Nous entrons dans le Sud du pays en provenance de Tomgato.
Sur la route, nous découvrons une vue magnifique.
Nous repartons ensuite.
Nous rejoignons, avant d’entrer dans la ville, la rivière en contrebas dans laquelle, de nombreuses scènes de vie pullulent.
De nombreux individus se lavent et prennent soin de leur engin motorisé.
Nous quittons la rivière pour nous rendre dans la ville de Jacmel proche.
Nous entrons dans la ville.
Nous parcourons quelques kilomètres pour rejoindre le centre.
Nous nous arrêtons pour demander notre route ; l’homme accepte d’être notre guide pour la journée.
Il nous conduit au front de mer.
La ville est assez densément peuplée.
Nous arrivons sur le front de mer.
Jacmel est une ville d’artiste. De nombreux tableaux sont exposés.
Nous arpentons le bord de mer.
Nous réservons une chambre au Colins hotel pour la somme de 80 euros la nuit ; il faut dire que dans le pays, les hôtels sont très chers.
Non loin de l’hôtel, nous faisons la rencontre d’artistes qui se sont regroupés en un collectif.
Nous assistons à une de leur séance de travail.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bassin bleu, une des attractions touristiques du secteur. Je commence en outre à tomber malade ; j’ai des courbatures, de la fièvre et je tousse ; je crois que j’ai attrapé une vilaine grippe qui commence à m’épuiser de plus en plus ; mais je ne peux me reposer étant donné que notre planning est serré.
Nous traversons la ville par l’Ouest.
Nous faisons une halte au marché de la ville.
Comme pour Tomgato, notre guide nous permet de prendre des photos à notre aise.
Nous nous enfonçons dans le marché.
La rivière dans laquelle se baignent de nombreux enfants est très polluée.
Des enfants nous accueillent en chantant.
Une forte odeur émane du marché.
Pour rejoindre le bassin bleu, nous devons traverser en voiture une rivière.
Sur l’autre rive, aucune route goudronnée n’est présente.
Il nous faut près d’une heure pour rejoindre le bassin bleu.
La vue est splendide.
Nous garons notre véhicule.
Nous payons 3 dollars un guide qui nous accompagne.
Nous faisons connaissance avec les habitants locaux.
Accompagnés de notre guide de la ville, de notre chauffeur et du guide officiel du bassin bleu, nous avançons dans la campagne haïtienne.
Après 20 minutes de marche, nous entendons une source d’eau.
Nous arrivons au premier étage du site.
Nous continuons notre route en dépassant une grotte.
Nous pouvons voir de notre point de vue, le bassin bleu qui se trouve au deuxième étage.
Le bassin est magnifique.
Nous continuons jusqu’au troisième niveau, mais il faut nous déchausser et grimper le long d’une corde ; je décline l’offre, la grippe qui commence à me terrasser est trop violente.
La nuit tombe alors que nous sommes sur le chemin du retour.
Je décide, malgré la grippe, d’arpenter le front de mer.
Je regarde amusé, la vie locale profiter elle aussi d’un moment de bon temps où la musique poussée à son paroxysme amène de la bonne humeur.
Je mange quelques beignets.
Je rejoins ensuite mon hôtel.
Je passe ma soirée, malade et courbé dans mon lit ; le lendemain, mis à part quelques promenades à l’extérieur, je me reposerai.
Le surlendemain, toujours malade, je décide du départ de la ville ; notre visite du pays nous réserve de nombreuses merveilles à découvrir ; même malade, je ne peux manquer ça ; je prends sur moi et décide de continuer.
Nous reprenons la voiture en direction de Les Cayes, une ville qui se trouve à l’extrême Sud Ouest.
Il nous faut tout d’abord rejoindre la route nationale.
La voiture tombe à nouveau en panne.
Nous repartons.
50 kilomètres plus loin, nouvelle panne.
Nous reprenons la route, après que des habitants, qui pourtant ne possèdent pas grand chose se sont démenés pour trouver de l’eau au chauffeur.
Nouvelle panne ; nouvelle entraide.
Sur le sol aux abords de l’arrêt de bus, nous apercevons un sac de riz qui provient de l’aide alimentaire internationale.
La voiture est réparée en moins de 20 minutes.
Nous reprenons la route.
Nous retrouvons la route nationale.
En faisant une halte dans une station service, nous assistons au lavage d’un camion par deux ouvriers ; le prix du lavage complet est de 30 centimes d’euros.
Sur la route, nous nous arrêtons pour prendre un vieil homme en stop ; il a 76 ans et est tout fier de nous présenter son beau costume qu’il sort une fois par semaine pour se rendre à la messe.
Il se nomme Jean Claude et sa gentillesse est touchante ; discrètement, nous lui glisserons dans les mains en monnaie locale, 2 euros ; mais en réfléchissant et alors qu’il ne nous a rien demandé, nous lui demanderons qu’il nous rende notre billet et nous le remplacerons par une somme de 10 euros. L’homme nous regarde avec de grands yeux, ému aux larmes ; il nous explique qu’il pourra manger la semaine ; si seulement, nous pouvions faire plus.
Nous nous rendons ensuite dans un garage faire vérifier la voiture et trouver l’origine de la panne ; le problème est un tuyau menant au radiateur ; mais dans la campagne, aucune pièce n’est disponible ; il faudra faire avec.
Jean Claude nous accompagne toujours.
Nous reprenons ensuite la route.
Il nous faut 3 heures pour rejoindre la ville de Les Cayes.
Nous traversons des paysages somptueux.
Etant malade, je profite de ce moment en voiture pour me ressourcer.
Nous avons à plusieurs reprises, une vue dégagée sur les vallées qui se situent en contrebas.
Nous faisons une halte en pleine campagne.
Nous accompagnons un agriculteur traditionnel dans ses champs.
Nous reprenons la route.
Nous entrons dans la banlieue de la ville.
Nous cherchons l’adresse d’une distillerie : la distillerie d’huiles essentielles Bergot.
Nous entrons tout d’abord dans la ville.
La circulation est dense.
Les ouragans successifs qui se sont succédés sur cette partie de l’île l’ont ravagée en partie.
Deux hommes nous indiquent le chemin pour aller vers la distillerie.
Nous faisons demi-tour et en quelques minutes, nous parvenons à la distillerie.
Nous la visitons. L’odeur d’une plante locale est très agréable.
Nous grimpons sur le toit de la distillerie pour en voir son système de refroidissement.
Nous nous rendons ensuite dans un bidonville.
Nous faisons une halte aux abords d’une rivière.
Nous arpentons des ruelles à pied.
Dans la rivière, une vie quotidienne s’est créée.
Les habitants très pauvres nous accueillent avec le sourire.
Nous arpentons les rues du bidonville ; une petite fille attendrissante attire notre attention ; nous jouons un peu avec elle.
Des habitants jouent non loin à un jeu de société en plein air.
Nous reprenons notre route vers le centre ville.
Certaines maisons sont belles et bien entretenues.
Nous entrons dans le centre ville.
Peu de gens dans la ville.
Nous arrivons aux abords de la place centrale.
Nous croisons des petites vendeurs ambulants de livres.
La cathédrale fermée se dresse devant nous.
Nous arpentons le parc de la place centrale.
Nous reprenons la route en direction du bord de mer.
Il nous faut 5 minutes pour nous y rendre.
Nous découvrons un bord de mer typique jonché de détritus amenés par les vagues.
Face à nous, l’île à vache qu’il est possible de rejoindre pour 50 dollars ; mais le temps nous manque ; nous devons rejoindre Camp Perrin.
Nous nous promenons un peu dans la ville.
Nous repartons ensuite.
Il nous faut une heure pour rejoindre la ville de Camp Perrin, dans les hauteurs de la presqu’île.
La route est de bonne qualité immédiatement après la sortie de la ville.
Mais rapidement, la route devient difficile.
Après deux heures, nous entrons dans la ville.
notre première étape consiste à chercher un hôtel.
Nous parvenons à trouver l’hôtel Immaculée, dans lequel avec le gérant nous négocions la chambre à 50 euros au lieu des 80 euros demandés.
Le chauffeur, quant à lui parvient à avoir la chambre à 30 dollars la nuit.
Le soir, nous mangeons un bon repas.
Nous dégustons une spécialité du pays : du poulet cuisiné à la haïtienne et des légumes locaux.
Dans la soirée, nous apprenons que l’hôtel est aussi une discothèque ; des dizaines de personnes arrivent au gré de la musique qui se fait de plus en plus forte, ce qui nous ravit de partager ce moment de fête des habitants.
Le patron de l’hôtel nous présente aux musiciens, dont l’un d’eux est guide ; il nous attendra tôt le matin pour nous faire visiter les environs durant deux jours.
Le premier jour, le guide nous attend à 7 heures, malgré sa nuit blanche. Il s’appelle Constant Bonardo ; il ne demande que quelques euros par jour et est un guide incontournable pour la région ; il peut être joint au 0050944511154 ou sur le 00509 43765868 ou sur le constantbonardo777@gmail.com
Nous prenons la direction de la Piscine, une partie de la ville qui se trouve aux abords de la rivière.
Pour ce faire, nous devons traverser la ville.
La ville est agréable.
Nous empruntons des petites ruelles.
Nous arrivons à La Piscine.
Quelques personnes lavent leur linge.
Nous repartons en direction du centre ville.
Nous découvrons la ville.
Il nous faut près d’1 heure pour rejoindre le Saut Mathurine, une cascade magnifique de la région.
La route est catastrophique.
Le secteur est reculé.
Nous traversons nombre de petits villages.
Nous arrivons à l’entrée de la cascade. Le site est gratuit.
Il nous faut marcher quelques minutes pour rejoindre la cascade.
Nous descendons des escaliers.
Pour un dollar, deux adolescents sautent du haut de la cascade.
Après une journée sur place, nous reprenons la route vers camp Perrin.
Le lendemain matin, nous reprenons la route en direction de la ville Les Cayes.
Sur la route, nous prenons une auto-stoppeuse.
Notre guide de la veille a décidé de venir avec nous jusqu’à la ville de Port Salut. Il s’agit d’un jeune guide très intéressant. Il connaît la région comme sa poche et pour quelques dollars, il se propose d’accompagner tous les visiteurs.
Nous traversons Camp Perrin et empruntons à nouveau la mauvaise route que nous avions pris la veille.
Sur la route, les véhicules sont chargés à bloc.
Nous faisons une halte dans la campagne ; nous allons à la rencontre des agriculteurs.
Toute la journée, ils cultivent des céréales à la main.
Nous reprenons notre route en direction de la ville Les Cayes.
Nous entrons dans la banlieue de la ville.
Nous dépassons la ville pour nous rendre jusqu’à Port Salut.
Les stigmates des anciens ouragans sont encore visibles, mais les maisons semblent moins touchées que ce à quoi nous nous attendions.
Malgré quelques maisons encore écroulées, tout semble en ordre ; il faut dire que les haïtiens sont courageux et pas du genre à baisser les bras face à l’adversité. Les arbres couchés ont été laissés tel quel, mais les maisons ont été déjà grandement reconstruites.
Nous traversons des petits villages.
Nous continuons tout droit.
Encore quelques kilomètres.
Nous entrons dans la ville de Port Salut.
La ville est agréable.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
La route est de bonne qualité.
Certaines maisons peinent à tenir droites ; il faut dire que le front de mer a été particulièrement touché.
Nous arrivons au abords du front de mer.
Le secteur a été le plus touché par les ouragans successifs qui se sont abattus sur l’île.
La route et les maisons alentour sont presque détruites.
Nous continuons notre route.
Nous arrivons aux abords d’un secteur qui comporte un restaurant.
Nous faisons connaissance avec des charbonniers qui fabriquent le propre charbon de bois qu’ils revendent sur les marchés.
Toute la journée, ils brûlent du bois en stoppant sa combustion afin d’obtenir du charbon de bois.
Nous nous rendons ensuite sur la plage de Port Salut, une des plus belles du pays.
Nous remarquons un groupe qui se trouve autour de pêcheurs.
Malgré les palmiers arrachés, la plage est splendide.
Pour 5 dollars, un pêcheur accepte de nous faire un tour dans son embarcation traditionnelle.
En revenant après une trentaine de minutes sur la plage, j’ai une discussion avec Bonardo et sa nouvelle amie ; ils m’expliquent qu’ils sont également étudiants à Port au Prince et qu’ils sont obligés de compléter leurs études avec des petits travaux ; ils m’expliquent également qu’ils rêvent de partir du pays, afin de pouvoir gagner de l’argent à l’étranger, non pas pour y vivre, mais pour investir ici ; ils aiment leur pays, malgré les écueils qu’il réserve ; par exemple, ils m’expliquent que lorsqu’ils travaillent, ils ne peuvent pas refuser les avances de leurs patrons ; et cette obligation d’accepter l’innommable concernent autant les filles que les garçons ; le travail est trop important pour risquer de le perdre. Ils espèrent que la situation changera dans les années futures.
Bonardo ayant abîmé son pantalon ; je décide de lui remettre le mien ; je suis triste, car ce pantalon m’a accompagné tout autour du monde, mais l’attachement à un objet n’est rien face au besoin d’un homme.
Nous repartons ensuite vers la ville de Les Cayes.
Nous arrivons dans la ville ; nous trouvons un petit hôtel sans prétention ; le lendemain matin, nous nous apprêtons à quitter la ville.
C’est alors que nous tombons juste au milieu d’une fête populaire.
La voiture est immobilisée.
Durant 3 heures, des milliers d’individus surgissent de nulle part et traversent la ville à pied ou à vélo.
Nous sommes les seuls touristes au milieu de cette foule compacte. Mais nous nous sentons bien et en totale confiance ; en outre, les gens sont gentils et prévenants.
Nous suivons un peu cette avancée de la foule en musique.
Nous saluons Bonardo qui est venu gentiment nous saluer ; par contre, notre autostoppeuse décide de rentrer avec nous à Port au Prince, économisant de la sorte 15 dollars du bus qu’elle aurait été obligée de payer quelques jours plus tard et surtout, 15 heures de trajet dans des conditions rocambolesques.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route pour découvrir une belle plage.
Nous reprenons notre route : 6 heures sont nécessaires pour rejoindre la capitale.
La voiture tombe à nouveau en panne.
Dans une petite ville, nous tombons sur un bureau de change, qui accepte de nous changer nos euros ; et ce afin de mettre un peu de carburant. Ce qui tombe bien ; nous ne savions pas comment rentrer sur la capitale étant donné que depuis de nombreux kilomètres, l’aiguille de la jauge d’essence était au plus bas.
Dans l’agence, les cartes d’identité perdues par les clients sont laissées à libre disposition pour que ces derniers puissent les récupérer à tout instant.
Nous quittons le Sud du pays en retournant dans le centre du pays.