J’ai testé la plus belle suite de l’hôtel 5 étoiles Tiara Mont Royal Chantilly
Bien des établissements hôteliers sont exceptionnels dans le monde. Mais peu peuvent se vanter de proposer concomitamment un environnement luxueux et une simplicité authentique. L’hôtel Mont Royal ou château Tiara, un établissement cinq étoiles aux portes de Chantilly y parvient. Nous avons testé cet hôtel et dormi dans une des suites les plus qualitatives de France.
Le château Tiara également appelé hôtel Mont Royal est un domaine exceptionnel situé dans un écrin de verdure à 35 minutes de Paris et 15 minutes de l’aéroport Charles de Gaulle.
Luxueux et ayant pour voisin direct la ville de Chantilly, il est l’un des hôtels 5 étoiles les plus prestigieux de France et symbolise à lui-seul, le service attentionné et discret à la Française dans un décor cosy séduisant par son élégante simplicité.
Un peu d’histoire
Compositeur né à Paris le 18 février 1872, Fernand Halphen a notamment écrit une Symphonie en 4 parties, qui fut exécutée à Paris et à Monte-Carlo, une Suite d’orchestre, une pantomime, Hagoseida, un ballet, Le Réveil du faune, ainsi qu’une centaine de mélodies.
Le 15 février 1899, il épouse Alice de Koenigswarter, une philanthrope et mécène française et choisit pour son nouveau château et afin d’ édifier un pavillon d’envergure dédié à la musique et à l’univers de la chasse, une butte au sein de la « garenne de La Chapelle », forêt appartenant au domaine du « vieux Château » près de l’église, que son père Georges Halphen avait déjà acquis en 1882. Après avoir rejeté le projet de style anglo-normand de l’architecte René Sergent, il fixe son choix sur le second projet de Guillaume Tronchet : un château de style Louis XVI célébrant la chasse à l’extérieur et la musique à l’intérieur dont la construction s’échelonne de 1908 à 1911.
Il fait ainsi édifier un pavillon d’envergure pour vivre avec sa bien-aimée et fusionner ses deux passions : la musique et la chasse. Malheureusement, l’homme n’en profite pas longtemps. Mobilisé en 1914 durant la première guerre mondiale, il est tué en 1917. Sa veuve Alice de Koenigswarter crée ensuite la Fondation Halphen, destinée à aider les élèves de composition musicale du Conservatoire, en faisant exécuter leurs œuvres.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le château est vidé de son mobilier et vandalisé. En 1989, J.P. Hermier l’achète aux descendants de Fernand Halphen et le fait transformer en hôtel, qui ouvre ses portes en 1990. En juin 1992, le groupe des hôtels Concorde acquiert l’ensemble de la propriété et nomme à sa tête Emmanuel Schott, aidé de Corine Couedel, sa directrice adjointe. Ensemble et forts de leur expérience dans le luxe, ils développent l’esprit cosy de l’hôtel et le font rayonner au niveau international.
Un luxe à portée de tous
L’hôtel, un des plus beaux du pays se situe dans l’Allée des Marronniers, 60520 La Chapelle-en-Serval ; il est joignable au 03 44 54 50 50. Le site Internet de l’établissement est le https://montroyal-chantilly.tiara-hotels.com/
L’hôtel comprend cent-neuf chambres dont cinq suites, un restaurant et une piscine couverte.
En réservant directement sur le site de l’hôtel, les clients bénéficient de prix préférentiels : les chambres ont des tarifs moyens de 300 euros la nuit et la suite Rooftop avec terrasse privative avoisine en moyenne les 2000 euros la nuitée.
L’entrée se situe dans l’angle entre deux ailes obliques, sous un portique formé de colonnes toscanes. Tout le second étage est bâti en retrait derrière une balustrade en pierre, cette partie de l’établissement ayant été rajouté dans la deuxième moitié du 20 èm siècle. Sur les façades, des bas-reliefs consacrent la chasse, intention première de l’architecte concepteur.
L’intérieur comprend notamment un théâtre, réplique de celui de l’Opéra-Comique, aujourd’hui utilisé par le restaurant de l’hôtel. Le décor intérieur est également l’œuvre de Georges Gardet.
Subtil reflet de l’esprit de la région, la décoration de l’hôtel 5 étoiles à Chantilly mise sur la lumière et les espaces, donnant l’impression d’un sentiment plein et entier de liberté. Œuvre de la décoratrice d’intérieur Pilar Paiva de Sousa, le marbre omniprésent est intégré de manière judicieuse, les éléments disparates formant un tout harmonieux. Une dichotomie retrouvée dans l’assemblage du mobilier partagé entre le classique et le contemporain.
La décoration raffinée et délicate de l’accueil fusionne avec élégance le spacieux et le gracieux, de sorte que chaque client puisse s’y retrouver.
L’hôtel compte un spa agréable avec une piscine accolée à un jacuzzi dont la température de l’eau, agréable ce qu’il faut, impose le farniente et l’oisiveté.
Souhaitant combler sa clientèle, l’hôtel propose également une multitude de loisirs : se détendre avec un massage adapté, profiter de la chaleur du sauna finlandais, jouer un match de tennis, effectuer une partie de pétanque, pratiquer du sport dans la salle de fitness, jouer au billard, se promener en vélo ou profiter des merveilles du département de l’Oise : Senlis, Chantilly, Compiègne ou jouer à se faire peur au célèbre Parc Astérix.
L’hôtel comporte un restaurant gastronomique consacré assiette Michelin en 2017: l’Opéra dont le chef Benoist Rambaud, soucieux de la qualité des ingrédients effectue son marché personnellement où il donne une place de choix à des producteurs locaux en circuits courts. .
Mais, l’hôtel comporte également un restaurant bistronomique : le Stradivarius, lieu cosy par excellence où le savoir-faire du chef se retrouve dans des plats hautement qualitatifs, mais simples et au rapport qualité prix optimisé.
Le restaurant bistronomique : Le Stradivarius
Quel que soit la saison, le Stradivarius est un lieu cosy où le sensuel règne en maître. En automne-hiver devant la cheminée, ou sur son immense terrasse ensoleillée en été, le Stradivarius du Tiara Château Hôtel Mont Royal Chantilly est une véritable pause détente, une sorte de cocon de bien-être où attablés dans leur fauteuil, les clients peuvent se laisser aller à n’être qu’eux mêmes. Transformé en restaurant et bar, le fumoir d’autrefois abrite toujours sa collection de livres d’époque et offre une ambiance feutrée partagée entre les étoffes veloutées et l’éclairage tamisé.
La carte, raffinée sans extravagance va à l’essentiel sans se prendre la tête.
A partager
Planche Gourmet : cœur de saumon fumé par nos soins, tomates confites, pépites de foie gras de canard au sésame, tarama d’oursins et ses minis blinis 32 €
Planche Terroir : jambon de Bayonne AOC, saucisson sec de Perche, véritables rillettes, mini paté-en-croûte, pain de campagne doré 28 €
Foccacia à la truffe, tomates confites, pousses de roquette 21 €
Les entrées
Soupe de tomate et concombre glacée, effiloché de tourteau au piment d’Espelette 15 €
Tataki de thon rouge et avocat, mariné au yuzu et herbettes, jeunes pousses 24 €
Foie gras de canard mi-cuit au Bergerac, marmelade de pépins de framboises, 27 €
Cœur de saumon d’Ecosse fumé par nos soins, crème de raifort et chèvre frais, 25 €
Carpaccio de Black Angus aux senteurs de truffe, 26 €
Tomates à l’ancienne, Burrata au parfum de basilic 23 €
Les salades
Salade Mont Royal : gambas, saumon fumé, avocat, oeuf de caille, tomates grappes, magret fumé, segments d’oranges 22 €
Salade César au poulet fermier : anchois, salade romaine, mesclun, œuf, copeaux de parmesan, croûtons dorés, sauce césar, tomates confites 17 €
Salade César au saumon : anchois, salade romaine, œuf, copeaux de parmesan, croûtons dorés, sauce césar, tomates confites 17 €
Les clubs et les burgers
Traditionnel Club sandwich au poulet, bacon, pommes frites fraîches et mesclun niçois 26 €
Club sandwich au saumon fumé, pommes frites fraîches et mesclun niçois 26 €
Club sandwich végétarien, pommes frites fraîches et mesclun niçois 23 €
Le fameux Mont Royal cheeseburger : bœuf du Limousin (180 gr), vieux Comté affiné, pommes frites fraîches 31€
Le Burger Vegan par Benoist Rambaud, steak de quinoa et maïs, Pain brioché (sans gluten), houmous, pommes frites fraîches 29 €
Les plats
Cassolette de légumes printaniers au consommé Thaï épicé 19 €
Linguines sautées aux Gambas juste saisies, légumes croquants, sauce riviera 27 €
Lieu jaune cuit sur sa peau croustillante, quinoa aux poivrons épicés, sauce vierge 30 €
Côte de bœuf grillée et fumée au bois de hêtre, sauce choron, écrasé d’Agria à l’huile d’olive truffée (env 450gr) 49 €
Sot-l’y-laisse de dinde au bouillon de curcuma, poêlée de légumes épicés 29 €
Tartare de bœuf Charolais, relevé à votre convenance, pommes frites, mesclun niçois 28 €
Risotto crémeux aux légumes verts parfumé au curcuma : courgettes, petits pois maraîchers, pois gourmands, tuile de parmesan Reggiano 24 €
Pour terminer
Planche de nos fromages affinés : Ste Maure de Touraine, camembert au lait cru, Comté 16 Mois, mesclun et confiture de saison 17 €
Les desserts
Tiara-Misu parfumé a la fleur d’oranger et arabica 13 €
Eclair gourmand cappuccino, glace café blanc 13 €
Cheesecake, fruits rouges, coulis de framboises, sorbet fraise 13 €
Fine feuille de chocolat Grand Cru, opaline mentholée 13 €
Tartelette aux fraises de Rully (oise), confit de fraises, éclats de meringue 13 €
Café ou Thé et ses gourmandises 16 €
Chantilly Vatel, galettes sablées Montroyal 9 €
Coupe glacée du Château (3 boules) 9 €
Farandole de fruits de saison 13 €
La suite sur les toits
Alors que nous garons notre véhicule sur le parking prévu à cet effet, la découverte de ce palais émergeant de mille feux et posé tel un château fort sur une place surplombant le reste du site est un moment fort de notre séjour ; sur les escaliers, plusieurs personnes qui semblent être des hommes et des femmes d’affaires sortis d’un congrès afin de faire une pause, discutent, les femmes tenant une cigarette fine et longue du bout des doigts alors que les hommes usent de leur mains vides pour accentuer leurs explications.
En nous présentant à la porte principale, un homme, affable se précipite vers nous : « Laissez-moi vous aider » Nous lui confions notre bagage et nous nous rendons à la réception. Derrière un comptoir semblant être fait de cristal, une femme nous sourit et nous apprend… alors que nous pensions dormir dans une chambre normale de l’hôtel, ce qui était déjà en soi une chance, tant l’établissement est prestigieux… que nous avons été surclassés et bénéficierons de la jouissance de la suite Rooftop…ou autrement appelée, suite sur les toits. Une suite que s’arrachent les grands de ce monde : hommes politiques, hommes d’affaires, acteurs de cinéma, chanteurs et autres milliardaires.
Et la présentation effectuée par la réceptionniste de la suite donne le tournis :
· 115 m² comprenant 1 chambre, 1 salon et 1 kitchenette
· Canapé convertible pouvant accueillir 1 à 2 enfants
· Salle de bain en marbre (douche et baignoire séparée)
· Douche sensorielle SkinJay™
· Salle d’eau
· Produits d’accueil Tiara by Fragonard
· Peignoirs, chaussons
· Miroir grossissant
· Terrasse privée (60 m²) équipée
· TV Led incurvée 55″, TV Led 43″ Home Cinema Blu-ray et DVD
· 1 kitchenette
· Capacité jusqu’à 4 personnes
· Plateau d’accueil avec machine Nespresso®et bouilloire + thé et café
· Wi-Fi
· Climatisation
· Minibar
· Sèche-cheveux
· Coffre-fort
· Table et fer à repasser, sur demande
· Accès direct par l’ascenseur à l’espace détente
Avec un prix de la suite en moyenne de 2000 euros la nuit, un prix pouvant atteindre jusqu’à 4000 euros les périodes chargées. Mais le luxe suprême se paie et encore, pour avoir été invités dans des établissements hauts de gamme un peu partout sur la planète, ces prix ne sont pas excessifs et correspondent à des prix de chambres supérieures simples au cœur de Paris dans des établissements de standings équivalents.
Au quatrième étage, en entrant dans la suite qui se fait ouvrir tel un coffre à trésor, la finesse prend tout son sens.
Dans la salle principale de la suite, un serveur nous attend, plateau posé sur son bras ; sur la table, quelques petites attentions délicates constituées de confiseries et d’apéritifs ; à notre entrée, le serveur nous salue et se dirige vers le minibar duquel il extrait délicatement une bouteille de champagne qu’il pose sur la table.
Nous découvrons une suite magnifique ; les quelques tableaux accrochés sur le mur vont de pair avec les dorures sublimés par une disposition des meubles agencés certainement par un maître de la décoration intérieure.
La literie n’est pas en reste ; le matelas tout confort est un véritable délice lombaire et les coussins me laissent penser à ces coussins polonais que ma grand-mère m’avait confectionné et qui ont bercé les cervicales de mon enfance.
Dans la salle de bain, accrochés : plusieurs peignoirs dont un à la taille d’enfant ; la douche comprend un réceptacle à huiles essentielles et sur la table, de nombreux échantillons d’échantillons : « by Fragonard »
En rejoignant notre terrasse extérieure privative aménagée, nous avons une vue sur la forêt de Chantilly ; cette proéminence du vert nous rappelle immédiatement nos escapades en Guyane française, lorsque accoudés au sommet de la station météo de Kourou, la forêt verdoyante amazonienne nous dévoilait ses charmes.
Nous nous laissons tomber sur le canapé en ayant pris le temps de découvrir une véritable cuisine présente dans la suite avec une machine à café professionnelle ; un verre de champagne à la main, nous nous laissons submerger par l’oisiveté.
Prendre un cocktail au Stradivarius
Après une heure de détente, nous rejoignons le Stradivarius et faisons connaissance avec notre Tom Cruise à la Française : Ludovic à qui nous donnons carte blanche pour nous confectionner un de ces cocktails dont il a le secret.
Avec une maîtrise des gestes parfaite et un sourire ravageur, le barman s’exécute devant nous. Méticuleusement, il se saisit d’un fruit qu’il coupe à la manière d’un maître Yakuza et un peu comme dans le film : « kill Bill » de Quentin Tarantino, ce n’est pas un ennemi qui après un bref instant d’attente tombe découpé en plusieurs morceaux, mais un quart de pomme qui prend la forme d’un éventail.
Toujours avec classe, il pose le verre sur une table organisée avec bon goût ; et avec pour arrière-plan, une cheminée qui n’a pas besoin d’être allumée en ces temps caniculaires, bien engoncés dans nos fauteuils, nous prenons le temps de rêver un peu.
La force du Tiara Mont Royal
Nous dégustons notre cocktail et décidons de faire connaissance avec la terrasse extérieure ; les 35 degrés à l’ombre que nous subissons depuis le matin même nous oblige à nous placer sous un parasol teinté de gris.
Vient alors à notre rencontre, Emmanuel Schott, le directeur qui prend la peine de venir chaque jour, malgré son emploi du temps chargé, saluer chaque client qu’il considère non pas comme un usager de l’hôtel, mais comme un membre de cette famille unique qu’il crée avec l’aide de ses équipes.
L’homme, d’un charisme indéniable maîtrise son sujet ; il provient de l’univers du luxe, mais pas le luxe ostentatoire, guindé… non, le luxe qui permet à la France de maîtriser un art de vivre qui la fait rayonner et briller sur la scène internationale, un luxe que les pays nous envient partout dans le monde, un luxe que de nombreux hôtels cinq étoiles et autres palaces surfaits ne parviennent pas à maîtriser, faiblesse de formation du personnel, manque de connaissance, service pas à la hauteur…un luxe qui n’est pas amené par la présence de marbre dans un établissement, mais au travers de son humanité, ce que le directeur a compris et mis en application au travers de toutes les couches de personnels de son établissement.
Et c’est ce qui fait la force du Tiara : son personnel… toujours souriant, toujours attentioné. Non pas un sourire de veuve noire, factice, surfait, mais un sourire authentique de personnes qui aiment leur environnement de travail…une sorte de grande famille où chaque membre du personnel est une pièce d’un puzzle qui ne prend tout son sens que dans sa globalité.
Le repas au restaurant bistronomique
Vers 20 h 00, nous rejoignons notre table au restaurant bistronomique : Le Stradivarius, le restaurant principal de l’établissement : l’Océan étant complet en ce soir de notre présence.
Nous sommes installés à notre table, alors que le maître d’hôtel nous apporte nos cartes. En apéritif, nous nous laissons tenter par un autre cocktail…afin de pouvoir encore une fois tester la maîtrise du barman. Un Mojito décliné avec de la Vodka nous attire, mais nous jetons notre dévolu sur une nouvelle création de la carte, à base de jus de poire, qui en bouche sublimera nos papilles.
En entrées, nous choisissons le saumon et le foie gras ; en plats principaux, nous nous laissons tenter par les linguines aux gambas ainsi que par le lieu jaune cuit sur sa peau croustillante, quinoa aux poivrons épicés, sauce vierge et en dessert, la Fine feuille de chocolat Grand Cru, opaline mentholée et le Tiara-Misu parfumé a la fleur d’oranger et arabica, ce dernier étant choisi pour le judicieux de son intitulé.
En accompagnements vinicoles, nous laissons carte blanche au sommelier et souhaitons découvrir la maîtrise de son domaine de compétences.
Rapidement, nos entrées nous sont portées avec lors de la dépose de chaque plat, sa présentation par la serveuse. Son accent chantant et sa description précise nous met immédiatement en appétit ; mais en toute honnêteté, la qualité des plats est telle que cette présentation pourrait être même qualifiée de peu utile, les plats se suffisants à eux-mêmes.
Le foie gras est posé sur les côtés de sorte qu’il tienne à l’horizontale ; cette disposition excentrique est surprenante, mais au final se révèle bien pratique pour la dégustation ; le chetney fruité lui permet de révéler ses saveurs ; accentué par des grains de poivres relevés sans dureté, il explose en bouche. Le saumon quant à lui est un saumon travaillé par la brigade du chef ; la pièce provient d’un saumon naturel ; preuve en est, son taux de graisse absent, une légère sauce blanche fait office de révélateur et d’exhausteur de goût.
Les plats principaux ne sont pas en reste dans cette farandole de bon goût ; les gambas sont légèrement cuites et posés délicatement sur des pâtes al dente. En ce qui concerne le lieu jaune, il est sublimé par son accompagnement et se déguste avec passion, fondant sous le palais, encore préparé par des grands crus servis par le sommelier.
Le Tiara-misu est une véritable création permettant de ressentir toute la puissance de ce dessert italien, mais qu’il faut forcer pour reconnaître, tant la variation apportée par le chef en dénature la quintessence mais en renforce la puissance. Le chocolat de la fine feuille placée au coeur de l’autre dessert est d’une onctuosité sans égal.
Le repas au Stradivarius se termine par un petit digestif qui nous permet de profiter jusque tard dans la nuit de cet établissement aux mille saveurs.
Le bilan
Que ce soit dans le cadre d’un séjour familial ou pour une nuit en amoureux, l’hôtel est la parfaite réponse à tout individu qui souhaite chérir ses proches sans fausse note. Le cadre est agréable, le personnel, toujours disponible pour répondre à toutes les attentes, et ce avec une humanité qu’il convient de souligner.
Les prix sont raisonnables pour ce genre d’établissement et ce quelque bourse qu’elle soit ; des séjours de deux jours sont disponibles sur le site Internet de l’établissement pour un peu moins de 400 euros, repas au Stradivarius inclus.
L’hôtel, un des plus beaux qu’il m’ait été donné la chance de voir peut rivaliser avec les hôtels grand luxe et palaces du monde entier avec en plus une qualité de service irréprochable.
L’établissement est un fort coup de cœur Hors-frontières que nous conseillons sans restriction.
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