Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 1500 photos montre intégralement notre découverte du Brésil afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, le Brésil du centre.
Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Vous pouvez également découvrir la première partie de notre voyage avec notre récit sur le Brésil du Sud
Découvrez la deuxième partie de notre voyage avec le Brésil de l’Est.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la troisième partie de notre voyage au Brésil, grâce à notre récit sur le Brésil du Nord.
Le lien suivant vous permet de découvrir la cinquième partie de notre voyage avec le Brésil de l’Ouest.
Ferry vers Santarém
Nous quittons la ville de Manaus. Afin de rejoindre la ville de Santarém, nous avons acheté pour un peu moins de 200 euros pour deux personnes et un véhicule, un trajet sur l’Amazone en partance de Manaus ; le trajet dure 2 jours. Le prix est excessif et comporte une cabine privative fermée. Mais, il s’agit de la solution la plus facile pour traverser le Brésil du Nord au Sud, sous peine de devoir passer par Porto Velho et sa route de la honte. Ou passer par Belém et devoir passer près de 4 jours sur le bateau.
La rencontre des eaux
A une énième reprise, nous nous approchons de la rencontre des eaux.
La densité des eaux du Rio Negro et de l’Amazone n’étant pas identique, les eaux ne se mélangent pas.
Le spectacle est surprenant.
Nous quittons les eaux bleues du Rio Negro.
A quelques reprises, l’eau bleue du Rio Negro se laisse apercevoir.
Sur le bateau, la vie suit son cours.
La navigation sur l’Amazone
Nous naviguons à présent sur l’Amazone.
A plusieurs reprises, le capitaine nous ouvre les portes de son poste de pilotage.
Nous croisons sur le fleuve, de nombreux autres bateaux.
En fin d’après midi, les passagers commencent à préparer leur nuit.
Une nuit tranquille
Nous assistons sur le pont à un beau coucher de soleil.
Une légère brume donne à l’endroit un côté mystérieux.
La nuit tombé, nous arpentons le pont supérieur du bateau.
Les passagers, pour la plupart dorment sur le pont dans des hamacs.
Une petite halte
Le lendemain matin, nous nous levons avec une vue magnifique.
Nous faisons une petite halte dans un village.
Reprise de la navigation
Nous repartons ensuite.
Une nouvelle halte
Nous nous arrêtons dans un autre village.
Le temps que quelques passagers descendent, nous repartons.
Nous retrouvons le gigantisme du fleuve Amazone.
Santarém
En toute fin d’après-midi, le capitaine nous annonce l’arrivée imminente à Santarém.
Les berges de la ville apparaissent au loin.
Nous pénétrons dans le port.
Les gens descendent.
En plein coeur de la ville, nous réservons un hôtel : Le Barrudada, pour une somme de 60 euros la nuit.
Début d’une longue route
Tôt le matin, nous repartons ; les rues de la ville sont désertes.
Nous avons pour but de rejoindre les chutes Iguazu, soit une traversée complète du Brésil ; lorsque des brésiliens ont appris notre périple, ils nous ont considéré comme des fous ; ils nous mentionnent l’existence de portions de route parmi les pires du Brésil.
Nous prenons la direction de Ruropolis. La route est en général assez bonne, malgré quelques portions en travaux.
Mais, la situation se gâte après une cinquantaine de kilomètres parcourus.
Nous retrouvons une petite portion correcte.
Ruropolis
Nous parvenons à pénétrer dans Ruropolis.
La ville semble sortie tout droit du Far West.
La voiture faisant des siennes ; nous l’arrêtons dans un garage, mais malheureusement, ces derniers ne trouvent pas la panne.
Nous repartons après avoir fait le plein d’eau et d’essence.
Route vers Itaituba
Nous prenons la route d’Itaituba ; la route est catastrophique ; elle est dangereuse : des centaines de longs camions l’empruntent ; nous devons les doubler en faisant attention d’une part aux camions qui arrivent ainsi qu’à la poussière soulevée qui adhère au pare brise et nous empêche de correctement voir la route.
Les kilomètres défilent alors que la voiture commence à faire des siennes. Elle s’arrête en pleine lancée et nous devons rapidement remettre le contact sous peine de voir le volant se bloquer.
Notre attention est à son summum.
Les centaines de kilomètres défilant sont de plus en plus longs ; la route est de plus en plus mauvaise.
Dans une petite ville : Bella vista do Caracol, nous nous arrêtons auprès d’un garagiste qui décide de nous changer la pompe à carburant ; le prix est de 100 euros, un tarif prohibitif pour un des rares garagistes croisés sur la route.
Nous pouvons repartir ; la voiture ne s’arrête plus, c’est déjà ça.
Route vers Novo Progresso
Nous nous dirigeons en direction de Novo Progresso ; la route est de pire en pire.
Même les arbres semblent lentement mourir de cette poussière pernicieuse.
Les petits villages se traversent continuellement.
Nous n’avons pas une minute de répit.
A plusieurs reprises, surpris par un trou recouvert de poussière, nous décollons.
Tard, le soir, nous nous arrêtons sur la route dans un hôtel sans classe ; mais il faut dire que les hôtels sur la route ne sont pas nombreux ; il ne convient pas de faire les difficiles. Quoi qu’il en soit, nous sommes trop fatigués pour nous plaindre.
La messe de l’Assemblée de Dieu
Nous trouvons quand même la force d’assister à une messe de l’Assemblée de Dieu qui se trouve juste à côté ; l’Assemblée de Dieu est considérée par de nombreux brésiliens comme une secte, car les pèlerins sont dans l’obligation de donner une partie de leur argent. Mais à la différence d’une messe classique, ils entrent durant la messe partagée entre les chants et les liturgies, dans une sorte de transe.
Reprise de la route
Le lendemain matin, nous repartons.
Nous faisons le plein d’essence.
Nous continuons notre route ; il faut savoir que notre temps est compté ; une partie de notre famille arrive dans quelques jours à Iguazu ; nous devons irrémédiablement parcourir le Brésil en 10 jours, pas un de plus sous peine de louper leur arrivée, ce qui aurait pour conséquence de les laisser dans un pays étranger, sans en comprendre la langue pour se débrouiller.
Nous devons ainsi parcourir près de 700 kilomètres par jour dans des conditions catastrophiques.
Nous retrouvons une route à priori convenable.
Novo Progresso
Nous arrivons aux abords de la ville de Novo Progresso.
La ville est peu touristique ; il faut dire que peu de touristes s’aventurent dans cette partie centrale du Brésil.
La ville est constituée en damier.
Nous cherchons tout d’abord un distributeur afin de retirer un peu d’argent ; nous en trouvons plusieurs, mais aucun n’accepte la carte Mastercard, seulement Visa.
Nous continuons notre recherche.
Par chance, aux abords d’un supermarché, nous trouvons enfin un distributeur qui accepte notre carte ; nous en profitons pour effectuer quelques achats.
Une route qui s’éternise
Nous dormons dans la ville et reprenons ensuite notre route.
Sur la route, de nombreux trous nous obligent à une constante vigilance.
Nous continuons de rouler en dépassant de nombreux camions. Le paysage commence à changer.
Nous nous dirigeons vers la ville de Sinop.
Les grandes parcelles de culture commencent à apparaître.
Le Brésil est un pays très agricole.
Nous faisons une halte dans une station service afin de manger un morceau.
Alors que nous sommes sur le point de repartir, la voiture commence à nouveau à brouter.
La gestion impossible de la panne du véhicule
Nous nous arrêtons dans un petit garage qui nous conseille de nous arrêter à Sinop dans un garage spécialisé.
Nous entrons dans une petite ville.
Un garagiste rencontré sur la route, nous emmène chez son ami, un spécialiste de la marque Toyota.
Nous suscitons la curiosité chez les habitants qui n’ont pas l’habitude de voir des touristes.
En vidant le filtre à essence, le garagiste remarque que le problème vient de l’arrivée de carburant et qu’un faux contact provoque l’arrêt du véhicule , il considère également que la pompe à carburant fraîchement changée est défectueuse.
Au moment de payer, il nous salue et ne nous demande rien ; il nous conseille, après avoir effectué les colmatages, de nous rendre chez un concessionnaire à Sinop, estimant que ces derniers pourront effectuer les changements adéquats. Nous reprenons la route et nous nous arrêtons pour la nuit dans une petite ville à une centaine de kilomètres de Sinop.
Le soir, nous dégustons une bonne pizza.
Le lendemain matin, nous quittons la ville.
Nous reprenons la route ; les jours se ressemblent : conduite, panne, attention et vigilance.
Les villes traversées se ressemblent toutes.
La voiture s’arrête à nouveau ; à plusieurs reprises, il nous vient l’idée de l’abandonner.
En nous rapprochant de Sinop, le paysage alentour change encore.
Mais, au moins, la route est plus convenable.
Très peu de double voies sont présentes.
Sinop
Nous entrons dans la ville de Sinop.
Nous nous rendons au garage Toyota, qui effectue les premières vérifications.
Ils parviennent également à brancher un ordinateur sur le moteur pour diagnostiquer une éventuelle panne ; il faut dire que la voiture datant de 1995, aucun des ordinateurs jusqu’à là n’avait pu être branché au véhicule.
Malheureusement, l’ordinateur n’indique aucune panne ; pourtant en essayant le véhicule, le garagiste en trouve une bonne dizaine : filtre, pompe à carburant, câbles, entre autres.
Le garagiste nous conduit dons dans un autre garage : Toyama, qui se situe non loin de là ; le garagiste va déjà changer la pompe à carburant, histoire de nous donner un peu plus de confort de route.
A midi, il nous invite dans un restaurant afin de goûter aux spécialités locales.
Nous mangeons.
Il se remet ensuite au travail ; toute la journée, il s’affairera sur la voiture et nous fera en fin de compte, payer seulement la pièce et aucunement la main d’oeuvre ; l’hospitalité brésilienne dans toute sa splendeur.
Nous saluons notre ami et repartons ; la voiture ne s’arrête plus.
Une halte bien méritée
Nous arrivons dans une petite ville dans laquelle, nous nous arrêtons.
Nous y passerons la nuit.
Route vers Cuiabà
Le lendemain matin, nous repartons en direction de Cuiabà ; depuis quelques temps, nous circulons dans cette région appelée Mato Grosso.
Les champs cultivés ainsi que de gros centres de traitements agricoles nous accompagnent à chaque instant.
La route est cependant en bien meilleur état que dans le Nord du Brésil.
La route reste cependant éprouvante.
Rencontre avec un agriculteur du Mato Grosso
Sur le bas côté, nous découvrons une moissonneuse batteuse géante.
Nous nous arrêtons ; l’agriculteur nous accepte dans sa cabine.
Nous vivons de l’intérieur, la culture intensive brésilienne.
Dans un Anglais approximatif, il nous explique son travail.
Nous n’en loupons pas une miette.
Reprise de la route
Nous reprenons notre route.
Les villes se traversent comme les kilomètres. Déjà 2500 depuis Manaus.
Tout autour de nous, des champs.
Les péages sont nombreux.
Nous nous arrêtons faire le plein et boire un café.
Nous reprenons la route.
La voiture tient bon.
Nous arrivons aux alentours de Cuiabà.
Cuiabà
L’agglomération commence à se faire sentir.
Nous entrons dans la ville.
Nous en faisons le tour afin de la découvrir.
La ville n’est pas très intéressante.
Elle comprend de grands immeubles d’habitation.
Mais son monument le plus intéressant est son centre géodésique de l’Amérique du Sud.
Nous nous promenons à pied aux alentours. Nous repartons ensuite.
Il nous faut une bonne vingtaine de minutes pour quitter la ville.
Route vers Rondonopolis
Quand bien même nous possédons une voiture personnelle, nous faisons attention aux nombreux radars que nous croisons sur le bord de la route. Nous circulons à présent en direction de Rondonopolis.
La route est en excellent état.
Nous faisons une halte dans une petite ville.
Rondonopolis
Le soleil commence à se coucher. Nous arrivons dans la ville de Rondonopolis tard dans la nuit.
Pour une quarantaine d’euros, nous louons une chambre confortable au Catu palace hotel.
Et nous nous commandons en livraison un hamburger géant que nous dévorons d’une traite.
Nous allons ensuite nous coucher.
Route vers Iguaçu
Le lendemain, nous repartons en direction de Campo Grande, dans la région Mato Grosso du Sul.
Après 10 jours de route, nous commençons à être fatigués. Nous dépassons la ville de Campo Grande.
Mais, la route n’attend pas et les kilomètres doivent être avalés.
Le paysage est désormais plat.
Les villes se trouvent beaucoup plus à proximité les unes des autres.
Nous nous arrêtons dans un restaurant exceptionnel ; nous payons la nourriture par centaine de grammes avec au choix, une profusion d’aliments succulents.
Nous reprenons la route.
Nous faisons face à une petite averse.
La route est depuis de nombreux kilomètres, d’excellente facture.
Nous faisons plusieurs haltes sur la route pour découvrir le paysage du Mato Grosso du Sud.
Dourados
Nous entrons dans la ville de Dourados.
La ville est agréable.
Nous nous promenons dans la ville.
Nous mangeons une bonne glace.
Après avoir trouvé un hôtel convenable, nous nous promenons de nuit dans le centre ville.
Route vers Navirai
Nous repartons le lendemain en direction de la ville de Navirai.
Départ du centre du Brésil
Nous traversons la ville de Navirai et quittons le Mato Grosso.
Nous entamons notre dernière partie du trajet pour rejoindre la ville de Foz De Iguazu et pénétrons dans le Brésil de l’Ouest.