Petit pays d’Asie, le Bhoutan fait rêver et fascine. Difficile d’accès, il nécessite le paiement d’un forfait journalier de 250 ou de 200 dollars US en fonction de la période. Nous l’avons parcouru et nous vous présentons au sein de cet article, les incontournables du Bhoutan.

Le Bhoutan, également connu sous le nom de Royaume du Bhoutan, est un petit pays enclavé situé dans l’Himalaya oriental, entre l’Inde et la Chine (Tibet)

Ouvert au tourisme depuis les années 1990, il est caractérisé par ses paysages montagneux spectaculaires, avec des sommets enneigés, des vallées verdoyantes et des rivières tumultueuses.

Considéré comme le pays ayant l’Indice de Bonheur le plus élevé ou l’un des plus élevés du monde, il regorge de paysages uniques, nichés en pleine montagne et possède une population respectueuse des traditions.

Notre découverte du Bhoutan a été une véritable aventure à travers des paysages à couper le souffle et une population chaleureuse et accueillante. En parcourant ses routes sinueuses serpentant à travers les vallées profondes et les montagnes escarpées, nous avons été émerveillés de cette beauté naturelle immaculée qui nous entourait, durant la semaine que nous avons passée sur place.

À chaque tournant, nous avons été récompensés par des panoramas spectaculaires qui semblaient tout droit sortis d’une peinture. Les montagnes majestueuses, dont certaines culminent à plus de 7 000 mètres, ont constamment dominé l’horizon, offrant un spectacle époustouflant à chaque instant de la journée.

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Mais ce sont les rencontres avec la population bhoutanaise qui ont rendu notre voyage vraiment mémorable. Les Bhoutanais sont connus pour leur hospitalité légendaire et leur gentillesse innée. Nous avons été accueillis avec des sourires chaleureux et des salutations amicales à chaque étape de notre voyage. Nous avons découvert une culture riche et vivante, ancrée dans des traditions millénaires, mais résolument tournée vers l’avenir.

Nous avons rencontré des moines priant dans d’anciens monastères perchés sur des falaises vertigineuses, des agriculteurs labourant leurs champs de riz en terrasses avec des méthodes traditionnelles, et des artisans fabriquant des objets d’art exquis à la main. Chaque rencontre a été une leçon de vie, une occasion de partager des histoires et des expériences avec des personnes qui nous ont ouvert leur cœur et leur foyer.

Vous trouverez au travers des deux liens suivants, deux articles pour vous aider dans la préparation de votre voyage. Dans le premier article ,nous vous expliquons les démarches à accomplir pour vous rendre au Bhoutan, alors que le deuxième article vous présente globalement le pays.

Pour les lecteurs intéressés, n’hésitez pas à découvrir notre récit de voyage sur le Bhoutan, constitué de plusieurs de centaines de photos chronologiques vous présentant en images, le vrai visage du pays.

L’arrivée au Bhoutan

En foulant de nos pieds, l’aéroport international de Paro, après avoir atterri et ressenti une certaine forme de frayeur lorsque les montagnes se rapprochaient dangereusement de notre avion, nous ressentons un certain soulagement teinté de la satisfaction de nous trouver là où nous nous trouvons.

Nous récupérons nos bagages en patientant aux côtés de plusieurs moines, vêtus de leurs habits traditionnels, donnant le ton à ce que va être notre séjour : dépaysant.

Nous franchissons sans encombre les contrôles de sécurité et sommes accueillis au-devant de l’entrée, par notre guide et son chauffeur, qui nous agrémentent d’une sorte de châle fin, un symbole de bienvenue qui nous réchauffe le cœur.

En contrebas de notre mirador naturel, la ville de Paro se dresse, entourée de haute et majestueuses montagnes de la chaîne de l’Hymalaya.

Paro 

En entrant dans la ville de 11 000 habitants, nous découvrons une harmonie parfaite entre modernité et tradition.

La rue principale, bordée de maisons en bois aux façades claires, nous guide à travers les scènes de vie anachroniques où les hommes qui portent leur Gô traditionnel et les femmes qui vêtent leur Kira rayée semblent figés dans le temps.

En nous rendant dans un petit parc, dans lequel des enfants s’amusent à se faire photographier avec nous, une femme d’une beauté rare se dévoile. Vêtue d’un habit qui ne paye pas de mine et n’étant pas particulièrement sublime, son regard et sa nonchalance dégagent un véritable sex-appeal, confirmant que la beauté et le charme n’ont pas forcément la même signification.

La ville regorge de trésors historiques et culturels. Le dzong de Rinpung, imposant fort-monastère construit au XVIIe siècle, nous émerveille par sa grandeur et sa beauté architecturale.

Le dzong de Rinpung est construit sur une colline surplombant la vallée de Paro, offrant une vue panoramique sur les montagnes environnantes.

L’extérieur est massif et imposant, avec des murs épais de couleur blanche, typiques de l’architecture dzong.

Les toits sont recouverts de tuiles en bois et en métal, ornés de motifs traditionnels bhoutanais. Des peintures colorées et des sculptures décoratives ornent les façades, représentant souvent des motifs religieux et culturels significatifs.

À ses côtés, le dzong Ta, ancienne tour de guet transformée en musée national, nous offre un voyage à travers l’histoire et l’art bhoutanais, avec ses objets anciens et ses armes.

L’accès principal au dzong est marqué par une grande porte ornée, surmontée de symboles bouddhistes.

À l’intérieur du dzong, nous découvrons une série de cours intérieures, de chapelles, de salles d’audience et de quartiers résidentiels pour les moines et les fonctionnaires. Les cours intérieures sont bordées de galeries ornées de fresques et de peintures murales représentant des scènes de la vie bouddhiste, des divinités et des enseignements spirituels.

Les chapelles sont richement décorées avec des statues de divinités bouddhistes, des autels ornés et des fresques colorées. Elles sont remplies de l’odeur de l’encens et résonnent des prières des moines et des fidèles.  

À proximité, le pont médiéval menant au palais d’Ugyenpelri nous transporte dans la splendeur royale d’autrefois. Parmi les temples emblématiques de Paro, le Kyichu Lhakhang, construit au VIIe siècle, nous touche par sa spiritualité intemporelle et ses reliques sacrées. Le Kila Goenpa, habité par des nonnes bouddhistes, et les autres temples historiques tels que le Druk Choeding Lhakhang et le Dungtse Lhakang enrichissent notre expérience de leur sagesse millénaire.

Enfin, le Dzong de Drugkyel, érigé en 1649 pour célébrer la victoire de l’armée bhoutanaise contre l’armée du Tibet, ajoute une touche de grandeur historique à notre exploration de Paro.

Chaque monument, chaque temple, chaque coin de rue de cette ville nous offre un voyage inoubliable à travers l’âme et la culture du pays.

Trashigang

Située à 520 kilomètres à l’est de Paro, cette charmante ville traditionnelle, encore peu explorée par les touristes, sert de point de départ pour ceux qui souhaitent découvrir cette région moins fréquentée du pays, tout en étant un important carrefour commercial reliant l’Assam au Tibet.

La ville se distingue par son architecture traditionnelle, avec ses maisons aux toits de chaume et ses rues étroites, ce qui lui confère une atmosphère paisible et préservée.

Le dzong de Trashigang, érigé en 1659, est un magnifique exemple de l’architecture traditionnelle bhoutanaise. Il abrite aujourd’hui les bureaux administratifs du district. Un peu plus loin, Kanglung est le foyer du collège de Sherubtse, l’un des plus anciens et des plus grands établissements de l’Université royale du Bhoutan.

Le centre national de tissage de Khaling, ouvert aux visiteurs, offre l’opportunité de découvrir l’art ancestral du tissage bhoutanais, tout en proposant des pièces de qualité à des prix abordables. Le village voisin de Doksum est également réputé pour le talent des femmes qui y confectionnent des tissus traditionnels de haute qualité.

Dominant la ville, le Mont Meru offre un accès au palais du Druk Chhoglay Namgyal. Une route pavée, serpentant le flanc de la falaise, permet d’atteindre ce site depuis sa face nord.

Le monastère de Ranjung Woesel Chholing, fondé en 1990, est l’un des plus grands monastères de la région, situé à seulement 30 minutes de route de la ville. À proximité se trouve le temple de Gom Kora, perché sur un petit plateau surplombant la rivière Yangtse.

Enfin, le chörten Kora est un stupa d’un blanc éclatant, situé en contrebas de la ville. Fondé en 1740 par le Lama Ngawang Loday, ce monument s’inspire de l’architecture du Bodhnath népalais de Kathmandou.

La vallée de Punakha 

A 72 kilomètres de Thimphou, à environ 1200 mètres d’altitude, au cœur des montagnes de l’Himalaya, dans le centre du Bhoutan, la vallée de Punakha est l’une des vallées les plus préservées du pays.

Elle est caractérisée par ses vastes étendues de champs en terrasses, ses forêts de pins, ses rivières sinueuses et ses villages traditionnels. Les maisons bhoutanaises typiques, construites en bois et en pierre, ajoutent à son charme rustique. Mais la vallée est surtout célèbre pour les nombreuses attractions qu’elle possède.

Erigé en 1637 par le lama Ngawang Namgyal, le dzong de Punakha est une forteresse comprenant un monastère. Le monastère du fort compte 7 étages desservis par une grande porte en bois et de longues marches raides.

Nous le découvrons de hauteur, en arrivant dans la vallée. Il se dresse majestueusement sur les rives de la rivière Mo Chhu, entouré par des eaux tranquilles. Ses murs massifs, construits en pierre et en bois, s’élèvent fièrement vers le ciel, créant une impression de grandeur et de puissance. Les toits, recouverts de tuiles en bois richement décorées, ajoutent une touche d’élégance et de sophistication à la structure imposante.

En entrant dans sa cour extérieure, nous découvrons les peintures murales colorées représentant des motifs religieux et culturels, ainsi que des symboles traditionnels bhoutanais. Des drapeaux de prière multicolores flottent au sommet des tours, apportant une touche de spiritualité et de mouvement à l’ensemble.  

En pénétrant à l’intérieur du dzong, nous sommes immédiatement frappés par la splendeur et la magnificence de l’architecture et de la décoration. Les cours intérieures sont entourées de galeries ornées de fresques détaillées représentant des scènes de la vie bouddhiste, des divinités et des enseignements spirituels.  

Parmi les incontournables de la vallée, le couvent de Sangchhen Dorji Lhuendrup Lhakhang se distingue par sa position spectaculaire sur une crête, offrant un mirador exceptionnel. À proximité, le Chimi Lhakhang, surnommé « le temple de la Fertilité », dédié au Lama Drukpa Kuenley, attire les visiteurs avec son histoire et son atmosphère spirituelle.

Le Khamsum Yuelley, un temple imposant de 30 mètres de haut avec trois niveaux, et le collège bouddhiste de Nalanda offrent également des découvertes enrichissantes. Afin de découvrir un pan de la vie locale, le village de Talo est idéal ; il se dresse sur une colline à 2800 mètres d’altitude et comprend plusieurs dizaines de familles qui vivent dans des maisons paysannes.

Nous nous rendons ensuite aux abords d’un regroupement et découvrons avec chance, un entraînement de danseuses et de danseurs bhoutanais.

Dans un champ, des dizaines de femmes habillées de costumes traditionnels aux couleurs éclatantes répètent avec grâce et précision leurs mouvements rythmés.

Les sons envoûtants de la musique traditionnelle remplissent l’air, tandis que les danseurs exécutent un peu en retrait des pas complexes qui racontent des histoires anciennes et des légendes ancestrales.

Nous sommes fascinés par la synchronisation parfaite et l’expression artistique des artistes, captivés par la beauté et l’émotion de leur performance.

Parallèlement, en quittant la vallée, dont nombre de maisons se voient affublés d’un pénis représenté en dessin, signe de protection et de chance, nous observons la construction d’un temple sacré, où des locaux travaillent avec dévotion pour donner vie à un futur lieu de spiritualité et de dévotion.

Les murs de pierre s’élèvent lentement, les briques passant de mains en mains, en présence de la princesse du pays, qui a fait le déplacement pour marquer de son empreinte le présent. Nous sommes témoins de l’harmonie entre l’homme et la nature, de la communion entre la tradition et l’innovation, alors que le temple prend forme sous nos yeux émerveillés.

Dzong de Trongsa

À 190 kilomètres de Thimphou, le majestueux dzong de Trongsa, qui abrite 200 moines, est le plus imposant de tout le Bhoutan. Il se compose d’un dédale de couloirs, de labyrinthes et d’un complexe de 25 temples, parmi lesquels le temple dédié aux quatre dieux tantriques et le temple Maitreya, érigé en 1771, où repose une superbe statue en argile du Bouddha du futur.

Chaque année, en décembre ou janvier, la cour nord du monastère accueille le festival Tsechu Trongsa, un événement de cinq jours commémorant l’arrivée de Guru Rinpoché au Bhoutan et la victoire du bouddhisme. Les festivités sont un mélange coloré de danses sacrées, de chants religieux et de cérémonies traditionnelles.

Le dzong de Trongsa comprend également des tours de guet, dont le célèbre dzong de Ta, reconnaissable à son architecture singulière en forme de V. Aujourd’hui, ce dzong abrite un musée d’État, où sont exposés des artefacts historiques et culturels du Bhoutan, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de l’histoire et de la tradition du pays.

 

Le monastère de Takshang (Vallée de Paro)

Dominant majestueusement la vallée de Paro, le monastère de Taktshang, appelé Tiger monastery est une merveille architecturale et spirituelle. Érigé en 1692 autour de la grotte où Guru Rinpoché a médité pendant trois ans, trois mois, trois semaines, trois jours et trois heures au VIIIe siècle, sa construction s’est étendue jusqu’au XVIIe siècle.

Ce qui rend le monastère de Taktshang célèbre, c’est son emplacement spectaculaire à flanc de montagne, surplombant un abîme vertigineux. L’approcher nécessite une randonnée de 2 heures le long d’un chemin sinueux et parfois vertigineux.

Une fois à l’intérieur, un silence sacré enveloppe les visiteurs qui explorent les différents recoins du monastère. La règle stricte interdit l’usage des appareils électroniques tels que les caméras et les téléphones, permettant ainsi de préserver la tranquillité du lieu et de favoriser la méditation.

L’ascension réserve également la découverte de la « tanière du tigre », un petit ermitage où les moines se retirent pour méditer, loin du tumulte du monde extérieur. Le monastère abrite des trésors artistiques, tels que la statue de Dorje Drolo, les peintures murales du Tsengy et la fresque de Thangtong Gyalpo, dont les détails et les couleurs semblent émaner une sagesse ancestrale.

En parcourant les lieux, il est possible de participer au test karmique, cherchant la pierre relique les yeux fermés, une pratique spirituelle immersive. Chaque recoin du monastère de Taktshang raconte une histoire, imprégnée de la spiritualité profonde qui habite ce lieu sacré depuis des siècles.

La vallée de Paro

Alors que nous nous engouffrons dans la vallée de Paro, nous découvrons les paysages merveilleux de l’Himalaya.

C’est alors, dans un de ces moments de contemplation, qu’une famille d’agriculteurs nous octroie le privilège de l’accompagner durant le repas de ses membres.

Tandis que nous les regardons manger, nous  vivons pleinement ce moment de partage.

En nous enfonçant un peu plus dans la vallée, nous faisons la rencontre d’un agriculteur, qui à l’aide d’un seul motoculteur, parvient à retourner sans difficulté, un lopin de terre d’une grande superficie.

Il nous faut ensuite nous rendre dans un centre artisanal pour découvrir des artisans exercer leur talent sur du bois en utilisant des techniques de fabrication qui semblent n’avoir jamais évolué depuis plusieurs centaines d’années.

Et lorsque nous apercevons sur le bord de la route, des ouvriers casser des cailloux comme à l’époque du bagne, nous ne pouvons nous empêcher de les saluer et de les rejoindre, nous essayant nous aussi avec difficulté à ce travail harassant.

Nous les regardons s’évertuer à progresser dans une tâche qui semble impossible.

Bhumtang (Jakar)

Au cœur spirituel du Bhoutan se trouve le Bumthang, une région vénérée comprenant les sites religieux les plus anciens du pays. La ville de Jakar en est la porte d’entrée. Composé de quatre vallées distinctes – Ura, Chumey, Tang et Choekhor – le Bumthang offre aux visiteurs une multitude de possibilités de randonnée à travers des paysages escarpés, situés entre 2600 et 4000 mètres d’altitude.

La région, principalement habitée par des agriculteurs travaillant dans des rizières en terrasse ou des plaines quadrillées de champs, offre une immersion dans le passé. Les familles utilisent des outils considérés comme archaïques mais efficaces, préservant ainsi les traditions ancestrales.

Parmi les incontournables, le monastère de Tamshing Gonpa, dans la vallée de Choekhor, a été érigé au début du XVIe siècle et abrite des peintures uniques, parmi les plus anciennes du pays. Tout aussi préservé, le temple de Taktsang, également connu sous le nom de « nid du tigre », offre une expérience spirituelle inoubliable.

Dans la vallée de Choekhor, le Kurjey Lhakang est remarquable pour ses représentations mythiques abondantes, qui le distinguent des autres temples de la région. Deux dzongs méritent également une visite : le Jakar dzong et le temple de Jambay Lhakhang, l’un des plus anciens monastères du Bhoutan. Il fait partie des 108 temples érigés pour emprisonner les démons de l’Himalaya, témoignant ainsi de la riche histoire et de la spiritualité profonde de la région du Bumthang.

La vallée de Haa

Nichée à 3 heures de route de Paro, la vallée de Haa se dévoile à une altitude de 2700 mètres dans l’ouest du pays. Ouverte au tourisme seulement depuis 2002, elle préserve jalousement un mode de vie rural et authentique, où les habitants, principalement des agriculteurs, cultivent le blé, l’orge et le riz dans les parties inférieures de la vallée.

La vallée de Haa abrite la réserve naturelle de Torsa, l’une des aires protégées les plus importantes du royaume, reliée au parc national de Jigme Dorji, un sanctuaire de la biodiversité bhoutanaise. Cette contrée sauvage et préservée offre un refuge à une variété impressionnante de flore et de faune, dans un paysage à couper le souffle.

Par ailleurs, au cœur de la vallée, sur le bas-côté, nous faisons la rencontre avec une jeune fille qui se recueille sur un monument constitué de dizaines de bâtons sur lesquels sont accrochés des drapeaux blancs, flottant au vent en leur donnant un côté majestueux.

Au cœur de cette vallée enchanteresse, se dressent deux monuments religieux qui témoignent de son riche patrimoine spirituel : le temple Noir et Blanc, également connu sous les noms de Lhakhang Karpo (le temple blanc) et Lhakhang Nagpo (le temple noir), érigés par le roi Songtsen Gampo. Ces temples emblématiques imprègnent l’atmosphère de la vallée de leur présence sacrée et de leur architecture remarquable, offrant aux visiteurs une expérience spirituelle inoubliable.

L’extérieur des temples se distingue par leurs murs en pierre solide, peintes en noir et blanc, d’où leurs noms. Cette combinaison de couleurs crée un contraste saisissant et symbolique, représentant la dualité entre le bien et le mal dans la cosmologie bouddhiste.

L’architecture des temples est élégante et harmonieuse, avec des lignes simples et des proportions équilibrées. Les toits sont traditionnellement recouverts de bardeaux en bois et ornés de frises décoratives. Des sculptures en bois finement travaillées et des motifs géométriques ornent les façades, ajoutant une touche artistique à l’ensemble.

Les chapelles latérales sont dédiées à différentes divinités et sont ornées de sculptures, de thangkas (peintures sur toile) et d’autres objets rituels. Ces espaces offrent aux fidèles des lieux de méditation et de dévotion où ils peuvent se recueillir et se connecter avec le divin.

Un troisième trésor religieux, le Haa Gonpa, datant des Xe et XIe siècles, mérite également une attention particulière. Imprégné d’histoire et de spiritualité, ce temple ancien invite les visiteurs à plonger dans le passé glorieux du Bhoutan et à découvrir les racines profondes de sa tradition bouddhiste.

Une fois que nous avons terminé notre découverte touristique, nous nous rendons dans une scierie afin d’assister au travail manuel des ouvriers présents.  

Lorsque nous quittons l’usine, nous sommes conviés par les membres d’une famille locale à découvrir leur maison et leur vie quotidienne.

La famille nous invite à boire le thé ; nous nous asseyons dans la petite maison sans grand confort et grâce à l’aide de signes, nous pouvons tenter de nous faire comprendre…du moins, de leur transmettre les remerciements que nous leur adressons.

Jakar

Nichée au cœur des montagnes, Jakar est une ville pittoresque du Bhoutan, abritant une population de 6240 habitants. Située à une altitude de 2600 mètres, cette ville montagneuse est un joyau du pays, offrant un cadre enchanteur et des monuments emblématiques.

Jakar est desservie par l’un des cinq aéroports du Bhoutan, facilitant ainsi l’accès aux voyageurs. Mais au-delà de son accessibilité, la ville séduit surtout par la beauté de ses rues sinueuses et ses nombreux monuments historiques.

Au cœur de Jakar se dresse le palais royal, une imposante structure dont les grandes façades blanches semblent émerger majestueusement du paysage urbain. Ce palais, symbole de l’histoire et de la culture du Bhoutan, ajoute une touche de grandeur à la ville et attire les visiteurs en quête de découvertes architecturales et historiques.

Situé dans un parc à quelques dizaines de mètres du palais de Wangdu Choling, le temple de Lingkana comprend cinq moulins à prières et le dzong de la ville conçu en 1549 sont les autres incontournables. Tout comme le Lhakang de Jakar, un monastère emblématique fondé en 1445 qui abrite la statue de l’éternel Guru Rinpoché.

Le parc national du centenaire de Wangchuk (Jakar)

Au nord de Jakar, s’étendant sur une superficie de 4900 km2, le parc national du centenaire de Wangchuk est une réserve naturelle d’une beauté époustouflante.

Dominant la haute vallée de Chokhor, le Drapham Dzong se distingue comme un site archéologique d’une grande importance au Bhoutan. Construit par Chokhor Deb au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, ce dzong témoigne de l’histoire riche et fascinante de la région.

Le parc national abrite une biodiversité remarquable, avec plus de 100 espèces d’oiseaux et 23 espèces de mammifères, parmi lesquels on trouve le léopard des neiges, le takin et l’ours noir de l’Himalaya. Les visiteurs peuvent ainsi explorer la nature sauvage et observer une faune variée dans son habitat naturel.

De plus, le parc est le berceau de quatre grands fleuves du pays : le Punatsang Chhu, le Mangde Chhu, le Chamkhar Chhu et le Kuri Chhu. Ces cours d’eau contribuent à la richesse écologique de la région et offrent des paysages aquatiques époustouflants.

Les amateurs de trekking trouveront également leur bonheur, avec des sentiers de randonnée de plusieurs jours. Le Dhur Tshachu, situé sur le Snow Man Trek II, est particulièrement prisé. Ce trek de 25 jours débute à Paro, à l’ouest du Bhoutan, et se termine dans le village de Dhur, à Bumthang. Les voyageurs peuvent profiter des bienfaits thérapeutiques des eaux thermales du Dhur Tshachu, composées de sept sources d’eau chaude, situées sur la rive du Mangdechu supérieur.

Thimphou 

Au cœur des majestueuses montagnes du Bhoutan, Thimphou se dresse fièrement comme la capitale vibrante et culturellement riche du pays. Nichée à une altitude de 2320 mètres, cette ville cosmopolite, avec ses 115 000 habitants, allie harmonieusement modernité et traditions anciennes.

En parcourant ses rues, nous sommes frappés par le contraste entre l’architecture traditionnelle et les infrastructures modernes. Les maisons aux toits colorés, ornées de motifs traditionnels, côtoient les immeubles gouvernementaux et les centres commerciaux, créant ainsi un paysage urbain unique.

Immédiatement après avoir mangé, nous nous rendons à l’archery de la ville, assister à l’entraînement de ces sportifs, capables de viser une cible à plusieurs centaines de mètres de distance.

Nous arrivons finalement à un terrain ouvert, entouré par des maisons de bois traditionnelles, où un groupe d’archers habillés en tenues colorées s’entraîne avec une concentration intense. Les arcs nouvelle génération se courbent gracieusement entre les mains des tireurs, tandis que les flèches fusent avec précision vers les cibles lointaines.

Les archers semblent captivés par leur art, absorbés dans une danse harmonieuse entre l’homme et l’instrument. Chaque mouvement est exécuté avec une grâce étonnante, les muscles tendus avec une précision millimétrée alors qu’ils prennent leur visée. L’atmosphère est imprégnée d’une profonde concentration, ponctuée par le doux murmure des hommes se conseillant mutuellement et célébrant les réussites.

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Nous observons avec fascination, captivés par la compétence et la détermination de ces tireurs habiles. Leurs visages sont empreints de détermination, mais aussi d’une joie évidente à pratiquer leur art ancestral.

En assistant à cet entraînement d’archers, nous réalisons que cette tradition vieille de plusieurs siècles est bien plus qu’un simple sport ; c’est un héritage culturel vivant, transmis de génération en génération.

Nous décidons de partir à la découverte des monuments de la ville qui regorge de trésors historiques et culturels. Le dzong de Tashichho, majestueusement perché sur une colline, abrite les quartiers administratifs et religieux du gouvernement. Sa structure imposante et ses détails artistiques nous plongent dans l’histoire et la spiritualité du Bhoutan.

Le dzong de Tashichho est une forteresse qui constitue le siège du gouvernement depuis 1952. Il abrite actuellement la salle du trône, les bureaux du roi et de son secrétaire, ainsi que les ministères de l’Intérieur et des Finances. 

Parmi les incontournables de Thimphou, le Mémorial Chorten construit en 1974  se démarque par sa beauté et son importance religieuse. Construit en l’honneur du troisième roi du Bhoutan : Jigme Dorji Wangchuck, ce stupa blanc immaculé est un lieu de prière et de méditation pour les habitants et les visiteurs.

Alors que des femmes font tourner de grandes roues, d’autres, un peu plus âgées assises sur le sol semblent apprendre des textes sacrés.

Dans le temple, au milieu des bougies qui se consument, une dévotion sans pareille embaume l’atmosphère.

 Dans le cœur de la ville, nous sommes attirés irrésistiblement par une musique américaine moderne qui résonne dans les haut-parleurs : nous assistons avec surprise à un concours de Hip-Hop.

Ayant troqué leur vêtement traditionnel, ce sont des dizaines de participants qui se relaient sur l’estrade, certains présentant leurs chansons sur des rythmes percutants, alors que d’autres s’élancent sur la tête, n’ayant rien à envier niveau acrobatie à leurs homologues occidentaux.

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Et comme souvent dans ces concours, de jeunes filles les regardent subjuguées, des paillettes plein les yeux, nous prouvant que le Bhoutan, ouvert au tourisme depuis peu, subi à son tour le merveilleux bonheur de la mondialisation.

Nous continuons notre exploration de la ville. Dans le domaine de l’artisanat, l‘école des treize arts est un centre d’apprentissage qui permet à des étudiants de se former…dans 13 métiers, allant de la sculpture au tissage en passant par la peinture. Le centre se visite et permet de sa familiariser avec l’art bhoutanais.

La ville compte également plusieurs musées, dont le musée national du textile qui permet de découvrir des costumes traditionnels, tout en découvrant les principales techniques de tissage du pays et le musée de l’héritage populaire qui présente le passé rural du Bhoutan à travers des expositions, des démonstrations, des programmes éducatifs et une documentation sur la vie paysanne.

Dans les bâtiments d’exception, le couvent de Zilukha, le plus grand du pays permet d’interagir avec les religieuses en les regardant chanter des louanges ou prier. Sorte d’école de formation, elles y apprennent les fondements du bouddhisme et après leur graduation, consacrent leur vie à servir la communauté.

Non loin, le dzong de Simtokha renferme de nombreuses statues et peintures de Bouddha, ainsi que de différentes divinités et figures religieuses.Le dzong contient également les chambres à coucher de deux rois ayant marqué l’histoire du Bhoutan : Zhabdrung Ngawang Namgyel et Jigme Namgyel.

Le Changabgkha Lhakhang, quant à lui est une forteresse qui abrite un temple et une école monastique. Le temple a été établi au XIIe siècle sur un site choisi par le Lama Phajo Drugom Shigpo, venu du Tibet.

La fabrication du papier à la main au Bhoutan provient d’une tradition née au VIIIe siècle. L’usine de papier fait main se situe à environ 1 kilomètre de la ville de Thimphou. Elle exploite l’écorce de deux espèces d’arbres, à savoir le Daphne et le Dhekap.

Afin de découvrir la vie locale, le marché centenaire des paysans est l’endroit idéal. Il s’agit du plus grand marché local consacré aux agriculteurs bhoutanais qui se déroule en fin de semaine. Les paysans viennent de toutes les régions du pays pour y vendre leur récolte. Dans un autre registre, le bazar artisanal vise à promouvoir et préserver l’artisanat du Bhoutan à travers un marché qui comprend plusieurs dizaines de stands proposant de l’artisanat bhoutanais dans un décor authentique.

Nous pénétrons d’abord dans la section des fruits, où une myriade de couleurs et de parfums nous accueille. Des étals débordent de mangues juteuses, d’ananas dorés et de grenades écarlates, chacun un véritable festin pour les sens.

Puis, nous nous aventurons dans la section de la viande, où l’atmosphère est imprégnée de l’odeur riche et terreuse des produits frais. Les petites boutiques sont chargées de viandes de bœuf, de yak et de poulet, coupées à la perfection par des bouchers habiles. Malgré le côté quelque peu chaotique de cette partie du marché, l’ambiance est animée et les échanges entre vendeurs et acheteurs sont animés.

Nous arrivons ensuite au marché artisanal, où l’air est rempli du son des métiers à tisser et du cliquetis des bijoux. Des stands colorés proposent une multitude de produits artisanaux, des tissus brodés aux sculptures sur bois en passant par les peintures traditionnelles. Les artisans, fiers de leur travail, partagent volontiers l’histoire derrière leurs créations, offrant ainsi aux visiteurs une expérience culturelle authentique.

La statue du Bouddha Dordenma (Thimphou)

Surplombant la vallée de Thimphou, la statue du Bouddha Dordenma a été initiée pour célébrer le centenaire de la monarchie bhoutanaise en 2006. Elle a été achevée et consacrée en 2015. Dominant majestueusement la vallée de Thimphou, la statue imposante du Bouddha Dordenma s’élève tel un symbole de paix et de spiritualité au Bhoutan.

La statue est une immense représentation assise du Bouddha Shakyamuni, mesurant environ 51 mètres de hauteur. Elle est constituée de bronze doré et repose sur un socle qui abrite un temple et des salles de prière.

Nous observons tout d’abord la capitale, se dresser fièrement sous nos pieds et nous entrons dans ce temple de haute spiritualité, qui nous accueille sous la surveillance accrue d’une vieille dame qui tente par tout moyen de nous  empêcher de prendre des photographies de l’intérieur.

Ornée de détails exquis et de finitions minutieuses, la statue est agrémentée d’ornements en or et d’incrustations de pierres précieuses, lui conférant une aura de splendeur et de magnificence. Elle est entourée de 125 000 statues en bronze, chacune renfermant une réplique miniature du Bouddha, créant ainsi un ensemble impressionnant et sacré.

Le parc national de Jigme Dorji Wangchuck (Gasa)

Situé dans le nord du Bhoutan, le parc national de Jigme Dorji Wangchuck s’étend sur une superficie impressionnante d’environ 4 349 km2, ce qui en fait le deuxième plus grand parc national du pays.

Niché dans les régions montagneuses du nord du Bhoutan, le parc borde la frontière avec la Chine au nord. Ses paysages sont à couper le souffle, avec des vallées profondes, des sommets enneigés, des forêts denses et des rivières tumultueuses, le tout dans des altitudes variant de 1400 à plus de 7000 mètres.

Pour pénétrer dans ce sanctuaire naturel, les visiteurs doivent obtenir un permis d’entrée délivré par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie, des Forêts et des Changements climatiques du Bhoutan.

Le parc abrite une biodiversité remarquable, où une multitude d’espèces animales et végétales prospèrent. On y trouve des espèces emblématiques telles que le léopard des neiges, le tigre, l’ours noir, le cerf musqué et le takin, qui est l’animal national du Bhoutan. Les oiseaux, les reptiles et les amphibiens sont également abondants dans cet écosystème préservé.

Outre les activités de randonnée et de trekking qui permettent d’explorer les merveilles naturelles du parc, les visiteurs ont la possibilité de découvrir la riche culture bhoutanaise. En effet, ils peuvent visiter des villages traditionnels, des monastères et participer à des festivals locaux. Le mont Jomolhari et le mont Jitchu Drake, vénérés comme la demeure de divinités locales, ajoutent une dimension spirituelle à l’expérience de visite.

Gasa

Considéré comme le territoire le moins peuplé du Bhoutan, le dzongkhag de Gasa est une région spectaculaire, abritant la plupart des plus hauts sommets du pays. Au nord, le long de la frontière avec le Tibet en Chine, se dressent quatre sommets qui s’élèvent à plus de 7 000 mètres d’altitude.

Situé à 135 kilomètres de la capitale, ce territoire est habité principalement par deux minorités ethniques : les Laya et les Lunana, qui sont principalement des éleveurs de yaks.

Bien que Gasa ne soit pas réputé pour ses monuments historiques, il abrite le Gasa dzong, un fort construit au XVIIe siècle au cœur du district, à une altitude impressionnante de près de 3000 mètres. Cependant, ce qui attire principalement les visiteurs dans cette région ce sont ses treks réputés comme étant parmi les plus difficiles au monde.

Le trek Laya Gasa et le Snowman Trek sont des itinéraires mythiques qui parcourent le versant nord très montagneux du dzongkhag de Gasa. Le Snowman Trek, en particulier, d’une durée de 28 jours, offre une expérience inoubliable à travers des paysages époustouflants et des défis physiques exigeants, avec des passages à des altitudes extrêmes et des conditions météorologiques changeantes.

Le Khuru

Alors que nous parcourons les paisibles vallées du Bhoutan, nous avons la chance de découvrir un véritable spectacle de la vie locale : une partie animée de Khuru, le jeu traditionnel bhoutanais. Loin des sentiers touristiques battus, nous sommes attirés par les échos joyeux de rires et de musique qui flottent à travers l’air pur des montagnes.

Nous nous approchons avec curiosité et sommes accueillis par une scène vivante et colorée. Sur un terrain plat, entouré par les majestueuses montagnes bhoutanaises, deux équipes s’affrontent avec enthousiasme, lançant habilement leurs khurus vers la cible en bois située à une distance précise. Les joueurs, vêtus de leurs tenues traditionnelles, semblent totalement absorbés par le jeu, mais leurs sourires et leurs éclats de rire trahissent leur plaisir indéniable.

Des spectateurs sont rassemblés autour du terrain, encourageant les joueurs avec des acclamations et des applaudissements. L’atmosphère est imprégnée d’une énergie entraînante, mêlant la compétition saine avec la camaraderie et la convivialité.

Au fur et à mesure que nous observons le jeu se dérouler, nous sommes captivés par la précision des lancers. Nous réalisons que le Khuru n’est pas seulement un jeu, mais un reflet vivant de la culture bhoutanaise.  

Le Bidonville

Alors que nous nous trouvons toujours en voiture, un amoncellement de tôles nous exhorte à en apprendre un peu plus. En discutant avec le guide, nous apprenons qu’il s’agit d’un bidonville en tôle abritant des Indiens en situation irrégulière. Les maisons semblent fragiles, assemblées avec des matériaux de fortune, mais la vie bourdonne dans cet endroit qui semble défier l’adversité. Les rires des enfants résonnent entre les structures, apportant une touche d’innocence et de vitalité à cet environnement précaire.

Entourés par les petites maisons, nous rencontrons une petite fille, à peine âgée de 12 ans, aux yeux pétillants et au sourire contagieux. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles elle vit, elle semble rayonner de joie et de curiosité. Elle nous accueille avec un enthousiasme débordant, désireuse de partager son monde avec des étrangers venus d’ailleurs.

Nous suivons la petite fille à travers les ruelles étroites du bidonville, où chaque coin semble révéler une nouvelle facette de la vie quotidienne dans cet endroit.

Nous croisons d’autres enfants qui jouent avec des objets recyclés, des mères vaquant à leurs tâches quotidiennes et des aînés partageant des histoires et des souvenirs.

Phuentsholing

Située à cinq heures de route de Thimphou, Phuentsholing est la seconde ville la plus peuplée du Bhoutan. Elle borde l’ouest du pays, traversée par la rivière Torsa qui marque la frontière avec l’Inde. En tant que centre commercial transfrontalier, la ville revêt une importance significative en tant que point de connexion entre plusieurs pays d’Asie du Sud.

Malgré son caractère contemporain axé sur le commerce, Phuentsholing offre également des attractions naturelles et historiques remarquables. Parmi celles-ci, le Kharbandi Gompa se démarque, un monastère érigé en 1967 et orné de peintures représentant la vie de Bouddha. Niché dans le centre de la ville, le temple de Zangdopelri attire l’attention avec son histoire liée à Guru Rinpoché. Ce temple abrite des peintures et des œuvres exceptionnelles, dont une imposante statue de Bouddha Amitabha.

Pour les visiteurs en quête de spiritualité et de tranquillité, les monastères de Zangdo Pelri et de Kharbandi offrent des retraites paisibles et une immersion dans la vie monastique bhoutanaise. En dehors de la ville, la réserve naturelle d’élevage de crocodiles d’Amo Chhu offre une expérience unique, permettant aux visiteurs d’observer de près ces reptiles fascinants dans leur environnement naturel.

Le détroit de Dochula

Alors que nous voyageons à travers les paysages époustouflants du Bhoutan, nous atteignons le spectaculaire monument du détroit de Dochula. Perché à une altitude de 3 100 mètres, ce site emblématique offre une vue panoramique à couper le souffle sur les majestueuses chaînes de montagnes himalayennes qui se déploient à perte de vue.

Le monument lui-même se compose de 108 chortens, qui marquent la stabilité et le progrès apportés par le quatrième roi Jigme Singye Wangchuck au Bhoutan. Ainsi dorés, richement ornés de motifs traditionnels et de symboles bouddhistes, ils offrent un contraste saisissant avec le ciel bleu profond et les sommets enneigés qui les entourent.

À côté des chortens, se dresse un temple élégant et coloré, orné de peintures vibrantes et de sculptures détaillées. Les fidèles se rassemblent souvent dans ce lieu sacré pour méditer, prier et offrir des offrandes aux divinités bouddhistes. L’atmosphère est empreinte de sérénité et de spiritualité, alors que le vent frais des montagnes souffle doucement à travers les drapeaux de prière qui flottent au sommet du monument.

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Conclusion

Notre voyage au Bhoutan a été une expérience inoubliable, marquée par la beauté époustouflante de ses paysages, la richesse de sa culture et la chaleur de son peuple.

De la majesté des montagnes himalayennes aux dzongs sacrés perchés sur les falaises, chaque moment a été une révélation de la splendeur naturelle et spirituelle de ce pays.

Nos rencontres avec les Bhoutanais, empreintes de gentillesse et d’hospitalité, ont laissé un souvenir nostalgique indélébile dans nos cœurs.

En explorant ses vallées verdoyantes, ses temples sacrés et ses traditions ancestrales, nous avons trouvé une sérénité et une inspiration qui continueront de nous guider longtemps après notre départ. Le Bhoutan reste pour nous un joyau caché, un sanctuaire de paix et de beauté où nos âmes ont trouvé refuge et émerveillement.