En provenance d’Alger, nous nous rendons à Tamanrasset.

Nous prenons un vol avec la compagnie Air Alger ; nous payons 150 euros l’aller-retour ; il y a deux heures de vol.

Nous arrivons dans l’aéroport de Tamanrasset ; nous passons les contrôles sans encombre.

Nous sortons en pleine nuit de l’aéroport ; immédiatement, un policier voyant que nous sommes étrangers, récupère nos passeports pour les remettre à nos escortes militaires ; il faut dire que l’endroit est considéré comme dangereux et inscrit en rouge par les différents ministères des affaires étrangères mondiaux ; pour nous rendre à Tamanrasset en tant qu’étrangers, nous devons prendre une agence de voyage, qui doit prévenir les autorités afin qu’une escorte militaire nous soit attribuée.

Notre guide arrive ; il s’agit d’une agence de voyage locale ; elle nous a mis à disposition un chauffeur touareg : Shériff. Mais avant de partir, nous réclamons nos passeports aux policiers de l’escorte ; de prime abord, ces derniers ne veulent pas, mais nous l’exigeons ; à ce qu’on sache, nous sommes encore libres de nos mouvements ; ils nous les remettent.

Il ne faut pas partir avec une agence de voyage à Tamanrasset ; elles ne sont pas sérieuses ; par contre, il est plus judicieux de contacter directement un guide touareg qui pourra concocter un périple sur mesure pour un meilleur prix ; le chauffeur que nous avons pris s’appelle Shériff ; il peut être joint au 00 213 65 95 46 226

Nous prenons la route vers le centre ville de Tamanrasset.

Nous arrivons à notre hôtel : le caravanserail.

 

Le gérant nous invite à boire un thé ; il s’agit de Touffik. Malheureusement, cet homme et son agence qui nous ferons payer 200 euros par personne le voyage complet de trois jours ne seront pas compétents ; le service touristique ne sera ainsi pas optimal et le voyage sera sauvé grâce à notre chauffeur Shériff, qui fera tout notre possible pour nous faire passer un moment inoubliable.

 

Le lendemain matin, nous nous levons après une courte nuit.

Pendant ce temps, Shériff prépare le matériel pour le départ.

Avant de rejoindre le désert, nous nous rendons dans le centre ville.

 

Sur la route, nous découvrons de nombreux migrants venus du Niger et du Mali voisins, qui attendent un entrepreneur qui accepterait de les faire travailler.

La ville de Tamanrasset est la plus grande ville du Sud algérien.

 

Normalement, nos repas sont compris dans le prix du voyage, mais sentant le coup fourré venir et la mauvaise qualité de la nourriture fournie, nous préférons effectuer nos propres achats. Nous commandons plusieurs kilos de viande.

Nous nous rendons ensuite au magasin voisin afin de faire le plein de victuailles diverses.

En l’attente, nous en profitons pour découvrir la ville.

Nous retournons récupérer notre commande. La viande est moins chère qu’en France, près de quatre fois moins chère.

Nous en profitons pour boire un bon thé dans un café local.

Il est temps pour nous de prendre la route.

 

Nous rejoignons notre escorte composée de gendarmes.

 

Nous prenons la route ensuite pour entrer dans le désert.

   

La route goudronnée se termine ici.

Nous entrons sur une piste.

    

Il nous faudra près de huit heures pour rejoindre le massif d’Assekrem ; en trajet direct, pour couvrir les 80 kilomètres qui séparent la ville du massif, trois heures sont suffisantes.

Nous faisons une première halte pour découvrir le paysage du parc de l’Ahaggar.

   

Nous reprenons la route.

Nous arrêtons notre avancée pour admirer un dromadaire.

 

En revenant à notre véhicule, nous apercevons un homme qui court dans le désert ; le guide nous explique que de nombreux travailleurs pauvres rejoignent les villages à pied, soit une distance de plusieurs kilomètres sous un soleil de plomb sans eau. Quel courage !

Nous repartons.

Nous faisons une autre halte pour faire connaissance avec un bédouin et ses dromadaires.

Nous reprenons la route pour nous diriger vers un petit village bédouin.

     

La piste est de plus en plus mauvaise.

Une bifurcation nous indique l’emplacement du village.

   

Le village s’aperçoit à peine.

 

Une famille nous invite dans sa maison.

Nous reprenons la route vers le massif de l’Assekrem, point d’orgue de notre voyage.

Nous sommes secoués fortement.

    

Nous commençons à avoir faim.

 

Mais le paysage alentour est fantastique.

 

A un embranchement, le guide nous explique que nous allons manger.

 

Il nous prépare un barbecue au coeur du désert.

En quelques minutes, il parvient à faire un feu.

Après le repas, il fait sa prière.

Nous buvons un bon thé préparé à l’algérienne et nous nous rendons dans les alentours découvrir un plan d’eau.

Nous retournons à notre véhicule.

   

La route est chaotique.

 

Notre chauffeur rencontre un ami à lui.

Nous continuons notre route.

  

Le paysage est de plus en plus beaux.

Nous faisons un stop pour découvrir les alentours.

         

Les formations géologiques sont impressionnantes.

Nous restons bien une heure sur place.

Quelques mètres plus, nous faisons une nouvelle halte.

 

La chaleur commence à retomber.

Il nous reste moins d’un kilomètre pour rejoindre le massif de l’Assekrem.

   

Le refuge apparaît devant nous.

Nous effectuons immédiatement la montée vers le massif de l’Assekrem. Nous rejoignons l’ermitage de Charles de Foucauld.

 

La vue que nous avons est somptueuse.

Nous faisons plusieurs arrêts pour nous reposer et profiter de la vue.

Arrivés au sommet, nous faisons connaissance avec un moins Français de 90 ans qui vit au sommet de l’Assekrem.

A cette hauteur, la vue est magique.

Nous nous dépêchons de rejoindre l’endroit où la vue sera la plus belle.

 

Nous assistons au coucher de soleil.

 

Nous descendons alors que la nuit est tombée ; nous faisons attention de ne pas chuter.

Lorsque nous nous rendons dans le refuge, nous avons la mauvaise surprise de découvrir un endroit sale.

Les lits sont maculés d’urine.

Le repas que nous prenons n’est pas mieux ; il ne donne pas envie.

La nuit est difficile. Le lendemain matin, nous nous levons, frigorifiés.

Nous prenons la route de bonne heure.

Nous prenons la route de Tamanrasset ; néanmoins, l’escorte que nous avons nous ralentit fortement ; suspectant un mouvement de contrebandiers, une autre escorte nous est rajoutée ; nous devons l’attendre ; en outre, le gérant de voyage nous a menti ; il avait affirmé que nous irons dans une place qui se trouve derrière nous ; lorsque nous l’appelons, il se fiche éperdument de nos doléances ; fort heureusement, notre chauffeur parvient à convaincre l’escorte de remplacer cette étape par une autre.

Après plusieurs heures de route, nous faisons une halte pour faire un barbecue ; ce petit-déjeuner est délicieux et revigorant.

Avec son savoir faire, le feu est préparé en quelques minutes.

  

Il est temps pour nous de partir.

  

Nous faisons une halte découverte.

Une autre caravane de touristes nationaux s’arrête à notre rencontre ; nous ferons la route ensemble.

 

Nous reprenons notre chemin.

 

Nous nous arrêtons à une bifurcation qui nous permet de rejoindre un autre village de touaregs.

   

Nous empruntons une piste de sable.

Le décor change radicalement par rapport au désert de roche dans lequel nous avons séjourné.

 

Nous arrivons dans le village ; deux femmes tirent de l’eau d’un puit.

Nous les suivons jusqu’à leur habitation.

Une petite fille exige des soins ; le médecin qui m’accompagne lui diagnostiquera une otite purulente ; fort heureusement, nous avons sur nous les médicaments adéquats. Nous passons une bonne heure avec la famille.

 

Nous visitons les environs du village.

Nous partons à présent en direction d’une source d’eau naturelle et gazeuse.

   

Nous récupérons une piste.

 

Nous arrivons à la source.

 

Nous buvons le thé en compagnie de touaregs.

 

Nous nous rendons dans la ville de Tamanrasset.

Sur notre chemin, nous trouvons un touareg sur son dromadaire.

Nous reprenons notre route.

 

Nous entrons dans la ville de Tamanrasset.

  

Nous arrivons devant notre hôtel ; les valises sont dans un triste état ; l’escorte qui était censée nous accompagner partout nous abandonne ; je ne sais à présent si l’escorte était essentielle.

Nous retrouvons le gérant de l’hôtel.

Nous nous rendons à présent dans la ville.

Nous découvrons pour une première halte des artisans.

Nous repartons ensuite vers le marche africain.

 

Il nous faut traverser le centre ville.

La ville est une ville du désert ; les maisons sont toutes de couleurs claires.

De nombreux étals se trouvent sur notre route.

 

De nombreuses maisons sont en construction.

 

Il nous faut 15 minutes pour rejoindre le marché.

 

Nous entrons dans le marché.

Nous faisons quelques achats.

Alors que nous sommes en train de prendre des photographies, je sens mon sac bouger ; je me retourne précipitamment et je vois une enfant retirer sa main ; manque de chance pour elle, je suis constamment sur mes gardes ; elle fait comme si de rien n’était. Mais elle sait que je l’ai capté.

Nous découvrons un marché coloré.

Les produits viennent essentiellement du Mali et du Niger voisins.

Les vendeurs sont tous bienveillants.

Nous quittons le marché pour découvrir le centre ville.

Les habitations comportent toutes des paraboles.

Le soleil commence à se coucher.

Nous entrons dans le centre ville commercial.

 

Nous nous arrêtons aux abords d’un restaurant traditionnel.

Nous mangeons pour pas cher.

Nous rentrons dans la nuit.

Nous patientons dans l’hôtel plusieurs heures, le temps de nous rendre à l’aéroport.

Deux heures avant le départ de notre vol pour Alger, nous nous dirigeons à l’aéroport.

Nous enregistrons nos bagages.

Nous quittons Tamanrasset.