Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 500 photos montre intégralement notre découverte des îles Salomon afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, l’île de Guadalcanal.
Nous avons ainsi découvert les Fidji et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la deuxième partie de notre voyage aux îles Salomon, grâce à notre récit sur l’île de Savo.
Vol vers les îles Salomon
En provenance de l’Australie, plus précisément de Brisbane, nous nous apprêtons à prendre notre vol pour les Iles Salomon.
Nous embarquons après une heure d’attente avec la compagnie Air Salomon ; le vol dure 3 heures et coûte 300 euros. Nous décollons et nous en profitons pour remplir notre carte d’embarquement.
L’atterrissage à Honiara
Nous atterrissons.
Nous attendons que l’avion termine son tour de piste.
Nous sommes autorisés à descendre.
L’aéroport d’Honiara
Nous passons les contrôles de l’immigration ; en tant que Français, un visa de 1 mois nous est octroyé avec le sourire ; nous ne devons même pas présenter un billet retour, comme les guides de voyage nous ont enjoint à le faire.
Nous récupérons nos bagages. Nous quittons l’aéroport.
Trajet vers Honiara
Nous nous dirigeons à l’extérieur. Les voitures se louent en centre ville ; nous nous dirigeons vers les bus qui nous conduiront vers la ville d’Honiara.
Le bus arrive ; le trajet coûte 2 euros par personne.
C’est alors que nous faisons connaissance avec Mark Bero, un guide local qui habite Munda, mais travaille dans tout l’archipel. Mark est joignable au 00 677 87 80 588 ou sur son mail.
Mark demande 35 euros par jour et il s’avèrera être un guide exceptionnel. Grâce à lui, nous pourrons facilement aller au contact de la population et il sera toujours présent pour nous, n’hésitant pas à nous aider en cas de besoin. A recommander les yeux fermés.
Nous nous asseyons dans le bus.
Sur le bas côté de l’île de Guadalcanal sur laquelle nous nous trouvons, de nombreuses constructions. Des bouchons se forment à l’entrée de la ville. Le chauffeur nous arrête au centre ville. Nous effectuons quelques achats de bouteilles d’eau.
Face à nous, un casino. Les gens sont accueillants.
La découverte de notre hôtel
Nous nous dirigeons vers notre hôtel.
Nous avons réservé 5 nuits au King Salomon hôtel, un bel hôtel dont la nuitée revient à 100 euros, petit déjeuner compris.
Pour rejoindre notre chambre, nous devons prendre un petit funiculaire.
Notre chambre est magnifique.
Tout comme l’est la piscine qui se trouve dans le complexe.
Honiara
Premiers pas dans le centre
Nous rejoignons le centre ville ; nous nous arrêtons dans un distributeur.
Nous nous dirigeons ensuite vers un petit parc sur lequel de nombreux stands proposent des pièces d’artisanats locaux ainsi que des vêtements.
Nous contournons un bâtiment.
Le petit port
Nous avons une belle vue sur la mer des Salomon.
Nous admirons ce petit port qui ne pays pas de mine.
Le centre-ville
Nous repartons ensuite. Nous rejoignons le centre ville.
Plusieurs bâtiments intéressants agrémentent notre marche.
Nous rentrons dans une sorte de hall commercial couvert.
Nous nous dirigeons vers la société Dreamline car rental, qui est joignable au 00677 77 72 177 ou par son site Internet.
Pour la somme modique de 25 euros par jour, nous louons une petite voiture ; une caution de 100 euros est à déposer en liquide, caution que nous récupèrerons lorsque nous rendrons les clés en fin de semaine.
Nous traversons le centre ville d’Honiara qui n’est pas grand.
Le pays, un des plus pauvres d’Océanie reçoit de nombreuses aides des organismes mondiaux.
Nous nous dirigeons au marché central.
Beaucoup de monde dans les rues.
Le marché central
Nous entrons dans le marché.
Il s’agit là d’un véritable plaisir visuel.
De nombreux produits frais se vendent.
Nous avançons et découvrons un petit port de pêcheur.
Les pêcheurs amènent le poisson fraichement pêché.
Le poisson rejoint immédiatement les étals.
Nous quittons le marché.
La cathédrale de la ville
Nous visitons la cathédrale de la ville.
La rue principale
Nous retournons à notre hôtel.
De nombreux salomonais nous accueillent avec le sourire.
Nous faisons attention de regarder là où nous mettons les pieds ; certaines endroits dans la rue sont dangereux.
Nous visitons un centre de fabrication d’objets locaux.
Dans la rue principale d’Honiara, quelques musées peuvent en égayer la visite.
Ainsi qu’un monument commémoratif.
Nous dépassons un autre musée.
A notre gauche, la caserne de la police.
Une soirée détente
Nous nous détendons un peu dans notre hôtel.
Nous croisons un serveur qui nous fait halluciner ; il n’hésite pas en plein service à s’assoir et à déguster une noix de coco ; nous adorons cette scène sur-réaliste.
Nous décidons ensuite de marcher dans le centre ville. Nous mangeons dans un restaurant indien qui propose de bons petits plats pour quelques euros.
La nuit, peu de circulation dans les rues.
Route vers les chutes Tenaru
Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, nous rejoignons Mark en plein centre ville. Les commerçants en profitent pour nettoyer leur devanture de magasin.
Après avoir récupéré notre véhicule, nous faisons le plein d’essence et partons en direction des chutes Tenaru, les plus belles du pays.
Il nous faut nous diriger vers l’Est de l’île. Nous dépassons l’aéroport.
Sur le chemin, nous nous arrêtons.
Nous découvrons la partie la plus sauvage de l’île.
Nous continuons vers le coeur de l’île.
La visite d’une école
Nous garons notre véhicule aux abords d’une école.
Des élèves nous accueillent.
Nous visitons les salles de classe.
L’école reçoit des aides de l’Australie ; l’éducation pour les habitants est très important.
La directrice de l’école nous salue.
Les salles de classe sont en bon état.
Nous assistons ensuite à un entraînement de foot ball.
La reprise de la route
Nous reprenons la route.
Il nous faut une heure pour rejoindre le coeur de l’île.
Tout autour de nous, la verdure.
Nous croisons de gros camions chargés de bois.
Quelques maisons sont présentes sur le bas côté.
Scènes de vie
Dans une rivière, un enfant joue.
Il est rejoint par deux autres.
En nous enfonçons un peu dans la jungle, nous découvrons plusieurs enfants qui s’amusent avec une vieille caisse en bois. Le moment est attendrissant.
Nous reprenons notre route.
Trek vers les chutes Tenaru
Sur le chemin, nous devons payer 10 euros un guide qui doit nous accompagner vers les chutes qui sont difficiles d’accès. Sans le guide, impossible de trouver les chutes qui nécessitent près de 5 heures de marche en pleine forêt.
Le guide, un jeune homme vient dans notre voiture.
Nous nous garons sur un parking de fortune.
Nous avons une première rivière à traverser. Il faut savoir que le fleuve menant aux chutes sera à traverser une vingtaine de fois ; les chaussures doivent ainsi être faciles à retirer et à remettre.
A un instant, un villageois nous arrête ; un imbroglio fait que le guide qu’on nous a imposé n’est pas celui qui est normalement mandaté par la coutume pour rejoindre les chutes ; le vrai guide s’appelle Peter Saosa ; il est joignable au 00 677 73 70 130 et se trouve dans un village sur le chemin menant aux chutes.
Nous négocions avec Peter et il autorise notre guide à nous accompagner, et ce sans débourser un centime de plus.
Nous traversons le premier bras du fleuve.
Puis, un deuxième.
Nous nous enfonçons dans la jungle.
Le taux d’humidité est très important.
Nous regardons où nous mettons les pieds.
L’endroit est magnifique cependant.
Nous aurions tout de même pu prendre un peu plus d’eau.
Nous devons nous rationner en eau et en nourriture. Néanmoins dans certains villages, les habitants nous offrent des papayes afin de nous hydrater correctement.
Nous continuons de suivre le guide.
Sur la route, nous croisons une femme qui nettoie sa vaisselle à l’ancienne.
Un autre bras de fleuve à traverser.
Et encore un autre.
La jungle devient plus dense. Il ne faut surtout pas perdre le guide.
La nature est splendide. Un véritable paradis tropical.
Nous commençons à entendre le bruit de la chute d’eau.
Nous traversons une partie du fleuve sur sa longueur.
Nous rencontrons un autre village.
Il fait très chaud.
Une séance de pêche
Sur la route, nous croisons des pêcheurs traditionnels à main nue.
Nombre d’entre eux ne portent pas de vêtements.
Malgré leur art rudimentaire, ils parviennent à attraper des poissons.
Nous sommes à présent à une heure de marche des chutes.
Les chutes Tenaru
Nous atteignons enfin notre objectif.
Nous croisons un groupe d’adolescent qui nous salue.
Nous apercevons la chute Tenaru.
Elle est puissante. Il s’agit d’une des plus belles chutes du pays.
Nous recevons sur le visage quelques embruns.
Nous immortalisons ce moment. La chute est nichée dans une sorte de cavité circonscrite par de hautes falaises.
L’endroit est calme.
Mis à part quelques locaux, les touristes sont rares.
Nous profitons pleinement de ce moment.
Aux pieds de la chute, une sorte de lac dont l’eau bleu turquoise nous attire.
Nous nous baignons avec une grande envie.
Retour à Honiara
Après plusieurs heures passés sur place, nous reprenons le chemin du retour.
Nous croisons plusieurs villageois qui rentrent des champs.
En plein coeur de la forêt, un terrain de volley ball.
Nous reprenons notre véhicule pour retourner au centre ville d’Honiara.
Les plages de l’ouest
Après une nuit revigorante où nous avons pu nous restaurer, nous nous dirigeons vers les plages de l’île, situées dans la partie Ouest.
Toute la journée, nous profitons de cette farniente.
Le site est agréable.
Nous n’hésitons pas à plusieurs reprises à pratiquer le snorkelling dans la mer des Salomon.
Néanmoins, le sol marin est pauvre en corail.
Il nous faut nous éloigner du bord pour découvrir un fond plus intéressant et non écrasé par les pêcheurs.
Le soleil commence à se coucher ; il est temps de rentrer.
Une dernière brasse dans la mer des Salomon.
Nous en profitons avant que la nuit ne tombe, pour découvrir quelques trésors naturels.
Le spectacle traditionnel
Le soir sur le chemin, le guide nous a fait la surprise de nous emmener découvrir gratuitement un spectacle traditionnel.
Sur le bas côté, des enfants noirs aux cheveux blonds.
Leurs cheveux sont naturels ; cette blondeur est transmise génétiquement.
Les enfants sont espiègles et souriants.
Nous retournons à l’hôtel.
Les hauteurs d’Honiara
Quelques jours plus tard, après notre escapade sur l’île Savo, nous retournons au centre ville d’Honiara.
Nous grimpons dans les hauteurs pour découvrir le monument commémoratif de la guerre, les îles Salomon ayant été le théâtre du conflit dans le Pacifique entre les troupes américaines et japonaises.
Le monument contient de nombreuses indications historiques.
Nous avons une vue sur tout le centre ville.
Et nous nous régalons de ces nombreuses informations que nous découvrons.
L’endroit aspire au recueillement.
Le bidonville d’Honiara
Le lendemain matin, mark nous rejoint afin de nous faire découvrir un endroit dans lequel les touristes ne se rendent jamais : le bidonville d’Honiara.
Nous rendons notre véhicule loué et traversons la capitale à pied.
Nous entrons dans le bidonville.
Les embarcations sont de fortune.
L’endroit est très pauvre.
Les maisons sont faîtes avec les moyens du bord.
A nouveau, un groupe d’enfants vient à notre rencontre.
Ils nous entourent.
Leurs rires égayent la plage.
Nous découvrons des habitations insalubres.
De nombreux déchets traînent sur le sol. Mais, malgré tout, les habitants se sentant oubliés du gouvernement ont le sourire ; les gens qui s’installent dans ce bidonville font partis des îles les plus éloignées.
Il faut dire que les îles Salomon sont partagées entre plusieurs dizaines d’ethnies différentes.
Route vers l’aéroport
Sur une partie du front de mer, bien en aval du bidonville, une puanteur se laisse sentir ; il s’agit des eaux usées qui se déversent dans la mer.
Nous nous arrêtons dans une sorte de zone commerciale.
Nous mangeons un morceau et nous nous faisons couper les cheveux.
Un chauffeur de taxi nous emmène à l’aéroport pour quelques euros. Nous arrivons à l’aéroport.
L’aéroport d’Honiara
Nous embrassons chaleureusement notre guide ; il nous manque déjà.
Nous procédons à l’enregistrement de nos billets.
Nous patientons à l’extérieur de l’aéroport.
Nous passons les contrôles de sécurité.
Nous embarquons en direction de Sydney, en Australie.
Le départ des îles Salomon
Nous décollons.
Les îles Salomon s’éloignent.
L’Australie se trouve à présent sous nos pieds.