Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 700 photos montre intégralement notre découverte de l’Iran afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, l’Iran du Nord.
Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Découvrez également notre deuxième récit de voyage qui présente le visage de l’Iran du centre.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la dernière partie de notre voyage en Iran, grâce à notre récit sur l’Iran du Sud.
Trajet vers l’aéroport d’Orly
Nous nous dirigeons vers la gare de Metz.
Nous nous dirigeons vers le quai.
Notre train est à l’heure ; il nous mène sur la ville de Paris ; la trajet dure 1 h 15.
Nous devons rejoindre l’aéroport d’Orly ; pour ce faire, nous décidons de prendre un chauffeur de taxi ; le trajet dure 35 minutes et coûte 35 euros.
L’aéroport d’Orly
Nous nous dirigeons vers les comptoirs d’enregistrement de la compagnie Pegasus, en direction de Téhéran avec un arrêt à Istanbul ; la compagnie à bas prix propose des vols en direction de Téhéran pour un peu moins de 300 euros.
Une fois nos bagages enregistrés, nous rejoignons la porte d’embarquement.
L’aéroport d’Istanbul
Nous atterrissons à Istanbul, 3 h 30 plus tard. Il fait nuit noire.
Nous avons une attente de 04 h 00.
Nous en profitons pour nous restaurer ; l’aéroport d’Istanbul est bien entretenu.
C’est alors que nous trouvons sur une chaise, deux sachets contenant des habits et des cigarettes oubliés par un passager ; nous n’avons pas confiance au personnel de l’aéroport ; nous nous tenons droit devant le hall principal, les sachets à la main afin de les remettre à leur propriétaire ; au bout de 10 minutes, un homme nous serre dans ses bras ; il cherchait partout des indices lui permettant de retrouver ses achats ; il nous remercie en voulant nous donner des cigarettes pour nous récompenser ; nous refusons.
L’alerte à la bombe
Après cette bonne action qui nous a fait plaisir, nous embarquons en direction de Téhéran pour un vol de 04 h 00. Mais une fois assis, l’avion ne décolle pas ; une alerte à la bombe est déclenchée ; trois passagers sont débarqués et l’avion est fouillé.
Deux heures plus tard, nous décollons enfin ; il est à présent 2 h du matin.
L’atterrissage à Téhéran
Nous atterrissons à Téhéran, capitale iranienne quatre heures plus tard. Immédiatement, toutes les femmes placent sur leur tête, un voile obligatoire. Mais contrairement à ce que beaucoup de médias affirment, le voile en Iran, quand bien même imposé n’est pas une couverture intégrale du visage ; il est avant tout pour les Iraniennes, un accessoire de mode. Léger et coloré, il met en avant la beauté des Iraniennes.
L’aéroport de Téhéran
Nous rejoignons l’aéroport.
En tant que Français, nous pouvons effectuer notre visa sur place pour un prix de 60 euros par personne. Nous avons juste nos passeports à présenter ; la seule démarche administrative requise est la mention d’une chambre d’hôtel réservée. Point difficile pour un voyage en solitaire, puisque de nombreux hôtels ne possèdent pas de site Internet. Néanmoins, certains hôtels peuvent être joints par mail ou par téléphone.
Avant de quitter l’immigration, un soldat nous arrête pour nous prendre nos empreintes ; après une attente de son collègue de quelques minutes pour le suppléer, il nous autorise la sortie sans passer par cette étape administrative normalement requise.
Nous retrouvons à l’extérieur notre chauffeur guide que nous avons réservé afin de faciliter notre visite du pays. Il se nomme Muhammed Moeini ; il nous a été octroyé par la société que nous avons contacté et avec qui nous avons négocié la réservation de tous les hôtels.
La société est dirigée par Medhi Rafie, un guide francophone ; la société est une des plus fiables d’Iran avec des prix parmi les plus compétitifs ; Medhi peut se joindre au 0098 9133276675 ou sur son mail.
Muhammad est également chauffeur guide indépendant qui peut être joint en direct ; il peut se contacter sur le 0098 9010595757 ou sur le 0098 3136288448 ou sur son mail.
Il faut savoir que la capacité hôtelière de l’Iran est encore limitée et bien souvent le peu d’hôtel ne permet pas de recevoir des visiteurs toujours plus nombreux. Passer par un guide ou par une agence n’est pas obligatoire, mais permet de profiter pleinement de son voyage sans désagrément.
Route vers le mausolée de l’ayatollah Khomeini
Nous prenons immédiatement la route en direction du mausolée de l’ayatollah Khomeini.
Le mausolée de l’ayatollah Khomeini
Le mausolée dans lequel les photographies sont interdites est situé à l’extérieur de Téhéran, à 15 minutes de l’aéroport.
Nous stationnons notre voiture sur le parking du mausolée.
Nous découvrons les alentours du site.
A cette heure matinale, le complexe est vide, ce qui nous laisse la possibilité de le découvrir à notre guise.
Nous pénétrons à l’intérieur du complexe.
Après avoir retiré nos chaussures, nous nous dirigeons vers le mausolée.
Aux pieds du mausolée, des tombes de membres de la famille de l’ayatollah.
La tombe est protégée par une vitre de couleur verte.
Les tapis persans sont luxueux.
Les fidèles prient.
Nous reprenons nos chaussures et rejoignons l’extérieur.
Route vers Téhéran
Nous nous dirigeons vers notre voiture.
Nous prenons la route en direction du centre ville.
Téhéran
A l’approche de la ville, la circulation se fait plus dense.
Nous découvrons les allures de la ville.
Nous sommes encore épuisés par le voyage.
Nous nous dirigeons vers la tour Azadi.
La tour Azadi
Nous garons notre véhicule et parcourons les abords de la tour à pied.
Nous reprenons ensuite la route en direction du jardin public aux abords duquel nous garerons notre voiture. Il nous faut une demi-heure pour rejoindre le centre ville.
La ville est propre.
De beaux ronds points agrémentent notre découverte de la ville.
Téhéran est une ville dynamique.
Face à nous, l’hôtel de ville.
Nous avons des difficultés à trouver une place. Nous refaisons le tour du quartier.
Le jardin public
Nous parvenons à trouver une place aux abords du jardin public. Nous pénétrons à l’intérieur.
L’entrée est gratuite.
Des femmes voilées se promènent.
Tout est mis à disposition des familles.
Les sportifs s’adonnent à leur passion.
Nous quittons le jardin public.
Nous y pénétrons à nouveau par une autre entrée.
Nous avançons tout droit en direction du palais du Golestan.
Nous croisons des militaires qui souhaitent qu’on les prenne en photos.
Nous faisons de belles rencontres, éphémères mais intéressantes avec des passants qui, peu habitués à voir des touristes nous questionnent sur notre provenance.
Le palais du Golestan
Nous payons 5 euros l’entrée par personne ; les enfants sont exemptés du ticket d’entrée ; par contre, nous devons laisser le trépied à appareil à photo à l’entrée.
Le ticket comprend l’entrée, mais pour pénétrer dans les différents édifices, il nous faut à chaque fois payer un ticket supplémentaire. Nous prenons le ticket pour le palais des glaces.
Nous découvrons une architecture pointilleuse.
Le complexe est assez grand. Les indications sont relativement bonnes. Nous nous dirigeons vers le palais des glaces.
Les photographies à l’intérieur sont interdites ; discrètement, nous en prendrons quelques unes.
Nous continuons notre visite.
Chaque bâtiment semble unique.
Un garde nous explique que les étrangers payent prés de 4 fois le prix d’entrée que les nationaux, mais que cet argent sert à entretenir le site. Il est vrai que cette visite est essentielle.
Le site est classé à l’Unesco.
En quittant le palais, nous tombons sur une sorte de manifestation ; nous la filmons discrètement, mais nous sommes épiés ensuite par des militaires ; en Iran, filmer des militaires, des policiers ou des bâtiments officiels est interdit.
Toujours discrètement, nous assistons à la venue de la police militaire qui disperse les manifestants dans le calme.
Le centre-ville
Nous loin du palais du Golestan, le centre ville.
La place qui se trouve aux abords du souk est bondée de monde.
Nous décidons de nous promener. Nous pénétrons à l’intérieur d’une épicerie traditionnelle.
La plupart des importations sont réalisées nationalement, l’Iran étant depuis de nombreuses années, mis au banc de la communauté internationale ; pour une entreprise étrangère, il est interdit de nouer des partenariats commerciaux avec le pays ; et ce de manière illégitime. Cette sanction décidée par quelques pays en mésentente avec l’Iran l’a empêché de se développer. Néanmoins, c’était mal connaître la fierté de ce peuple, qui non content de s’être retroussé les manches, a su développer seulement de manière nationale, une économie florissante faisant pâlir de jalousie nombre de puissances occidentales dont la santé financière ne se porte pas aussi bien. Nous décidons avant de découvrir le souk, de nous restaurer.
Nous entrons dans un kebap iranien et nous nous régalons pour 4 euros par personne.
Une fois rassasiés, nous continuons notre route.
Le bazar
Nous arrivons au bazar.
Le site est authentique.
Ici tout s’achète, tout se vend.
Les objets de décoration en plaqué or figurent en bonne place dans le marché.
Les vêtements se négocient à la dure.
Les étoffes sont luxueuses.
Le souk s’étend à perte de vue.
Les échoppes sont situées côte à côte.
Nous pénétrons dans les magasins ; les vendeurs sont respectueux des promeneurs. Nous nous rendons ensuite dans le souk au tapis.
Le tapis d’Iran est luxueux, mais aussi un des plus chers au monde ; il ne faut néanmoins pas se faire avoir ; il faut s’y connaître pour ne pas acheter un tapis industriel pour un tapis persan. Nous flânons dans les boutiques.
Nous sympathisons avec un groupe de jeune qui se réchauffe comme il peut.
Nous retournons à notre véhicule.
En cette fin d’après midi, la circulation est dense.
Route vers Qom
Nous terminons notre journée au parc. Le lendemain, après une nuit de sommeil dans un petit hôtel de la ville, nous visitons un peu la capitale avant de prendre le chemin en direction de la ville sainte de Qom.
Prés de 120 kilomètres séparent les deux villes.
L’autoroute est de bonne qualité.
Les péages sont bon marché, de l’ordre de quelques pièces.
Qom
Nous arrivons dans la ville de Qom.
La ville est celle des mollahs. Ici, le religieux tient une place importante ; il faut savoir que le pays est chiite, un courant de l’islam différent du sunnite, le courant majoritaire dans les pays du golfe.
La ville de Qom est assez peuplée.
Mais la ville compte surtout des pèlerins.
Nous nous garons prés du sanctuaire de Fatima.
Le sanctuaire est situé aux abords du souk et de la mosquée de l’imam Hassan Al Asgari.
Nous contournons le sanctuaire afin de nous rendre dans une petite boutique sous-jacente.
Nous achetons quelques friandises locales. Nous faisons attention en contrôlant notre monnaie ; pour info, un euro vaut approximativement 30000 rials, mais lorsque les commerçants parlent, certains mentionnent la somme finale amputée d’un zéro, alors que d’autres mentionnent la somme originelle. Une somme ainsi de 500 000 pourra correspondre à certains moments à 500 000 rials ou à 50 000. Le danger est caractérisé si le commerçant demande 50 000 rials et que le touriste croit que la somme est amputée d’un zéro ; il remettra alors 500 000 rials, soit 10 fois la somme exigée. Les Iraniens sont honnêtes, mais il se peut que certains commerçants ne le soient pas toujours.
L’autre difficulté rencontrée en Iran reste l’obligation pour les femmes de se couvrir les formes ; à deux reprises, deux passants ont demandé à notre guide que les femmes du groupe se couvrent un peu mieux, et ce quand bien même on ne voyait pas de partie de leur peau. Pour éviter tout malentendu, nous avons fait l’acquisition pour une dizaine d’euros d’un voile noire laissant en évidence uniquement le visage.
Nous nous rendons ensuite au sanctuaire de Fatima, un lieu sacré pour les Iraniens.
Nous entrons à l’intérieur du sanctuaire sans les sacs à dos, interdits.
Tout comme les photos sont interdites.
Néanmoins, personne ne nous posera de problèmes en voyant notre appareil.
Le site est majestueux.
De tout le monde chiite, les croyants viennent pour prier.
A l’extérieur, un bassin réservé aux musulmans qui y font leur ablution. Nous découvrons ensuite le bazar de la place.
Nous nous dirigeons ensuite vers la mosquée de l’imam.
Les gens nous accueillent avec de grands sourires.
Nombre d’entre eux se pressent pour faire des photos avec nous.
Nous continuons notre visite de la ville.
Une dernière photographie avec les militaires présents sur la place.
Route vers Kashan
Nous achetons une petite collation. Nous prenons la route en direction du centre de l’Iran avec la ville de Kashan.