En provenance du Brésil, nous survolons l’Amazonie.
Nous voyageons avec la compagnie Suriname airways en provenance de Bélèm. Le vol dure 2 heures.
Le spectacle qui se dresse sur le sol est surprenant ; il nous permet de découvrir une partie de l’immensité du poumon de la planète.
Nous arrivons à l’aéroport de Cayenne Félix Eboué.
En tant que ressortissant français, nous n’avons pas besoin de visa, la Guyane étant un département français.
Nous récupérons nos bagages et nous ne croiserons pas de douaniers. Nous rejoignons le hall de l’aéroport.
Nous avons préparé notre voyage en compagnie de Flavia Serve et de Sonia Cippe, qui travaillent pour le comité de tourisme de la Guyane à Paris. Flavia et Sonia sont deux grandes professionnelles qui aiment leur département ; avec très peu de moyens, elles font des miracles en promouvant une destination qui reste malheureusement méconnu des métropolitains alors qu’elle a tant à offrir. Elles sont joignables au 01 42 94 15 16. Leur site Internet est le : www.guyane-amazonie.fr
Etant donné qu’une averse vient de s’abattre sur nous, nous retournons dans le hall de l’aéroport.
Nous décidons, accompagnés de Flavia, qui sera notre guide durant notre séjour, de prendre notre courage à deux mains et de braver la pluie qui est courante en cette saison qui s’étend de avril à juillet.
Nous circulons vers le chef-lieu : Cayenne.
Le paysage est verdoyant.
Nous entrons dans la périphérie de la ville de Cayenne.
Nous rejoignons ensuite le centre ville.
Nous découvrons la place centrale de la ville.
La ville est agréable, même sous la pluie.
Face à nous, le bar des palmistes. Nous prenons un café dans cet endroit mythique de la ville.
Nous faisons connaissance ensuite avec les bâtiments coloniaux de la ville. Dont l’hôtel de ville.
Nous arpentons sous une fine pluie les rues dégagées de Cayenne.
De nombreuses places sont ornées de belles statues.
La ville est riche d’un point de vue architectural.
Nous décidons de prendre un peu de hauteur.
Le fort Cépérou qui a été récemment restauré est libre d’accès.
Il nous permet d’avoir une belle vue générale sur la ville qui se trouve en contrebas.
Nous nous dirigeons à présent vers les plages de Cayenne.
La pluie vient de cesser de tomber.
Les plages sont magnifiques.
La couleur du sable leur donne un côté sauvage intéressant.
Nous terminons notre journée à profiter de ce spectacle.
Le lendemain, après une nuit de sommeil dans une guest house de la ville, nous prenons la direction de Roura. La société privée : Waiki village propose des excursions sur la crique Gabrielle, une série d’étendues d’eau qui se parcourent en pirogue, un peu à l’instar des marais de Kaw, autre spécificité naturelle.
Il nous faut bien une heure de route de Cayenne pour rejoindre la crique.
Nous traversons de nombreux petits villages.
Nous nous enfonçons dans la Guyane traditionnelle.
Nous arrivons à destination.
Nous grimpons ensuite dans une pirogue à moteur pour découvrir la crique.
Nous avons l’impression de nous trouver en pleine jungle.
La crique est un des sites les plus intéressants à découvrir en Guyane.
La verdure nous entoure.
Nous faisons connaissance pendant quelques heures de ce décor naturel.
Le piroguier est à notre entière disposition.
Nous rejoignons un embranchement de plusieurs fleuves qui se rejoignent aux alentours d’un pont.
La nuit qui commence à tomber donne au site un côté mystérieux.
Une fine brume se dégage au loin.
Nous sommes seuls au monde.
Nous jetons un dernier coup d’oeil au site et retournons à notre voiture pour parcourir la centaine de kilomètres qui nous sépare de la ville de Kourou.
Sur place, face à l’hôtel des roches, un des plus beaux hôtels du département, nous découvrons la voiture que nous avions acheté à un particulier, dans le but de voyager en Amérique du Sud. Pour ce faire, nous avons recherché sur Internet un véhicule à bon prix et avons mandaté un ami à nous de s’occuper de cette transaction ; de cette manière, nous étions sûrs de ne pas envoyer de l’argent à un escroc, comme il peu y en avoir sur le département ; la transaction ainsi finalisée, notre contact nous a envoyé les papiers et nous avons pu de notre ville, nous faire établir la carte grise qui nous servira à passer les nombreuses frontières de ce continent. En l’instant, nous essayons le véhicule et nous entrons dans l’hôtel.
Nous récupérons notre chambre.
Nous nous rendons ensuite au restaurant afin de profiter d’un repas gastronomique bien mérité.
Les plats sont tout simplement délicieux.
Le lendemain matin, nous prenons un solide petit-déjeuner.
Le buffet est à volonté.
Nous découvrons ensuite les plages de Kourou.
Face à nous, les îles du Salut.
La plage, bien dégagée nous permet d’être en communion avec la nature.
Nous retournons ensuite dans l’hôtel afin de préparer notre départ vers la cité spatiale.
Nous nous dirigeons vers ce fleuron du département, le Centre spatial guyanais, autrement appelé : port spatial de l’Europe, duquel sont envoyés dans l’espace les fusées Ariane et Soyouz entre autres.
Le centre spatial se trouve à moins de 20 minutes de l’hôtel ; pour nous y rendre, nous devons traverser la ville de Kourou, une municipalité tranquille à taille humaine.
Le centre spatial est bien indiqué.
Nous le voyons enfin.
Nous nous garons sur le parking.
Nous devons nous rendre face au musée de l’espace afin de récupérer nos accréditations ; le centre ne fait pas payer la visite ; tout comme il ne fait pas payer aux touristes qui le désireraient, la réservation pour assister à un lancement de fusée qui intervient en moyenne tous les 2 mois.
Nous retrouvons notre guide mise à disposition par le centre.
Nous pénétrons à l’intérieur de ce sanctuaire.
Nous faisons une première halte au sein d’un bâtiment de la direction.
Après avoir vu un film sur l’épopée spatiale européenne, nous profitons d’une belle vue dégagée sur le centre.
Une réplique d’une fusée trône face aux parkings.
Nous avons ensuite la chance de faire connaissance avec Bernard Chemoul, le directeur du centre, qui nous accorde de son temps afin de nous expliquer son rôle et le fonctionnement du site.
Nous quittons ensuite le Centre en compagnie de notre guide pour nous rendre vers la montagne des pères, un lieu hautement stratégique.
Pour rejoindre ce site qui comprend une unité technologique importante, il nous faut quitter le centre et conduire pendant une trentaine de minutes.
Pendant ce temps, notre guide nous explique le fonctionnement du centre.
Notre guide nous gratifie également de se connaissance du centre spatial afin de répondre à toutes nos questions.
Nous arrivons à l’entrée de la montagne des pères qui comprend des stations de télémesures.
Plusieurs points de contrôle sont à passer.
Au sommet, de puissants capteurs.
Le centre de mesure fait face à l’immensité de l’Amazonie.
Nous avons la chance de pouvoir découvrir ce site fermé normalement au public.
L’ Amazonie dévoile son immensité.
Nous reprenons la route en direction du centre spatial.
Pour continuer notre visite du site, il nous faut changer de guide.
Nous pénétrons réellement dans le centre spatial.
Plusieurs contrôles de sécurité nous obligent à présenter nos badges d’accès.
Le Centre est immense.
Nous passons un contrôle de la gendarmerie.
Nous arrivons à une autre barrière que la guide ouvre avec une télécommande.
Nous arrivons dans un bâtiment administratif dans lequel on nous équipera pour poursuivre la visite.
Nous suivons un technicien.
Parés de chaussures de sécurité, nous pouvons continuer.
Nous entrons dans un lieu hautement sensible.
Il s’agit du site qui contient les lanceurs ; exceptionnellement, nous sommes autorisés à découvrir l’endroit. Mais, nous ne pouvons prendre avec nous nos téléphones portables ou nos sacs.
Nous découvrons les lanceurs qui servent à la propulsion des satellites.
Le lanceur servira au prochain lancement d’Ariane.
Nous continuons notre visite des lieux.
Un ascenseur nous mène à l’étage.
Un garde sécurité nous accompagne et suit chacun de nos mouvements.
Nous retournons à l’extérieur.
Nous nous dirigeons à présent vers le site du lancement.
Nous passons un autre contrôle de sécurité.
Nous garons notre véhicule en contrebas d’une colline.
Le site comprend une fusée Ariane qui doit être lancée le lendemain.
La guide nous apprend qu’il s’agit du lancement d’Ariane 5.
Nous saluons notre guide ; un minibus nous emmène à la sortie du site. Nous quittons le centre spatial et prenons la route en direction de Saint Laurent du Maroni. Nous nous arrêtons pour manger une pizza locale.
Nous avons bien trois heures de route pour rejoindre Saint Laurent du Maroni.
La route est agréable, quand bien même dangereuse à certains endroits.
Nous traversons nombre de petits villages.
Nous en découvrons les maisons coloniales.
Nous continuons notre route après avoir effectué une petite halte dans un village typique.
Nous traversons la commune d’Iracoubo.
Le beau temps est au rendez-vous.
De gros nuages pointent à l’horizon.
De fines gouttes commencent à tomber.
Autour de nous, la forêt.
C’est alors qu’une averse subite apparaît.
La pluie qui tombe est violente.
L’orage passé, le soleil pointe à nouveau le bout de son nez.
Nous arrivons en bordure de la ville de Saint Laurent du Maroni.
La ville est agréable.
Les maisons coloniales ont un certain charme. Malheureusement, la ville est très peu touristique.
Nous continuons notre découverte de la ville.
Nous faisons connaissance avec le personnel de l’office de tourisme qui se trouve non loin du fleuve Maroni ; c’est avec une grande gentillesse qu’ils nous aideront à visiter la ville et auront un comportement bien éloigné des responsables du tourisme de la ville.
Mais ne l’attente, nous nous dirigeons au consulat du Suriname afin d’acheter une carte touristique qui nous permettra de visiter ce pays frontalier.
En une quinzaine de minutes, nous recevons notre carte touristique, pour une vingtaine d’euros.
Nous reprenons notre route en direction de l’office du tourisme.
Nous visitons en amont, la ville et découvrons de belles bâtisses religieuses.
Nous nous arrêtons quelques instants à la mairie de la ville.
L’office de tourisme nous a gentiment organisé un tour en pirogue afin de rejoindre le quartier : la Charbonière, un quartier dans lequel vivent de nombreux noirs marrons.
Nous faisons connaissance avec notre piroguier.
Le fleuve donne l’occasion de découvrir de véritables scènes de vie.
La couleur sombre du fleuve est due à la vase remuée par les nombreux passages de bateaux.
Il nous parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre le coeur du quartier.
Les premières habitations apparaissent.
Au devant de ces habitations se trouvent des bateaux de pêches.
Le piroguier nous arrête à un endroit duquel démarrent les pirogues en direction du Suriname.
Nous faisons connaissance avec les habitants du quartier. Tous nous accueillent avec le sourire.
Après quelques heures sur place, nous rentrons au port d’embarquement.
Le piroguier qui nous a accompagné possède sa propre entreprise de circuits sur le fleuve Maroni ; il est joignable au 06 94 96 99 81.
Nous rejoignons le bagne de la ville qui se trouve à proximité de l’office du tourisme.
Pénétrer au sein de cet endroit mémoriel nous donne des frissons, surtout quand nous apprenons que des milliers de bagnards étaient condamnés à la déportation au bagne et qu’après avoir terminé leur peine, ils devaient rester sur place autant d’années que celles passées en détention.
Il s’agissait ainsi de la double peine, qui ne permettait plus à un bagnard de retourner en métropole.
Le bagne de Maroni a été restauré, mais tous les bâtiments sont tels qu’ils étaient d’antan.
Un guide nous accompagne ; le site, quant à lui est gratuit.
Nous entrons dans les bâtiments.
Nous découvrons les conditions misérables de vie qui attendaient les bagnards.
Nombre d’entre eux devaient surveiller les bagnards et les travaux qu’ils devaient réaliser pour l’état français.
Nombre des bagnards décédaient au cours de leur détention.
Quand les bagnards n’étaient pas abattus par leurs surveillants, ils périssaient de mauvais traitements ou suite à une privation de nourriture.
Nous continuons notre découverte des lieux.
Nous sortons ensuite et allons à la découverte du musée construit au coeur du site.
Le musée bien entretenu nous en apprend plus sur cette triste période de notre passé.
A l’extérieur, nous rejoignons un attroupement ; il s’agit des membres d’une association de la ville.
Nous rejoignons ensuite notre hôtel du fleuve, un hôtel un peu cher pour une stature très basique.
Le soir, nous nous rendons au coeur de la ville pour manger une spécialité locale.
Le lendemain, après un petit-déjeuner sans consistance, nous passerons la journée à nous reposer.
Le surlendemain, nous nous dirigeons vers le Bac international en direction du Suriname.
La Police de l’Air et des Frontières nous appose un tampon de sortie du territoire ; il faut dire que ce tampon de sortie nous a surpris puisqu généralement, en sortant de la France, nous ne nous voyons jamais apposer un tampon sur notre passeport ; une spécificité locale sans doute ; nous payons ensuite le Bac pour une somme de 25 euros. Il y a 30 minutes de traversée.
Nous quittons la Guyane française.