A Saint Laurent du Maroni, nous nous rendons au consulat du Suriname.
Le consulat se trouve non loin de l’office de tourisme de la ville.
En une quinzaine de minutes, nous recevons notre carte touristique, pour une vingtaine d’euros. La carte touristique nous permet d’entrer dans le pays, mais elle ne permet pas d’y arriver en avion ; pour rester plus de15 jours, un visa est nécessaire.
Deux jours plus tard, toujours à Saint Laurent du Maroni, nous prenons le Bac pour nous rendre à Albina, la ville frontalière. Nous nous y rendons avec notre propre véhicule ; une assurance est obligatoire ; normalement, elle se prend avant le départ ; il faut se rendre dans le pays à pied et revenir avec l’assurance, mais une autre solution existe ; dire au policier de la PAF française que l’on possède l’assurance et la prendre une fois arrivé à Albina. C’est cette solution que nous avons choisi ; nous payons une trentaine d’euros le BAC qui permet la traversée.
La traversée nous permet de traverser le fleuve Saint Laurent du Maroni.
Les côtes du Suriname apparaissent.
Nous présentons nos papiers ; étant donné qu’il nous faut une assurance, un des douaniers accepte de nous emmener en acheter une dans le centre ville.
Nous nous rendons en sa compagnie au centre ville.
Nous découvrons les premiers paysages du Suriname.
Dans un magasin, nous payons 30 euros pour un mois d’assurance.
Nous retournons aux douanes de la ville.
Mais avant de retourner au poste frontière, le douanier nous arrête au sein d’un garage, afin de prendre rendez-vous pour vérifier notre voiture qui présente un dysfonctionnement.
Nous retournons au poste frontière.
Nous présentons nos papiers.
Nous retournons au garage ensuite.
Après quelques petites vérifications, le garagiste ne trouve pas l’origine de la panne, mais la voiture redémarre sans difficulté ; nous retournons sur les berges du fleuve.
Nous faisons une petite halte dans une épicerie afin d’acheter un peu d’eau et quelques victuailles.
Il est temps pour nous de trouver un piroguier qui accepte de nous emmener dans la réserve Galibi, en amont du fleuve.
En moins de 10 minutes, nous trouvons un piroguier qui accepte de nous emmener pour la somme de 40 euros.
En l’accompagnant pour acheter du carburant, nous découvrons la vie locale.
Le piroguier achète pour 20 euros de l’essence.
Nous retournons aux pirogues.
Nous grimpons sur la pirogue.
Nous pouvons démarrer.
Il nous faudra 2 heures pour rejoindre la réserve de Galibi.
Nous avons le temps d’admirer les berges du fleuve.
Le ciel est couvert.
Nous profitons du chemin pour nous détendre.
La réserve de Galibi est une réserve amérindienne.
Elle est un des sites les plus intéressants du pays.
Nous arrivons aux abords de la réserve.
La réserve est constituée de plusieurs villages.
Nous visitons tout d’abord le village de Christianskoope.
Le village comporte une école et une église.
Le lendemain, après une nuit au sein d’une guest house locale, nous continuons notre découverte des lieux avec l’entrée dans le village de Landermanskoope, un village accolé.
Nous faisons connaissance avec les habitants.
Nous assistons à un artisanat local.
Nous visitons une autre église.
Nous retrouvons notre piroguier à l’épicerie locale.
Nous lions connaissance avec une famille locale très agréable.
Nous partageons en leur compagnie, de moments de vie sincères.
Nous continuons notre poursuite de la visite.
Non loin de là, plusieurs amérindiens construisent avec les moyens du bord, un lit pour bébé.
Méticuleusement, le lit prend forme.
Après une nuit dans une guest house locale, il est enfin l’heure de rentrer.
Nous saluons nos hôtes.
Soudainement, une averse tropicale s’abat sur nous.
Après 2 heures de pirogue, nous retournons à Albina. Le piroguier peut être joint au 7142824. Il est disponible et sérieux.
Nous prenons immédiatement la route vers Paramaribo, la capitale.
Il nous faut longer l’océan.
Nous alternons les périodes de pluie et de grand soleil.
L’essence et le coût de la vie sont moins chers qu’en Guyane voisine.
Nous traversons nombre de petits villages.
La route est de bonne facture.
La voiture commence à faire des siennes ; elle s’arrête après chaque 50 kilomètres. Heureusement, elle parvient toujours à redémarrer.
Nous traversons le village De Hulp ; il faut savoir qu’au Suriname, la langue est le néerlandais, mais tous les habitants parlent Anglais.
Nous arrivons en périphérie de la capitale.
Nous croisons plusieurs mosquées.
Nous nous arrêtons dans un garage pour dans un premier temps faire les vérifications d’usage et ensuite acheter un poste autoradio qui vient de nous lâcher en cours de route. Nous changeons les bougies, les filtres et le poste pour une centaine d’euros au total.
Nous repartons ; la voiture semble tenir.
Nous entrons dans la capitale.
Les rues sont dégagées.
Nous croisons de nombreux magasins tenus par des Asiatiques.
La ville semble agréable.
Nous en faisons rapidement le tour.
A un feu rouge, une voiture nous arrête ; deux femmes voyant que nous sommes étrangers nous invite à découvrir leur musée.
Il s’agit d’un musée exposant les vêtements locaux.
Le musée est bien tenu.
Les vêtements sont bien mis en valeur.
Les mannequins sont placés dans des postures réelles, ce qui renforce la mise en valeur de l’art local.
Nous nous voyons gratifiés de belles explications.
Nous quittons le musée en saluant nos hôtes.
Nous continuons notre visite de la ville, le lendemain après avoir réussi à trouver un hôtel, chose peu aisée dans la ville. Nous en trouvons finalement un que nous prendrons pour 2 nuits.
Le lendemain matin, nous arpentons les rues qui ne se sont pas plus remplies depuis la veille.
Nous nous rendons au coeur de la ville.
Nous découvrons une mosquée magnifique.
Nous continuons notre route.
Nous nous arrêtons ensuite aux abords d’une église évangélique.
Durant 2 heures, nous assistons à un concert improvisé de chants chrétiens.
En toute fin d’après midi, nous nous rendons vers la cathédrale de la ville.
Nous garons notre véhicule.
Nous pénétrons dans la cathédrale.
Etant donné que la nuit n’est pas encore tombée, nous terminons par la découverte d’une école.
Ce n’est que tard dans la nuit que nous retournons à notre hôtel. Nous passerons le lendemain à nous promener dans la ville. Nous séjournerons le soir dans le même hôtel. Les deux nuits auront coûté 80 euros.
Le lendemain matin, nous reprenons en direction de Totness.
Sur le chemin, nous découvrons de petits vendeurs.
Nous pénétrons dans la campagne surinamaise.
Au bord du chemin, un homme qui semble être un sans domicile fixe nous salue ; nous nous arrêtons à son niveau et en profitons pour découvrir les alentours.
Le Suriname est un petit pays agréable.
Nous souhaitons donner un peu de nourriture à notre ami, mais ce dernier refuse poliment.
Nous reprenons notre route.
La route est vraiment agréable.
Nous entrons dans le village de Totness.
Nous faisons connaissance avec un homme à la coupe de cheveux particulière.
Nous achetons ensuite un peu d’eau dans l’épicerie locale.
Nous reprenons ensuite notre route vers New Nickerie.
A plusieurs reprises, nous nous arrêtons dans les petits villages que nous traversons.
La route est agréable.
Les nombreuses maisons que nous croisons sont de type colonial.
Nous avons la chance de ne pas subir d’averses.
Sur la route, de nombreux autostoppeurs tendent le pouce.
Nous croisons également nombre de palmiers.
Le pays peu touristique concentre la majeure partie de sa population sur la côte ; l’intérieur du pays est impossible d’accès en voiture, mais en avion.
Nous nous arrêtons dans une guest house qui fait également office de ferme. Le lendemain matin, nous pouvons assister les agriculteurs dans leur ramassage du riz.
Nous reprenons ensuite notre route.
La route ne présente aucun trou ; nous pouvons circuler de manière optimale.
Le Suriname laisse une grande part de son exploitation à la culture du riz.
Le long de petites rivières artificielles, de belles maisons sont implantées.
Nous arrivons aux abords de la ville de New Nickerie.
Mais nous stoppons notre avancée pour assister au ramassage du riz ; à la différence de nombreux pays d’Asie, le ramassage du riz au Suriname se fait de manière industrielle et automatisée ; de gros tracteurs parviennent à avancer grâce à leurs roues spécifiques dans d’immenses étendues d’eau dans lesquelles, nous ne pouvons pas nous rendre, sous peine d’être trempés.
Nous reprenons notre route.
Immédiatement, nous nous rendons dans une compagnie d’assurance afin d’acheter l’assurance obligatoire pour pénétrer dans le Guyana voisin ; sur la route, nous arrêtons une voiture qui nous y conduit.
Malheureusement, en ce jour de dimanche, la compagnie est fermée ; il nous faudra patienter jusqu’au lendemain.
En attendant, un des hommes que nous avons arrêté nous indique qu’il peut nous louer une maison pour une vingtaine d’euros ; nous le suivons.
Nous traversons la ville de New Nickerie.
La ville est agréable.
Nous quittons la ville pour en découvrir la périphérie.
La ville comprend plusieurs étendues d’eau.
Nous arrivons à la maison de notre hôte ; elle est magnifique pour un prix modique.
Nous posons nos affaires et décidons d’aller manger un morceau.
Notre hôte nous accompagne. Il nous remet son numéro de téléphone portable afin de le joindre si besoin.
Dans la ville se trouvent de nombreux indiens ; la nourriture locale est inspirée.
Nous payons quelques euros pour ce repas copieux.
Nous circulons ensuite en direction d’un accès à l’océan.
Nous décidons ensuite de rejoindre le centre ville.
De nombreux magasins sont fermés.
Nous nous garons dans le coeur de la ville.
Nous visiterons la ville à pied.
Nous faisons connaissance avec le marché local.
Nous prenons ensuite un café dans l’hôtel le plus côté de la ville. Nous pouvons bénéficier de la Wifi.
Nous faisons ensuite quelques achats.
Nous découvrons le cimetière de la ville.
Nous décidons ensuite de rentrer afin de nous reposer et préparer la suite de notre voyage.
La maison est vraiment très belle.
En aspirant la voiture nous découvrant à l’intérieur un nid de fourmis rouge qui s’y était implanté durant la nuit et qui fut responsable de nombreuses démangeaisons.
Tout au long de la journée, les enfants de notre hôte nous tiendront compagnie.
Et c’est sous une averse forte que nous terminerons notre journée.
Le lendemain matin, à 7 heures, nous achetons notre assurance pour le Guyana ; 1 mois pour la somme de 7 euros.
Nous nous dirigeons vers le poste frontière.
Il nous faut circuler une dizaine de minutes.
Nous arrivons au poste frontière.
Nous payons une dizaine d’euros pour emprunter le BAC.
Les douaniers ne nous fouillent pas et nous gratifient d’un beau sourire.
Nous quittons le Suriname.