Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 500 photos montre intégralement notre découverte du Zimbabwe afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique.
Nous avons ainsi découvert le Zimbabwe et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Le passage de la frontière
Nous arrivons en provenance d’Afrique du Sud. Nous approchons de la frontière avec le Zimbabwe.
Des deux côtés de la frontière, d’immenses grilles empêchent toute immigration clandestine.
Le parcours du combattant commence à partir de cet instant. Non content de devoir éviter les réquisitions incessantes de civils qui pour un billet, se proposent, voire nous imposent une obligation d’accepter leur aide.
Le visa coûte 45 euros pour une entrée double ; il se fait sur place. Mais, les complications commencent lorsque nous essayons de faire entrer la voiture de location louée en Afrique du Sud. Il nous faut payer en monnaie sud africaine : la taxe pour le pont : 10 euros ; la taxe, 7 euros, le tampon sur une feuille, 15 euros, le permis d’entrée, 35 euros.
Pendant plus d’une heure, nous demandons l’aide du personnel, mais nous sommes obligés, pour un petit pourboire, de solliciter l’accompagnement d’un civil, qui par le biais d’un système d’entraide avec un de ses collègues, nous fera passer plus vite. Nous refuserons au passage l’assurance soi disant spéciale de 100 euros qu’il voulait nous imposer comme obligatoire.
Nous pénétrons enfin, après deux heures de palabres, sur le territoire zimbabwéen. Après quelques kilomètres, nous changeons notre argent, puis nous nous arrêtons effectuer quelques achats.
Nous sommes surpris de découvrir à quel point les produits sont chers. Dans chaque magasin, des hommes armés surveillent les points d’entrée.
Le personnel est malgré tout souriant et chaleureux.
Peu de circulation sur les routes. Autour de nous, une sorte de désert qui n’en est pas un.
Nous découvrons cette brousse africaine particulière.
La découverte de la campagne traditionnelle
Devant nous, nous apercevons un village.
Nous nous y rendons à pied.
Quelques petites huttes sont disséminées.
Le village semble vide ; nous ne poursuivons pas notre découverte ; les villageois doivent se trouver à la chasse. Nous continuons notre route et découvrons avec stupeur un péage sur une route nationale. Nous en croiserons à de nombreuses reprises. Nous comprenons pourquoi les zimbabwéens se déplacent en marchant. Durant ce trajet, le paysage qui nous accompagne est agréable à découvrir.
Une sorte de cours d’eau asséché fait face à une vallée rocheuse.
Nous prenons une petite collation dans un village sur le bord de la route.
Peu d’habitants, mais de grands rires parviennent jusqu’à nous.
Le village est niché sous une sorte de montagne peu élevée.
Route vers Great Zimbabwe
Nous reprenons notre route.
Après quelques kilomètres, nous sommes arrêtés par une policière, qui en prétextant une infraction nous réclame la somme de 40 euros. Nous négocions : elle ne veut rien savoir et n’a pas l’intention de nous délivrer un reçu. Nous l’embrouillons avec le change entre dollars et euros et nous lui remettons 20 euros.
A plusieurs reprises, nous ne nous arrêterons pas lorsqu’un policier fera signe de stopper notre véhicule. Les policiers ne sont pas assez organisés pour utiliser un téléphone portable afin de prévenir leurs collègues. Nous n’aurons ainsi plus de problèmes et n’entrerons plus dans ce jeu de la corruption.
Surtout, que les contrôles dans le Sud du pays sont nombreux.
Malheureusement, à un péage, nous sommes contrôlés à nouveau par des policiers, qui cette fois-ci et alors que nous sommes à l’arrêt, nous font observer l’absence de morceau de scotch rouge, censé prévenir les autres véhicules de notre approche. Nous en sommes quittes pour payer 15 euros, mais avec un reçu cette fois-ci.
Nous n’étions pas au courant, mais nul n’est censé ignorer la loi. Dura lex sed lex.
Great Zimbabwe
Après 3 heures de route, nous parvenons jusqu’à l’entrée de Great Zimbabwe, qui est très mal indiquée. Nous devons nous arrêter à plusieurs reprises pour demander notre chemin.
Il faut prendre la route jusqu’à Masvingo et tourner avant la ville à droite.
Nous stationnons notre véhicule.
Nous payons la somme de 15 euros par personne.
L’entrée du site est toujours aussi mal indiquée.
Alors que nous aurions du tourner à gauche, nous continuons dans le parc et entendons des rires d’enfants.
Il s’agit d’un parc gratuit, dans lequel les zimbabwéens peuvent pique-niquer.
Des touristes du pays s’amusent avec les singes en totale liberté.
Alors qu’une classe d’enfants joue innocemment…
…les élèves nous accueillent triomphalement, étant donné qu’ils ne voient pas souvent des étrangers.
Dans le parc, nous faisons connaissance avec des singes facétieux.
Un chef empêche ses congénères de manger la nourriture jetée par les touristes.
A grands coups de cris, il les éloigne. Une mère et son enfant nous permet d’assister à une scène tendre.
Nous retournons sur nos pas et atteignons enfin l’entrée du site.
Une vérification rapide de nos billets nous permet d’avoir accès au site.
Le site est situé au cœur d’un ilot de verdure.
Sur les côtés, se trouve un restaurant bar.
Le site est assez grand ; il faut bien trois heures pour le découvrir.
Nous apercevons devant nous, une sorte de colline.
Il s’agit de Great Zimbabwe.
Aux pieds de la colline sur laquelle repose les ruines de cette construction antique, une des plus vieilles d’Afrique, les premières pierres se laissent découvrir.
Les fourmis ont une taille impressionnante.
Mais, nous avançons surtout les yeux rivés vers le ciel.
Nous lions connaissance avec un groupe d’étudiants de la capitale.
Les ruines, de loin sont majestueuses.
Nous continuons droit devant nous.
Et après une dizaine de minutes de marche, nous devons nous rendre compte de notre erreur. Le chemin emprunté ne mène nulle part.
Nous faisons demi-tour et contournons Great Zimbabwe par la gauche. Des touristes nous confirment le bon chemin.
En montant vers le site principal, nous découvrons les murs de pierre admirablement conservés.
La fatigue nous gagne, mais n’enlève en rien notre détermination.
Il nous faut bien marcher une demi-heure pour atteindre le sommet.
Mais le décor laisse rêveur.
Des milliers de pierres sont empilées les unes sur les autres.
Depuis des siècles, rien n’a changé.
Des pierres naturelles font parties du décor. La fusion parfaite entre le travail de l’homme et la nature.
Nous arrivons enfin au sommet.
Le site est impressionnant.
Nous nous demandons comment ces peuples antiques ont-ils bien pu transporter ces rochers de plusieurs tonnes.
Nous avons une vue dégagée sur l’ensemble de la vallée.
En contrebas, nous découvrons d’autres ruines.
Nous passons un long moment à découvrir l’agencement de ces pierres.
Devant nous, le monde nous tend les bras.
Nous redescendons.
Le chemin en descente est beaucoup plus facile que la montée.
Nous en profitons pour découvrir de nouvelles parcelles du monument.
Et retrouvons en contrebas, notre singe femelle et son enfant.
Un singe aux testicules bleus attire notre attention.
Nous lui offrons quelques gâteaux. Il empêche les autres singes de s’approcher.
Il pousse de forts grognements lorsqu’un de ses congénères désobéit. Nous devons ruser afin de tous les nourrir.
Nous quittons le site. Pour se faire, nous devons dépasser la maison du conservateur. Nous rejoignons l’extérieur et achetons pour quelques euros, des souvenirs négociés.
Route vers Bulawayo
Nous reprenons notre route. L’essence est excessivement chère.
La nuit commence à tomber. Nous prenons une collation dans une petite ville dont nous méconnaissons le nom.
La ville est déserte. Tous les habitants sont en train de dîner. L’ambiance est étrange. Nous avons encore beaucoup de route à parcourir. Nous essayons d’accélérer la cadence afin de ne pas être surpris par la nuit.
Bulawayo
Malheureusement, la nuit tombe. Nous parvenons après quatre heures de route dans la ville de Bulawayo.
Les rues sont désertes.
Pour 50 euros, nous louons une chambre peu confortable dans le Selborne hôtel.
Nous mangeons rapidement dans fast-food.
Nous rentrons nous coucher ensuite.
Deux heures plus tard, et afin de ne pas nous faire piquer par les nombreux moustiques présents dans la chambre, nous décidons de reprendre la route.
Nous en profitons pour visiter la ville.
Pendant plus d’une heure, nous découvrons les bâtiments coloniaux.
Ainsi que l’hôtel de ville.
Les rues n’ont pas encore été nettoyées.
Et certains quartiers sont glauques à souhait.
Route vers l’Ouest du pays
Il fait nuit noire.
Nous roulons à vitesse raisonnable.
Après quelques heures, le jour se lève.
La visibilité s’améliore. Sur le bas-côté, des carcasses de véhicules.
Un policier nous fait signe de nous arrêter ; nous continuons notre chemin.
En nous dirigeant vers l’Ouest du pays, la route semble meilleure.
Nous croisons des véhicules de chantier. Le paysage change de visage.
Nous faisons connaissance avec des villageoises qui portent leurs charges sur la tête.
Le village traditionnel
C’est alors que nous nous arrêtons dans un village.
Deux femmes viennent à notre rencontre.
Elles nous invitent à les suivre.
Elles nous présentent leur habitation.
Elles ont crée un système de traitement de l’eau.
Et sont fières de poser pour devant notre objectif.
Le chef de famille nous attire dehors. Il nous explique comment construire une hutte traditionnelle.
Reconnaissable entre mille avec son toit en chaume.
L’ambiance est bonne et nous rions tous de bon cœur.
Nous continuons la découverte de ce village. Qui comprend une grande place centrale.
Une dernière photo souvenir.
Route vers le Hwange national parc
Nous reprenons la route en direction du Hwange national parc.
Nous quittons la route nationale. Et nous empruntons un chemin de terre sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Nous nous arrêtons pour découvrir une mine à ciel ouvert.
Une odeur pestilentielle emplie nos narines.
Nous continuons notre route.
Nous apercevons l’entrée du parc. Nous nous enfonçons dans la savane.
La piste est mauvaise.
Nous sommes secoués dans la voiture dans tous les sens.
Sur le bord de la route, un couple de Suisse nous remet une carte du parc.
Le Hwange national parc
La route est de plus en plus mauvaise. Nous commençons à avoir peur de tomber en panne d’essence.
Nous pensons que nous pourrons en mettre à l’accueil. Malheureusement, ils n’ont que du diesel, alors que notre voiture consomme du super.
Nous ne pourrons faire que 120 kilomètres dans le parc, étant donné que notre autonomie est de 170 kilomètres et qu’il faut 50 kilomètres pour rejoindre la station la plus proche.
Nous tentons le coup ; nous payons les 25 euros de l’entrée et pénétrons dans le parc.
A première vue, il ne présente aucun attrait.
Il y a peu d’animaux.
Nous croisons sur la route, une tortue.
Nous suivons ses mouvements.
Mais rapidement, des animaux apparaissent.
Des phacochères qui nous observent de loin.
Ainsi que nichés dans les bois, des cerfs.
Ils sont craintifs.
Au loin, se trouvent des gazelles.
Les cerfs se rapprochent et s’enfuient aussitôt.
Nous ne pourrons pas les suivre.
Les directions sont mal indiquées.
Nous suivons un panneau qui nous fait prendre des chemins incongrus.
Nous avons l’impression d’être seuls dans le parc.
C’est alors que nous croisons des girafes. Elles sont craintives.
Les indications que nous trouvons sont erronées.
Nous nous égarons dans le parc.
Nous franchissons un pont qui enjambe une rivière.
Les kilomètres défilent : nous sommes perdus.
Nous voulions rejoindre le sud du parc.
Nous empruntons les chemins qui nous conduisent à l’Est.
La route est défoncée.
Nous ne pouvons plus avancer.
Nous faisons demi-tour.
Nous avons parcouru plus de kilomètres qu’il n’en fallait.
La limite de la panne d’essence
Aux abords de l’entrée du parc, l’autonomie indique zéro kilomètre.
Nous parcourons les 50 kilomètres pour rejoindre une station avec zéro kilomètre d’autonomie. Avec en prime, un autostoppeur qui accepte de nous accompagner pour ne pas nous égarer à nouveau.
Nous parvenons jusqu’à une station, sauvés. Elle n’a plus d’essence. Une deuxième à trois kilomètres : elle n’a plus d’électricité. Ce n’est qu’à la troisième tentative que nous pourrons faire le plein.
Route vers les chutes Victoria
Nous reprenons notre route en direction des chutes Victoria, à une centaine de kilomètres. La route est goudronnée.
Nous ne serons pas contrôlés une seule fois par les policiers.
Nous continuons notre route en dépassant de petits parcs.
La circulation commence à devenir plus serrée en approchant de ce haut lieu touristique.
Nous parvenons jusqu’à la ville de Victoria falls.
La ville en elle-même ne présente pas d’intérêt particulier.
Nous sommes impatients de découvrir les chutes.
Sur le bord de la route, de nombreux commerces qui proposent des excursions. Nous roulons jusqu’à la frontière avec la Zambie.
Les chutes Victoria
Nous garons notre véhicule sur le parking qui se trouve en face des chutes.
L’entrée des chutes se trouve devant nous.
Nous cachons notre camera, interdite dans le site.
Nous payons la somme de 30 euros par personne. Le ticket est valable une journée.
Nous suivons à l’oreille le fracas étonnant de l’eau que l’on peut sentir proche.
Sur le chemin, quelques crânes d’animaux découverts sur le site.
C’est alors que nous apercevons le début des chutes situé le plus à l’Ouest.
Les chutes Victoria, du côté zimbabwéen se visitent d’Ouest en Est.
Du côté Ouest, nous apercevons un filet d’eau.
Le filet d’eau débouche sur une chute déjà impressionnante.
De la brume s’échappe.
La force de la nature est sans limite.
Nous peinons à apercevoir le sol.
Les photos souvenirs sont évidentes.
Nous ne perdons pas une miette du spectacle.
Nous continuons vers l’Est.
Les chutes sont magiques.
Elles font parties des plus belles merveilles au monde.
Même le côté Ouest présente ses spécificités.
Nous continuons notre avancée.
Nous parcourons pour cela, le chemin interne.
Une pluie fine commence à tomber.
Nous nous abritons sous un arbre.
Le vent se lève.
Les chutes redoublent d’intensité.
Nous avançons droit devant nous. Les chutes sont contenues dans un parc verdoyant.
Une sorte de jungle tropicale.
Nous ne pouvons nous rapprocher plus des chutes.
Des barrières en empêchent tout rapprochement. L’envie de nous en approcher est plus forte.
Précautionneusement, j’enjambe la barrière.
Je me rapproche des chutes.
Le vue est formidable, mais je garde une sécurité raisonnable.
J’avance avec le corps penché vers l’arrière, afin de ne pas glisser sur le sol mouillé, ce qui serait synonyme d’une chute sans retour.
Le vue me surprend.
La pluie s’est calmée. A tout endroit du pars, le soubresaut de l’eau se fait entendre.
Nous nous dirigeons vers le 13 èm point d’observation, le plus à l’Est. Les chutes sont moins fortes.
Mais la vue nous permet d’apercevoir le sol.
Impressionnant lorsque nous apprenons que quelques mois dans l’année, toute la paroi est remplie d’eau.
A nos côtés, des promeneurs qui longent les falaises.
Le point d’observation devant lequel nous nous trouvons s’appelle le : Horse shoe falls.
Nous retournons du côté Ouest.
Nous sommes à présent au cœur des chutes.
La vue est la plus impressionnante.
En face de nous, du côté zambien, des nageurs qui se baignent dans la Devil’s pool, une piscine naturelle en amont des chutes. Nous restons des heures sur place.
Nous quittons, encore trempés par les embruns, le site.
Nous achetons une boisson dans le bar du parc. Et suivons les panneaux explicatifs présentant cette merveille.
Nous découvrons les étapes de la formation des chutes.
Ainsi qu’un tableau regroupant les merveilles naturelles du monde.
Nous laissons notre véhicule en face de l’entrée du site, en demandant à un gardien de jeter quelques coups d’œil dessus durant sa ronde.
La frontière avec la Zambie
Nous nous dirigeons vers la frontière avec la Zambie.
Des centaines de véhicules y font la queue.
Un passeur nous fait monter sur son vélo.
Nous évitons de marcher durant les deux kilomètres qui séparent les deux pays. Nous avançons sur le pont qui permet de rejoindre la Zambie.
La vue est également impressionnante.
Nous croisons un singe que nous ne caressons pas.
Il regarde les automobiles passer. Mais, au rythme lent des douaniers et des officiers de police, certains véhicules patientent durant des semaines pour rejoindre la frontière opposée. Les singes ne doivent pas voir beaucoup de véhicules défiler à l’heure. Un dernier coup d’œil derrière nous, nous quittons le Zimbabwe.
Le retour au Zimbabwe
Quelques jours plus tard, nous revenons de la Zambie en empruntant le même pont qu’à l’entrée.
Nous faisons les deux kilomètres à pied cette fois-ci.
Nous retrouvons notre véhicule et n’oublions pas de remercier le gardien qui nous l’a gardé durant ces jours.
Route vers le Botswana
Nous prenons la route en direction du Botswana.
Nous devons retraverser Victoria falls.
Nous prenons le temps de visiter un peu la ville. De nombreux hôtels et nombre de magasins pour ne pas changer.
Il y règne néanmoins une bonne ambiance. Nous passons devant une église.
Le lendemain, nous quittons la ville en direction de Kazungula. Nous ne nous trompons pas de sortie. La route est bien goudronnée.
Nous sommes à nouveau arrêtés pour un contrôle. L’officier de police nous fait remarquer l’absence de scotch, soi disant de prévention. Nous lui montrons l’amende. Il ne veut rien savoir ; nous ne payerons pas ; devant notre insistance, son responsable nous autorise à continuer notre chemin.
La température extérieure est de 40 degrés.
Nous nous enfonçons dans ce parc naturel que nous traversons.
Après une heure de route, nous arrivons à la frontière avec le Botswana. Quelques camions sont stationnés. Nous longeons la route et après un rapide contrôle, nous quittons le pays. Nous avons encore des souvenirs plein la tête.