Niché entre la Colombie et le Pérou, l’Équateur offre une diversité géographique extraordinaire, allant des sommets enneigés des Andes aux forêts tropicales luxuriantes de l’Amazonie, en passant par les magnifiques plages du littoral pacifique et les volcans enchanteurs de son centre. Nous y avons passé plusieurs jours afin de pouvoir vous présenter les incontournables de l’Equateur.
Riche de sa culture indigène et de son héritage colonial espagnol l’Equateur mêle admirablement l’aventure et la nature en jouant sans complexe la carte postale andine.
Territoire aux traditions amérindiennes ancestrales, le plus petit des pays d’Amérique du sud évoque l’image d’une terre inchangée, restée à l’écart du monde. Des chaînes volcaniques aux côtes pacifiques sauvages en passant par la jungle amazonienne, l’Equateur a pu nous révéler son vrai visage durant notre séjour qui nous a fait traverser le pays du Sud au Nord.
Durant cet article, nous ne parlerons pas des îles Galapagos que nous réservons pour un autre article. Nous ne parlerons pas également de cette mésaventure qui nous est arrivée à la suite d’un vol de notre caméra et des péripéties qui ont suivi pour la retrouver.
Néanmoins, pour les lecteurs intéressés, n’hésitez pas à découvrir l’article concernant le vol que nous avons vécu en Equateur.
Pour les lecteurs intéressés, venez découvrir notre récit de voyage complet sur l’Equateur du Sud.
Est également disponible, le récit de voyage photographique de l’Equateur du Nord.
Pour les lecteurs souhaitant découvrir notre récit de voyage sur l’île de Santa Cruz aux Galapagos, rendez-vous ici. Vous pourrez également trouver notre récit de voyage sur l’île d’Isabela, toujours aux Galapagos.
Guayaquil
Dans le Sud de l’Equateur, Guayaquil peuplée de 3 millions d’habitants est la plus grande ville du pays et sa capitale économique.
Lorsque nous entrons dans son centre, après avoir fait un crochet à l’aéroport afin de réserver nos tickets pour les Galapagos, nous découvrons une ville moderne à l’urbanisation contemporaine.
Le Malecon 2000, une promenade en bord de mer qui offre une vue spectaculaire sur le fleuve Guayas. Le soleil éclaire le paysage côtier, créant une ambiance chaleureuse et accueillante.
En déambulant le long du Malecon 2000, nous sommes enchantés par la beauté des sculptures artistiques qui parsèment la promenade.
L’air marin frais et la brise légère nous enveloppent alors que nous apprécions chaque instant de cette découverte urbaine, rencontrons ici et là, plusieurs artistes de rues qui nous agrémentent de leur art.
Nous dépassons un monument commémoratif laissant émerger deux hommes qui semblent être des soldats gradés au-devant de plusieurs colonnes.
Face à nous, non loin du Malecon, une place qui se trouve entourée de hauts bâtiments administratifs, dont l’hôtel de ville.
La place nous permet de découvrir un magnifique quartier de la ville.
Nos pas nous conduisent au Parque Seminario appelé également : « Parc des Iguanes », où nous sommes émerveillés de la proximité avec ces reptiles majestueux.
Les iguanes se prélassent au soleil, insouciants de notre présence, ajoutant une touche exotique à notre expérience.
Le parc se trouve face à la cathédrale de Guayaquil, qui accueille une statue de Simon Bolivar.
Considérée comme l’un des rares bâtiments de l’époque coloniale encore debout, elle fut construite à l’origine en 1547 et a été reconstruite au XXe siècle dans un style gothique à la suite d’un incendie.
Alors que nous continuons notre exploration, nous faisons une rencontre intéressante avec un artisan de rue. Il s’affaire avec habileté à nettoyer les chaussures des passants, utilisant des gestes précis et méticuleux. Son attention aux détails et son savoir-faire artisanal nous impressionnent, nous rappelant la richesse de la culture locale.
Nous nous aventurons ensuite dans le marché central, où nous sommes immergés dans un tourbillon de couleurs, d’odeurs et de sons. Les étals débordent de fruits exotiques juteux et de poissons frais, capturant notre attention avec leur fraîcheur et leur variété.
Nous nous mêlons à la foule animée, échangeant des sourires et des salutations avec les vendeurs locaux. Chaque stand offre une nouvelle découverte sensorielle, nous permettant de goûter aux délices de la cuisine équatorienne et de nous imprégner de l’atmosphère vibrante du marché.
Le quartier de Las Peñas, le premier quartier de la ville fondé il y a 400 ans nous permet de monter jusqu’au sommet du Cerro Santa Ana par le biais de la rue Numa Pompilio Llona, une rue pavée étroite constituée de petites boutiques, de galeries et de bars.
Le Cerro Santa Ana est une colline de 100 mètres de haut pouvant être gravie par la route ou grâce à un escalier de plus de 400 marches. Au sommet se trouvent la chapelle de la Virgen de las Mercedes et un phare.
En arpentant le parc historique de Guayaquil s’étendant sur 8 hectares qui retrace l’histoire de l’Équateur et qui comprend des bâtiments historiques, des animaux indigènes, des expositions d’artisanat ainsi qu’un grand lac artificiel, nous pouvons rejoindre les nombreux musées que compte la ville, parmi lesquels : le Musée anthropologique d’art et de culture situé sur le Malecón qui présente d’un côté une collection de 50 000 artefacts précolombiens, le Musée miniature « Guayaquil en la historia »: situé juste à côté de la Perla qui présente l’histoire de la ville en 15 scènes sous forme de maquettes, le Musée Nahim Isaias qui présente une magnifique collection d’œuvres de l’École coloniale de Quito et le Musée Municipal : situé dans le même bâtiment que la bibliothèque municipale, non loin du musée Isaias, qui est considéré comme le musée le plus important de la ville.
Le Volcan Pululahua
Dans la région andine de l’Équateur, à seulement 17 kilomètres au nord de la ville de Quito, se trouve le volcan Pululahua. Contrairement à la plupart des volcans, Pululahua est un volcan éteint dont le cratère est habité.
Nous le rejoignons après une longue route sinueuse surplombant un vide dangereux qui nous accompagne depuis notre départ.
En franchissant extérieure la porte du site, nous parvenons jusqu’à un mirador duquel nous nous approchons. La vue est à couper le souffle. Un mélange d’émerveillement et de vertige nous envahit alors que nous contemplons le paysage spectaculaire qui s’offre à nous.
Nos cœurs battent un peu plus fort tandis que nous nous tenons au bord du cratère, surplombant le village en contrebas.
Les petites maisons, semblables à des jouets miniatures, s’étendent en une mosaïque colorée sur les flancs verdoyants du cratère. Leurs toits brillent sous le soleil éclatant, tandis que les ruelles étroites serpentent entre les bâtisses. Certaines maisons sont ornées de jardins fleuris, ajoutant une touche de couleur vive à ce tableau déjà magnifique.
Une légère brise caresse nos visages alors que nous prenons le temps d’admirer chaque détail de ce panorama époustouflant. Malgré le vertige qui nous étreint, nous nous sentons émerveillés par la beauté brute de ce paysage volcanique, où la nature et l’homme coexistent en parfaite harmonie.
Les plus intrépides peuvent descendre dans le cratère et explorer ses sentiers de randonnée balisés à pied. En se promenant à travers ce paysage volcanique fascinant, il est possible d’admirer de près la biodiversité unique de la région, tout en se laissant envelopper par l’histoire géologique captivante du volcan Pululahua.
Cuenca
Nichée à 440 kilomètres au sud de Quito, Cuenca se dresse fièrement comme la troisième ville la plus importante de l’Équateur. Son caractère colonial séduit dès le premier regard, avec ses rues pavées, ses constructions en marbre et ses superbes façades blanches qui évoquent un passé riche en histoire. Depuis 1999, Cuenca est d’ailleurs inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, en raison de son héritage culturel exceptionnel.
Perchée à 2 500 mètres d’altitude, Cuenca offre aux visiteurs une expérience urbaine unique. Son centre historique, un véritable joyau architectural, enchante les promeneurs avec ses grandes places lumineuses, à l’instar du Parc Calderón, lieu de rencontre emblématique orné de la majestueuse Cathédrale de la Immaculada Concepción. Cette cathédrale, aux dômes bleus et aux tours imposantes, est une véritable merveille néoclassique à découvrir absolument. À l’intérieur, les autels dorés, les sculptures religieuses et les vitraux colorés ajoutent à son aura mystique.
Derrière la cathédrale, le marché aux fleurs en plein air offre un aperçu authentique de la vie locale, tout comme la Calle de las Flores, bordée de maisons coloniales aux balcons fleuris. Le long des rives du Rio Tomebamba, il est possible d’observer les habitants vaquer à leurs occupations quotidiennes, lavant leur linge aux abords de charmantes maisons coloniales colorées.
Cuenca ne manque pas non plus de musées fascinants, dont le musée de la culture aborigène, qui abrite une collection impressionnante de plus de 5 000 objets retraçant l’histoire captivante de l’Équateur, des cultures Valdivia aux Incas.
La ville est également réputée pour son marché central animé et pour la fabrication artisanale de chapeaux, exportés dans le monde entier. Une visite à la fabrique Homero Ortega, où les techniques se transmettent de génération en génération, est une expérience à ne pas manquer. À proximité, l’église del Sagrario, également connue sous le nom de Catedral Vieja, abrite un splendide orgue datant du XVIIIe siècle, qui mérite également le détour.
Village Papallacta
Le village de Papallacta est situé dans les Andes équatoriennes, à environ 67 kilomètres à l’est de Quito. Il se trouve à une altitude d’environ 3 300 mètres, au cœur d’une vallée entourée de montagnes majestueuses.
Nous entrons dans le village, célèbre pour ses sources chaudes naturelles, alimentées par l’activité géothermique de la région et immédiatement, nous rejoignons le centre thermal, qui de primes abords ne paye pas de mine.
En entrant à l’intérieur, nous découvrons plusieurs bassins dans lesquels des locaux profitent des bienfaits de cette eau reconnue pour ses vertus.
Une fois déshabillés, nous nous engouffrons au sein de cette couverture aquatique dans laquelle nous nous abandonnons, enveloppés par les eaux chaudes chargées de minéraux, tandis que l’air frais de la montagne caresse notre peau. Une sensation de bien-être profond nous envahit, faisant fondre chaque tension de nos muscles.
Nos corps se détendent au fur et à mesure que nous nous laissons aller à la chaleur apaisante des sources thermales. Chaque mouvement dans l’eau nous procure une sensation de légèreté et de douceur, comme si nous flottions dans un cocon de relaxation totale.
Les paysages grandioses qui nous entourent ajoutent à notre sensation de plénitude. Les sommets enneigés des montagnes se dressent majestueusement contre le ciel bleu, créant un contraste saisissant avec les eaux cristallines des thermes.
Nous nous laissons emporter par le moment présent, absorbant chaque sensation, chaque son, chaque couleur. Le bruit apaisant de l’eau qui ruisselle, le souffle léger du vent dans les arbres, le chant des oiseaux nichés dans les hauteurs des Andes.
Nos esprits s’apaisent, nos pensées se calment. Nous sommes pleinement présents, totalement immergés dans cette expérience sensorielle unique. Un sentiment de gratitude profonde nous envahit, pour ce moment de détente et de connexion avec la nature qui nous entoure.
Le parc national El Cajas
Aux abords de Cuenca, le parc national de Cajas s’étend majestueusement, renommé pour ses formations rocheuses saisissantes. Quatre rivières serpentent à travers ce parc national, dont trois traversent également la ville de Cuenca, lui conférant une importance hydrologique particulière.
S’élevant à environ 4 000 mètres d’altitude, le parc présente un paysage diversifié, composé de lacs d’altitude, de tourbières, de prairies alpines et de forêts de nuages. Les montagnes escarpées et les vallées glaciaires offrent un cadre spectaculaire pour la randonnée, l’observation de la faune et la photographie.
Les visiteurs peuvent découvrir les merveilles de ce parc national à travers plusieurs sentiers de randonnée, qui serpentent à travers une végétation caractéristique de type « toundra ». Des zones de camping et de pique-nique sont aménagées, permettant aux aventuriers de passer la nuit au cœur de la nature préservée.
Classé parc national en 1996 pour sa valeur archéologique, ainsi que pour sa riche biodiversité, le parc national de Cajas offre aux visiteurs une immersion totale dans un écosystème préservé, où chaque sentier révèle une nouvelle facette de sa splendeur naturelle.
La Côte Pacifique
S’étirant sur près de 650 kilomètres le long de la côte ouest, la côte Pacifique de l’Équateur dévoile des paysages sauvages et diversifiés. En plus de Guayaquil, de nombreuses villes captivent les vacanciers en quête de plages naturelles et d’eaux cristallines. Sua, Montañita ou Atacames figurent parmi ces lieux idylliques où se détendre au bord de la mer, s’adonner au surf ou pratiquer la plongée avec tuba. Puerto Lopez et Mompiche, en tant que villages de pêcheurs, offrent quant à eux une expérience authentique à ceux qui les visitent.
Toujours le long de la côte Pacifique, les parcs nationaux tels que le Machalilla enrichissent la découverte de l’Équateur avec leur biodiversité exceptionnelle, abritant des espèces rares et endémiques de faune et de flore.
Peguche
Situé à quelques kilomètres d’Otavalo, le village de Peguche est renommé pour son artisanat traditionnel, en particulier ses tissages artisanaux réalisés par les communautés indigènes locales. Mais au-delà de son héritage artisanal, Peguche est surtout célèbre pour ses cascades considérées comme sacrées par les Amérindiens. Nichées au cœur d’une forêt verdoyante, ces chutes majestueuses offrent un spectacle naturel époustouflant.
Les visiteurs peuvent suivre les sentiers bien entretenus qui serpentent à travers la végétation luxuriante, les menant directement aux cascades. Là, ils peuvent se délecter de la beauté naturelle des lieux, admirant l’eau qui cascade avec grâce sur les rochers polis par le temps. Peguche est un lieu chargé de spiritualité, notamment lors de la Fête du Soleil le 21 juin, où les cascades servent souvent de lieux pour les ablutions rituelles, ajoutant une dimension sacrée à cet endroit déjà enchanteur.
Montecristi
Dans la province de Manabí, sur la côte ouest de l’Équateur, Montecristi se trouve à environ 15 kilomètres au nord de la ville de Manta, une importante ville portuaire. Nichée dans une région côtière fertile, elle bénéficie d’un climat tropical agréable tout au long de l’année.
L’architecture de Montecristi est un témoignage vivant de son passé colonial, avec ses bâtiments bien préservés et ses rues pavées étroites qui dégagent une ambiance paisible. Au cœur de la ville se trouve la Plaza Civica, où se dressent certains des édifices les plus emblématiques, dont la Basilica Nuestra Senora, une église catholique imposante.
Le musée d’Eloy Alfaro, du nom d’un leader politique et révolutionnaire équatorien du XIXe siècle, offre aux visiteurs l’opportunité d’explorer des expositions sur l’histoire de Montecristi et de découvrir son rôle dans l’histoire du pays. Perché sur une colline, le Mirador permet d’obtenir une vue panoramique saisissante sur Montecristi, la côte du Pacifique et les paysages environnants.
Cependant, la renommée de Montecristi réside principalement dans la fabrication du chapeau Panama, connu localement sous le nom de « paja toquilla ». Cette paille, originaire de la région côtière de l’Équateur, est réputée pour sa qualité exceptionnelle. Après avoir été blanchie, la paille est méticuleusement travaillée à la main par de nombreux artisans spécialisés de la ville. Les visiteurs ont ainsi l’opportunité unique de découvrir le processus de fabrication artisanal de ces célèbres chapeaux.
Parc National Cotopaxi
Localisé dans la province du Cotopaxi, à 70 kilomètres de Quito, le parc national du Cotopaxi s’étend sur 33 400 hectares et offre une diversité de sentiers de randonnée à explorer.
Avec ses 5 897 mètres, le volcan Cotopaxi est le deuxième plus haut d’Équateur, juste après le Chimborazo. Toujours en activité, il est possible de gravir ses pentes avec un guide en une journée. Les visiteurs peuvent entreprendre une randonnée jusqu’au refuge José Rivas, situé à environ 4 800 mètres d’altitude, offrant une vue imprenable sur les paysages environnants.
En outre, le parc national du Cotopaxi abrite une riche diversité d’espèces. On peut y apercevoir des condors majestueux, des canards, des mouettes des Andes, des pigeons, des colibris, ainsi que des mammifères tels que des lapins, des cerfs à queue blanche, des renards, des belettes et même des ours à lunettes. La variété de la vie sauvage offre aux visiteurs une expérience unique d’observation de la nature dans son environnement naturel.
Avenue des Volcans
L’Avenue des Volcans serpente le long de la partie centrale des Andes équatoriennes, traversant plusieurs provinces telles que Pichincha, Cotopaxi, Tungurahua et Chimborazo, offrant ainsi des panoramas spectaculaires sur les sommets majestueux des volcans qui jalonnent la vallée interandine.
S’étendant sur environ 325 kilomètres, cette voie essentielle propose une perspective saisissante sur une quarantaine de sommets de plus de 4 000 mètres d’altitude. Parmi eux se dressent les plus imposants et les plus majestueux volcans des Andes, couronnés de brume et de neiges éternelles.
Parcourue en voiture ou en bus, cette route emblématique traverse plusieurs sites emblématiques, dont le Parc National Cotopaxi, la Lagune de Quilotoa, le Parc National du volcan Sangay, le volcan Tungurahua, le volcan Altar, et enfin le volcan Chimborazo, le plus haut sommet du pays. Chacun de ces arrêts offre aux voyageurs l’occasion unique de découvrir la diversité naturelle et la splendeur des paysages équatoriens, des panoramas volcaniques aux lagunes d’altitude en passant par les parcs nationaux préservés.
Volcan Chimborazo
Le majestueux Volcan Chimborazo se dresse dans la partie centrale de l’Équateur, au cœur de la province de Chimborazo. Faisant partie de la célèbre cordillère des Andes, il se situe à environ 150 kilomètres au sud-ouest de la capitale Quito. Avec son impressionnante altitude de 6 268 mètres, il règne en tant que point culminant de l’Équateur et figure parmi les volcans actifs les plus élevés au monde.
Ce géant volcanique est orné de neiges éternelles, témoignant de son histoire millénaire. Sa dernière éruption remonte à plus de 10 000 ans, conférant à son sommet une aura de mystère et de grandeur. De plus, en raison de la forme particulière de la Terre, le sommet du Chimborazo est considéré comme le point le plus éloigné du centre de la planète, ce qui ajoute à son caractère fascinant et unique.
Les aventuriers intrépides peuvent atteindre les refuges du volcan en véhicule, avec le premier refuge perché à 4 800 mètres d’altitude. Pour ceux qui aspirent à un défi plus ardu, le deuxième refuge, situé à 5 000 mètres, nécessite une ascension à pied, offrant une expérience immersive au cœur de la nature.
Bien que l’ascension du Chimborazo soit réservée aux alpinistes aguerris en raison de son altitude vertigineuse, la Réserve Écologique du Chimborazo qui entoure le volcan offre une myriade de possibilités de randonnée et de trekking pour les visiteurs de tous niveaux. Que ce soit pour contempler la majesté du volcan depuis ses flancs ou pour explorer les paysages fascinants de la réserve, une aventure inoubliable attend ceux qui osent s’aventurer dans ces terres d’altitude.
Baños
Niché entre l’Amazonie et la majestueuse Cordillère des Andes, le village de Baños, souvent appelé Baños de Agua Santa, se déploie comme une oasis de nature et de détente. À seulement trois heures au sud de Quito, cette destination prisée de l’Équateur offre un éventail d’expériences captivantes.
Baignée dans une vallée luxuriante, Baños est enveloppée par une verdure luxuriante, des chutes d’eau envoûtantes et le volcan actif Tungurahua, qui culmine à 5000 mètres d’altitude. Surnommée la « Porte de l’Amazonie », la ville est stratégiquement située le long de la rivière Pastaza, dans le bassin de l’Amazone, invitant les voyageurs à explorer les merveilles de la jungle.
Au cœur de Baños, le centre-ville abrite des trésors tels que la Basilique, ornée de fresques en hommage à Notre Dame de l’Eau Bénite, ainsi qu’un zoo où les visiteurs peuvent observer une variété d’animaux de la jungle, du tapir au condor en passant par les singes.
La ville offre également un accès privilégié à une multitude de cascades époustouflantes. De la majestueuse cascade du Pailón del Diablo, haute de 80 mètres et accessible par un sentier de randonnée, à la romantique cascade de Manto de la Novia, où les visiteurs peuvent se rafraîchir dans ses eaux cristallines, Baños est un véritable paradis aquatique.
Pour une expérience encore plus exaltante, les aventuriers peuvent traverser le Rio Pastaza à bord d’une nacelle métallique suspendue près de la cascade Manto de La Novia, offrant des vues imprenables sur la région.
Mais Baños ne se contente pas de choyer les amoureux de la nature ; elle offre également une escapade relaxante dans ses thermes. La Piscina de la Virgen, nichée au pied de la cascade du Manto de la Novia, propose des vues à couper le souffle sur les montagnes environnantes, tandis que les thermes de la Virgen et de la Luna offrent des bassins d’eau chaude naturelle à différentes températures, favorisant relaxation et bien-être.
Le marché de Guamote
Au cœur des montagnes de la province de Chimborazo, dans la partie centrale de l’Équateur, se trouve le charmant village de Guamote. Situé à seulement 45 kilomètres au sud de la ville de Riobamba, Guamote offre un aperçu authentique de la vie traditionnelle dans les Andes équatoriennes, avec une population d’environ 10 000 habitants, principalement des communautés indigènes.
Mais ce qui distingue vraiment Guamote, c’est son marché hebdomadaire animé, un événement qui transforme chaque jeudi le village en un spectacle vivant de couleurs, de sons et d’odeurs. Les habitants des communautés environnantes affluent pour vendre leurs produits artisanaux, leurs fruits et légumes frais, ainsi que leur artisanat traditionnel.
Le marché de Guamote est organisé en trois pôles distincts, chacun offrant une expérience unique. Au cœur de la ville, le marché alimentaire propose une variété de produits cultivés localement, sous le grand haut-vent où les agriculteurs locaux exposent leurs récoltes. À proximité, le marché artisanal regorge de vêtements traditionnels et de tissus typiques, offrant aux visiteurs l’occasion d’acquérir des souvenirs uniques de leur séjour. En périphérie du village, le marché aux bestiaux est le théâtre d’une agitation incessante, où les marchands du territoire négocient avec passion le prix de leurs bêtes, créant un tableau animé de la vie rurale équatorienne.
Avec son marché vibrant et son ambiance traditionnelle, Guamote offre aux voyageurs une immersion captivante dans la culture indigène des Andes équatoriennes, où l’authenticité et la convivialité sont au rendez-vous chaque semaine.
La forêt nuageuse de Mindo
La forêt de brume de Mindo se niche dans les contreforts des Andes équatoriennes, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Quito. Située à proximité de la ville du même nom, habitée par 3 000 résidents, Mindo offre une retraite paisible loin du tumulte urbain.
Cet endroit dans lequel l’humidité se condense dans les températures plus fraîches des altitudes élevées, créant ainsi un brouillard mystérieux qui confère à la région son nom évocateur, regorge de réserves naturelles préservées, parmi lesquelles se distinguent la Réserve de la Paz de las Aves, où les passionnés d’ornithologie peuvent observer une multitude d’espèces d’oiseaux exotiques, et la Réserve de la Milpe, qui abonde en une biodiversité extraordinaire, tant au niveau de sa flore que de sa faune.
La région est également réputée pour ses nombreuses cascades, dont la Nambillo, qui réclame une petite randonnée pour être atteinte. Pour ceux en quête d’une vue panoramique époustouflante sur la forêt de brume et les montagnes environnantes, le téléphérique de Mindo offre une expérience unique, permettant d’admirer la beauté saisissante de la région depuis les hauteurs.
Depuis quelques années, une activité de « canopy » a vu le jour, permettant aux visiteurs de survoler la forêt accrochés à un filin par un harnais, offrant ainsi une expérience palpitante et mémorable.
Otavalo
A 90 kilomètres de Quito, au pied du volcan Otavalo se dévoile, tout d’abord de nuit dès notre arrivée, puis le lendemain matin, de bonne heure lorsque nous parcourons les rues de la ville, célèbre pour son nombre élevé d’habitants indigènes et pour son marché amérindien ancien, dans lequel la plupart des produits sont faits main.
Après avoir visité une belle petite église ainsi que le Parque del Condor qui permet de découvrir nombre d’espèces d’oiseaux, nous rejoignons le marché artisanal et chaque pas nous immerge un peu plus dans la richesse culturelle de la région.
Dès notre arrivée au marché artisanal, nous sommes éblouis par la profusion de couleurs, de motifs et de textures qui ornent les stands. Les vendeuses, vêtues de leurs costumes traditionnels aux teintes vives, ajoutent une touche de charme authentique à l’atmosphère animée de la place.
En parcourant les allées, nous sommes captivés par la diversité des produits artisanaux exposés : textiles tissés à la main, poteries décoratives, bijoux étincelants et bien d’autres trésors encore. Chaque stand offre une nouvelle surprise, témoignant du talent et du savoir-faire des artisans locaux.
Après avoir admiré les créations artisanales, nous nous dirigeons vers le marché alimentaire, où les étals débordent de fruits frais, de légumes colorés et d’épices parfumées. L’ambiance animée du marché nous transporte dans un tourbillon de saveurs et d’odeurs, nous invitant à goûter aux délices de la cuisine équatorienne.
Notre prochaine étape nous conduit au marché aux bestiaux, où nous sommes plongés dans l’effervescence du commerce agricole local. Les éleveurs et les acheteurs se côtoient, échangeant des négociations animées et des poignées de main chaleureuses. C’est un spectacle fascinant qui nous offre un aperçu authentique de la vie rurale en Équateur.
Au détour d’une rue, nous avons la chance de rencontrer des artisans qui travaillent le textile, perpétuant des traditions ancestrales de tissage et de broderie.
Leurs mains agiles manient les métiers à tisser avec une habileté remarquable, créant des motifs complexes et des designs uniques. Nous sommes émerveillés par leur passion et leur dévouement à leur métier.
Parc national Cayambe Coca
Le Parc National Cayambe, fondé en 1970 sous le nom de « Reserva Ecológica Cayambe Coca », représente une réserve naturelle d’une importance capitale en Équateur, enveloppant le majestueux volcan Cayambe, souvent qualifié, aux côtés du Chimborazo, comme le point le plus proche du soleil sur Terre, grâce à sa position privilégiée sur la ligne équatoriale.
Se hissant au rang de deuxième plus vaste parc national des Andes équatoriennes, avec une étendue dépassant les 4 000 km², il s’étend sur les provinces de Napo, Pichincha et Sucumbíos, dans la partie nord-est du pays. L’altitude y varie entre 600 et 5 790 mètres, offrant ainsi un panorama contrasté allant des montagnes enneigées aux sources d’eau chaude en altitude, en passant par les forêts tropicales humides du bassin de l’Amazone. La présence du volcan Cayambe et de la rivière Coca, principale artère de l’Amazonie, en font un lieu d’une richesse géologique et hydrographique exceptionnelle.
Pour les aventuriers intrépides, l’ascension du volcan Cayambe est une expérience inoubliable, bien que réservée aux randonneurs les plus chevronnés. Le parc offre également de nombreux sentiers de randonnée de divers niveaux de difficulté, permettant aux visiteurs de découvrir la diversité naturelle et la beauté époustouflante de la région. Pour franchir les rivières et les gorges, le parc est équipé de plusieurs ponts suspendus, offrant ainsi aux visiteurs une expérience unique au-dessus de la canopée de la forêt tropicale.
Cotacachi
Niché à une dizaine de kilomètres d’Otavalo, Cotacachi émerge comme un véritable joyau artisanal de l’Équateur. Célèbre pour son savoir-faire exceptionnel dans la production d’articles en cuir, ce village a su se forger une réputation mondiale grâce à la qualité haut de gamme de ses créations. Ses ateliers et ses boutiques offrent une plongée fascinante dans l’art du travail du cuir, permettant aux visiteurs de contempler les artisans à l’œuvre et d’acquérir des pièces uniques et authentiques.
Le parc central de Cotacachi constitue le cœur vibrant du village, un lieu de rencontre où la communauté se réunit pour savourer l’air frais et profiter de la vie en plein air. Bordé d’arbres majestueux, de bancs accueillants et de jardins verdoyants impeccablement entretenus, le parc offre un havre de paix à ses visiteurs.
À proximité, l’église locale se dresse fièrement, arborant une architecture remarquable. Sa façade immaculée, ornée de détails sculptés avec minutie, témoigne de son importance. À l’intérieur, les visiteurs sont accueillis par une décoration somptueuse, reflétant l’histoire et la culture riches de Cotacachi.
La Réserve Écologique Cotacachi Cayapas
Non loin du village éponyme, la Réserve Écologique Cotacachi Cayapas s’étend sur une superficie impressionnante de plus de 2 200 km2. Ce sanctuaire naturel englobe une diversité remarquable de paysages, allant des majestueuses forêts de montagne aux étendues de zones humides, en passant par les luxuriantes basses terres tropicales. Fondée en août 1968, cette réserve exceptionnelle abrite deux des volcans les plus emblématiques de la région : le Cotacachi et le Cayapas.
L’accès à la Réserve Écologique Cotacachi Cayapas est un défi en soi en raison de l’absence de routes praticables. La randonnée pédestre demeure ainsi la meilleure façon d’explorer les trésors cachés de ce territoire préservé.
Au cœur de cette réserve, une richesse naturelle éblouissante attend les visiteurs. La diversité végétale et animale est à son apogée, abritant de nombreuses espèces endémiques et d’autres en voie de disparition. En plus de sa biodiversité exceptionnelle, la réserve est également le foyer de plusieurs communautés autochtones qui vivent en symbiose avec la nature depuis des générations, perpétuant ainsi des traditions anciennes et préservant l’équilibre délicat de cet écosystème précieux.
La lagune Cuicocha (Réserve Écologique Cotacachi Cayapas)
Située dans la province d’Imbabura, à environ 13 kilomètres au nord-ouest de la ville d’Otavalo, cette lagune aux eaux turquoises repose paisiblement au creux du cratère du volcan Cotacachi. Nichée à une altitude de 3000 mètres, au fond d’une caldeira formée il y a plus de 3 000 ans, elle offre un spectacle naturel enchanteur. Deux petites îles émergent au centre du lac, dessinant la forme d’un cochon d’Inde, animal emblématique des lieux.
Un sentier circulaire d’environ 14 kilomètres serpente autour de la lagune, offrant aux visiteurs une randonnée panoramique le long de ses rives. Cette promenade permet d’apprécier pleinement la beauté sereine de ce joyau naturel. La boucle complète du lac peut être parcourue en environ 5 heures, mais il est également possible d’opter pour une partie de la balade à dos de cheval, ajoutant une touche d’aventure à cette expérience immersive.
La lagune et ses deux îlots font partie intégrante de la réserve écologique protégée de Cotacachi-Cayapas, un vaste territoire préservé s’étendant sur 2 450 km², depuis la côte pacifique jusqu’aux contreforts des Andes. Cette réserve offre un refuge vital pour une biodiversité exceptionnelle et représente un véritable trésor naturel de l’Équateur.
Le Parc National de Machalilla
Situé le long de la côte pacifique de l’Équateur, à environ trois heures de route de Guayaquil, le parc national Machalilla représente un véritable joyau de biodiversité. S’étendant sur 55 000 hectares, il abrite l’une des plus vastes forêts tropicales sèches d’Amérique Latine.
Ce parc national est également réputé pour sa richesse culturelle et archéologique. Il renferme des vestiges fascinants de l’histoire précolombienne de l’Équateur, notamment les ruines de la civilisation Manteña ainsi que celles des cultures Valdivia et Jama-Coaque.
Trois sites emblématiques méritent une visite dans le parc.
Agua Blanca, baptisé ainsi en raison d’une source sulfureuse, est l’un des plus anciens sites archéologiques d’Equateur, ses ruines remontant à la culture mantena entre le VIIe et le XIe siècle. Ce lieu historique comprend un petit musée et des vestiges fascinants à explorer.
Quant à Los Frailes, il s’agit d’une charmante petite baie isolée au sable blanc gris, prisée pour sa quiétude et la limpidité de ses eaux cristallines.
Au sein même du parc de Machalilla, l’île de la Plata se distingue comme un petit bijou détaché des Galápagos, souvent surnommé le « Galapagos du pauvre ». Il faut environ 1h30 de traversée en bateau pour la rejoindre.
Une fois sur l’île de Plata, une marche d’environ deux heures est nécessaire pour atteindre le point d’observation des baleines, site incontournable de l’île.
La lagune de Quilotoa
Nichée au cœur des majestueuses montagnes des Andes équatoriennes, la lagune de Quilotoa se dévoile comme un trésor naturel dans la province de Cotopaxi. À une altitude vertigineuse d’environ 3 914 mètres, cette étendue d’eau émeraude est le fruit de l’effondrement d’un ancien volcan, créant ainsi un cratère rempli d’une beauté saisissante.
Pour explorer ce joyau, des sentiers bien tracés permettent de descendre jusqu’au fond du cratère, offrant ainsi une expérience immersive au cœur de ce paysage spectaculaire. Le tour de la lagune, quant à lui, s’effectue à pied en environ cinq heures, offrant des panoramas à couper le souffle à chaque tournant.
Bien que la baignade soit interdite dans ses eaux sacrées, il est possible d’explorer le lac en pédalo, offrant ainsi une perspective unique sur sa splendeur éblouissante. Pour ceux qui préfèrent une ascension plus confortable, des ânes sont disponibles à la location, offrant une manière pittoresque de remonter les pentes abruptes du cratère.
Sur le versant sud-ouest du cratère, le charmant village éponyme de Quilotoa offre un havre de paix à une altitude impressionnante de 3920 mètres. Animé par un petit marché local, ce village propose également des auberges communautaires où les visiteurs peuvent savourer l’hospitalité chaleureuse des habitants. À proximité se trouve le village de Chugchilan, offrant une expérience similaire dans un cadre tout aussi enchanteur.
Ingapirca
A 85 kilomètres au nord de Cuenca, le site antique d’Ingapirca est un témoignage vivant de la présence inca en Équateur, datant de plus de cinq siècles. À travers ses vestiges impressionnants, il révèle l’ingéniosité architecturale et la grandeur de cette civilisation.
Le complexe architectural qui domine le site comprend divers éléments, notamment un temple dédié au soleil, des résidences, des places et des systèmes d’irrigation, offrant ainsi un aperçu fascinant de la vie quotidienne à l’époque inca. Le Temple de l’Inti Cancha, ou Temple du Soleil, se distingue comme une merveille d’ingénierie, construit avec des pierres soigneusement taillées et assemblées sans l’aide de mortier. Ses portes trapézoïdales caractéristiques témoignent du savoir-faire unique des bâtisseurs incas.
Vilcabamba
Vilcabamba, située à 48 kilomètres au sud de Loja, est nichée au cœur d’une vallée verdoyante. Elle est entourée de majestueuses montagnes et sa réputation dépasse largement ses frontières grâce à son climat doux et constant, propice à une vie paisible et sereine.
Perchée à 1 850 mètres d’altitude, Vilcabamba déploie sa place centrale, ornée d’une église emblématique, qui constitue le cœur vibrant de la communauté locale.
Le marché artisanal de Vilcabamba est un véritable trésor où se mêlent couleurs et senteurs. Les artisans locaux y exposent leurs créations, offrant aux visiteurs l’opportunité d’acquérir des textiles, des poteries et des bijoux uniques, empreints de l’âme et de la culture de la région.
Ibarra
Ibarra, surnommée la ville blanche, se trouve à environ 25 kilomètres au nord d’Otavalo.
Dévastée par le séisme de 1606, qui a laissé la ville en ruines, Ibarra a été reconstruite au fil des années, donnant naissance à un mélange harmonieux de styles architecturaux.
La cathédrale est ornée de douze chapelles, d’autels recouverts d’or et de tableaux de l’école de Quito. Quant à la basilique La Merced, elle se distingue par son architecture remarquable, avec ses ornements délicats et ses deux clochers uniques. D’autres églises, telles que La Dolorosa et l’église Jesus del Gran Poder, témoignent des ravages des catastrophes naturelles qui les ont touchées. Le Museo del Banco Central est également à ne pas manquer, offrant un aperçu des découvertes archéologiques réalisées dans les environs de la ville.
San Clemente
À quelques kilomètres de la ville d’Ibarra, se trouve le village de San Clemente, blotti dans les contreforts des Andes.
Réputé pour ses plantations de roses, qui prospèrent dans la région grâce à son climat idéal, le village attire les visiteurs en quête de beauté naturelle. Ils peuvent explorer les plantations et en apprendre davantage sur le processus de culture des roses, tout en achetant des fleurs fraîches auprès des producteurs locaux.
L’Amazonie équatorienne
Surnommée l’Oriente pour sa couverture de tout l’est du pays, l’Amazonie équatorienne s’étend sur une vaste étendue de mangroves et de forêts.
Habitée par seulement 3% de la population équatorienne, cette région abrite une flore et une faune uniques, comprenant des jaguars, des pumas, des singes siffleurs, des perroquets, des anacondas et bien d’autres espèces fascinantes.
Les rivières foisonnantes offrent la plus grande diversité de poissons au monde, tandis que la luxuriante végétation permet d’observer une multitude de mammifères, de reptiles et d’amphibiens, notamment les dauphins amazoniens, les crocodiles et les caïmans.
Des excursions dans la jungle sont proposées, offrant des activités telles que la baignade dans les fleuves, l’immersion dans la jungle, l’observation de la faune et l’apprentissage des plantes locales.
Des villages comme Puerto Misahualli, niché sur les rives du Río Napo, servent de points de départ pour des treks en Amazonie. Les réserves de Yasuni et de Cuyabeno, au cœur de l’Amazonie primaire, sont réputées pour leur préservation et offrent des rencontres uniques avec les communautés indigènes, comme les Huaorani.
Cuyabeno est la deuxième plus grande zone protégée en Equateur. Considérée comme le meilleur endroit pour repérer la faune, elle permet également de rencontrer la communauté des Sionas.
Pour rejoindre Cuyabeno, le plus simple est de prendre un vol domestique depuis Quito. Une fois arrivés à l’aéroport, vous pouvez réserver une nuit dans un lodge ; vous entrerez dans la réserve avec un piroguier qui viendra vous récupérer.
Situé à l’est de l’Équateur en Amazonie, le Parc National Yasuni, classé réserve de biosphère par l’UNESCO regroupe sur une surface de près de 10 000 km2 l’une des biodiversités les plus importantes et les plus riches de notre planète. Depuis 1989, le parc est classé en tant que réserve de la biosphère pour la variété de ses écosystèmes, de sa faune et de sa flore.
Le parc national Sangay
Le parc national Sangay se trouve sur la cordillère orientale des Andes en Équateur et est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983.
Cet espace protégé est l’un des sites les plus sauvages du pays tout en étant relativement accessible par la route. Il est dominé par trois majestueux volcans : l’Altar, le Tungurahua et le Sangay.
Traversé par plusieurs rivières et abritant de nombreuses cascades et lacs, le parc offre un paysage spectaculaire. L’ascension du volcan Sangay, au sud-est de Riobamba, est un défi qui demande une excellente condition physique et environ 6 jours de marche.
Le parc national Sangay est un sanctuaire pour une variété d’animaux, dont le puma, le jaguar, l’ours à lunettes et le condor des Andes. Sa richesse en biodiversité en fait un lieu d’observation privilégié pour les amoureux de la nature.
Le Qhapaq Nan, route principale des Andes
Le réseau de routes incas, serpentant à travers la Colombie, l’Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l’Argentine, s’étend sur plus de 30 000 kilomètres. Construits sur plusieurs siècles avant le XVIe siècle, ces chemins, souvent escarpés et dallés de pierre, permettaient aux voyageurs de l’empire Inca de traverser les régions hostiles des Andes avec moins de difficultés.
Reconnu comme Patrimoine mondial culturel par l’UNESCO en 2014, le Qhapaq Nan s’étend de Rumichaca, dans la province de Carchi au nord, jusqu’à Amaluza, dans la province de Loja au sud. Ce réseau de routes anciennes est un témoignage exceptionnel de l’ingéniosité et de l’ingénierie des Incas, et mérite une attention particulière pour son importance historique et culturelle.
Quito
Quito, la capitale de l’Équateur, est nichée dans les montagnes des Andes, à une altitude impressionnante de 2 850 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec une population d’environ 2,7 millions d’habitants, elle est la deuxième plus grande municipalité du pays après Guayaquil.
En y entrant à l’intérieur, tout d’abord de nuit, nous pouvons découvrir une ville aux nombreuses rues pavées qui joignent un mélange intéressant de styles coloniaux espagnols et d’influences indigènes, ce qui lui confère une atmosphère unique et un charme historique. La vieille ville de Quito, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, regorge de trésors architecturaux avec pour coeur, la place de l’indépendance appelée également Plaza Grande, sur laquelle nous nous rendons le lendemain de bonne heure.
Au centre de la place fleurie, se dresse une imposante statue : le monument aux héros, en la forme d’une femme vaillante tenant dans sa main droite une flamme.
La cathédrale métropolitaine de Quito, située sur le côté nord de la place, est l’un des monuments les plus remarquables de la ville. Cette cathédrale majestueuse, de style baroque, présente une façade élaborée avec des détails architecturaux élaborés, des colonnes finement sculptées et des sculptures religieuses ornées. Ses tours imposantes et son dôme central en font une structure impressionnante qui domine la place.
En face de la cathédrale se trouve le Palais présidentiel, également connu sous le nom de : Carondelet Palace. Ce bâtiment officiel abrite les bureaux du président de l’Équateur. De style colonial espagnol, le palais se distingue par son architecture élégante, ses balcons ornés et ses portes imposantes. Sa présence sur la place souligne l’importance politique de cet espace.
À côté de la cathédrale se trouve l’Evéché, un autre édifice religieux remarquable. Cette église, également de style baroque, présente des façades richement décorées avec des sculptures religieuses et des motifs complexes. L’évêché ajoute une dimension spirituelle à la place et renforce son caractère historique et culturel.
Non loin de la place se trouve La Merced, église coloniale la plus haute de la ville et l’église jésuite Compania de Jesus construite en un peu moins de 2 siècles et célèbre pour ses décorations en or. Le Teatro Sucre construit en 1878 est magnifiquement restaurée et accueille maintenant de nombreux spectacles.
En arrivant sur la place, une cérémonie militaire se déroule, remplissant l’air d’une atmosphère patriotique et solennelle.
Les hauts gradés militaires se tiennent avec fierté, tandis que des bannières flottent au vent, ajoutant une touche de grandeur à l’événement.
À proximité, quelques artisans de rue s’affairent à lustrer les chaussures des militaires, offrant un contraste fascinant entre la solennité de la cérémonie et l’aspect quotidien de la vie urbaine. Nous observons avec admiration leur habileté et leur dévouement à leur métier, reflétant la diversité et le dynamisme de la culture urbaine de Quito.
Nous devons grimper quelques rues assez pentues et après avoir traversé la Place San Francisco qui comporte un monastère éponyme ainsi qu’un musée et la Place Santo Domingo, nous rejoignons la Basilica del Voto Nacional, une magnifique basilique néogothique, l’une des plus grandes églises d’Amérique du Sud.
Ses flèches effilées et ses vitraux colorés en font un chef-d’œuvre architectural à ne pas manquer.
A l’aide d’un chauffeur de taxi, nous rejoignons ensuite le Panecillo, la colline qui surplombe la ville ; elle abrite la célèbre statue de la Vierge de Quito, qui domine l’horizon avec ses 41 mètres de hauteur.
Arrivés au sommet, nous sommes époustouflés par la vue spectaculaire qui s’offre à nous : les toits colorés de la ville s’étendent à perte de vue, encadrés par les majestueuses montagnes des Andes en arrière-plan.
De là-haut, nous ressentons un mélange d’émerveillement et de gratitude envers cette ville fascinante et ses habitants accueillants, dont une jeune femme au visage magnifique qui porte dans son dos son enfant de bas-âge.
Mitad del Mundo
A 26 kilomètres, au nord de Quito se trouve la ville de San Antonio de Pichincha, connue pour son emplacement sur l’équateur.
Afin de matérialiser cette ligne imaginaire qui sépare l’hémisphère sud de l’hémisphère nord, le site Mitad del Mundo a été construit pour en marquer l’emplacement exact en 1736.
Si depuis, des mesures GPS plus précises ont montré que la véritable ligne équatoriale se trouve à quelques centaines de mètres au nord du monument, le site reste cependant une attraction populaire pour les visiteurs.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par le monument imposant au centre du monde, une sphère majestueuse perchée sur un monolithe, qui se dresse fièrement au milieu d’un parc dont l’entrée est payante.
L’architecture rappelle un village colonial typique, ajoutant une touche de charme et d’authenticité à l’ensemble.
Nous arpentons les allées du parc, admirant les bâtiments colorés et la verdure luxuriante qui nous entoure. L’atmosphère est animée par l’effervescence des visiteurs, venus des quatre coins du globe pour découvrir ce lieu mythique.
À l’intérieur du monument, nous montons jusqu’au sommet pour profiter d’une vue panoramique saisissante sur les environs. La grandeur de la nature qui s’étend sous nos yeux nous laisse sans voix, tandis que nous réalisons l’importance symbolique de cet endroit.
Nous prenons également le temps d’explorer les deux musées du site. Le musée ethnographique nous plonge dans les riches traditions et cultures indigènes de l’Équateur, tandis que le musée scientifique Inti Ñan nous émerveille par ses expériences scientifiques ludiques qui mettent en lumière les phénomènes physiques liés à la latitude 0.
Conclusion
Ce pays aux multiples facettes nous a offert des expériences inoubliables, des paysages à couper le souffle, et des rencontres enrichissantes .
De la majesté des sommets enneigés des Andes, en passant par la beauté saisissante des grandes mégalopoles équatoriennes, nous avons été témoins de la richesse naturelle et culturelle de ce pays enchanteur.
Nous avons exploré des villes historiques imprégnées de traditions séculaires, où chaque rue raconte une histoire fascinante. Nous avons été émerveillés par la diversité des écosystèmes, des forêts tropicales luxuriantes aux volcans imposants, en passant par les plages de sable fin bordées par les eaux turquoise du Pacifique.
Nos rencontres avec les communautés indigènes nous ont permis de découvrir leurs modes de vie uniques et leur profond respect pour la nature qui les entoure. Nous avons été touchés par leur hospitalité chaleureuse et leur générosité sans bornes.
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