Dotée d’une superficie de 29 743 km2 et peuplée de 3 045 000 habitants, l’Arménie ou République d’Arménie est un pays du Caucase en Asie Occidentale.

Le pays a des frontières terrestres avec la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Haut-Karabagh et l’Iran. Le pays ne dispose pas d’accès à une mer ou à un océan.

L’Arménie est membre de plus de 35 organisations internationales dont l’ONU, le Conseil de l’Europe avec une candidature à l’Union Européenne envisagée.

Sa capitale est Erevan. Les autres grandes villes du pays sont : Gyumri et Vanadzor.

En 2018, la monnaie officielle est le Drame et 1 Drame vaut 0,0018 euros.

Le territoire est peuplé depuis la Préhistoire quand bien même on ne peut parler de peuple arménien que depuis le VII èm siècle avant JC.
Les plus anciennes preuves de la présence humaine font état d’une présence humaine depuis 4000 av JC. Ce qui acte de la présence sur place d’une importante civilisation, le pays étant à un carrefour des marchandises et des transports.
Vers 242 av JC, la présence d’Alexandre le Grand amène le pays à subir l’influence grecque. L’Empire romain annexe une grande partie des terres du territoire et l’Arménie devient indépendante vers 65 av JC.
De 1 à 53 après JC, les Romains et les Parthes se partagent à nouveau le pays qui devient intégralement romain de 114 à 117.
Les années qui suivent verront se succéder différentes périodes allant de la colonisation à l’indépendance du pays.
Vers 885, l’indépendance du pays est à nouveau reconnue après avoir été envahie par les arabes.
En 1045, l’Arménie tombe sous le joug de l’Empire byzantin avant de devenir l’objet de luttes successives entre l’Empire Ottoman et l’Empire Perse.
A partir du XIV èm siècle, la plus grande partie du pays reste sous le joug des Turcs.
En 1827, l’Empire russe s’empare d’une partie du territoire. A la fin du XIX èm siècle, les Turcs se livrent aux premiers massacres contre le peuple arménien.
Le 24 avril 1915, le gouvernement de l’Empire Ottoman organise la déportation et le massacre d’Arméniens se trouvant sur son territoire, ce génocide se chiffrera au final de 1200 000 à 1 500 000 personnes.
De 1915 à 1916, la deuxième phase du génocide débute ; les arméniens restant en Turquie sont massacrés. Les Alliés, déjà présents sur le front européen assistent impuissants à ce massacre.
Après l’effondrement de la Russie en 1917 et celui de l’Empire Ottoman en 1918, une république d’Arménie indépendante est créée.
Malheureusement, les Arméniens qui souhaitent fonder la Grande-Arménie historique sont déçus. Abandonnée par les Puissances alliées, face à l’hostilité de ses voisins, la république d’Arménie mène pendant deux ans une existence précaire et succombe à la collusion de la Turquie kémaliste et de la Russie bolchévique en 1920.
Face à la Turquie qui a envahi l’Arménie, les Arméniens acceptent la protection des Bolcheviques. En novembre 1920 naît la République soviétique d’Arménie.
En 1922, l’Arménie est incluse dans la République socialiste fédérative de Transcaucasie, mais en 1936, à l’éclatement de cette république, le pays devient une République socialiste soviétique.
Dès lors et durant toute la période soviétique, des tensions sourdes et récurrentes vont opposer l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur le statut de la région du Haut-Karabagh. En 1920, après la soviétisation de l’Azerbaïdjan, les autorités azéris reconnaissent le droit du peuple du Haut-Karabagh à l’autodétermination, ce territoire étant peuplé majoritairement d’Arméniens. Mais le bureau caucasien russe décide du rattachement du territoire à l’Azerbaïdjan. Pendant près de 70 ans, le problème est « gelé ». Durant toute cette période, à intervalles réguliers, la grande majorité des Arméniens du Haut-Karabagh proteste pacifiquement contre les suites de cette décision et demande que soit discutée la possibilité d’une intégration du Haut-Karabagh au sein de l’Arménie.
L’Arménie accède à l’indépendance le 21 septembre 1991. Le Haut-Karabagh proclame la sienne la même année, sans être reconnue par la Communauté internationale. L’Azerbaïdjan envahit le Haut-Karabagh ; l’Arménie intervient pour protéger les populations arméniennes sur place. Le conflit entre les deux pays éclate jusqu’en 1994, date du cessez-le-feu. En 2018, ce conflit n’est cependant toujours pas réglé.