Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 500 photos montre intégralement notre voyage au Tuvalu, un pays qui se trouve dans le sud du Pacifique. Ainsi, nous avons passé un long moment à découvrir ce territoire pour en découvrir toutes les merveilles.
Dans ce récit, nous vous présentons le vrai visage de ce pays ainsi que les incontournables que nous avons découverts.
Pour les lecteurs intéressés, venez découvrir notre article complet sur les incontournables de Tuvalu.
Vol vers les Tuvalu
En provenance des Fidji, nous embarquons pour Tuvalu.
Nous embarquons avec la compagnie Air Fidji, seule localisation possible pour rejoindre l’île ; le trajet dure 3 heures et coûte prés de 300 euros.
Dans l’avion, nous remplissons la carte d’embarquement.
Nous nous reposons un peu.
Un repas léger nous est offert. Nous passons le temps en regardant la vue de l’océan.
L’archipel apparaît sous nos pieds.
Nous atterrissons dans cet archipel très peu visité par les touristes ; au grand maximum, quelques Français tous les 2 ans.
L’aéroport de Funafuti
Nous atterrissons ; nous rejoignons l’aéroport de Funafuti, Funafuti étant le nom de l’île et non celui d’une ville : l’archipel ne comporte pas de capitale.
Nous attendons de passer par le poste frontière ; en attendant, nous sommes autorisés à sortir de l’aéroport, sans avoir notre tampon d’autorisation d’entrée pour fumer une cigarette ou s’aérer. A plusieurs reprises, en attendant que la file se décongestionne, nous entrons et sortons. Il faut dire que l’aéroport est ouvert aux quatre vents.
Nous obtenons notre tampon d’entrée, gratuitement pour un mois. On ne nous demande même pas notre billet retour.
Nous récupérons nos bagages et rejoignons l’extérieur.
Pour ce faire, nous sommes obligés à nouveau de passer par le contrôle immigration ; on ne nous contrôle même pas.
Nous rejoignons immédiatement la seule banque du pays afin de faire le change de notre monnaie ; l’argent australien en ce qui concerne les billets, a est utilisé dans le pays ; les pièces quant à elles sont de Tuvalu.
Premiers pas sur l’île
Nous faisons connaissance avec un chauffeur qui nous servira de conducteur toute la durée de notre séjour ; il nous demande 30 euros par jour, tout compris. Il s’appelle Nim et est joignable au 90 29 84.
Immédiatement, nous traversons Funafuti ville ou du moins, une ville sur l’île de Funafuti, le pays ne possédant pas de capitale.
Les maisons sont faîtes avec des tôles ondulées pour la plupart d’entre elles. Quelques petits commerces sont disséminés sur la route.
Notre chauffeur est véritablement un homme d’une gentillesse extrême. Toujours attentif, il n’hésite pas à nous faire la présentation de son pays qui ne reçoit vraiment pas beaucoup de touristes ; le dernier Français qu’il a croisé remonte à 10 ans. Quel dommage puisque l’$ile est un véritable paradis.
Et contrairement à ce que les climatologues racontent, les Tuvalu ne disparaîtrons pas dans 40 ans avec une légère montée des eaux, le pays étant assez bien préparé pour résister à tout, comme il sait résister aux cyclones qui le frappent durant la saison des pluies.
Nous rejoignons le côté Nord de l’île.
Il faut 30 minutes pour rejoindre le point le septentrional. Sur le bas côté, de nombreux cadavres de véhicules.
Ainsi que des maisons qui tiennent à peine debout.
Nous arrivons à la fin de l’île.
L’extrême nord de l’île
Le décor est splendide.
A perte de vue, une eau bleu turquoise.
Notre chauffeur nous accompagne.
Nous sommes vraiment seuls au monde.
Nous pouvons apercevoir le corail qui se dresse sous nos pieds.
La pêche au harpon
Nous faisons connaissance avec un pêcheur au harpon.
Nous pouvons avancer loin en ayant toujours de l’eau jusqu’aux genoux.
Un autre pêcheur entre dans l’eau.
Nous reprenons la route. Nous nous arrêtons après avoir aperçu une famille cherchant des coquillages.
Face à nous, la route principale du pays ; paradoxe, elle mesure la largeur du pays.
Des scènes de vie intéressantes
Nous nous arrêtons sur le bas côté. Nous nous lions d’amitié avec des travailleurs manuels.
Des bateaux se trouvent non loin du rivage ; ils traitent le sable afin d’augmenter artificiellement la taille de l’île.
Face à eux, un pêcheur.
Nous continuons notre route. Le décor alentour semble apocalyptique.
La carcasse de bateau
La gestion des déchets est difficile pour les fonctionnaires locaux.
Une grosse carcasse de bateau git sur le sable.
Nous l’admirons sous toutes les coutures.
Nous visitons un garage, le seul de l’île.
Nous nous dirigeons à présent vers le coeur de Funafuti.
Le cimetière de l’île
Sur notre gauche, un cimetière. Il s’agit du seul cimetière de l’île, les habitants pouvant enterrer leur proche devant leurs habitations.
Des enfants se font engueuler car ils jouent avec les pierres qui ornent les tombes.
Route vers le sud de l’île
Nous reprenons notre route.
Nous nous dirigeons à présent vers le Sud de l’île.
Le chauffeur nous arrête dans un restaurant tenu par des chinois ; il s’agit de la population étrangère majoritaire de l’île.
Nous mangeons pour une dizaine d’euros.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’hôtel de ville.
Nous faisons la connaissance de Chris, le responsable des rangers de la réserve du pays ; nous irons en bateau avec lui le lendemain et découvrirons un des plus beaux paysages au monde ; pour toute la journée, le tarif gouvernemental fixé est de 200 dollars australien.
La cathédrale de Funafuti
Nous découvrons non loin de là, la cathédrale du pays.
Nous reprenons la route.
Nous arrivons sur la piste de l’aéroport, qui est à notre grande surprise, la route principale de l’île.
Les bureaux du gouvernement
Face à elle, les bureaux du gouvernement.
La piste de l’aéroport
Nous nous promenons sur la piste de l’aéroport. Un avion atterrit chaque semaine ; le reste du temps, la piste est un terrain de jeu grandeur nature.
Nous parvenons jusqu’au côté Sud de l’île.
Nous découvrons une sorte d’hôpital.
De l’aéroport, il nous faut moins de 10 minutes pour rejoindre le point le plus méridional de l’île.
Le sud de l’île
Nous garons notre véhicule. Nous effectuons le reste de notre découverte à pied.
De nombreux petits galets se trouvent sous nos pieds.
A notre gauche, l’île est frappée par de grosses vagues de l’Océan Pacifique.
Ce qui change radicalement avec le lagon qui se trouve sur notre droite.
Un sentiment de solitude nous domine.
Rencontre avec les locaux
Nous retournons sur nos pas ; nous discutons avec des habitants qui nous questionne, encore surpris de découvrir un voyageur étranger en ces lieux reculés. Des travailleurs déchargent une barque.
En face de nous, un bateau qui retire le sel de l’eau.
Une jolie jeune fille possède une coiffe faîte en fleurs.
Nous marchons et faisons connaissance avec un homme qui symbolise son pays : la force tranquille.
Un peu plus loin, une femme dans la même position.
Des travaux étant entrepris sur la route, la seule et l’unique ; nous devons attendre 20 minutes avant d’être autorisés à passer.
Nous croisons un garçon de bas âge, maquillé comme une fille ; le chauffeur nous raconte que sur l’île et souvent dans le Pacifique, si une famille a eu plusieurs garçons, le quatrième sera considéré comme la fille de la maison afin de pouvoir aider aux charges quotidiennes ; dés son plus jeune âge, il sera accoutré et maquillé en tenant le rôle de cette fille qu’ils n’ont pas eue.
Nous faisons quelques emplettes dans un supermarché local.
La pratique de sport dans l’aéroport
Nous rejoignons l’aéroport : il est devenu un terrain de jeu.
Tous les sports sont représentés.
Les motos sont le moyen de déplacement le plus facile de l’île ; les touristes peuvent également en louer.
L’ambiance est bon enfant.
Les gens sont heureux.
Une soirée tranquille
Nous retournons au centre de l’île.
Nous découvrons notre auberge : le Wamasiri lodge, réservée pour une trentaine d’euros la nuit.
L’auberge qui ne paye pas de mine reste acceptable.
Une fois nos affaires déposées, nous partons à la rencontre de l’île à pied. Nous effectuons quelques achats de produits de premières nécessités.
Nous passons un agréable moment dans un bar.
Et nous tuons le temps face au lagon en attendant que le soleil se couche.
Dans la nuit noire, nous rentrons à l’auberge. Nous nous arrêtons dans une boulangerie traditionnelle après avoir senti une bonne odeur de pain chaud.
Nous avons l’auberge pour nous.
Préparation de l’expédition
Le lendemain matin, un chauffeur vient nous chercher sur sa mobylette.
Nous retrouvons Chris, notre rangers : il s’agit d’un homme exceptionnel qui va nous faire vivre en une journée, une expérience formidable et unique : il peut être joint au 20 489 ou 902 489.
En l’attente du départ, nous arpentons les ruelles des maisons qui semblent constituer un petit village.
Un homme travaille sur une légère embarcation.
Le collègue de Chris prépare le bateau qui nous servira la journée.
Navigation dans l’atoll
Nous grimpons à bord.
Durant cette journée, Chris en profitera pour pêcher à l’ancienne.
C’est alors que des dauphins sauvages nous accompagnent.
Chris quant à lui, pêche.
Nous apercevons la première île sur laquelle nous allons accoster : l’île Tepuka.
Nous nous approchons de l’île.
L’île Tepuka
Une île magnifique
Nous posons pied sur le sable.
La végétation est dense.
Les couleurs de l’eau sont idylliques.
Une véritable vie animale s’est développée sur l’île.
Le décor est celui d’une carte postale.
Le premier snorkeling
Nous décidons de plonger à la découverte des fonds marins.
Un vieux canon rouillé traîne près du bord.
Le corail est magnifique ; il s’étend à perte de vue.
Nous retournons sur l’île.
Nous rejoignons le bateau.
Nous quittons malgré nous cet endroit.
Suite du périple
Nous profitons d’un soleil de plomb. Mais, en l’espace de deux heures d’exposition, nous serons victimes d’un coup de soleil violent, un des plus forts jamais ressentis par nos corps. Il nous faudra au moins 2 semaines pour nous en remettre.
En l’attente, nous profitons de ce spectacle grandiose. Surtout, lorsqu’en frappant la coque du bateau, des milliers d’oiseaux s’élèvent dans les airs.
Nous reprenons notre route ; sur le chemin, à deux reprises, Chris parviendra à pêcher deux gros poissons.
Nous arrivons à présent sur l’île de Fualupa.
L’île de Fualupa
La découverte de l’île
L’eau est encore plus transparente que sur l’île précédente.
Chris et son acolyte s’enfoncent sur l’île.
La recherche des oeufs de tortues
Chris m’indique que son travail dans la zone de protection consiste à protéger les espèces vivantes.
Il m’indique les traces laissées par une tortue géante.
Il creuse et des oeufs de tortues apparaissent.
Il doit les extirper afin de les changer d’endroit.
Et ce, dans le but de les compter et de les protéger des prédateurs. Durant une demi-heure, les oeufs sont extirpés du sol délicatement.
Il en comptera près de 102, malgré quelques oeufs brisés.
Il les replace en terre juste à côté.
Nous passons prés d’une heure sur l’île.
A nouveau, des oiseaux s’élèvent dans le ciel.
Nous ne résistons pas à l’envie de plonger dans la mer.
Le deuxième snorkeling
Le corail est encore plus beau que lors de notre précédente plongée.
Nous faisons attention de ne pas le casser ; il est fragile.
En outre, le corail permet le développement d’une biodiversité unique.
Les poissons aiment particulièrement s’y retrouver afin de se nourrir et se protéger des prédateurs.
Un lagon exceptionnel
Nous reprenons la route.
Plusieurs couches de bleu correspondent à différentes profondeurs de l’eau.
L’île de Quafatu
Le débarquement
L’île de Quafatu apparaît devant nous.
Nous y accostons.
Nous nous y baignerons après.
La découverte de l’île
Avant une autre plongée, Chris veut nous préparer à l’ancienne le poisson qu’il a pêché auparavant.
Il récupère des feuilles de cocotiers séchées.
Il se désaltère.
Et trouve sur cet îlot perdu, une paire de lunettes de soleil.
Le soleil cogne fortement.
Le déjeuner local
Le poisson est posé sur une grille naturelle.
Le troisième snorkeling
Après nous être régalé, nous effectuons une petite séance de snorkelling.
Le fond marin nous attire.
Le quatrième snorkeling
Nous reprenons le chemin. Au coeur du lagon, nous replongeons.
Une journée qui se termine
Nous naviguons dans le lagon.
Nous apercevons les restes rouillés d’une machine.
C’est à ce moment que Chris nous enjoint de nous jeter à l’eau.
La rencontre avec les raies
Nous nous exécutons et assistons à un des plus formidables spectacles que nous ayons vu dans notre vie.
Face à nous, une raie manta majestueuse qui tourne autour ed nous et se laisse filmer sous toutes les coutures.
Elle s’éloigne de manière majestueuse en battant des nageoires, un peu comme un oiseau. Il est à présent l’heure de rentrer.
Retour à Funafuti
Il nous faudra une heure de navigation pour rejoindre Funafuti.
Une suite du voyage farniente et découverte
Après une bonne nuit de sommeil, le lendemain nous passons une journée de farniente.
Le surlendemain, nous découvrons un peu plus en profondeur l’îlot de Funafuti.
Le soir, nous rentrons à l’auberge.
Nous mangeons de manière traditionnelle à même le sol.
Le quartier de Vaiaku
Le lendemain matin, nous nous dirigeons vers l’aéroport afin de prendre notre vol en direction des Fidji. Nous découvrons près de l’aéroport, un quartier moderne, le seul de l’île : le quartier de Vaiaku.
Notre vol est à midi ; il est 9 heures ; nous avons le temps d’arpenter l’île.
Les différentes îles sont indiquées.
Face à nous, le bureau des télécommunications. Il faut préciser que nos portables européens ne passent pas sur l’île.
L’aéroport de Funafuti
Nous nous rendons à l’aéroport afin de procéder à l’enregistrement de nos bagages.
La délivrance de nos billets se fait de manière manuelle.
Quelques panneaux égayent l’endroit.
Un seul bar est disponible dans l’aéroport ; nous y goutons quelques spécialités locales.
Nous traversons la piste de l’aéroport.
Un camion de pompier inspecte la piste.
Nous traversons une sorte de zone industrielle.
Un jardinier coupe l’herbe sur l’unique pelouse du pays.
La côte Est de l’île est battu par des vents violents, rien à voir avec la côte Ouest qui borde le lagon.
Nous retournons à l’aéroport.
Sur les arbres, des bouteilles recueillent le jus des palmiers.
Un garde sécurité dans l’aéroport sépare les arrivées des départs.
Le camion de pompier à présent laisse retentir sa sirène. La piste est vidée de tout occupant.
Nous faisons connaissance avec un Sud africain mandaté par une entreprise locale ; après 3 mois, il trouve le temps long.
Le camion de pompier s’arrête.
Un avion atterrit là où quelques heures auparavant, la vie foisonnait.
Des passagers en descendent.
Nous passons le contrôle de l’immigration ; une simple formalité.
Nous embarquons dans l’avion.
Le départ
Nous décollons.
Tuvalu s’éloigne.
Nous pouvons enfin nous reposer.