons le plein du véhicule.
Nous en profitons pour acheter un peu d’eau : les bouteilles coûtent prés de 3 euros pièce.
A la caisse, un géant nous devance.
Ce dernier bien qu’imposant se révèle être très gentil ; nous parlons avec lui ; il se nomme John ; il est chauffeur routier ; il doit se rendre à Perth, à prés de 4000 kilomètres.
Le Litchfield park
Nous pénétrons dans le parc : l’entrée est gratuite.
Les termitières magnétiques
Nous nous dirigeons vers les chutes Florence. Mais avant cela, nous nous dirigeons vers les termitières magnétiques.
Elles dépassent aisément les deux mètres de hauteur.
Il y en a partout.
Elles sont de toutes les formes.
Et de toutes les couleurs, tout dépend leur âge et la terre utilisée.
Après quelques instants, nous arrivons aux termitières magnétiques.
Nous garons notre véhicule.
Nous empruntons un petit pont de bois.
Face à nous, un spectacle surprenant.
Des termitières de structure différentes des termitières naturelles croisées sur le bord de la route.
Les termitières semblent être construites suivant le même moule.
Elles sont disposées de manière éparse.
Leur forme surprend. Nous ne nous lassons pas de ce spectacle.
Les termitières sont parfaitement alignées du Nord au Sud.
Elles servent à réguler la température des termites.
Nous reprenons notre chemin.
Nous croisons une termitière géante.
Une photo s’impose.
L’hélicoptère
Nous reprenons la route vers les chutes de Florence.
Nous sommes arrêtés par un hélicoptère qui effectue un entraînement réel. Je m’approche de l’appareil pour ne rien louper du spectacle.
Les pâles commencent à tourner. Rapidement, elles prennent de la vitesse.
Je ne loupe rien du spectacle.
C’est alors qu’un policier me demande de m’éloigner pour ma sécurité.
L’hélicoptère décolle.
Les chutes Florence
Nous reprenons la route.
Nous arrivons sur le parking.
Nous garons notre véhicule. Le parking est désert.
Nous choisissons le chemin le plus long.
Tout au long du chemin, des panneaux indicatifs sur la flore locale.
Nous croisons des fourmis rouges.
La marche est épuisante sous un soleil de plomb.
Nous pouvons apercevoir les stigmates des feux de forêt.
La végétation est dense.
Fort heureusement, le chemin est balisé.
A plusieurs reprises, il nous faut monter.
Puis, redescendre. Le bruit de l’eau nous indique que nous nous rapprochons.
Nous croisons un cours d’eau.
Le bruit de l’eau est plus présent.
Encore quelques enjambées.
Quelques bifurcations. Il est permis de se baigner dans les chutes.
Mais, il convient d’y faire attention.
Il n’y a pas de crocodile.
Mais, le risque de noyade demeure.
L’endroit est agréable. Il permet de se détendre. Au coeur d’une végétation fournie.
Qui plus est, il permet de se rafraîchir.
Et de casser ainsi la dureté des 35 degrés ambiants.
Certains nageurs grimpent sur les rochers. Nous ne prendrons pas le risque de faire une mauvaise chute.
Il nous permet d’avoir une vue dégagée sur les chutes.
Les falaises qui les entourent sont encore plus impressionnantes.
Nous profitons du spectacle.
Buley Rockhole
Après un rapide repas pris sur le fil, nous arrivons au Buley Rockhole.
Il s’agit d’une piscine naturelle non loin des chutes. Nous devons marcher quelques mètres afin de rejoindre l’endroit.
Quelques amoureux batifolent dans l’eau. Il s’agit en réalité d’une rivière qui remplie plusieurs sortes de piscines naturelles. Dans chacun des bassins, l’eau permet de profiter d’un massage naturel et gratuit.
Nous en profitons en amont pour découvrir l’endroit. Nous ne sommes pas les seuls sur place.
L’endroit est reposant.
Il suffit de s’assoir et de se sentir au coeur de la forêt qui nous entoure.
Nous apercevons un oiseau.
A plusieurs reprises, il plonge et revient sur le bord. Nous nous décidons à entrer dans l’eau.
La température fraiche de l’eau nous fait du bien
Nous restons bien plusieurs heures sur place.
Nous nous décidons enfin à rentrer.
Darwin
La nuit tombe alors que nous nous trouvons sur la route nous menant à Darwin.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route à un fast-food.
Nous pénétrons enfin dans la ville de Darwin.
Nous garons notre véhicule et parcourons la ville à pied.
L’ambiance de la ville est festive.
Les gens, essentiellement des jeunes font la fête dans des bonnes conditions. Après avoir dégusté quelques cocktails, nous arpentons les rues de la ville.
Nous croisons deux aborigènes en train de fumer. Ceux-ci dans un état second plaisantent avec nous et sans prévenir font l’amour devant nous, dans le parc à la vue de tous. Nous les quittons et les laissons vivre pleinement leur amour.
Nous découvrons la mer de Darwin.
Il s’agit d’une des mers les plus dangereuses du monde, infestée de crocodiles et de méduses tueuses. Nous ne nous y baignerons pas.
Nous continuons d’arpenter les rues de la ville.
Nous rentrons ensuite dans une auberge, louée pour un peu moins de 50 euros ; il faut dire que les auberges pullulent dans le pays et sont un échappatoire possible aux prix rédhibitoires des hôtels.
Par contre, l’auberge est sale et la chambre ne nous remplie pas de joie.
Nous faisons contre fortune bon coeur et nous nous endormons pour quelques heures.
L’aéroport de Darwin
A quatre heures du matin, nous nous rendons à l’aéroport.
Nous déposons notre véhicule et patientons trente minutes afin que les premiers employés commencent leur journée de travail.
A 5 heures du matin, les voyageurs commencent à arriver. Malgré tout, le hall est toujours vide.
Nous procédons à l’enregistrement de nos bagages.
Notre vol vers Alice Springs est appelé.
Nous présentons nos tickets.
L’avion se remplit doucement.
Le décollage
Le décollage se déroule sans encombre.
Nous survolons avec la compagnie Quantas airways, le Nord de l’Australie.
Au sol, les paysages se ressemblent.