Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 700 photos montre intégralement notre découverte de l’Iran afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, l’Iran du centre.
Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la première partie de notre voyage en Iran, grâce à notre récit sur l’Iran du nord.
Découvrez également notre autre récit de voyage qui présente le visage de l’Iran du Sud.
Route de Qom vers Kashan
Nous quittons Qom en direction de Kashan. L’autoroute permet de relier les deux villes en 1 heure. Le paysage rural est remplacé par une grande étendue rocheuse.
De vieilles collines de pierres semblent accompagner le voyageur.
Kashan by night
L’hotel Noghli
Nous arrivons en soirée dans la ville de Kashan. Nous nous dirigeons vers le centre historique de la ville.
Une chambre nous a été réservée dans l’hôtel Noghli.
L’hôtel est inséré dans une vieille maison traditionnelle.
Nous faisons connaissance avec la gestionnaire des lieux.
La grande mosquée
Après avoir bu le thé de l’amitié, nous décidons de sortir afin de visiter le centre ville.
En premier lieu, après avoir arpenté les ruelles historiques de la ville, nous arrivons aux abords de la grande mosquée de la ville.
La mosquée tout illuminée est majestueuse.
Il règne à l’intérieur, une ambiance sereine.
Le centre-ville
Nous rejoignons l’extérieur.
Nous admirons encore quelques instants cette mosquée splendide. Nous rejoignons le centre ville.
Nous entrons dans une boulangerie ; une homme que nous ne connaissons pas nous invite à partager avec lui un peu de pain tout droit sorti du four.
Le bazar de la ville
Nous rejoignons ensuite le bazar de la ville.
Nous découvrons un artisan fabriquer des objets.
Nous continuons notre route.
Certaines affiches religieuses sont accrochées à la vue de tous. Le bazar mêle les échoppes de bijoux et de vêtements.
Un peu plus loin dans le bazar, se trouvent les magasins alimentaires. Ainsi que les épices.
Nous empruntons une ruelle qui débouche sur plusieurs commerces de chaussures.
Une boulangerie nous tente.
Nous arpentons les dernières allées du bazar.
Certains magasins possèdent des devantures travaillées. Les gens commencent à rentrer chez eux.
Le bazar se vide. Nous en profitons pour rejoindre un restaurant traditionnel.
Un réveil agréable
Le lendemain, après une nuit de sommeil, nous nous levons dans un décor idyllique.
Nous prenons le petit déjeuner en compagnie d’Iraniens.
Nous nous dirigeons ensuite avec notre guide à la maison des Boroudjerdi, une maison traditionnelle de la ville.
La maison des Boroudjerdi
Nous garons notre véhicule.
Nous entrons par la porte principale.
Un côté de la porte est réservé aux hommes. Et un autre aux femmes. Nous payons 5 euros par personne.
Nous passons par une entrée couverte. La cour intérieure laisse penser à l’Alhambra, un monument exceptionnel situé en Espagne.
La finesse des murs relève l’art iranien.
La maison est découpée en deux parties : une pour l’été et l’autre pour l’hivers. Nous découvrons la finesse extrême de certains motifs. Mais le plus majestueux est situé face à nous.
Nous comprenons pourquoi le site est le plus touristique de la ville.
Nous observons à présent le palais réservé aux quartiers d’hivers. Il nous fait face et nous ne pouvions pas correctement l’observer en entrant dans le site, étant donné qu’il est localisé prés de cette même entrée.
A nos pieds, nous découvrons la partie réservée aux quartiers d’été.
Route vers Abyaneh
Nous prenons ensuite la route en direction d’Abyaneh.
Nous quittons la ville de Kashan. Nous pénétrons sur un site stratégique, puisque de nombreuses bases militaires sont situées des deux côtés de la route.
La section risquée dans laquelle les photographies sont interdites se termine juste avant le début de la route qui mène dans les montagnes iraniennes, à une trentaine de kilomètres de la ville d’Abyaneh.
Dans les montagnes, nous observons des sortes de cavités qui servent aux bergers pour abriter leurs bêtes lors de grandes chaleurs.
Le décor est grandiose.
Les constructions apparaissent au fur et à mesure que nous nous approchons de la ville.
Pour ce faire, il nous faut traverser un petit village.
Nous continuons notre route sinueuse.
Sur les bas côtés de la route, des photographies de soldats décédés lors du conflit Irak Iran.
Abyaneh
Un poste frontière nous oblige à payer 5 euros par personne pour entrer dans la ville d’Abyaneh.
Il nous faut encore circuler quelques kilomètres.
Nous entrons dans la ville.
Nous garons notre voiture aux abords de l’école de la ville. Il s’agit d’une école primaire mixte.
Le centre-ville
Derrière la ville, la montagne.
La ville est traditionnelle.
Elle semble coupée du monde.
Nous arpentons de petites ruelles.
Les devantures de certaines maisons sont anciennes. Peu de touristes sont présents.
Nous faisons connaissance avec une vieille dame qui nous parle en iranien.
Nous grimpons dans les hauteurs de la ville. Nous ne nous lassons pas d’admirer une telle vue.
La ville est notre terrain de jeu.
Nous arrivons aux abords de la mosquée de la ville.
La mosquée est petite.
Le coeur traditionnel de la ville
Après plusieurs heures à flâner dans les ruelles, nous retournons à notre voiture.
Nous parcourons un autre chemin qui nous donne l’occasion de pénétrer dans le coeur du village, dans sa partie non touristique.
A plusieurs reprises, nous discutons avec les habitants. Du moins ceux qui parviennent à parler Anglais.
L’école primaire
Nous avons ensuite l’autorisation exceptionnelle de visiter l’école primaire.
L’école est mixte, ce qui la rend unique dans le pays.
Avant de rejoindre notre hôtel dans le coeur de la ville, notre chauffeur achète de l’essence dans une épicerie ; l’essence est stockée dans de gros bidons. Elle se paye également deux fois plus cher que dans une station service.
Une nuit tranquille
Nous arrivons à notre hôtel.
Une chambre triple coûte une vingtaine d’euros. Nous en profitons pour souper.
Route vers Natanz
Le lendemain, nous reprenons la route.
Nous traversons à nouveau les montagnes en direction de la ville de Natanz.
Sur la route, nous admirons une sorte de ville fantôme.
Natanz est située à moins d’une heure de la ville d’Abyaneh. Nous traversons à nouveau une route stratégique qui comporte un site militaire et nucléaire.
Natanz
Nous entrons dans la ville de Natanz.
Nous nous dirigeons vers la mosquée de la ville.
La mosquée est réputée dans tout le pays. Etant donné qu’il n’y a personne à l’accueil, nous entrons gratuitement.
Il s’agit d’une ancienne église qui est depuis, rénovée.
La cour intérieure prend soin de mettre en évidence de belles gravures anciennes.
Route vers Ispahan
Nous reprenons ensuite la route en direction d’Ispahan.
Nous reprenons l’autoroute. Ispahan se trouve à une heure de route.
Rencontre avec des nomades
C’est alors que sur la route, nous rencontrons des nomades avec qui nous partageons une bonne heure.
Les nomades nous expliquent leur métier. Nous les assistons.
Le caravanserail
Nous reprenons la route.
Peu avant l’entrée dans la ville d’Ispahan, nous nous arrêtons dans un caravanserail, une sorte de station service d’autoroute, mais sans essence.
Il s’agit d’un complexe qui a adapté la forme des châteaux d’antan et qui propose une aire d’accueil pour les automobilistes.
Les murs sont bien entretenus. A l’intérieur, nous pouvons nous restaurer et acheter quelques souvenirs.
Nous nous laissons tenter par quelques emplettes, guidés par une Iranienne souriante.
Nous reprenons notre route.
Nous pénétrons dans la ville d’Ispahan. La ville est une des plus grandes du pays.
Les bouchons sont également nombreux.
Le pont Khaju d’Ispahan
Nous nous dirigeons vers le pont Khaju, un des plus beaux de la ville.
Nous garons notre voiture et faisons le reste du parcours à pied.
De véritables scènes de vie se développent aux abords du pont.
Le pont est un lieu privilégié pour les rencontres entre jeunes.
Les habitants n’hésitent pas à l’escalader et à se retrouver à l’étage.
Nous avons un panorama à couper le souffle.
Nous retournons à notre véhicule.
Ispahan by night
L’hôtel Mehr
Nous nous dirigeons à présent à notre hôtel qui se situe aux abords de la place centrale de la ville. L’hôtel s’appelle l’hôtel Mehr ; il est situé à l’imam square Saadi street.
La place Naghsh-e Jahan
Nous sortons et rejoignons en une minute, la place Naghsh-e Jahan, une des plus belles places au monde.
La place comprend le souk, le palais et les deux plus belles mosquées de la ville.
Au coeur de la place, une belle fontaine.
La Grande mosquée
Nous nous dirigeons vers la grande mosquée d’Ispahan.
Elle resplendit. L’entrée est gratuite.
Le bazar
Nous nous dirigeons ensuite vers le bazar.
A l’intérieur du bazar, un restaurant traditionnel.
A Ispahan, beaucoup d’habitants parlent le Français. Il faut dire que la ville est l’une des plus touristiques du pays.
Nous continuons notre découverte du bazar.
La qualité des artisans iraniens est surprenante.
Nous assistons avec délectation à la création d’objets divers.
Un peu plus en profondeur dans le bazar, les vendeurs d’épices.
La senteur des lieux est particulière. Notre odorat se régale.
Nous retournons à l’hôtel tard dans la nuit ; nous sommes surpris de savoir que l’hôtel nous demande pour la nuit, nos passeports ; comme les autres hôtels, ils sont dans l’obligation de les présenter à des militaires en cas de contrôle durant la nuit.
Ispahan en journée
La place Naghsh-e Jahan
Le lendemain, après un solide petit-déjeuner, nous retournons sur la place.
Nous découvrons à nouveau la grande mosquée d’Ispahan.
Nous nous baladons sur la place.
Des artistes en croquent l’essence sur le papier.
Nous sommes rejoints par Medhi, le patron de l’agence de voyage que nous avons contacté avant notre venue dans le pays. Medhi est un homme délicieux, d’une grande richesse intellectuelle et il met tout en oeuvre pour que les voyageurs se sentent le mieux possible dans son pays.
La mosquée du Cheikh Lotfallah
Nous visitons ensuite la mosquée du Cheikh Lotfallah. L’entrée est de 5 euros par personne.
La mosquée est magnifique.
Mais, sa richesse est contenue en son centre.
Une fenêtre laisse passer un léger flot de lumière.
Le décor en est sublimé. Nous ne perdons pas une miette de ce spectacle.
Le tour en calèche
Nous rejoignons ensuite la place. Pour quelques euros, nous nous offrons un tour en calèche.
Nous suivons Medhi qui rejoint un minibus qu’il a affrété spécialement pour nous.
Mais avant cela, nous traversons un jardin qui comporte des bustes de grands savants du pays. Nous dépassons un bâtiment administratif.
Le bus
Nous parvenons jusqu’au bus.
Nous nous dirigeons jusqu’à un atelier de tapis persan artisanal ; pour remercier la patronne des lieux de nous accueillir, Medhi lui achète une série de gâteaux pour une dizaine d’euros.
Nous retournons au bus.
Nous arrivons dans la banlieue de la ville.
L’atelier de fabrication de tapis
La porte s’ouvre. Nous découvrons un atelier artisanal.
Durant six mois, une dizaine de femmes se relayent pour fabriquer un seul tapis de grandes tailles.
Des friandises stimulent les travailleuses.
Les femmes sont courageuses ; elles ne rechignent pas à la tâche ; le tapis coûtera prés de 50 000 dollars, mais elles ne sont payés que quelques centaines d’euros par mois.
Mais, jamais ces artistes de l’ombre ne se plaignent.
Nous les saluons chaleureusement et retournons au bus.
Le quartier arménien
Avant de retourner à l’hôtel, Medhi souhaite nous faire découvrir le quartier arménien de la ville.
Nous découvrons un quartier traditionnel.
Nous visitons ensuite la cathédrale Saint Sauveur ; l’entrée coûte 5 euros par personne.
Nous avons la chance de rencontrer le pope, le chef de l’église orthodoxe.
L’homme nous fait la visite des lieux.
Il se prête également au jeu des photos, avec le sourire.
A l’intérieur de la cathédrale, des gravures et dessins d’une beauté unique.
Nous restons prés d’une heure dans cet endroit.
A l’extérieur, le spectacle continue.
Nous nous rendons ensuite dans le centre ville afin de découvrir quelques commerces.
Nous mangeons pour pas cher dans un restaurant traditionnel.
Notre dessert est acheté dans une boulangerie de luxe qui ne désemplit pas.
Un arrêt au bureau de tabac.
Nous retournons à l’hôtel, retrouver Muhammad, notre chauffeur guide.
Le départ du centre
Nous prenons ensuite la route en direction de Persepolis, dans le Sud de l’Iran.
Le retour dans le centre
Quelques jours plus tard, nous revenons de Pasagardes et du Sud de l’Iran.
Izadkhat
Nous nous arrêtons dans la ville d’Izadkhat, une ville qui recèle quelques pépites architecturales.
Face au caravanserail, une ville ancienne abandonnée.
Et surgissant de nulle part, un berger et ses brebis.
Le spectacle est grandiose.
Nous allons de surprise en surprise.
Il nous faut malheureusement abandonner cet endroit ; le soleil commence à se coucher.
Le dîner traditionnel
Nous retournons à Ispahan ; après une halte à l’hôtel Mehr, nous retraversons la ville pour nous rendre chez Muhammad, qui nous a gentiment invité pour nous faire découvrir la vie traditionnelle d’une famille iranienne.
Il habite dans un immeuble chic de la banlieue d’Ispahan. Nous sommes surpris par tant de beauté et tant de goût dans les meubles.
Muhammad nous présente les photographies de son mariage. Sa femme nous prépare à manger ; en outre, il s’agit de l’anniversaire de Muhammad ; le repas est de fête.
Après avoir délicieusement diner en compagnie de deux formidables personnes, nous retournons à notre hôtel ; le lendemain matin, assez tôt, nous rejoignons Muhammad qui nous accompagne à notre avion.
L’aéroport d’Ispahan
Nous arrivons en 20 minutes à l’aéroport d’Ispahan.
Nous patientons dans une salle couverte et chauffée. Des jeux sont mis à disposition gratuitement pour les voyageurs.
Une fois que l’aéroport est ouvert, nous procédons avec la compagnie Air Iran, à l’enregistrement de nos bagages pour un vol vers le Koweit d’une durée de 1 heure.
Après avoir passé les contrôles de sécurité sans encombre et sans gène, les Iraniens étant d’une gentillesse extrême même dans l’aéroport, un bus nous conduit jusqu’à notre avion.