Enquête : Comment gagner de l’argent en voyageant ?
Alors que durant longtemps, voyager était réservé à une élite, la démocratisation des moyens de déplacement et l’essor d’Internet a étendu ce loisir au plus grand nombre. On voyage ainsi pour s’évader, pour aller à la rencontre de l’autre, pour travailler ou tout simplement par envie. Néanmoins, si voyager est à la portée de tous, gagner de l’argent en voyageant ou grâce à ses voyages est une autre histoire. Et c’est ce que nous allons étudier dans cet article en essayant de vous présenter les différentes manières de gagner votre vie durant vos voyages.
Avant de commencer la lecture de cet article, il est nécessaire de vous apporter une petite précision. Enquêter sur ce thème fut extrêmement compliqué. Soient les informations manquaient car un tabou existe encore et toujours sur le thème de l’argent, soient les bons plans et conseils étaient farouchement gardés de ceux qui les possédaient, Internet étant une jungle où la concurrence est féroce.
Mais enquêter sur ce thème fut également difficile car les informations présentes sur Internet étaient pour nombre d’entre elles erronées ou dépassées. Il fallut ainsi effectuer de nombreux recoupements afin de valider les différentes parties de cet article.
Néanmoins, je ne regrette rien car ce travail me permet aujourd’hui de vous proposer une étude complète, clef en main pour découvrir toutes les manières de gagner de l’argent en voyageant ou grâce à ses voyages.
Ainsi, nous verrons dans cet article : une manière unique de gagner de l’argent sans rien faire avec la redistribution de revenus liés aux dépenses, le Permis Visa Travail (PVT), le volontariat, le travail à l’étranger, le travail dans le voyage, les invitations et prises en charge de certains voyages, l’exploitation de ses vidéos (Youtube, la réalisation de vidéos, la vente de ses créations à des professionnels, les sites de vente de photos et de vidéos, la réalisation d’une vidéo à la demande), l’exploitation d’un Blog (affiliation, sociétés d’affiliation, la création d’une boutique ou de prestations d’agence de voyage, l’échange d’article, les articles sponsorisés par des marques partenaires, l’insertion d’un lien commercial dans un article, l’échange de produits, la rédaction d’articles commandés pour des marques ou des offices de tourisme, les sociétés d’influence), la rentabilité de ses réseaux sociaux et l’exploitation du métier de rédacteur Web.
Bien entendu, seront distillés dans ces articles, de nombreux conseils dans le référencement et l’écriture, ainsi que les liens directs vers les sites majeurs dans les différents thèmes traités.
Gagner de l’argent en dépensant
Si de nombreuses manières de gagner de l’argent grâce à ses voyages existent, elles concernent généralement les voyageurs qui sont capables d’exploiter soit un talent d’écriture, de réalisation vidéo ou de prises de photographies.
Néanmoins, en effectuant cette enquête, j’ai découvert une possibilité unique de gagner de l’argent, simplement en dépensant. Un peu comme si vous étiez payé pour effectuer vos achats.
Dans les faits, ce n’est pas un salaire que vous percevrez, mais une redistribution des dépenses qui seront optimisées en vous étant reversées partiellement.
Et ce processus est 100 % gratuit et ne comporte aucune obligation d’achat ni d’utilisation.
C’est à dire qu’à chaque achat que vous effectuerez, un pourcentage de cet achat vous sera reversé sur votre compte. Ce pourcentage étant propre à chaque achat, il peut générer un montant pouvant dépasser les 20 % de l’achat suivant les entreprises. Et ce même sur des produits soldés ou en promotion.
Créée en 2000, la plateforme eBuyClub est gérée par Plebicom, une des sociétés leaders du e-commerce. eBuyClub a été créé dans le but de réunir les consommateurs en communauté afin d’obtenir une plus grande marge de négociation avec les grands groupes de vente et de service, donc leur permettre d’obtenir plus de réductions et ainsi un plus grand taux de cashback, terme signifiant retour de monnaie. Pour cette raison, la plateforme possède aujourd’hui le meilleur taux de redistribution du marché.
Le nombre de partenaires internationaux de eBuyClub est de 3179 enseignes reversant un pourcentage d’achat sous forme de cash, réparties en 12 catégories dont :
- Voyages: Hotels.com : 10 % / Groupon : 11 % / Expedia.fr : 40 euros / Go voyage : 22 euros / Booking.com : 4 % / Edreams : 45 euros / Ibis : 4,5 % / Mercure : 7,5 % / Opodo : 22 euros / Last minute : 45 euros / AirBnb : jusqu’à 180 euros / Oui Sncf : 2 % / Uber : 2 euros
- Beauté & Santé: Sephora : 10 % / Yves Rocher : 17 % / The Body shop : 15 %
- Enfant & Puériculture: Toys’R’us : 4 % / Oxybul : 10 %
- Fleurs & Cadeaux: Interflora : 5 euros / Florajet : 13 %
- High-tech: Fnac : 10 % / Darty : 8 % / C Discount : 3 % / Mister Good Deal : 3 %
- Maison et Jardin: Gifi : 3 % / Conforama : 4 %
- Mode & Accessoires: La Redoute : 10 % / Camaïeu : 8% / 3 Suisses : 6% / Sarenza : 7%
- Sports & Loisirs: Adidas : 5% / Reebok : 6%
Les autres catégories d’eBuyClub sont les achats professionnel, l’alimentation & Boissons, Auto & Moto, Banque & Assurances et Culture & Loisirs
Et les chiffres de la plateforme sont éloquents avec une communauté de près de 2,5 millions de membres et 35 000 acheteurs en moyenne.
Pour exemple, voici le pourcentage du montant de vos achats qui vous sera reversé en passant par la plateforme eBuyClub et en ne citant que quelques partenaires du réseau :
Ces pourcentages de Cashback sont cependant soumis à évolution en fonction des périodes de l’année ou des éventuels partenariats noués par eBuyClub.
Comment s’inscrire ?
Le principe de l’inscription est simple et 100 % gratuit. En voici les étapes :
- Rendez-vous sur ce lien
- Créez un compte en renseignant votre email et un mot de passe pour avoir accès à votre compte
Voilà, c’est fait ! Vous bénéficiez directement d’un montant de trois euros de bienvenue et votre 1 er achat lors de votre premier achat, vous bénéficierez d’un cashbackissime. Ce dernier est un cashback boosté pour votre premier achat, cela signifie que le taux de cashback sera plus élevé. Vous pouvez commencer vos achats sans obligation et sans limite dans le temps.
Comment fonctionne le cashback ou reversement d’argent?
- Rendez-vous sur le site eBuyClub.
- Connectez-vous à votre compte.
- Dans la barre de recherche, indiquez l’enseigne dans laquelle vous souhaitez effectuer des achats. Vous serez diriger sur le site de l’enseigne.
- Faîtes-vos achats normalement.
- Réglez vos achats à l’enseigne.
- Une fois votre commande validée et payée, vous recevrez sous quelques jours le pourcentage de votre achat HT versé directement sur votre compte eBuyClub
- Une fois que les 10 euros de gains sont cumulés, eBuyClub vous reverse si vous en faîtes la demande la somme sur votre compte bancaire ou votre compte Paypal.
Aucun frais ne vous sera impacté, ni aucune somme ne vous sera déduite. eBuyClub ne prendra aucune marge sur le pourcentage qui vous sera versé, la plateforme étant rémunéré en amont de la transaction par l’enseigne. C’est à dire que si l’entreprise vous reverse 20 % de vos achats, ce seront 20% qui seront crédités sur votre compte.
Mon avis personnel
En toute honnêteté, je ne connaissais pas ce service avant de commencer mon enquête. Lorsque j’ai entendu parler la toute première fois d’une éventualité de reversement de fonds lors d’achat, mon premier réflexe fut de me questionner sur la pertinence d’une telle possibilité.
Les nombreuses sollicitations sur Internet nous rendent méfiant ; il est normal de mettre en doute des structures qui proposent de nous donner de l’argent sans rien faire. Néanmoins, en me penchant sur le sujet et en découvrant les nombreux avis sur les forums, j’ai découvert une véritable économie optimisée, une manière de dépenser mieux. Et ce sans aucune contrepartie que celle de faire nos achats.
En étudiant un peu ce modèle économique, j’ai compris que cette idée n’était pas du philanthropisme mais simplement une exploitation du nombre, principe de base du marketing. eBuyClub est parvenu en un peu moins de 20 ans à fidéliser des millions d’utilisateurs qui passent par la plateforme afin de faire leurs achats. Face à ces consommateurs réunis en nombre, les marques acceptent de rogner sur leur marge afin de les attirer. eBuyClub ne vend rien. La structure permet simplement aux consommateurs de se servir de son réseau pour non pas consommer moins cher, mais récupérer une partie de leurs dépenses, car une fois que le consommateur rejoint le site de la marque en passant par eBuyClub, il effectue ses achats normalement, comme s’il était entré directement sur le site de la marque.
En outre, sur ce site, pas de publicité, pas d’obligation de clic. Il suffit juste d’activer son compte. Depuis le site eBuyClub, l’Internaute doit sélectionner l’enseigne dans laquelle il souhaite faire des achats. L’enseigne sachant que le consommateur est venu sur son site grâce à eBuyClub, lui reversera une partie du montant des achats, que eBuyClub reversera sur le compte du consommateur. Et étant donné que le site eBuyClub a noué des partenariats avec la majorité des enseignes et marques présentes sur le net, il ne sera pas difficile d’atteindre en fin d’année plusieurs centaines d’euros sur son compte, cet argent servant à faire des cadeaux à ses proches ou à partir en vacances. Un peu comme lors de périodes de solde, sauf que dans ce cas, les soldes durent toute l’année et se rajoutent même aux diverses promotions proposées par les marques.
De manière plus concrète. Je souhaite acheter un jeu vidéo sur Ebay. Je me rends sur eBuyClub et je me connecte à mon compte. Dans la barre de recherche du site, j’écris eBay. Je clique sur le nom du site de vente entre particuliers. Je suis dirigé immédiatement vers le site d’Ebay. Je choisis mon jeu, je paye. Une fois que le paiement a été accepté, Ebay reverse 10 % de l’achat à eBuyClub qui me les reverse sur mon compte. C’est à dire qu’un jeu qui coûtait 50 euros me revient à 45 euros. Si je souhaite acheter une voiture, ce sera 10 % de l’achat qui me sera reversé. Un plan de rêve donc. Et certaines enseignes vont même jusqu’à reverser 20 %, voire 25 % du montant des achats.
En outre, la société eBuyClub développe aujourd’hui, des partenariats avec des magasins en durs et continue son expansion, ce qui laisse présager que dans quelques années, faire ses courses, sur Internet ou dans des magasins en durs nous permettra d’optimiser l’intégralité de nos achats.
Le système est tellement performant que j’ai choisi de devenir parrain pour la marque. Pour cette raison, n’hésitez pas à mentionner mon email lors de votre inscription ou à vous inscrire en passant par ce lien ; vous bénéficierez ensuite lors de la création de votre compte d’un bonus de trois euros et vous verrez votre premier achat être boosté.
Le PVT
Appelé en son nom développé : Permis Visa Travail, ou Working Holliday, ce visa s’adresse aux personnes qui ont entre 18 et 35 ans en fonction des pays avec lesquels la France a ratifié un accord d’échange et permet à ces voyageurs de voyager tout en travaillant.
Le PVT permet ainsi de voyager et financer son voyage en cours de route, tout en offrant à ses titulaires la possibilité de se plonger en immersion dans le pays pour une durée beaucoup plus longue qu’un simple voyage. Dans les faits, un an. Le PVT permet également de découvrir les pays qui se trouvent aux alentours de son lieu de travail et peut constituer une première étape avant une plus longue expatriation.
Voici les liens directs pour effectuer une inscription dans tous les pays avec lesquels la France a signé un accord bilatéral d’échange :
PVT Australien
PVT Nouvelle Zélande
PVT Canada
PVT Japon
PVT Corée du Sud
PVT Hong Kong
PVT Singapour
PVT Taïwan
PVT Argentine
PVT Brésil
PVT Chili
PVT Colombie
PVT Mexique
PVT Uruguay
PVT Pérou
Les PVT n’exigent pas de conditions de diplômes particuliers, mais par contre tous répondent à une procédure analogue.
Conditions d’éligibilité
Chaque pays va avoir des exigences propres en vue de l’attribution du PVT. Mais généralement, les conditions exigées sont les mêmes :
- Avoir un âge compris entre 18 et 30 ans (25 et 35 pour certaines destinations)
- Etre titulaire du passeport français dont la validité couvre l’intégralité du PVT
- Disposer des ressources nécessaires pour subvenir à ses besoins au début du séjour (somme imposée par chaque gouvernement)
- Répondre aux critères de santé requis par les immigrations nationales
- Ne jamais avoir participé à un PVT dans le pays dans lequel est effectuée la demande.
Les étapes de la procédure :
Etape 1 : faire sa demande.
En fonction des pays, il conviendra de se rendre sur le site Internet de l’ambassade ou sur un lien particulier afin d’y remplir un formulaire.
Il convient ensuite de payer son visa. Chaque pays pratique ses propres prix. Un PVT australien coûtera 280 euros, un PVT néozélandais : 135 euros ; un PVT canadien : 175 euros, un PVT à Singapour : 100 euros, un PVT colombien : 60 euros. Les PVT des autres pays sont gratuits.
Etape 2 : La réponse
En cas de réponse favorable, vous recevrez soit directement un document officiel vous permettant de partir, soit une convocation pour vous rendre à l’ambassade afin de rencontrer un officier qui pourra répondre à vos questions et valider la procédure qui varie en fonction des pays.
Etape 3 : Préparer son départ
Préparez toutes les pièces justificatives qui pourront vous être demandées jusqu’à votre arrivée et même au passage des contrôles de l’immigration :
- Etre titulaire d’une assurance médicale PVT.
- Etre titulaire d’un billet retour.
- Etre prêt à partir dans les prochains mois (le PVT est valable en fonction des pays de 3 à 12 mois à partir de sa délivrance).
- Préparer sa recherche d’emploi en contactant des entreprises dans la ville d’arrivée
Quelques conseils :
Afin de réussir son PVT, il convient de respecter certaines règles de base. Tout d’abord, traduire son CV et sa lettre de motivation afin d’optimiser ses chances de trouver du travail sur place. Ne pas hésiter pas ainsi à postuler dans des domaines à l’embauche facile avant de vouloir trouver dès son arrivée uniquement un poste qui correspond à ses attentes. Partir également avec un peu d’argent de côté afin de ne pas se retrouver en situation précaire si la recherche d’emploi ne s’avèrerait peu probante.
Le volontariat
Le volontariat est une autre manière de gagner de l’argent durant un voyage. Du moins, gagner de l’argent est un grand mot car si quelques fonds peuvent être versés aux volontaires, ce n’est pas un salaire à proprement parler. Plutôt un échange de bon procédé. Le volontaire travaille quelques heures par jour dans une famille, une association ou une entreprise et en contrepartie, il bénéficie du gite et du couvert.
Les PVT, peuvent en ce qui les concerne effectuer un volontariat sans difficulté. Par contre pour les autres voyageurs, il faut bien se renseigner avec les législations nationales, car certains pays considèrent le volontariat comme un travail à part entière. C’est le cas des Etats-Unis. Et s’il y a peu de chance de se faire arrêter durant un volontariat, le simple fait de le mentionner durant le passage d’une frontière peut faire valoir à son auteur, un refus d’entrée.
Trois grandes plateformes de volontariat existent :
Wwoofing : Principe selon lequel vous travaillez quelques heures par jour en échange du gite et du couvert dans des fermes biologiques
HelpX : Proposition de travail de quelques heures par jour dans de nombreuses entreprises en échange du gite et du couvert
Workaway : Proposition de travail de quelques heures par jour en échange du gite et du couvert ; le concept a permis de séduire un grand nombre d’hôtes dans le monde et le site étend ses activités en effectuant la promotion des échanges familiaux, des séjours chez l’habitant en plus des échanges en entreprises et dans des fermes biologiques.
Travailler à l’étranger
Si travailler en Europe pour un Français ne pose aucun problème, travailler à l’étranger nécessite posséder le visa adéquat. Ce visa travail est différent du visa Business qui permet de faire des affaires dans le pays.
Un peu à l’instar du PVT pour les profils sélectionnés, le visa travail est délivré après une procédure longue effectuée bien avant le départ ; outre des pièces justificatives à fournir au consulat du pays dans lequel le travailleur souhaite se rendre, il devra bénéficier d’une offre d’emploi car son employeur futur devra fournir à son tour des pièces justificatives afin de compléter le dossier du demandeur.
Dans certains cas, le futur employeur devra démontrer qu’il recrute le travailleur en fonction d’aptitudes précises qu’il n’est pas parvenu à trouver dans son pays ou déterminant des secteurs d’activité où la main d’œuvre manque.
Malheureusement hors absence du visa adéquat, les voyageurs travaillent souvent au noir, c’est à dire sans visa préalable à cet activité et sans déclaration. Ce processus, s’il est utilisé par des voyageurs dans des emplois ne nécessitant pas de compétences particulières : serveurs, cuisiniers, ouvriers, garde d’enfants est néanmoins dangereux ; outre le manque de protection donné par les employeurs, l’absence de cotisations sociales ne couvre pas une pérennité possible de l’emploi et en outre, il fait prendre de grands risques au travailleur, qui une fois arrêté pourra être condamné à une amende, à de la prison, se faire expulser et se voir notifier une interdiction temporaire ou définitive de territoire.
Bien entendu, en cas d’expulsion, les biens et les relations du contrevenant devront être laissés en l’état dans le pays : appartement, relation amoureuse, relation sociale, voiture, compte bancaire.
Travailler dans le secteur du tourisme
Une manière sûre de voyager tout en étant payé reste le travail dans le secteur du tourisme. Ou du moins dans un secteur collatéral au tourisme ; il peut s’agir ainsi des métiers de journaliste, d’homme d’affaires, de personnels aériens, de guides, d’agents de voyage ou de testeurs de voyages.
Néanmoins, ces offres d’emploi sont rares et souvent différentes d’un voyage à proprement parler. Ainsi le journaliste devra suivre sa feuille de mission, l’homme d’affaire ne sera mandaté que pour rencontrer ses partenaires éventuels, le personnel naviguant restera dans le pays étranger le temps d’embarquer lors du prochain vol et les agents de voyage bénéficieront au grand maximum de deux tests par an.
Seul le testeur de voyage bénéficiera d’un plus grand nombre de déplacements. Travaillant généralement pour des guides tels que le Routard ou le Lonely planet, la vie de ces professionnels n’est pas un voyage touristique pour autant. Ces agents recrutés pour leur écriture et leur débrouillardise ont avant leur départ, une feuille de route qui déterminera les endroits à visiter, à tester et ceux qui feront l’objet d’un ajout dans le guide.
Néanmoins, ces guides ont développé une visualisation économique plus objective en dépêchant sur place nombre de leurs collaborateurs spécialisés dans un pays. Ainsi, un spécialiste du Kenya vivra dans le pays durant un temps plus ou moins longs, ce qui évitera à la société de dépêcher de France des employés à qui il convient de payer le transport et les frais logistiques. De la sorte, les places sont rares et une embauche est possible seulement lors d’une libération de poste.
Etre invité
Voir le verre à moitié vide ou à moitié plein peut-être une solution de voyager en gagnant de l’argent. Dans ce cas, ce serait plutôt voyager sans dépenser de l’argent, l’argent ainsi économisé étant un gain.
Dans les faits, de plus en plus de personnes se font inviter pour voyager par des offices de tourisme, des sociétés d’influence ou des entreprises.
Mais, attention, ces invitations ne sont pas des cadeaux comme pourraient l’être un voyage gagné dans une tombola. Non, ces invitations sont des partenariats durant lesquels, les organismes attendent des retombées économiques généralement générées par la rédaction d’un article ou la conception d’une vidéo et concernent les influenceurs et les journalistes.
Bien entendu, il convient avant de se faire inviter de posséder un support de communication : journal, société de média, société de production, site, Blog. Et les places sont rares. Face à la profusion des demandes, seule une poignée d’élus parviendront à accéder à une invitation qui ira de la prise en charge totale du séjour à une prise en charge partielle de l’hébergement, de la restauration et du transport. En contrepartie, l’invité devra effectuer la promotion de la destination sur son support médiatique et ses réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter.
Dans certains cas, l’invité pourra même recevoir en contrepartie une rémunération pour son travail. Mais généralement, les offices de tourisme et structures invitantes ne rémunèrent pas les intervenants puisque les dépenses couvrant un voyage presse ou un Blog trip sont assez élevées, que le voyage soit individuel ou collectif.
Si à l’avènement des Blogs voyages, les seuls critères pris en compte pour un invitation étaient les chiffres et la web notoriété de l’influenceur, aujourd’hui, les agences spécialisées et les offices de tourisme ont bien compris que ces chiffres étaient trompeurs. En effet, le but de ces invitations est de promouvoir la destination. Mais, nombre des influenceurs n’en possèdent que le nom, étant suivi uniquement pour leur personne par un public de non-voyageurs. Ainsi, une instagrameuse qui possède 50 000 abonnés sur son compte qui la suivent uniquement pour elle, car elle poste des photos de sa personne dans chaque endroit de la planète sans en valoriser le territoire sera un mauvais choix, bien plus mauvais qu’une instagrammeuse qui possède 1000 abonnés, mais qui compte dans ses 1000 abonnés, une moitié de voyageurs désireux de se rendre dans la destination promue.
Pour cette raison, sont aujourd’hui pris en compte aussi bien les chiffres… ne se le cachons pas… mais également la qualité du travail effectué par l’influenceur car Internet amène une sorte d’intemporalité sur une création. Un article qui fait dix vues en ce jour en fera peut-être 1 million dans un an.
Pour les non-influenceurs, les invitations si elles se révèlent difficiles ne sont cependant pas impossibles. Episodiques, elles nécessitent une discussion au cas par cas avec des patrons d’hôtels, de restaurants, de sites touristiques privés qui en échange d’une réduction ou d’une gratuité se verront figurer sur les réseaux sociaux personnels du voyageur. Qui ne tente rien n’a rien !
Pour trouver les organismes inviteurs, rien de plus simples : il convient de taper sur Google, offices de tourisme de la destination désirée ou sociétés de communication. En fonction des éléments apparaissant, un petit coup de téléphone ou un envoi de mail permettra la prise du premier contact.
Pour voir toutes ces structures regroupées au même endroit, les salons professionnels de blogueurs, d’influenceurs ou de tourisme sont un bon compromis.
Outre les offices de tourisme, les sociétés de communication les plus influentes du marché sont :
Aviareps : Société de gestion de communication présente dans 66 bureaux sur 48 pays, elle est un des leaders sur le marché de l’optimisation et de la communication.
Resoneo : cabinet de conseil en stratégie et marketing digital qui réunit 80 consultants spécialistes des moteurs de recherche, des stratégies data et de la performance des médias digitaux.
Iprospect : Agence leader mondiale de la performance digitale.
MCA Communication : Agence de communication performante spécialisée dans le tourisme.
Expression groupe : Société de communication spécialisée dans le tourisme.
Petits conseils
Ne pas oublier de se présenter dans un salon professionnel de blogueurs ou de tourisme avec des cartes de visite et un Kit Média, supports promotionnels indispensables dans un monde où la communication passe d’abord par soi.
Réaliser des vidéos
Dans notre société hyper-communicative, la vidéo est le support royal pour faire valoir ses idées. Réservées d’antan aux professionnels de l’image qui étaient obligés de dépenser des sommes astronomiques afin d’acquérir du matériel qui permettait une exploitation correcte de ses images, la vidéo est devenue grâce à la démocratisation des caméras, des téléphones portables et des appareils-photos hybrides, à la portée de tous.
Les nombreux logiciels présents sur Internet a terminé d’enfoncer le clou en permettant à tous de devenir le temps d’une prise, un vidéaste dont la vidéo peut être vue des millions de fois.
Aujourd’hui, de nombreuses possibilités s’offrent aux vidéastes désireux de rentabiliser leurs vidéos.
Youtube et les plateformes de stockage
Une des manières d’exploiter ses vidéos de voyage est leur mise en ligne sur des plateformes spécialisées. Si la plus célèbre de ces plateformes reste Youtube, d’autres plateformes parviennent à tirer leur épingle du jeu : Rutube, Dailymotion, Facebook, Instagram, Snapchat, Tik-Tok.
Youtube est la plateforme rêvée pour diffuser son travail ; les chiffres de la structure sont éloquents :
- 37,5 millions de Français vont sur YouTube chaque mois, soit 81% de la population connectée.
- 8 Français sur 10 entre 16 et 24 ans vont sur YouTube au moins une fois par jour.
- Sur 10 utilisateurs de YouTube mensuels, 8 ont plus de 25 ans.
- En France, le temps passé à regarder YouTube sur mobile augmente chaque année de plus de 45%.
- La visibilité moyenne des pubs sur YouTube atteint 95%, soit 30 points au-dessus de la moyenne sur le web et sur mobile.
- Chaque jour, plus d’un milliard d’heures de vidéos sont visionnées sur Youtube.
- 1,8 milliards de personnes se rendent sur Youtube chaque mois.
- Chaque seconde, 43 000 vidéos sont visionnées, soit 1460 milliards de vidéos par an.
- Le nombre d’heures de visionnage mensuel augmente de 50% chaque année.
Autant dire que la structure qui réalise 15 milliards de dollars de chiffre d’affaire chaque mois se trouve au sommet des plateformes de partage. A chiffres rêveurs, vidéastes cependant songeurs, car si des fortunes ont été faîtes avec Youtube, les chaînes qui permettent à leur auteur d’en vivre ne sont pas nombreuses.
Déjà, les sujets qui intéressent le plus sur la plateforme sont les chaînes de musique, les chaînes de comédie, les chaînes gaming.
Autant dire que les chaînes de voyage sont à la traîne. Ainsi elles sont rares celles qui parviennent à drainer des abonnés. Par exemple, une instagrameuse célèbre dont je tairai le nom parvient difficilement à fidéliser plus de 2500 abonnés sur Youtube alors qu’elle possède près de 50 000 followers sur Instagram. Un autre couple de blogueur, ayant bénéficié d’une publicité large à la télévision culmine à 9500 abonnés. Et dans leurs ratios de vue, le chiffre dépasse à peine le million pour l’ensemble des vidéos exploitées sur plusieurs années.
En outre, Youtube continue de resserrer les liens sur les paiements attribués puisque seules les chaînes qui possèdent 1000 abonnés, au moins 10 000 vues et cumulent 4000 heures de visionnage en 12 mois peuvent bénéficier de paiements mensuels liés au nombre de vue.
Cette monétisation mensuelle est versée en dollars et grosso modo elle respecte le principe de 1 dollar versé pour 1000 vues (approximativement 0,80 dollar pour 1000 vues, soit 800 dollars pour 1 000 000 vues). A cette somme basée sur les vues de toutes les vidéos présentes sur une chaîne, il convient de retirer les pourcentages de commission des éventuels Networks en partenariat avec le Youtubeur (société qui gère le paiement des sommes versées par Youtube, qui assistent les créateurs et interviennent administrativement et juridiquement en cas de litige) ; ainsi le pourcentage versé aux Networks varie en fonction de la notoriété du Youtubeur, mais va de l’ordre de 10 % à 30 %
Le versement des paiements est néanmoins restrictif puisque nombre de situation peuvent amener la démonétisation d’une vidéo dont le contenu :
- se veut « sexuellement suggestif, incluant de la nudité même partielle ou des blagues à caractère sexuel »
- est « violent, comportant des injures ou des événements liés à un extrémisme violent »
- présente « un langage inapproprié, touchant au harcèlement, à la profanation ou à la vulgarité »
- fait « la promotion de drogues ou de substances s’y apparentant, celle de leur vente, de leur usage ou de leur abus »
- touche à « des sujets ou des événements controversés ou sensibles, dont ceux liés à la guerre, aux conflits politiques, aux catastrophes naturelles et aux tragédies, et ce même si aucune image explicite n’est diffusée »
- utilise des droits d’auteur n’appartenant pas au vidéaste.
Aux côtés du versement d’argent, en fonction du nombre d’abonnés, la plateforme récompense les efforts des créateurs en leur offrant des avantages et des opportunités adaptés au niveau de leur chaîne :
Entre 1 et 1000 abonnés, membre graphite : accès à des visionnages de vidéos traitant du Créator studio permettant de gérer la chaîne, Newsletter ;
Entre 1000 et 10000 abonnés, membre opale : participation à des Creator day, accès au Youtube space ;
Entre 10000 et 100000 abonnés, membre bronze : accès à des studios de production, concours Nextup pour gagner des bons d’achats ;
Plus de 100 000 abonnés, membre argent : attribution des trophées des créateurs, aide d’un responsable partenaire, invitations exclusives à des évènements réservés.
Les sites de vente de photos et de vidéos
La deuxième solution afin de rentabiliser ses vidéos est de les proposer sur des plateformes dédiées à cet effet. Une fois déposées sur ces sites, les vidéos génèreront des achats et une partie de ces transactions sera reversée aux créateurs.
Ces sites spécialisés proposent également de déposer ses photos. Parmi ces sites, on trouve pour les plus représentatifs :
Shutterstock : Plateforme orientée plus spécifiquement vers la photographie qui comprend près de 225 000 000 images
Adobe stock : Plateforme la plus représentative qui gère aussi bien les photos que les vidéos.
Fotolia : Plateforme de vente photos et vidéos qui a été intégrée au site Adobe stock.
Vendre ainsi une photographie peut rapporter de 0,10 centimes d’euros à près de 0,90 centimes. Pour les vidéos, les prix sont aléatoires et dépendent de la qualité du matériel déposé.
Le processus d’inscription à ces plateformes est simple ; après avoir renseigné vos informations personnelles, vous pourrez commencer à déposer vos photos et vidéos. La mise en ligne s’effectuera après une vérification du matériel numérique proposé, de sa qualité à ses droits d’auteur ; ainsi pour exposer une personne, il convient de posséder son consentement écrit, sous peine de voir la photo ou la vidéo être rejetée. Un peu comme sur Youtube, il conviendra d’optimiser son référencement avec des mots clés.
Dans un autre registre, il est possible de proposer ses photos et ses vidéos directement à une société de production ou un magazine spécialisé dans le voyage. Mais il existe dans ce cas autant de possibilités que de propositions et la rémunération dépendra : de la notoriété du professionnel, de la qualité de son travail, des besoins de l’acheteur.
Vendre ses créations aux professionnels qui en font la demande
Une fois que les vidéastes auront postés leur vidéo sur Youtube, il arrivera souvent qu’ils soient contactés par des producteurs, des réalisateurs ou d’autres vidéastes leur demandant le droit d’exploiter commercialement leur vidéo.
Dans trois cas sur cinq, ces demandes concerneront des projets estudiantins ou bénévoles qui souhaiteront utiliser le matériel disponible avec en contrepartie dans les génériques, un crédit du vidéaste ou un lien vers sa chaîne.
Dans deux cas sur cinq, ce seront des organismes professionnels qui souhaiteront en effectuer une utilisation commerciale en exigeant une cession des droits d’utilisation non exclusive. Les budgets sont en fonction de la notoriété du professionnel mais ils englobent généralement une somme à la seconde ou un montant forfaitaire. Ce tarif peut-être de l’ordre de 300 euros pour une vidéo déjà existante ou pour un tarif à la seconde, une moyenne de 25-30 euros par seconde.
Réaliser une vidéo à la demande
Le plus lucratif des moyens de rentabiliser ses vidéos de voyage reste cependant une commande personnelle effectuée par un professionnel. Dans ce cas, les tarifs sont fixés par les vidéastes et sont en moyenne de :
600 euros la demi-journée de tournage
1000 euros la journée de tournage
600 euros le montage
200 euros l’insertion de musique et de sous-titre
En ce qui concerne les frais dépensés sur place, ils sont généralement pris en charge par le professionnel ; ces frais comprennent le transport, l’hébergement et la restauration. Le matériel de captation vidéo reste à la charge du vidéaste.
Rentabiliser son Blog
Pour de nombreux voyageurs, le Blog représente une source de revenus non négligeable. Cette source de revenus peut être amenée de différentes manières, tant les potentialités d’exploitation sont grandes.
L’affiliation
Partenariat indirect avec une marque qui souhaite ainsi augmenter le trafic sur son site marchand, son nombre d’inscrits et son référencement, l’affiliation consiste en l’insertion d’un lien soit dans un article, soit dans le code source de son site, qui permet une rémunération qui peut se faire de différentes manières :
- Le coût par clic (CPC) qui permet au blogueur d’être rémunéré à chaque clic sur le lien tracké ;
- Le coût par Lead (CPL) qui permet au blogueur d’être rémunéré à chaque inscription générée) ;
- Le coût par action (CPA) qui permet au blogueur d’être rémunéré à chaque vente ou à chaque installation d’une application.
Cette affiliation peut se faire directement après contact d’un annonceur ou après une demande de partenariat émanant du blogueur.
Les plateformes d’affiliation
Partant du même principe que l’affiliation entre une marque et un annonceur, les plateformes d’affiliation regroupent plusieurs annonceurs et génèrent des liens hypertextes après l’établissement d’un programme d’affiliation qui précisera le mode de rémunération, son montant et les conditions à respecter.
Les plates formes de ce type sont nombreuses, mais néanmoins, les plus importantes en France sont :
Tradedoubler : Plateforme comptant près de 2000 annonceurs et 180 000 éditeurs partenaires.
Netaffiliation : Créée en 2003, la plateforme bénéficie d’un réseau de près de 170 000 sites à travers le monde.
Awin : Plateforme qui compte près de 13 000 annonceurs, 100 000 éditeurs actifs et génère 148 millions de transactions par an.
Effiliation : Première plateforme d’affiliation en Europe, la société est majeure dans le rapport entre les technologies et les relations humaines.
Néanmoins, cette affiliation est limitée par les bloqueurs de publicité, type Adblock qui empêchent de générer du trafic vers les sites marchands et réduisent la potentialité d’exploitation de la rémunération versée aux influenceurs.
En outre, la rémunération par le biais de ce type de plateforme ne pourra se faire qu’au clic et de facto elle limitera les revenus pouvant en être dégagés étant donné que l’influenceur ne sera pas intéressé proportionnellement au chiffre d’affaire qu’il a généré.
D’autres plateformes proposent en ce qui les concerne de placer sur votre site des publicités ciblés. La plus importante reste Adsense, une plateforme émanant de google qui propose des publicités sur les sites et les vidéos Youtube ; elle rémunère les influenceurs à chaque clic sur le support de publicité.
La création d’une boutique ou de prestations d’agence de voyage
De plus en plus de blogueurs proposent au sein de leur Blog une boutique marchande qui leur permet de proposer des produits en liens avec leurs thèmes.
Concevoir ainsi une boutique marchande est un procédé simple puisque ne nécessitant pas d’efforts particuliers, un paradigme facilité par les plugins WordPress qui le permettent sans une connaissance de programmation trop étendue.
Le paiement pourra se faire par Paypal ou par un procédé bancaire classique. Une fois les objets en place sur le site et proposés à la vente, aucun effort supplémentaire ne sera à prévoir, simplement la gestion administrative et logistique des commandes.
Petite précision :
Dans la plupart du temps, les blogueurs qui proposent à la vente des produits qui leur permet de gagner de l’argent tout en optimisant leur référencement, possèdent une microentreprise qui les limitent généralement à 170 000 euros de chiffre d’affaires par an sous peine de devoir de changer de statut social professionnel.
Dans les boutiques, les produits proposés pourront être de deux natures : soit émanant directement du blogueur : livres, produits avec le logo du Blog ou en nature avec le thème du voyage. Dans ce cas, une association aura dû être effectuée en amont avec un groupe de distribution ou de vente ; les produits proposés seront alors ceux du site marchands, soit par la voie de l’affiliation, soit par commande directe du blogueur après que ce dernier en ait fait l’acquisition.
Les marges effectuées lors des ventes dans les boutiques sont de l’ordre de 30%.
De nombreux blogueurs proposent également des ventes de prestations touristiques dans divers pays du monde. Ces produits qui peuvent aller de l’entrée dans un musée au voyage clef en main s’apparentent plus aux prestations proposées par les agences de voyage et doivent en ce sens répondre à leur législation.
Depuis 2015, il n’est plus obligatoire d’avoir un BTS tourisme ou une licence pour créer une agence de voyage. Les marges pour les prestations de voyage sont de l’ordre de 5 à 10 %. Néanmoins, trois obligations sont nécessaires :
- Souscrire une garantie financière obligatoire destinée à assurer le remboursement du client et son rapatriement. Souscrite auprès d’un organisme habilité (APST, banque, assurance), elle doit être de 200 000 euros minimums et se calcule chaque année en fonction du chiffre d’affaire de la structure : de 20 % pour un voyage à forfait vendu directement au consommateur final ou sous forme de bon et de 6 % pour les autres prestations.
- Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.
- Etre immatriculée au registre des opérateurs de voyages et de séjours, immatriculation renouvelée tous les trois ans et qui coûte 100 euros.
L’échange d’article
Dans bien des cas, les blogueurs sont contactés par des autres blogueurs ou des sociétés spécialisés pour des échanges d’article ; ces échanges correspondent en général à un article publié sur son site en échange d’un autre article publié sur un autre site, les deux articles possédant des liens hypertextes réciproques dans le but d’augmenter le référencement sur Internet, appelé également référencement SEO.
Ces échanges ne sont pas rémunérés, mais ils permettent d’accroître la visibilité des blogueurs ; néanmoins, si ces échanges sont légitimes entre blogueurs, des sociétés s’en sont fait une spécialité ; en général, ces sociétés se reconnaissent assez facilement :
- Elles possèdent plusieurs sites à la structure identique et aux formats d’articles similaires ;
- Ces sites ne sont présents que pour vendre une prestation de voyage d’une agence
- Les articles publiés sur ces sites sont généralement peu qualitatifs et contiennent une moyenne de 300 à 500 mots maximums.
Si la publication de liens vers son site peut être un bon moyen d’optimiser son référencement SEO, la contrepartie s’avèrera être la présence de commentaires publicitaires au nombre agressif vers des produits tels que : les pilules médicamenteuses, les placements d’argent ou les jeux en ligne.
Les articles sponsorisés par des marques partenaires
Les articles sponsorisés sont des articles fournis par des marques qui en échange d’une publication, rémunère les Blogs sur lesquels ils apparaîtront. Il peut s’agir de tests de produits, d’opérations commerciales ou de descriptifs. Généralement, ces articles sponsorisés sont rémunérés au forfait pour une moyenne de 200 à 500 euros en fonction de la notoriété du blog.
Le Blogueur qui publiera l’article se verra fournir un kit média ainsi qu’une charte graphique. Dans les faits, peu de blogueurs précisent ce type de partenariat, malgré leur obligation amenée par l’article L121-1 du code de la consommation.
L’insertion d’un lien commercial dans un article
Une manière encore plus simple pour les marques d’assurer leur présence sur Internet reste la mise en place de liens payants sur un article déjà existant et choisi soit sur sa qualité rédactionnelle, soit sur sa potentielle visibilité.
Dans les faits, rien de plus simple ; le blogueur place un lien hypertexte dans son article menant au site de la marque ; généralement, les marques exigent une présence de l’intitulée complète du site Internet ainsi que deux liens hypertextes sur le nom de la marque. L’utilisation de liens hypertextes au sein d’un même article ne doit pas dépasser un certain nombre, Google n’aimant pas la publicité considérée comme intrusive.
Une fois le lien effectué, généralement dans un paragraphe qui présente de manière concise et pragmatique la marque avec insertion d’un logo, le paiement sera effectué soit par virement, soit par Paypal.
Le montant varie en fonction de la notoriété du site, généralement il est compris entre 200 et 500 euros.
L’échange nature
Tout comme l’échange d’articles, l’échange de produits correspond à la remise gracieuse d’un produit en échange de la rédaction d’un article portant sur une marque ou à l’insertion d’un lien hypertexte menant vers le site de la marque dans un article déjà existant.
Sauf que dans ce cas de figure, aucune somme n’entre en jeu, puisque la marque donne au Blogueur des produits gratuitement, produits en lien avec son Blog, c’est à dire le voyage. Ces produits peuvent être du matériel informatique, du matériel photo et vidéo, des sacs, des vêtements ou du matériel de confort et de survie.
Ce type de partenariat direct se fait soit après contact de la marque, soit après une demande de sponsoring à une marque connue ou qui souhaite développer sa présence sur Internet.
Dans certains cas, la marque peut se retrouver dans les partenaires du blogueur, énumérés sur un blog.
La rédaction d’articles commandés pour des marques ou des offices de tourisme
De plus en plus de marques commandent des articles à des sociétés d’influence qui elles-mêmes les commandent à des blogs choisis pour leur visibilité ou leur qualité rédactionnelle. Mais les sociétés peuvent faire appel directement au Blogueur en le contactant directement par le biais de son site.
Ces articles traitant d’un thème cher à la marque sera rédigé intégralement par le blogueur qui l’agrémentera de plusieurs liens hypertextes menant vers le site Internet de la marque.
Ces articles rémunérés soit au forfait, soit à un tarif exigé par le blogueur dépend de la taille de l’article, de la quantité de travail ainsi que de l’insertion ou non de photographies.
Il est difficile de trouver des tarifs précis sur ce genre de prestation, les blogueurs ne communiquant généralement pas sur leurs gains. Mais en moyenne, voici les prix pratiqués dans le métier :
Le prix par mot est en moyenne à 0,20 euros avec une valorisation à 30 euros de l’heure, ce qui dans les faits donne :
500 mots avec insertion photographies : 150 euros
500 mots sans insertion photographies : 120 euros
800 mots avec insertion photographies : 250 euros
800 mots sans insertion photographies : 210 euros
1000 mots avec insertion photographies : 320 euros
1000 mots sans insertion photographies : 260 euros
2000 mots avec insertion photographies : 450 euros
2000 mots sans insertion photographies : 400 euros
Le taux horaire pour une prestation de recherche est de 25 euros/heure
A ces sommes, il convient de rajouter le déplacement à hauteur de 0,50 euros le kilomètre, 25 euros par repas et 100 euros pour une nuit d’hôtel.
Certains blogueurs effectuent également des conférences payées en moyenne 250 euros.
Bien entendu, ces prix sont une moyenne et il arrive souvent qu’ils soient en-dessous des prix du marché dans le sens où les sociétés proposent des forfaits qui comprendront la rédaction d’un article ; à charge ensuite au blogueur d’optimiser ses dépenses pour dégager sa marge.
Petite précision :
Ces articles sont ainsi différents des liens d’affiliation, car la rémunération proviendra de la rédaction de l’article et non des clics générés.
Ces articles commandés peuvent soit :
- Traiter de la marque
- Etudier un produit de la marque
- Parler d’un thème sur le voyage avec mention du nom de la société
- Parler d’un thème général avec insertion d’un lien vers le site de la société
- Expliquer des bons plans
- Parler des incontournables d’une destination
- Conter une expérience personnelle de voyageur
Les sociétés d’influence
Depuis l’avènement du nombre de blogs, des sociétés d’influence se sont engouffrées dans ce marché porteur. Ces sociétés, un peu à la manière des sociétés d’affiliation mettent en relation marques et influenceurs en mentionnant les campagnes auxquelles ils peuvent participer moyennant rémunération ; la société en échange s’octroie un petit pourcentage sur les transactions qui en découlent.
Le principe d’inscription est assez simple ; le blogueur renseigne sur le site de la société d’influence les informations requises sur son blog, ses réseaux sociaux ; après cette étape, il apparaît sur le site et peut être sélectionné par les annonceurs.
Parmi les sociétés les plus influentes sur le marché se trouvent :
Influence4you : Agence en contact avec près de 3000 influenceurs dont des youtubeurs; elle permet aux marques de collaborer facilement avec les influenceurs des réseaux sociaux.
Seedingup : Fournisseur de services efficaces et fiables pour la diffusion de contenus professionnels sur les blogs, les médias en ligne, les sites Web, YouTube et les réseaux sociaux.
My Bloggers : Société gérée par Xavier Berthier, le fondateur du salon des blogueurs de voyage, My Bloggers compte près de 793 blogueurs et 57 marques.
Vanves : Société de mise en relation des blogueurs et des influenceurs.
Rentabiliser ses réseaux sociaux
Véritables sources de communication, les réseaux sociaux ont démontré leur impact sur la consommation des individus au sein de nos sociétés hyper connectées. Outils de présentation souvent décriés, les réseaux sociaux restent cependant le support de communication favoris des particuliers, des influenceurs et des marques.
Néanmoins, si certains élus parviennent à rentabiliser leurs réseaux sociaux, dans les faits, ces exploitations pécuniaires sont rares et deviendront le plus souvent un partenariat épisodique faisant état d’une réduction ou d’un cadeau à gagner en échange d’un partage ou d’un like.
Mais difficile ne veut pas dire impossible et sur Instagram, Twitter, Facebook, certains blogueurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. De quelles manières ?
- L’affiliation
- La création d’une boutique
- L’échange de post
- Le lien commercial
- L’échange nature
- La fourniture d’un code de réduction
- Le jeu concours
- Les publications programmées par des sociétés d’influence
Ecrire pour un blog tiers, un site ou un journal
Toujours en restant dans le domaine de l’écriture, les blogueurs voyages peuvent étendre leur travail en travaillant pour une société ou un journal.
De plus en plus de structures liées au voyage possèdent un blog, une manière pour elles de fidéliser leur clientèle tout en augmentant leur référencement SEO.
De nombreux métiers existent ainsi sur le Web : le copywriter (écrivain web créant du contenu relatif à un produit, une activité), le correcteur (spécialiste de la langue), le traducteur (rédacteur bilingue), le transcripteur (transcrire du contenu audio ou vidéo en article), l’ebook (rédacteur spécialisé dans la rédaction de livres numériques)
Pour pouvoir ainsi travailler dans l’écriture Web, le rédacteur doit pouvoir : avoir une aisance rédactionnelle, savoir résumer son texte, susciter l’intérêt en créant des articles, avoir un domaine de compétence, maîtriser le web, savoir jouer avec les mots et maîtriser l’interaction entre les internautes et le web.
Mais dans les faits, un bon rédacteur web doit posséder quelques notions de la lecture sur Internet :
- Les internautes ne lisent que 5 à 10 % de l’article
- La lecture sur écran est 25 % plus lente que sur le papier
- Un Internaute lit 15 mots par page en moyenne
- Un internaute passe en moyenne 8 secondes par page
- Le premier paragraphe va immédiatement permettre à l’internaute s’il va lire l’article
- Le mouvement des yeux d’un internaute effectue une sorte de E ou de F
- Les internautes liront l’article s’il contient des photos
- Les internautes ne liront pas l’article si les paragraphes sont trop longs
- Les internautes effectuent une lecture en diagonale en sélectionnant des mots clefs
- Les internautes liront l’article s’il contient des sous-parties et des intertitres
Ecrire sur Internet ne s’improvise ainsi pas. Le rédacteur devra en ce sens prendre en compte plusieurs règles fondamentales pour parvenir à mettre en avant un article et susciter un intérêt de son lectorat :
- Adapter son article à la loi de proximité qui amène le lecteur à s’intéresser à des articles qui bénéficient d’une proximité géographique (contenu proche géographiquement proche), d’une proximité temporelle (thème proche dans le temps), d’une proximité affective (thèmes importants), d’une proximité sociale (thématique qui le concerne), d’une proximité professionnelle, d’une proximité par notoriété (contenu touchant une personne connue) ou d’une proximité par rareté (contenu rare)
- Ecrire des phrases courtes
- Eviter les termes techniques et les mots trop compliqués
- Eviter les métaphores
- Ne faire aucune faute
- Ecrire les chiffres en lettre le plus possible
- Ne pas dépasser douze mots pour une phrase
- Adapter le style à son lectorat (première personne du singulier pour les blogs, un style impersonnel pour les conseils)
- Structurer le contenu en l’aérant
- Mettre en gras les notions importantes
- Mettre les informations importantes en début d’articles
- Utiliser un chapô, un premier paragraphe de deux à trois lignes qui comprendra un texte accrocheur et contiendra des mots-clefs
- Utiliser la méthode QQOQCCP (qui, quand, où, comment, combien, pourquoi)
- Développer une idée par paragraphe
- Aller à l’essentiel
- Utiliser des indications temporelles (aujourd’hui, demain) pour rester dans l’air du temps
- Avoir un titre de l’article qui pourra être facilement compris par tous, en le simplifiant afin qu’il ne dépasse pas 66 caractères. Ce titre devra comprendre les mots importants de l’article, être incitatif ou informatif et limiter les notions et mots peu utiles
- Insérer des liens en déterminant une couleur spécifique différente des notions importantes mises simplement en sur gras, bien les choisir
- Mettre des liens internes qui vont faciliter le référencement
- Ajouter des photos en limitant leurs poids mais en faisant en sorte : qu’elles gardent une bonne qualité, qu’elles soient en lien avec l’article et qu’elles contiennent un titre et un texte thématique
- Réduire le poids des pages
- Ne pas mettre des images avec du texte
- Mettre une balise alt sur les images pour optimiser le référencement
- Promouvoir son article sur les réseaux sociaux
Devenir rédacteur pour un site spécialisé
Le rédacteur web peut ainsi travailler en tant que salarié sur un site ou travailler en freelance ; en tant que salarié, les salaires vont de 2000 à 4000 euros le mois alors qu’en tant que freelancer, il va dépendre des partenariats entrepris. En gros, dans la majeure partie des sites spécialisés dans l’écriture, il percevra de 2 à 6 centimes le mot. Mais ces tarifs sont variables et dépendent de la qualité rédactionnelle du travail effectué et de l’expérience.
Les rédacteurs qui souhaitent écrire sur Internet peuvent le faire sur de nombreux sites spécialisés.
Textbroker : Une des plus anciennes plateformes d’écriture, le site propose des écrits permettant de gagner de 1 à 6 centimes d’euros le mot en fonction des qualités rédactionnelles du rédacteur. Pour la formule OpenOrder, l’acheteur décide de la qualité et du seuil tarifaire du texte allant pour un texte avec des fautes d’orthographe à 1 centime d’euros le mot à 6 centimes d’euros le mot pour une qualité professionnelle. Pour la formule DirectOrder, l’acheteur commande directement un texte à l’auteur alors que pour la formule TeamOrder, l’acheteur crée lui-même une équipe de rédacteur. Les tarifs débutent alors à 2 centimes d’euros le mot.
Greatcontent : Site de rédaction international qui travaille avec de grandes marques, il embauche des rédacteurs après leur avoir fait passer un test d’écriture ; le texte unique rédigé par le rédacteur sera ensuite analysé et après coup, une grille tarifaire lui sera proposé.
Scribeur : Site de gestion d’écriture, il permet à des auteurs débutants de se faire la main. Les tarifs proposés sont assez bas et comportent plusieurs niveaux de rémunération en fonction de la qualité des articles. Les différents tarifs sont de : 0,012 euros HT par mot pour un article de faible qualité réservé aux Blogs et qui comportent des fautes d’orthographe ; 0,015 euros HT par mot pour des articles adaptés à des produits de qualité moyenne et qui comportent quelques fautes de frappe ; 0,028 euros HT par mot pour un contenu de bonne qualité adapté pour les blogs plus spécifiques et 0,055 euros HT par mot pour les articles qualitatifs adaptés à des thématiques précises et des communiqués de presse. Le site propose également une gestion de projet dans laquelle il se charge de la commande afin de l’optimiser ; les tarifs débutent pour des articles de bonne qualité à 0,049 euros HT le mot et 0,0725 euros HT le mot pour des articles hautement qualitatifs.
Redactiweb : Site de conception d’articles, Redactiweb engage des rédacteurs même débutants et les classe de 1 à 4 étoiles en fonction de la qualité de leur écrit. Après avoir déposé un texte test, le rédacteur bénéficiera d’une estimation de son travail, ce qui lui permettra de gagner un peu moins de : 0,04 centimes d’euros le mot s’il a une étoile, 0,05 centimes d’euros s’il a deux étoiles, 0,06 centimes d’euros pour trois étoiles et 0,08 centimes d’euros pour quatre étoiles, soit 40 euros pour un texte de 500 mots.
Textmaster : Site qui propose un service de traduction, de correction et de rédaction, Textmaster offre des prestations qui débutent à 0,06 centimes d’euros le mot pour un article de qualité moyenne à 0,14 euros le mot pour un article de bonne qualité. Les futurs candidats doivent ainsi effectuer une inscription qui les classera en tant que semi-professionnel ou professionnel en fonction de leur parcours scolaire et professionnel. Ce classement déterminera les tarifs qui leur seront proposés.
Redacteur : Site de création de contenu, Redacteur permet aux inscrits de recevoir des annonces de rédaction, qui après acceptation seront attribuées suivant une sélection.
Edit-place : Agence de content marketing, Edit-place permet aux inscrits de recevoir des annonces de rédaction, qui après acceptation seront attribuées suivant une sélection basée sur la qualité rédactionnelle et le tarif proposé. Le travail proposé va des articles longs à des articles courts en passant par des tops, des interviews et des reportages photos.
BoostContent : Le site propose des écrits permettant de gagner un peu moins de 3 euros à un peu moins de 12 euros les 100 mots en fonction des qualités rédactionnelles du rédacteur. Chaque article sera relu, vérifié afin d’éviter le plagiat, le tout sous un délai de livraison de 7 jours. Après une inscription, le rédacteur sera classé en fonction de son profil. Le site propose également de la traduction allant de 5 euros les 100 mots à 12 euros si le texte à traduire est plus compliqué.
5euros.com : Site intéressant puisqu’il permet à des freelancers de proposer leur service pour la somme de 5 euros. Néanmoins, ce site ne propose pas que du contenu éditorial, mais également de la réalisation vidéo, de la création audio, du référencement avec la particularité que toutes les missions proposées coûtent 5 euros. Il classe ensuite les freelancers en fonction de leur note par les clients.
Freelancer.com : Site de freelance qui permet de répondre à des offres d’emploi en plaçant des enchères à minima. Le site est en anglais, mais propose des missions en français. Cependant, les offres d’emplois ne concernent pas que l’écriture, mais va du web développement à la correction d’articles. Le freelancer doit tout d’abord s’inscrire et après son inscription validée, il pourra placer ses enchères.
Ridigio : Agence qui recrute des rédacteurs qualitatifs. L’agence paie plutôt bien. Pour postuler, le rédacteur doit soit envoyer le lien de ses créations sur Internet, soit effectuer un test d’écriture.
Avecdesmots : Agence de recrutement de journalistes et de rédacteurs cherchant des professionnels avec expérience et sérieuses.
Contenuweb : Agence ouvert uniquement aux résidents français qui cherche des rédacteurs pour écrire des articles commandés par des marques partenaires. Un test d’entrée est exigé.
Ecrire pour un blog spécialisé en voyage
Si toutes les agences citées précédemment concernent la rédaction Web, le voyage n’est qu’une catégorie d’articles qu’elles proposent parmi d’autres. Pour cette raison, il peut être utile pour les voyageurs de travailler avec des agences spécialisées dans le voyage. Dans la majorité des cas, elles cherchent des partenaires avec lesquels travailler.
Les tarifs demandés en moyenne par les blogueurs sont de l’ordre de :
500 mots avec insertion photographies : 150 euros
500 mots sans insertion photographies : 120 euros
800 mots avec insertion photographies : 250 euros
800 mots sans insertion photographies : 210 euros
1000 mots avec insertion photographies : 320 euros
1000 mots sans insertion photographies : 260 euros
2000 mots avec insertion photographies : 450 euros
2000 mots sans insertion photographies : 400 euros
Mais ces tarifs dépendront surtout du type de partenariat qui sera noué entre le rédacteur et le blog. Ce qui est sûr, c’est que la rémunération pour ce type de rédaction spécialisée sera dans la majorité des cas supérieure à celle que propose les sites d’édition plus généralistes.
Bynatif est une agence de voyage qui engage des blogueurs afin de compléter son site Internet qui traite de différents sujets ayant pour thème le voyage. Pour postuler, il est possible de se rendre directement sur le site Internet de l’agence : https://www.bynativ.com/fr/ ou envoyer une candidature spontanée à contact@bynativ.com
Une autre agence spécialisée dans la rédaction d’articles voyages est l’agence Atterrir. L’agence recrute des rédacteurs suivant une procédure nécessitant l’envoi d’un email dans lequel le rédacteur précisera le type de partenariat qu’il souhaite, une brève description de son parcours, des url d’articles écrits et publiés ainsi que des suggestions de 5 articles pouvant être développé sur la plateforme.
Ecrire pour un journal
Bien entendu en-dehors de l’écriture sur Internet, il reste pour les voyageurs qui possèdent une aisance rédactionnelle, la possibilité de travailler directement en tant que pigiste pour un journal ou un magazine.
Les tarifs pour les journaux correspondent en moyenne à la charte journalistique du SNJ et sont de l’ordre de 50 euros les 1500 signes, espaces compris, ce qui équivaut à approximativement 300 mots.
Pour un magazine national, les tarifs peuvent monter à 150 euros la page, soit 3000 signes ou 600 mots.
Des négociations entre le journal et le magazine restent possible afin d’atteindre les tarifs pratiqués par les agences de communication. Aux alentours de 200 euros pour un article de 500 mots avec insertion de quelques photos.
Conclusion
Rédiger cet article fut difficile. Les informations requises étant disséminées sur Internet, les regrouper, les vérifier me pris beaucoup de temps. Mais je le souhaitais pour vous offrir une sorte d’outil clef en main qui comporte l’essentiel de ce dont vous aviez besoin de savoir pour gagner de l’argent en voyageant ou grâce à vos voyages.
La rédaction de cet article fut ainsi très enrichissante, car quand bien même je possédais de nombreuses connaissances sur le sujet, j’ai découvert de nombreuses spécificités du travail sur Internet en rapport avec les voyages que je ne connaissais pas.
J’ai ainsi compris pourquoi les Blogs voyages tendaient à s’uniformiser, les blogueurs un peu à l’instar des comptes Instagram proposant de plus en plus des contenus identiques. Suivant ainsi une tendance de tenter de ne faire que ce qui fonctionne ou ce qui est préconisé pour émerger du nombre toujours plus grand de sites traitant de sujets identiques. Ces blogueurs ne copiant pas seulement la structure des textes, mais également les idées sur des blogs similaires mais qu’ils retransforment pour éviter le plagiat.
J’ai découvert également deux paradoxes. Le premier est d’avoir constaté que dans de nombreux cas, les sociétés qui faisaient appel à un blogueur voyage afin qu’il insère un lien vers son site marchand les rémunéraient beaucoup mieux qu’une rédaction complète d’un article pouvant être effectué sur de nombreux sites de gestion d’écriture sur le Web.
Le deuxième paradoxe fut constaté lorsque je pris conscience que si la qualité des contenus sur le Web baissait, les exigences des sociétés qui commandaient des articles étaient toujours plus nombreuses pour une rémunération toujours plus faible.
Malgré tout, il est encore possible de gagner de l’argent grâce à ses voyages. La multitude de la concurrence sur Internet intervenant en tant que régulateur à l’instar de la jungle fait que les plus forts et les plus professionnels en ressortiront gagnants sur le long terme. Et ce même si en lisant certains blogs qui fonctionnent, vous vous demandez ce qui justifient la raison de sa popularité. Le cœur a ses raisons que la raison ignore.
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