Terre de glace et de feu, l’Islande, est un pays nordique façonné par la violence des éléments, un pays qui attire chaque année, toujours plus de touristes, désireux de visiter un pays possédant des atouts naturels uniques. Et pour pouvoir le découvrir en profondeur, nous y avons passé de nombreux jours afin d’en visiter ses sites les plus emblématiques ainsi que ses terres reculées, hors des sentiers battus. Nous vous présentons au sein de cet article tous les incontournables du pays, plus précisément dans cette partie, des incontournables de la côte Ouest de l’Islande, une véritable bible du voyage au sein d’une contrée considérée par beaucoup comme la plus belle du monde.

Nous avions visité l’Islande il y a plus de 15 ans et nous en sommes tombés éperdument amoureux, au point de le placer durant nos discussions au sommet des plus beaux pays que nous avons pu visiter. Mais, quotidiennement dès lors, au fur au mesure que nous découvrions d’autres terres toutes plus belles les unes que les autres, nous nous interrogions sur la réelle beauté de l’Islande, ayant été peut-être un peu trop enjoués par ce premier véritable voyage qui avait envoutés nos yeux novices.

Ainsi, pour ce voyage, nous avons décidé de découvrir le pays de manière précise sur près de 2 semaines, en novembre, accompagnés par une météo maussade dans le Sud et polaire dans le Nord.

Nous avons décidé de louer une voiture : un SUV Mitsubishi, par le biais du loueur BSP auto, qui nous a permis de bénéficier de prix compétitifs au travers d’une location simplifiée et optimisée. Nous avons ainsi parcouru la côte Ouest, avant de rejoindre le Nord, puis de continuer par la côte Est et de circuler dans sa partie Sud, la plus touristique.

Nous avons pu visiter les sites principaux, ainsi que les régions les plus reculées du pays, pour essayer de vivre pleinement ce voyage en profitant au maximum des merveilles offertes, tout en ayant peur d’être déçus de ce que nous allions trouver sur place, avec en latence ce questionnement indirect : Et si depuis tant d’années, nous nous étions fourvoyés ? Et si ce pays était…disons n’était…que commun ? Un peu comme si un fan était désappointé de découvrir que son chanteur préféré était bien différent de ce qu’il s’était imaginé ? Un peu comme si le fantasme vécu n’aurait jamais dû l’être.

Fort heureusement, avec le recul de ce voyage et près de 2 millions de kilomètres parcourus sur tous les continents, l’Islande reste pour nous le plus beau pays du monde, un pays qui semble condenser notre terre en une particule à l’échelle internationale des grandeurs, mais qui pourtant possède tout : des glaciers aux volcans, des plages de sable noir aux eaux thermales, des plaines fertiles aux vallées arides, des montagnes aux forêts denses.

Ainsi, à chaque kilomètre, les paysages semblent changer et varier, surprenant perpétuellement le visiteur, entraîné dans une spirale incessante de l’étonnement et du regret de ne pas pouvoir s’arrêter par manque de temps lors de chaque envie pour s’en enivrer ou capter la beauté des lieux au travers de l’objectif de son appareil à photo.

Malheureusement, avec le recul, l’Islande possède également certains points négatifs, néanmoins non rédhibitoires. Si le peuple est agréable et sympathique, il peut paraître froid de primes abords et surtout enclins à considérer l’étranger uniquement de manière mercantile. Ce qui est le cas des fonctionnaires des offices de tourisme, tant conscients des beautés de leurs pays qu’ils en oublient leur professionnalisme et l’empathie de manière générale.

Ce mercantilisme se matérialise également par l’omniprésence de parkings qui ont poussé un peu partout ces dernières années, des parkings privés ou publics placés aux abords des sites touristiques et avec la présence de caméras à lecture de plaque pour être bien sûrs de récupérer les taxes dues. Et dans ces parkings, ne pas compter sur une quelconque indulgence des propriétaires : toute entrée, même involontaire est due pour la journée, les forfaits d’une heure étant inexistants, surtout lorsque ces propriétaires savent pertinemment que les touristes sont pris au piège : soit ils payent, soit ils ne peuvent pas découvrir ce qu’ils sont venus trouver.

Mis à part cette déconvenue, l’autre problème du pays reste son coût de la vie…excessif…véritablement hors norme, au niveau même de pays comme la Suisse ou la Norvège. Pour exemple, en 2023 : un kebab, 15 euros ; un Hamburger, 20 euros, un plat, 40 euros, une chambre d’hôtel 3 étoiles, 150 euros.

En essayant un peu d’analyser ces coûts que nous pouvons justifier partiellement au travers de l’insularité du pays, nous constatons également la présence de nombreux étrangers, essentiellement en provenance de Pologne et des pays de l’Est, appâtés par les salaires importants qui leur sont proposés, le pays ne parvenant pas avec sa seule population initiale à faire face à l’afflux de touristes en croissance exponentielle.

Pour supporter les rudes conditions de vie et exercer des métiers qui ne trouvent pas preneur parmi la population islandaise, les entreprises se trouvent dans l’obligation de mettre la main à la poche, en moyenne, de l’ordre de 4000 euros par mois. Indéniablement, ces salaires doivent être amortis par le prix des marchandises et des services, entraînant irrémédiablement une augmentation des prix supportés par les consommateurs.

Cependant, en s’y prenant à l’avance, en privilégiant les achats en supermarché et les maisons d’hôtes, en sélectionnant les activités et en tentant de garer son véhicule loin des parkings de certains sites touristiques, il est possible de réduire ses dépenses et d’optimiser son voyage.

Dans cette partie, nous vous présentons les incontournables de la côte Ouest de l’Islande, une côte très touristique du fait qu’elle se situe non loin des deux aéroports internationaux du pays.

Si vous souhaitez découvrir de manière imagée notre récit en Islande, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant pour découvrir la partie 1 de cette aventure au travers de notre photothèque chronologique de la côte Ouest : https://hors-frontieres.fr/islande-cote-ouest-recit-photographique-de-voyage/

Pour accéder à la partie 2 qui concerne notre découverte de la côte Nord, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant: https://hors-frontieres.fr/islande-cote-nord-recit-photographique-de-voyage/

Pour rejoindre la partie 3 qui concerne notre découverte de la côte Est, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/islande-cote-est-recit-photographique-de-voyage/

Pour finaliser ce voyage au travers de la partie 4 qui concerne notre découverte de la Côte Sud, la plus touristique, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/islande-cote-sud-recit-photographique-de-voyage/

Pour découvrir nos véritables guides sur les incontournables du pays, n’hésitez pas à vous rendre sur les articles suivants :

Pour rejoindre l’article sur les incontournables du Nord de l’Islande, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/le-guide-ultime-des-incontournables-du-nord-de-lislande/

Pour rejoindre l’article sur les incontournables de l’Est de l’Islande, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/le-guide-ultime-des-incontournables-de-lest-de-lislande/

Pour rejoindre l’article sur les incontournables du Sud de l’Islande, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/le-guide-ultime-des-incontournables-du-sud-de-lislande/

Reykjavik 

Située à environ 250 kilomètres au Sud du cercle polaire arctique, Reykjavik est la capitale de l’Islande. La ville peuplée de 130 000 habitants est entourée de deux fjords : le  Kollafjörður au Nord, et le Skerjafjorður au Sud dans la baie de Faxaflói et comprend dans son domaine maritime direct, de nombreuses petites îles.

Ville résolument moderne et progressiste, Reykjavik est dispersée en comprenant la plus grande partie du secteur urbain qui se présente dans la forme de faubourgs de basse densité dans des habitations individuelles.

Lorsque nous entrons dans la ville, nous traversons un long faubourg constitué d’une multitude de commerces avant de rejoindre le centre, caractérisé par des maisons colorées et un dynamisme ancré dans les mœurs des islandais.

Mais avant, nous rejoignons le site de Nautholsvik, qui propose des bains chauds, malheureusement fermés à notre arrivée. Ce qui n’empêche nullement deux femmes d’un certain âge de se baigner dans l’eau froide de l’Océan Atlantique Nord.

Nous nous garons ensuite dans le centre et rejoignons l’Austurvöllur, la place principale de la ville agrémentée d’une statue aux abords de laquelle, deux femmes parlent fortement. Nous dépassons une belle petite église de quartier pour nous rendre à Domkirkjan, la cathédrale nationale, une église austère qui possède une grande importance historique.

Construite en 1796, l’église luthérienne a officiellement approuvé la souveraineté et l’indépendance islandaise en 1845, quand bien même la République de l’Islande ne fut fondée qu’en 1944.

Au travers de sa façade monochrome et de sa petite taille, l’église s’intègre parfaitement dans le paysage urbain, sans faire de vague. Si l’édifice de style néoclassique est essentiellement utilisé par les habitants pour se recueillir, son intérêt culturel est néanmoins certain au travers de son magnifique orgue à tuyaux. Aux abords de l’autel, se trouvent des inscriptions en marbre réalisées le sculpteur du XIXe siècle : « Bertel Thorvaldsen ». Une série de fenêtres de verre lisses permettent de diffuser une lumière à l’intérieur de l’église de manière uniforme.

A côté de l’église, la maison du parlement portant le nom de : « Alþingishúsið », est constitué de dolérite, une roche subvolcanique. Le bâtiment se visite ainsi que le splendide jardin qui l’accompagne.

Sur le lac de Tjörnin qui borde l’église, nous assistons au nourrissage de plusieurs centaines de pigeons, attirés par cette victuaille gratuite à portée de becs. Les cygnes et les canards tout aussi nombreux ne demandent pas leur reste et dans une cacophonie monumentale, tout ce beau monde se régale devant des enfants tout sourire.

La ville comprend de nombreux musées. Le musée national a été inauguré en 1955 dans le bâtiment qu’il occupe ; il abrite de précieuses œuvres d’art et des objets de la culture islandaise. Le musée du patrimoine culturel de l’Islande, créé dans les années 1900 a été rénové totalement dans les années 2000 et présente au travers de ses nombreuses expositions, le patrimoine culturel de l’Islande. Toujours dans le domaine de la culture, la galerie nationale édifié entre 1980 et 1988 possède une collection de près de 5 000 œuvres d’art mettant en avant nombre d’artistes islandais. Le musée de Flókagata, situé au bord d’un petit parc se consacre quant à lui principalement, comme son nom l’indique, à l’œuvre du peintre Jóhannes Sveinsson Kjarval.

Étant une ville culturelle importante, Reykjavik possède également de nombreux autres musées : le musée Ásmundur Sveinsson, le musée Einar Jónsson, le musée en plein air Árbæjarsafn, le musée de la photographie, le musée des sagas, le musée Ásgrímur Jónsson, le musée Sigurjón Ólafsson, The Living Art Museum, le museum d’histoire naturelle, l’institut Árni Magnússon, le musée punk.

En ce qui nous concerne, nous  choisissons de découvrir dans le centre, le musée du pénis, appelé littéralement : musée phallologique islandais, qui se situe Hafnartorg, Kalkofnsvegur 2, 101 Reykjavik. L’entrée coûte 20 euros et plus de renseignements peuvent être trouvés sur le site Internet de l’établissement : https://www.phallus.is/

En entrant dans le musée, après avoir descendu un long escalier, nous sommes immédiatement plongés dans le bain des…pénis. Pour être simple, il y en a partout.

Mais, il n’est pas question de voyeurisme ou de pornographie, mais bel et bien de science, le musée exposant l’attribut masculin de plusieurs dizaines d’espèces, dont celui d’une baleine devant lequel nous nous trouvons…tout petits.

Dans la foulée, nous  nous rendons au musée de la baleine : « le Whales of Iceland », un peu à l’écart du centre, qui présente en taille réelle des modélisations hyperréalistes de baleines, d’orques, de dauphins et autres mammifères aquatiques.

En nous promenant ainsi au milieu de cette faune marine, nous pouvons immédiatement ressentir le gigantisme de ces mammifères devant lesquels nous ne pouvons que nous incliner.

Le musée se situe Fiskislóð 23-25. L’entrée coûte 28 euros et plus d’informations peuvent être trouvées sur le site Internet de l’établissement.

Nous effectuons un petit tour dans la ville, agrémentant nos balades de petites découvertes sympathiques.

Ici et là, un beau bâtiment, puis une sculpture, avant de rejoindre Skólavörðustígur, la rue de Reykjavik aux couleurs de la Gay Pride, puis de longer la baie de la ville puis de rejoindre Harpa, une salle de concert monumentale dessiné par le cabinet d’architecture danois Henning Larsen en coopération avec les artistes danois : « Olafur Eliasson » et « Einar Þorsteinn Ásgeirsson ».

 Situé sur le port, Harpa détonne. Le bâtiment est constitué d’un cadre en acier revêtu de panneaux de verre de formes irrégulières et de différentes couleurs. Semblant posé sur la mer, sa façade de verre en nid d’abeilles rappelle les orgues basaltiques. Il comprend près de 1800 places et intègre un restaurant, un bar et des boutiques.

Non loin, la statue : « le voyageur du soleil » attire les regards. Appelée également : « Solfar », la sculpture qui représente un bateau viking a été conçue par l’artiste Jon Gunnar Arnason en 1990 afin de rendre hommage à la tradition maritime du peuple islandais.

Au travers de sa ligne épurée, sur le bord de l’ancien port de la ville, elle semble prête à prendre la mer.

Le port dévoile ses couleurs et représente un lieu de vie intéressant, comprenant au milieu des bateaux de pêches, boutiques, bars et restaurants.

Dans le domaine religieux, Hallgrímskirkja, une magnifique église située au sommet d’une colline au centre de la ville dans laquelle nous nous rendons attire tous les regards.

Nous avons la chance d’assister à une messe et de pouvoir découvrir son intérieur, d’une beauté austère inégalée. Son orgue possède plus de 5 200 tuyaux et lorsque les premières notes émergent, nous pouvons les entendre et d’un point de vue acoustique, nous enivrer de la pureté de leur clarté.

Construite de 1945 à 1986, elle est en béton et sa flèche mesure 75 mètres. La statue au pied de l’église représente Leifur Eiríksson, fils d’Erik le Rouge, qui a découvert l’Amérique.

Nous choisissons volontairement de ne pas visiter le Perlan, situé sur la colline Öskjuhlíð qui comprend des exhibitions hors de prix, avec un personnel peu aimable et peu souriant. Si le bâtiment de ce piège à touriste est beau, le regarder de l’extérieur suffit amplement, de l’avis de nombre de visiteurs, déçus de leur expérience.

Un petit détour par Höfði, la maison, dans laquelle Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev se sont réunis en 1986 lors d’un sommet et par Ráðhús Reykjavíkur, l’hôtel de ville qui permet de découvrir une carte en 3 D du pays, nous rejoignons  Landakotskirkja, la Cathédrale-basilique néogothique du Christ-Roi de Reykjavik, construite en 1929 et un peu excentrée.

La faille de Silfra

Dans le cercle d’or, la faille de Silfra est considérée comme l’un des 3 meilleurs spots de plongée au monde qui permet de nager en snorkeling ou en bouteilles et de découvrir un canyon unique séparant la plaque continentale américaine de la plaque européenne.

Le site est reconnu pour son eau cristalline d’une clarté et d’une pureté absolument incroyable avec une visibilité pouvant aller jusqu’à 100 mètres et une température constante située entre 1 et 3 degrés. L’eau glaciaire provient de second plus grand glacier d’Islande : « le Langjökull ».

Après nous être garés sur un des parkings du parc de Þingvellir, appelé également : « parc de Thingvellir », nous rejoignons de bonne heure, accompagnés par un lever de soleil magnifique, notre point de rendez-vous, matérialisé par la présence de plusieurs camionnettes affublées des logos des compagnies autorisées à travailler sur la faille qui se trouve juste en face du point de rendez-vous et dont l’extérieur se voit de la route en représentant une sorte de canyon noyé par les eaux.

Nous sommes accostés par notre guide, un espagnol d’une trentaine d’années, au sourire ravageur et qui malgré les températures extrêmes du pays, parvient à garder le sourire duquel se dégage la chaleur de la Méditerranée. Suffisamment pour nous réchauffer les cœurs mais pas assez pour nous faire passer cette sensation de froid qui nous envahit.

Nous avons choisi de vivre cette activité qui se pratique toute l’année avec la compagnie Adventure Vikings, une compagnie humaine, spécialisée dans les activités qui se déroulent dans le cercle d’or. La société se trouve à Reykjavik, Dugguvogur 42. Elle est joignable au 00 354 571 2900 ou sur le info@adventurevikings.is

D’autres renseignements peuvent être trouvés sur son site Internet : https://adventurevikings.is

Cette compagnie accompagne depuis plusieurs années, des centaines de visiteurs et elle est reconnue pour la sympathie de ses guides et leur professionnalisme, ce qui n’est pas toujours le cas des autres compagnies présentes sur le site. Notre guide accueille ensuite deux autres retardataires en provenance de Singapour tandis que nous faisons connaissance avec les autres membres de notre groupe constitué d’une dizaine de personnes, guide compris. Alors que le guide nous abreuve d’explications sur la beauté de ce site, unique au monde, nous sommes invités à nous changer.

En snorkeling, selon le type d’excursion choisie deux types d’équipements sont possibles : une combinaison étanche ou une combinaison humide.

La combinaison étanche empêche l’eau de pénétrer et d’entrer au contact avec la peau. Son inconvénient est une flottabilité importante qui empêche toute immersion en profondeur. La combinaison humide, adaptée pour la plongée en bouteilles amène plus de liberté mais oblige son porteur à supporter les effets du froid sur la peau.

Étant donné que nous avons souscrit à une activité de snorkeling, nous devons nous équiper d’une combinaison étanche.

Nous revêtons tout d’abord une sorte de couche interne, tout en pouvant conserver nos sous-vêtements, ainsi que nous le mentionnait le document envoyé par la compagnie lors de la réservation de l’activité, document que nous avons dû signer, imprimer et remettre au guide lors de notre arrivée.

Nous enfilons ensuite, aidés par un autre membre de la compagnie, une combinaison étanche, puis des chaussures, avant de nous voir vêtus d’un maintien au niveau du cou et des articulations dans le but d’éviter une pénétration de l’eau, dont la température glaciale se situe entre 0 et 2 degrés.

Nous enfilons ensuite des gants ainsi qu’un protège-tête, de telle sorte à ne laisser au contact de l’eau, que notre visage.

Afin de pouvoir filmer ce site magnifique, nous avons fait l’acquisition pour nos Iphones, de coques étanches, sur le site spécialisé Love Mei France, que nous recommandons pour son sérieux, pour ses prix bas et surtout la fiabilité de son matériel.

Malheureusement, nous remarquons que les gants que la compagnie fournit empêche toute prise de photo, voire tout maintien d’un quelconque appareil, leur forme s’apparentant à des pinces de crabes. Nous décidons alors durant la plongée de ne pas en porter.

Une fois que nous sommes habillés, nous suivons le guide et traversons la route pour rejoindre le site de la faille qui se trouve à quelques mètres de marche. Avec dans les mains, nos palmes, notre masque et notre tuba.

Nous passons devant un garde du parc, l’activité étant très réglementée et seulement autorisée pour quelques compagnies accréditées, et doucement, entrons dans l’eau.

Immédiatement, nous flottons et tentons de nous mettre sur le ventre en évitant autant que possible, le contact de l’eau gelée sur nos visages. Par contre, le contact de l’eau glacée sur la peau de nos mains provoque en nous une sorte de glaciation soudaine, à laquelle nous mettons quelques minutes à nous habituer, un peu comme un boxeur à la côte cassée qui ne ressent plus la douleur après un round.

Durant 45 minutes, nous découvrons cet endroit unique. Nous suivons les membres du groupe, en évitant leurs coups de palmes et longeons la faille qui dévoile ses charmes. Tout d’abord le hall puis un long couloir.

Nous sommes entourés de rochers et parvenons à voir profondément les fonds marins qui révèlent leurs deux couleurs principales : le bleu de l’eau et le brun des cailloux ordonnés parfaitement, semblant avoir été entreposés par un propriétaire maniaque.

A quelques reprises, nous sommes dérangés par quelques pellicules blanches, une sorte de mousse qui se détache des rochers, mais l’eau d’une clarté sans pareille nous attire et sublime ce décor onirique.

Lorsque nous arrivons à la cathédrale de Silfra, une fissure de 100 mètres de long, nous nous laissons porter par un léger courant marin et ne décollons pas nos yeux de la profondeur de 63 mètres que nous admirons.

A un moment, les deux plaques sont si proches que nous pouvons les toucher en même temps, marquant ainsi le point d’orgue de notre découverte.

Il est temps pour nous d’atteindre la lagune et sa faible profondeur avant de rejoindre le camp de base pour nous réchauffer autour d’un bon chocolat chaud. En ce qui nous concerne, nous n’avons plus très soif, étant donné que nous nous sommes fait plaisir en avalant…sciemment… durant toute notre activité, cette eau considérée comme la plus pure du monde.

Lava Show 

En banlieue de Reykjavik, sur la côte Ouest, en voisinage direct du musée Whales of Iceland, le Lava show qui se trouve dans une sorte d’entrepôt à la couleur sombre prédominante accueille le visiteur pour un spectacle unique de fabrication en direct de lave.

En entrant à l’intérieur de l’établissement, nous sommes accueillis par une jeune hôtesse charmante qui nous propose deux formules : l’une traditionnelle coûtant 40 euros qui donne accès au spectacle et la premium au coût de 65 euros, qui outre l’accès au spectacle du balcon, offre un verre de bienvenue, une roche magmatique souvenir et la possibilité de découvrir les coulisses du show.

Ainsi, nous choisissons la formule Premium et récupérons notre verre de bienvenue, avant de rejoindre un balcon, qui nous permet de bénéficier d’une vue plongeante de la salle qui se remplit progressivement.

En contrebas, une sorte de petit renfoncement perforant le mur est protégé des spectateurs par une barrière de verre. Et alors que nous tentons d’analyser le dispositif, nous sommes priés de souhaiter la bienvenue à un animateur, qui durant une dizaine de minutes nous expose le principe de ce spectacle unique au monde qui a reçu de nombreux prix d’innovation et de reconnaissance pour sa valeur éducative et culturelle en permettant aux visiteurs d’assister à la surchauffe d’une vraie lave, qui atteint une température de 1100 degrés et à son versement en plein milieu de la salle dans la sorte de gouttière qui nous fait face.

Après les explications de l’animateur dans un Anglais parfait, un film nous est projeté. C’est après le film que l’animateur qui avait quitté la pièce reprend sa place dans un scaphandre ignifugé.

En un instant, une sorte de liquide rougie s’écoule doucement sur la gouttière en sortant du mur.  Immédiatement, nous ressentons une chaleur intense qui entraîne le grésillement de nos appareils électriques.

Alors que les spectateurs sont subjugués par un tel spectacle, l’animateur continue ses explications et ses expériences sur la lave qui refroidit rapidement et revêt une sorte de fine pellicule noire, cassante comme du verre.

Nous buvons les paroles de notre hôte tout autant que nous finissons nos verres avant de rejoindre l’extérieur où nous récupérons notre morceau authentique de lave et pouvons découvrir la chaufferie qui permet la surchauffe de la matière pour en faire le spectacle.

Le Lava show se trouve à Reykjavik, dans la rue Fiskislóð 73. Il est joignable au 00 354 553 0005. Des renseignements peuvent être demandés sur le  info@lavashow.com ou trouvés sur le site Internet https://icelandiclavashow.com/

Un autre Lava show  se trouve à Vik, dans le Sud du pays.

Kerið 

Dans le cercle d’or, au Nord de Selfoss, Kerið appelé également : « Kerid » est un volcan qui comprend plusieurs cratères nommés : « Tjarnarhólar » qui occupent une superficie de 12 km².

Au travers de ses couleurs enchanteresses, fusionnant le bleu turquoise d’une eau limpide aux flancs rougeoyants d’éclat de sa roche, il est apprécié des touristes et des amateurs de photographies qui s’en donnent à cœur joie en plein cœur d’un champ de lave de 54 km², où les possibles sont infinis.

Son cratère principal comporte un beau lac de 15 mètres de profondeur, dans lequel il est possible de se baigner, ce que nous ne tentons pas, l’eau se trouvant à une quinzaine de degrés.

Mais, long de 270 mètres sur 170 mètres de large, il donne de nombreuses autres possibilités, surtout que certaines parties de ses flancs d’une hauteur de 55 mètres sont propices à la marche et permettent aux visiteurs qui le souhaitent de rejoindre son lac de forme ovale.

A l’arrivée, un parking payant se situe non loin du cratère.

Péninsule de Snæfellsnes

La péninsule de Snæfellsnes offre des paysages de toute beauté. Nous nous y engouffrons après avoir quitté la route 1 au Nord de Borgarnes et emprunté la route 54.

Afin de bien voir la péninsule, il convient d’effectuer un circuit de 163 kilomètres qui longe la mer en passant du Sud au Nord ou du Nord au Sud. Il faut 1 journée pour bien en appréhender les sites touristiques.

Dès l’entrée de la péninsule par son côté Sud, le site de Ytri Tunga permet d’admirer des phoques, une colonie y ayant posés ses valises. Moins de trente minutes de route vers l’Ouest, Budir, une sublime chapelle accueille les visiteurs au travers de sa façade en bois de couleur sombre, nichée dans un écrin de verdure balayée par les vents.

Un peu plus loin, le site d’Arnarstapi comprend une magnifique falaise agrémentée d’un rocher étendu présentant une arche monumentale.

A l’extrême Ouest, Öndverðarnesviti est un beau petit phare qui se trouve non loin d’un autre : le phare de Svörtuloft, un édifice unique de couleur orange. Dans le registre des bâtiments intéressants, un peu plus au Nord, l’église de Hellissandur saura séduire les visiteurs grâce à sa façade blanche surplombée par un toit rouge.

Nous rejoignons ensuite le site le plus majestueux de la péninsule : Kirkjufellsfoss, qui revêt la forme d’une carte postale. Aux pieds d’une montagne en forme de dent, une magnifique cascade se laisse s’approcher juste assez pour nous asperger d’embruns. Les cimes de la dent semblent hors de portée et elle perfore suffisamment le ciel pour paraître majestueuse.

Non loin, nous rejoignons le stratovolcan Snæfellsjökull, apparaissant dans le roman de Jules verne : « Voyage au centre de la terre » et grimpons sur ses flancs noyés par une neige épaisse. Haut de ses 1446 mètres, il nous offre un beau point de vue sur cette péninsule qui s’étend sur 90 kilomètres de longueur sur 15 de largeur. Le parc national de Snæfellsjökull entoure le volcan et offre outre des champs de lave, quelques belles grottes.

Nous terminons par la visite de Stykkishólmur, plus grande ville de la péninsule qui se trouve dans sa partie Nord-Est.

Geysir 

En arrivant à Geysir, dans le cercle d’or, nous garons notre véhicule sur un grand parking gratuit qui se trouve aux abords de nombreuses commodités : hôtel, camping, restaurant et boutique de souvenirs, puis nous traversons la route et rejoignons le site en arpentant un chemin en briques qui permet de découvrir, protégées par des barrières en bois, des fumerolles qui dégagent dans l’atmosphère, une forte odeur de soufre, une fumée s’échappant des nombreux trous remplis de boue et d’eau bouillonnante qui témoignent de l’activité volcanique intense des lieux.

Daté de 10 000 ans, le terrain a appartenu tour à tour à la famille Laug, à James Craig, futur premier ministre d’Irlande du Nord et au cinéaste Sigurdur Jonasson qui l’offrit en 1935 au pays.

Intégré au champ géothermal de Haukadalur, le site se concentre autour de Strokkur, le seul geyser actif du complexe naturel.

Ainsi, en arrivant autour de ce trou rempli d’une eau bleue, entouré d’une simple corde qui délimite la zone dangereuse, des dizaines de personnes patientent. Nous les rejoignons et admirons ce trou bleu, d’une eau pure et cristalline, une beauté fatale puisque trompeuse, sa température dépassant allègrement les 100 degrés.

A la différence du « Grand Geysir », le geyser endormi qui se trouve un peu plus en hauteur, non loin de deux petits bassins de Blesi qui communiquent par le sous-sol, Strokkur est très actif à raison d’une éruption toutes les 5 à 8 minutes. Avec quelques fois, deux éruptions qui se succèdent.

Nous attendons patiemment et fébrilement que la terre accepte de jouer le jeu, pour nous permettre de découvrir ce spectacle unique et merveilleux, d’une trombe d’eau qui émane du sol, une sorte de jouissance orgasmique de la nature qui dévoile son côté tonitruant et la beauté de son acte.

En un instant, alors que des murmures émanent des visiteurs les mieux placés qui remarquent une ondulation un peu plus virulente dans ce trou béant, l’eau forme une grosse et belle bulle au-dessus du trou avant d’exploser en un jet atteignant bien 30 mètres de hauteur.

Durant trois tours, nous profitons alors de ce spectacle magique, avant de remonter sur le site pour aller à la rencontre des autres trous d’eau qui se trouvent autour de : « Grand Geysir » 

Alors que nous bénéficions sur Strokkur, d’une vue magnifique, nous découvrons, Fata et Konungshver, deux bassins d’un bleu exquis qui ne jaillissent pas mais bouillonnent en permanence.

Masqué par d’épaisses fumées, Strokkur révèle son plus beau visage, en choisissant d’exploser au loin une énième fois.

Gulfoss 

Située dans le cercle d’or, à 30 kilomètres au Nord-Est de Geysir, Gulfoss, considérée comme réserve naturelle depuis 1979 est une chute d’eau de la rivière Hvítá en provenance du glacier Langjökull.

Elle est en réalité une succession de deux chutes d’eau dont la première est haute de 11 mètres et la seconde de 21 mètres.

La rivière se jette ainsi dans une sorte de ravin d’orgue basaltique pour former la cascade Gullfoss haute de 32 mètres et large de 70 mètres.

La chute trouve son origine au début du XXe siècle lorsque des entrepreneurs souhaitaient exploiter l’énergie générée par la puissance de de la chute pour construire un barrage hydroélectrique.

Suite aux travaux menés, la chute disparue et Sigríður Tómasdóttir, la fille de Tómas Tómasson, propriétaire des lieux de l’époque, menaça de se jeter dans la cascade pour protester contre le projet qui fut annulé et permis à la jeune femme d’être considérée en Islande comme la première environnementaliste du pays.

Sur la route qui nous mène à Gulfoss, nous avons le choix entre deux chemins : le chemin le plus éloigné permet d’atteindre un centre de visiteurs alors que le deuxième, qui se trouve en aval sur la route rejoint un parking qui se trouve au plus près des chutes.

Nous nous garons donc et devons lutter contre un vent violent, qui transporte les écumes en créant une sorte d’atmosphère opaque, qui les jours de soleil, est créateur d’un magnifique arc-en-ciel.

Nous longeons un chemin protégé par une barrière et pouvons nous imprégner des lieux. La cascade semble entourer le ravin qui se trouve à nos pieds et le bruit assourdissant de l’eau qui frappe la rivière impressionne. Nous sommes subjugués par la violence des flots et restons stupéfaits de la force de la nature, qui émane de chaque micro-chute par étage dont l’assemblage forme un tout devant lequel nous nous inclinons.

La péninsule de Reykjanes 

Comportant également l’aéroport de keflavik, le site de Krýsuvík et du Blue Lagoon, la péninsule de Reykjanes, située dans le Sud-Ouest du pays est un des incontournable à ne pas louper, du fait de sa spécificité volcanique, qui donne lieu à des paysages surprenants et à des zones volcaniques intenses.

En provenance de l’aéroport de Keflavik, le pont entre l’Europe et l’Amérique du Nord à Sandvík est une petite passerelle conçue en bois avec des armatures en métal au-dessus d’une fissure importante qui a été construit comme symbole de la connexion entre les deux continents. Il est possible de le traverser et de demander un certificat personnalisé au centre d’information de Reykjanes.

En-dessous du pont, à quelques kilomètres, la crique de Stóra-Sandvík accueille les visiteurs avec une nature surprenante. La plage de sable noir accentue le vert des nombreuses dunes herbeuses présentes. Non loin également, sur la route 425 à environ 2,5 kilomètres au Nord de Rauðhólar, Timbre est une série de cratères formés par deux fissures volcaniques qu’il est possible de découvrir grâce au Hundred Crater Trail, un sentier balisé qui traverse le champ de lave de Stampar.

Dans l’extrême Sud-Ouest Karlinn appelé littéralement : « l’Homme » est un rocher érodé de 60 mètres de hauteur, qui se dresse vers le ciel, juste au large de la côte de Valahnúkur, composée de couches de tuf, de lave en oreiller et de brèche. Au travers de ses pics acérés frappés par les vagues, le site dégage cette atmosphère de bout du monde construit par des éruptions volcaniques anciennes et érodées depuis, façonnées par les conditions météorologiques violentes sévissant dans cette partie du pays.

En marchant un peu, le visiteur est accueilli par Geirfuglinn, appelée également : « le grand pingouin » créée par l’artiste américain Todd McGrain. La sculpture rend hommage à cette espèce disparue, et fait partie du projet : « Lost Bird de McGrain ».

Haute crête rocheuse constituée de pierres arrondies, Valahnukamol mesure 420 mètres de long sur 80 mètres de large et 10 mètres de haut. Créée par les vagues et le vent, la crête permet de se rapprocher au plus près d’une mer tempétueuse.

Dans le Sud de la péninsule, le phare de Reykjanes, construit en 1908 sur la colline de Bæjarfell attire les visiteurs grâce à sa taille de 26 mètres, intégré dans un décor du bout du monde. Conçu par l’architecte Frederik Kjørboe et l’ingénieur Thorvald Krabbe, il est agrémenté d’un sommet peint en rouge, ce qui détonne dans le paysage ambiant.

A proximité, Gunnuhver comprend de belles manifestations géologiques revêtant la structure de mares d’acide à l’eau bouillante ainsi que le plus grand bassin de boue d’Islande qui mesure 20 mètres de large. Le site est accompagné du bruit tonitruant de l’eau ardente ainsi que de nombreuses fumerolles.

En reprenant la route et en circulant quelques kilomètres, le site de Skalafell représente des fissures sismiques au coeur d’un bouclier formé durant plusieurs éruptions. Dans le prolongement, sur la côte, Brimketill est une petite piscine naturellement creusée par l’érosion marine, au bord de la côte de lave à l’Ouest de la ville de Grindavík. Les vagues imprévisibles et violentes règnent en maître et s’il peut être dangereux de s’approcher de la piscine, elle représente un formidable moyen de se trouver au cœur de la nature, au plus près des éléments. Non loin également, Háleyjarbunga est un petit bouclier de lave plat avec un grand cratère de 20 à 25 mètres de profondeur.

Notons également que la péninsule, du fait de son activité sismique importante comprend de nombreux volcans étant entrés en éruption récemment. Il est ainsi possible grâce à des randonnées plus ou moins longues de s’approcher au plus près de ces monstres intemporels et de découvrir grâce à leur coulée solidifiée, des paysages lunaires et désertiques exceptionnels.

Krýsuvik

En plein cœur de la péninsule de Reykjanes, dans le Sud-Ouest du pays, à 35 kilomètres au Sud de Reykjavik, Krýsuvik qui se trouve au centre de la faille qui sépare les plaques Nord-américaine et eurasienne est un site géothermal, comportant des manifestations géologiques intenses.

Le site intégré dans l’area Seltun, à proximité du lac Kleifarvatn dégage dès notre arrivée, une forte odeur de soufre. Après avoir garé notre véhicule sur le parking attenant, nous rejoignons une passerelle en bois qui nous permet de nous enfoncer en plein cœur de cette place incontournable. Outre les fumerolles omniprésentes, les solfatares, des terres volcaniques, comprennent de nombreuses marmites bouillantes, accentuant la palette de couleur impressionnante relevée sur place.

Toujours actives, ces marmites comprennent pour certaines, une eau ou une boue à plus de 100 degrés, cette température doublant à 1 kilomètre de profondeur.

Nous en prenons ainsi plein la vue, surtout lorsque nous nous engouffrons vers les hauteurs du site et bénéficions d’un panorama étendu sur le lac voisin.

Pour les visiteurs qui souhaitent découvrir plus spécifiquement la région, une petite randonnée d’une distance de moins de 3 kilomètres existe. Pour la rejoindre, il suffit de se rendre à la fin du site et de dépasser le panneau : « Ketilstigur » Cette randonnée permet à la fois de rejoindre le lac Kleifarvatn et la montagne Ketil.

Secret Lagoon

Situé à Fludir, dans le cercle d’or, à 25 kilomètres au Sud de Geysir, le secret Lagoon connu localement sous le nom de : « Gamla Laugin » est le plus vieux Spa du pays. Construit en 1891, à Hverahólmi, une zone géothermique intense, il est approvisionné en eau par les sites de Vaðmálahver, Básahver et Litli Geysir. A partir de 1947, cependant, il ferma, avant de rouvrir sous sa forme actuelle, le 07 juin 2014.

Possédant une eau de 40 degrés toute l’année, il est constitué d’un bassin unique extérieur, dont la base revêt la forme de petits cailloux agréables au toucher. Il est entouré par plusieurs bassins bouillonnants dans lesquels il est impossible de se baigner, l’eau y sortant à près de 100 degrés.

Il se trouve Hvammsvegur à Fludir. La réception est joignable au 00 354 555 3351. Plus d’informations sont disponibles sur le site Internet de l’établissement : https://secretlagoon.is/

L’entrée coûte pour les adultes près de 22 euros. Il est possible de louer une serviette ou un peignoir moyennant un supplément.

En arrivant sur le parking qui ne paye pas de mine, nous parvenons à trouver l’entrée du lagon, volontairement sobre et minimaliste. Après avoir validé notre entrée, nous rejoignons un dépose chaussures, avant d’atteindre les casiers dans lesquels nous laissons nos affaires. Nous prenons une douche bien chaude et utilisons les shampoings et savons liquides mis à notre disposition avant de rejoindre l’extérieur et de sentir immédiatement, sur nos corps chauffés, le froid de l’Islande, qui nous glace le sang.

Étant donné que nous avons découvert le site avant de nous déshabiller, nous nous dépêchons pour passer le moins de temps possible à l’extérieur et nous nous engouffrons par un grand escalier, dans ce lagon à la chaleur agréable.

A peine le doigt de pied placé dans l’eau, qu’une sensation agréable parcourt notre corps. Nous n’attendons pas et nous nous immergeons entièrement, disparaissant ainsi de la réalité pour fusionner avec les dizaines de visiteurs présents et faire corps avec ce Spa naturel.

A plusieurs reprises, nous plongeons nos têtes dans cette eau revigorante, contenant une pointe de soufre, juste ce qu’il faut pour nous permettre de vivre un moment de plénitude total.

Nous commandons un verre de vin et durant plusieurs heures, nous nous abandonnons pleinement en vidant complètement nos esprits. Un moment hors du temps synonyme du bonheur à l’état pur.

Blue Lagoon 

Dans la péninsule de Reykjanes, sur la côte Ouest, à proximité de Grindavík et de l’aéroport de Keflavik, le Blue Lagoon est le site le plus emblématique du pays.

Lac artificiel créé à partir des surplus des eaux de captage de la centrale géothermique de Svartsengi, utilisées pour chauffer les maisons du secteur, le Blue Lagoon, au travers de sa forme étendue donne l’impression d’un lac paradisiaque en plein cœur des tropiques.

Possédant une eau riche en silices, sels minéraux et algues marines, expliquant son aspect laiteux, le site est un incontournable aussi bien des locaux que des visiteurs qui apprécient son décor unique, constitué de pierres brutes et possédant sur le sol une sorte de mélange de boue et de petites pierres.

Du fait de ses aménagements et de sa fréquentation appréciant son eau à plus de 36 degrés, certaines parties du site atteignant même les 40 degrés, le Blue Lagoon comporte de nombreuses infrastructures, dont un tunnel de lave permettant aux usagers de ne pas entendre le bruit des voitures qui se garent sur le parking pour en rejoindre l’accueil.

Véritable havre de paix, le Blue Lagoon est également un développeur de soins dermatologiques, l’eau étant utilisée dans les traitements des maladies de peau, dont le psoriasis et l’eczéma. Le site possède ainsi un centre médical, ainsi que plusieurs hôtels :

  • Le Silica hôtel qui propose des hébergements haut de gamme
  • L’hôtel « The Retreat » qui est un hôtel de luxe à l’intérieur du complex

Il est bien entendu possible de manger sur place, le restaurant Lava proposant une cuisine locale et traditionnelle.

Plusieurs offres d’entrée sont proposées aux visiteurs :

  • La formule Standard au prix de 58 euros qui donne droit à une entrée, un masque de boue en silice, une serviette et une boisson ;
  • La formule Premium au prix de 72 euros qui donne droit en plus de la formule précédente à 2 masques supplémentaires, un peignoir et à un verre de vin mousseux lors d’un dîner au restaurant Lava ;
  • La formule Retreat SPA au prix de 512 euros

En entrant à l’intérieur de ce lagon dédié au plaisir et au bien-être, le visiteur reçoit un badge électronique qu’il pourra utiliser pour ouvrir son casier ainsi que pour payer ses différentes consommations. L’accès n’est ensuite pas limité dans le temps.

Une fois déshabillé, les chaussures posées à l’entrée, il peut prendre une douche avec à disposition shampoing et savon, avant de rejoindre le lagon qui lui tend les bras.

L’entrée dans l’eau se fait de l’intérieur, au chaud. La profondeur ne dépassant pas 1 mètre, il est possible d’avancer légèrement accroupi pour rejoindre les différentes parties du site, qui comprend également une fontaine d’eau chaude et 3 saunas et hammam.

Le Blue Lagoon se trouve Norðurljósavegur 9 240 Grindavík ; il est joignable au +354 420 8800 ; plus d’informations sont disponibles sur le site Internet de l’établissement : https://www.bluelagoon.com

Chutes de Hraunfossar 

Les chutes de Hraunfossar sont situées dans la région d’Húsafell non loin du village de Reykholt. Nous les rejoignons en provenance de la route 1 que nous quittons pour rejoindre la route 50, puis la 518.

Après 50 kilomètres effectuées en provenance de la ville de Borgarnes, nous parvenons jusqu’à un parking. Et après avoir dépassé la chute Barnarfoss, nous parvenons jusqu’aux chutes qui s’étendent sur près de 1 kilomètre et en série, se projettent sur la paroi de lave : « Hallmundarhraun » entourée de lichens et s’écoulent dans la rivière Hvítá.

Au travers de la couleur bleu-turquoise des chutes, qui présentent une difficulté à être vues dans leur ensemble, étant donné leur grande largeur, le site revêt des caractéristiques uniques et en parcourant le chemin qui les longe, un chemin entrecoupé de plusieurs passerelles, nous nous laissons border par le bruit enivrant de l’eau.

Barnafoss 

Barnafoss, dans l’Ouest du pays est la chute voisine des cascades Hraunfossar. La chute communément appelée : « des enfants » est entourée d’une légende terrible. Alors que le jour de Noël, les enfants de la famille Hraunsás jouaient seuls sur l’arche de pierre qui enjambe la rivière, ils chutèrent et se noyèrent. Apprenant l’accident, la mère fit alors abattre ce pont naturel qui en tombant créa la chute.

Barnafoss, puissante, possède un débit important, un débit visible grâce aux remous provoqués par l’eau qui s’engouffre dans les petits interstices de la roche qui l’entoure et provoquent de nombreux embruns. Elle s’aperçoit d’un pont qui l’enjambe et permet d’en apprécier toutes les subtilités.

La région comporte des grottes qu’il est possible de visiter. Deux d’entre elles sortent du lot : les grottes : « Surtshellir et Viðgelmir ».

Surtshellir se situe à moins de 10 kilomètres de Barnafoss et elle peut être atteinte en 4/4 juste après la 518, via la F578. Viðgelmir se trouve tout près de la 518 à 2 kilomètres de la chute. Si ces deux grottes sont accessibles au public, certaines parties de Viðgelmir nécessitent la présence d’un guide pour y avoir accès.

Kerlingarfjöll 

Dans le centre du pays, le Kerlingarfjöll est une chaine de montagnes dont le point culminant est le mont Snækollur qui atteint 1488 mètres. Appartenant à une zone volcanique qui s’étend sur 100 km², Kerlingarfjöll fait partie de la zone des fissures de la dorsale atlantique qui traverse l’Islande du Sud-Est au Nord-Ouest.

Au cœur de cette zone, le visiteur peut découvrir un site géothermal unique constitué de pierres rhyolithiques de couleur orangée. Une heure de route est suffisante pour rejoindre Kerlingarfjöll. De Gulfoss, dans le cercle d’or, la piste du Kjölur permet de se rendre à l’oasis de Hveravellir qui comporte des petits geysers, des sources chaudes et un bassin d’eau chaude ; il convient ensuite d’emprunter la piste F347 qui ne présente pas de difficulté particulière avant de passer devant Gýgjarfoss et d’arriver au parking final, duquel il convient de marcher un peu pour rejoindre Kerlingarfjöll.

La randonnée la plus célèbre est la randonnée de Hveradalir qui s’étend sur une distance de 6,5 kilomètres sur près de 2 heures qui présente un dénivelé important.

Une autre randonnée appréciée : la randonnée d’Austurfjöll fait 7 kilomètres et nécessite 5 heures 30 pour en faire la boucle et pénétrer dans les névés pour atteindre le point culminant : le sommet de Snaekollur à 1428 mètres.

Il est également possible de faire de plus longues randonnées vers le lac de Hvitarvatn ou encore celle qui contourne le glacier Langjökull par le Nord, traverse les champs de lave de Hallmundarhraun pour atteindre Husafell.

Étant donné que le site est géothermal, il comprend une source chaude dans la gorge de Asgarður dont le bassin se trouve à 37 degrés. La source se rejoint à partir du campsite en direction de Hveradalir sur moins de 1 kilomètre.

Deildartunguhver 

Deildartunguhver, à proximité de Reykhotsdalur est une source d’eau chaude qui se caractérise par un débit élevé, de l’ordre de 180 litres par seconde.

Sortant à une température de 100 degrés, la source est aménagée sur une longueur de 30 mètres et au travers de plusieurs barrières de protection en bois, elle est visible des visiteurs qui peuvent s’en approcher au plus près en se trouvant aux pieds d’une sorte de mur élargi constitué de roches noirs agrémentées de mousses vertes.

A plusieurs endroits, sous l’effet de la chaleur, la roche revêt des teintes orange.

Canalisée sur 65 kilomètres où elle arrive encore à 80 degrés, pour alimenter en chauffage les villes de Borgarfjörður et de Akraneskaupstaður, elle sert également aux thermes de Krauma, un spa qui se trouve à proximité et propose 6 bassins dont 5 bassins d’eau chaude qui la refroidissent pour atteindre 38 degrés.

Sur le site de Deildartunguhver, nous ressentons une forte odeur de soufre qui permet aux visiteurs de s’emplir les narines et de ressentir pleinement la chaleur diffuse de cette source à ciel ouvert.

Haifoss

Troisième cascade du pays avec ses 122 mètres de hauteur, Haifoss se trouve dans le centre-Ouest, à proximité du cercle d’or.

Pour la rejoindre, essentiellement en été, car les routes de graviers qui mènent à elle sont souvent fermées en hiver, il est nécessaire de posséder un 4/4 et de parcourir après le cercle d’or, la route 32 jusqu’à arriver aux abords de la cascade Hjálparfoss. Deux possibilités sont ensuite offertes : Prendre la 327 en passant devant Gjain avant de rejoindre la F332 qui mène à Haifoss ou poursuivre environ 8 kilomètres sur la 32 en direction de Laxargljufur avant de continuer sur 7,5 kilomètres jusqu’au parking de la chute.

Après le parking, il est nécessaire de marcher une centaine de mètres pour rejoindre le haut du canyon qui entoure la cascade et bénéficier d’une vue somptueuse sur la vallée de Þjórsárdalur.

La première cascade aperçue par les visiteurs se nomme : « Granni » et elle permet de la découvrir au cœur d’un paysage sublime et verdoyant. En continuant un peu sur sa lancée, le visiteur découvre la cascade Haifoss, constituée par la chute de l’eau de la rivière Fossà en contrebas.

Au travers des embruns provoqués par la puissance de la chute le visiteur peut se laisser aller à la découverte d’un site peu connu des touristes dans lequel, le temps semble sans effet. Les contrastes entre la mousse verte présente sur les rochers noirs offre un spectacle de toute beauté et pour les plus téméraires, deux randonnées célèbres s’offrent à eux.

La randonnée Stöng-Haifoss permet de relier l’ancienne ferme de Stöng à Haifoss à pied sur une distance de 8 kilomètres pouvant être effectués en moins de 3 heures, tandis que la deuxième permet de descendre dans le canyon et s’approcher de la chute, sur près de 4 kilomètres l’aller et le retour.

Parc de Þingvellir 

Situé dans le cercle d’or, le parc de Þingvellir, appelé également : « parc de Thingvellir » est un lieu important, aussi bien symboliquement que touristiquement pour les islandais.

Parc national qui s’étend sur 237 km², il est classé sur la liste du patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 2004, ayant été le lieu qui a abrité dès 930, l’Alþing, le parlement du pays, considéré ainsi comme le plus ancien d’Europe.

Les chefs des clans s’y réunissaient pour décider et trancher des problèmes les plus importants auxquels ils étaient confrontés. Le parlement y restera jusqu’en 1798, année à partir de laquelle il siègera à Reykjavik, la capitale.

En outre, le parc servit également en 1944 de lieu de déclaration de la création de la République d’Islande.

Bien que proposant plusieurs parkings et étant donné que les visiteurs doivent les payer en indépendant à chaque reprise, le parc se visite correctement de son point central : le parking qui se trouve aux abords de la faille de Silfra, que nous découvrons en ayant réservé une activité de snorkeling avec la compagnie : « Adventure Vikings ».

Il est néanmoins possible de rejoindre la faille pour l’admirer de l’extérieur en la longeant. Elle se trouve à quelques mètres du parking.

Le parc comprend le grand lac Þingvallavatn, profond de 114 mètres situés entre 2 plaques tectoniques.

Une fois que nous l’avons découvert, nous rejoignons la cascade Öxararfoss, après avoir arpenté un chemin constitué de pièces de bois. La cascade haute de 20 mètres résulte de la rencontre entre la rivière Öxara qui traverse toute la plaine et l’Almannagjá.

Étant donné que le parc comprend de nombreuses failles, il est possible de se balader en étant entouré de falaises, dont le noir des roches intensifie la végétation omniprésente du site.

En rejoignant le site du parlement, marqué par une sorte de cercle en pierre comprenant nombre d’inscriptions, nous grimpons un chemin un peu plus prononcé et rejoignons une magnifique église que nous admirons tout d’abord de loin, avant de nous en approcher.

A ses côtés, se trouvent de belles petites maisons vêtues de blanc avec une légère pointe de couleur qui les sublime.

Plusieurs points de vue disséminés sur le site permettent de bénéficier de panoramas magnifiques sur les plaines intégrées dans le parc et la particularité de la présence de failles visibles.

Borgarnes  

Peuplée de 3543 habitants et située dans le fjord Borgarfjörður, la ville qui est une étape incontournable pour découvrir l’Ouest de l’Islande comprend peu d’intérêts touristiques, mis à part une petite église qui se situe dans un centre qui ne comprend réellement pas de place de regroupement ou de petites rues commerçantes, les infrastructures y étant dispersées.

La ville qui se trouve à proximité de la route 1 se trouve à environ 66 kilomètres au Nord de Reykjavik. Elle est rejointe par un pont, le second plus grand du pays qui lui permet de bénéficier de ce sentiment d’insularité, alors qu’il en n’est rien, le pont permettant simplement aux visiteurs de gagner du temps pour s’y rendre.

Outre quelques statues, la ville comporte deux musées : le Musée de Borgarfjörður qui expose des photos et objets typiques de la région, et The Settlement Center, qui propose une découverte de l’histoire de l’Islande à travers des expositions changeantes.

Si la ville permet d’effectuer une découverte des environs avec facilité, du fait de sa situation géographique, elle possède un beau patrimoine naturel, qui la rend attractive auprès des visiteurs.

Les fjords de l’Ouest

Souvent délaissés des touristes car étant excentrée dans le Nord-Ouest extrême, les fjords de l’Ouest englobés dans la : « région de Vestfirðir » possèdent de nombreux trésors qui se découvrent sur une route de près de 220 kilomètres qui en longe les différents points d’intérêts.

A l’extrême Ouest des fjords, Látrabjarg est un cap exposé aux vents violents dont les falaises s’étendent sur 14 kilomètres de littoral en culminant à 444 mètres. Considéré comme le point d’Europe le plus à l’Ouest, Látrabjarg est réputé pour les millions d’oiseaux qui y nichent en été.

Plusieurs petites randonnées permettent de découvrir un paysage hors du commun, où le contraste entre le bleu de l’océan et le vert de la végétation ambiante donnent des tons saisissants.

Un peu plus loin, toujours accessible grâce à la route 612, la plage de Raudisandur apporte une différence profonde de biotope avec sa couleur orange, générée par la présence de coquillages qui reflètent la lumière du soleil. Appelée : « plage de sable rouge », elle est considérée comme une des plus belles plages d’Islande qui s’étend sur près de 10 kilomètres. En fonction de la marée, la largeur de la plage diffère et le jaune du sable laisse sa place à des parties plus ocres et humides recouvertes par les coquillages.

Deux randonnées sont possibles sur place : la randonnée de Lambavatn-Efra qui s’étend sur 10 kilomètres et nécessite une durée de 4 heures pour en faire la boucle et la randonnée de Melanes  d’une distance de 4 kilomètres sur près d’une heure. Située à l’extrême Nord des fjords de l’Ouest de l’islande, la réserve naturelle de Hornstrandir est la péninsule la plus septentrionale du pays, une péninsule isolée au Nord du glacier Drangajökull. De nombreux renards peuvent y être observés.

Un peu plus loin, Ísafjörður est une ville agréable qui comprend 2500 habitants. Elle possède un beau port de pêche et grâce à ses infrastructures, sert de point de chute pour les visiteurs souhaitant découvrir la région.

Toujours sur la route 612, Patreksfjörður, un des principaux villages de pêcheurs des fjords de l’Ouest présente une authenticité intéressante. Non loin, sur la route 63, aux abords de Talknafjordur, il est possible de rejoindre un hotpot naturel appelé « Pollurinn » constitué de 3 petites piscines en pleine nature qui offrent une eau à près de 40 degrés.

En continuant la route 63 vers le Nord, le village de pêcheurs : «  Bildudalur » permet de rejoindre le plus beau fjord d’Islande : « l’Arnarfjörður », long de 30 kilomètres Au bout de cette superbe route de terre se trouve Selárdalur, la maison de l’artiste : « Samúel Jónsson » entourée d’une petite église et de sculptures…disons intrigantes.   Toujours sur la route 63, au fond du petit fjord de Reykjarfjörður, se trouve la « Reykjafjarðarlaug pool », un bassin construit en 1975 et qui possède une température de l’eau à 35°C. Appelée : « Fjallfoss », la cascade Dynjandi est considérée également comme une des plus belles du pays. Nichée au fond du fjord Arnarfjörður, elle mesure 100 mètres de haut et revêt la caractéristique d’être plus large à sa base qu’à sa hauteur, formant ainsi une sorte de pyramide biaisée, d’une largeur de 30 mètres de large au sommet et 60 mètres à sa base.

En réalité, elle regroupe 7 cascades présentant des noms différents : Bæjarfoss, Hundafoss, Hrísvaðsfoss, Göngumannafoss, Strompgljúfrafoss, Hæstahjallafoss et Dynjandifoss. Après un petit parking où le visiteur abandonne son véhicule un chemin permet de dépasser les 6 cascades grâce à des petits aménagements et rejoindre la cascade principale en 20 minutes.

Laugarvatn Fontana 

En plein cœur du cercle d’or, le Laugarvatn Fontana est un Spa qui propose un accès à de nombreuses sources chaudes qui se situent sous le lac éponyme, aux abords duquel nous nous rendons.

Le lac, dont les habitants utilisent les sources chaudes depuis 1929 pour les tâches de la vie quotidienne s’étend sur une superficie de 2,14 kilomètres carrés et possède une profondeur au maximum de 2 mètres, le rendant facile d’accès.

Le spa qui en borde les rives a été modernisé totalement en 2011 et sa conception a été imaginée par des architectes islandais pour permettre aux usagers de bénéficier d’un véritable moment de détente.

Lorsque nous arrivons sur place, nous effectuons tout d’abord, la découverte d’une activité unique dans le pays : la dégustation d’un pain cuit dans l’eau du lac.

Accompagné de notre guide, un homme charmant d’une trentaine d’années qui parle un Anglais parfait, nous rejoignons le lac et découvrons outre une petite centrale géothermique, les fascinants foisonnements thermiques, parsemé en ses berges, de petits trous desquels s’échappent une eau bouillante.

En la compagnie de notre guide, nous assistons à la sortie du sol grâce à plusieurs coups de pelle de deux grands contenants, qui une fois ouverts, libèrent une épaisse fumée laissant apparaître un magnifique pain entièrement cuit.

Nous rejoignons ensuite le restaurant du complexe où dans un de ses coins, l’homme tapote sur le contenant pour en faire sortir un bon pain, dont l’odeur embaume la pièce. Nous pouvons procéder à sa dégustation, le pain étant accompagné de beurre local ainsi que de truite sauvage, dont l’assiette posée sur la table nous ouvre immédiatement l’appétit à sa vue.

Ayant un goût léger de pain d’épice, le monument culinaire que nous dégustons dévoile des saveurs insoupçonnées. Légèrement teinté d’une pointe de sucre, il explose en bouche et est sublimé par le beurre fondant qui l’imprègne.

Il est possible d’assister à cette préparation et de déguster cette recette tous les jours à 11:45 et 14:30. La visite dure entre 30 et 40 minutes pour un prix de 20 euros par adulte.

Une fois que nous avons dégusté ce met de roi, nous pouvons rejoindre le Spa, qui comprend plusieurs hammams au nombre de 3. La température varie en fonction de la température de la source chaude et de la météo, généralement entre 40 et 50 degrés. A proximité des hammams se trouve un sauna dans le pur style finlandais, avec une humidité plus faible et doté d’une grande fenêtre donnant sur le lac de Laugarvatn.

A l’extérieur, trois bassins reliés les uns aux autres permettent une détente ultime, avec une eau à près de 40 degrés.

Les locaux présents aiment alterner leur bain avec une plongée rapide dans l’eau froide du lac, dont l’accès est effectué par un ponton en plein cœur du complexe.

Le spa Laugarvatn est très facile d’accès. À partir de la capitale, il faut emprunter la 36 en direction de Thingvellir, puis la 365 sur quelques kilomètres. Il se situe Hvérabraut 1, 840 Laugarvatn. Plus de renseignements peuvent être demandés au 00 354 486 1400 ou trouvées sur le site Internet du complexe : https://www.fontana.is/

L’accès aux bains coûte 33 euros pour les adultes et 20 euros pour les jeunes de 10 à 16 ans. Les enfants de moins de 10 ans ne payent pas. L’établissement est ouvert de 11 h à 21 h en hiver et de 10 h à 21 h en été.

Conclusion

Avec le Sud du pays, la côte Ouest en est la plus touristique, du fait de sa facilité d’accès. Mais, ce serait en réduire la portée que de résumer simplement son attrait au travers de sa proximité avec les grands centres dont Keflavik, l’aéroport international et la capitale Reykjavik.


La côte Ouest regorge de trésors. Outre le cercle d’or, différentes péninsules dont certaines un peu plus méconnues permettent de découvrir une vision de l’Islande plus authentique et préservée. Sans commune mesure, une partie du pays qui permet aux visiteurs de vivre avec l’Islande leur premier contact afin nous en sommes sûrs, de souhaiter en arpenter les merveilles plus en profondeur.