Le Grand Parc du Puy du Fou, un des meilleurs parcs du monde

Situé en Vendée, le Parc Le Puy du Fou est connu internationalement pour la qualité de ses spectacles, un tour de force réalisé en absence de toute attraction génératrice d’adrénaline. Mais, l’intérêt du parc qui chaque année parvient à attirer un nombre de visiteurs exponentiellement croissant réside en une animation exceptionnelle basée sur le savoir et le spectaculaire.

De passage en Vendée, nous ne pouvions pas passer à côté de ce parc, récompensé à plusieurs reprises comme le meilleur parc à thèmes au monde. Pour profiter pleinement de ce parc ainsi que de pouvoir en filmer les spectacles dont la Cinéscénie, nous avons effectué une demande d’accréditation presse. Nous bénéficions ainsi également du pass Emotion qui permet d’accéder aux spectacles par une voie réservée ; néanmoins, les sites accueillant les spectacles sont si grands que l’attente pour le grand public n’est jamais longue.

Nous avons visité le parc sur deux jours, une journée pour profiter pleinement du Grand Parc et de ses nombreuses attractions, une autre pour terminer notre visite et assister à la Cinéscénie, le spectacle nocturne ultime mis en avant par le parc et joué par près de 3910 figurants, : les Puyfolais, membres de l’associations du Puy du Fou.

Pour découvrir notre article complet sur la Cinéscénie, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/la-cinescenie-le-spectacle-ultime-du-puy-du-fou-a-decouvrir/

Pour découvrir de manière plus précise notre visite du parc, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/france-vendee-puy-du-fou-recit-photographique/

Le parc, infos pratiques

Le parc se trouve dans la commune : « Les Epesses », non loin de la ville de Cholet. Le site Internet du parc est le : https://www.puydufou.com/fr ; le numéro de téléphone permettant de le joindre est le 08 20 09 10 10.

En amont de toute présentation du Puy du Fou, il est nécessaire d’apporter quelques précisions. Dans cet article, nous parlerons de deux entités importantes : le Grand Parc et la Cinéscénie. Le Grand Parc est le parc à thème du Puy du Fou ; il se comporte comme un parc d’attraction normale avec ses animations, ses restaurants et ses hôtels. La Cinéscénie, quant à elle est le spectacle du Puy du Fou qui se joue deux fois par semaine, les vendredis et les samedis durant la Haute saison.

Le Puy du Fou peut être ainsi être considéré de manière simpliste comme un parc à thèmes, les attractions sensationnelles en moins. Mais attention, contrairement à ce que certains peuvent penser, ce n’est pas un parc de petite contenance à l’intérieur duquel il est possible de s’ennuyer. Non, le parc s’étend sur une superficie de 55 hectares et comporte près de 60 attractions ou du moins, animations et spectacles, car au sein du parc, l’humain prime et prévaut sur la machine.

Le Grand Parc est découpé en trois sortes d’attraction :

• Les grands spectacles, donnés par plusieurs dizaines d’acteurs et figurants dont généralement deux ou trois représentations sont exécutées à horaire fixe.
• Les spectacles, sorte d’animations continues qui mêlent les éléments du décors mouvants, la musique et la présence de quelques acteurs.
• Les animations, sortes de petits spectacles continus ou épisodiques.

La Cinéscénie se trouve dans le Grand Parc. Chacune de ses représentation se déroule sur une scène de 23 hectares. Le spectacle réunit 2 400 acteurs en même temps, 120 cavaliers, 100 techniciens et 300 personnes pour l’accueil et la sécurité du public. Le spectacle nécessite 24 000 costumes, 1 000 pièces d’artifice, 8 000 projecteurs et 150 jets d’eau de 30 mètres de haut. Le spectacle se joue deux jours dans la semaine. Le reste du temps, se joue à sa place un spectacle de moindre importance : les orgues de feu.

Le Grand Parc est ouvert d’avril à novembre de 09 h 30 à 22 h 30. La Cinéscénie se joue de juin à septembre, les vendredis et les samedis avec en ces jours, un Grand Parc qui ouvre de 09 h 30 jusqu’à 00 h 00, le spectacle durant près de deux heures. Durant les mois d’ouverture de la basse saison, le Grand Parc est ouvert de 09 h 30 à 19 h 00.

Le billet pour accéder au Grand Parc coûte 36 euros sur Internet pour les adultes et 26 euros pour les enfants (âgés de 5 à 13 ans). Un achat sur place porte le billet à 41 euros pour les adultes et 30 euros pour les enfants. Pour deux jours, le billet passe à 60 euros pour les adultes sur Internet et 43 euros pour les enfants alors qu’un achat sur place coûte 69 euros pour les adultes et 49 euros pour les enfants. Il faut rajouter à ce billet approximativement 5 euros pour une journée supplémentaire.

Le billet pour la Cinéscénie coûte quant à lui 28 euros, adulte et enfant compris. Le placement préférentiel au centre des tribunes coûte 6 euros de plus.

Le forfait Grand Parc et Cinéscénie coûte 59 euros pour les adultes et 48 euros pour les enfants. Ce tarif passe à 82 euros pour les adultes et 63 euros pour les enfants pour deux jours. Il faut rajouter à ce billet approximativement 5 euros pour une journée supplémentaire.

Le Pass émotion, qui permet d’avoir un accès privilégié à certains spectacles sans avoir besoin de faire la queue coûte 15 euros en plus du billet d’accès au Grand Parc.

Le Puy du Fou est porté par une association loi de 1901, et une société par actions simplifiée (SAS). L’association, qui organise la Cinéscénie, est actionnaire à 99 % de la SAS du Grand Parc. Elle s’autofinance à 100 %.

Depuis sa création, quatre présidents se sont succédés à la tête de l’association : Philippe de Villiers (1978-1990) ; Emmanuel de Villiers (1990-2002) ; Jean-Marie Delahaye et Nicolas de Villiers (depuis 2004)

Une petite anecdote : Philippe de Villiers assiste chaque soir à la représentation de la Cinéscénie, depuis sa création. Il n’a loupé que deux représentations alors qu’il était en déplacement à l’étranger.

Le parc emploie plus de 1 800 saisonniers. Depuis 1977, il a investi l’équivalent de 260 millions d’euros pour son développement, réalisé à 80 % par des entreprises locales. Le Grand Parc emploie désormais directement 1 800 personnes dont 150 salariés permanents ; 3 600 bénévoles participent à la Cinéscénie.

En 2018, ce sont 2 301 000 visiteurs qui ont découvert le parc et la Cinéscénie, soit une progression de près de 2% par an, ce qui en fait le deuxième parc français en terme de fréquentation.

Cette hausse de la fréquentation s’expliquant également par les récompenses attribuées au parc de par le monde :

Le 13 août 2011, le Puy du Fou remporte le Jupiter d’Argent lors de l’International des Feux Loto-Québec.
Le 17 mars 2012, le Puy du Fou a été le premier parc français et un des rares d’Europe à être distingué en recevant le Thea Classic Awards 2012, décerné à Los Angeles.
En 2012, le parc est récompensé par la certification internationale « Green Globe » pour sa démarche en faveur du développement durable.
En 2013, le parc est récompensé en étant élu « Meilleur Parc d’Europe 2013 » lors des Parksmania Awards.
En 2014, la Cinéscénie se voit obtenir le prix du « Meilleur événement Européen de la saison 2014 » lors des Parksmania Awards.
En 2014, le Puy du Fou reçoit l’Applause Award remis par l’IAAPA à Orlando.
En 2016, le spectacle des Amoureux de Verdun reçoit un Thea Award for Outstanding Achievement.
En 2017, le spectacle Le Dernier Panache reçoit lui aussi un Thea Award for Outstanding Achievement.
Le 14 novembre 2017, Philippe de Villiers reçoit à titre personnel le Hall of Fame Award pour le Puy du Fou à Orlando en Floride.
Le 26 septembre 2018, le spectacle Le Mystère de la Pérouse reçoit un Live Entertaiment Of The Year, lors des Park World Excellence Awards Europe.
Le 5 octobre 2018, le spectacle Le Mystère de la Pérouse reçoit la récompense l’European Top New Attraction.

Constitution du parc

S’étendant sur une superficie de 53 hectares, le parc comporte quatre gros secteurs : la cité médiévale, le village XVIII ème, le Bourg 1900 et le fort de l’an mil.

Au sein du parc, sont regroupées de nombreuses animations :

Grands spectacles

• Le Signe du triomphe (6 500 places) : en l’an 300, une dizaine de prisonniers chrétiens sont condamnés à remporter les jeux du cirque pour sauver leurs vies.
• Les Vikings (3 500 places) : un village chrétien de l’an mil fête un mariage et est attaqué par des guerriers vikings qui surgissent du fond des eaux avec leurs drakkars pour les piller.
• Le Bal des oiseaux fantômes (3 200 places) : au temps des châteaux forts, des aigles, faucons, vautours et milans effectuent un ballet dans le ciel.
• Le Secret de la lance (4 000 places) : au XV ème siècle, Marguerite, une jeune bergère utilise une lance aux pouvoirs surnaturels que lui a offert Jeanne d’Arc pour vaincre les Anglais.
• Mousquetaire de Richelieu (3 000 places) : spectacle de duels à l’épée, de ballets flamencos et de cascades équestres, dont l’action se situe au XVII ème siècle.
• Le Dernier Panache (2 400 places) : spectacle à la gloire du général de l’Armée catholique et royale de Vendée, François Athanase Charette de La Contrie, ayant combattu lors de la Guerre de Vendée contre les républicains de la Première République française.
• Les Orgues de feu (spectacle nocturne, 7 500 visiteurs par représentation) : dans un univers fantasmagorique, des ballerines, farfadets, nymphes et musiciens glissent sur la musique de Mozart, Delerue, Bach et Bizet.

Spectacles

• Le Premier Royaume : suivi de la vie de Clovis, premier roi des francs.
• Les Grandes Eaux : ballet chorégraphié grâce à 120 jets d’eau.
• Les Chevaliers de la Table ronde (2 000 places) : au pied des remparts, Merlin met le courage d’Arthur à l’épreuve.
• Les Amoureux de Verdun (200 places) : visualisation de la correspondance entre un soldat et sa fiancée dans les galeries d’une tranchée de Verdun en décembre 1916.
• Le Mystère de La Pérouse : déambulation des visiteurs à bord d’un vaisseau de La Pérouse, qui quitte le port de Brest en 1785.
• La Renaissance du château : découverte de l’intérieur du château du Puy du Fou et de l’histoire de sa famille.

Animations

• Les Orgues aquatiques : le visiteur peut interagir grâce à quatre pianos baroques installés autour du lac
• Les Automates musiciens : des automates musiciens jouent des airs entraînants qui invitent les enfants à danser
• Les jets sauteurs
• Le manège des chevaux de bois
• Les artisans d’art
• Le Monde imaginaire de La Fontaine : balade interactive entre différentes scénettes représentant des fables de La Fontaine
• le repaire des enfants : zone de jeu aménagée pour les enfants
• le Labyrinthe des animaux : labyrinthe végétal regorgeant de surprise
• Le Ballet des sapeurs : spectacle jazzy joué par des enfants de l’école du Puy du Fou
• Le Grand Carillon : des musiciens, acrobates rejouent les plus célèbres airs de musique traditionnels.

Un peu d’histoire

Alors qu’il est encore jeune fonctionnaire et fils du vice-président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers écrit en 1977 un poème en découvrant les ruines du château du Puy du Fou, et décide, face à la stagnation économique de la Vendée, d’écrire un spectacle qui raconterait l’histoire de son département du Moyen Âge à la Seconde Guerre mondiale au travers du destin d’une famille : les Maupillier. La première représentation de ce spectacle appelé Cinéscénie a lieu le 16 juin 1978 et se déroule grâce 600 bénévoles dans le cadre du château en ruine du Puy-du-Fou.  Plus de 80 000 visiteurs y assistent la première année.

Face à l’ampleur que prend chaque année le spectacle et sa professionnalisation, en 1989, est créé le Grand Parcours, ancien nom du Grand Parc autour d’un petit village reconstitué. Ce parc, prolongement direct et supplémentaire du spectacle nocturne donné est constitué dans un village construit pour les besoins d’un film historique : Vent de Galerne.  Ce Grand Parcours est un parc de loisirs de 50 ha créé près de la Cinéscénie. Le Puy du Fou est né.

En 1990, face à l’afflux massif de spectateurs au spectacle nocturne, la tribune en bois démontable est remplacée une tribune panoramique de 12 000 places. Philippe de Villiers sollicite son frère cadet Emmanuel de Villiers pour prendre la Direction Générale du Grand Parc du Puy du Fou. En 1991, est créé un spectacle de fauconnerie et le Chemin de la mémoire au sein du Grand Parcours. En 1995, la Cité Médiévale est ouverte. Chaque année voit ainsi son lot de nouveauté apparaître. Les anciens spectacles du Grand Parc sont aménagés, voire remplacés en fonction de l’attrait des spectateurs. Chaque bénéfice récolté permet ainsi de développer le parc.  En 1997 est créé Le fort de l’an mil pour accueillir un spectacle mettant en scène des Vikings avec effets spéciaux. La même année, la Cinéscenie fête ses 20 ans. Pour l’occasion, la scène est agrandie de 5 hectares et la tribune accueille 2 000 spectateurs supplémentaires, offrant désormais une capacité totale de 14 000 sièges par représentation.

En 1998, est créée l’Académie Junior destinée à la formation des futurs cadres, artistes et techniciens du Puy du Fou. Cette même année, le Grand Parcours devient le Grand Parc et se banalise à partir de la fin des années 1990 en s’approchant toujours plus du profil d’un parc d’attractions.

Régulièrement, des modifications techniques ou scéniques sont apportées au spectacle ainsi qu’au Grand Parc. En 2001, est créé le colisée de 115 mètres de long dans lequel se déroulent courses de chars et combats de gladiateurs.

En 2003, le spectacle de fauconnerie est remplacé par Le Bal des oiseaux fantômes, mettant en scène entre 140 et 170 faucons, vautours et autres oiseaux de proie. Concernant la Cinéscénie, une nouvelle musique originale est composée par Nick Glennie Smith.

En 2004, un Bourg 1900 est construit à l’entrée du Grand Parc et un nouveau spectacle : les Vikkings remplace le spectacle Drakkar.

En 2006, Le Grand Parc construit le Grand Carrousel, théâtre de 6 000 m2 dont le rideau est le plus grand du monde (80 m de long, 13 m de haut) pour y présenter le spectacle de cape et d’épée Mousquetaire de Richelieu. En 2007, le Grand Parc ouvre son premier hôtel

En 2008, la Cinéscénie se dote d’un nouveau final et en 2009, deux nouveaux spectacles sont créés : Les Grandes Eaux et Les Orgues de feu, un autre spectacle nocturne joué les jours où la Cinéscénie n’est pas en représentation.

Le Grand Parc remplace en 2010 la Bataille du donjon par un spectacle se déroulant pendant la guerre de Cent Ans : Le Secret de la lance. Cette même année, un troisième hôtel est créé : Les Îles de Clovis, une véritable cité lacustre qui transporte les visiteurs au temps des Vikings. Une nouvelle mise en scène de la Cinéscénie apparaît. En 2011, le Grand Parc remplace Gladiateurs par un spectacle qui se déroule toujours sur le thème des jeux du cirque : Le Signe du triomphe.

Le Grand Parc est reconnu mondialement en se voyant attribuer un prix par l’organe prestigieux : leTEA’s Thea Classic Award. Dans la foulée, le nombre de visiteurs explose et le spectacle le Magicien ménestrel est remplacé par une nouveauté : Les Chevaliers de la Table ronde.  En 2015, le Grand Parc présente Les Amoureux de Verdun. Ce parcours-spectacle plonge le promeneur au cœur d’une tranchée reconstituée

Le Théâtre des Géants est inauguré en 2016. Cette salle de 2 400 places est équipée d’une tribune tournante qui accueille une création originale : Le Dernier Panache. En 2017, le Grand Carillon ouvre au cœur du village du XVIII èm.

Le 16 juin 2017, le Puy du Fou fête la quarantième année de la Cinéscénie, avec la construction du village du rempart, un nouveau décor-village de 70 mètres à la gauche du château.

En 2018, le Grand Parc inaugure une création originale : Le Mystère de La Pérouse. Ce spectacle-immersion propose d’embarquer à bord d’un des vaisseaux de l’explorateur Jean-François de La Pérouse : la Boussole. En 2019, Le Premier Royaume ouvre ses portes dans le parc du Puy du Fou et remplace L’odyssée du Puy du fou. Ce spectacle raconte l’histoire de Clovis le premier roi des Francs.

Cette même année, la tribune de la Cinéscénie est dotée de sièges individuels. Une nouvelle musique de Nick Glennie-Smith accompagne la scène du départ des paysans à la Guerre de Vendée durant le spectacle nocturne, l’Armée des Ombres. Le parc dépasse les 2 millions de visiteurs et récolte à nouveau plusieurs prix internationaux.

Le parc ouvre également une annexe en Espagne. 60 000 tickets sont vendus dès l’ouverture. Deux autres projets sont en cours : un en Chine et un autre en Russie.

Le Puy du Fou, l’immersion

Après avoir garé notre véhicule sur un grand parking, nous passons un contrôle de sécurité et entrons dans le parc, qui se dévoile à nous au travers d’une grande place ; immédiatement dès l’entrée, une musique attire notre attention ; alors que les visiteurs se précipitent, plans dans les mains, pour se rendre aux grands spectacles qui se déroulent à horaire fixe, nous entrons dans le bourg 1900, un des trois villages du parc.

Le Bourg 1900

Une grande place bordée par des commerces type belle époque jaillit de derrière un buisson ; une sorte de voyage dans le temps aussi bien visuel qu’auditif ; Edith Piaf effectue ses gammes au travers des haut-parleurs du site. Les façades laissent à penser au Montmartre début XX ème ; encadrée par sa halle et son bistrot, la grande place sert de point de rendez-vous aux visiteurs dont les habits modernes semblent être des anachronismes, tant le retour dans le passé est criant de vérité.

Les comédiens du parc vêtus à l’ancienne tentent d’animer la place ; à certaines heures, un spectacle d’automates donne du grain à moudre aux curieux, plus enclins à effectuer leurs emplettes chez les commerçants du secteur.

En quittant la place, une photographe du début du siècle monnaye tout de même ce retour dans le passé avec son appareil première génération.

Le secret de la lance

Nous rejoignons notre premier grand spectacle de la journée : le secret de la lance qui se déroule durant trente minutes sur une scène derrière laquelle, un grand château se dresse fièrement. Alors que les spectateurs s’installent dans une tribune semi-sphérique, la musique se lance.

Nous suivons les aventures médiévales de Marguerite, une jeune bergère restée seule au château après le départ des chevaliers pour Orléans, appelés par Jeanne d’Arc…himself, qui n’oublie pas cependant de lui remettre une lance magique afin de protéger les remparts enchantés d’éventuels envahisseurs.

La sélection des chevaliers est ainsi un prétexte pour amener dans le spectacle le dévoilé de leur dextérité sur des chevaux. Les cascades sont impressionnantes, chaque cascadeur faisant preuve d’une grande audace.

Mais c’est la deuxième partie du spectacle qui dévoile tout le potentiel de l’animation avec l’arrivée des envahisseurs. D’abord fébrile, une fois la lance en main, la jeune fille se révèle fortement douée pour les batailles ; à elle seule, elle repousse l’ennemi qui arrive en nombre. La véritable surprise du spectacle est amenée par un mécanisme, qui permet de faire tomber un grand rempart et de faire tourner le grand château sur lui-même, provoquant l’étonnement et la stupéfaction des spectateurs.

La bataille reprend de plus belle dans ce nouveau décor et voit Marguerite affronter au son d’une musique épique, tous ces barbares casqués violents…

Pour au final, parvenir à les vaincre. C’est alors que Jeanne d’Arc revient du champ de bataille accompagnée de ses soldats et congratule notre jeune bergère qui a acquis son statut de guerrière. Le décor se transforme à nouveau et revient à sa constitution initiale par un jeu habile de mécanisme.

Les amoureux de Verdun

Lorsque nous entrons sur le site du spectacle qui se déroule de manière continue, nous arpentons un long chemin végétal avant d’entrée dans des tranchées qui posent tout de suite l’ambiance, même si le début de ce spectacle, aussi bien visuel, qu’auditif reste bon enfant.

Le spectacle met en image la correspondance amoureuse d’un soldat et sa fiancée, en plongeant le visiteur au cœur de l’hiver 1916, dans une tranchée enneigée, à la rencontre de soldats héroïques.

Très rapidement, les tranchées dévoilent leurs affres. A la veille de Noël, les fumées envahissent les galeries, le sol tremble à chaque nouvelle explosion, les alarmes retentissent. Le visiteur, au fil de chaque tableau qu’il parcourt à pied tombe dans une sorte de puit horizontal dont il ne parvient pas à freiner sa chute ; la musique émotionnelle tient en haleine et il n’en faut pas beaucoup pour commencer à s’apitoyer sur le sort et le devenir de ce soldat, dont l’écriture du spectacle laisse à penser que l’avenir est tout tracé.

Les bombes redoublent d’intensité ; à la moitié du parcours, la force de l’animation est de mettre en parallèle de manière judicieuse, l’emploie de comédiens réels qui émergent de ce décor nous fait oublier qu’il est statique.

Nous nous faisons avoir ; dans une salle médicale, un automate reproduit fidèlement les gestes pour lesquels il a été programmé ; une femme semblant constituée de cire fait de même ; je suis son regard, elle me le rend : « quelle force de lui avoir donné ce côté si naturel qu’elle en paraît vraie » Mais elle se déplace vers moi en me demandant si je possède l’autorisation de filmer. Il me faut bien cinq secondes pour m’extirper de ma surprise et de constater qu’elle est une comédienne. Après lui avoir présenté mon badge presse, elle acquiesce et retourne dans son monde automatisé à reproduire les mêmes gestes inlassablement.

Vers la fin du spectacle qui dure approximativement 15 minutes, après un silence d’outre-tombe et une dernière bombe tombée dans un fracas tonitruant, le sort du soldat, de l’amoureux éperdu nous est dévoilé.

Le fort de l’an Mil

Afin de rejoindre le spectacle Vikings, nous découvrons ce village qui laisse à penser au village des célèbres Gaulois français ; des maisons constituées en pierres brutes possèdent un toit de chaume ; alors que nous parcourons ce village simpliste mais dans le bon sens du terme, nous sommes distraits par le bruit d’un marteau frappant contre une enclume.

Nous entrons dans une demeure et assistons au travail d’un forgeron frappant inlassablement contre un morceau de métal rougit par les braises et auquel il tente de donner la représentation d’un glaive.

Les Vikings

Etant donné que l’heure s’écoule et que n’avons pas envie de manquer l’animation des Vikings qui se déroule juste à côté, nous nous empressons de rejoindre la scène de ce grand spectacle.

Nous nous asseyons à nouveau dans une tribune semi-sphérique et attendons le début du show alors que quelques personnels terminent de proposer aux spectateurs des ombrelles et des glaives en plastique.

Une dizaine de comédiens entrent sur une scène, reconstituant un village traditionnel de l’an Mil, dans lequel, un couple souhaite se marier. C’est alors que des Vikings surgissent de nulle part pour attaquer le village, dont les membres se défendent tant bien que mal.

Les scènes d’actions sont spectaculaires. Au milieu des flammes, les coups pleuvent jusqu’à ce qu’un drakkar surgisse du milieu des flots et sur lequel, des comédiens ressemblant à des statues, inhumaines, se réveillent et prennent part au combat.

Au pied d’une tour de 22 mètres, le combat fait rage dans un déluge d’effets spéciaux jusqu’à ce qu’un mage parvienne à faire cesser le combat ; les Vikings, dont le chef cruel et redoutable, déposent les armes et le mage disparaît, transformé en une colombe. Le mariage peut enfin avoir lieu. Tout est bien qui finit bien après 26 minutes d’intenses combats.

Le signe du triomphe

Dans la foulée, nous rejoignons l’amphithéâtre reconstitué grandeur nature pour assister à un spectacle unique des jeux de Rome.

Après avoir patienté devant le bâtiment imposant et effectué quelques photos avec un comédien déguisé en romain, nous entrons à l’intérieur de cet édifice exceptionnel dont la construction s’est inspiré du grand Colysée de Rome.

Nous sommes placés en hauteur et découvrons des comédiens des deux côtés de l’amphithéâtre qui jouent le rôle des Gaulois et des Romains, tout en galvanisant leur leur tribune pour les dresser les uns contre les autres. A grands renforts de critiques et de sifflets, le grand stade résonne à la manière d’antan. Le sol tremble, le bruit des insultes est assourdissant ; nous sommes pleinement transportés dans la Rome antique.

Un véritable holà vient clore les festivités. Le gouverneur apparaît. Un des gardes : Damien ne souhaite pas voir des prisonniers gaulois être mis à mort ; il se révolte contre l’empereur pour l’amour de la justice et de sa dulcinée.

Le gouverneur ordonne sa mise à mort par des gladiateurs qu’il parvient à défaire. Mais contrairement à la grâce promise par le gouverneur, Damien se voit obliger de participer à une course de chars pour obtenir la grâce ; il gagne à nouveau, mais ne reçoit du gouverneur que du mépris.

Les fauves sont lâchés contre Damien et sa dulcinée, mais les animaux n’attaquent pas. Dans une épopée dantesque, le Stadium Gallo-Romain prend vie ; des bâches recouvrent le ciel, le jeune traître à l’empire ne faiblit pas et après un énième combat, il parvient à convaincre les gardes d’absoudre les prisonniers gaulois et de se retourner contre le gouverneur qui est déposé après un show de 42 minutes. L’Empire romain tire sa révérence.

Le premier Royaume

Au V ème siècle, en pleine chute de l’Empire Romain tout juste ravagé par les hordes d’Attila, un homme : Clovis devient roi des Francs ; nous suivons son ascension et le déroulé de son existence.

Un couloir dans lequel sont dispersés des grimoires dégage une atmosphère unique.

Mais en entrant dans une forge grandeur nature où le rougeoyant chancelle, le spectacle est à son comble. Du moins, nous le pensons.

Un comédien clame des vers alors que dans une autre salle, un effet spécial donne au vase de Soissons, toute sa splendeur lorsque le mur censé le soutenir explose.

La magie de l’animation dévoile son potentiel plein et entier lorsque le visiteur entre dans une salle aquatique où un soleil artificiel dévoile ses rayons au travers d’une ouverture emplie d’eau.

Lorsque vient le baptême, les éléments de la salle fusionne en une apothéose indescriptible ; le bleu de l’eau est intensifié au travers de la projection d’un mur aquatique qui circonscrit le roi, agenouillé, un symbole de sa pureté et de sa grandeur. Sur le mur aquatique, des motifs et une bande sonore en final d’un spectacle intemporel viennent combler le visiteur qui n’en finit pas d’en prendre plein les yeux durant les 18 minutes que durent approximativement le show.

J’ai testé le restaurant La Mijoterie du Roy henry

Afin de tester la restauration du parc, nous avons réservé une table au restaurant La Mijoterie du Roy henry, un de ses nombreux restaurants.

Accueillis par des serveurs en costume d’antan, nous sommes dirigés à l’extérieur et après avoir été placés à notre table, une serveuse nous explique le principe. Le concept du restaurant est un buffet à volonté constitué d’entrées, de plats principaux, de fromages et de dessert ; le vin et les boissons soft sont également comprises dans le menu.

Le buffet propose un nombre important de salades et de charcuteries. Une fois ces mets choisis, nous nous rabattons sur un morceau de bœuf qu’un cuisinier s’attèle à couper devant nous. La nourriture est de qualité ; elle provient de producteurs locaux en circuits courts. Le fromage est en libre-service, tout comme les desserts dont le nombre ravit les papilles les plus délicates des consommateurs, dont les assiettes sont vidées intégralement, preuve indiscutable de la qualité de la nourriture proposée.

Le retour au parc

Quelques jours plus tard, nous retournons dans le parc et profitons avant le spectacle de la Cinéscénie, des différents spectacles auxquels nous n’avons pas pu assister en une journée.

Mais avant de rejoindre les spectacles, nous découvrons le parc en prenant notre temps ; sur le chemin principal, de nombreuses attractions pour les enfants, ainsi que des jets d’eau afin de les humidifier un peu en cette période de grande chaleur.

Le parc est verdoyant et les nombreux stands de restauration sont bien disséminés, intégrés parfaitement dans le décor.

En outre, les directions des spectacles sont bien indiquées et une gare permet aux personnes à mobilité réduite d’avoir accès à l’ensemble du parc sans effectuer d’efforts trop importants.

Mousquetaires de Richelieu

A l’entrée du parc, juste à notre gauche, un château dans lequel se déroule le spectacle intérieur : les mousquetaires de Richelieu, une aventure romanesque rythmée par les duels à l’épée, les ballets de flamenco et les cabrioles des chevaux.

Sur les planches d’un théâtre monumental du XVII ème siècle, des mousquetaires armés de leur cape et de leur épée se regroupent ; le spectacle débute.

La salle est plongée dans le noir ; comme par magie, apparaît un cheval et son cavalier, illuminés d’une sorte de peinture phosphorescente ; le cheval telle une ombre furtive filant dans la nuit rivalise de cascades les plus spectaculaires les unes que les autres.

Une danseuse émerge du noir complet en dansant ; le rythme dans le sang, elle génère des stupéfactions dans la foule.

Elle est rejointe par des dizaines de cavaliers et de danseurs, les pieds dans l’eau, jusqu’au ballet final où dans une apothéose, la salle se lève. Magique.

La renaissance du château

Oublié depuis des siècles, mais à l’origine de la création du parc, Philippe de Villiers ayant eu l’idée du Puy du Fou après l’avoir découvert en ruine, nous patientons sous un soleil brûlant avant d’être autorisés à entrer à l’intérieur.

Le Château du Puy du Fou nous ouvre ses portes. Nous descendons un escalier et tombons nez à nez sur une comédienne s’adressant à des tableaux qui lui répondent. Nous suivons la conversation, précise et les regards de la comédienne qui se dirigent à chaque coup au bon endroit.

Nous rejoignons ensuite un long couloir constitué de lances dressées vers le ciel et formant un tunnel que nous empruntons.

Avant d’arriver dans un autre couloir dans lequel des robes accrochées au plafond donne un côté lugubre au site…mais tellement majestueux. Deux comédiens nous rejoignent ; censés représenter le roi et la reine, ils s’adressent au public qu’ils côtoient.

Chaque salle du château dévoile ses merveilles encore hantées par son passé glorieux.  Jusqu’à ce que le rêve atteigne la réalité ; dans un décor religieux, l’anneau de jeanne d’Arc acheté par le parc lors d’une vente aux enchères est exposé ; à ses côtés, un prêtre qui fait partie des visiteurs se signe.

Un dernier passage par les catacombes du château, l’air du jour est retrouvé ; le vent caresse nos cheveux alors que nous nous remémorons ce vécu incroyable d’un véritable moment d’histoire durant les trente minutes que dure le spectacle.

Le monde imaginaire de la Fontaine

Petit monde dédié aux enfants au sein même du Grand Parc, « Le Monde Imaginaire de La Fontaine » est une succession de décors présentant au travers de la voix de Gérard Depardieu, les fables les plus célèbres de l’auteur Français.

Le corbeau et le renard est la première de ces fables à se laisser découvrir. Alors qu’un fromage descend délicatement de l’arbre, la fable dictée à la perfection fait son effet.

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Pour les fables qui n’ont pas pu faire l’objet d’une animation, des panneaux en mentionnent les vers plus célèbres.

Le visiteur est ainsi invité à vivre une expérience interactive dans le jardin extraordinaire de Jean de La Fontaine. Au milieu des animaux des célèbres fables et des arbres qui parlent, les statues se réveillent et les surprises s’enchaînent.

La poule aux œufs d’or est contée dans un vrai poulailler avec de vrais animaux.

L’Avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux  pour le témoigner
Que celui dont la Poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d’or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l’ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?

Le final de cette découverte vient du chêne et le roseau, lorsqu’après l’acclamation des vers, le chêne dans un mouvement automatisé se décroche du sol alors qu’une épaisse fumée le recouvre.

 Le Chêne un jour dit au roseau :
Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet  pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.

Tout commence dans une salle à manger avec le questionnement d’un enfant sur une assiette accrochée sur un mur ; un vieil homme conte alors l’histoire de sa découverte ; l’assiette faisait partie de la vaisselle emmenée lors de l’expédition de La Pérouse, un célèbre explorateur Français, dont le navire a sombré durant une de ses expéditions.

Le spectacle nous raconte cette aventure, dont nous connaissons la fin. Nous quittons le port de Brest. Et prenons le large pour affronter les mers inconnues. A bord du vaisseau, nous prenons part aux grandes découvertes, du Cap Horn, à l’Alaska, jusqu’à l’île de Pâques, tout en essuyant les tempêtes les plus extrêmes.

C’est alors que le navire commence à prendre l’eau ; nous parvenons jusqu’aux eaux les plus froides de l’Antarctique avant de commencer notre profonde descente aux enfers. Le bateau chavire, les chaloupes ont disparu ; les marins tentent bien que mal de redresser la barre, mais la situation reste incertaine.

Nous traversons à un moment un tunnel d’eau, avant de rejoindre une salle immergée, synonyme d’une fin proche. Tout du long, nous vivons de l’intérieur, l’odyssée d’une expédition écrite sans retour…pour notre plaisir coupable de vivre une aventure extraordinaire qui a façonné l’histoire.

Le village XVIII ème

Nous rejoignons à présent le village XVIII èm, dans lequel, le temps semble s’être arrêté. Nous déambulons au gré de nos envies et entrons dans les maisons comprenant, des artisans s’exerçant aux métiers d’antan.

Dans une des maisons, un d’entre eux travaille le cuir, un autre la paille pour en faire des paniers. Chaque produit résulte d’un savoir-faire ancestral et après leur fabrication, ils sont vendus à des prix optimisés.

Dans une autre des maisons, un forgeron frappe une tige en métal qu’il chauffe à l’ancienne. Attirés ensuite par une odeur agréable, nous découvrons la maison des senteurs où les huiles essentielles embaument la pièce.

Le grand carillon

Au cœur du Village XVIIIème siècle, « Le Grand Carillon » est un spectacle musical insolite qui se déroule à plusieurs moments de la journée à horaire fixe. Le spectacle d’une dizaine de minutes semble tout droit sorti de nos livres d’histoire.

Une femme, accompagnée de plusieurs acrobates entre en scène alors que le public termine de s’installer dans une tribune surplombant un carillon d’une vingtaine de mètres de hauteur.

La femme rejoint l’orgue central en hauteur et lance les festivités. Deux des comédiens restent au sol alors que deux autres, des deux côtés du carillon virevoltent et frappent les 70 cloches géantes au rythme des plus célèbres airs de musique : une spectaculaire chorégraphie mélodique se met en place et dans une apothéose fulgurante, les drapeaux récupérés durant le spectacle flottent au vent.

J’ai testé le restaurant L’Atrium

Dans la soirée, juste avant d’assister à la Cinéscénie, nous rejoignons l’hôtel La villa Gallo-Romaine afin de manger dans le restaurant dans lequel une place nous a été réservée : « L’Atrium ». Le restaurant propose une cuisine basée à la carte.

Des serveurs en costume nous reçoivent et nous placent à notre table ; nous commandons un cocktail et la carte nous est portée ; nous choisissons le menu composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert.

En entrée, nous commandons une salade Cesar, en plat, un mignon de porc et en dessert, un flan italien ainsi qu’une crème brûlée.

Il n’y a pas à dire, la restauration dans le parc est succulente ; les plats sont servis rapidement et les produits cuisinés sont frais. Les légumes proviennent d’un circuit court, acheté chez des producteurs locaux.

Nous terminons ce bon repas avec un bon café et nous sommes fin prêts pour assister à la Cinéscénie, le spectacle que nous attendons de voir depuis des années.

Le bilan

En un mot, remarquable…non, en deux…magique…peut-être en trois…spectaculaire, époustouflant, émotionnel, tendre, ludique, surprenant, ahurissant…le plus, le plus, le plus du plus…les superlatifs manquent pour vanter ce parc que j’ai mis, et je le regrette des années à visiter. Chaque animation est extraordinaire, chaque spectacle, exceptionnel.

Jamais, au grand jamais, l’ennui n’est possible dans ce Grand Parc où les spectacles sont si nombreux qu’il faut au moins trois jours pour tous les découvrir.

Pour exemple, nous n’avons ainsi pas eu le temps de découvrir les spectacles suivants : le bal des oiseaux fantômes, le dernier panache, les orgues de feu, les chevaliers de la table ronde, les grandes eaux et le labyrinthe des animaux.

Un parc unique que toute personne devrait pouvoir découvrir au moins une fois dans sa vie.