Comment louer un véhicule pour un road trip aux Etats-Unis ?

 

Durant notre road trip dans le Grand Ouest américain, la location d’un véhicule fut un passage obligé, les réseaux de transport en commun entre les villes ou entre les états étant peu développés. Voyageant depuis plus de 20 ans, nous avons toujours effectué cette étape de manière indépendante. Mais pour ce voyage, nous avons choisi de faire appel à un loueur français présent sur Internet : l’agence BSPauto. Et fort heureusement, car nous avons subi une déconvenue qui aurait pu gâcher l’intégralité de notre voyage. C’est ce que nous vous racontons au sein de cet article en vous dévoilant les astuces pour réussir à coup sûr votre location et en vous énumérant les pièges à éviter.

Les États-Unis, vaste destination qui regorge d’endroits mythiques dont la simple évocation laisse rêveur. La côte Est, la Floride, le Texas, la Nouvelle-Orléans, la Californie, le Nevada, l’Arizona, la route 66, les sites légendaires ne manquent pas et s’ils font partie des To do List ou des Bucket List des voyageurs du monde entier, ce n’est pas pour rien. Ils dégagent ce sentiment de fouler aux pieds les représentations cinématographiques dont le cinéma hollywoodien a abreuvé la planète séculairement depuis l’invention des frères Lumières. Mais pour réussir ce séjour, il est nécessaire de posséder un véhicule et à moins de faire transférer le sien par bateau depuis la France, la location reste un passage obligé. Mais comment bien louer un véhicule ? Quel véhicule choisir ? A quelle agence s’adresser ? Quels sont les pièges à éviter ?

Début 2023…Alors que nous préparons notre grand voyage des vacances d’été, nous regardons sur un planisphère les endroits qui nous attirent et dans lesquels nous ne sommes pas encore allés.

En nous tournant vers le continent américain que nous avons parcouru avec minutie, une terre nous appelle avec attractivité : le Grand Ouest américain. Il est vrai que nous avions déjà visité le pays, mais au travers de sa côte Est, dans un voyage mémorable qui nous avait conduit des chutes du Niagara à Washington en passant par New York. Et il est vrai que d’autant que nous nous en rappelons, alors à Time square, sur cette emplacement qui compte parmi les plus beaux du monde, nous nous étions promis de continuer notre découverte de ce pays au travers de sa côte opposée, plus communément considérée comme le Grand Ouest américain.

La préparation du voyage

En préparant notre périple, nous effectuons tout d’abord les réservations de nos billets d’avion, étant donné que nous avons besoin de connaître concomitamment l’aéroport, les jours et les heures d’arrivée et de départ.

Une fois ces informations en notre possession, nous pouvons nous pencher sur notre réservation en fonction de ce dont nous avons besoin pour notre périple.

Alors que nous effectuons sur Internet une recherche de location, nous tombons directement sur des loueurs dont la renommée internationale leur assure une présence en tête de page sur : « Google »

En creusant un peu, nous remarquons que les prix qu’ils proposent sont excessifs. De l’ordre d’une centaine d’euros la journée pour des petits véhicules.

Il faut bien avoir en tête que ces prix élevés sont néanmoins bien en-dessous de ceux pratiqués lors d’une réservation directe à l’aéroport, de l’ordre de 30 à 50 %.

Pour cette raison, nous continuons notre recherche et en nous rendant sur les forums de voyageurs, le nom d’une agence de location ressort : BSP auto qui travaille avec des loueurs du monde entier et qui au travers de son volume de réservation, peut proposer les meilleurs tarifs d’Internet.

En nous renseignant un peu, l’agence BSP auto qui se trouve au lien suivant : https://www.bsp-auto.com/ est le seul site français dédié à la location de voitures comprenant une équipe basée à Paris, disponible 7 jours/7 et joignable au 01 86 26 90 80. Nous tentons notre chance.

BSP auto, une agence mondialement reconnue

Notée 9/10 au travers des avis certifiés et collaborant avec la majeure partie des guides de voyage et des agences de voyage, BSP auto est une centrale de réservation qui permet grâce à un moteur en ligne simple et efficace de réserver un véhicule dans le monde entier en permettant à ses clients de comparer les offres des plus grands loueurs professionnels et ainsi, trouver le meilleur tarif.

Grâce au site de l’agence, les voyageurs peuvent louer une voiture pour un prix abordable quelle que soit la destination, en remplissant un formulaire épuré en ligne, après avoir choisi parmi les nombreux loueurs présents, celui qui répond au mieux aux critères escomptés.

Avec le comparateur proposé par l’agence, les clients ont ainsi la garantie de bénéficier de tarifs avantageux pouvant être filtrés au travers de nombreux services exclusifs tels que la modification ou l’annulation de la réservation gratuitement ou le kilométrage illimité.

BSP Auto est implantée à Paris au 38, avenue du général Michel Bizot, dans le douzième arrondissement ; l’agence est enregistrée au RCS de Paris sous le n° 417 509 775.

BSP Auto est titulaire de la licence d’agent de voyages n° LI 075050035 et a déposé une garantie financière auprès de GROUPAMA assurance.

Les modalités de la réservation pour réussir notre road trip

En entrant sur le site, nous remarquons en plein cœur de l’écran central, des domaines dans lesquels nous devons inscrire l’emplacement de la prise de location, la date et l’heure souhaitée, ainsi qu’une autre colonne contenant les mêmes informations, mais pour le retour du véhicule. Nous mentionnons nos dates d’arrivées et de départ, les horaires souhaitées et l’aéroport de destination. A savoir, l’aéroport international de Las Vegas Harry Reid.

Immédiatement, nous voyons apparaître à l’écran, toute une série de véhicule émanant de nombreux loueurs, avec comme possibilité de choix :

Les catégories : économique, compacte, routière, grande routière, monospace, prestige, cabriolet et SUV.

Les critères : kilométrage illimité, boîte automatique, le nombre de places, le lieu de récupération du véhicule.

Le moteur : thermique ou électrique.

Les packages : standard ou Gold.

Les partenaires.

Sachant que les États-Unis disposent d’un réseau routier correct, les véhicules de la catégorie économique pourraient suffire. Néanmoins, étant donné qu’un road trip dans l’Ouest américain nécessite de parcourir des milliers de kilomètres, il est essentiel de nous rabattre vers une grande routière. Avec la particularité de devoir certainement circuler sur des routes secondaires, il est même requis de louer un véhicule surélevé.

Choisir un 4/4 serait onéreux. Nous nous décidons de nous rabattre vers un SUV et notre choix se porte sur un Ford, qui coûte la somme de 1300 euros, pour une durée de 21 jours, ce qui revient à 61 euros par jour.

Pour ce montant, nous bénéficions d’une boîte automatique, de la climatisation (du fait des températures élevées que nous allons rencontrer) et des kilomètres illimités.

Simplement, pour nous donner bonne conscience, nous nous rendons en ouvrant une nouvelle page, sur le site d’autres centrales de réservation, ainsi que sur les sites officiels des loueurs. Nous remarquons ainsi que notre choix initial fut le bon, les tarifs proposés par les autres sites dépassant notre tarif chez BSP auto de 300 à 1000 euros, les tarifs les plus excessifs étant les tarifs proposés par les sites officiels des loueurs.

Afin de ne pas subir de stress durant ce long périple qui nous attend, nous choisissons pour la somme de 7 euros par jour, de réserver l’assurance rachat de franchise qui évite en fonction de tout dommage, de devoir payer une somme importante bloquée sur le compte lors de la réservation.

Par contre, nous choisissons de ne pas louer de GPS coûtant près de 360 euros et de ne pas prendre un conducteur additionnel, dont le coût avoisine les 170 euros.

Une fois que notre réservation est effectuée au sein de la compagnie : « Dollar », nous effectuons le paiement et recevons immédiatement une confirmation pour notre Ford Escape ou similaire avec un récapitulatif de notre réservation et les documents à présenter lors du retrait de notre location. A savoir, une carte de crédit Visa ou Mastercard au nom du conducteur, une pièce d’identité et un permis de conduire. Nous sommes également informés qu’un dépôt de garantie de 200 dollars américain sera préautorisé sur notre carte, mais pas débité. Certainement pour payer les éventuels frais de carburants manquants.

Nous apprenons également que si nous ne récupérons pas notre location ou que si nous l’annulons moins de 48 heures avant la date d’arrivée, des frais de 50 euros nous seront retirés. Un montant assez faible compte tenu des sommes engagées.

Le cauchemar de l’annulation de la réservation par le loueur à Las Vegas qui signe la fin de notre road trip

En provenance de l’aéroport de Bruxelles Zaventem et après 2 escales et près de 13 heures de vol, cumulés, nous parvenons jusqu’à l’aéroport de Las Vegas.

Étant donné qu’au Canada, plus précisément à l’aéroport international de Montréal, nous avons déjà franchi les frontières américaines, puisque les officiers de l’immigration des États-Unis travaillant sur le sol canadien, petite spécificité des accords passés entre les deux pays, nous ont au travers d’un tampon apposé dans notre passeport, validé notre entrée, nous n’avons plus qu’à récupérer nos bagages et franchir les contrôles douaniers qui se déroulent sans encombre.

Une fois nos bagages en notre possession, nous devons sortir de l’aéroport pour rejoindre la navette qui permet aux passagers de rejoindre le hall des loueurs de véhicule, qui se trouve à une dizaine de minutes de route de l’aéroport.

Épuisés, nous sommes cependant soulagés d’être parvenus sans encombre jusqu’à notre destination finale et sommes impatients de monter dans le bus qui nous mène vers notre liberté de mouvement et ce, quand bien même la température extérieure de près de 40 degrés fatigue nos corps déjà meurtris par le long trajet parcouru.

Nous arrivons, après un trajet gratuit climatisé, aux abords d’un hall flambant neuf dans lequel, des dizaines de loueurs dont les plus prestigieux accueillent des centaines de passagers à chaque rotation de la navette. Au cœur de ce hall, un Starbucks trône fièrement.

Nous rejoignons, confiants, notre loueur : « la société Dollar », reconnaissable au travers de la prépondérance de la couleur rouge de son logo. Après quelques minutes d’attente dans une file délimitée par des rubans, nous sommes appelés au guichet tenu par une femme nonchalante, qui nous demande notre passeport, notre carte de crédit et notre permis de conduire. Nous nous exécutons.

Alors qu’elle pianote sur son ordinateur après avoir vérifié que le nom sur la carte bancaire correspond bien au nom inscrit sur le permis de conduire, elle trouve notre réservation et inscrit le numéro de la carte sur son ordinateur.

Un petit bip, qui n’est jamais bon à entendre se fait ressentir. Le regard de la femme change. Elle nous explique que notre carte Mastercard ne peut convenir à cette réservation, étant donné que nous possédons une carte de débit et non une carte de crédit. Nous sommes surpris et lui demandons de répéter, suspectant une mauvaise compréhension de ses explications.

La femme nous montre alors notre carte bancaire, celle que nous utilisons depuis plusieurs années et avec laquelle nous n’avons jamais eu de problème, en pointant avec son doigt, une inscription en tout petit, à la manière des conditions générales des contrats que nous pouvons signer dans notre quotidien : « DÉBIT »

Elle nous explique alors que deux types de carte bancaire existent : les cartes de crédits et les cartes de débits, qui sont également appelées communément cartes de crédit à débit immédiat.

Nous découvrons alors cette subtilité qui bloque notre dossier et alors que nous tentons de lui présenter d’autres cartes bancaires, toutes indéniablement comportent l’inscription : « DÉBIT », à l’instar des cartes grandement majoritaires en France.

Elle tente tout de même d’insérer le numéro de nos cartes dans son ordinateur, mais invariablement, à chaque essai, l’ordinateur bloque la réservation, qu’elle se voit contrainte d’annuler, purement et simplement.

Avec une société de location normale, nous aurions perdu le montant total de notre location, soit 1300 euros. Mais nous sommes déjà rassurés de savoir qu’avec BSP auto, notre loueur, nous ne perdrons que des frais de dossier de 50 euros, ce qui limite notre dommage.

Nous sommes cependant abasourdis et devons laisser notre place dans la file d’attente aux clients qui se pressent derrière nous.

Encore plus épuisés qu’à notre arrivée, nous rejoignons un siège qui se trouve dans le hall, regroupons nos affaires et tentons de trouver une solution.

Tout d’abord, nous effectuons le change d’un de nos billets en pièces de monnaies afin de rejoindre un distributeur pour nous désaltérer, le Starbucks étant fermé à cette heure tardive.

Après avoir abreuvé notre soif, nous faisons le point. Nous avons la chance d’avoir réservé avec BSP auto, qui possède un service téléphonique qui ouvre à 09 heures, heure française.

Étant donné que nous avons acheté en forfait téléphonique avec : « SFR RED » qui nous permet de bénéficier de 20 Gigas d’Internet aux États-Unis et des communications illimitées vers la France, nous composons le numéro de notre loueur ; un message nous indique l’horaire d’ouverture à 09 heures, heure française.

Nous avons atterri à 22 heures, heure locale. Il est à présent 23 heures. Nous avons ainsi 9 heures de décalage avec la France, ce qui fait qu’il est 08 heures en France. Nous devons patienter 1 heure.

Nous décidons de mettre ce temps d’attente à profit, pour trouver éventuellement un plan B, si le loueur BSP auto ne parvenait pas à trouver une solution à notre problème.

Nous faisons ainsi le tour des marques présentes dans le hall, encore ouvertes à cette heure tardive et prenons pleinement conscience de ce cauchemar dans lequel nous sommes malgrè nous empêtrés. Pour les loueurs qui possèdent encore quelques véhicules de disponibles et qui acceptent une carte de débit, les tarifs proposés pour 21 jours sont de 3000 euros, des prix exorbitants qui aliènent immédiatement notre voyage, surtout que nous ne savons pas quand nous recevrons le remboursement des sommes déjà versées à BSP auto pour la location annulée.

C’est alors qu’un employé travaillant pour le loueur Avis se dirige vers nous et nous prend à part. Il nous explique qu’une de ses connaissances peut nous obtenir un véhicule de belle qualité, pour un coût bien moins élevé que les coûts proposés par les loueurs établis dans le hall. N’ayant rien à perdre, nous acceptons de le rencontrer.

L’homme d’origine latine nous rejoint après quelques minutes. Il nous demande de le suivre et nous emmène dans sa voiture à ses bureaux qui se trouvent à quelques minutes de route. Normalement, nous ne devrions pas le suivre, mais après qu’il nous a présenté la carte de sa société que nous vérifions sur Google, nous acceptons.

Nous arrivons finalement aux bureaux de sa société de location et nous étudions son offre : 2700 euros pour une Berline sans assurance. Nous négocions le rajout sans coût de l’assurance et parvenons finalement à un accord : 2000 euros avec l’Assurance tout risque, sans franchise, mais non pas pour un SUV, mais une berline américaine.

Nous lui demandons un délai de réflexion ; l’homme nous ramène au hall des loueurs. Immédiatement, vient à notre rencontre le loueur de la société Avis qui s’enquiert de notre réponse ; nous apprenons que l’homme joue un double jeu et qu’il peut de la sorte bénéficier d’une rétro-commission sur les locations dont il est à l’origine. Un pourcentage allant de 10 à 15 %.

 

L’intervention de BSP auto qui sauve notre road trip

Alors que nous regardons notre montre, nous prenons conscience que les locaux de l’agence BSP auto viennent d’ouvrir à Paris. Nous composons le numéro de téléphone fourni sur notre contrat, avec cependant une boule au ventre.

Précautionneusement, le temps d’écoute de la sonnerie, nous déroulons dans notre tête, la future conversation pour essayer de trouver les bons mots, la bonne intonation afin que notre interlocuteur, bien installé sur sa chaise, considère notre dossier comme le plus sérieusement du monde.

Lorsque nous l’entendons décrocher son combiné et nous saluer, notre tension retombe quasi-instantanément. Nous sommes déjà heureux de bénéficier d’une écoute, qui plus est, en Français, dans notre langue maternelle.

Nous lui expliquons le problème et lui dévoilons le nombre d’heures déjà perdues, notre épuisement grandissant, tout en lui faisant comprendre que lui seul peut sauver notre voyage.

Après avoir entendu notre monologue sans fin, il accède à notre dossier et décide de nous annuler la location afin d’obtenir une sorte de remboursement en crédit de la somme déjà engagée par nous lors de la réservation.

Il nous explique, après nous avoir rassuré, que nous devons lui laisser le temps de trouver une solution au problème rencontré. Quand bien même, nous n’avons pas envie de raccrocher par peur de ne plus obtenir le même interlocuteur, nous nous exécutons, tout en lui faisant confiance.

En raccrochant, nous sommes déjà heureux de la teneur de l’évolution du dossier et surtout, du fait d’avoir choisi cette société de location qui possède un véritable service commercial avec une ligne dédiée, une ligne téléphonique qui nous permet de réellement parler avec un humain, une véritable performance pour un loueur sur Internet alors que la tendance générale est à l’automatisation sans intervention humaine.

Alors que les minutes s’écoulent, nous recevons un mail de BSP auto, comprenant une nouvelle réservation d’un véhicule similaire sans frais supplémentaire, mais au sein de la compagnie : « AVIS », que nous nous empressons de rejoindre.

Nous retrouvons un des employés qui nous avait servi d’intermédiaire lors de notre rencontre avec le loueur local rencontré peu auparavant. Un peu vexé de notre choix de ne pas avoir accepté la transaction, il nous mentionne le fait que quand bien même nous possédons une confirmation en bonne et due forme, il ne possède plus de véhicule disponible. Le cauchemar continue.

C’est alors que nous recevons un appel de notre interlocuteur au sein de l’agence BSP auto, qui s’enquiert de la bonne réception du mail. Lorsque nous lui annonçons ce nouveau problème, il tombe des nues et souhaite parler à l’employé de chez « AVIS », qui maintient ses dires, sans que nous sachions réellement si son parc automobile est vide ou si sa vexation est responsable de son refus de location.

Il nous repasse notre interlocuteur de l’agence BSP auto, qui nous garantit la résolution proche de notre problème. Il raccroche.

Épuisés, patientant depuis près de 4 heures dans ce hall informel, fatigués par près de 48 heures d’absence de sommeil, nous nous asseyons ou du moins nous affaissons dans un fauteuil en espérant que cesse ce cauchemar.

C’est alors que nous recevons un autre appel de BSP auto lors duquel notre interlocuteur nous annonce qu’il est parvenu à trouver une solution avec le loueur « ALAMO », qui nous fournit un véhicule et accepte notre carte bancaire, sans frais supplémentaire.

Nous recevons concomitamment la confirmation de la réservation et nous rendons dans l’emplacement réservé au loueur « ALAMO ». Chargés de bagages, nous ne trouvons personne, mis à part une pancarte qui indique la fermeture de l’agence dans la nuit. Mais avant de nous laisser le temps de nous morfondre, un homme travaillant certainement pour l’aéroport nous indique avec son doigt, la direction des parkings en nous confirmant la présence d’un personnel de la compagnie.

Nous empruntons un escalator et rejoignons un grand parking dans lequel des centaines de voitures appartenant aux différents loueurs sont entreposés.

Juste à nos côtés, nous apercevons une petite guérite aux grandes baies vitrées, au-dessus desquelles est inscrite sur fond jaune : « ALAMO ». Nous entrons à l’intérieur avec énergie, un peu à la manière des troupes mexicaines ayant pris d’assaut le fort éponyme en 1836.

La récupération de notre véhicule en vue de notre road trip

Chez « ALAMO », une femme  nous accueille avec un grand sourire et un peu comme si elle nous attendait, nous appelle par notre nom. Nous acquiesçons et nous nous approchons du comptoir sur lequel nous posons notre permis de conduire, notre carte bancaire et notre passeport.

Elle insère notre carte bancaire et nous demande de valider un paiement de 1 dollar, simplement pour voir si la carte fonctionne. Nous ne comprenons pas le but de ce paiement, mais nous nous taisons, la peur sans aucun doute de la voir revenir sur la location pour un motif quelconque.

Elle nous tend ensuite le contrat que nous signons et nous remet les clefs de notre véhicule qui nous attend sur le côté.

Nous découvrons alors avec une stupéfaction non dissimulée, un véhicule SUV : « Nissan Montero » qui semble tout droit sorti d’usine.

Nous entrons à l’intérieur et une fois l’euphorie de bénéficier d’un véhicule bien plus confortable que le véhicule prévu par l’agence : « Dollar », passée, nous rangeons nos valises, sortons nos affaires usuelles que nous garderons avec nous lors de nos trajets et nous commençons à découvrir le fonctionnement du tableau de bord.

Nous vérifions surtout le contrat signé qui nous interdit de fumer dans le véhicule sous peine d’un prélèvement de 250 dollars et nous avons l’obligation de retourner le véhicule avec le plein d’essence.

Nous pouvons enfin partir à l’aventure, fort de notre véhicule qui nous permettra durant les 15 000 kilomètres effectués, de bénéficier d’un confort de conduite indéniable et de pouvoir rejoindre des routes non goudronnées. Une fusion parfaite entre une grande routière confortable et un 4/4 performant.

Quelle est la différence entre carte de crédit et carte de débit ?

La réglementation européenne a créé et défini différentes catégories de cartes bancaires distinguées en cartes de crédit et cartes de débit.

Cette réglementation impose également, que les cartes émises mentionnent la catégorie à laquelle elles appartiennent, imprimée sur la face recto de la carte. Ainsi, quelle que soit la marque de la carte bancaire : Visa, Mastercard, American express, elle sera de débit si cette inscription est présente en noir et en petit sur la carte.

Les cartes intégrées dans la catégorie « débit » sont les cartes à débit immédiat pour lesquelles les dépenses sont directement prélevées sur le compte. Elles portent la mention : « DEBIT ».

Les cartes intégrées dans la catégorie « crédit » sont les cartes dont les dépenses sont débitées de façon différée sur le compte. Il s’agit des cartes à débit ultérieur, dont le montant des opérations intervenues sur une période définie est cumulé et débité intégralement du compte sur lequel fonctionne la carte en un seul montant, en général en fin de mois. Elles portent au recto la mention « CRÉDIT ».

Si les cartes bancaires, quelle que soit la catégorie à laquelle elles appartiennent, sont acceptées par tous les commerçants, leur utilisation peut poser problème chez les loueurs de véhicule, qui sont nombreux à n’accepter que des cartes de crédit.

Pour cette raison, il est judicieux d’avoir sur soi une carte de débit et une carte de crédit, afin de ne pas voir sa location être annulée au dernier moment.

Pour voir si une carte de débit est acceptée, il convient de bien lire les informations importantes présentes sur les sites des loueurs. Dans nombre de cas, quand bien même cette information n’est pas automatique, une inscription en rouge précise l’obligation d’utiliser des cartes de crédit pour certaines locations.

Quels sont les éléments à surveiller lors d’une location aux États-Unis en préparation d’un road trip ?

Les États-Unis sont un pays libéral, c’est-à-dire qu’il fonctionne avec un interventionnisme réduit, ce qui amène globalement un sentiment de liberté et de confiance parfumant l’air.

Cet excès de confiance peut se ressentir dans les locations de véhicules où la présence d’un employé des agences est souvent réduite au strict minimum lors de la remise des véhicules, ce qui n’est pas sans poser problème, si divergence contractuelle, il y a.

Ainsi, lors d’une remise des clefs d’un véhicule, le client se voit laisser libre de rejoindre son véhicule, son contrat et son état des lieux dans les mains, sans présence humaine afin d’en valider les écrits.

Attention : Lors d’un road trip aux États-Unis, il est judicieux de prendre, si possible un deuxième conducteur. Les distances à parcourir sont généralement très élevées et bien souvent, surtout dans le Grand Ouest américain, il se peut que les déplacements quotidiens se comptent en centaines de kilomètres. Ce deuxième conducteur doit obligatoirement être mentionné lors de la signature du contrat, sous peine de voir les assurances rejeter leur responsabilité en cas de litige lors d’un accident avec un conducteur non déclaré.

Pour cette raison, une vigilance particulière se doit d’être apportée à cette étape importante, puisque le retour du véhicule pourra générer des litiges commerciaux, si tous les points présents dans le contrat de location n’ont pas été étudiés avec attention.

Le premier geste du client reste en ce sens de bien vérifier le contrat de location pour vérifier l’état et les caractéristiques du véhicule, ce qui permettra de constater si une erreur de kilométrage ou de niveau de carburant, existe.

Si le véhicule réservé n’est pas disponible, il est possible d’exiger un autre modèle sans supplément de prix, même s’il est de catégorie supérieure. En revanche, si la voiture est de catégorie inférieure, le loueur doit rembourser la différence.

Il convient ensuite de vérifier les équipements présents dans le véhicule, par exemple la roue de secours ou les éventuelles options réservées : GPS, siège bébé.

Attention : La location d’un GPS aux États-Unis est paradoxalement fondamentale, mais inutile. Fondamentale, car il est difficile de se repérer dans ce grand pays uniquement grâce à des cartes papiers, mais inutile au sein d’une agence, car la majorité des GPS ne peuvent intégrer que des villes et non des parcs ou des lieux d’intérêts. En outre, leur prix de location est souvent excessif dans les agences. C’est pour cette raison, qu’il est judicieux de ne pas réserver de GPS, mais soit d’acheter une e-sim téléphonique comprenant un forfait Internet directement dans le pays ou depuis la France. Des solutions peu chères existent, tels que des forfaits RED avec SFR, qui propose pour 5 euros en plus par mois de son forfait initial, une option États-Unis comprenant 20 Gigas d’Internet et des appels illimités dans le pays et vers l’international.

Une fois ces premières constatations faites, le client doit effectuer un état des lieux complets du véhicule. Cet état des lieux, dans les conditions idéales doit être corroboré par la présence d’un employé de l’agence. Mais si la présence de l’employé n’est pas possible, il est nécessaire de l’effectuer seul.

Pour ce faire, il convient de bien vérifier toutes les rayures, bosses et dégradations du véhicule. Tout d’abord sur la carrosserie, ensuite sur le toit et enfin au niveau du bas de caisse. Ne pas oublier également de vérifier l’état des pneus. Une fois que la vérification de l’extérieur est terminée, il est possible de passer à l’intérieur du véhicule.

Le client doit ainsi relever tout point litigieux et le reporter sur l’état des lieux. Il pourra ainsi demander la modification du contrat de location ou le mentionner sur l’état des lieux de remise du véhicule qu’il présentera directement à l’employé de l’agence.

L’idéal est de prendre des photos, datées, voire horodatées et de les conserver jusqu’à la restitution du véhicule.

En cas de problème mécanique durant la location, il est possible de demander un véhicule de remplacement et de réclamer les éventuels frais de réparation ou de dépannage.

Attention. Ne jamais faire réparer le véhicule sans avoir demandé l’avis du loueur, qui expliquera comment procéder ; un service d’assistance existe en dehors des heures d’ouverture.

Pendant la durée de la location, le locataire est responsable de l’entretien courant du véhicule au travers du niveau d’huile, du niveau d’eau, de la pression des pneus et des dégradations du véhicule sauf tiers responsable.

Quels sont les éléments à surveiller lors d’un retour d’une location aux États-Unis ?

Tout d’abord, il faut restituer le véhicule à la date convenue lors de la signature du contrat. Jusqu’à une heure de dépassement, aucun loueur n’en tiendra rigueur au client. Par contre, en cas de dépassement un peu plus long, le loueur pourra facturer jusqu’à une journée complète de location.

En ce qui nous concerne, nous avons décidé de laver et nettoyer notre véhicule avant de le rendre. Et nous devons dire qu’il en avait bien besoin.

Ensuite, la voiture doit comprendre le même niveau de carburant qu’au départ, généralement le plein, sinon le loueur facturera souvent le carburant plus cher que les stations-service.

Si l’agence est fermée, il est quelquefois possible de glisser clés et papiers dans une boîte prévue à cet effet, en indiquant le kilométrage au compteur. Les conditions générales de location peuvent prévoir qu’en cas de remise des clefs dans la boîte aux lettres de l’agence, le locataire reste responsable du véhicule jusqu’à l’ouverture de l’agence.

La remise du véhicule nécessite la même attention. Bien souvent, il n’y aura pas d’état des lieux contradictoire effectué. Aux États-Unis, les véhicules sont laissés, portes ouvertes, sur une file dédiée avec un employé qui effectue en fonction de son temps, les vérifications d’usage.

Le client doit ainsi insister pour obtenir un état des lieux contradictoire. Si l’état des lieux est impossible, le client ne doit pas hésiter à faire appel à un employé pour qu’il effectue au moins les premières vérifications : kilométrages, niveau de carburant, présence des clefs. Dans certains cas, un ticket de retour comportant un récapitulatif de cette visualisation est donnée. Dans le cas contraire, ne pas hésiter à prendre des photos du véhicule sur sa file de stationnement, de la carrosserie et de son intérieur.

Conclusion sur notre road trip

Comme nous l’escomptions, ce road-trip dans le Grand Ouest américain fut une expérience unique et enrichissante. Mais afin de bien réussir ce voyage, la location d’un véhicule confortable reste une obligation.

Ainsi que nous l’avons vécu, cette étape peut vite s’avérer être un casse-tête administratif, sans compter les dangers pouvant aliéner la réussite d’un tel voyage, surtout lorsqu’il est effectué en indépendant.

Fort heureusement, en trouvant le loueur adéquat, en l’occurence ne ce qui nous concerne, le site BSP auto, nous avons pu bénéficier d’un tarif imbattable pour des prestations de grande qualité. En outre, faire appel à ce loueur a certainement sauvé notre road trip en intervenant à un moment où nous avions l’impression que tout s’écroulait.

Prévenant, accueillant et performant, le personnel de BSP auto a pu trouver en urgence, une solution fondamentalement importante en nous trouvant une agence de substitution sans surcoût de notre location, annulée par le loueur initial étant donné que notre carte bancaire était une carte de débit, à l’instar de la majorité des cartes françaises.