Réussir sa location de voiture aux Îles Féroé
Les îles Féroé, archipel sauvage niché au cœur de l’Atlantique Nord, offrent des paysages spectaculaires entre falaises vertigineuses, fjords profonds et villages aux toits d’herbe. Destination de rêve pour les amoureux de la nature et de la tranquillité, ces îles dévoilent un charme unique où se mêlent traditions nordiques et modernité. Que ce soit pour randonner à travers des vallées préservées, admirer les macareux moines perchés sur les falaises ou explorer des fjords embrumés, les îles Féroé promettent une aventure inoubliable. Pour profiter pleinement de cet archipel aux routes sinueuses et aux panoramas à couper le souffle, louer une voiture est le moyen idéal pour explorer chaque recoin et accéder aux lieux les plus reculés. Dans cet article, nous vous donnons tous les conseils nécessaires pour réussir votre location de voiture aux îles Féroé.
Louer une voiture aux îles Féroé garantit une liberté totale pour découvrir à votre rythme les paysages grandioses et les charmants villages de cet archipel nordique. Que ce soit pour rejoindre des falaises spectaculaires, traverser les tunnels sous-marins reliant les îles ou s’aventurer sur des routes panoramiques surplombant l’océan, disposer d’un véhicule facilite grandement l’exploration.
La location de voiture aux îles Féroé est simple et accessible, avec de nombreuses agences disponibles à l’aéroport de Vágar et dans la capitale Tórshavn. Vous aurez le choix entre des citadines pratiques pour circuler en ville, des SUV adaptés aux routes plus escarpées et même des véhicules équipés pour affronter les conditions climatiques parfois changeantes de l’archipel. Le réseau routier, bien entretenu et comprenant plusieurs ponts et tunnels reliant les îles principales, permet de voyager facilement entre les différents sites emblématiques.
Explorer les îles Féroé en voiture permet d’accéder aisément à des lieux incontournables comme les falaises de Vestmanna ou encore le village isolé de Saksun. Grâce à un itinéraire flexible, vous pourrez vous arrêter pour admirer un coucher de soleil sur l’Atlantique, savourer une spécialité locale dans un café traditionnel ou vous aventurer sur une route sinueuse menant à un fjord caché. Ainsi, louer une voiture aux îles Féroé est la meilleure manière de vivre une aventure authentique et inoubliable au cœur de ce joyau nordique.
Les îles Féroé disposent d’un réseau routier moderne qui s’est considérablement développé ces dernières années, notamment grâce à des tunnels sous-marins facilitant les déplacements entre les îles. Si la circulation est fluide et agréable, il convient néanmoins de rester vigilant, en raison des conditions météorologiques changeantes et des routes parfois étroites serpentant à flanc de falaise.
Pour découvrir la première partie de notre séjour dans les Îles Féroé, n’hésitez pas à vous rendre sur notre récit de voyage sur l’île de Vágar.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez notre récit de voyage sur la deuxième partie de notre voyage sur les îles de la région de Norderøernes avec les îles de Kunoy, Viðoy et Borðoy.
Vous pouvez également découvrir notre récit de voyage sur la troisième partie de notre séjour et l’île de Streymoy.
Vous pouvez également découvrir notre récit de voyage sur la quatrième partie de notre voyage et l‘île de Suðuroy au travers de ce lien.
La cinquième partie de notre voyage et l’île de Sandoy vous attend sur ce lien.
La dernière partie de notre voyage avec le récit complet de l’île d’Eysturoy vous attend ici.

La préparation du voyage
En préparant notre voyage aux îles Féroé, nous décidons d’explorer l’archipel en profondeur en faisant le tour complet des îles principales. Bien que les distances soient plus modestes que dans d’autres destinations que nous avons visitées, le réseau routier féroïen, d’environ 960 kilomètres, dont 500 kilomètres de routes nationales et 460 kilomètres de routes locales, est particulièrement bien développé. Il permet de rejoindre facilement les villages isolés et d’admirer les paysages spectaculaires qu’offrent les routes sinueuses serpentant entre montagnes abruptes, fjords et prairies verdoyantes.
Pour organiser notre voyage, nous commençons par réserver nos vols, puis nous nous concentrons sur les hébergements et les activités. Le choix d’hébergements aux îles Féroé étant limité et les prix des hôtels souvent élevés, nous optons pour des guest-houses et des appartements, avec un budget maximal de 80 euros la nuit. Afin d’optimiser nos déplacements, nous planifions nos nuitées de manière stratégique : la première nuit sur l’île de Vágar, la seconde sur l’île de Borðoy, puis le reste du séjour à Tórshavn, la capitale. Cette organisation nous permet non seulement de rayonner facilement à travers l’archipel, mais aussi d’éviter de payer plusieurs fois les tunnels sous-marins, qui relient certaines îles entre elles et qui peuvent rapidement faire grimper le budget.
Notre itinéraire débute par la découverte de l’île de Vágar, où nous explorons ses paysages emblématiques avant de rejoindre l’île de Borðoy. De là, nous consacrons le surlendemain à l’exploration des îles du nord, toutes accessibles entre elles via un pont gratuit. Toutefois, pour rejoindre l’île de Borðoy, nous devons emprunter deux tunnels sous-marins payants : le tunnel de Vágar et le tunnel de Borðoy. À partir du troisième jour, nous partons à la découverte de l’île de Streymoy, l’île de la capitale, puis embarquons sur un ferry en direction de l’île de Suðuroy, la plus méridionale des îles habitées de l’archipel. Après cette excursion, nous revenons à Tórshavn, avant de rejoindre l’île de Sandoy en empruntant son tunnel sous-marin récemment inauguré. Nous concluons notre périple avec la visite de l’île d‘Eysturoy, accessible directement depuis la capitale via un pont gratuit, ce qui nous évite de payer un autre tunnel sous-marin.
Afin de parcourir les routes escarpées et de nous déplacer confortablement, nous réservons un véhicule de location. Emmener le nôtre depuis le Danemark nous aurait pris bien plus de temps (3 jours de ferry approximativement). Bien que les routes des îles Féroé soient globalement en excellent état, nous préférons opter pour un véhicule robuste afin d’explorer sans contrainte les coins les plus reculés. Après réflexion, nous choisissons un Suzuki Vitara automatique, bien adapté aux conditions locales. Le coût de cette location reste raisonnable, avoisinant les 300 euros pour la durée de notre séjour.
Pour cette location, nous faisons une nouvelle fois confiance à BSP Auto, une agence avec laquelle nous avons déjà eu plusieurs expériences positives. Leur offre compétitive et la qualité de leurs véhicules nous permettent de profiter pleinement de notre road trip à travers les paysages grandioses des îles Féroé, en toute sérénité.

BSP auto, un loueur international fiable et sécurisé
BSP auto est noté 9/10 au travers des avis certifiés ; l’agence collabore avec de nombreux guides et agences de voyage. BSP auto est une centrale de réservation qui permet grâce à un moteur en ligne simple et efficace de réserver un véhicule dans le monde entier en permettant à ses clients de comparer les offres des plus grands loueurs professionnels et en ce sens, dénicher le meilleur tarif.
Grâce au site Internet de l’agence, les voyageurs peuvent louer une voiture pour un prix optimisé, en remplissant un formulaire simplifié en ligne, après avoir choisi parmi les nombreux loueurs proposés, l’entreprise locale qui répondra au mieux aux critères escomptés.
Avec le comparateur proposé par l’agence, les clients ont ainsi la garantie de bénéficier de tarifs avantageux pouvant être filtrés en prenant en compte nombre de services exclusifs : kilométrage illimité, annulation, assurance complète.
BSP Auto est implantée à Paris au 38, avenue du général Michel Bizot, dans le douzième arrondissement ; l’agence est enregistrée au RCS de Paris sous le n° 417 509 775.
BSP Auto est titulaire de la licence d’agent de voyages n° LI 075050035 et a déposé une garantie financière auprès de GROUPAMA assurance.
Le loueur possède une plateforme téléphonique ouverte 7 jours sur 7 de 9 h à 20 h en semaine et de 9 h à 19 h le Week-end et les jours fériés. La plateforme est joignable au 01 86 26 90 80 pour la France et au 00 33 1 43 46 20 74 pour l’étranger.

Les modalités de la réservation pour réussir notre road trip
Étant donné que nous avons déjà réservé avec l’agence BSP auto, nous connaissons son site Internet que nous trouvons ergonomique et facile d’accès.
A l’instar de notre première location avec le loueur, nous écrivons en plein cœur de l’écran, la date de notre location, l’heure et le nom de l’aéroport. Pour les Îles Féroé, ce sera l’aéroport de Vágar qui comprend l’unique aéroport international du pays.
Immédiatement, nous voyons apparaître à l’écran, toute une série de véhicule en provenance de nombreux loueurs, avec comme possibilité de choix :
Les catégories : mini-éco, économique, compacte, routière, grande routière, monospace, prestige et SUV.
Les critères : kilométrage illimité, boîte automatique, le nombre de places, le lieu de récupération du véhicule.
Le moteur : thermique ou électrique.
Les packages : standard ou Zero franchise.
Les loueurs locaux.
A l’instar des pays européens qui possèdent un réseau routier correct, les Îles Féroé dépendant du Danemark est bien dotée en infrastructure de circulation.
Quand bien même, le pays dispose d’un réseau routier correct, il est composé de nombreuses routes sinueuses, nous faisant opter pour la catégorie SUV ou 4/4.
Nous bénéficions ainsi d’une boîte automatique, de la climatisation (du fait des températures froides que nous allons rencontrer) et des kilomètres illimités. Nous choisissons également de souscrire à l’assurance Allianz qui permet d’être intégralement remboursé de tout dommage sur le véhicule.
Par contre, nous choisissons de ne pas louer de GPS, les îles Féroé étant un territoire intégré considéré comme européen par notre fournisseur mobile, notre forfait téléphonique est valable dans le pays, ce qui nous permettra d’avoir accès à Google Maps pour nous repérer.
Nous sommes également informés qu’un dépôt de garantie sera bloqué sur notre carte par le loueur, mais pas débité. Et ce afin de payer les éventuels dommages ou autres montants : tunnel, amendes ou frais de carburant.
Nous apprenons également que si nous ne récupérons pas notre location ou que si nous l’annulons moins de 48 heures avant la date d’arrivée, des frais de 50 euros nous seront retirés. Une somme assez faible.

La réception du véhicule à l’aéroport
Après une longue journée et trois vols, nous atterrissons enfin à l’aéroport de Vágar, point d’entrée principal des îles Féroé. Fatigués mais impatients de débuter notre aventure, nous rejoignons le hall central et récupérons nos bagages près de la sortie. Cependant, après une attente de 30 minutes, nous apprenons que deux de nos valises ne sont pas arrivées. Elles sont probablement bloquées à Amsterdam, un problème récurrent sur cette route aérienne. On nous assure qu’elles nous seront restituées dans la semaine, ce qui n’atténue pas notre frustration. Pestant contre la compagnie Atlantic Airways, qui n’y est certainement pour rien, nous quittons l’aéroport plus légers que prévu, avec l’essentiel en main.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bâtiment des agences de location, situé juste à côté de l’aéroport. À cette heure tardive, la plupart des comptoirs sont fermés, les volets baissés, mais nous trouvons notre agence, Budget, toujours ouverte. Une jeune femme, souriante et enjouée, nous accueille. D’origine islandaise, elle nous rassure immédiatement sur nos bagages et nous explique les formalités de location.
Elle nous propose une assurance complémentaire à 10 euros par jour, qui nous permet d’éviter une caution de 1000 euros bloquée sur notre carte bancaire. L’offre est intéressante, et nous l’acceptons. Elle nous informe également qu’un montant de 300 euros sera bloqué pour couvrir l’usage des tunnels sous-marins payants, un système automatisé qui prélève directement les frais de péage sur la carte bancaire associée à la voiture.

Elle nous présente également les quatre tunnels payants que nous devrons peut-être emprunter : Vágatunnilin qui relie l’île de Vágar à l’île de Streymoy ; Eysturoyartunnilin qui relie l’île de Streymoy à deux lieux de l’île d’Eysturoy ; Sandoyartunnilin qui relie relie l’île de Streymoy à l’île de Sandoy et Norðoyatunnilin qui relie l’île d‘Eysturoy à l’île de Borðoy.
Elle nous remet les clés d’un Suzuki Vitara, un SUV bien adapté aux routes sinueuses et parfois exposées aux conditions météorologiques extrêmes des îles Féroé. Bien qu’il ait déjà quelques kilomètres au compteur, il nous convient parfaitement.
Nous signons le contrat de location, qui indique plusieurs marques et rayures déjà présentes sur la voiture. Notre interlocutrice nous précise que comme nous n’avons pas de caution déposée, nous n’avons pas à nous en soucier. Rassurés, nous récupérons nos affaires et sortons du bâtiment.
Contrairement aux autres locations où nous devons traverser un parking éloigné, ici, le véhicule est garé juste devant l’agence, ce qui nous permet de prendre la route immédiatement. Nous ne prenons pas la peine de faire le tour du véhicule comme nous en avons l’habitude et quittons l’aéroport de Vágar, prêts à entamer notre road trip féroïen.

Les routes aux Îles Féroé
Le réseau routier des Îles Féroé est remarquablement bien structuré et permet une circulation fluide et efficace à travers l’ensemble de l’archipel. Malgré des conditions climatiques parfois extrêmes, avec des vents violents, des pluies fréquentes et des épisodes de neige en hiver, les routes féroïennes sont généralement bien entretenues, ce qui assure des déplacements sûrs et relativement confortables. Le réseau est composé de plusieurs types de routes, chacune ayant ses spécificités en termes d’infrastructure, de conditions d’entretien et de limitations de vitesse adaptées aux reliefs et aux exigences locales.

Les routes nationales
Les routes nationales constituent l’ossature principale du réseau routier féroïen. Elles relient les grandes localités entre elles et assurent la continuité des déplacements sur l’ensemble du territoire. Ces routes sont bien entretenues tout au long de l’année, et des opérations régulières de déneigement et de salage sont mises en place pendant l’hiver afin de garantir une circulation aussi fluide que possible. Même en cas de fortes précipitations ou de vents violents, ces axes restent prioritaires pour le passage des véhicules, assurant ainsi une liaison fiable entre les îles principales.
La limitation de vitesse y est fixée à 80 km/h, bien que dans la pratique, les conditions météorologiques et la configuration sinueuse du terrain obligent souvent les conducteurs à rouler plus lentement. Les tunnels sous-marins et les ponts qui relient certaines îles sont également intégrés à ce réseau, ce qui permet d’éviter les longues traversées en ferry et de gagner un temps précieux lors des déplacements.

Les routes locales
Les routes locales, gérées par les différentes communes, permettent de desservir les localités plus isolées, souvent situées dans des vallées profondes ou au pied de reliefs escarpés. Bien que ces routes soient généralement en bon état, certaines portions peuvent être plus étroites et ne disposent parfois que d’une seule voie avec des espaces aménagés pour permettre aux véhicules de se croiser. Ces sections exigent donc une conduite prudente et attentive, d’autant plus que les conditions climatiques peuvent rapidement faire évoluer l’état de la chaussée.
Par ailleurs, certaines routes locales peuvent être endommagées par les conditions climatiques hivernales. Les périodes de gel et de fortes précipitations favorisent la formation de nids-de-poule, rendant la conduite plus délicate. C’est pourquoi la vitesse y est limitée à 60 km/h, une restriction qui s’adapte bien aux courbes serrées et aux reliefs souvent accidentés de l’archipel.

Les routes de tunnel
Les routes de tunnel aux îles Féroé permettent de relier efficacement les différentes îles et de traverser les reliefs escarpés de l’archipel. Bien que ces infrastructures soient essentielles au réseau routier, certaines portions ne disposent que d’une seule voie de circulation avec des emplacements aménagés pour permettre aux véhicules de se croiser. Dans ces tunnels à sens unique, il est impératif de respecter les règles de priorité en se plaçant sur le bas-côté dans les zones prévues à cet effet. Par ailleurs, si les tunnels inter-îles sont modernes et bien éclairés, les plus petits manquent souvent d’éclairage, ce qui impose une conduite prudente et une vitesse adaptée aux conditions de visibilité.

Dans ces tunnels, la vitesse est réglementée afin d’assurer la sécurité des conducteurs. Elle est limitée à 80 km/h dans les plus grands et à 60 km/h dans les tunnels plus étroits. Ces restrictions permettent de mieux gérer les croisements et d’anticiper d’éventuelles difficultés, notamment dans les tunnels sombres où la visibilité est réduite. Il convient donc d’adapter son allure et de ne jamais s’arrêter à l’intérieur, sauf en cas d’urgence.

Les routes de montagne
Les routes de montagne sont parmi les plus difficiles à emprunter, en particulier durant l’hiver. Ces axes serpentent à travers des zones escarpées et offrent des vues spectaculaires sur les paysages environnants, mais ils peuvent aussi être exposés aux intempéries, rendant la conduite plus risquée. En cas de fortes chutes de neige ou de tempêtes, voire durant certaines périodes, certaines de ces routes peuvent être temporairement fermées, un panneau interdisant alors la circulation à l’exception des riverains.

Sur les routes de montagnes et sur les routes à forte déclivité, le véhicule descendant doit s’arrêter à temps le premier. Si le croisement est impossible et qu’il est nécessaire de reculer, le plus léger des deux doit s’en acquitter, ou celui qui n’a aucun autre véhicule derrière lui. |
Il est essentiel de respecter ces indications, car certaines portions ne sont pas toujours déneigées ou dégagées, ce qui peut rapidement les rendre impraticables. De plus, la présence fréquente de verglas nécessite une conduite extrêmement prudente. Bien que la vitesse y soit également limitée à 60 km/h, il est souvent plus raisonnable de rouler bien en dessous de cette limite, en particulier dans les virages serrés et les descentes abruptes.

Les routes en agglomération
Les routes d’agglomération assurent la circulation au sein des villes et villages des Îles Féroé. Bien entretenues et bien signalées, elles permettent un trafic fluide et sécurisé, même dans les conditions météorologiques difficiles qui peuvent affecter l’archipel. Ces routes sont limitées à 50 km/h, une vitesse adaptée à la taille réduite des agglomérations et à la présence fréquente de piétons et de cyclistes.
Dans les zones sensibles, comme aux abords des écoles, des places publiques ou des quartiers résidentiels, la vitesse est souvent réduite à 30 km/h pour garantir une meilleure sécurité. Ces routes sont généralement bien balisées et éclairées, ce qui facilite les déplacements en soirée ou par faible visibilité, une situation courante en raison du climat océanique qui enveloppe l’archipel de brume et de précipitations fréquentes.

La conduite aux Îles Féroé
La conduite aux Îles Féroé est une expérience sereine et agréable, rendue possible par un réseau routier bien entretenu et un respect exemplaire des règles de circulation. Les routes, largement goudronnées et modernes, permettent de se déplacer facilement à travers l’archipel, offrant un confort appréciable pour les automobilistes. Contrairement à certaines régions plus reculées d’Europe du Nord, où l’état des routes peut être plus aléatoire, les infrastructures féroïennes sont bien balisées et régulièrement entretenues, garantissant une circulation fluide et sécurisée.
Seules quelques exceptions subsistent, notamment aux abords de certains sentiers de randonnée, où les pistes non goudronnées demandent une conduite plus attentive. Cependant, si la qualité des routes est excellente, les conditions météorologiques spécifiques à l’archipel exigent une vigilance accrue de la part des conducteurs.
Au travers de leur emplacement, les Îles Féroé sont soumises à un climat extrêmement changeant. Il n’est pas rare qu’un grand ciel bleu laisse soudainement place à un brouillard dense, réduisant considérablement la visibilité sur la route. Par conséquent, les feux de croisement doivent être allumés en permanence, de jour comme de nuit, aussi bien sur les routes isolées qu’en centre-ville, notamment à Tórshavn.
Le vent est un autre facteur à ne pas sous-estimer : certaines zones exposées, comme les cols et les ponts, sont fréquemment balayées par des rafales puissantes pouvant déstabiliser un véhicule. Dans ce contexte, les automobilistes adoptent naturellement une conduite prudente et ajustent leur vitesse aux conditions climatiques. La vitesse maximale autorisée ne dépasse jamais 80 km/h, mais la majorité des conducteurs roulent souvent en dessous de cette limite lorsque les circonstances l’exigent.
Un élément incontournable de la conduite aux Îles Féroé est la présence d’animaux sur la chaussée, notamment les nombreux moutons qui se déplacent en toute liberté sur l’archipel. Peu impressionnés par les voitures, ils traversent souvent la route sans prévenir, rendant nécessaire une vigilance constante. Les conducteurs locaux ont intégré cette réalité et ralentissent instinctivement à leur approche, d’autant plus qu’un mouton solitaire est souvent suivi de plusieurs autres. De même, certaines espèces d’oiseaux, peu habituées à la circulation, peuvent se poser sur la chaussée et nécessitent une attention particulière. Cette cohabitation entre la nature et les automobilistes illustre parfaitement le respect mutuel qui caractérise la conduite féroïenne.

Une autre spécificité locale concerne la traversée de tunnels, parfois étroits et à sens unique, nécessitant de s’arrêter dans des espaces de croisement prévus à cet effet. Ce type d’infrastructure, bien que peu courant ailleurs, est parfaitement maîtrisé par les conducteurs féroïens, qui font preuve d’une patience exemplaire et respectent scrupuleusement les règles de priorité qui pour certains tunnels à une voie de circulation donne primauté à une des deux directions. Néanmoins, des voies de stationnement sont présents dans ces tunnels lors du passage entre 2 véhicules.
En hiver, les routes de montagne peuvent être enneigées ou verglacées, et certaines ne sont pas systématiquement déneigées, entraînant des fermetures temporaires. Là encore, la prudence est de rigueur, et les conducteurs locaux font preuve d’un calme et d’une courtoisie remarquables. Aucun klaxon inutile, aucune impatience, aucun comportement agressif : aux Îles Féroé, la conduite est avant tout un exercice de respect et de maîtrise, où chaque automobiliste contribue à la sécurité et à la sérénité de tous.
Il convient de préciser que les contrôles routiers sont rares sur les îles. Les radars sont absents, quant bien même une surveillance vidéo est effectuée sur les routes nationales. Néanmoins, la sinuosité des routes empêche toute vitesse excessive…ou du moins, la limite.

La circulation dans les îles
Aux Îles Féroé, la conduite est une expérience fluide et agréable, facilitée par l’absence totale de péages sur les routes terrestres. Que l’on circule sur les routes principales reliant les grandes localités, sur les axes secondaires desservant des villages plus reculés, ou encore sur les routes locales serpentant entre les fjords et les vallées, aucun droit de passage n’est exigé. Cette politique, mise en place par les autorités locales, vise à encourager la mobilité des habitants et à favoriser le tourisme en garantissant une accessibilité optimale aux visiteurs. Grâce à cette gratuité, les déplacements entre les différentes parties de l’archipel sont simplifiés, offrant ainsi à chacun la possibilité d’explorer librement les paysages grandioses de cette région unique.
L’entretien du réseau routier est assuré par les autorités locales, qui privilégient d’autres sources de financement plutôt que de taxer directement les automobilistes. Cette approche permet de maintenir des routes en excellent état tout en évitant les ralentissements liés aux barrières de péage. La circulation en est d’autant plus fluide, et les infrastructures routières garantissent des liaisons efficaces entre les principales zones habitées. Cette accessibilité sans entrave profite également aux activités économiques et sociales : les entreprises locales peuvent plus facilement transporter leurs marchandises, et les habitants peuvent se déplacer librement pour le travail, les loisirs ou les services du quotidien.
L’une des spécificités notables des Îles Féroé est l’existence de nombreux tunnels routiers, creusés à travers les montagnes pour relier les îles entre elles. Ces infrastructures, véritable prouesse technique, permettent de réduire considérablement les temps de trajet et d’assurer une connexion permanente entre les différentes localités, y compris celles qui étaient autrefois accessibles uniquement par ferry. Tous ces tunnels sont entièrement gratuits et permettent souvent de desservir des localités même faiblement peuplées.
Ainsi, la politique de circulation aux Îles Féroé reflète une volonté de favoriser une mobilité fluide et accessible à tous. L’absence de péages terrestres, combinée à un réseau routier bien entretenu et à des tunnels facilitant les liaisons interinsulaires, fait de la conduite sur l’archipel une expérience sereine et agréable. Ce cadre, où la nature majestueuse se conjugue à des infrastructures modernes et bien pensées, renforce l’attractivité des Îles Féroé, aussi bien pour ses habitants que pour les voyageurs en quête de découvertes inoubliables.

La circulation entre les îles
Situées en plein cœur de l’Atlantique Nord, les îles Féroé ont su relever un défi de taille : garantir une mobilité fluide entre les différentes îles malgré un environnement naturel exigeant. Confrontées aux caprices météorologiques, aux eaux tumultueuses et aux reliefs escarpés, les autorités féroïennes ont mis en place des infrastructures modernes pour désenclaver leur territoire. Grâce à un réseau d’ouvrages impressionnants, combinant tunnels sous-marins, ponts et ferrys, la circulation dans l’archipel est aujourd’hui optimisée et accessible. Ces efforts permettent aux habitants de vaquer à leurs occupations quotidiennes avec une plus grande facilité et aux visiteurs de parcourir l’archipel sans difficulté.
Grâce à des infrastructures modernes et adaptées à un environnement insulaire difficile, les îles Féroé ont su relever le défi de la connectivité. Les tunnels sous-marins, bien que payants, offrent des gains de temps considérables et assurent des liaisons fiables. Les ponts gratuits permettent une mobilité sans contrainte financière, et les ferrys continuent d’être indispensables pour les îles les plus reculées. Ce réseau de transport diversifié témoigne d’une volonté de maîtriser les défis naturels et de garantir aux habitants et aux visiteurs une accessibilité optimale sur l’ensemble de l’archipel.

Les tunnels sous-marins : une connexion essentielle entre les îles
Les tunnels sous-marins constituent une avancée majeure pour la connectivité des îles Féroé. Ils offrent une alternative aux ferrys en supprimant la dépendance aux conditions climatiques et en réduisant considérablement les temps de trajet. En 2025, plusieurs tunnels facilitent ainsi les déplacements entre les principales îles de l’archipel et un nouveau projet qui permettra de rejoindre l’île de Suðuroy en partant de l’île de Sandoy est en cours de développement.
Le Vágatunnilin, en service depuis 2002, relie l’île de Streymoy à l’île de Vágar. Long de 4 kilomètres, il permet d’accéder rapidement à l’île où se trouve l’aéroport international des Féroé. L’accès à ce tunnel est payant, avec un tarif de 50 couronnes l’aller, un coût modéré au regard du service rendu.
L’Eysturoyartunnilin, ouvert en 2020, est l’un des plus longs tunnels sous-marin de l’archipel avec ses 11 kilomètres. Reliant l’île de Streymoy à l’île d’Eysturoy, il est célèbre pour son rond-point sous-marin, une véritable prouesse architecturale. Son utilisation permet de diviser par deux le temps de trajet entre certaines localités et réduit de manière significative la congestion du réseau routier. Cependant, son utilisation est plus onéreuse que celle des autres tunnels : 175 couronnes pour un trajet entre Strendur et Hvítanes, et 125 couronnes entre Strendur et Runavík.
Le Sandoyartunnilin, mis en service en 2023, est une autre infrastructure d’envergure. Avec ses 11 kilomètres de long, il relie l’île de Streymoy à l’île de Sandoy, autrefois accessible uniquement par ferry. Ce tunnel représente un investissement stratégique pour désenclaver cette île, avec un tarif aller-retour de 350 couronnes.
Enfin, le Norðoyatunnilin, en service depuis 2006, assure la connexion entre l’île d’Eysturoy et l’île de Borðoy sur 4 kilomètres. Ce tunnel, essentiel pour l’économie et le quotidien des habitants de Klaksvík, la deuxième ville des îles Féroé, est également payant, avec un coût de 50 couronnes par trajet.
Le paiement des tunnels est simplifié grâce aux sociétés de location de voitures, qui prélèvent directement les frais sur la carte bancaire des conducteurs, évitant ainsi les arrêts aux péages. Pour toute information complémentaire, les visiteurs peuvent consulter le site officiel des infrastructures féroïennes.

Les ponts gratuits : une alternative aux tunnels sous-marins
En complément des tunnels sous-marins, plusieurs ponts ont été construits pour relier certaines îles sans frais supplémentaires. Ces infrastructures sont financées et entretenues par l’État féroïen, garantissant une circulation fluide et continue.
L’île de Kunoy est accessible depuis l’île de Borðoy grâce à un pont gratuit, une infrastructure essentielle pour les habitants de cette petite île montagneuse. De même, l’île de Viðoy est reliée à l’île de Borðoy par un autre pont, facilitant l’accès aux localités septentrionales de l’archipel.
Le pont le plus notable est sans doute le pont d’Oyrarbakki, qui relie l’île d’Eysturoy à l’île de Streymoy. Offrant une alternative terrestre sans coût aux tunnels sous-marins, il est particulièrement apprécié des résidents et des visiteurs. Sa gratuité permet de garantir une fluidité de la circulation et constitue un atout important pour la mobilité interinsulaire.
Ces ponts jouent un rôle crucial dans l’aménagement du territoire en offrant aux usagers un accès rapide et pratique aux différentes îles. Ils permettent de réduire la dépendance aux tunnels payants et aux ferrys, offrant une solution efficace et gratuite aux déplacements quotidiens.

Les ferrys : un transport indispensable pour les îles non reliées
Les îles Féroé, sont composées de 18 îles principales, dont certaines ne sont pas reliées par des ponts ou des tunnels. Pour pallier cette contrainte naturelle, un réseau de ferrys assure une connectivité essentielle entre ces territoires isolés. Ces liaisons maritimes permettent non seulement aux habitants de se déplacer aisément, mais aussi aux visiteurs de découvrir des paysages uniques, souvent inaccessibles autrement.

Parmi les nombreuses liaisons maritimes des îles Féroé, certaines sont particulièrement essentielles pour la mobilité quotidienne. Le ferry vers Suðuroy, le Smyril M/S, est l’une des principales lignes maritimes de l’archipel. Il relie Tórshavn à Suðuroy avec deux à trois départs quotidiens. Le trajet dure environ deux heures et les tarifs sont de 129 couronnes pour un véhicule avec chauffeur, 80 couronnes pour un adulte et 40 couronnes pour un enfant.
Comment prendre correctement le ferry vers Suðuroy ? Voyager vers Suðuroy en ferry est une expérience fluide et bien organisée, permettant aux passagers de profiter d’une traversée agréable tout en découvrant les paysages maritimes des îles Féroé. Le départ s’effectue depuis le port de Tórshavn, où plusieurs files sont mises en place afin d’optimiser l’embarquement. En arrivant en voiture au terminal, les conducteurs sont dirigés vers l’une des cinq lignes dédiées : une file est réservée aux personnes n’ayant pas effectué de réservation, deux sont spécifiquement destinées aux résidents, et deux autres sont prévues pour ceux ayant réservé leur passage en ligne. Il est important de noter que les piétons ne peuvent pas réserver leur billet à l’avance et doivent simplement se présenter au terminal avant le départ ; ils doivent en outre descendre du véhicule s’ils sont majeurs et ne bénéficient pas d’une situation particulière : handicap ou accompagnant d’une personne à mobilité réduite. Mais dans les faits, cette condition n’est pas vérifiée. Une fois l’ordre d’embarquement annoncé, les véhicules avancent sur la rampe d’accès au ferry sous la supervision des agents maritimes. À l’intérieur du bateau, il est nécessaire de suivre scrupuleusement leurs indications pour garer son véhicule de manière ordonnée. Contrairement aux petits ferrys où le conducteur peut rester dans son véhicule, ici, il est impératif de verrouiller sa voiture avant de rejoindre les ponts supérieurs. Après avoir quitté le pont garage, les passagers doivent s’acquitter du paiement de leur traversée. Lors de la montée à bord, un système de lecture automatique a enregistré la plaque d’immatriculation du véhicule, facilitant ainsi le règlement au comptoir du ferry. Il est donc essentiel que le conducteur ait pris une photo de sa plaque avant l’embarquement, car cette information sera requise pour finaliser la transaction. Le tarif s’élève à 129 couronnes pour un véhicule incluant le conducteur. Une fois le paiement effectué, la plaque d’immatriculation est retirée du système, attestant de la régularisation du passage. Durant la traversée, les passagers ont le choix entre plusieurs options pour occuper leur temps. Les ponts extérieurs restent accessibles, offrant une vue imprenable sur les îles environnantes qui défilent au rythme du ferry. Ceux qui préfèrent le confort intérieur peuvent se rendre sur les ponts supérieurs, où des sièges ergonomiques sont mis à disposition. Des prises électriques permettent aux voyageurs de brancher leurs appareils électroniques, et un espace restauration propose une sélection de repas chauds, de sandwichs et de boissons. À l’approche du port de Suðuroy, une annonce sonore invite les passagers à regagner leur véhicule. Une fois à bord de leur voiture, ils attendent l’ouverture de la porte d’accès et suivent la file pour descendre du ferry en toute sécurité. Le retour vers Tórshavn suit exactement la même procédure, garantissant une expérience fluide et sans encombre pour tous les voyageurs. |
D’autres ferrys jouent un rôle clé pour relier les îles entre elles. Depuis Klaksvík sur l’île de Borðoy, le ferry SAM dessert l’île de Kalsoy avec plusieurs départs certains jours et peut transporter jusqu’à douze véhicules. De même, le ferry RITAN assure la liaison entre Hvannasund sur l’île de Viðoy et l’île de Svínoy en 30 minutes, mais uniquement pour les passagers piétons.
Certaines îles ne disposent pas de liaisons terrestres, rendant leur accès plus complexe. C’est le cas de l’île de Fugloy, accessible uniquement en ferry depuis Hvannasund ou l’île de Svínoy, avec un temps de traversée d’environ 45 minutes.

L’île de Mykines, une île prisée des randonneurs et des amateurs d’oiseaux marins, est desservie pour les piétons depuis Sørvágur sur l’île de Vágar avec des départs quotidiens de mai à août. Le trajet dure 45 minutes, offrant aux visiteurs un accès à l’une des destinations les plus spectaculaires de l’archipel.
D’autres traversées plus courtes permettent de rejoindre certaines îles proches de l’île de Streymoy : le ferry vers l’île d’Hestur part de Gamlarætt sur demande, avec un trajet de 15 minutes, tandis que le ferry vers l’île de Nólsoy propose plusieurs départs quotidiens depuis Tórshavn, avec une durée de 20 minutes.
Tout comme d’autres îles qui restent même avec les ferrys, très difficiles d’accès. L’île de Skúvoy, bien que desservie depuis Sandur, ne possède que des liaisons limitées assurées par le ferry SILDBERIN, avec des trajets d’environ 30 minutes.

L’île inhabitée de Lítla Dímun ne dispose pas de liaisons régulières, mais des excursions en bateau y sont proposées depuis l’île de Suðuroy pour des sorties d’une journée.
Enfin, deux îles sont particulièrement isolées : l’île de Koltur, transformée en parc national, ne bénéficie d’aucune liaison régulière par ferry, tandis que l’île de Stóra Dímun est accessible uniquement par hélicoptère, avec deux vols hebdomadaires.

Le coût de la conduite aux îles Féroé
La conduite aux îles Féroé présente des coûts relativement abordables, bien que certains aspects nécessitent une attention particulière. Les parkings sont bien organisés, avec des options payantes en ville, souvent équipées de parcmètres acceptant les cartes bancaires. Ces espaces de stationnement sont généralement situés à proximité des attractions principales, des centres commerciaux et des quartiers d’affaires, facilitant ainsi l’accès aux lieux d’intérêt. En revanche, en dehors des centres urbains, le stationnement est souvent gratuit. À noter que dans les zones urbaines, le stationnement est généralement gratuit entre 19 h 00 et 06 h 00, bien que ces horaires puissent varier selon les municipalités.
Côté carburant, les prix sont plus avantageux qu’en France. Lors de notre voyage en février 2025, le diesel coûtait environ 1,43 euros et l’essence 1,51 euros soit des tarifs nettement inférieurs à ceux pratiqués en France. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les routes féroïennes sont souvent escarpées et que les véhicules de location sont généralement des SUV ou des 4×4, ce qui entraîne une consommation plus importante. Néanmoins, ce surcoût est en partie compensé par les distances relativement courtes entre les différentes destinations de l’archipel. Même en roulant quotidiennement et en explorant une nouvelle région chaque jour, le nombre de kilomètres parcourus reste bien inférieur à celui d’un road trip classique sur le continent.
Autre avantage non négligeable : il n’existe aucun péage aux îles Féroé, que ce soit sur les routes principales ou dans les zones urbaines. Les conducteurs n’ont donc aucun frais supplémentaires à prévoir pour circuler librement sur l’archipel. Cette absence de péages rend les déplacements encore plus accessibles et fluides pour les visiteurs comme pour les résidents. Seules les traversées inter-îles dans les tunnels sous-marins sont payantes.
Enfin, les ferries sont un élément incontournable du réseau de transport féroïen. Ils permettent de relier toutes les îles et offrent la possibilité d’embarquer un véhicule sans difficulté. L’embarquement est bien organisé, avec des voies dédiées et une assistance des membres d’équipage pour garer correctement son véhicule. De plus, la sortie se fait toujours en marche avant, évitant ainsi toute manœuvre compliquée. Côté tarif, une traversée aller-retour entre Tórshavn et Suðuroy, qui est l’une des plus longues de l’archipel, coûte environ 40 € pour deux personnes avec une voiture, ce qui reste un prix raisonnable pour ce service essentiel.

Quelle est la différence entre carte de crédit et carte de débit ?
Comme partout dans le monde, les loueurs aux Îles Féroé acceptent uniquement les cartes de crédit pour certains d’entre eux et pour d’autres, tolèrent les cartes de débit sur lesquelles ils s’emparent lors de la réservation d’une caution qui sera bloquée pour un temps plus ou moins long. Mais en grande majorité, en Europe, les loueurs acceptent les deux types de carte.
Cette distinction importante est indiquée sur le site de BSP auto et il est essentiel de faire attention à cette mention, sous peine de se voir refuser la location au travers de son annulation pure et simple.
Si cette indication n’est pas indiquée clairement lors de la présentation des différents loueurs, après avoir écrit le nom de l’aéroport d’arrivée et de départ, il convient de se rendre sur les petits onglets : « informations importantes » dans lesquels ces indications seront mentionnées.
La réglementation européenne a créé et défini différentes catégories de cartes bancaires distinguées en cartes de crédit et cartes de débit.
Cette réglementation impose également que la mention de la catégorie à laquelle elles appartiennent soient imprimée sur la face recto de la carte. Ainsi, quelle que soit la marque de la carte bancaire : Visa, Mastercard, American express, elle sera de débit si cette inscription est présente en noir et en petit sur la carte.
Les cartes intégrées dans la catégorie « débit » sont les cartes à débit immédiat pour lesquelles les dépenses sont directement prélevées sur le compte. Elles portent la mention : « DEBIT ».
Les cartes intégrées dans la catégorie « crédit » sont les cartes dont les dépenses sont débitées de façon différée sur le compte. Il s’agit des cartes à débit ultérieur, dont le montant des opérations intervenues sur une période définie est débité en un seul montant, en général en fin de mois. Elles portent au recto la mention « CRÉDIT ».

Quels sont les éléments à surveiller lors d’une location de voiture aux îles Féroé ?
Louer une voiture aux îles Féroé est souvent indispensable pour explorer l’archipel en toute liberté. Cependant, certaines précautions sont essentielles pour éviter les désagréments. Comme ailleurs, les agences de location ont tendance à prédéfinir l’état du véhicule avant la remise des clés. Un contrat mentionnant les éventuels dommages est signé électroniquement, et la présence d’un employé lors de la remise du véhicule est généralement réduite au strict minimum. Cette situation peut poser problème en cas de litige, notamment si des dégâts non signalés sont constatés au retour.
Lors de la prise en charge du véhicule, le client reçoit son contrat et peut directement récupérer la voiture. Il est crucial d’examiner attentivement ce document avant de signer, car tout élément omis pourrait être source de contestation lors du retour. La première chose à vérifier est la correspondance entre l’état du véhicule indiqué sur le contrat et son état réel. Cela inclut le kilométrage et le niveau de carburant, qui doivent être scrupuleusement contrôlés.
Si le modèle réservé n’est pas disponible, le loueur est tenu de fournir un véhicule de catégorie équivalente ou supérieure sans supplément. En revanche, si la voiture proposée est d’une catégorie inférieure, une compensation financière doit être accordée. Il convient également de s’assurer que les équipements réservés (GPS, siège bébé, roue de secours) sont bien présents dans le véhicule avant de quitter l’agence.
Un état des lieux minutieux du véhicule est indispensable. Idéalement, celui-ci devrait être réalisé en présence d’un employé, mais si ce n’est pas possible, le client devra procéder seul à un examen détaillé. Il faut inspecter l’ensemble de la carrosserie, y compris le toit et le bas de caisse, ainsi que les pneus. Une fois l’extérieur vérifié, il est nécessaire d’examiner l’intérieur du véhicule : état des sièges, du tableau de bord et des équipements de bord. Tout dommage constaté doit être documenté par des photos et mentionné sur l’état des lieux afin d’éviter toute responsabilité ultérieure.
En cas de problème mécanique durant la location, il est possible de demander un véhicule de remplacement ou le remboursement des frais de dépannage. Toutefois, il est impératif d’obtenir l’accord du loueur avant d’engager toute réparation. Un service d’assistance est généralement disponible en dehors des heures d’ouverture des agences.
Enfin, pendant la durée de la location, le locataire est responsable de l’entretien courant du véhicule, notamment du niveau d’huile, du niveau d’eau et de la pression des pneus. Toute dégradation survenue durant la location, sauf en cas de tiers responsable, sera à la charge du conducteur.
Aux îles Féroé, où les routes peuvent être étroites et parfois exposées aux intempéries, ces précautions sont d’autant plus importantes. Une vérification rigoureuse avant de prendre la route permet de voyager l’esprit tranquille et de profiter pleinement des paysages spectaculaires de l’archipel.

Quels sont les éléments à surveiller lors du retour d’une location de voiture aux îles Féroé ?
Comme pour toute location, il est impératif de restituer le véhicule à la date convenue lors de la signature du contrat. En cas de retard, le loueur peut facturer jusqu’à une journée supplémentaire, même si le dépassement est de quelques heures. Il est donc essentiel d’anticiper les éventuels délais liés aux conditions météorologiques, qui peuvent être changeantes aux îles Féroé, notamment si vous devez traverser un tunnel sous-marin ou prendre un ferry pour rejoindre l’agence de location.
Le niveau de carburant doit être le même qu’au moment de la prise en charge, généralement le plein. Si ce n’est pas le cas, le loueur facturera le carburant à un tarif plus élevé que celui pratiqué dans les stations-service, avec des frais de traitement en supplément. Comme certaines stations des îles Féroé peuvent être fermées tôt, il est conseillé de faire le plein bien avant de rendre le véhicule, en particulier si votre vol ou ferry part tôt le matin.
Si l’agence est fermée, il est parfois possible de restituer le véhicule en déposant les clés et les documents dans une boîte prévue à cet effet. Toutefois, certaines conditions générales de location précisent que le locataire reste responsable du véhicule jusqu’à la réouverture de l’agence. En cas de litige, notamment si des dommages sont constatés après coup, il peut être difficile de prouver l’état du véhicule au moment de la restitution.

Pour éviter tout litige, il est recommandé d’insister pour obtenir un état des lieux contradictoire avec un employé de l’agence. À défaut, prendre des photos détaillées du véhicule (carrosserie, jantes, intérieur) et de son emplacement de stationnement peut être un moyen efficace de se prémunir contre toute réclamation abusive après la restitution.
Enfin, les routes féroïennes étant parfois accidentées ou exposées aux intempéries, il est bon de signaler tout problème mécanique survenu durant la location, même mineur, pour éviter toute responsabilité ultérieure. Une vigilance accrue lors du retour du véhicule permet d’éviter des frais imprévus et de conclure sereinement son voyage dans l’archipel.

Conclusion
Notre expérience de location de voiture aux îles Féroé s’est révélée être un véritable succès, nous permettant de découvrir l’archipel en toute liberté et sans contrainte. Grâce à un véhicule adapté aux routes escarpées et aux conditions parfois changeantes, nous avons pu parcourir des paysages grandioses, entre montagnes abruptes, fjords majestueux et villages. La facilité de prise en charge et de restitution du véhicule a également contribué à rendre notre séjour agréable, sans mauvaise surprise ni frais imprévus.
Tout au long de notre voyage, nous avons apprécié l’organisation efficace du réseau routier, avec des tunnels modernes et des infrastructures bien pensées pour faciliter la circulation. Les parkings, qu’ils soient gratuits ou payants selon les endroits, nous ont permis d’accéder facilement aux sites les plus emblématiques sans difficulté. De plus, le coût du carburant, plus abordable qu’en France, a rendu nos déplacements plus économiques, compensant ainsi la consommation plus élevée de notre SUV sur les routes parfois sinueuses de l’archipel.
En définitive, louer une voiture aux îles Féroé s’est avéré être le choix idéal pour explorer l’ensemble du territoire à notre rythme et profiter pleinement de chaque instant. Nous avons pu nous aventurer hors des sentiers battus, découvrir des panoramas époustouflants et vivre une expérience unique en toute sérénité. Cette liberté de mouvement a incontestablement contribué à la réussite de notre voyage et nous ne pouvons que recommander cette solution à ceux qui souhaitent découvrir l’archipel dans les meilleures conditions. Et bien entendu de passer par BSP auto qui y fut pour beaucoup dans la réussite de cette location.
