En provenance de Stirling, nous nous rendons dans le centre du pays.
Nous nous dirigeons vers le parc national des Highlands.
Une pluie forte commence à tomber.
Nous prenons une bifurcation sur un chemin de terre pour nous enfoncer dans les Highlands.
Nous faisons la connaissance de plusieurs chasseurs.
Nous nous enfonçons dans les terres.
Le paysage que nous découvrons est sublime.
Nous continuons d’arpenter un petit chemin de terre.
Un magnifique lac se trouve devant nous.
Nous nous enfonçons encore un peu plus dans cette terre déserte.
La vue est splendide.
Il est temps pour nous de repartir.
Nous passons un passage à niveau ; nous devons pour cela utiliser un téléphone mis à disposition.
Nous reprenons la route vers la ville d’Inverness.
Nous faisons un détour pour visiter une distillerie.
Malheureusement cette dernière est fermée.
Nous reprenons la route au travers de la campagne écossaise.
Nous traversons de nombreux petits villages.
Nous entrons dans la ville d’Inverness en début de soirée.
Nous observons le canal de la ville.
La vue est agréable.
Puis nous nous rendons dans le centre.
La nuit commence à tomber ; les habitants sont de sortie.
Nous buvons un verre dans un pub.
Puis, nous mangeons un morceau.
Il est temps pour nous de prendre le chemin du Loch Ness.
Nous avons réservé une chambre dans une guest house locale dans la ville de Drumnadrochit, la ville la plus proche de l’entrée principale du Loch Ness.
Nous prenons possession de notre chambre pour la somme de 50 euros la nuit.
Le lendemain matin, nous partons en direction du Loch Ness ou du moins de son site principal : le Urqhart Castle.
Néanmoins, visiter le Loch Ness ne se limite pas à un seul site ; et c’est pour cette raison que nous faisons une première halte sur la route afin d’avoir une belle vue sur le lac.
Nous reprenons la route vers le château.
Nous nous garons sur le parking, mais le site est encore fermé.
Nous n’avons pas le temps d’attendre, donc nous décidons d’enjamber une barrière pour découvrir le site.
il nous faut marcher dix minutes pour apercevoir le château.
Le château est relativement bien conservé.
Ou du moins ses ruines.
Nous avons une vue directe sur le lac.
Il est temps pour nous de retourner à notre voiture ; cependant en remontant, nous nous faisons attraper par le gardien des lieux qui nous gronde ; il nous explique que nous n’avons pas le droit d’entrer alors que le site est fermé ; il nous laisse filer.
Nous prenons la route en direction de l’Est du pays.
Quelques années auparavant, nous avions déjà visité l’Ecosse du centre ; en voici le récit de voyage.
Nous arrivons en provenance d’Edimbourg.
Nous faisons une halte.
Les Highlands écossais représentent une région sauvage, à la beauté indomptable.
La route est globalement bonne, quand bien même, elle alterne les portions d’autoroute ou du moins de doubles voies et les portions plus lentes.
Le décor qui nous entoure est empli de mystères.
L’ambiance est…mythique.
Avec un temps régulièrement changeant, fébrile.
Nous n’hésitons pas à nous arrêter aux abords d’une distillerie, fierté du pays.
Distillerie de laquelle, nous partons à pied, découvrir les Highlands ainsi que leur spécificité, dont un joueur de cornemuse.
Ou des moutons sauvages, qui ne doivent pas souvent apercevoir un couple de touristes égarés.
Nous nous enfonçons dans l’arrière pays, découvrir une nature encore imprégnée du temps passé.
Avec ses ruisseaux bruyants.
Et ses collines érodées.
Après 300 kilomètres de petites routes, nous choisissons un hôtel situé non loin d’Inverness, la capitale des Highlands, que nous visitons le lendemain.
Inverness est une ville somptueuse.
Nous en découvrons le château, que nous visitons.
Avant de rejoindre la cathédrale de la ville.
Nous empruntons ensuite une petite route et parvenons jusqu’au loch Ness, le lac le plus célèbre du monde, essentiellement du au mystère qui entoure l’éventuel monstre qui y réside.
Aux abords du lac que nous longeons, se trouve un château : le château d’Urquhart qui lui fait face.
Nous ne perdons pas une miette de ce paysage fantastique.
Magique dans ses moindres recoins.
Le lac nous donne l’impression d’être les pionniers de sa découverte.
Nous continuons notre découverte du lac.
Il nous faut résister afin de ne pas être tenté de nous y baigner.
Mais, rien ne nous empêche d’immortaliser cet instant, que nous souhaitons éternel.
Nous repartons et dépassons à présent le lac du loch Ness.
Nous enfonçons dans les terres du côté Ouest.
Et arrivons aux abords du lac Lucky.
Les couleurs sont magiques.
Un lac plus petit que le Loch Ness, mais sans être dénué de charme.
Le paysage alentour a encore gagné en naturel.
Même les villages semblent d’un autre temps.
La brume épaisse nous accompagne et nous envahit, à la limite de l’écrasement.
Cette brume ne se trouve qu’en Ecosse, suivant les dires des habitants.
La route est longue et la circulation difficile, avec une omniprésence de la monotonie.
A plusieurs reprises, nous nous arrêtons afin de nous plonger dans cette ambiance de film fantastique.
La brume devient compacte.
Une brume que nous essayons de fuir.
Mais, qui nous rattrape indéniablement.
Nous devons faire avec.
Nous faisons une courte halte.
Ce n’est qu’après une certaine heure, que la brume abandonne sa position.
Néanmoins, c’était sans compter sur sa ténacité à réapparaître au détour d’un chemin.
Nous tentons une approche.
Et l’apercevons pour une dernière fois.
Figée devant nous.
Nous narguant.
Mais, ne retirant rien de la beauté de ces paysages abrupts.
A partir d’une certaine longitude, elle est définitivement loin derrière nous.
Et c’est avec une vue dégagée que nous arrivons au lac Lomond.
Un des plus grands lacs du pays.
Nous n’en perdons pas une miette.
Le paysage lacustre se laisse remplacer par de verts pâturages.
Nous traversons des petites villes aux façades des maisons en briques rouges.
Nous dépassons la ville de Glasgow et nous dirigeons vers le parc Galloway, aux abords de la ville de Girvan. Nous nous arrêtons après un périple de plus de 400 kilomètres sur les petites routes écossaises.
Une fois parvenus jusqu’aux abords de la frontière entre la mer d’Irlande et de l’océan atlantique.
Nous en profitons pour effectuer une petite balade, les pieds dans l’eau.
Eau, qui n’est pas très chaude, il faut le préciser.
La plage reste malgré tout, agréable à arpenter.
Avant d’emprunter le ferry nous menant en Irlande du Nord, nous nous asseyons à la terrasse d’un restaurant, jouxtant la plage. La langue officielle de l’Ecosse étant l’Anglais, nous tentons une discussion avec le serveur.
– Bonjour. Hello.
– Comment allez-vous ? How are you?
– Très bien, merci. Fine, thank you.
– Quel est votre nom ? What’s your name?
– Mon nom est Ludovic. My name is Ludovic.
– Heureux de vous rencontrer. Pleased to meet you.
– Merci. Thank you.
– Il n’y a pas de quoi. You’re welcome.
– Je ne parle pas bien anglais. I don’t speak English well.
– Parlez-vous français ? Do you speak French?
– Non. No.
– Je ne comprends pas. I don’t understand.
– Excusez-moi. Excuse me.
– Je suis désolé. I’m sorry.
– Au revoir. Good-bye.
Il nous apporte ensuite le menu. Nous nous empressons de nous remémorer tous les délices de la cuisine écossaise.
– Le haggis, panse de mouton farcie avec la fressure de l’animal, sel, poivre, oignons, avoine, longuement cuite et en général accompagnée de purée de navets et de pommes de terre;
– Le bœuf Aberdeen Angus ;
– le ragout de mouton ;
– La grouse, coq de bruyère d’Écosse ;
– Le pheasant, faisan ;
– L’agneau cuit en ragout ;
– le venison, cerf en tourte;
– Les stovies, à base de pommes de terre et d’oignons accommodés avec de la viande ;
– Le lorne sausage, une sorte de pain de viande épicé;
– Le Scotch broth, bouillons de mouton ou de bœuf ;
– Le cok a leeki, bouillon de poulet ;
– Le cullen skink, une soupe crémeuse à base de haddock, fumé et de pommes de terre ;
– La truite ;
– Le saumon d’élevage ;
– Le haddock pane ;
– Ainsi que de nombreux fruits de la mer, telles les huitres et les langoustines.
Nous reprenons notre véhicule et atteignons la ville de Stranraer, à l’extrême Sud du pays, afin de pouvoir attraper de justesse notre ferry.
Une fois à l’intérieur, nous apercevons le drapeau du pays s’éloigner, nous laissant de mirifiques souvenirs et une joie immense de les avoir vécus.